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Après la victoire de son équipe contre la Rochelle (21-13), le président de l'USAP s'est arrête au micro d'Alexandre Priam sur Sud Radio.
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-12-29##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00On est avec Président Rivière, merci d'être avec nous Président.
00:03C'est toujours un grand plaisir de vous avoir sur Ceux de Radio.
00:05On vous entend parfois dans les prévois, on vous entend parfois sur Ceux de Radio rugby.
00:10Là on est au cœur de ce magnifique stade des Mégirals, après ce feu d'artifice.
00:16Et on va parler justement de Lussab.
00:18On a Dominique de Bonpas qui est là, qui est un grand supporter de Lussab,
00:22qui pourra poser une question évidemment à vous Président.
00:24Alors, déjà première réaction, victoire aujourd'hui difficile.
00:29Mais tout de même convaincante, on a vu beaucoup de bonheur en tribune après ce succès.
00:33Oui, je crois que vous savez, en top 14, je pense qu'il n'y a aucun match qui est facile.
00:38Tous les matchs sont difficiles.
00:40Il y a encore plus d'enjeux bien sûr à la maison.
00:42Et puis notre position faisait qu'il y avait un risque particulier aujourd'hui.
00:46Mais de toute façon, il ne faut pas considérer qu'il y a des matchs qui sont plus faciles ou plus difficiles que d'autres.
00:51Je pense que systématiquement, il faut se battre.
00:53Et c'est ce qu'on a fait aujourd'hui.
00:55Ce qui m'a beaucoup plu aujourd'hui, comme vous peut-être, puisque vous l'avez regardé attentivement,
00:59c'est la combativité des joueurs.
01:01J'aime bien quand sur le terrain, ils ne lâchent rien.
01:04Et là franchement, de la première minute à la dernière minute, ils n'ont rien lâché.
01:09Et donc ça ne peut que satisfaire le Président que j'ai la chance d'être.
01:13Oui, effectivement.
01:15Et puis il y a cet esprit de fête qu'il y a toujours évidemment à aimer Giral.
01:21Mais comment pousser le curseur encore plus loin ?
01:23On a vu ce feu d'artifice, on a vu ce chant d'avant-match.
01:27Vous en tant que Président, voir ce peuple catalan vibrer autant ici.
01:32Et vibrer de plus en plus aussi.
01:34C'est juste extraordinaire.
01:37Vous savez, après mon terrible accident, la psy qui me suivait m'avait dit
01:41« Monsieur Rivière, ne lâchez pas l'USAP, continuez l'USAP.
01:44Ça sera votre façon à vous d'être utile au territoire. »
01:47Et quand je vois, comme aujourd'hui, 14 300 personnes ou 14 500 personnes
01:51qui sont juste en grande joie.
01:54En plus pour les fêtes de Noël, de fin d'année.
01:57Bon, c'est un grand moment.
01:58Maintenant, comme l'a dit tout à l'heure un de vos intervenants,
02:01il faut du temps en top 14.
02:03Il faut laisser du temps aussi à Franck Azéma de continuer à construire ce groupe
02:10dans l'esprit de ce qui avait été fait avant par Patrick Carlétaz et Christian Lanta.
02:15Donc je crois qu'il faut y bosser.
02:17Nous, on a eu un début de saison compliqué.
02:19Parce qu'on n'avait jamais eu, vous le savez, une infirmerie aussi pleine à l'USAP.
02:23Il y a eu jusqu'à 17-18 joueurs.
02:25On est même, je crois, arrivé à 20 joueurs à l'infirmerie.
02:28Vous avez combien de joueurs ce contrat ?
02:3045.
02:31Donc ça a été vraiment terrible pour l'USAP.
02:34Maintenant, la chance fait, parce que la roue tourne là aussi,
02:37qu'on récupère petit à petit nos cadres.
02:39On en a récupéré deux pas plus tard qu'aujourd'hui.
02:42La semaine prochaine, il y en a au moins trois qui vont, je pense, arriver pour Lyon.
02:46Petit à petit, ça va permettre de continuer à donner de la compatibilité à ce groupe.
02:51Mais pour revenir sur ce que je vous disais en début d'intervention,
02:54ce qui m'a plu le plus, c'est 1.
02:56La compatibilité des joueurs qui n'ont rien lâché.
02:58Ça qui est palpable.
02:59Et deuxièmement, l'état d'esprit de ce public.
03:02Et vous savez, ça fait dix ans que je suis à l'USAP.
03:05Ça m'aura mis quasiment dix ans de remonter cet état d'esprit.
03:08Parce qu'en fait, de devoir ce public en quasi-fusion avec les joueurs,
03:12il faut du temps. Il faut beaucoup de confiance.
03:14Et il faut quand même beaucoup d'abnégation.
03:16Accepter petit à petit de perdre.
03:20J'ai connu Mégérald en pro D2.
03:22Il y avait 7-8000 en tout début de saison, puisqu'il y avait un traumatisme.
03:25Ah oui, c'était très très dur.
03:27Et ça correspondait, vous savez, pile à mon arrivée en 2013-2014,
03:31de notre première descente en D2.
03:33Donc petit à petit, il faut monter.
03:35Le top 14 est un championnat, probablement le championnat rugby,
03:39qui est le plus difficile au monde.
