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NewsTranscription
00:00 Ici Sud Radio, les français parlent aux français.
00:08 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:12 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:15 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:18 Quand j'entends le mot culture, je sors évidemment Rima Abdoulmalak.
00:25 Rima Abdoulmalak, la nouvelle mise de la culture.
00:28 Donc c'est encore signalé à notre attention lundi dernier,
00:33 lors d'une conférence de presse.
00:36 Qu'est-ce qu'elle a fait ?
00:37 Elle a fait de la discrimination plus que positive.
00:41 Écoutez.
00:42 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:45 Les perles du jour.
00:47 Évidemment reconnu le grand, l'immense, l'immortel Michael Jackson.
00:51 It don't matter if you are black and white.
00:54 Ça n'a aucune importance si vous êtes noir ou blanc.
00:59 Effectivement, je dirais que moi, black, toutes les vies sont importantes.
01:06 Black lives matter, oui.
01:08 White lives matter, oui.
01:11 All lives matter, encore mieux.
01:14 All lives.
01:15 Pas de discrimination de ce point de vue là.
01:18 Alors elle a lancé, Rima Abdoulmalak, lundi dernier,
01:22 le lancement du programme "La Relève"
01:24 visant à favoriser la diversité à la tête des établissements culturels.
01:28 Bon, très bien.
01:29 Alors l'objectif c'est quoi ?
01:30 Sélectionner sur l'ensemble du territoire français 101 candidats,
01:34 soit un par département, entre 25 et 40 ans,
01:38 qui intérieureront une formation délivrée en partenariat avec Sciences Po
01:42 et leur confier par la suite un poste à responsabilité au sein des lieux culturels.
01:47 Bon, très bien.
01:48 Ouverture, diversité.
01:49 Mais alors, elle a précisé les critères, oui.
01:51 Parce que sur quels critères vous choisissez effectivement ces candidats,
01:56 vous les sélectionnez, etc.
01:58 Alors il y a la géographie, très bien.
02:00 Le social, bien sûr.
02:02 Qu'ils soient d'un peu partout, c'est parfait.
02:05 Et puis un critère s'est ajouté.
02:07 Ah bon, quels critères ?
02:08 La couleur de la peau.
02:10 Ah bon ?
02:11 C'est-à-dire que ce qui comptera aussi,
02:14 ce n'est pas seulement votre statut social,
02:17 d'où vous venez,
02:19 famille aisée ou famille pauvre,
02:23 ou moyenne, etc.
02:25 Pas du tout, pas du tout.
02:27 Il y a, on ajoute la couleur de peau.
02:29 Alors là, effectivement, grattons-nous un peu la tête
02:32 et disons donc, si je comprends bien,
02:35 nous allons faire la politique des quotas.
02:37 Donc tant de noirs, tant d'asiatiques, tant de blancs,
02:40 et ça part évidemment du principe que l'on connaît déjà depuis 40 ans, 50 ans,
02:45 depuis le politiquement correct qui nous habite,
02:48 c'est le cas de le dire,
02:50 il y a trop de blancs.
02:52 Il y a trop de blancs.
02:53 Il y a trop de blancs dans la culture,
02:54 il y a trop de blancs partout,
02:56 comme on sait, c'est pas possible, voilà.
02:59 C'est intéressant, il y a trop de blancs.
03:01 En fait, c'est devenu le mantra, il y a trop de blancs.
03:04 La France, quand même, c'est un pays où il y a une majorité de blancs.
03:08 C'est très embêtant, pardonnez-leur d'exister,
03:12 mais il y a une majorité de blancs.
03:14 Est-ce que ça veut dire qu'il faut éliminer,
03:16 que ce soit les noirs,
03:18 ceux qu'on appelle les basanés,
03:20 ou les asiatiques, ou les jaunes, etc.
03:22 Bien sûr que c'est grotesque,
03:24 mais il y a quelque chose qui s'appelle,
03:26 Madame la ministre de la Culture, la méritocratie.
03:29 La méritocratie, aujourd'hui,
03:30 permet à tous ceux qui vont à l'école,
03:34 qui se développent, et qui arrivent, et qui sont là.
03:39 Mais c'est formidable.
03:40 Mais s'il y a une majorité de noirs,
03:42 comme il y a une majorité de noirs dans les équipes de football,
03:45 mais c'est très très bien.
03:47 Que chacun soit le meilleur,
03:49 dans sa fonction et dans son poste.
03:51 Qu'est-ce que c'est qu'ajouter la couleur de la peau Rima Abdoulmalak ?
03:55 Rima Abdoulmalak, vous êtes d'origine libanaise,
03:57 et vous êtes ministre de la Culture.
03:59 C'est pas une preuve, ça !
04:01 Et on vous a choisi en fonction de quoi ?
04:03 De votre religion ? De votre ethnie ?
04:05 Évidemment, et heureusement pas,
04:07 vous êtes là parce que vous êtes considérée
04:09 comme totalement compétente,
04:11 effectivement, dans ce poste.
