• l’année dernière
Dans une interview au Figaro, Élisabeth Borne a évoqué “l’attente de sécurité sur tout le territoire” des Français et le besoin “d’actions fortes” pour “imposer le respect de l’autorité”. La Première ministre a également appelé de ses vœux “une réponse pénale implacable”, prenant en exemple les peines prononcées après les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel.

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Transcription
00:00 Je lis cette interview et je comprends que pour madame la première ministre,
00:02 l'insécurité n'est qu'un sentiment.
00:04 C'est ce qu'elle dit et d'ailleurs elle va plus loin
00:05 puisqu'elle dit que ce sentiment est aussi exagéré.
00:07 Elle le laisse entendre en disant que certains nourrissent ce sentiment d'insécurité.
00:11 Or les chiffres parlent d'eux-mêmes.
00:13 La réalité c'est que son bilan à elle, celui d'Emmanuel Macron,
00:15 celui de Gérald Darmanin,
00:17 ne serait-ce que sur cette seule année par rapport à l'année dernière,
00:20 plus 15% de coups et de blessures volontaires,
00:22 plus 8% d'homicides, plus 11% de cambriolages.
00:25 L'insécurité aujourd'hui est une réalité qui progresse dans notre pays.
00:29 Les Français ont raison d'être inquiets.
00:30 Madame la première ministre n'a pas l'air de s'en rendre compte.
00:33 Moi je lis cette interview, je comprends mieux pourquoi.
00:35 On attend encore des décisions sur les peines planchées.
00:38 Pourquoi on a encore eu aucune décision forte depuis ces nuits d'émeute ?
00:42 Ce n'était pas il y a 10 ans, ce n'était pas il y a 5 ans,
00:43 c'était il y a tout juste un peu plus de 3 mois avec 800 policiers,
00:46 vous avez raison, qui ont été blessés.
00:48 Aucune décision forte.
00:49 On attend encore des réponses sur la justice des mineurs.
00:51 Ce gouvernement à la main qui tremble en matière de sécurité
00:54 et en matière d'insécurité,
00:55 ce n'est pas un sentiment quoi qu'en dise la première ministre.

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