03:41Donc il faut tenir bon.
03:43Et c'est encore plus difficile pour des communes, pour des villes comme Perpignan,
03:47où quand même, on a, malgré mes apports, les apports de certains actionnaires,
03:52on est aussi très dépendant de l'équation économique.
03:55Bien sûr.
03:56Et cette année, on va arriver à faire un budget de 25 millions.
03:59Donc on a multiplié par 2 000 depuis mon arrivée.
04:02Donc ça aussi, il faut arriver petit à petit à concurrencer avec les gros,
04:07et avoir cet état d'esprit comme ce soir.
04:09On est avec Dominique de Bonpas, notre auditeur, fan de l'USAP,
04:13qui a vécu, comme il nous le disait, il était au Stade de France 2009,
04:16il a vécu ses grandes épopées.
04:17Dominique, il y a une ligne directe avec le président de l'USAP.
04:20Si vous avez quelque chose à lui dire, c'est maintenant.
04:22Je voudrais le féliciter pour le travail qu'il fait à l'USAP,
04:25parce que pendant beaucoup d'années, ce monsieur a essuyé des reproches.
04:33Il y avait beaucoup de conseillers, mais il n'y avait pas beaucoup de payeurs.
04:38Et petit à petit, il a réussi à relancer l'USAP au plus haut niveau.
04:44Et je pense que le plus beau coup qu'il a réussi,
04:47c'est de réussir à convaincre M. Azema de revenir à l'USAP.
04:51S'il pouvait nous donner la recette, vraiment, félicitations,
04:55parce qu'il n'y a pas eu de bruit dans la presse.
04:57C'est arrivé, M. Azema a signé.
04:59Là, vraiment, chapeau, M. Rivière.
05:02Merci, cher Dominique.
05:04Et vous voulez que je vous dise, ce n'est pas très bon pour mon amour propre,
05:08parce que, sans faire le malin, c'était mon idée depuis le début, celle de Franck Azema.
05:13Je n'en ai parlé à personne.
05:15J'étais vraiment direct avec lui.
05:17On en a parlé, d'abord.
05:19On s'est bien mis d'accord sur ce qu'il voulait faire à l'USAP,
05:22sur ce qu'on voulait faire ensemble, sur l'aspect territorial,
05:25sur le centre de formation, sur les espoirs.
05:28Parce que tout ça, c'est très important pour moi,
05:30d'arriver vraiment à réinscrire l'USAP dans une dynamique de la ville de Perpignan,
05:36bien sûr, mais aussi départementale.
05:39On a parlé beaucoup de tout ça et on a négocié tous les deux.
05:42Et puis, le président Bernard Lemaitre, le président de Toulon,
05:44a accepté de me le délibérer dans un contexte financier qui était très correct de sa part,
05:49parce que je n'avais pas à rembourser, entre guillemets, le manque à gagner contractuel.
05:54Donc, tout s'est très, très bien passé.
05:56Mais, comme je vous dis, ce n'est pas bon pour mon amour propre, ce que vous avez dit,
06:00parce que c'est vrai que c'est quelque chose que j'ai fait en direct.
06:03Parce que, vous savez, dans le monde d'aujourd'hui,
06:05il y a des sujets dont il vaut mieux ne pas parler
06:08et sur lesquels il faut être très prudent tant que ce n'est pas fait.
06:11Et je dois vous avouer, pour le président que je suis,
06:14de travailler avec Franck Azéma, c'est un pur bonheur.
06:17Ça a l'air.
06:18Parce qu'hier, on s'est encore parlé, on se parle, vous vous en doutez, tous les jours.
06:22Enfin, deux fois par jour quand il le faut.
06:24Avec tous ces blessés qu'on a eus à l'UCEP, il y avait le sujet des jokers médicaux.
06:29Il a gardé la tête froide, Franck, et il m'a dit « François,
06:32si on arrive à avoir un joker médical qui apporte de la plus-value au groupe,
06:37il ne faudra pas éviter.
06:38Si c'est pour prendre un joueur de plus, ça n'a aucun intérêt. »
06:41Et c'est la raison pour laquelle, à ce jour, on a encore une ou deux possibilités,
06:45mais parce qu'il faut arriver à convaincre des joueurs de talent de rejoindre ce groupe.
06:49Et quels sont les arguments ?
06:51Qu'est-ce que vous dites aux agents, à ces joueurs-là que vous visez ?
06:56Qu'est-ce que vous leur vendez ?
06:58Deux choses. Je crois que le fait que je sois là depuis dix ans,
07:01mine de rien, les agents comme les joueurs savent que je m'y colle,
07:05que je reste là et que je suis très fidèle au club.
07:07Donc ça, je crois que ça rassure beaucoup.
07:09Le fait qu'on ait lancé le nouveau centre d'entraînement.
07:12Maintenant, j'ai indiqué aux joueurs que je voulais travailler
07:14avec le président de l'association sur le centre de formation
07:17pour arriver vraiment à faire en sorte que la greffe soit la plus active possible.
07:22Je crois que c'est un point tant pour les joueurs que pour les coachs,
07:26pour tous les entraîneurs.
07:28Deuxièmement, on n'arriverait pas à faire ça si on n'avait pas le soutien des partenaires.
07:34Ce qui est incroyable, c'est que c'est vraiment un ballon
07:36qu'on doit gonfler uniformément, si je peux me permettre.
