Votre RDV rugby quotidien avec François Trillo, Andrew Mehrtens, Yoann Huget, Lucien Gasparac et Laurent Cardona
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00:00 et c'était le plus important.
00:02 C'est vrai qu'on refait un peu le match depuis hier, Andrew, selon toi, avec tes yeux de spécialiste et également d'ancien international néo-zélandais,
00:13 où les Français ont-ils pêché, où ont-ils fauté hier soir ?
00:17 Je pense qu'il y avait un peu de chance dans le match, surtout les Sud-Africains, ils ont bien joué pour faire les coups de pieds larges,
00:24 pour mettre du trou et large, pour rivaliser, se mettre dans l'air, pour prendre les ballons, et ils en ont profité.
00:32 Donc il y avait un peu de chance, peut-être, je ne peux même pas dire mal défendu du tout, c'est pas possible de défendre partout.
00:43 Donc les Sud-Africains, ils ont bien joué, mais par contre les essais Sud-Africains semblaient un peu plus faciles ou un peu plus chanceux que de la France.
00:53 C'est vrai, c'est vrai. Johan, comment tu l'expliques ? Est-ce que c'est la pression de cette équipe Sud-Africaine, la pression qu'ils exercent,
01:03 qui font qu'on a aussi craqué un peu facilement en une ou deux passes sur ces deux ou trois essais ?
01:09 Non, c'est étudié, ce n'est pas forcément la pression qu'ils ont exercée. Enfermer Thomas Ramos d'un côté pour taper des chandelles sur Xavier,
01:20 lui, Yviel Barré, il faut les mettre un peu sous pression parce qu'ils ont expédié des jeunes joueurs.
01:28 Pratiquement, c'est super bien joué. Après, nous, on n'a pas su trouver les solutions.
01:37 Orné, l'équipe aussi qui a pas eu souvent l'habitude d'avoir la possession, et je trouve qu'on a énormément eu la possession sur ce match-là.
01:44 60% à peu près, je n'ai pas regardé les stats ce matin, mais c'était ce qu'il y avait hier soir, il me semble, pendant le match.
01:49 Et en première mi-temps, on est monté jusqu'à 70, je crois. C'est énorme.
01:54 En plus, depuis quatre ans, on n'a pas été habitué à avoir cette possession-là.
01:59 Il y a ce mélange, et surtout quand on voit Fab de Klerk qui rentre avec Paul Hard,
02:06 et on se dit que c'est une charnière qui est déjà championne du monde, avec une expérience collective un peu plus forte que la nôtre.
02:12 Donc, à ce moment-là, on se dit qu'il y a un tournant qui peut s'opérer.
02:18 En gros, il y avait 70% de moyenne de sélection dans les 23 Sud-Africains,
02:26 il y en avait 37 de moyenne côté français, l'expérience collective, elle s'exprime aussi au travers de cette statistique.
02:32 C'est le banc, Andrew, qui a fait la différence hier, autant par sa fraîcheur que par son expérience ?
02:38 Oui, je pense qu'ils sont habitués à jouer comme ça, les Sud-Africains.
02:42 Des fois, on a vu même Kitsoff et Malherbe qui normalement viennent du banc depuis des années.
02:50 Ils ont changé cette saison, mais ils sont tous habitués de venir à n'importe quel moment pour ajouter quelque chose.
02:58 Quand on voit l'expérience, comme il a dit Yohan, 9 et 10 sur le banc, même s'il commence très bien,
03:04 il commence avec l'Attaque et tout ça, avec l'E-book, et ils ont mis un peu de pression sur les Français,
03:10 mais les Français également, sur les Sud-Africains.
03:12 C'est un peu luxe d'avoir cette qualité de joueur sur le banc.
03:16 C'est évident, samedi soir également, pour les Néo-Zélandais, je pense.
03:20 Bon, venons-en quand même au dossier qui fâche, et là, j'introduis Laurent Cardenas qui est avec nous.
03:26 Mais on va d'abord, avant cela, écouter Antoine Dupont. C'était hier en conférence de presse.
03:31 Il y a quand même des actions qui sont... Après, c'est dur d'avoir ce discours-là,
03:34 parce qu'il y a beaucoup de déceptions, de frustrations, mais il nous tarde, je pense, de revoir des images
03:38 qui vont nous donner encore plus de frustrations.
03:40 Je pense qu'il y a des choses claires et évidentes qui sont faciles à siffler, qui ne l'ont pas été.
03:44 Je ne sais pas si le match se perd à ce moment-là, mais dans les moments cruciaux, on aurait pu avoir cette pénalité.
03:49 Quand il y a une avancée de 60 mètres et qu'on ralentit un ruck, c'est quand même des choses faciles à siffler.
03:53 Mais encore une fois, je n'ai pas envie de faire les grilles qui râlent sur l'arbitrage parce qu'il a perdu le match.
03:58 Mais je ne suis pas sûr que l'arbitrage ait été au niveau de l'enjeu aujourd'hui.
04:02 - Ah ! Bonne question posée hier par Antoine Dupont, toujours aussi tranchant, toujours aussi pertinent dans ses interventions.
04:08 Voilà, c'est un dossier. Laurent Cardona, bonsoir.
04:12 On est bien sûr content de t'avoir avec nous pour ce dossier épineux.
04:17 Parce que moi, j'en ai entendu toute la journée.
04:19 Tout le monde a parlé de M. O'Keefe, et est-ce qu'il amène arbitré, pas arbitré, etc.
04:23 Bon, on est souvent habitué au rugby à avoir quand même des discussions sur l'arbitrage.
04:28 On sait que c'est complexe.
04:30 Mais déjà, selon toi Laurent, est-ce que M. O'Keefe a livré un bon match ?
04:35 - Non. Voilà, tout à fait transparent avec vous.
04:40 Je ne m'attendais pas du tout à cette prestation-là de sa part.
04:43 Je trouve vraiment que c'est un excellent arbitre de très haut niveau, dont le rugby peut compter dessus.
04:49 Mais là, il a peut-être été comme ça peut arriver à de grands joueurs.
04:54 Je pense qu'il est passé à côté de, pas de son match, mais à côté de quelques décisions.
05:01 Je n'ai pas envie de dire faciles, parce que l'arbitrage de rugby n'est pas facile, et je sais de quoi je parle.
05:06 Mais des choses factuelles sur lesquelles il est passé à côté.
05:11 Et je n'arrive pas, même en ayant revu le match aujourd'hui,
05:15 en ayant analysé avec Alexandre Ruiz, qui est le manager du Soyour Angoulême,
05:20 avec qui on parle beaucoup, bien évidemment, d'arbitrage,
05:22 on n'a pas pu décrire correctement le pourquoi du comment.
05:27 Voilà, on arrive à passer à côté, et malheureusement, je pense qu'il est passé à côté sur un grand événement.
