Membre de l'équipe de France depuis deux ans, le Varois (28 ans) licencié au club Handisport Marseille disputera ses premiers Jeux cet été, du 28 août au 8 septembre à Paris, dans ce sport proche de la pétanque, qui se joue en fauteuil roulant, avec ou sans assistance.
Cela faisait deux mois que les Bleus avaient réussi les critères sportifs de sélection et trépignaient d'impatience pour connaître leur qualification, ou non, pour les Jeux paralympiques de Paris-2024. La très bonne nouvelle est arrivée officiellement ce lundi après-midi : sur proposition de la Fédération française handisport, le Comité paralympique et sportif français, présidé par Marie-Amélie Le Fur, a retenu Aurélien Fabre parmi les cinq para-athlètes appelés à disputer les épreuves de boccia.
Cela faisait deux mois que les Bleus avaient réussi les critères sportifs de sélection et trépignaient d'impatience pour connaître leur qualification, ou non, pour les Jeux paralympiques de Paris-2024. La très bonne nouvelle est arrivée officiellement ce lundi après-midi : sur proposition de la Fédération française handisport, le Comité paralympique et sportif français, présidé par Marie-Amélie Le Fur, a retenu Aurélien Fabre parmi les cinq para-athlètes appelés à disputer les épreuves de boccia.
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00:00– Au réveil, au réveil, au réveil, au réveil !
00:10– Vous pouvez régler les pipi ?
00:11– Ouais !
00:12– Réglez les pipi ?
00:13– Ouais !
00:15– Ça me fait rien, je m'inquiète pour tout le monde,
00:20et tout un argent pour moi, c'est pas une joie ça !
00:23Pour moi c'est une joie d'y aller.
00:27Une joie, un moment historique qui attend Aurélien à Paris.
00:31En tant que numéro 1 français de boccia, un dérivé de pétanque adapté à l'handisport,
00:37il fait partie des chances de médaille de ces Jeux Paralympiques de Paris et se prépare
00:41pour ce moment depuis 20 ans.
00:57Car cette histoire, c'est aussi celle de Christian, depuis 11 ans, il consacre lui
01:09aussi sa vie à ce moment et a fait de nombreux sacrifices pour accompagner son protégé vers
01:14son rêve.
01:15On se connaît tellement bien, c'est presque fusionnel, c'est-à-dire qu'on passe énormément
01:20de temps ensemble.
01:21Quand on part en compétition, on part 15 jours, il faut savoir qu'on est 24 heures sur 24
01:24ensemble.
01:25Forcément, il se crée des liens, ça va au-delà de la relation entraîneur-entraîné.
01:31On va bien au-delà.
01:32On essaie de garder tout de même une certaine distance pour ne pas tout mélanger, il arrive
01:36un moment ou un autre où l'affect prend le dessus.
01:39C'est-à-dire que si à un moment donné, lui, il n'est pas bien, je vais le ressentir
01:42et moi, il va falloir que je tire vers le haut pour essayer de remettre tout ça sur
01:47les rails.
01:48C'est arrivé aussi par moment où moi, c'était compliqué pour moi, c'est ce jeune-là qui
01:54me tire en avant aussi.
01:55Mais avant de partir pour Paris, le centre de la Gauthière a tenu à l'encourager et
01:59lui donner un avant-goût des festivités olympiennes.
02:01On peut voir que malgré son handicap, il peut faire quelque chose de beau de sa vie.
02:11Il dirait que ça fait des années et des années qu'il s'entraîne.
02:14Là, c'était son rêve, il avait un rêve, c'était de participer aux Jeux Paralympiques.
02:18Grâce à Christian et à tous ceux qui l'ont entouré, la règle notamment, qu'il a suivie
02:24depuis le début, il est arrivé.
02:26On le porte les Paralympiques maintenant.