La Matinale (Émission du 05/12/2023)

CNEWS

Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Transcript

00:00:00 C'est Newsy, il est 6h, merci d'être avec nous.

00:00:03 Vous regardez la matinale à la une ce matin.

00:00:05 Le terroriste islamiste du pont de Bir Hakeim ne regrette rien.

00:00:08 Que dit-il en garde à vue ?

00:00:10 On verra ça avec vous.

00:00:12 Tanguy Hamon, à tout de suite Tanguy.

00:00:14 Faut-il appliquer la rétention de sûreté,

00:00:16 une sorte de perpétuité réelle au profil,

00:00:19 comme ceux du terroriste du pont de Bir Hakeim ?

00:00:22 Certains le proposent.

00:00:24 À droite, nous dira Gautier Lebrecht.

00:00:26 À tout de suite, Gautier.

00:00:27 Le chauffeur VTC qui a tué au couteau un supporter nantais

00:00:32 a été mis en examen pour homicide volontaire.

00:00:36 L'homme avait déjà été impliqué dans des affaires,

00:00:38 notamment le trafic de drogue.

00:00:40 L'armée israélienne affirme détenir des preuves

00:00:46 que l'attaque du 7 octobre par le Hamas a été préparée

00:00:49 depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.

00:00:52 Harold Niemann avec nous.

00:00:54 À tout de suite, Harold.

00:00:56 L'assaillant du pont de Bir Hakeim

00:00:58 assume et revendique totalement son geste.

00:01:01 Selon les premiers éléments de l'enquête,

00:01:02 tout laisse à penser qu'il a agi seul.

00:01:05 L'islamiste radical de 26 ans dit avoir agi en réaction,

00:01:08 je cite, à la persécution des musulmans dans le monde, Chana.

00:01:11 Et selon une source proche de l'enquête à l'AFP,

00:01:14 depuis le début de sa garde à vue,

00:01:15 il apparaît très froid, clinique et désincarné.

00:01:18 Des anciens camarades de classe ainsi que des voisins

00:01:21 témoignent ce matin sur ces news.

00:01:23 Ils sont très surpris de son passage à l'acte.

00:01:25 Reportage de Fabrice Elsner avec le récit de Mathieu Dewez.

00:01:29 Un enfant timide et réservé, devenu un terroriste islamiste.

00:01:33 Voici le portrait dressé par les anciens camarades de classe de l'assaillant.

00:01:37 Certains ne sont pas surpris par son passage à l'acte.

00:01:40 On s'attendait aussi plus ou moins à ce que ça se passe en soi.

00:01:43 On voyait un peu que c'était une bombe à retardement.

00:01:45 Plus il est sorti, plus sa barbe allait pousser.

00:01:47 Il communiquait de moins en moins.

00:01:49 D'autres avouent même avoir peur depuis sa sortie de prison en mars 2020.

00:01:53 Après une condamnation à 5 ans d'emprisonnement

00:01:55 pour un projet d'attaque au quartier d'affaires de la Défense.

00:01:58 Bien sûr qu'on avait peur.

00:01:59 On savait à peu près dans quoi il s'était lancé.

00:02:02 Déjà la question c'était pourquoi une personne comme ça est libérée ?

00:02:05 Comment ça se fait qu'il se retrouve un samedi soir à Paris sans surveillance

00:02:09 alors qu'il était tout le temps en surveillé ?

00:02:11 Il y avait toujours des agents qui le suivaient,

00:02:13 nous on les voyait dans le quartier.

00:02:15 Donc ce que je dis c'est vrai, on a vu ça de notre propre vieux.

00:02:18 Pour les voisins des parents de l'assaillant, c'est la sidération.

00:02:21 Eux qui le connaissent depuis l'âge de 4 ans.

00:02:23 C'était un jeune homme qui disait bonjour, bonsoir à des voisins,

00:02:27 parce qu'on est voisins, bien élevé.

00:02:31 Et c'est pour ça que nous sommes aujourd'hui sidérés, vraiment sidérés.

00:02:36 Ce voisin était mis aux larmes

00:02:38 quand il souhaite délivrer un message de soutien aux parents de l'assaillant.