05:33 - Oui, ça peut arriver. Il est jeune, 34 ans aussi.
05:36 Je ne pense pas qu'il avait déjà arbitré un quart de finale il y a 4 ans, ne jamais.
05:40 C'était son premier, oui, Lucien ?
05:42 - C'est laquelle décision, Laurent, qui t'a le plus choqué de M. O'Keefe ?
05:46 - C'est une décision dont on ne parle pas beaucoup, et pourtant qui m'a choqué,
05:50 parce que c'est une décision factuelle et très facile à prendre.
05:53 Je vais écorcher son nom, mais c'est le pilier sud-africain rouquin.
05:59 On est rouquins tous les deux, donc pas un délit de faciès, bien évidemment.
06:02 Mais 50-23, petit ruck rapide de la part des Français,
06:09 Kitschoff se jette sur le ballon et tape volontairement vers l'avant,
06:13 sur le ballon dans les mains d'Antoine Dupont, et il siffle un simple en avant.
06:19 - Oui, je vois ça.
06:21 - Ce qui m'a gêné, c'est qu'il est allé à l'encontre de ce que dit la règle.
06:25 C'est là que ça m'a beaucoup posé un énorme problème,
06:28 parce que la règle, que je consulte assez régulièrement,
06:31 dit clairement qu'un joueur ne doit pas intentionnellement projeter le ballon en avant,
06:35 avec la main ou le bras. Sanction, deux petits points,
06:38 pénalité. Donc il a décidé de prendre une décision contraire au règlement,
06:43 sur une situation simple, arrêtée,
06:47 parce qu'après vous allez me parler du jeu au sol, et c'est normal,
06:50 vous allez me parler de tout un tas de choses, et on va en parler.
06:53 Mais quand on est sur une situation simple, posée, calme,
06:57 à prendre une décision, pourquoi on inverse et on n'applique pas le règlement,
07:01 comme il est écrit ?
07:03 - D'ailleurs Antoine Dupont s'en est agacé à ce moment-là,
07:06 il me la fait part tout de suite.
07:08 Andro tu voulais réagir ?
07:10 - Oui Laurent, je voulais savoir s'il y a une approche différente pour les phases finales,
07:14 des arbitrés. Est-ce qu'on leur demande
07:18 d'arbitrer différemment que dans les matchs de boule ?
07:22 Parce qu'il semble que dans la plupart des matchs,
07:25 du week-end, il y avait moins de pénalités,
07:28 il y avait moins de défauts,
07:31 qui allaient sans se faire siffler.
07:33 - Donc ça a été moins rigoureux, on a eu l'impression.
07:35 Notamment sur la lecture des phases de rock.
07:37 Yohann UG, est-ce qu'il y a des choses, des actions qui te reviennent en tête,
07:41 et sur lesquelles tu voudrais interpeller peut-être Laurent Cardona ?
07:45 - On les a toutes vues, les fautes,
07:48 elles repassent en boucle sur tous les réseaux.
07:51 Il y a celle aussi à l'avant-repris devant,
07:54 mais considère que le joueur qui a repris est derrière,
07:58 c'est très compliqué de revenir sur toute cette petite scourie.
08:02 Mais à ce niveau-là, quand même,
08:04 il faut le dire, on fait les deux ronds depuis le début de la compétition,
08:08 l'équipe de France démarre avec un gros en avant face à la Nouvelle-Zélande,
08:12 on ne dit rien parce que l'équipe de France gagne.
08:14 Mais aujourd'hui, on a été sur une compétition
08:17 vraiment compliquée au niveau de l'arbitrage.
08:20 Les coups de tête, tête contre tête, au début c'était rouge direct.
08:24 Maintenant c'est jaune, bunker qui reste au jaune.
08:29 Donc soit on protège les joueurs,
08:31 quand il y a tête contre tête, c'est rouge,
08:33 parce qu'il faut être maître de ses actions,
08:37 et ça peut porter des préjudices.
08:38 Parce que si ACB ne prend pas Wini Atonio,
08:41 qu'il prend Antoine ou un plus petit gabarit,
08:45 il ne revient jamais le mec, clairement,
08:47 avec la vitesse dont il arrive.
08:49 - Surtout que, Johan, juste sur ce point,
08:52 la circonstance atténuante qui fait que ce n'est pas un haut degré de danger,
08:55 c'est quoi ? C'est le crochet intérieur d'Atonio ?
08:58 C'est ça que moi je n'ai pas compris.
08:59 - Oui, c'est ça.
09:01 C'est ce qui a été pris par le corps arbitral.
09:03 Ils ont considéré que le changement de direction brutale de Wini Atonio
09:07 n'a pas permis à ACB de pouvoir changer sa technique de plaquage.
09:12 Du coup, ils ont considéré que le choc tête contre tête,
09:16 le facteur atténuant, c'était le changement de course.
09:19 C'est pour ça qu'ils sont restés à carton jaune.
09:22 Je suis d'accord avec cette décision-là,
09:25 parce que si on applique, comme dit Johan,
09:28 choc à la tête rouge, on va avoir des rouges 4 par match.
09:33 - Oui, mais au début, on les aura 4 par match.
09:38 Après, ils vont se baisser, les mecs.
09:40 Mais c'est tête contre tête, c'est dans le bonheur.
09:42 On est là pour protéger, quand même.
09:43 - Je suis d'accord avec toi.
09:45 Je suis content qu'on mette quand même un peu d'analyse
09:47 sur toutes ces situations-là,
09:49 et qu'on ne mette pas systématiquement des rouges,
09:51 parce que des fois, il y a eu des chocs tête contre tête.
09:53 On voit Corrie, en tout début, en Argentine-Angleterre,
09:58 Curie, pardon, qui a pris un carton rouge
10:00 qui semblait plutôt très sévère,
10:03 peut-être avec un peu d'analyse,
10:05 en fin de tournoi, ce carton rouge aurait été tête 15 jaunes.
10:08 Et je suis d'accord sur le fait, comme vous le dites très bien,
10:11 au début de la compétition, des rouges pleuvaient toutes les 5 minutes.
10:14 Et là, dans les phases finales, je réponds à Andrew,
10:17 on a l'impression qu'il y a beaucoup plus d'analyse,
10:20 et beaucoup plus, parce qu'on ne veut pas exclure un joueur
10:23 sur un match à balles réelles,
10:26 qui ne sait pas exculer la rencontre, etc.
10:28 Donc oui, je pense qu'il y a énormément plus d'analyse,
10:32 et que pour mettre un carton rouge,
10:33 il faut vraiment que ce soit totalement indiscutable.
10:37 0826, 300, 300, les auditeurs sont avec nous sur Sud Radio aussi,
10:40 pour revenir avec vous, messieurs,
10:42 Yoann UG, Andrew Mertens, Laurent Cardona,
10:45 et toute la team Sud Radio,
10:46 revenir sur ces questions d'arbitrage qu'on n'a pas toujours bien compris.