04:13 Alors vous allez nous faire quoi, là ?
04:15 Vous allez nous faire...
04:16 Excusez-moi, vous savez ce que ça s'appelle, ça ?
04:18 Je vais vous dire ce que ça s'appelle.
04:20 Ça s'appelle de l'apartheid.
04:21 Ça s'appelle de l'apartheid au sommet.
04:23 C'est intéressant, hein ?
04:24 On s'est débarrassé du régime d'apartheid un peu partout,
04:28 alors vous voulez quoi ?
04:29 Vous voulez vous dire "Ah oui, là, il faut...
04:30 Ah non, là, il n'y a pas assez de blancs,
04:32 là, il n'y a pas assez de diversité,
04:33 alors ça va être tout.
04:34 Et puis demain, il n'y a pas assez de quoi ?
04:36 Il n'y a pas assez de LGBTQ,
04:38 il y a quoi ?
04:40 C'est comme... C'est ça, la République.
04:42 C'est ça, la République que vous voulez ?
04:44 Vous voulez une République totalement divisée,
04:46 fractionnée, compartimentée, archipélisée ?
04:51 Non, non.
04:52 Ce n'est pas la culture, ça.
04:53 Ça devient autre chose.
04:54 Ça devient l'inculture,
04:56 l'inculture érigée en un des beaux-arts.
04:58 Ce n'est pas ça que nous voulons,
05:00 cher ministre.
05:01 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
05:04 "L'éthique et l'esport, à foire !
05:07 Ministère de la culture, à foire !
05:10 Ministère de l'Ambiance et du Développement Sostenible, à foire !
05:14 Ministère de la Femmes et du Généreux et de la Diversité, à foire !
05:18 Ministère des Affaires Publices, à foire !
05:21 Même si tu résistes."
05:22 "À foire", vous avez reconnu évidemment le nouveau président argentin,
05:26 Javier Millei.
05:27 Alors lui, il n'est pas avec le bout de la cuillère.
05:31 Allez, allez, débarrasser, débarrasser.
05:33 Il est en train, d'ailleurs,
05:34 il a éliminé pratiquement la moitié des ministères.
05:37 L'Argentino, il dit "ça sert à rien, ça fait des impôts,
05:40 le peuple argentin paye pour des fonctionnaires qui ne servent strictement à rien."
05:44 Ah bon ?
05:45 Ah, c'est pas possible.
05:46 Mais nous, nous avons des fonctionnaires, nous avons des ministères,
05:49 nous avons combien, je ne sais pas, 40 ministères et sous-secrétariat d'État.
05:52 Mais ça sert, mais si, c'est important.
05:54 Et nous sommes prêts à payer pour ça, n'est-ce pas ?
05:56 À payer des impôts pour entretenir.
05:58 D'ailleurs, la double, la double, le double pouvoir,
06:02 les fonctionnaires d'un côté et les cabinets "back in safe" de l'autre.
06:05 Il faut payer les gens, oui, parce qu'il y en a qui ne font pas tout.
06:08 Alors, voilà, Emmanuel Macron a reçu une photo
06:13 que lui a envoyée Javier Millei avec le t-shirt Boca Jr.
06:17 avec la phrase "Vive la Libertad, carajo".
06:21 Ça veut dire "Vive la liberté, bordel de merde".
06:24 Pour être très, très, très, très, vulgaire à l'antenne.
06:27 Voilà, il a envoyé des cadeaux à ses homologues étrangers.
06:29 Et ce qui est intéressant, c'est qu'Emmanuel Macron a posé sur la photo
06:33 avec ça, très, très heureux, voilà, comme il posait, vous savez,
06:36 avec McFly et Carlito, voilà, sur TikTok, voilà.
06:40 C'est amusant.
06:41 Voilà, c'est intéressant, en tout cas,
06:44 lui, il essaye absolument d'y aller très, très fort, Javier Millei, effectivement.
06:52 Il va détruire la Banque Centrale à la tronçonneuse,
06:54 il va baisser les dépenses de l'État,
06:56 il va supprimer les insouciants qui favorisent la paresse,
06:59 il va tronçonner tous les ministères, etc., etc.
07:03 Dites-moi, Emmanuel Macron, vous allez pas faire la même chose.
07:07 Je suis très inquiet depuis que vous exhibez ce cadeau de Javier Millei.
07:12 Non, non, Emmanuel Macron, vous faites le contraire jusqu'à présent,
07:15 continuez, s'il vous plaît, plus d'État, plus de fonctionnaires, plus de dépenses.
07:20 C'est tellement bien, et la France s'en porte tellement mieux.
07:25 Allez, on va se retrouver dans un instant sur Sud Radio, restez bien avec nous.
07:29 On va retrouver Philippe Pichon, qui sera notre invité du face à face,
07:31 après les infos de 13h. A tout de suite sur Sud Radio.
07:34 Sud Radio, parlons vrai.