Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00 [Musique]
00:06 Bonjour Caroline.
00:07 Bonjour William. Bonjour à tous.
00:08 Quels sont les principaux titres de ce journal ?
00:10 La loi immigration présentée à l'Assemblée nationale aujourd'hui.
00:13 Une motion de rejet a été déposée par les écologistes.
00:16 On ira au Palais Bourbon dans un instant.
00:18 Les trains de nuit font leur grand retour sur le réseau ferroviaire français.
00:22 On verra qu'un premier train a quitté Paris hier soir pour rejoindre Aurillac dans le Cantal.
00:27 Et puis on parlera natation parce que les nageurs tricolores ont brillé pour les championnats d'Europe
00:32 de bonne augure à quelques mois des Jeux Olympiques de Paris.
00:35 On commence par une presque nouveauté sur le réseau ferroviaire français.
00:39 En fait c'est plutôt un retour puisque c'est celui du train de nuit.
00:43 La ligne de nuit entre Paris et Aurillac a fait peau neuve après 20 ans d'absence.
00:47 Hier donc en fin de soirée, le premier train s'était lancé depuis la gare d'Austerlitz
00:51 sous les yeux du ministre des Transports Clément Beaune.
00:54 Voyage en intercité de 11h15 pour rallier la préfecture du Cantal.
00:59 Maxime Legay.
01:01 Elle signe son grand retour sur les rails.
01:04 La ligne de train de nuit Paris-Aurillac supprimée il y a 20 ans
01:07 est de nouveau en circulation depuis dimanche soir.
01:10 Une initiative lancée par le ministre des Transports Clément Beaune
01:14 et qui s'inscrit dans la continuité du précédent quinquennat.
01:17 Il y a seulement deux ans, il n'y avait plus que deux lignes de train de nuit de notre pays
01:21 avec les efforts qu'avait initié Jean Castex.
01:24 Nous avons déjà rouvert deux lignes et nous ajoutons encore deux lignes.
01:27 Cette ligne Paris-Aurillac est emblématique parce qu'elle avait montré le recul des trains de nuit
01:31 fermés il y a 20 ans, rouvertes aujourd'hui.
01:33 Elle passera même à une fréquence quotidienne dans quelques mois.
01:36 Pour l'heure, trois voyages nocturnes et domadaires sont proposés par la SNCF.
01:40 Une ligne qui permet aux voyageurs de bénéficier de prix attractifs.
01:44 Mon billet ça m'a coûté 29 euros.
01:47 Vendredi prochain, je fais le voyage dans l'autre sens, pareil 29 euros.
01:52 Pour 58 euros, je fais l'aller-retour Aurillac.
01:54 Moi, ça me va bien.
01:56 Une réouverture qui intervient dans un contexte de retour en grâce de ce mode de transport nocturne.
02:01 Ce lundi, Clément Beaune inaugure également le retour de la ligne européenne de nuit Paris-Berlin.
02:07 La France qui s'est fixée pour objectif d'assurer 10 lignes de train de nuit d'ici 2030.
02:15 Quel est le gros plan du jour ?
02:17 On reste dans le transport parce que vous allez voir que face à l'inflation, chacun son système D.
02:21 Les Alsaciens, eux, sont prêts à faire quelques kilomètres de plus pour faire des courses moins chères.
02:25 Ils n'hésitent pas à passer la frontière franco-allemande et réaliser des économies.
02:29 Juliette Sadat.
02:31 Cosmétiques, cigarettes, fruits et légumes, les Alsaciens sont unanimes.
02:38 Faire ses courses de l'autre côté de la frontière coûte bien moins cher.
02:41 Il y a de la viande, il y a des légumes, des fruits, pour même pas 250 euros,
02:46 alors qu'en France on en aurait eu pour au moins 400 euros pour ce caddie-là.
02:49 Donc 25,30 euros pour le panier.
02:52 Je ne sais pas si je devais comparer à la France, j'imagine que j'en aurais eu pour une quarantaine d'euros.
02:57 Merci beaucoup, bonne journée.