10:51 C'est Thomas Dalby qui est avec nous, bonsoir Thomas.
10:53 - Bonsoir, salut à tous.
10:55 - Salut. Alors, qu'est-ce que tu penses de cet arbitrage,
10:58 et est-ce qu'il y a une décision qui t'a choqué, Thomas ?
11:02 - Moi, je suis écœuré, en colère, écœuré.
11:06 Et une décision qui m'a choqué, il y en a plusieurs, honnêtement,
11:10 parce que là, on nous explique gentiment que si nos joueurs
11:13 avaient rattrapé des ballons hauts, on n'aurait pas eu prix d'essai, etc.
11:16 Il faut quand même rafler que sur chacune des actions, à la base,
11:18 il y a un turnover, par exemple, qui est complètement illicite de Vermeulen,
11:22 et ça a été ça tout le match.
11:24 Tout le match, tu ne peux pas jouer quand les mecs sont hors-jeu,
11:26 quand les mecs pourrissent tous les rugs, c'est juste pas possible.
11:29 Et tout le match, ça a été ça, donc ça, ça m'agace.
11:32 Et après, quand j'entends Laurent Cardona qui nous dit
11:35 qu'il est passé à côté de son match,
11:37 eh bien, moi, je commence à me poser la question,
11:39 parce que, est-ce qu'il est vraiment passé à côté de son match ?
11:42 Est-ce que c'est... Le mec, ce n'est pas un incompétent,
11:44 je pense que c'est un bon arbitre.
11:46 Alors, pourquoi on se fait truander sur ce match-là ?
11:50 En 2011, on se fait truander, en 1995 aussi,
11:53 en 2015, c'est l'Écosse qui se fait truander,
11:55 pas encore un arbitre très connu.
11:57 Je veux dire, il n'y a plus une Coupe du Monde
11:59 sans un scandale quasiment arbitral,
12:01 et des scandales qui sont clairs, nets, et très, très, très visualisables,
12:07 et bien souvent au profit d'une nation de l'hémisphère sud
12:11 par un arbitre de l'hémisphère sud.
12:13 - C'est intéressant, en tout cas, d'en faire réagir nos consultants.
12:18 Laurent, en juste, est-ce que tu penses que c'est un problème
12:21 de la France et de sa représentativité dans les instances ?
12:24 Parce que quand même, le patron des arbitres, c'est Joël Juge, il est français.
12:27 - Oui, clairement, je comprends l'écureument,
12:31 mais je ne peux pas adhérer à la conspiration
12:34 de l'hémisphère sud contre l'hémisphère nord,
12:37 et heureusement que ce n'est pas le nombre de sièges à World Rugby
12:40 qui fait gagner les équipes ou qui les fait perdre,
12:43 sinon on ne s'en sortirait plus.
12:45 Donc non, vraiment, les conspirations, je n'y crois pas du tout.
12:48 Effectivement, Joël Juge est patron des arbitres de la World Rugby.
12:51 Les Fidjiens peuvent crier peut-être au scandale sur Mathieu Reynal,
12:55 enfin, on a les quatre arbitres principaux des quart de finale,
12:58 on a l'impression que c'est tous des pompes à vélo,
13:00 donc non, on ne peut pas dire ça.
13:02 C'est les quatre meilleurs dissonds qui sont là,
13:04 et il n'y en a pas beaucoup mieux.
13:06 En tout cas, ils sont là, sauf peut-être Weinbarn,
13:08 qui n'a absolument pas été critiqué par l'Irlande sur son match,
13:11 parce qu'il a fait une excellente compétition,
13:13 mais les trois autres,
13:15 pas de chance pour Jacob Heiper qui a été remplacé par Cardisson,
13:18 Cardisson a été énormément critiqué,
13:21 Mathieu Reynal a été énormément critiqué, Ben O'Keefe,
13:23 donc non, on ne peut pas considérer que les quatre meilleurs mondiaux
13:27 ne sont pas bons, ce n'est pas possible.
13:30 - Et Laurent, qu'est-ce que tu penses de cette action qui est plutôt en notre faveur,
13:33 où Favre Declercq envoie le ballon sur Cameron Wauquiez,
13:36 et il ne donne que Mêlé ?
13:38 - Voilà, je remercie énormément de relever cette situation,
13:41 il aurait pu tout à fait mettre pénalité sans aucun problème,
13:44 s'il y avait conspiration contre les Français,
13:46 c'est une excellente décision qu'a prise Ben O'Keefe,
13:49 parce qu'il y avait une volonté d'aller chercher le joueur au sol,
13:52 parce que Ben O'Keefe montre aux joueurs sous-africains
13:55 que le joueur visé est là-bas,
13:57 et le joueur bleu est là,
13:59 on le voit très bien signalé,
14:01 donc il n'accorde rien,
14:03 et j'ai trouvé que c'était une excellente décision
14:05 et je me suis demandé pourquoi pas tout charger sur le dos de Ben O'Keefe.
14:07 - S'ils perdent le match, les Sud-Africains auraient pu se plaindre de cette décision ?
14:10 - Ils auraient pu,
14:12 mais parce que Rassi et Rasmus ne se gênent pas
14:14 pour faire des clips de 4 minutes sur Twitter
14:16 et en mettre plein la gueule aux arbitres du monde,
14:18 personne ne lui dit rien,
14:19 et maintenant il a le droit d'être dans la tribune et dans le stade du Soudaf,
14:21 vous voyez, les Soudafs se permettent plein de choses
14:23 que les Français ne se sont jamais permises,
14:26 donc oui, effectivement, ils auraient pu le relever,
14:29 mais bon, comme ils font d'habitude quand ils perdent.
14:32 - Thomas, on peut te libérer, on doit faire une pause,
14:35 mais si tu veux rester avec nous,
14:37 tu es bien sûr le bienvenu pour continuer ce débat avec Laurent Cardona,
14:40 et Andrew Mertens, Yohann UG bien sûr,
14:43 vous restez avec nous et vous nous appelez au 0826 300 300,
14:46 on débrief de ce match qui nous a fait si mal,
14:49 cette élimination des Français face à l'Afrique du Sud,
14:52 à tout de suite !
14:53 Avec vous les auditeurs Sud Radio, les passionnés de rugby,
14:58 les déçus, les tristes du lundi,
15:00 vous voyez, on est nombreux, j'ai croisé beaucoup de gens aujourd'hui,
15:03 même dans les rues où on est un anonyme à Paris,
15:06 nous disant "c'est dur, c'est triste, c'est terrible",
15:09 et oui, puis on a une pensée quand même pour les joueurs,
15:11 et les joueurs qui ont donné autant,
15:13 trois mois de préparation, et puis ça s'arrête comme ça pour un point,
15:16 un point aussi c'était la même chose,
15:18 il y a quatre ans, Yohann UG qui était avec nous,
15:21 et c'est toujours très très très dur,
15:23 juste avant de repartir sur un peu le débrief de l'arbitrage,
15:26 Yohann, c'est vrai que perdre d'un point,
15:29 comme on l'avait vécu à Tokyo il y a quatre ans,
15:32 perdre d'un point pour sa Coupe du Monde en France,
15:36 c'est quand même pour les joueurs,
15:38 comment ils vont s'en remettre selon toi ?