07:39Et donc, il nous faut un soutien du public, vous l'avez vu aujourd'hui.
07:42C'est le cas depuis maintenant 12 matchs.
07:4412 matchs affiliés, ça ne s'est jamais trouvé dans l'histoire de l'USAP.
07:47Donc, à guichet fermé.
07:49Donc, il nous faut un public qui soit là.
07:51Deuxièmement, il nous faut des partenaires parce que c'est quand même une course
07:54et un roucher de scissif permanent qu'il faut tenir à bout de bras sur l'investissement.
07:59Troisièmement, il faut avoir cévré une équation sportive avec Franck Azema et David Marti.
08:06Ainsi que leurs adjoints qui fonctionnent bien avec les joueurs.
08:10Il y a des choses qu'on sent.
08:12Et même quand la période était difficile depuis le mois de septembre,
08:15j'ai toujours senti qu'il n'y avait pas de coupure.
08:18Au contraire, qu'il y avait une très grande cohésion, une très grande osmose au sein du vestiaire.
08:24Et ça c'est, je pense, un point capital dans ce qui se passe actuellement pour l'USAP.
08:30Mais attention, on reste encore dans la deuxième partie du tableau.
08:33Il faut continuer à se battre et se battre dès la semaine prochaine à Lyon.
08:37Consolider sa présence dans l'élite, viser plus haut.
08:41On en parlera dans un instant.
08:42Mais d'abord une question de Clément Combes qui est en studio à Paris, dans le studio Sud Radio.
08:46Monsieur le Président Rivière, bonsoir. Félicitations pour la victoire.
08:49J'ai une question par rapport à tout ce dont vous venez un petit peu d'évoquer sur la stratégie de recrutement.
08:55Vous êtes 12e actuellement au classement et on se dit que pour continuer à grandir, il y a deux chemins à prendre.
09:01Est-ce qu'il faut se reposer sur le travail de votre centre de formation
09:06quand on voit l'éclosion et les premières feuilles de match en professionnel d'un Gabin Kretschmann, par exemple, cette saison ?
09:11Ou est-ce qu'il faut, au contraire, aller chercher peut-être des plus gros noms
09:16pour se renforcer à court ou moyen terme et renforcer sa position en top 14 ?
09:22Quel est le chemin à prendre ?
09:23Je dis un peu cette double question parce que les deux clubs au-dessus de vous,
09:26au classement, Pau et le Stade français, avec des budgets bien différents évidemment,
09:30ont pris des stratégies de recrutement différentes.
09:34Je pense qu'il faut réunir les deux conditions que vous donnez.
09:37C'est-à-dire qu'à la fois il faut avoir un centre de formation qui soit très actif, c'est le cas à l'USAP évidemment.
09:42Vous avez parlé de Gabin Kretschmann, mais on pourrait parler du jeune Vellart aujourd'hui.
09:46Et puis de quoi faire ? Il y a tout un territoire avec énormément de clubs autour.
09:49Et puis deuxièmement, qu'on aille quand même sur le marché chercher quelques facteurs X, comme on dit,
09:55ne me paraît pas déconnant.
09:58Mais pour ça, il fallait aussi qu'on ait des finances saines et que les choses, une fois de plus,
10:04je ne crois pas qu'elles se font par un coup de baguette magique.
10:08Mais le fait d'avoir récupéré un Tristan Tedder, ça fait partie des facteurs X qui viennent renforcer le groupe.
10:15Vous avez traîné au Plessis, vous avez vu Tristan disponible et vous étiez allé Go où il vous a appelé.
10:23Go. Mais en fait, on n'a jamais perdu le lien avec Tristan.
10:27Mais ça se sentait.
10:28Il y a des joueurs avec lesquels je crois beaucoup rencontre, c'est mon côté un peu religieux, philosophique.
10:34Et donc avec Tristan, on a toujours gardé le contact.
10:37Et même quand il était à Paris, on avait gardé le contact.
10:40Vous savez que moi, je suis pour des raisons professionnelles assez souvent à Paris.
10:43Et donc, on avait continué à se voir.
10:45Et je lui avais dit Tristan, si j'aimerais bien qu'on te fasse une proposition.
10:49Et c'est ce qu'on a fait.
10:51Il l'a accepté.
10:52Les choses sont allées très vite, finalement.
10:54Donc, pour répondre à la question de votre auditeur ou de votre collègue, je crois qu'il faut bien faire les deux.
11:02Parce qu'il faut à la fois avoir un centre de formation, effectivement, qui soit très actif.
11:05Mais en plus, il faut quand même avoir la possibilité de récupérer.
11:10Et il y a une chose qui est vraie.
11:12C'est que maintenant que l'USAP est à peu près sorti des difficultés sur un plan financier.
11:16Et deuxièmement, avec la dynamique Franck Azémar, comme par hasard vous l'avez vu, le recrutement est quand même plus facile ou moins compliqué.
11:25Maintenant, il y a aussi un autre sujet que n'a pas souligné monsieur.
11:29C'est l'aspect gif-non-gif.
11:31Parce qu'on est très contraint par les règles des gif.
11:34Donc, il faut arriver...
11:35D'où le fait que ça pousse le centre de formation.
11:38Parce que par définition, c'est des joueurs gif.