02:59 D'après l'association de consommateurs UFC Que Choisir, faire ses courses alimentaires en Allemagne coûte 20% moins cher qu'en France.
03:05 Une bonne raison de traverser la frontière.
03:08 L'inflation en France, on la sent tous, je pense, et du coup forcément on trouve les moyens les moins chers pour se nourrir.
03:14 C'est une habitude, j'habite pas loin, je rajoute 5 à 10 minutes de route et j'arrive à faire tout en même temps.
03:21 Je fais les courses, je fais le plein.
03:24 Une habitude pourtant moins intéressante qu'avant, en Allemagne, les prix ont augmenté de 28% en deux ans, contre 22% en France.
03:32 C'est clair qu'on a toujours intérêt à aller faire des courses en Allemagne.
03:35 Simplement sur l'alimentaire c'est moins intéressant.
03:38 Et surtout si on a un panier moyen qui est en dessous de 100 euros ou en dessous de 50 euros, ça ne vaut plus le coup,
03:44 compte tenu en plus de ça du carburant qu'il faut effectivement prendre en compte.
03:47 Pas de quoi refroidir les clients français qui continuent de traverser le Rhin pour se ravitailler.
03:52 La très controversée loi immigration arrive à l'Assemblée Nationale aujourd'hui.
03:59 Les députés vont se lancer dans l'examen de cette loi proposée par Gérald Darmanin,
04:03 le ministre de l'Intérieur qui sera à 16h devant l'hémicycle pour défendre son texte.
04:07 C'est le sujet à la une du quotidien régional que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
04:11 Midi libre qui titre "Immigration, la loi de tous les dangers".
04:15 Maxime Legay.
04:17 C'est le moment de vérité pour le projet de loi immigration.
04:21 Ce lundi, les députés débutent l'examen du texte au sein de l'Assemblée Nationale.
04:26 Un texte qui prévoit notamment la régularisation de travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension,
04:31 sauf en cas de menace à l'ordre public,
04:34 l'obligation pour le gouvernement de présenter des objectifs chiffrés chaque année sur le nombre d'immigrés,
04:39 ou encore l'interdiction du placement en rétention administrative de tous les mineurs incontenus,
04:45 largement remaniés et amputés en commission des lois, des mesures les plus dures introduites au Sénat.
04:50 Ainsi, les députés ont opté pour le rétablissement de l'aide médicale d'État pour les sans-papiers,
04:56 le maintien de l'automaticité du droit du sol,
04:59 ou encore la restauration de l'accès à l'hébergement d'urgence pour les étrangers en situation irrégulière.
05:05 Avant son examen, le projet de loi sera soumis à une motion de rejet préalable, déposée par les écologistes.
05:11 On part retrouver Élodie Huchard à l'Assemblée Nationale.
05:15 Bonjour Élodie, on vient de l'entendre, une motion de rejet a été déposée par les écologistes.
05:19 Est-ce qu'elle a des chances de passer ?
05:21 Oui, elle a des chances de passer,
05:25 puisque d'abord, on le sait, le gouvernement n'a pas de majorité absolue ici.
05:30 Et puis surtout, les Républicains et le Rassemblement National font un peu traîner leurs décisions.
05:35 Du côté des Républicains, on a été quelque peu vexé par le gouvernement,
05:39 vexé que le gouvernement ne veuille pas notamment débattre d'une réforme constitutionnelle
05:43 pour aller plus loin dans la lutte contre l'immigration illégale.
05:46 Alors les Républicains vont se réunir à 16h30, ils prendront leurs décisions au dernier moment.
05:50 Du côté du Rassemblement National, la réunion aura lieu une heure plus tôt.
05:54 Au sein des Républicains, on nous dit que, sauf surprise, le groupe va voter cette motion.
05:57 Mais le sauf surprise, il est important, un grand nombre de députés ne seront pas présents dans l'hémicycle
06:01 et ne peuvent pas faire de délégation de vote.
06:03 Et beaucoup nous disent qu'ils ne sont pas franchement intéressés par voter cette motion.