15:40 Je pense qu'il faut repartir de l'avant,
15:44 rentrer en club, retrouver son quotidien,
15:48 ses amis, sa famille,
15:50 moi je partirai pas en vacances, spécialement et personnellement,
15:53 j'espérais que le Top 14 va reprendre sa place ici,
15:58 donc voilà, retrouver ce collectif,
16:01 ce quotidien qu'ils ont, et vite tourner la page,
16:04 pour moi partir en vacances maintenant,
16:07 tout le monde doit leur taper dans le dos,
16:08 dire qu'ils se sont fait avoir,
16:10 c'est difficile de partir en vacances avec la tête un peu chargée.
16:17 Andrew, comment s'en remettre ?
16:20 Si, tu as vécu la finale de 1995,
16:23 et bon, c'était pas pareil,
16:25 tu étais quand même en finale.
16:27 En 2015, j'étais jeune,
16:29 donc j'avais l'occasion de me remettre de suite,
16:31 parce que je suis rentré en Nouvelle-Zélande,
16:33 une semaine après, j'ai joué avec ma province,
16:36 avec Canterbury, on a eu un match,
16:38 j'ai fait 20 minutes,
16:40 j'étais toujours jeune,
16:41 donc j'étais capable de faire pas mal de rugby,
16:45 et le lendemain,
16:47 donc 8 jours après la finale,
16:49 j'ai joué avec mon club, à Christchurch,
16:51 et on a gagné avec 80 points,
16:52 c'est pas aidé pour la défaite contre les Soud-Africains,
16:55 mais il faut remettre de suite,
16:57 mais après, rien ne va changer.
17:00 99, quand on a perdu contre les Français,
17:04 c'était l'été en Nouvelle-Zélande,
17:07 donc on a eu tout l'été pour y réfléchir,
17:11 c'était horrible,
17:12 et en fait, le truc, c'est que les Néo-Zélandais sont dingues,
17:15 et il y avait le cheval de notre entraîneur,
17:20 qui était propriétaire d'un cheval,
17:23 qui allait à Christchurch pour une course,
17:26 et les gens ont craqué.
17:29 Ah, il crachait sur le cheval ?
17:31 Il y avait même pas l'entraîneur,
17:32 notre entraîneur a craqué contre le cheval,
17:35 donc c'était vraiment...
17:36 c'est dur à gérer, en fait.
17:38 Voilà, on espère que Fabien Galtier n'a pas de cheval,
17:40 mais enfin bon, c'est peut-être pas la même situation.
17:43 Thomas Dalby, toujours avec nous,
17:45 Laurent Cardona aussi,
17:46 on revient quand même sur ces décisions arbitrales
17:48 qui font parler en ce lundi, Thomas,
17:51 est-ce qu'il y en a une autre sur laquelle tu veux revenir ?
17:54 On en a parlé juste avant,
17:56 mais est-ce qu'il y en a une deuxième qui t'a hérissé le poil ?
18:00 Ah ben l'attentat de Peter Steele Duttoit sur Dantier.
18:05 Je veux dire, il n'y a pas d'autre mot,
18:07 il n'y a pas d'autre mot, c'est un attentat.
18:09 Qui n'est pas montré à la réalisation.
18:11 Non, qui n'est pas montré à la réalisation.
18:14 Et puis il est coutumier du fait, l'animal, donc bon.
18:18 On va dire que ça c'est effectivement dans la culture sud-africaine.
18:22 On va dire, Laurent Cardona, pour être poli,
18:24 est-ce que là c'était au-delà de la règle, Laurent ?
18:27 Difficile à dire, je comprends ce que dit Thomas,
18:30 mais on n'a pas beaucoup d'images,
18:32 on a vraiment la sensation effectivement qu'il y a,
18:35 oui on a utilisé le mot attentat, mais en tout cas,
18:37 du jeu des loyales, j'ai utilisé plus le terme arbitre,
18:40 sur Jonathan Dantier, mais encore une fois,
18:43 la réale qui est maîtrisée par World Rugby,
18:46 a pour consigne clairement de ne surtout pas
18:49 montrer des images de violence, des polémiques arbitrales, etc.
18:52 Donc effectivement, on n'a pas pu se faire une idée en direct,
18:55 ou au ralenti, donc on va considérer que oui,
18:58 il y avait certainement des images à revoir par l'équipe vidéo,
19:02 mais que malheureusement on n'a pas eu cette chance-là.
19:05 Thomas, on va te remercier d'avoir été avec nous,
19:07 parce que d'autres auditeurs sont avec nous, c'est toujours un plaisir.
19:09 Merci d'avoir été avec nous, Thomas Dalby,
19:11 fidèle auditeur de Sud Radio,
19:14 et bien sûr, on va ruminer, c'est encore un petit peu
19:17 comme racontait Ambroux, mais on va repartir,
19:20 parce qu'on a aussi du talent et des jeunes dans ce 15 de France.
19:23 Revenons quand même aussi, mon cher Laurent Cardona,
19:27 sur cette interception en début de match,
19:30 parce qu'elle a une incidence, cette interception tentée par Ezebet.
19:34 Selon l'arbitre, il a rabattu vers l'arrière.
19:37 Moi, de ce que j'ai vu, de ce que j'ai commenté,
19:41 j'ai eu la sensation que j'ai vu un un avant.
19:44 Je ne sais pas ce que tu en penses, toi.
19:47 Écoute, la question est tout à fait légitime.
19:50 On est encore dans le jeu des loyales,
19:52 parce que faire un un avant volontaire, ça fait partie du cadre du jeu des loyales.
19:55 Ça veut dire qu'on peut rentrer dans le protocole vidéo.
19:58 Benoît Kif pouvait tout à fait appeler la vidéo sur ce cas-là.
20:01 Pour être tout à fait sincère, j'ai quand même la sensation
20:04 que Ezebet fait un geste de grande classe,
20:07 tape sur le ballon, et j'ai vraiment la sensation
20:10 que le ballon part vers l'arrière.
20:12 Ce n'est qu'une sensation, avec le peu d'images qu'on a pu avoir.
20:16 Mais je pense que Benoît Kif, sur ce cas-là,
20:19 aurait dû éclaircir la situation,
20:22 et ne pas laisser de doute, ni pour lui, ni pour le grand public,
20:26 parce que finalement, quand on arbitre, on sait très bien comment ça se passe.
20:29 La validation du grand public de nos décisions,
20:32 aussi importantes soient-elles, est aussi importante pour un arbitre.
