La FDJ Sport Factory accompagne des athlètes représentant la France dans leur préparation Olympique et Paralympique. Ces 52 champions ou espoirs de leur discipline, valides ou en situation de handicap, sont soutenus dans leur quête d’excellence. Parmi eux, Samir Aït Saïd. Découvrez son portrait en vidéo !
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00:00 Je m'appelle Sabter Aïtseï, je suis gymnaste, j'ai été champion d'Europe aux anneaux,
00:09 j'ai été médaille mondiale et j'ai été aussi médaille olympique.
00:12 J'ai été quatrième médaille en chocolat.
00:14 Ce qui me donne envie de lever le matin, c'est d'aller au bout de mes rêves, d'obtenir
00:20 cette médaille olympique.
00:21 C'est ce qui me pousse à avancer quand j'ai pas envie surtout.
00:24 L'arrivée de ma petite fille qui arrive en 2021 a changé beaucoup de choses.
00:31 Elle s'est tombée pendant l'année des Jeux et même c'était dur de se préparer
00:34 pour les Jeux alors que les nuits étaient de 3 à 4 heures.
00:38 Ça c'est compliqué.
00:39 Mais c'est du bonheur parce que même quand c'est dur à l'entraînement, on rentre
00:44 à la maison, on voit son enfant et je sais pas, c'est un booster, ça booste.
00:49 Je suis originaire de la Kabylie et ça a une grande partie dans ma vie parce que mes
00:58 grands-parents étaient kabyle, mon père était kabyle et du coup c'est des personnes
01:02 que j'aimais beaucoup et qui sont plus de ce monde.
01:06 C'est des choses que j'aimerais transmettre à mes enfants, à ma fille.
01:12 J'ai grandi avec ça, je suis français, je suis né en France, je suis fier de mes
01:16 origines et je souhaite le transmettre à mes enfants.
01:19 Je me suis investi en Corzeum, dans Peace & Sport, cette association, tout simplement
01:33 parce qu'il y a pas mal d'enfants qui vivent la guerre au quotidien et ils ont pas la chance
01:39 de faire du sport, de s'épanouir.
01:41 Peace & Sport, c'est véhiculer les valeurs du sport à travers la paix et ça c'est
01:48 quelque chose de très important pour moi.
01:50 Le sport, ça nous rapproche.
01:51 J'ai eu trois grosses blessures et c'est vrai qu'elles sont toujours arrivées au
01:59 moins de moment.
02:00 Maintenant voilà, on ne dit jamais 203, les 3 ça a été fait dans le road pour Paris.
02:04 Alors en 2016, j'ai eu une triple fracture ouverte tibia perone.
02:08 Une chose est sûre, c'est que pas une fois je me suis dit ça y est ma carrière est
02:12 terminée.
02:13 Ça m'a pas empêché de revenir.
02:14 J'ai été médaillé mondial juste après, j'ai gagné deux coupes du monde, trois coupes
02:17 du monde, mais si moi je l'ai fait, beaucoup peuvent le faire.
02:22 Gagner, je dirais que c'est un appétissement.
02:25 La récompense de tant d'efforts parce que les gens voient la partie émergée de l'Asberg,
02:30 ils voient pas ce qu'il y a en dessous.
02:32 Toutes les sueurs, tous les pleurs, le travail, les bobos.
02:37 C'est la magie du sport.
02:40 On m'a dit que je savais faire le babouin.
02:55 Voilà, c'est limité.
02:56 Il y a quelque chose.
03:01 - Merci.