00:02:41 Ils resteront nos voisins, on les appréciera autant,

00:02:46 enfin il n'y aura pas de changement.

00:02:48 Comment les aider parce qu'ils sont victimes ?

00:02:53 En garde à vue, l'auteur de l'attaque au couteau

00:02:55 revendique totalement son geste et dit avoir agi seul.

00:02:58 La garde à vue de ses parents, elle, a été levée hier soir.

00:03:01 Tanguy Hamon avec nous, service Police Justice de CNews.

00:03:06 Les enquêteurs de la DGSI continuent leurs interrogatoires

00:03:09 pour comprendre les raisons de l'attaque et comprendre l'organisation.

00:03:13 Tanguy, le suspect parle aux agents de la DGSI.

00:03:16 Que leur dit-il pendant sa garde à vue ?

00:03:18 Qu'est-ce qu'il leur a dit ?

00:03:19 Il s'explique tout d'abord, il assume parfaitement son acte,

00:03:24 il le revendique même.

00:03:26 Il se comporte de façon très calme face aux enquêteurs,

00:03:28 de façon froide, même détachée, nous indique-t-on.

00:03:31 Il répète qu'il agit pour venger les musulmans

00:03:34 qui sont tués ou persécutés à travers le monde.

00:03:37 Il parle notamment de l'Afghanistan ou de la Palestine.

00:03:40 Il dit encore que la France est complice de ce qu'il se passe en Israël.

00:03:44 Et d'ailleurs, il indique que le lieu de l'attaque n'était pas choisi par hasard.

00:03:48 Il voulait le faire près de la tour Eiffel

00:03:50 parce que c'est d'abord un symbole de la France,

00:03:53 mais aussi parce qu'il n'a pas aimé qu'elle soit illuminée aux couleurs d'Israël

00:03:57 après les attaques du Hamas.

00:03:59 La garde à vue doit encore durer jusqu'à mercredi soir.

00:04:02 Il reste un point important que les enquêteurs doivent éclairer.

00:04:06 Est-ce qu'il a agi seul ?

00:04:08 Il semblerait que oui.

00:04:10 La SAI en le dit en tout cas aux enquêteurs

00:04:12 et selon les premiers éléments de l'enquête,

00:04:14 cela semble se confirmer,

00:04:16 mais il faut encore évidemment s'en assurer.

00:04:18 Merci beaucoup Tanguy.

00:04:20 Alors que le projet de loi immigration est actuellement examiné à l'Assemblée nationale,

00:04:23 Bruno Retailleau lance un avertissement aux députés.

00:04:25 Si la version sénatoriale du texte n'est pas rétablie,

00:04:28 il n'y aura pas d'accord.

00:04:30 Le président du groupe LR au Sénat dit ce matin dans Le Parisien

00:04:34 "L'État ne parvient plus à protéger les Français.

00:04:37 Il faut impérativement des mesures d'exception pour les individus les plus dangereux."

00:04:41 Je propose une mesure judiciaire de surveillance de sûreté

00:04:45 qui permettrait d'astreindre les personnes condamnées pour terrorisme

00:04:48 et qui ont fini de purger leur peine

00:04:51 à des obligations d'injonction de soins,

00:04:53 de placement sous bracelet électronique,

00:04:55 de soumission à des mesures de contrôle

00:04:56 comme le pointage au commissariat.

00:04:59 Gauthier Lebret, le débat politique se focalise sur

00:05:02 la rétention de sûreté.

00:05:04 Bruno Retailleau parle lui de surveillance de sûreté.

00:05:08 On parle en réalité de la même chose.

00:05:09 Jordan Bardella propose que ce soit automatique

00:05:12 pour les affaires liées au terrorisme.

00:05:13 C'est ce qu'il a proposé hier en conférence de presse

00:05:15 le président du RN, répondant à Gérald Darmanin

00:05:18 en lui disant qu'il n'y a pas eu de défaillance psychiatrique,

00:05:20 il y a eu une défaillance politique.

00:05:22 La rétention de sûreté permet quoi concrètement ?