20:35 Donc, un appel vidéo aurait été tout à fait opportun.
20:39 On était bien placés, il n'y a eu qu'un seul appel vidéo sur tout le match.
20:42 Je pense qu'on pouvait en rajouter un ou deux de plus,
20:45 sans nuire à la rencontre.
20:47 Donc, il aurait été bien qu'il appelle la vidéo.
20:50 Mais je pense que son arbitre vidéo, son équipe vidéo,
20:54 lui a confirmé que sa décision était bonne.
20:57 Parce que sinon, s'il y avait eu un doute, il serait revenu dessus.
21:00 Mais ça, c'est quelque chose qui est resté dans les quatre arbitres.
21:03 Et nous, grand public, on n'a pas pu avoir cette analyse.
21:06 Je trouve ça dommage qu'il n'ait pas éclairé cette situation.
21:09 Mais malgré tout, j'ai la sensation, avec l'image qu'on a eue,
21:12 que le ballon part vers l'arrière.
21:14 - Donc, il a bien arbitré ? - Je pense, oui.
21:16 - Est-ce que les arbitres Tiemo, ils n'auraient pas pu revenir
21:19 sur la course de Cheslin Colby aussi ?
21:21 - Ah, évidemment ! C'est un appel vidéo qu'on aurait pu rajouter.
21:24 - On resitue, c'est Essai en coin,
21:28 je ne sais plus si c'est la deuxième ou la troisième transformation.
21:32 En tout cas, Essai en coin, et donc Colby,
21:36 montent sur la transformation et contre Thomas Ramos,
21:39 ça retire possibilité de deux points pour la France,
21:42 qui perd un point. Vous voyez un petit peu la conséquence,
21:45 si on regarde ça par le petit bout de la lorniette, mon cher Laurent.
21:48 Alors, on a vu quand même qu'il est parti un peu devant.
21:51 - Oui, la règle est très claire.
21:54 Le plan proposé par l'équipe de TF1 est très intéressant,
21:58 mais malheureusement assez loin.
22:01 Le joueur peut partir à partir du moment
22:04 où le botteur a commencé à prendre son élan pour botter.
22:07 Commencer à prendre son élan, ce n'est pas forcément vers l'avant.
22:10 Certains botteurs, dans leur routine,
22:12 mais ça Andrew sera plus capable de le dire que moi,
22:15 peuvent faire un pas vers l'arrière avant de partir vers le ballon pour le botter,
22:19 c'est dans leur routine. Ce pas vers l'arrière...
22:22 - C'est un pas, ce n'est pas le bras.
22:24 - ...comme un démarrage pour aller botter.
22:27 Maintenant, je connais beaucoup de joueurs, des joueurs qui vont très vite,
22:30 tu vas le dire,
22:32 essayer de contrer un botteur à 25 mètres à toute vitesse,
22:37 parce qu'il ne l'a pas contré quand même,
22:39 c'était presque Justin Colby qui allait botter à la place de Tom Aramos
22:42 tellement il était en avance.
22:44 Il n'a pas contré du bout des doigts, parce qu'il fait 1m71 Justin Colby,
22:47 donc il n'a pas contré du bout des doigts.
22:49 Donc ça veut dire qu'il avait une énorme avance.
22:51 Moi je pense qu'il a pris ce 1m50 d'avance,
22:55 et il s'est dit "je viens que pour moi, si ça marche, tant mieux,
22:58 si ça ne marche pas, au pire, Tom Aramos retentera sa transformation
23:02 tant que les joueurs ne peuvent bouger cette fois-ci".
23:05 C'est que le règlement est très précis là-dessus.
23:08 Donc il a tenté, ça a fonctionné, point.
23:10 Pas d'appel vidéo, c'est passé crème.
23:12 Deux points, deux perdus, et on perd effectivement d'un point.
23:15 - Yoann UG, analyse, commentaire sur le développement de Laurent Cardona ?
23:21 - C'est impossible. C'est impossible qu'il contrôle le ballon s'il part contre le vent.
23:25 J'ai joué 6 ans avec lui, on est monté en tout et pour tout 200 fois.
23:34 Et je peux vous dire qu'on était lourds ainsi du ballon.
23:37 Et quand je vois ça, je pense que l'arbitre a fermement tapé la transformation.
23:44 Et je l'ai vu, je me suis dit "c'est pas possible".
23:48 Et donc on discutait avec Yannick Nyanga à l'instant du plateau,
23:51 je lui ai dit "Yannick, il est parti devant, j'ai même pas besoin de regarder la vidéo,
23:56 de regarder quoi que ce soit, j'ai joué 6 ans avec lui,
23:59 je peux vous dire qu'il est parti devant, c'est sûr".
24:01 Parce qu'il y a des fois où on était mené d'un point et il y avait une transformation,
24:05 où on gagnait d'un point, et on s'est envoyé à monter le plus vite possible,
24:09 et ça ne marchait pas.
24:11 Ça ne marchait pas, ça ne marche pas.
24:13 Ça fait 20 ans, est-ce que vous avez vu ça ?
24:15 Une seule fois dans le rugby, depuis 20 ans.
24:17 - C'est un peu ce que j'ai dit dans le commentaire moi aussi.
24:20 - Andro Mertens, vous qui avez buté, ça a été quoi votre réaction
24:24 quand vous avez vu cette montée de Colby ?
24:27 - Il paraît que Johan, c'est impossible.
24:29 C'est pas un buteur qui prend beaucoup de temps.
24:33 Il est bien, comment dire...
24:38 - Il a sa routine.
24:40 - Oui voilà, mais il est bien propre avec sa routine et tout ça,
24:44 mais il ne prend pas beaucoup de temps.
24:47 On a vu il y a quelques ans, il y avait Irlande contre Nouvelle-Zélande,
24:51 ils ont fait l'avance,
24:53 et les Néo-Zélandais ont pris une deuxième tentative pour la transformation.
24:57 Ils ont marqué la deuxième fois,
24:59 donc c'est grâce à ça, mais ils n'ont même pas contré.
25:02 Donc les Irlandais sont partis trop vite,
25:06 ils ont refait la transformation, et les Blacks ont gagné.
25:09 Donc moi j'ai vu ça, je me suis dit non, c'est pas possible.
25:13 - Juste Laurent Cardona, là on sait qu'il y a le Hawkeye,
25:16 on sait qu'il y a le Thiemo,
25:19 pourquoi il n'y a pas eu...
25:21 En tout cas le Czech a dû valider la montée de Colby,
25:25 ça c'est bizarre quand même.
25:27 - Là je suis très très étonné pourquoi Benoît Kiff a validé cette situation aussi rapidement,
25:33 sans avoir le doute, comme nous l'avons tous.
25:35 Il n'a que 34 ans, mais c'est quand même un arbitre d'expérience.