11:40Donc, tout ça est assez compliqué.
11:42Mais c'est probablement pour répondre à votre question précisément un mélange des deux.
11:45Je ne crois pas qu'on puisse dire...
11:47Et d'ailleurs, vous remarquerez que certains clubs beaucoup plus riches que nous ont mis en exergue le fait d'acheter ou de récupérer ou d'investir sur des joueurs.
11:56C'est pas pour autant qu'ils ont eu des résultats qui les mettent au top actuellement.
12:02Donc, je pense que non, non, non.
12:04C'est un travail de très longue haleine.
12:06Comme je cite souvent moi, la Rochelle.
12:08Je suis désolé.
12:09Même si je suis ravi pour nous, je suis désolé pour eux ce soir.
12:11Mais ce qu'a fait le président Merlin depuis 20 ans, 25 ans, il faut s'y coller.
12:15Il ne faut pas lâcher.
12:16Ça fait un moment qu'il est là, président Merlin.
12:18On l'a vu un peu très déçu d'ailleurs en quittant la tribune tout à l'heure.
12:22Parce qu'il a vu aujourd'hui beaucoup de ses joueurs déjà se blesser et beaucoup de blessures.
12:27Je pense que ce qui était vraiment intéressant et qui a dû, à mon avis, être assez spectaculaire à la télé, c'est qu'objectivement, c'est un match qui était très engagé.
12:36Et avec des joueurs de l'USAP qui, objectivement, n'ont rien lâché aujourd'hui.
12:40C'est ça qui me plaît beaucoup.
12:41Cet état d'esprit me plaît beaucoup.
12:43Comme en plus, à partir de la semaine prochaine, on va récupérer petit à petit nos blessés.
12:46Ça devrait nous mettre dans des conditions pour la deuxième partie de saison qui soient quand même moins compliquées.
12:52Justement là, quand on pense à tous ces critères de recrutement, président Rivière, il y a donc Gif, Fort Potentiel et déjà presque Star.
13:02Il y a un nom qui nous vient en tête, Clément.
13:04Oui, c'est Paulo Thulagui.
13:06C'est votre plus gros talent et j'avais une question là-dessus.
13:09Pour un club comme Perpignan, comment fait-on pour lutter face aux plus grosses armadas sportives et financières de ce championnat pour garder ce talent que vous avez formé tout simplement ?
13:22Comme j'ai fait d'abord en tant que président, il faut bien que je serve à quelque chose, comme je dis.
13:27Donc moi, mon truc, c'est celui-là.
13:29C'est d'arriver à convaincre.
13:30Ça a toujours été le cas dans tous mes métiers.
13:32Je ne suis pas un super technicien.
13:34Par contre, je suis un homme de conviction et de rencontre.
13:38Et il faut faire avec Pozzuolo comme j'ai fait avec Franck Azéma, comme j'ai fait avec Tristan Teder.
13:43C'est là qu'il y a une vraie petite plus-value du président.
13:49Il ne vous a pas échappé qu'Henri Thulagui était à côté de moi pour la deuxième mi-temps.
13:53Je dois vous dire qu'on ne parle pas que de la façon pour lui de faire ces délicieux plats qu'il fait de cochon.
14:03Quand on parle d'ancrage territorial, les Thulaguis à Perpignan, c'est quelque chose.
14:06C'est une belle histoire.
14:07Pozzuolo est pour l'instant au contrat pendant encore une saison et demie, jusqu'à la fin de la saison prochaine.
14:12Inutile de vous dire que c'est un sujet qui est important pour nous d'arriver à prolonger ça dans le temps.
14:20Mais je ne veux pas aujourd'hui être oiseau ni de bonne ni de mauvaise augure.
14:24Le fait qu'Henri soit à côté de moi est probablement un signe que nos discussions avancent bien.
14:29Très bien.
14:30Vous l'annoncez sur le radio ou pas ?
14:32Je vous le promets.
14:33Je vous le promets.
14:34Mais pour répondre à votre question, je pense que oui, quand on est des joueurs moins puissants financièrement,
14:40je pense qu'il y a une contrepartie et notamment dans le fait que dans cette équipe,
14:45il y a quelqu'un qu'on n'a pas cité, c'est Bruno Roland, le DG du club.
14:48Moi, j'ai un trio entre Franck Azéma, Bruno Roland et moi-même.
14:52Je pense que chacun sait exactement ce qu'il doit apporter.
14:56Et la réalité montre quand même depuis dix ans que quand on s'y colle,
15:00quand on est cohérent, quand on a une grande concentration sur les bases,
15:04on arrive à convaincre.
15:05Et je suis très frappé moi en plus avec l'arrivée de Franck,
15:08le fait que le club n'ait plus de difficultés financières.
15:11Maintenant, je suis très frappé de voir que le Sapre devient un club très attractif
15:16parce que quand même les joueurs se disent, le président est là depuis dix ans,
15:19il y a un capital qui est très stable,
15:21il y a des investissements qui sont peut-être pas les plus mirifiques du monde,
15:26mais qui sont très contrôlés et qui sont exécutés,
15:30surtout pour les joueurs par les temps qui courent.
15:33Et c'est très valable pour plein de choses d'ailleurs,
15:36sans faire de grands enjeux politicaux, économiques.