06:06 Parce que certes, voter cette motion de rejet, c'est faire abandonner le texte
06:10 et donc ne pas débattre dans l'Assemblée.
06:12 Le problème, c'est que pour des groupes de droite, pour qui l'immigration est un marqueur,
06:15 ils seraient eux aussi privés de débat et ça les empêcherait forcément de défendre leurs propres propositions.
06:20 Merci Elodie, cher Marcia. Florian Paume qui est avec vous.
06:24 Alors il y a une autre initiative du gouvernement qui fait polémique.
06:27 Et elle provient de la ministre des Solidarités, Aurore Berger,
06:30 qui veut sanctionner les parents d'enfants délinquants.
06:33 Qu'elle qualifie de parents défaillants, elle propose de leur faire faire des travaux d'intérêt général.
06:38 Célia Gruyère.
06:40 Pénaliser les parents de délinquants, c'est la proposition d'Aurore Berger à travers plusieurs mesures.
06:46 Nous mettrons en place des travaux d'intérêt général pour les parents défaillants,
06:50 le paiement d'une contribution financière pour les parents d'enfants coupables de dégradation
06:55 et une amende pour les parents ne se présentant pas aux audiences qui concernent leurs enfants.
07:00 Des propositions qui permettraient de limiter les carences dans l'éducation des enfants.
07:04 Les émeutes de juin et juillet derniers nous ont permis de comprendre
07:10 qu'il y avait parfois une carence au niveau de l'éducation.
07:14 Il y a des enfants en effet qui sont livrés à eux-mêmes
07:17 et responsabiliser les parents aussi bien à travers des travaux d'intérêt général
07:23 que le fait de retirer les allocations sociales, même temporairement ou bien sous la forme d'amende,
07:30 ça permet cette forme de responsabilisation.
07:32 Pour ce psychiatre, la mesure permettrait de rappeler le rôle des parents.
07:36 Je pense que remettre de l'ordre pour que les parents puissent comprendre
07:40 qu'ils ont un rôle fondamental à jouer dans l'éducation des enfants,
07:43 pour leur faire comprendre que s'il n'y a pas un juste milieu à respecter, tout part à volo.
07:50 Les parents sont les premiers initiateurs des règles sociétales.
07:54 Aurore Berger a également annoncé la création d'une commission scientifique dès aujourd'hui,
07:59 réunissant des magistrats, des pédopsychiatres, des philosophes ou encore des démographes.
08:04 Ils auront six mois pour faire des propositions.
08:07 Au Proche-Orient, maintenant, les combats sont sans relâche.
08:11 Le Premier ministre israélien a directement lancé un appel aux combattants du Hamas pour qu'ils rendent les armes.
08:17 C'est la fin, leur a dit Benyamin Netanyahou.
08:20 L'organisation terroriste, de son côté, assure qu'aucun otage israélien ne sortira vivant sans de nouvelles négociations.
08:26 Antoine Esteve, vous êtes notre envoyé spécial en Israël.
08:29 Vous êtes à Zimrat, tout près de la bande de Gaza.
08:31 Où en sont les combats en ce moment ?
08:36 Alors normalement, il y a une pause humanitaire entre 10h et 16h, ici en tout cas dans la bande de Gaza.
08:41 C'est ce qu'a décrété l'armée israélienne.
08:43 Mais d'après nos observations directes ici avec Stéphanie Rouquier,
08:46 je vais vous laisser regarder des grands panaches de fumée blanche,
08:48 beaucoup de bombardements, des vols de drones notamment,
08:51 des tirs d'artillerie aussi auxquels on a assisté ce matin.
08:54 Au sol, on a des informations qui nous proviennent de l'armée israélienne.
08:57 Les combats les plus violents ont eu lieu dans les localités qui se trouvent plus au sud de la bande de Gaza,
09:01 comme dans ce complexe scolaire visé hier soir par l'armée israélienne.
09:05 D'après le porte-parole de Tsaïl, 5 soldats israéliens sont morts dans ces opérations.
