«Je ne peux pas entendre ce qui est dit par la Première ministre». Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère (Drôme), a réfuté les propos d’Elisabeth Borne, dans une interview de nos confrères du Figaro, relevant «un sentiment d’insécurité», en lien avec le drame de Crépol, et la mort du jeune Thomas, adolescent de 16 ans. Invitée de CNEWS, l’édile a considéré qu’il ne s’agissait pas d’un «sentiment».
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00:00 La maire de Romand-sur-Isère est en colère.
00:02 "Moi j'ai beaucoup de respect pour les gens qui s'engagent et qui ont des responsabilités,
00:07 mais je me permets de dire que non, je ne peux pas entendre ce qui est dit par Madame le Premier ministre.
00:12 Je dis juste une chose, c'est que l'insécurité, ce n'est pas un ressenti, c'est une réalité vécue."
00:19 En cause, les propos d'Elisabeth Borne, la Première ministre, dans les colonnes du Figaro.
00:23 "Il y a un besoin évident d'autorité et une attente de sécurité sur tout le territoire.
00:28 Je pense notamment aux villes moyennes, aux campagnes,
00:31 qui ne sont pas épargnées par ce sentiment que la violence augmente."
00:34 Marie-Hélène Thauraval, maire de Romand-sur-Isère,
00:37 avait reçu le 29 novembre dernier des menaces de mort et de décapitation.
00:41 Suite à la mort du jeune Thomas Acrépole,
00:43 elle avait affirmé que la délinquance provenait du trafic de drogue et de la radicalisation.
00:48 Elle avait également regretté que les prénoms des mises en examen n'aient pas été dévoilés.
00:52 "Et moi je suis très attentive à cette majorité de personnes qui aspirent à vivre paisiblement,
00:58 mais qui aujourd'hui ne le peuvent pas. Et ça, ça n'est plus acceptable."
01:02 Ressentie ou réalité vécue, selon le baromètre fiducial de la sécurité,
01:07 58% des Français affirment se sentir souvent en insécurité dans leur quotidien.
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