00:05:25 Ça permet de continuer à enfermer quelqu'un après la fin de sa peine

00:05:29 s'il est toujours jugé dangereux.

00:05:32 C'est un ou deux ans renouvelables.

00:05:34 Ça peut concerner aujourd'hui ceux qui sont condamnés

00:05:37 à plus de 15 ans de prison ferme

00:05:38 pour des crimes de sang.

00:05:40 Bruno Retailleau, on vient de le voir,

00:05:41 veut lui aussi des lois d'exception.

00:05:43 Il parle d'une mesure de surveillance.

00:05:44 Ça veut dire quoi enfermer systématiquement

00:05:47 les fichés S pour cause de radicalisation ?

00:05:50 C'est aussi une proposition notamment des Républicains.

00:05:53 C'est ce que proposent également

00:05:55 Éric Zemmour et Marion Maréchal.

00:05:57 Problème et pas des moindres, la Constitution

00:05:59 que les Républicains veulent d'ailleurs modifier

00:06:02 pour pouvoir enfermer préventivement les fichés S.

00:06:05 C'est ce que proposait déjà Éric Ciotti en 2017 ou en 2018.

00:06:09 Pour enfermer quelqu'un, il faut qu'il soit jugé, condamné,

00:06:12 pas simplement fiché.

00:06:14 Il faut une décision d'un juge.

00:06:16 Ça s'appelle l'état de droit,

00:06:17 même si c'est inaudible pour de nombreux Français.

00:06:19 Merci beaucoup Gauthier.

00:06:21 Gabriel Attal va dévoiler aujourd'hui des mesures

00:06:24 pour relever, tenter de relever, le niveau des élèves français.

00:06:28 C'est aujourd'hui que sera publié, vous savez,

00:06:30 le fameux classement PISA.

00:06:32 On redoute un mauvais classement.

00:06:34 Le ministre de l'Éducation nationale devrait notamment

00:06:36 briser le tabou du redoublement pour les élèves

00:06:39 n'ayant pas le niveau pour rentrer en sixième.

00:06:41 Le mois dernier, Gabriel Attal avait déclaré, je cite,

00:06:44 "Un élève qui rentre en sixième sans savoir lire ou compter,

00:06:47 c'est quasiment de la maltraitance."

00:06:48 Alors, je vous pose la question.

00:06:50 Le QR code va réapparaître, comme par magie.

00:06:53 Faut-il faire redoubler les élèves qui n'ont pas le niveau ?

00:06:57 Je vous pose la question.

00:06:58 Vous flashez le QR code qui est à l'écran

00:07:01 et vous pouvez enregistrer une vidéo.

00:07:03 Donnez votre réponse et elle pourra être diffusée à l'antenne.

00:07:07 Autour de la table, je ne vais pas vous demander qui a redoublé.

00:07:09 Ça pourrait être gênant.

00:07:11 Mais est-ce qu'il faut faire redoubler les élèves qui n'ont pas le niveau ?

00:07:15 Tiens, Lomid Guillaume.

00:07:16 Oui, je pense, si ça s'accompagne de mesures d'accompagnement.

00:07:19 Parce que redoubler pour redoubler, si c'est vécu comme une punition,

00:07:22 ce n'est pas très utile.

00:07:23 Mais en revanche, pour les élèves qui n'ont pas le niveau,

00:07:25 c'est une opportunité de rattraper.

00:07:27 Et effectivement, je suis assez d'accord avec le point de vue

00:07:29 qui dit que c'est de la maltraitance d'arriver avec des connaissances

00:07:32 qui manquent parce qu'on est quelque part déséquilibré

00:07:35 et bancal tout le reste de sa scolarité.

00:07:38 Mais vous dites redoubler pour redoubler, ça peut être comme une punition,

00:07:40 mais redoubler, c'est refaire ce qu'on a mal compris.

00:07:44 Mais ce n'est pas une...

00:07:44 C'est vécu comme tel aujourd'hui.

00:07:45 Donc, je pense qu'il faut aussi faire changer les mentalités sur ce...

