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Transcription
00:00 Bonjour à vous Marion Maréchal et bienvenue. Vous êtes tête de liste Reconquête, c'est le parti d'Éric Zemmour aux européennes.
00:07 Marion Maréchal, tandis que le projet de loi immigration est en débat au Sénat, vous avez proposé un référendum d'initiative partagée sur l'immigration
00:15 en appelant les partis de droite à se mobiliser, à mobiliser leur électorat.
00:19 À l'instant, réponse d'Éric Ciotti qui dénonce une proposition, je cite, qui n'est pas réaliste, qui n'est pas sérieuse et qui serait même anticonstitutionnelle.
00:28 Alors cette initiative a au moins le mérite de faire tomber les masques. C'est-à-dire de quoi parlons-nous ?
00:32 Aujourd'hui, nous avons 65% des Français qui veulent un référendum sur l'immigration et entre 60 et 80% selon les sondages d'opinion qui veulent réduire l'immigration.
00:40 Et malgré ça, le peuple français, disons-le, n'est pas entendu, n'est pas écouté. Le président ne veut pas s'engager à faire un référendum sur le sujet.
00:46 Même si, pardonnez-moi, hier il a envoyé une lettre en indiquant sa volonté d'ouvrir le champ du référendum.
00:51 Alors il tourne autour sans jamais expliciter clairement en effet qu'il souhaite ce référendum. Il ne s'y est pas engagé malgré les demandes de certains partis.
00:58 Aujourd'hui, l'ensemble des États-majors à droite appellent ce référendum depuis longtemps.
01:02 Donc moi, j'en ai tiré la conclusion que plutôt que d'attendre la bonne volonté d'un président qui se refuse à écouter les Français, donnons-nous les moyens d'organiser, d'imposer ce référendum.
01:10 Il y a un moyen dans la Constitution qui s'appelle le référendum d'initiative partagée.
01:13 Pour cela, il faut quoi ? 185 parlementaires. Ils existent entre les députés RN et LR. Il faut 4,8 millions de signatures.
01:21 Ce qui est un seuil évidemment très élevé. Mais je pars du principe qu'en l'état actuel de la situation, vu l'état de l'opinion publique et la gravité de la situation migratoire,
01:29 si tous les partis RN reconquêtent Nicolas Dupont-Aignan, qui a d'ailleurs, lui, pour le coup, salué cette initiative,
01:35 et les Républicains travaillent ensemble à l'obtention de ces 4,8 millions de signatures, c'est possible.
01:42 Pourquoi ils ne le veulent pas ?
01:44 Eric Ciotti dit non. Du côté du RN de Jordan Bardala, on vous dit "mais nous, nous allons proposer justement et apporter cette proposition le 17 novembre".
01:53 Les électeurs en tireront toutes les conclusions. Mais je pense que derrière ça, il y a un réflexe politicien.
01:58 Et je le regrette parce que je crois qu'on devrait, sur un sujet aussi essentiel et aussi vital, mettre de côté les petits esprits de boutique.
02:03 Et moi, ce qui me désespère avec Eric Ciotti, c'est que j'ai retrouvé des déclarations de lui pas très lointaines.
02:11 Je pense à des déclarations en août dans un meeting à Canet, où il disait lui-même qu'il fallait un référendum sur l'immigration.
02:18 Il a manifestement changé d'avis. Quant à Jordan Bardala, il n'a pas eu encore de réponse officielle.
02:23 Vous ne vous faites pas beaucoup de doute avant l'avion.
02:25 Oui, mais ce que je trouve regrettable, c'est que nous avons Jordan Bardala qui a demandé au président de la République un référendum.
02:32 Moi, j'ai davantage confiance dans la capacité du peuple français à se mobiliser pour avoir ce référendum que dans ce président de la République,
02:38 qui jusqu'ici n'a jamais voulu aller dans cette direction. Donc j'ose espérer que les choses peuvent encore changer.
02:46 Je ne peux pas croire aujourd'hui que même Eric Ciotti se cantonne à cette posture, alors que dans son propre électorat, 80% des LR veulent ce référendum.
02:54 À un moment donné, il faut être quand même capable de mettre ses actes en accord avec ses grandes déclarations.
02:58 Est-ce qu'ils ne le feront pas ?
02:59 Ou alors les masques tomberont et les électeurs en tireront toutes les conclusions.
03:01 Est-ce qu'ils ne sont pas, Marion Maréchal, en train de vous dire non à ce que vous essayez de faire ?
03:05 C'est-à-dire l'union des droites à travers un sujet d'importance qui est l'immigration. Or, ils n'en veulent pas à l'IRL et à l'FLR.
03:12 Ça va au-delà de l'union des droites. En l'occurrence, nous sommes d'accord puisque chacun a dit qu'il voulait un référendum.
03:18 Très bien, les Français sont majoritaires. Il faut savoir que sur l'immigration, c'est l'un des rares sujets consensuels dans notre pays.
03:23 Nous ne sommes quand même pas 50. Nous vivons les drames que nous connaissons aujourd'hui à la fois sur le plan sécuritaire,
03:30 sur le plan de l'islamisme et du terrorisme depuis des années et de manière très exacerbée depuis quelques semaines.
03:36 Donc, moi, je veux simplement nous donner les moyens d'agir.
03:40 Ce projet de loi qui arrive à l'Assemblée nationale m'apparaît insatisfaisant.
03:48 Il y a, selon moi, un manque de réalisme et de crédibilité de la part de Gérald Darmanin,
03:53 qui pour moi, d'ailleurs, n'est absolument pas légitime à pouvoir se présenter devant les Français et porter ce projet de loi.
03:57 Quand on a le bilan qui est le sien en matière sécuritaire, en matière migratoire,
04:00 je rappelle quand même un record d'entrée légal et illégal historique dans notre pays sous son ministère.
04:05 Le ministre de l'Intérieur n'est pas légitime à porter un projet de loi sur l'immigration ?
04:08 Ah non, il n'est pas légitime. Indéniablement, aujourd'hui, il a un bilan, Gérald Darmanin.
04:13 C'est le ministre de l'accueil du bateau de clandestin de l'Océan Viking à Toulon.
04:17 C'est le ministre qui était en exercice lorsque ce migrant clandestin tunisien passé par l'Ampédouza
04:23 est allé frapper et tuer des personnes dans la ligne Basilicany.
04:26 C'est celui également de l'affaire Lola.
04:28 Rappelons quand même cette jeune fille tuée par une femme qui était sous obligation de quitter le territoire français.
04:32 Donc, il y a de multiples défaillances.

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