15:42Je pense que de tenir ce qu'on a indiqué me paraît très important.
15:47David Gerrard, toi qui as été joueur professionnel, entraîneur adjoint,
15:51manager général, sélectionneur de la Roumanie,
15:54à quoi tu penses quand tu écoutes François Rivière parler de cette fidélisation
16:00et aussi du recrutement des joueurs ?
16:02Parce que c'est aussi ton travail toi en tant que sélectionneur.
16:05Oui, c'est vrai. Je tiens déjà à remercier Monsieur Rivière pour l'accueil
16:09qu'il nous a fait avec le Portugal à la Coupe du Monde.
16:11J'ai eu la chance de passer un mois à Perpignan
16:15et le Sapre nous a accueillis la plus belle des façons.
16:18C'est vrai qu'il y a un truc qui m'a vraiment choqué par rapport au top 14 actuel.
16:25C'est le calme que fait preuve Azema et son staff aux entraînements,
16:31le cadre qu'il a mis, j'ai trouvé ça génial.
16:34Je tiens à le féliciter parce qu'il est partie prenante
16:37de ce que nous on a ressenti amoureux du rugby.
16:40Et puis Perpignan pendant longtemps a été décrié tout comme Toulon.
16:46Pourquoi ? Parce que c'est des équipes de caractère.
16:48Mais les équipes de caractère, à un moment donné,
16:50ils font avec les moyens qu'ils ont.
16:52Monsieur Rivière, il a construit une économie.
16:54Une économie, il faut du temps.
16:56Les gens ne veulent pas voir les autres prendre du temps.
17:00Pourquoi ? Parce qu'à un moment donné, ça amène la réussite.
17:02Parce qu'aujourd'hui, on est en train de voir que Perpignan
17:05peut battre n'importe qui dans ce championnat.
17:07A une époque, ce n'était pas forcément vrai ou plus forcément vrai.
17:11Mais aujourd'hui, Perpignan recommence à être attractif,
17:13recommence à faire peur et recommence à mener ce grinta
17:18qui fait la force des Catalans.
17:20Et c'est ça qui est génial à voir.
17:21Quand on aime le rugby, on ne peut qu'apprécier,
17:24revoir Perpignan à ce niveau-là et voir l'évolution de Perpignan.
17:30Merci beaucoup pour ces propos très gentils, très élogieux sur l'USAP.
17:36Vous savez, finalement, le sport n'est pas différent de la vie
17:40et dans le monde de l'entreprise, qui est mon monde principal,
17:44quand on émet les bons ingrédients de travail, de cohérence, de fidélité,
17:49normalement, ça doit payer quand même.
17:50Ça doit finir par payer.
17:51Alors, il faut être patient.
17:52Là où vous avez raison de le souligner, c'est que parfois,
17:55les supporters, le public n'a pas toujours la patience.
17:57Donc, il faut arriver à faire preuve de calme.
18:00Là aussi, ce qui est très bien, c'est que Franck Azéma
18:03est un grand calme même dans la difficulté.
18:06Et je vais vous donner un petit secret entre guillemets.
18:09Même par rapport à moi, il a une gestion du président
18:12qui est très agréable parce que même quand on est dans le dur
18:15comme on l'était les dernières semaines,
18:18on le saura peut-être encore demain,
18:20il est d'un tempérament très confiant, très réconfortant.
18:24Rassurant.
18:25Oui, très rassurant.
18:26Et ça, je vous assure que c'est pour beaucoup aussi
18:29dans le fait que je sois aussi efficace dans ma partie à moi
18:33qui est plus la partie politico-commerciale
18:35parce que je sais que derrière, j'ai des collaborateurs
18:39avec Franck Azéma et Bruno Roland qui font le taf.
18:42Oui, ça c'est très important.
18:44Justement, si vous venez d'écouter sur ce radio,
18:47on est en direct des Mégirals.
18:48Il n'y a plus personne sur le terrain.
18:50Quasiment plus personne sur le terrain.
18:51On est en train de démonter la caméra devant nous.
18:53Le public est soit dans les espaces réceptifs,
18:57soit encore dans les loges.
18:58Je pense qu'il doit être plutôt aux buvettes.
19:00Oui, aux buvettes.
19:01Ça va être notre cas dans quelques minutes.
19:03Mais pour revenir un petit peu justement sur ce stade,
19:07vous disiez les finances sont à l'équilibre,
19:10les guichets fermés s'enchaînent.
19:11Il y a d'autres clubs comme ça où les guichets fermés s'enchaînent.
19:13Il y a Bayonne qui a un stade qui est en train d'évoluer.
19:17Il y a La Rochelle qui a près de 100 guichets fermés
19:20avec un stade qui a évolué sur ces 100 guichets fermés qui s'agrandit.
19:24Est-ce qu'il y a une étape d'agrandissement à prévoir des Mégirals ?
19:27Oui, je pense qu'il y a même probablement deux étapes.
19:30Une première étape qui serait avant tout les espaces de partenaires.
19:34C'est-à-dire qu'il ne vous a pas échappé que dans les clubs de sport maintenant,
19:38ce qui est très important, c'est le réceptif pour les entreprises.
19:41L'hospitalité.
19:42Pour vous donner un exemple, par exemple,
19:44Pau ou Bayonne avec les travaux qu'ils ont faits,
19:48même Agen en D2.
