La maire de Romans-sur-Isère (Drôme) Marie-Hélène Thoraval était l’invitée de l’Heure des Pros ce mardi 18 mars sur CNEWS. Elle réagit aux accusations que lui a portées Jean-Michel Décugis, auteur d'un livre sur le drame de Crépol : «Je préfère être de ceux qui disent la vérité».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00La première chose que je vais répondre, puisqu'on dit que je mets de l'huile sur le feu,
00:05je préfère être celle qui dit la vérité, c'est-à-dire qui traduit la réalité qui est celle de nos quartiers,
00:11je ne vais pas dire populaires, mais de nos quartiers communautaires sur l'ensemble du territoire national.
00:15Je préfère faire partie de ceux qui disent la vérité que de ceux qui mettent la poussière sous le tapis.
00:20Donc je ne regrette absolument pas les propos qui ont été les miens,
00:23notamment quand j'ai décrit ce qui s'était passé à Grépole
00:26et que j'ai décrit aussi la situation qui est celle de ces quartiers,
00:29qui sont le résultat finalement d'une immigration continue.
00:35Et on ne peut que constater l'échec de l'intégration, l'échec de l'assimilation,
00:41qui finalement aujourd'hui se retourne contre nous,
00:45puisqu'on est sur des zones de non-droit avec des cultures qui sont différentes aussi,
00:50des règles qui sont différentes.
00:52C'est peut-être aussi ce qui explique que lorsqu'on va à une fête, on est armé d'un couteau.
00:56J'ai dit bien armé d'un couteau.
00:58Vous avez rencontré ces auteurs ?
00:59Pauline Guéna, Jean-Michel Decujis et Marc Leplongeon ?
01:03Je n'en ai pas souvenir.
01:06Je peux peut-être, mais je ne pense pas.