09:09 Aucun bilan du côté du Hamas pour l'instant.
09:11 Mais des questions se posent sur le pouvoir de nuisance du Hamas ces derniers jours ici en Israël,
09:15 notamment avec toutes ces salves de roquettes encore tirées sur les villes de Tel Aviv ce matin,
09:20 encore de Zderodt ou encore de Tel Aviv hier.
09:23 Et ces salves de roquettes effectivement laissent craindre les experts militaires
09:26 que le Hamas n'est pas complètement diminué
09:28 et qu'il peut toujours produire des roquettes dans ces souterrains qui se trouvent plus au sud dans la bande de Gaza.
09:33 Ce qui accélère en ce moment les opérations de l'armée israélienne,
09:37 notamment dans les communautés de Can Younez qui se trouvent un petit peu plus au sud,
09:41 mais encore là où se trouvent les grands camps de réfugiés.
09:44 À Rafa, un ancien ministre du Hamas s'est exprimé ce matin dans les journaux israéliens.
09:48 Il affirme que le Hamas de son côté n'a plus aucun soutien parmi la population gazaouie
09:53 et que son chef sinoir serait même détesté.
09:56 Mais d'après le renseignement israélien, je l'affirme encore ce matin,
09:59 des sites de production de roquettes artisanales sont sans doute encore très actifs cette fois-ci dans le sud de la bande de Gaza.
10:05 Merci Antoine, merci à Stéphanie Rouquier qui est avec vous.
10:08 Alors après la première vague de libération d'otages pendant la trêve,
10:11 des témoignages font état des conditions de détention particulièrement difficiles.
10:15 La franco-israélienne Miachem est devenue l'un des visages marquants des personnes détenues par le Hamas.
10:21 Après 54 jours de captivité, elle a été libérée le 30 novembre dernier
10:25 et aujourd'hui elle a fait son retour sur les réseaux sociaux.
10:29 Sarah Warny.
10:30 Un peu plus d'une semaine après sa libération, la jeune Miachem revient sur les réseaux sociaux.
10:36 Elle publie une photo portrait d'elle dévoilant un nouveau tatouage sur son avant-bras
10:40 avec écrit "We will dance again", "Nous danserons à nouveau" en anglais,
10:44 suivi de la date du 7 octobre 2023, date de l'attaque du Hamas.
10:48 Dans son poste, elle revient sur ce qu'elle a vécu.
10:51 "7 octobre 2023, je n'oublierai jamais la douleur et la peur,
10:56 les spectacles difficiles, les amis qui ne reviendront pas et ceux que nous devons retrouver.
11:01 Mais nous devons encore gagner, nous allons encore danser."
11:05 Un message d'espoir pour les familles d'otages toujours retenues par le Hamas.
11:09 Hier soir, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Tel Aviv
11:12 pour appeler le gouvernement à négocier la libération des autres otages
11:16 dont les familles sont toujours rongées par l'inquiétude.
11:19 Dans un témoignage vidéo diffusé lors du rassemblement,
11:22 certains otages libérés reviennent sur leurs conditions de séquestration.
11:26 "Chaque jour ressemble à une éternité, les journées sont très difficiles
11:29 et je veux dire que ce soit la faim, la nostalgie de la famille,
11:32 la mentalité forte, les conditions difficiles."
11:35 Maghalit Moz explique à l'avoir été privée de sa machine à oxygène qu'elle utilise pour dormir.
11:41 "Et l'un d'entre eux, celui qui était en colère contre moi, m'a pris l'appareil et ensuite...
11:48 Ce fut un moment très difficile car je lui ai dit que c'était mon oxygène
11:53 et je lui ai parlé en arabe. Il comprenait parfaitement,
11:56 mais il s'en fichait, il l'a pris et il est reparti."
12:00 Le Hamas refuse toute libération d'otages tant qu'un cessez-le-feu permanent n'est pas conclu.
12:05 Sur les 240 personnes prises en otage par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre,
12:09 137 sont toujours en captivité.
12:14 "Le conflit se déroule aussi dans un autre cadre géographique."