19:50Mais si vous prenez bien évidemment La Rochelle,
19:52ils ont le double de réceptifs que nous.
19:54Mais là aussi, je ne regrette pas de ne pas les avoir actuellement
19:57parce qu'on ne les aurait peut-être pas remplis dans le passé.
19:59C'est vraiment incroyable.
20:01C'est un nouveau problème.
20:02Eh oui, c'est la main et le gant de Keynes.
20:04On ne peut pas tout faire en un jour.
20:05C'est-à-dire que regardez nos amis de Montpellier,
20:08ils ont beau avoir un super stade,
20:10ce n'est pas pour autant qu'ils ont un public et les entreprises.
20:12Il faut que tout ça se fasse petit à petit.
20:14Il faut du temps.
20:16Donc un, je pense qu'il faut dans un premier temps essayer de travailler
20:20les espaces partenaires, de faire en sorte.
20:23Puis deuxièmement, de donner un petit peu plus de confort pour les spectateurs,
20:26notamment d'avoir des buvettes qui soient fermées.
20:28Ce que j'appelle l'experience match.
20:30C'est-à-dire que les gens qui soient là aient envie de rester le plus longtemps possible.
20:34Puis enfin, troisième point, même si on s'éloigne un petit peu de Mégérald,
20:38c'est le centre d'entraînement et de formation.
20:40C'est-à-dire ce qui est très important pour les joueurs.
20:42Une des difficultés que j'ai trouvées au club,
20:45c'est que la formation était totalement dispersée dans plusieurs quartiers de Perpignan
20:49et avec des jeunes qui parfois étaient un peu livrés à eux-mêmes,
20:53entre guillemets sur le plan hôtelier.
20:54Et ça pour les parents, il est utile de vous dire qu'arrive un moment...
20:57Recruter, c'est très important.
20:58Oui, c'est très important.
20:59Toulon a eu de très gros problèmes sur ce point-là.
21:01Évidemment, parce que les parents viennent.
21:03Et d'ailleurs, quand je prends certains exemples,
21:06ce qu'a fait Bernard Lemaitre à Toulon, c'est juste inouï.
21:09Il part de très très loin.
21:10C'est juste inouï.
21:11Donc moi, on y travaille.
21:13Déjà, maintenant, on a trouvé un endroit
21:15où on a réuni toutes les formations qui sont données en un seul endroit.
21:20Et on va travailler dans les cinq ans qui viennent
21:22à ce qu'il y ait un aspect hôtelier,
21:24parce que c'est très important pour ces jeunes,
21:26de les mettre dans un cadre de vie qui soit performant.
21:28Pour moi, ce qui est autour d'Émé Giral,
21:32c'est-à-dire le centre de formation,
21:34la partie hôtelière,
21:36la partie éducative, entre guillemets,
21:38c'est au moins aussi important que les investissements à Émé Giral.
21:41Alors ensuite, la question est...
21:43Émé Giral fait un peu moins de 15 000 places.
21:4514 232.
21:46Oui, 14 232.
21:48On commence à connaître le chiffre puisqu'il y a des guichets permis qui s'enchaînent.
21:52Plus les quelques gratuites, c'est à peu près 14 500 places.
21:55Est-ce qu'on pourrait...
21:57Demain matin, vous voyez,
21:59on surélèverait une des tribunes
22:01et on mettrait 18 000 passes.
22:03Est-ce qu'on pourrait mettre...
22:04C'est pas certain qu'on irait chercher 2, 3, 4 000.
22:07Perpignan est une ville de 125 000 habitants.
22:09Donc, je pense qu'il faut raison garder.
22:11Ce qui me paraît le plus important, c'est,
22:13un, le centre de formation et les jeunes.
22:15Deuxièmement, le centre d'entraînement pour les joueurs.
22:19Et troisièmement, les réceptifs entreprises.
22:22Là, on a à peu près 1800 places de réceptifs.
22:24Il faudrait quasiment qu'on ait le double.
22:26Il faudrait quasiment qu'on ait le double.
22:28Parce qu'il y a un enjeu économique.
22:30Parce que, par définition,
22:32ça vous permet de faire 3, 4 millions, 5 millions de recettes en plus.
22:35Mais, comme je vous dis,
22:37je ne regrette pas de ne pas les avoir faits jusqu'à maintenant.
22:39Parce que, compte tenu du fait qu'on avait un jeu
22:41qui n'était pas suffisamment aguichon,
22:43je ne suis pas certain que j'aurais eu les entreprises.
22:45Cette année, l'USAP, c'est 450 partenaires.
22:48Ça ne s'est jamais trouvé dans l'histoire de l'USAP.
22:50Il se place où ces partenaires ? Quel est l'entraînement territorial de l'USAP ?
22:53Un petit peu partout, pour être franc.
22:55En dessous de nous, pas mal au prestige qu'à l'USAP.
22:57Vous avez en face de vous...
22:59Je parlais territorialement. Dans le département,
23:01où se placent les entreprises ?
23:03En Espagne ? Est-ce qu'il y en a en Espagne ?
23:05Pour l'instant, peu.
23:07Pour l'instant, peu.
23:09L'essentiel des entreprises sont les entreprises
23:11de Perpignan et de Laglo, à 60%.