25:39 Tout ce qui vient d'être dit, c'est impossible,
25:41 je n'ai pas voulu le dire comme ça,
25:43 mais je suis totalement d'accord avec ce qui vient d'être dit.
25:45 Je ne comprends pas pourquoi il n'a pas posé la situation,
25:48 dire "hop hop hop, on a un doute, il faut qu'on vérifie,
25:51 c'est une situation importante, c'est deux points, vidéo".
25:54 Vidéo, on reprend, départ de Justin Colby, départ de Thomas Ramos,
25:58 qui effectivement est très proche du ballon quand il botte,
26:01 et puis point, ça aurait clarifié la situation,
26:03 on aurait refait faire la tentative de transformation,
26:06 sans possibilité pour les Sud-Africains de monter,
26:08 parce que c'est la deuxième fois,
26:10 et c'était terminé.
26:12 Donc, on a créé une situation de doute, il a laissé une situation de doute,
26:15 et je pense très sincèrement qu'au final, il a tort.
26:18 - Bon, il a tort.
26:20 Jean-Baptiste Dex, en Provence, est avec nous.
26:22 Bonsoir Jean-Baptiste, merci d'être avec nous, fidèle auditeur Sud Radio.
26:26 - Merci d'avoir été en tête.
26:28 - Votre point de vue, et peut-être un point sur lequel vous vouleriez revenir,
26:31 un point précis, on les a un petit peu épluchés là, depuis le début,
26:34 parce qu'il y en a quelques-uns,
26:36 et quel est votre sentiment ?
26:38 - Sur l'arbitrage, je n'ai pas grand-chose à rajouter,
26:41 je pense que l'essentiel a été dit,
26:43 moi j'ai été surpris de voir effectivement qu'il y avait si peu d'appels à la vidéo,
26:47 ou contre la vidéo, après les doutes que vous avez émis.
26:51 Maintenant, effectivement, il faut arriver à repartir, à redémarrer,
26:56 et c'est là-dessus que je... c'est le point sur lequel je voudrais revenir.
26:59 C'est que cette équipe a été combative du début à la fin du match.
27:03 Je ne suis pas professeur d'arts martiaux,
27:05 et donc je suis sensible à cette notion-là.
27:07 C'est-à-dire le combat.
27:09 Moi j'ai vu une équipe qui, de bout en bout,
27:11 a été extrêmement déterminée, très martiale,
27:14 qui n'a pas eu peur du contact,
27:17 qui s'est... bon on a oublié, enfin,
27:21 il faut rappeler quand même qu'elle remporte cette première mi-temps,
27:25 que quasiment jusqu'à la fin,
27:27 on a la sensation qu'elle peut l'emporter.
27:31 Elle a été au mental,
27:35 alors effectivement on perd à deux points,
27:38 mais c'est une équipe qui a montré, de mon point de vue,
27:41 quelque chose qui passe un peu à la crape dans les commentaires,
27:46 c'est un grand sens de l'honneur.
27:48 Et je pense que la France peut être fière du match que son équipe a joué hier.
27:54 L'équipe nationale a donné une très belle image,
27:59 une très belle démonstration du rugby français,
28:02 et du sens de l'honneur qu'on attend à l'occasion d'un match de cette importance-là.
28:10 Vous avez tout à fait raison Jean-Baptiste,
28:12 c'est pour ça qu'on a vraiment des regrets, qu'on est un peu inconsolables ce lundi.
28:17 Johan, peut-être retour sur les commentaires, sur les mots de Jean-Baptiste.
28:21 C'est vrai que l'état d'esprit, c'était hier soir,
28:23 mais c'est aussi depuis quatre ans comme ça, dans cette équipe de France.
28:26 Oui, c'est quatre ans,
28:29 j'ai trouvé les Français qui voulaient prendre les Sud-Africains sur leur point fort,
28:34 dès la première minute, les prendre vraiment dans l'axe.
28:38 Et ils ont remis cette équipe de France en haut du toit du monde du rugby,
28:46 à toutes les étoiles.
28:48 Et c'est vrai qu'on est déçus,
28:50 parce qu'on y croyait tellement, on pensait que les planètes étaient vraiment alignées pour nous,
28:55 et on a eu un petit mythéorite qui nous est tombé dessus.
28:58 On maîtrisait tous les comportements,
29:02 et le seul comportement qu'on ne peut pas maîtriser, c'est l'arbitre.
29:05 Et malheureusement, c'est difficile à accepter.
29:09 Androu, c'est intéressant ce que nous disait Jean-Baptiste,
29:14 sur cet état d'esprit du XV de France.
29:18 Comment vous le voyez ?
29:20 Qu'est-ce qu'il nous a manqué ?
29:21 On avait l'état d'esprit, on avait des bons joueurs.
29:24 C'est uniquement le monstre sud-africain qui a été finalement plus fort que nous ?
29:31 Oui, c'est juste ça.
29:33 Je ne pense pas qu'il y ait une autre équipe qui peut vraiment avoir confiance
29:37 d'avoir gagné les Sud-Africains hier soir.
29:39 Donc c'est vraiment dur.
29:41 En plus, ils ont envoyé un peu de jeu.
29:43 Donc ils ont démarré le match en envoyant un peu de jeu, comme les Français.
29:48 Donc j'étais étonné de voir les deux équipes de marquer 6 essais dans le premier mi-temps.
29:53 C'était super à voir en tant que neutre.
29:56 J'étais un peu étonné, mais en tout cas, les Sud-Africains en ont profité au début.
30:01 Après, les Français allaient chercher.
30:04 Ils ont très bien joué également.
30:06 L'énergie, tout ça, Dupont qui a sorti le ballon très très vite,
30:12 surtout à Peno, à l'autre côté, le côté droite.
30:15 Donc, juste, il semblait de chercher, de mettre sur les talons les Sud-Africains, de reculer.
30:22 D'ailleurs, on posait la question à Laurent Cardona.
30:25 Il aurait pu nous accorder une petite pénalité sur la dernière action,
30:29 le dernier rush des Français qui avaient contre-attaqué pendant 60 mètres,
30:35 qui étaient partis de leur camp et qui ont essayé d'aller chercher une faute.
30:39 Il n'y avait qu'un quatre appuis de Quagga Smith.
30:42 Il y a eu le plongeon de la piscine municipale de Dionne Fourry.
30:46 Enfin, bon, c'est...
30:47 Il y avait un peu tout.
30:48 On est d'accord ?
30:49 Oui, je crois qu'il avait refermé le livre et mis son sifflet à l'intérieur du livre.
30:55 Il avait décidé très certainement que ce n'est pas lui qui ferait rebasculer le score
31:01 et que ce sont les équipes qui se débrouilleraient toutes seules.
31:03 Et que du coup, il n'y a pas...
