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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Jean-Luc Azoulay, Hélène Rollès et Patrick Puydebat, pour la soirée exceptionnelle des "Mystères de l’Amour" avec deux épisodes spécial noël "Le Noël de l'amour" en prime time, le dimanche 10 décembre à 21h10 sur TMC.

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Transcription
00:00 - Alors dimanche soir, toute l'équipe des Mystères de l'amour fête Noël au cours d'un
00:11 Prime spécial sur TMC. C'est à 21h10. Hélène Rolles, Patrick Puydeba, vous faites bien sûr
00:17 partie de cette réunion de copains, de copains d'avant, parce que vous retrouvez des acteurs,
00:22 de premiers baisers, de salulés musclés, des filles d'à côté, du miel et les abeilles,
00:26 des camarades de jeu. J'imagine certains vous ne les aviez pas vus depuis 30 ans, non ?
00:31 - Non, enfin oui, certains oui, mais régulièrement je retrouve quand même toute l'équipe de premiers
00:37 baisers puisque c'est quand même ma famille. Voilà, les Gérards, donc il y a mon père,
00:40 il y a Annette qui s'est mariée avec mon père. - Avec Gérard, oui, ça a fait du bruit à l'époque.
00:46 - Et donc Justine, enfin voilà, on les retrouve régulièrement tous les ans pour Noël et c'est
00:52 sympa. - Ça vous a fait quoi, Patrick, de revoir tous ces visages-là ?
00:56 - C'est rigolo, ça fait plaisir. Ça me rappelle les grandes années AB et toutes les effervescences
01:05 qu'il y avait à l'époque. Donc on se revoit, c'est un peu nostalgie forcément. Comme l'émission a
01:09 duré une heure, je vous dirais que c'est puis deux bas, il n'y a pas d'accent sur le...
01:12 - Puis deux bas, pardon, excusez-moi. - Ah oui, ça va être lourd sinon, excusez-moi.
01:16 - Il vous a appelé Nicolas toute sa vie, alors il n'y a pas l'habitude.
01:20 - Comment vous êtes Nicolas ? - Nicolas Rani. - Jean-Luc Azoulay.
01:25 - Ah oui, ça va. - Vous qui êtes le producteur, l'idée c'était de surfer sur la nostalgie d'une époque
01:29 où on passait nos après-midi à regarder tous ces sitcoms, c'est un peu ça l'idée de ce Prime ?
01:34 - Pas du tout, pas du tout. Le problème c'est que dans la série, on en est quand même au 800e
01:39 quelques épisodes, il se passe pas mal de choses. C'est que Lenn est fâché avec Nicolas, Fanny est
01:44 fâché avec Christian, c'est pas terrible. Et le père Noël regarde tout ça et se dit "c'est pas
01:48 possible que pour Noël tout le monde soit fâché". Et c'est pas moi qui ai fait cette épisode, c'est le père Noël
01:52 qui a tout réécrit et qui a tout fait pour que tout le monde soit bien, que les familles soient réunies
01:57 et que tout se passe bien. - Ça va beaucoup mieux. - Donc sur les charts, tout se passe bien, c'est le père Noël qui a tout fait.
02:02 On le voit d'ailleurs. - D'accord, d'accord. - Ah on va voir le père Noël ? - Ah oui, il est là !
02:05 - Avec son lutin préféré qui s'appelle Grébouille, ils sont assez étonnants. - Vous avez le bras long Jean-Luc Azoulay.
02:10 - Et il est là. - J'ai même l'intervention, vous le verrez. - Divine. - Oui, ça vous le verrez.
02:16 - La ligne directe parce que le père Noël parle à Dieu aussi. C'est très particulier. - C'est son grand patron.
02:21 - Il y a un moment d'ailleurs dans l'épisode où le père Noël dit "c'était le bon vieux temps".
02:25 Est-ce que vous vous dites la même chose tous les trois ? Est-ce que vous êtes nostalgique de cette période, Hélène Rolès ?
02:31 - Pas du tout, moi je suis pas nostalgique. Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait avec plaisir.
02:36 Je m'en souviens avec plaisir, mais j'ai pas la nostalgie. Moi j'aime bien voir l'avenir.
02:42 - Vous non plus Patrick ? - Moi je suis nostalgique de ma forme physique, de ma silhouette.
02:48 - Attendez, vous êtes parfait là. - Sinon non, on regarde toujours devant.
02:53 - Comme ça, c'est sans fin. - Et c'est ça qui est fou. - On veut voir jusqu'où on peut aller.
02:58 - C'est ça ce qui est fou. Ça fait combien d'années maintenant ? - 31 ans, 31 ans et demi.
