• il y a 11 mois
La FDJ Sport Factory accompagne des athlètes représentant la France dans leur préparation Olympique et Paralympique. Ces 52 champions ou espoirs de leur discipline, valides ou en situation de handicap, sont soutenus dans leur quête d’excellence. Parmi eux, Enzo Lefort. Découvrez son portrait en vidéo !

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Sport
Transcription
00:00 Je m'appelle Enzo Lefort, je suis un eskrimer, membre de l'équipe de France.
00:08 J'ai grandi en Guadeloupe jusqu'à mes 16 ans.
00:09 Je suis venu en France hexagonale pour pratiquer l'eskrim.
00:12 J'ai encore mon meilleur pote là-bas, mes deux parents vivent encore en Guadeloupe.
00:16 On est pas mal de Guadeloupéens à l'INSEP et je ne me dis pas qu'il faut travailler,
00:19 je me dis que je vais rejoindre mes potes et qu'on essaie de se dépasser tous ensemble.
00:23 J'ai la chance d'avoir touché du doigt mes rugs sportifs, donc ça déjà c'est cool.
00:30 Je suis plus vers la fin que du début de ma carrière.
00:33 En fait, on est tout le temps dans cette espèce de frénésie de la recherche de résultats.
00:37 Et c'est vrai que je fais vachement attention maintenant à plus profiter du chemin que
00:42 de la destination, même si la destination reste quand même très importante.
00:45 J'ai devenu père le 3 août 2019, deux semaines après mon premier titre de champion du monde
00:52 et ça a bouleversé ma vie.
00:54 En fait, en tant qu'athlète, on nous apprend toujours à ce que notre bien-être passe
00:57 au premier plan.
00:58 Et en fait, avec un enfant, c'est juste pas possible.
01:01 Avec un enfant, c'est ma fille qui passe avant tout.
01:04 C'est vrai que lorsque j'ai commencé l'eskrim, le but c'était pas de devenir champion olympique
01:10 ou champion du monde.
01:11 Le but c'était de trouver une discipline sportive dans laquelle je m'amuse, tout simplement.
01:14 Et je ne remercierai jamais à ces mes parents de ne m'avoir jamais mis de pression dans
01:18 le sport.
01:19 En fait, ils m'ont apporté un rapport hyper sain au sport.
01:22 C'est de l'amusement, c'est un jeu et c'est quelque chose que j'ai su conserver encore
01:25 aujourd'hui.
01:26 L'eskrim est encore aujourd'hui vu comme un sport assez élitiste.
01:37 De par son histoire, c'était vraiment un art réservé à la noblesse.
01:40 Et en fait, l'eskrim s'est démocratisé vers les années 1920 parce qu'il y a eu des cours
01:46 collectifs qui ont commencé à être mis en place.
01:48 Il n'y a pas de milieu dans le sport et c'est ça qui est cool en fait.
01:50 C'est hyper fédérateur.
01:51 Pour moi, c'est hyper important de développer notre centre d'intérêt pour préparer ma
01:56 reconversion sportive.
01:57 J'ai commencé la photo en 2014.
02:00 Et en fait, au fur et à mesure, j'ai un peu délaissé mon appareil numérique pour
02:03 me mettre à la photographie argentique en 2018.
02:05 Et le fait d'avoir 36 poses, je choisissais mieux mon sujet, ma composition, ma lumière
02:11 et mes photos sont améliorées du jour au lendemain.
02:13 Je suis quelqu'un de très curieux et le fait d'être toujours dans l'apprentissage,
02:18 c'est quelque chose que j'adore.
02:19 Je pense que la chose dont je suis le plus fier dans mon parcours d'eskrimer, c'est
02:28 d'être double champion du monde.
02:29 Deux fois consécutivement, il n'y a pas de hasard en fait.
02:32 Il y a peu de personnes qui l'ont fait dans l'histoire de mon sport.
02:34 Et je pense que c'est ça dont je suis le plus fier, c'est d'avoir marqué l'histoire
02:38 de mon sport.
02:39 Selon moi, l'eskrimer le plus stylé, est-ce que j'ai le droit de dire moi ?
02:57 *Rires*
02:59 -Oui.

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