00:07:48 Ça a pu arriver, redoubler à des gens bien, j'allais dire.

00:07:54 Gauthier Lebret.

00:07:55 Vous savez qu'en Belgique, par exemple, il y a un élève sur deux qui redouble.

00:07:58 Donc, il y a un redoublement.

00:07:59 Moi, j'ai fait ma scolarité en Belgique, c'est pour ça que j'en parle.

00:08:01 Il y a un redoublement beaucoup plus fréquent qu'en France.

00:08:04 Alors après, il faut interroger les professeurs.

00:08:05 Et effectivement, ils vous disent qu'il ne faut pas arriver forcément

00:08:08 aux statistiques belges, mais qu'il y a quand même un gap

00:08:12 entre pas de redoublement du tout et un élève sur deux qui redouble.

00:08:15 Voilà. Alors, vous flashez le QR code et vous donnez votre avis.

00:08:18 À Montpellier, quatre personnes ont été placées en détention provisoire

00:08:21 après une opération de lutte contre les trafiquants de drogue.

00:08:24 Cette opération baptisée "Place Net" a été menée conjointement par le préfet de Leroux,

00:08:28 le procureur de la République de Montpellier, les services de police,

00:08:31 les services de la mairie.

00:08:33 Ça a débuté le 27 novembre dernier, Chana.

00:08:36 Oui, ça a duré une semaine pendant laquelle les forces de l'ordre

00:08:38 ont procédé à une vingtaine d'interpellations.

00:08:41 Parmi les personnes interpellées, une jeune femme de 20 ans

00:08:44 s'est faite saisir ses comptes bancaires.

00:08:45 Elle pourrait aussi se faire saisir son appartement.

00:08:48 Le préfet François-Xavier Loche a évoqué un changement de méthode

00:08:52 pendant une conférence de presse hier face à la montée des trafics à Montpellier.

00:08:55 Et il compte l'appliquer, cette opération, dans d'autres quartiers du département

00:08:59 dans les prochaines semaines.

00:09:00 On en sait plus sur le profil du chauffeur VTC

00:09:03 qui a tué un supporter du FC Nantes le week-end dernier.

00:09:06 Le chauffeur de VTC est un homme de 35 ans,

00:09:08 mis en examen pour un vicide volontaire, on l'a appris dans la soirée.

00:09:12 Il est accusé d'avoir porté deux coups de couteau à sa victime.

00:09:15 La légitime défense a été rejetée.

00:09:17 Et après les faits, il a raccompagné ses trois passagers à leur hôtel

00:09:21 et leur a demandé 1000 euros pour compenser les dommages sur son véhicule,

00:09:25 craignant pour leur vie, c'est ce qu'ils ont dit.

00:09:27 Ils se sont exécutés.

00:09:28 Cet homme était déjà bien connu de la justice

00:09:30 avec quatre mentions dans son casier judiciaire,

00:09:33 notamment pour trafic de stupéfiants.

00:09:35 Voyez ce reportage de Michael Chahut.

00:09:37 Une fresque à sa mémoire, des bouquets de fleurs,

00:09:40 les hommages s'accumulent sur les lieux même

00:09:42 où le supporter du FC Nantes a perdu la vie samedi soir.

00:09:45 Sur les images d'une caméra fixée à bord d'un véhicule,

00:09:49 on voit la scène du crime.

00:09:50 Pas de légitime défense pour le chauffeur VTC

00:09:53 qui a poignardé Maxime, 31 ans.

00:09:55 C'est à ce moment-là, alors qu'il est au sol,

00:09:58 qu'il lui aurait porté un premier coup de couteau.

00:10:00 Ce supporter nantais se sera ensuite relevé,

00:10:06 tentant de fuir et c'est alors qu'il aurait été atteint

00:10:11 d'un deuxième coup de couteau dans le dos.

00:10:13 L'arme n'a pas été retrouvée.

00:10:15 À ce stade, rien n'est retenu contre les supporters ni soi.

00:10:18 Le procureur a confirmé l'existence d'un guet-apens

00:10:21 tendu par les supporters nantais.