23:13Vous avez à peu près 30% qui sont du département
23:16et hors département, c'est-à-dire Paris.
23:18Et enfin, quelques pourcentages,
23:20qui doivent faire les 10 derniers pourcents,
23:22sur l'Espagne.
23:24L'Espagne est probablement,
23:26c'est ce qu'on a fait cette année avec le sponsor Mayo,
23:28qu'on a signé il y a maintenant quelques mois,
23:31la Catalogne Sud est probablement
23:33un point de développement important.
23:36Mais là aussi, certains de vos...
23:38Et le rugby grandit en Espagne.
23:40Mais là aussi, certains de vos éditeurs
23:42m'ont souvent dit,
23:44pourquoi on ne repart pas à Barcelone ?
23:46Je crois qu'il faut faire les choses dans leur temps.
23:48Et on ne peut pas anticiper cette année.
23:51Mais je pense qu'on va devoir se battre encore
23:54pour essayer de tenter une qualification.
23:57Quand on dit revenir à Barcelone,
23:59c'est qu'il y a eu des matchs au Camp Nou.
24:01Oui, avant mon arrivée.
24:03Il y a eu un match à Montjuic.
24:05Surtout à Montjuic.
24:07Mais là, par exemple, le dernier match de la saison,
24:09je crois que c'est Toulouse.
24:11On reçoit Toulouse pour le dernier match de saison.
24:13Donc on a dû essayer de délocaliser à Montjuic.
24:15Qui maintenant redevient libre.
24:17Parce que vous savez qu'il y a eu des problèmes
24:19avec le Camp Nou de Travaux.
24:21Donc on ne l'avait pas.
24:23Mais il redevient libre.
24:25Mais je crains qu'on soit toujours en situation
24:27pour aller essayer de chercher une place de qualification.
24:29Et que Franck Azéma, Justine,
24:31me disent, écoute François,
24:33il vaut mieux raison garder
24:35et être entre notre cathédrale des Mégirals.
24:37C'est cette cathédrale qui a vibré aujourd'hui.
24:39Qu'est-ce que vous espérez pour 2025 ?
24:41Est-ce que vous avez peut-être
24:43une bonne résolution de président pour 2025 ?
24:45Parce qu'on approche.
24:47C'est dans 48 heures.
24:49Je vais vous dire,
24:51que cet état d'esprit
24:53des joueurs, des coachs, continue de se traduire.
24:55Moi j'aurais dit, l'an dernier,
24:57on a fini à la 10ème place.
24:59Je leur ai dit, cette année, il faut qu'on vise la 8ème place.
25:01Et que l'année suivante, donc la saison prochaine,
25:03on soit dans la 6ème place.
25:05Il faut que les choses se fassent petit à petit.
25:07Ça ne se fait pas sur un claquement de doigts.
25:09Donc, raison gardée.
25:11Qu'on garde,
25:13voire qu'on prolonge,
25:15nos très bons joueurs auxquels on tient.
25:17Par exemple, Pozzolo Tullaghi.
25:19Vous voyez, il y a tout ça.
25:21Et il faut arriver à...
25:23Et mon rôle, peut-être actuellement,
25:25c'est aussi parfois de calmer l'euphorie.
25:27Envoyer des joueurs en bleu aussi ?
25:29Plus de joueurs en équipe de France ?
25:31Peut-être aussi, même si...
25:33Bon, ça je suis un peu moins...
25:35C'est problématique pour un staff.
25:37Le pauvre Alain, il est parti avec l'équipe d'Italie.
25:39Il était blessé.
25:41On n'a pas pu le récupérer pendant
25:43moins de 2 ou 3 matchs.
25:45Je ne suis pas un grand fan.
25:47En termes de rayonnement, c'est super.
25:49C'est très bien en termes de rayonnement.
25:51Mais là encore, pour l'instant,
25:53on n'avait pas un effectif XXL.
25:55Il faut être prudent.
25:57Ce que je peux vous dire
25:59pour 2025,
26:01je vais vous paraître
26:03un peu curieux.
26:05Quand on voit ce bonheur aujourd'hui,
26:07quand on voit ces 14.200 personnes
26:09contentes, souriants,
26:11pourvu que ça dure,
26:13qu'on ait tous la santé,
26:15le bonheur, qu'on puisse
26:17vivre plein de beaux matchs ensemble.
26:19Parce que ce qu'on vit là,
26:21objectivement, c'est juste extraordinaire.
26:23Je reviens à ce que je disais
26:25en tout début d'émission,
26:27quand la psychiatre qui me suivait après mon accident
26:29m'avait dit « Monsieur Rivière,
26:31l'USAP vous permettra de continuer à vivre,
26:33à vivre de nouvelles émotions ».
26:35Et c'est ça. C'est-à-dire que l'USAP,
26:37c'est vraiment une émotion.
26:39Je le dirais même, probablement peut-être avant le rugby,
26:41c'est une émotion.
26:43C'est indescriptible.
26:45Il n'y a pas qu'à Perpignan,
26:47il n'y a pas qu'à l'USAP.
26:49Mais il y a ici...
26:51Aller dans un stade, c'est toujours une émotion.
26:53Mais c'est vrai qu'à Aimé Girald, c'est particulier.