03:04 - 31 ans, ça commence à être quand même pas mal cette histoire. Et on va voir jusqu'où ça va durer.
03:08 On va continuer à parler de toute cette époque Hélène et les garçons. Mais d'abord, c'est la session de rattrapage
03:13 de Jean-Luc Lemoyne qui depuis longtemps a développé une passion pour les mystères de l'amour.
03:17 A tout de suite sur Europe 1.
03:19 - Culture Média, 9h-11h sur Europe 1, Thomas Hill avec vos invités. Ils sont nombreux ce matin.
03:24 - Je reçois ce matin une partie de l'équipe des mystères de l'amour. Hélène Rolès, Patrick Puy-de-Bas
03:29 et leur producteur, auteur Jean-Luc Azoulay. Je dis auteur parce que c'est toujours vous qui signez les textes.
03:35 - Oui, parce que c'est tellement compliqué d'écrire des textes d'une série qui dure depuis 30 ans
03:39 que je suis le seul à me souvenir de tout ce qui s'est passé à peu près.
03:42 - Le seul à comprendre ce qu'il écrit.
03:45 - C'est vous aussi qui signez les chansons comme celle des 1-2-3 qu'on entend dans cette épisode sonore.
03:50 - Elle n'a le talent que moi. - Ah, pas possible.
03:53 - Absolument, c'est eux. - C'est la seule.
03:56 - Ah pourtant, on retrouve vraiment la patte, le style. - C'est sur mes disciples.
04:01 - C'est vrai qu'il y a vraiment un côté retour vers le futur avec même Franck qui est là, des To Be Free.
04:06 - Et Anthony Dupré aussi. - Et Anthony Dupré qui est là.
04:09 Jean-Luc Lemoyne le disait, cette série c'est la troisième série dérivée d'Hélène et les garçons
04:14 qui n'a pas duré si longtemps que ça en fait. Hélène et les garçons, je regardais...
04:17 - En deux ans. - En deux ans. Voilà, ça a été la plus courte des séries.
04:20 - C'est-à-dire qu'au bout de deux ans, ils n'étaient plus à la fac, donc il fallait les sortir.
04:23 On a fait les mystères de l'amour. - Le miracle.
04:28 - Les vacances, c'est bon. - Non, le miracle d'abord.
04:31 - Vous êtes tous dans un grand appartement.
04:33 - Et puis les mystères de l'amour, ça fait 12 ans que ça existe.
04:37 - Les vacances, de l'amour. - C'était impossible pour vous à l'époque
04:41 d'imaginer que ça allait durer aussi longtemps, Patrick, quand vous avez démarré.
04:45 - C'est totalement impossible. - C'est improbable.
04:47 - Je dis Jean-Luc souvent, la recette du succès, on en ferait tout le temps.
04:50 Donc ce sont des choses qui sont totalement imprévisibles.
04:53 - Il y a eu des périodes de coupure quand même, il y a des moments où ça s'est arrêté et ça a redémarré, Hélène ?
04:57 - Ça a redémarré grâce à Patrick. - Absolument. Pourquoi ?
05:00 - Parce que c'est lui qui est allé voir Jean-Luc en disant "bon et si on refaisait..."
05:05 - Les vacances de l'amour sont arrêtées en 2004.
05:09 - Les derniers, c'est début 2004, on a repris en juin 2010.
05:13 - Et aujourd'hui, vous tournez toute l'année ? - Ah oui.
05:16 - Non-stop ? - Bah oui, il faut.
05:18 - Pour fournir un épisode par semaine, c'est ça ? - Oui.
05:21 - Et alors chaque épisode réuni en moyenne au total, avec les redifs, plus de 800 000 téléspectateurs.
05:27 - Avec le redif, plus que ça, avec le redif, on est à plus de 1 million.
05:30 - Ça, c'est sur TMC.
05:32 Qu'est-ce qui, selon vous, fait encore le succès auprès du public ?
05:35 Comment vous l'expliquez, vous ?
05:37 - Moi, je pense qu'on fait partie de leur famille. À l'époque, on était chez eux tous les soirs.
05:41 Moi, quand je croise les gens dans la rue, ils me sautent au cou.
05:44 "Oh Hélène, t'es là ? Salut, ça va ?"
05:47 Je suis une cousine qu'ils n'ont pas vue depuis longtemps ?
05:49 - Et vous pensez que c'est les mêmes qui vous regardaient à l'époque ?
05:51 Qui ont vieilli avec vous, qui ont grandi avec vous ?