12:18 Dans la mer Rouge, des rebelles yéménites appelés Houthis mènent des actions contre Israël.
12:23 En soutien au Hamas, ils ont déjà attaqué plusieurs navires en pensant qu'ils appartenaient à des Israéliens.
12:28 Et hier, une frégate française a abattu deux drones qui venaient du Yémen et qui se dirigeaient directement sur elle.
12:33 Michael Dos Santos.
12:35 Déployés pour assurer la sécurité maritime en mer Rouge,
12:39 le Languedoc, navire français, a été samedi soir la cible d'une attaque de drones.
12:43 Des engins immédiatement détruits par des missiles anti-aériens.
12:47 L'interception et la destruction de ces deux menaces caractérisées ont eu lieu à 110 km des côtes du Yémen,
12:53 à hauteur du port d'Odeida.
12:55 Un port maritime contrôlé par les Houthis.
12:58 Depuis 2004, ces rebelles, soutenus par l'Iran et le Hamas, s'opposent au gouvernement yéménite.
13:03 Ils lui reprochent notamment sa proximité avec les États-Unis, fervents soutiens d'Israël.
13:08 Quelques heures avant l'attaque contre la frégate française,
13:11 le porte-parole du groupe armé avait menacé tous les navires à destination de l'État hébreu.
13:16 Les forces armées yéménites annoncent qu'elles empêcheront le passage des navires
13:21 à destination de l'antithé sioniste, quelle que soit leur nationalité,
13:25 si l'aide médicale et alimentaire nécessaire n'entre pas dans la bande de Gaza.
13:31 Avant cette mise en garde et l'attaque du Languedoc,
13:33 les Houthis avaient déjà ciblé avec des drones deux navires étrangers en mer Rouge.
13:38 En novembre dernier, les rebelles se sont même emparés du Galaxy Leader.
13:43 Un navire marchand, propriété d'un Israélien,
13:46 devenu une attraction touristique pour des dizaines de Yéménites.
13:49 Le personnel à bord est lui toujours retenu en otage.
13:52 Quelle est la personnalité du jour maintenant ?
13:58 C'est la militante iranienne Narges Mohammadi, lauréate du prix Nobel de la paix.
14:03 Elle est emprisonnée à Téhéran, elle est en grève de la faim.
14:06 Elle n'a pas pu venir chercher son prix en main propre à Oslo.
14:09 Ce sont ses enfants qui l'ont fait pour elle et qui ont lu son discours à sa place.
14:13 Je suis une femme iranienne, fière et honorée de contribuer à une civilisation
14:21 qui est aujourd'hui victime de l'oppression d'un régime religieux, tyrannique et misogyne.
14:27 La réalité est que le régime de la République islamique
14:30 est à son plus bas niveau de légitimité et de soutien populaire.
14:35 Elle se trouve dans une position de déséquilibre.
14:38 L'émergence de tout élément en tant que catalyseur du changement
14:44 marquera la forme finale des politiques de contestation
14:48 et de transition de la tyrannie religieuse.
14:51 La COP 28 entre dans sa dernière ligne droite.
14:55 Dernière semaine pour la conférence mondiale sur les changements climatiques
14:59 qui est organisée à Dubaï.
15:00 Je vous le rappelle, la fin des énergies fossiles est toujours sur la table.
15:04 On fait le point avec Corentin Brio.
15:06 L'horloge tourne et les négociations tentent de progresser.
15:11 Demain se termine la COP 28 et à Dubaï on tente encore de trouver un compromis
15:16 sur le sujet très tendu des énergies fossiles.
15:19 Si nous rejetons davantage de substances dans l'air, la planète va entrer en ébullition.
15:25 Et nous sommes là pour l'éviter.
15:27 C'est pourquoi nous pouvons et devons trouver un compromis
15:30 sur la manière dont nous allons procéder.
15:32 Nous ne pouvons pas contester la nécessité d'éliminer progressivement
15:35 les combustibles fossiles dès que possible.