26:55C'est un jour, Didier Lacroix, un des derniers matchs,
26:57ils avaient joué de nuit puisqu'on avait fait le match à 20h.
26:59Et quand ce stade s'éteint,
27:01c'est quand même un moment où on parle au téléphone
27:03et qu'on chante.
27:05Didier Lacroix m'avait dit « Écoute François,
27:07ça tire un peu les larmes aux yeux quand même ».
27:09C'est-à-dire que c'est très étonnant
27:11et par les temps qui courent,
27:13et encore plus dans la conjoncture d'aujourd'hui
27:15qui est si difficile.
27:17Moi, je crois beaucoup au sport.
27:19C'est ce que j'avais dit au précédent ministre Gilles Lafrousse.
27:21Et le rugby, je pense.
27:23Et de ce point de vue-là,
27:25une forme de modèle, de coercitivité,
27:27de combattivité pour le territoire
27:29du Nord-Catalan, de ce département
27:31qui en a vraiment beaucoup besoin.
27:33Et effectivement,
27:35ça va vibrer encore dès janvier
27:37avec la Challenge Cup.
27:39Je pense qu'il y aura le feu.
27:41Déjà, il faut essayer de faire le meilleur match possible à Lyon
27:43la semaine prochaine.
27:45Je pense que les joueurs sont bien motivés.
27:47Mais là aussi,
27:49je dis souvent
27:51que le sport de haut niveau
27:53et le rugby à l'USAP
27:55m'ont appris la résilience,
27:57et la modestie.
27:59Il ne faut jamais faire le malin.
28:01Ce soir, vous ne me verrez pas faire le malin.
28:03On va profiter tous ensemble.
28:05On va aller boire un bon coup, Alexandre.
28:07D'eau de source.
28:09C'est mignon, bien évidemment, de notre pays catalan.
28:11Ça ne peut pas être autrement.
28:13Mais on va profiter
28:15sans faire les malins.
28:17Moi, à chaque fois que je reçois
28:19un de mes collègues présidents,
28:21parce que je finis depuis dix ans,
28:23finalement, là aussi,
28:25j'ai acquis mes galons, entre guillemets.
28:27Parce que je crois qu'au début,
28:29certains pouvaient peut-être se dire, on revient un peu d'argent,
28:31donc voilà, basta, il se fait plaisir.
28:33Ce qui est vrai.
28:35Après, il y a des présidents, ils sont tout le temps là,
28:37au cœur de leur club, et il y en a d'autres,
28:39ils sont là, pas là.
28:41Il y a des différents types de présidents.
28:43Vous, vous êtes un président qui est là.
28:45C'est mon truc, je le vis avec ma femme.
28:47C'est vraiment mon truc.
28:49J'aime ça, j'aime participer.
28:51Vous savez, monsieur, cher Alexandre,
28:53d'être à la tête d'un club
28:55aussi emblématique
28:57de Perpignan,
28:59de ce département,
29:01il ne faut pas galvoter, c'est pas bien.
29:03Et donc, je pense qu'il faut
29:05en être fier,
29:07profiter de toutes les victoires,
29:09et puis savoir qu'on n'est pas au bout du chemin,
29:11parce que, comme vous l'avez dit tout à l'heure,
29:13mon vœu pour 2025,
29:15c'est qu'on soit à la huitième place
29:17pour qu'on fasse la grande Coupe d'Europe
29:19la saison suivante, Punto ou non,
29:21et Punto Doué, qu'on essaie
29:23d'avoir le meilleur classement possible.
29:25Pour ça, il faut encore y travailler.
29:27On a du boulot.
29:29On vous retrouve bientôt dans les Vrais Voix, avec Philippe David.
29:31Avec grand plaisir.
29:33Je ne sais pas s'il nous entend, je vais faire filmer.
29:35Vous avez une super équipe
29:37que j'aime beaucoup
29:39et ça me fera très plaisir
29:41de les retrouver dans les Vrais Voix.
29:43Merci Dominique d'avoir été avec nous.
29:45Dominique de Grompasse.
29:47Tu étais aux premières loges
29:49de cet entretien avec François Rivière.
29:51Merci d'avoir été avec nous.
29:53L'antenne va basculer maintenant demi-girale
29:55au stadium de Toulouse, François Rivière,
29:57puisque Rémi Mességuet et David Girard
29:59vont prendre les choses en main pour ce
30:01classique du rugby français entre
30:03le Stade Toulousain et le Stade Français Paris,
30:05avec toujours en aide statistique
30:07et à la vidéo, évidemment,
30:09Clément Combes.
30:11Avec deux très grands présidents, Didier Lacroix et Thomas Lombard.
30:13Deux mecs super.
30:15Les deux super.
30:17Je ne sais pas s'ils m'entendent, je ne pense pas,
30:19mais sinon je leur fais un grand bonjour.
30:21Ils nous écoutent souvent, mais peut-être pas juste avant le match.
30:23Merci Alexandre pour cette interview.
30:25Merci du temps que vous consacrez à l'USAP.
30:27On est très reconnaissant.
30:29Très bien accueilli.
30:31C'est toujours avec grand plaisir.
30:33Le rugby vibre et vibrera toujours sur Sud Radio.
30:35Merci beaucoup.
30:37Dans un instant, on sera du côté du Stade Toulousain.
30:39Bon réveillon à tous vos auditeurs.

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