05:53 - Ils ont grandi, il y a les enfants, ils nous présentent leurs enfants,
05:56 et les enfants suivent aussi, enfin, c'est une histoire de famille.
06:01 - Et puis parfois aussi, vous avez le don pour faire des petits buzz,
06:04 qui relancent aussi un petit peu la série,
06:06 comme le jour où Nicolas et José ont eu une aventure ensemble.
06:09 Ça, ça avait fait beaucoup de bruit. - Personne ne s'y attendait à celle-ci.
06:12 - Bon, finalement, c'était qu'un rêve.
06:14 - Il faut toujours se méfier de ce qu'on dit à Jean-Luc.
06:17 - À un moment, il m'arrivait vraiment de plus rien.
06:20 Alors je lui dis "écoute, je veux bien bien être gay,
06:22 c'est au moins que j'ai quelque chose de plus consistant à jouer."
06:26 - Ah, c'est vous qui le résistiez.
06:27 - Non, mais moi j'avais lancé ça comme ça, c'était vraiment, bon, informel.
06:31 C'était vraiment très bien.
06:32 - Et du coup, t'as eu plus de mal que Philippe, quand même ?
06:34 - Philippe, c'est un très bon comédien.
06:36 Il le voit très bien.
06:38 - Ah, c'est bien pressé, quand même.
06:40 - C'est vrai que Philippe était plus à l'aise, mais alors lui, il était gêné.
06:44 - Les autres sont bien amusés, le réalisateur ne coupait jamais.
06:45 - Parce que ça s'initiait sur un bisvou en général,
06:47 on attendait le cut,
06:49 puis tous les mecs étaient là, ils se marraient,
06:51 et puis il n'y a jamais de cut, vraiment.
06:53 - Et puis c'est vrai que ça a fait beaucoup de bruit à l'époque,
06:55 c'est une manière de redonner aussi des coups de projecteur sur la série,
06:57 vous l'avez fait régulièrement ça aussi, Jean-Luc.
06:59 - Oui, mais c'est parce que c'est pas pour nous amuser nous-mêmes.
07:03 Parce que moi, vous savez, j'ai un problème avec cette équipe,
07:05 c'est qu'il faut quand même que je les amuse,
07:07 sinon ils vont s'ennuyer à tourner.
07:09 Donc il faut aussi que j'écris pour les secouer un petit peu dans ce qu'ils font.
07:11 - Ça, ce qu'on peut dire, c'est qu'il y en a des rebondissements dans cette série,
07:15 puis on va se replonger dans un instant dans l'époque Hélène et les garçons.
07:19 J'ai quelques petites archives croustillantes pour vous.
07:21 - Hélène, Patrick, Jean-Luc, restez avec nous,
07:23 dans un instant c'est le journal des médias de Julien Pichenay,
07:27 et on va parler de la toute nouvelle matinale de Bruce Toussaint,
07:31 qui arrive sur TF1 le 8 janvier, et ça y est, on a la compo de l'équipe.
07:35 Vous écoutez Culture Média sur Europe, à 9h-11h avec Thomas Hill,
07:39 et vous invitez Thomas ce matin.
07:40 - Mais oui, je reçois ce matin le producteur Jean-Luc Azoulay,
07:42 Hélène Rollet, c'est Patrick Puy-de-Bain,
07:44 et on va se replonger dans quelques grands souvenirs de l'époque,
07:48 notamment ce jour où vous allez faire un petit tour au marché de l'audiovisuel à Cannes.
07:53 Écoutez ça.
07:54 - Il a suffi que s'ébrute la nouvelle de la présence d'Hélène, de Hélène et les garçons,
07:58 pour que 1500 ados déferlent sur la croisette.
08:01 Hélène, mais aussi Lali, Nicolas et Sébastien,
08:04 autres interprètes de la série vedette de TF1,
08:07 ont eu droit à un accueil délirant.
08:09 Nos jeunes stars ont dû être protégées par la police pour pouvoir déjeuner en paix,
08:13 au majestique.
08:14 Un tel engouement du public, TF1 obtient chaque soir 50% de parts de marché,
08:18 grâce à Hélène, a conduit les producteurs de la série à se tourner vers l'étranger,
08:22 notamment les Etats-Unis.
08:24 Hélène and the Boys, la version anglaise, a été tournée à Paris,
08:28 avec de jeunes acteurs américains.
08:30 C'est la copie conforme.
08:31 - Alors beaucoup de choses dans cet archive, déjà.
08:34 Est-ce que vous vous souvenez de cette folie lors de votre passage à Cannes, Hélène Rollet ?