00:10:23 Thèse déjà défendue par le chauffeur VTC

00:10:26 qui ouvrait le convoi samedi soir.

00:10:28 Là oui, on est arrivé, on était attendu, on était suivi.

00:10:30 La horde qui arrivait, là c'était vraiment une meute.

00:10:33 Un essein d'abbé qui est arrivé,

00:10:35 calculé, en mode militaire, on marche dans la route,

00:10:37 on bloque tout.

00:10:38 Un second chauffeur VTC est poursuivi

00:10:40 pour avoir tenté de dissimuler les images

00:10:43 qui ont capté la scène du crime.

00:10:45 Voilà le chauffeur de VTC mis en examen.

00:10:50 Vous avez vu son profil,

00:10:53 Shana vous l'a détaillé, le profil.

00:10:55 On en parlera à 8h30 avec Laurent Auberton

00:10:59 de ce qui s'est passé à Nantes.

00:11:01 Qu'est-ce que ça dit de la société ?

00:11:03 Des supporters qui vont à un match de foot

00:11:04 et ça se termine par un supporter tué

00:11:07 par un chauffeur de VTC qui a déjà un casier,

00:11:09 j'allais dire, long comme le bras.

00:11:10 Qu'est-ce que ça dit du moment ?

00:11:12 Laurent Auberton, l'écrivain des séisses que vous connaissez,

00:11:15 sera avec nous à 8h30.

00:11:18 Michel Sardou, testé positif au Covid,

00:11:20 ça tombe mal, il est en tournée,

00:11:21 mauvaise nouvelle, il est en tournée,

00:11:24 sa tournée, je me souviens d'un adieu.

00:11:26 Après avoir fait faux bon à ses fans à Brest,

00:11:28 samedi soir, le chanteur est contraint

00:11:30 d'annuler deux autres d'actes, Shana.

00:11:32 Oui, ce spectacle prévu les 5 et 6 décembre

00:11:34 n'auront donc pas lieu et donc on espère

00:11:36 de tout cœur qu'il va vite se remettre

00:11:38 et que la maladie dont il souffrera prochainement

00:11:41 sera uniquement la maladie d'amour qu'on entend actuellement.

00:11:44 Très jolie, c'était pas préparé, c'est beau.

00:11:48 C'est presque émouvant.

00:11:50 Bon, voilà, on lui souhaite et on souhaite

00:11:51 surtout aux spectateurs aussi que Michel Sardou

00:11:54 se porte mieux parce que c'est toujours décevant.

00:11:58 On attend le concert depuis des mois,

00:12:00 on se prépare, on est content et paf,

00:12:02 le chanteur est malade.

00:12:03 Bon, ça arrive, ça arrive, ça arrive.

00:12:05 Mais c'est vrai que c'est joliment dit, Shana,

00:12:06 le pauvre Luc qui n'est plus...

00:12:08 La maladie d'amour, même si on ne le souhaite pas non plus.

00:12:10 Allez, 6h12, restez bien avec nous,

00:12:12 dans un instant, on va voir ce qui se passe

00:12:16 en Israël et à Gaza.

00:12:17 Ça qui resserre l'étau dans le sud de Gaza.

00:12:23 On sera avec Harold Eman, à tout de suite.

00:12:25 6h15, Le Point Info, tout de suite, Shana Lusto.

00:12:32 L'assaillant Dupond-Birak Haïm assume et revendique

00:12:37 totalement son geste.

00:12:39 Selon les premiers éléments de l'enquête,

00:12:40 tout laisse à penser qu'il a agi seul.

00:12:42 L'islamiste radical de 26 ans dit avoir agi en réaction

00:12:45 à la persécution des musulmans dans le monde.

00:12:47 Selon une source proche de l'enquête à l'AFP,

00:12:49 depuis le début de sa garde à vue, il apparaît très froid,

00:12:52 clinique et désincarné.

00:12:55 Un adolescent de 15 ans tué dans une rixe dans le Val d'Oise,

00:12:58 ça s'est passé hier soir lors d'un violent affrontement

00:13:01 entre bandes rivales des villes de Daumont et Désenville.