31:07 Quand on est arbitre, je ne vais pas vous donner des secrets d'arbitrage,
31:11 vous êtes suffisamment perfectionnés du rugby par rapport à moi,
31:13 mais les secrets d'arbitre, c'est quand on est sur une fin de match comme ça,
31:17 ça joue un point, l'arbitre ne veut pas faire sa décision,
31:22 sauf si c'est une décision extrêmement claire et non contestable.
31:27 Là, on était sur, effectivement, un peu tout.
31:31 Ça nous semble très clair.
31:34 Nous, Français, ça nous semble très clair,
31:36 parce qu'on a un petit côté chauvin quand même,
31:39 mais il fallait que ce soit beaucoup plus clair que ça.
31:43 Et vous allez me sauter dessus en me disant "mais comment ça peut être plus clair que ça
31:46 alors qu'on voit que ça ?"
31:48 Mais pour un arbitre, ce n'est pas si évident.
31:50 Il a été permissible sur le jeu au sol, et je trouve dommage,
31:55 parce que ce que j'avais dit avant le match,
31:58 que c'était une de ses principales forces, la précision sur le jeu au sol,
32:02 et je n'ai pas retrouvé le Benoît Kiff que j'ai observé durant les phases qualificatives,
32:06 qui nous avait énormément pris contre l'Uruguay.
32:09 15 pénalités, je vous rappelle, et je crois qu'il y en a au moins un tiers sur le jeu au sol.
32:14 Donc on m'a demandé, Andrew a demandé si l'arbitrage changeait pour les phases finales.
32:19 Normalement non, mais peut-être que l'événement écrasant fait changer l'arbitrage des arbitres.
32:24 Voilà, qui peut arriver.
32:25 Jean-Baptiste, juste, vous qui êtes donc spécialiste des arts martiaux,
32:30 comment on va dire dans les arts martiaux,
32:34 on essaye de remonter après une défaite aussi dure ?
32:38 Est-ce qu'il y a des petites recettes dans votre sport ? Dans vos sports ?
32:43 Oui, la respiration et accepter le réel tel qu'il est,
32:47 c'est-à-dire que le résultat s'est présenté, on peut le contester de telle ou telle manière,
32:52 le résultat est passé, et donc même si c'est dur à accepter,
32:57 il faut le prendre tel qu'il est et s'accrocher à tous les points positifs qu'on peut trouver,
33:04 et là il y en a, et ça me permet vraiment d'insister sur cette question de la combativité.
33:08 On a une équipe qui s'est adhérée très martiale et sincère dans ses engagements,
33:13 et là il y a effectivement les clés d'une réussite future, et j'espère certainement.
33:19 Merci Jean-Baptiste, Dex en Provence, nous aussi on va respirer un petit peu,
33:24 parce qu'on a un peu de tendu depuis hier soir,
33:27 et on se retrouve très vite dans le cœur de l'année, merci pour votre fidélité.
33:32 Johan, Andrew et bien sûr Lucien sont toujours là, et Laurent bien sûr, pour le Qui Je Suis dans quelques minutes,
33:39 et puis on va prendre encore un moniteur qui est avec nous, parce qu'on a envie de prolonger aussi l'analyse,
33:44 il y a peut-être encore une petite erreur qui la commise, on essaie de trouver des trucs pour se remonter le moral.
33:49 Le Qui Je Suis dans quelques instants pour gagner des cadeaux,
33:54 bien sûr un ballon Gilbert Sud Radio que vous allez bien sûr pouvoir jouer après ce jeu,
33:59 et notre Jean-Pierre Foucault à nous, c'est Lucien Gasparra qui va être là d'ici quelques secondes,
34:04 Laurent Cardona est là, on aime les arbitres, on aime Laurent Cardona,
34:07 mais il y a des jours où on trouve que notre sport est trop dur avec nous,
34:11 Johan UG et Andrew Mertens bien sûr, et puis un dernier auditeur peut-être avant de passer au jeu,
34:15 c'est Patrick de Toulouse qui est avec nous en direct, Patrick, qu'est-ce que vous avez retenu,
34:21 et sur quel point vous voulez vous exprimer ce soir dans vos cœurs de la Mêlée ?
34:25 Alors moi je voudrais parler du calendrier du top 14, qui est trop chargé,
34:30 parce que les joueurs par exemple du stade de Toulousain,
34:33 ils sont rentrés en stage avec l'équipe de France au bout de deux semaines,
34:37 et je pense que ça manquait de fraîcheur, et puis on a pas mal de blessés,
34:41 on s'aperçoit qu'il y a eu Gelong, Stamak, Dupont, Baille, Marchand,
34:46 donc je pense que c'est un peu compliqué pour le calendrier.
34:51 En affaire à Gérard Johan UG, vous avez connaissé ce problème, c'est le problème insoluble des rugbymen français,
34:56 mais là sur les Toulousains qui ont été blessés, ont-ils été entre guillemets "surmenés" qui ont été champions ?
35:04 Bah oui bien sûr, mais c'est la loi du championnat qui le sent, je sais,
35:12 mais sincèrement aujourd'hui on ne peut rien y faire,
35:15 c'est un dialogue de sourds entre l'économie et la santé des joueurs,
35:21 c'est juste ça, aujourd'hui on ne peut pas, et encore, je trouve que le staff, les staffs en général,
35:29 il y a eu des concertations, les joueurs ont eu cinq jours, après cinq journées maximum, un week-end de repos,
35:36 le staff de Toulousain a été incroyable qu'il y ait l'année dernière, parce que je connais le staff,
35:41 donc c'est pour ça que je me permets de parler d'eux, en essayant de travailler main dans la main avec l'équipe de France
35:46 pour les amener au maximum de leur fraîcheur jusqu'à la fin,
35:50 et comparé à l'année d'avant, on a senti une équipe Toulousain qui est arrivée plus en forme sur les phases finales que l'année précédente.
35:59 Voilà Patrick, ce qu'on peut dire, mais c'est un problème compliqué,
36:04 mais à la fois, on le vit depuis des décennies, on peut dire Patrick, mais on a l'impression que ces quatre dernières années,
36:12 en tout cas les deux, trois dernières années, il y a eu une concertation maximale, un dialogue permanent
36:17 entre le 15 de France et les staffs des clubs, notamment le staff Toulousain,
36:20 et grâce aussi à l'entremise du président Didier Lacroix, qui est aujourd'hui aussi très influent du côté de la Ligue Nationale de Rugby.
36:27 Merci Patrick d'avoir été avec nous, on est triste ce soir, mais le Top 14 va reprendre,
36:32 le staff Toulousain va reprendre bien sûr, et on repartira, parce qu'il y a toujours des rebonds favorables au rugby, ça on le sait.
36:40 Merci Patrick, à très bientôt sur l'antenne de Sud Radio, le qui je suis, avec les cadeaux.
36:44 - Nous y sommes.
36:45 - Allez, faisons plaisir à nos auditeurs qui sont là bien sûr, c'est parti, jingle !