08:37 - On ne peut pas l'oublier, c'était un truc incroyable.
08:40 C'était notre premier bain de foule, on s'attendait.
08:43 - Oui, et puis il y a eu un peu de provocation.
08:45 - On ne s'attendait pas à grand-chose, mais là...
08:46 - Je crois que c'est une idée de Claude Bernat,
08:48 qui a décidé du restaurant du majestique jusqu'au palais du festival.
08:52 - Oui.
08:53 - On a fait "non, on va le faire à pied, c'est mieux".
08:55 On va le faire à pied, c'est sûr que c'est une bonne idée.
08:57 - On va marcher sur la croisette.
08:58 - On va marcher, donc évidemment ça a déclenché un mouvement de foule.
09:01 - La police, les personnes qui attendaient, hein.
09:03 Claude ne s'y attendait pas.
09:04 - Non, personne ne s'y attendait.
09:05 - On avait un cordon de policiers.
09:07 - On avait deux gardes du corps par personne,
09:09 et une ceinture de gendarmes qui se tenaient la main comme ça.
09:13 C'est un blouson, voilà.
09:15 - Ah oui, carrément.
09:16 - Je suis parti avec une manche en moi.
09:18 - Ça vous faisait peur ?
09:19 - Non.
09:20 - Non ?
09:21 - Pas du tout, j'étais avec mon chewing-gum sur les images,
09:22 quand je me vois, j'étais avec mon chewing-gum.
09:24 - C'est quand même assez impressionnant, quoi.
09:25 - On ne se rendait pas compte.
09:27 - Et alors, vous veniez vendre au marché de l'audiovisuel
09:29 la version internationale "Helen and the Boys".
09:32 Et quand on regarde la vidéo à qui existe,
09:34 c'est exactement la même chose, le même décor, tout ça.
09:36 Mais ça n'a jamais trouvé vraiment de diffuseurs à l'étranger ?
09:40 - Non, ils ont préféré acheter la version originale,
09:42 la titrer ou la doubler.
09:44 - Ou la doubler, plutôt que la refaire.
09:46 - Absolument, parce que c'est vendu dans 140 pays, je crois,
09:48 la version originale d'Helen et les Garçons.
09:49 - Mais du coup, ça leur a donné l'idée de faire "Friends".
09:52 - Ah, vous croyiez ?
09:54 - Ah, "Friends", ça part d'Helen et les Garçons ?
09:56 - Ah oui, "Friends", c'est une histoire.
09:58 Les producteurs de "Friends" sont venus nous voir
10:00 pour justement acheter les droits d'Helen
10:02 et du miracle de l'amour qu'on était en train de mettre en place.
10:05 Et ils ont négocié avec Claude Berda,
10:09 qui finalement leur a dit "écoutez, je vous donne les droits,
10:11 mais vous me donnez "Friends" en distribution pour la France".
10:14 Et donc c'est pour ça que c'est AB qui distribue "Friends"
10:17 pendant des années, gratuitement en plus.
10:19 Donc c'était la meilleure affaire.
10:20 - Incroyable, j'atteste pas.
10:21 - Et ils ont pris le même postulat,
10:25 c'est-à-dire des jeunes qui habitent,
10:26 eux ils ont mis dans différents appartements,
10:28 c'est-à-dire dans une seule maison, avec la cafette,
10:30 avec le café qui s'appelait...
10:32 - Le Central Perk.
10:33 - Le Central Perk, voilà, avec tout ça.
10:35 Ils ont repris le schéma.
10:37 - Incroyable.
10:38 Allez, une autre archive, c'était une interview de vous,
10:41 Hélène Rolles, on est en 1995.
10:44 - Vous seriez prête à renoncer à "Helen et les Garçons",
10:47 au feuilleton, à la télé, pour ne faire que chanter ?
10:49 - Oui, pourquoi pas ? Je sais pas trop pour l'instant,
10:52 parce que je sais aussi que ça leur fait plaisir
10:54 de nous retrouver quotidiennement dans les séries.
10:56 Donc, même si c'est "moins agréable" pour moi,
11:00 je sais que le résultat final leur fera plaisir quand même.
11:03 - C'est étonnant parce que vous le dites vraiment,
11:09 votre vrai métier c'était de chanter,
11:11 c'est ça qui vous plaisait plus que de jouer la comédie ?
11:13 - Ben, disons que c'est différent, c'est différent.
11:16 Jouer la comédie, on se retrouve, on se marre toute la journée,
11:19 voilà, c'est sympa.
11:20 Et puis, mais ce qui me plaît dans la chanson,
11:23 c'est de voir les genvres.