15:38 Une dynamique s'est pourtant créée entre de nombreuses nations
15:43 qui veulent voir figurer la fin des énergies fossiles dans le texte final.
15:47 Mais face à eux, l'Arabie Saoudite, l'un des plus grands producteurs de pétrole
15:51 et ses alliés campent sur leur position hostile à tout objectif
15:55 de sortie de ces énergies dans l'accord final de la COP 28.
15:58 L'urgence de trouver un compromis est donc dans tous les esprits.
16:02 Ce qui peut bloquer par rapport à la sortie des énergies fossiles,
16:06 c'est d'abord la question de par quoi on remplace les énergies fossiles.
16:09 Les solutions existent, ce sont les renouvelables, le nucléaire,
16:13 l'efficacité énergétique, la baisse de la consommation d'énergie.
16:16 Mais tout le monde n'a pas les moyens d'y avoir accès.
16:19 Depuis l'accord de Paris en 2015, l'objectif est clair,
16:22 que le réchauffement climatique ne dépasse pas le seuil des 1,5 degrés.
16:26 Et pour cela, les participants à cette COP 28 ont le sentiment
16:30 qu'un accord n'a jamais été aussi proche dans cette quinzaine
16:33 qu'ils aimeraient voir devenir, historique.
16:37 - En Corse, la magie de Noël n'aura pas lieu ?
16:41 - Non, en tout cas pas dans toutes les villes,
16:43 notamment à Bastia où il n'y a ni festivité ni décoration.
16:46 Et ça manque aux habitants, les Bastiais ne vivent pas pleinement
16:50 cette fin d'année dans leur ville, c'est l'Iagruerre.
16:53 - Des rues éteintes, avec très peu d'illumination.
16:57 En pleine période de Noël, les Bastiais déplorent
17:00 les positions de la municipalité.
17:03 - L'atmosphère dans la ville ne correspond pas nécessairement
17:06 à ce que les Bastiais seraient en droit d'attendre d'une période de Noël.
17:09 Et peut-être que ceci est lié à une forme de désaffection
17:12 que rencontre cette festivité qui est éminemment chrétienne
17:15 aux yeux de l'actuelle majorité municipale.
17:18 - Des positions qui pèsent sur le moral, mais aussi sur l'économie à Bastia.
17:22 Pour les commerçants, la période devient compliquée,
17:25 comme l'explique ce conseiller municipal de l'opposition.
17:28 - L'absence de festivité, un marché Noël très tardif
17:31 et des décorations en berne font qu'il y a un sentiment
17:34 de tristesse de la part des commerçants et des riverains.
17:37 Et ça a surtout des conséquences économiques.
17:40 Un grand nombre de Bastiais quittent la ville pour faire leurs achats.
17:43 On peut dire que cette année, Bastia est très triste
17:46 et il n'y a pas de magie de Noël pour les enfants.
17:49 - Un marché de Noël sera installé du 13 au 23 décembre,
17:52 ainsi qu'une grande roue et une patinoire écologique.
17:55 - En sport, la natation française brille et lance sa préparation
18:00 pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
18:03 - Opération réussie pour les Bleus en Roumanie.
18:06 C'était les championnats d'Europe de natation en petits bassins.
18:09 Sans l'astar, Léon Marchand, la délégation tricolore marche quand même.
18:12 23 médailles, donc 7 en or pour les nageurs français.
18:15 C'est notre chiffre du jour.
18:17 Première étape brillamment franchie à quelques mois des JO de Paris.
18:20 - Et en sport, toujours Tahiti qui conserve l'organisation
18:23 des épreuves de surf pour les JO.
18:26 - Oui, vous savez, il y a eu beaucoup de tensions entre les autorités,
18:29 les organisateurs et la population locale,
18:32 notamment à cause des coraux qui étaient abîmés par les essais de surf.
18:35 Alors un terrain d'entente a été trouvé lors d'une réunion
18:38 avec les écologistes et finalement, les épreuves de surf auront bien lieu à Teahupo.
18:43 - Merci beaucoup, Caroline.
18:46 [Musique]