36:50 - Alors, puisqu'on se connaît pas, présentez-vous !
36:58 Présentez-vous !
37:00 Présentez-vous !
37:01 Les gars, qui je suis ?
37:04 C'est moi !
37:07 C'est moi ! Je suis le monsieur !
37:16 Ça c'est se présenter !
37:18 - Qui êtes-vous Lucien ?
37:19 - Je suis le Jean-Pierre Foucault de "Au coeur de la melle", et c'est pas moi qui le dit, c'est François Trillot.
37:23 Et on est ravis d'être dans ce qui je suis pour se remonter le moral après cette cruelle défaite,
37:29 et on va se remonter le moral en gagnant un ballon officiel Gilbert Estampillé, Sud Radio.
37:35 C'est cruel de perdre en quart de finale, mais c'est encore plus cruel de perdre au qui je suis.
37:39 Et nous sommes ce soir avec Lucas de Lyon, bonsoir Lucas.
37:42 - Bonsoir, bonsoir à tous Sud Radio, merci.
37:45 - Et avec Jean-François de Agen, bonsoir Jean-François.
37:49 - Oui, bonsoir à tous et bonsoir Lucas.
37:51 - Le top 14 contre la Pro D2, Lyon contre Agen, Lucas contre Jean-François.
37:56 J'espère que vous êtes prêts, je rappelle les règles, je vais donc donner des indices pour trouver un joueur
38:02 ou une personnalité du monde de rugby. Le premier à 3 points en l'emporte et remporte ce ballon.
38:07 Et alors, précision importante Greg, il faut bien que vous me donniez votre prénom avant de donner le nom du joueur ou de la personnalité pour remporter le point.
38:16 Est-ce que vous êtes prêts ?
38:18 - Prêts, c'est une bonne règle.
38:20 - C'est parti, à mon top...
38:23 Mon nom de famille rappelle le bonheur, mais du bonheur, je n'en ai pas donné aux supporters français hier.
38:29 J'ai fait des études d'ophtalmologie, je pourrais m'appliquer à une consultation à moi-même tant que j'ai vu flou hier lors du quart de finale de la Coupe du Monde 2023
38:36 entre la France et l'Afrique du Sud. Je suis originaire d'un pays où il y a plus de moutons que d'habitants.
38:42 Mon prénom c'est Ben, j'étais hier l'arbitre de la rencontre...
38:47 - Ah, Lucas Ben O'Keefe.
38:49 - Lucas Ben O'Keefe, 1 point pour Lucas.
38:52 - C'était pas vraiment le bonheur qu'il nous envoyait...
38:55 - Les études d'ophtalmologie, il pourrait les prolonger.
38:58 On continue.
39:00 Je ressemble à Sylvie Vartan, pourtant j'étais hier sur la pelouse du Stade de France.
39:06 Mon prénom est un surnom pour dire facho, je suis demi-démêlé, je suis né en 1991.
39:12 - Il se prénomme François.
39:14 - Lucas Favre de Clerc.
39:16 - Et 2 points pour Lucas, décidément.
39:19 - C'est notre Sud-Africain de qui je suis, Lucas Jean-François de Agin.
39:24 Il va faire une remontada à ce que n'a pas fait l'équipe de France hier.
39:28 On continue, peut-être le point décisif pour Lucas.
39:31 S'il l'emporte, il remportera le ballon estampillé Sud Radio.
39:34 C'est peut-être le moment de remonter.
39:36 On y va, top !
39:38 Je suis né à Saint-Germain-en-Laye, mais je débute le rugby au Stade Calédonien en Nouvelle-Calédonie.
39:44 J'ai un style de jeu de toréador, j'évite les adversaires tel le toréador qui évite le taureau.
39:50 Toutefois hier, j'ai fait un coup de pied de moins 5 mètres, comme l'a si bien dit François.
39:55 Je suis joueur de l'Union Bordeaux-Bègle.
39:58 - Jean-François.
39:59 - Jean-François.
40:00 - J'alibère.
40:01 - C'est un point pour Jean-François Mathieu.
40:03 J'alibère.
40:05 Bravo.
40:07 - J'aimerais bien qu'on fasse une question entre Johan et Andrew.
40:11 - Bien sûr, et quand même que nos deux candidats, Lucas et Jean-François, soient là pour assister à ça.
40:16 À ce bras de fer.
40:18 - Attention, Andrew, parce que je suis sur une grande télé.
40:21 - On m'a vanté les qualités de Johan sur le Qui Je Suis.
40:24 Est-ce qu'on fait un point entre les deux du coup ?
40:27 - Oui, voilà, le golden point.
40:29 - Bon, et du coup, Johan représente Lucas et Andrew représente Jean-François.
40:35 - Vous êtes d'accord ?
40:37 - Écoutez...
40:39 - Sois bon Johan.
40:40 - Je suis désolé.
40:42 - C'est parti.
40:44 Top ! Je suis le roux le plus lourd de l'Afrique du Sud.
40:47 Mon nom de famille rappelle de...
40:49 - Johan, Johan, Johan, kick-off.
40:51 - Et c'est exactement ça, point pour Johan.
40:54 C'est donc une victoire de Lucas qui remporte le ballon estampillé Sud Radio.
40:58 Bravo Jean-François, vous êtes bien battu.
41:00 Mais malheureusement...
41:02 - Bravo Jean-François.
41:03 - Bravo Lucas.
41:04 - Et bravo à Johan aussi, toujours aussi intraitable au Qui Je Suis.
41:06 Il faudra organiser un Hall of Fame des Qui Je Suis.
41:08 - C'est impressionnant.
41:10 En tout cas, on était ravis de vous avoir Lucas, Jean-François.
41:13 Merci pour votre fidélité.
41:14 Voilà, essayons d'avoir un petit peu le sourire.
41:16 Parce que quand même ces bleus nous ont fait rêver pendant 4 ans.
41:19 Et on pense à eux, c'est dur pour eux ce soir.
41:22 Et voilà, ils vont bien sûr rebondir.
41:24 Merci Andrew Mertens d'avoir été avec nous dans le studio.
41:27 Johan, on se retrouve bien sûr très vite.
41:30 Merci.
41:31 Et puis Laurent, bravo pour ces éclairages aussi.
41:34 Et voilà, on aime les arbitres, on le répète.
41:37 Et on sait que l'arbitre a toujours raison.
41:39 Mais parfois aussi, on peut se poser des questions et vouloir des réponses.
41:43 Merci Lucien d'avoir été avec nous.
41:45 Excellente soirée sur Sud Radio.
41:48 Les clés d'une vie, Jacques Pécis bien sûr.
41:50 Les clés d'une vie, ça a du sens ce soir.
41:52 Allez, à très vite sur Sud Radio.
41:54 Et on se retrouve demain à 20h au cœur de la Mêlée.
41:58 Sud Radio, au cœur de la Mêlée.
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