Dans une interview au Figaro, Élisabeth Borne a évoqué “l’attente de sécurité sur tout le territoire” des Français et le besoin “d’actions fortes” pour “imposer le respect de l’autorité”. La Première ministre a également appelé de ses vœux “une réponse pénale implacable”, prenant en exemple les peines prononcées après les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel.
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00:00 - A savoir, il n'y avait pas de bonne manière de l'aborder, parce que soit elle parlait de la flambée des violences
00:03 et on la mettait sur la ligne de Gérald Darmanin et sur l'ensauvagement de la société,
00:07 et soit elle prenait le mot qu'elle a utilisé, qui n'est pas inepte, et on lui fait le procès qui est celui-ci.
00:16 Il y a une augmentation évidente des violences, de certaines violences,
00:19 parce qu'il ne faut pas imaginer une brutalisation de la société, et il y a aussi,
00:23 et ça fait partie de la sécurité, qui est aussi une partie de sensible,
00:27 il y a un sentiment d'insécurité qui lui aussi progresse de manière décorrélée
00:32 avec l'augmentation de la violence.
00:33 Et donc je pense qu'il est naturel qu'un responsable politique traite à la fois
00:37 l'accroissement des violences, et de ce point de vue-là, je pense que la ligne d'ordre du gouvernement
00:42 ne peut pas être contestée, mais également qu'il tienne en compte cette convulsion que la société vit
00:48 et qui participe de l'état du pays.
00:50 - Donc il y a une augmentation de la violence dans les chiffres,
00:52 mais il y a aussi un sentiment qui est encore plus fort.
00:55 — Évidemment.