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La FDJ Sport Factory accompagne des athlètes représentant la France dans leur préparation Olympique et Paralympique. Ces 52 champions ou espoirs de leur discipline, valides ou en situation de handicap, sont soutenus dans leur quête d’excellence. Parmi eux, Valentin Prades. Découvrez son portrait en vidéo !

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Sport
Transcription
00:00 Je m'appelle Valentin Pratt, j'ai 30 ans.
00:02 Je suis en équipe de France de pentathlon moderne depuis longtemps.
00:06 Je suis vice-champion du monde, champion d'Europe,
00:09 le triple vainqueur de la finale de la Coupe du Monde.
00:11 J'ai fait 4e aux Jeux Olympiques de Rio, 7e à Tokyo.
00:14 J'ai une petite fille qui a 2 ans qui s'appelle Agathe.
00:19 Au début, ça a été un petit peu un petit chamboulement
00:21 et surtout ça m'a amené une espèce d'oubli.
00:24 Je me suis dit que je voulais faire du pentathlon
00:26 et je me suis dit que je voulais faire du pentathlon
00:28 et surtout ça m'a amené un espèce d'outil de relativisation.
00:31 C'est-à-dire qu'on sait que quoi qu'on fasse à l'entraînement,
00:34 quoi qu'on fasse en compétition,
00:35 quand on rentre, on aura toujours des grands sourires.
00:37 Alors moi, je me lève le matin déjà pour réveiller Agathe,
00:45 ça c'est vraiment cool.
00:46 Et après, ce qui me permet vraiment d'aller à l'entraînement,
00:48 moi c'est la médaille olympique.
00:49 C'est ce qui me fait rêver depuis vraiment plus de 10 ans.
00:53 J'y crois, donc je ne lâche pas du tout l'affaire
00:56 et c'est pour ça que je m'entraîne très très dur.
00:59 J'ai grandi à Aix, j'ai fait toutes mes études à Aix jusqu'au lycée
01:06 et je suis rentré directement en sport-études à fond romeux
01:09 sans jamais avoir fait de pentathlon.
01:11 Et c'est là que j'ai découvert ce sport
01:12 et que j'ai découvert aussi cette région qui est magnifique.
01:14 J'ai eu un vrai coup de cœur pour le pentathlon moderne,
01:18 pour cette discipline qui est vraiment très très complète
01:21 et qui m'a passionné, qui a réussi à me calmer aussi
01:23 parce que j'avais un petit côté hyperactif.
01:25 Récemment, notre sport a radicalement changé
01:28 puisque la Fédération Internationale a décidé de supprimer l'équitation
01:31 après les Jeux de Paris,
01:32 donc ce sera la dernière compétition avec de l'équitation
01:34 et de la rempasser par du parcours d'obstacles.
01:37 Moi je me suis très rapidement positionné pour
01:42 parce que je trouvais que l'équitation avait un problème qui était insoluble,
01:45 c'était que c'était injuste du fait que je ne pouvais pas
01:48 faire de pentathlon en tant que sportif.
01:50 Je trouvais que l'équitation avait un problème qui était insoluble,
01:52 c'était que c'était injuste du fait du tirage au sort
01:55 d'un cheval qu'on ne connaissait pas.
01:57 C'est vrai que ce n'était pas acceptable quand on donne tout
02:00 pendant quatre ans pour préparer une médaille olympique,
02:02 de tout perdre sur un tirage au sort d'un cheval qui ne veut pas sauter.
02:05 Le pentathlète sait s'adapter aux changements et à pas mal de sports
02:09 puisqu'on a des disciplines qui sont vraiment diamétralement opposées.
02:12 On travaille le bas du corps avec la course à pied,
02:13 le haut du corps avec la natation,
02:14 donc on est quand même des athlètes qui sont assez complets.
02:16 L'idée de se dire qu'on y est arrivé avec tout le staff,
02:23 parce que c'est surtout un travail d'équipe,
02:24 je trouve le sport de haut niveau.
02:26 Donc voilà, moi c'est plutôt ça ma fierté,
02:28 c'est d'avoir réussi à ramener pas mal de médailles pour l'ensemble de l'équipe.
02:45 Quand on me demande quel son j'écoute en compétition,
02:48 souvent c'est Céline Dion.
02:49 Si je rêve son visage, je dessine son cœur.

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