11:24 - Et vous continuez la musique ?
11:26 - Je devrais.
11:28 - Vous devriez ?
11:29 - Je peux pas avec elle, parce que t'as pas reste sur le plan de la musique.
11:32 - Non, j'ai le trac, j'ai le trac, et j'ai toujours eu le trac,
11:35 et à chaque fois que je fais une scène,
11:37 le dernier c'était l'Olympia, je crois.
11:39 - Ouais.
11:40 - Et à chaque fois que je suis pour monter sur scène,
11:43 je dis, mais pourquoi ?
11:44 Je dis, oui, comment je fais encore pour me retrouver là ?
11:47 C'est pas possible d'être comme ça,
11:49 je me maudis à chaque fois.
11:51 Une fois que je rentre sur scène, ça va mieux,
11:53 j'ai tellement peur.
11:54 - Mais c'est fou parce que vous avez fait des scènes immenses,
11:56 vous avez même fait Bercy, je crois.
11:57 - Oui, j'ai fait plein de choses à Bercy.
11:58 - Et donc vous avez encore trop, trop peur
12:00 pour remonter sur scène aujourd'hui ?
12:01 - C'est horrible.
12:02 - Non, mais oui, je pense que la préemption,
12:04 une fois qu'elle est sur scène, elle est tout à fait...
12:06 - La préhension, j'en suis malade.
12:07 - Elle est à l'aise sur scène, c'est ça ?
12:08 - Oui, après ça va, mais non, c'est affreux, c'est affreux.
12:11 Et à chaque fois, je me maudis.
12:13 Et je m'en souviens bien à l'Olympia,
12:15 c'est pour ça que je n'arrive pas à revenir sur scène.
12:17 Parce qu'à l'Olympia, je me souviens de ce moment,
12:19 je me suis dit "mais qu'est-ce que tu fais encore là ?"
12:21 - Nous sommes prêts pour revenir sur scène quand tu veux.
12:23 - Et alors, à l'époque, comment ça se passait, Patrick Pudeba ?
12:25 Alors, vous, je sais que vous avez fait le cours Florent
12:27 avant d'entrer dans l'aventure Hélène et les garçons,
12:29 c'était en 92.
12:30 - Il y en a eu trois dans le cours Florent, à peine.
12:32 - Mais il paraît qu'entre vous deux, au départ,
12:34 ce n'était pas le grand amour, Hélène et Patrick.
12:36 - Non.
12:37 - On était diamétralement opposés.
12:39 - Vous n'étiez rien à voir.
12:40 - J'étais un...
12:41 - Un blondeur.
12:42 - Un touriste et moi, très sérieux.
12:44 - J'étais très clubber, très tuffer,
12:46 donc je sortais beaucoup.
12:48 J'arrivais avec très peu de sommeil,
12:50 et les textes, elle n'en a pris.
12:52 - Ou pas du tout.
12:54 - Ou pas du tout.
12:56 Et Hélène, au contraire, était très appliquée,
12:58 très professionnelle.
12:59 - Très sérieuse, il ne faut pas que je rate.
13:01 - Je la gassais.
13:03 - Je crois qu'un peu.
13:05 - Et il fallait jouer ensemble quand même,
13:07 et jouer les amoureux.
13:08 - Oui, c'était pas évident pour elle, surtout.
13:11 - Oui.
13:12 - Parce qu'elle voyait rouge, mais...
13:14 - Quand on dit "top", il dort dans le canapé.
13:17 - Sans concier.
13:18 - C'est à toi de parler.
13:20 - C'est arrivé une fois, je ne mens pas.
13:22 - C'est à toi de parler.
13:24 J'attendais sa phrase, il dormait.
13:26 C'est bien.
13:27 - Ah oui, d'accord.
13:28 - Alors que dans la série, c'est le plus sage, Nicolas.
13:30 - Oui.
13:31 - De tous les garçons, c'est vrai.
13:32 - Le plus sage.
13:33 - Dans la vie, c'était plutôt l'opposé.
13:35 - Le plus sage dans la vie, c'était le moins sage dans la série,
13:37 c'était Philippe.
13:38 - Après, j'ai eu les meilleurs amis du monde.
13:40 - Parce que lui, dans la vie, José, était plus comme moi.
13:41 - Sérieux.
13:42 - Alors que dans la série, c'est le moins sérieux.
13:44 - C'est le début long, bien sûr.
13:46 - On va parler un petit peu de sport dans un instant.
13:49 On va revenir dans quelques instants pour parler sport et médias
13:52 avec Sacha Nokovitch.
13:53 A tout de suite sur Rampin.

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