00:13:04 Pour éviter un embrasement, la CRS 8 a été déployée

00:13:07 dans le secteur.

00:13:08 C'est le troisième mort en quatre jours dans le département

00:13:11 après le meurtre d'un adolescent à Montmagny

00:13:13 et d'un homme de 36 ans à Fos le week-end dernier.

00:13:17 Et puis c'est un premier pas vers l'interdiction des PEUF.

00:13:20 Les députés ont voté pour à l'unanimité hier soir.

00:13:23 Ces petites cigarettes électroniques jetables

00:13:25 sont très prisées par les mineurs.

00:13:27 Et selon le ministre de la Santé Aurélien Rousseau,

00:13:29 elles ouvrent la voie à une forte dépendance.

00:13:32 Cette proposition d'interdiction doit maintenant passer au Sénat

00:13:35 avant d'être validée par Bruxelles.

00:13:37 Merci Chana.

00:13:39 Saal resserre l'étau dans le sud de la bande de Gaza.

00:13:42 Les combats se sont intensifiés ces dernières heures

00:13:45 sur la ville de Can Youness au sud.

00:13:48 Hier, des dizaines de chars, des transports de troupes,

00:13:51 des bulldozers israéliens sont entrés à proximité.

00:13:55 L'armée israélienne a demandé aux civils palestiniens

00:13:57 de quitter la zone pour aller vers l'ouest de la ville,

00:13:59 côté méditerranée, ou vers Rafah, plus au sud.

00:14:03 Harold Diemann avec nous.

00:14:04 Déjà, première question Harold.

00:14:06 L'armée israélienne se concentre désormais,

00:14:08 après s'être concentrée sur le nord de la bande de Gaza,

00:14:11 se concentre désormais sur le sud de la bande de Gaza.

00:14:13 Quelle est la situation ce matin ?

00:14:15 Ce matin, l'armée israélienne dit que ces opérations militaires

00:14:18 dans le nord, on va regarder la carte pour comprendre,

00:14:21 sont maintenant accomplies.

00:14:24 On ne sait pas totalement ce que ça veut dire,

00:14:26 mais dans la zone violette, c'est accompli.

00:14:29 Ça veut dire que le Hamas ne peut plus vraiment opérer

00:14:32 de manière militaire, mais ça ne veut pas dire

00:14:34 qu'il n'y a pas des opérations, des missions de ratissage

00:14:38 et d'autres missions pour débusquer les tunnels dans le nord.

00:14:43 Maintenant, on pense que la direction du Hamas

00:14:45 et beaucoup de soldats, de militians du Hamas,

00:14:47 donc, se sont regroupés à Khan Younes,

00:14:49 qui est la capitale pour le fondateur,

00:14:52 le directeur militaire du Hamas.

00:14:55 C'est comme ça qu'on appelle l'organisation terroriste,

00:14:57 la partie militaire dans Gaza.

00:15:01 Il s'agit de Yahya Sinwar.

00:15:02 Il est retranché dans Khan Younes

00:15:05 et les Israéliens ne vont pas s'arrêter.

00:15:07 Et ils savent très bien que Sinwar a utilisé les civils

00:15:12 comme des boucliers humains à très grande échelle,

00:15:15 puisque les habitants du nord sont descendus vers le sud.

00:15:18 Et donc, il y a une population très dense,

00:15:19 mais ce n'est pas pour autant que, selon l'armée israélienne,

00:15:23 le Hamas pourra survivre militairement.

00:15:25 Là, l'opération continue.

00:15:28 Autre question que je voulais vous poser, Harold, ce matin.

00:15:30 L'attaque d'Israël par le Hamas le 7 octobre était très préparée,

00:15:35 préparée depuis plusieurs mois, peut-être depuis plusieurs années.

00:15:38 L'armée israélienne a montré des preuves.

00:15:41 Qu'est-ce que l'on a découvert ? Qu'est-ce que l'on apprend ?

00:15:43 Les preuves ont été montrées en petits comités.

00:15:45 Donc, on ne peut pas vous restituer des images.

00:15:47 Il n'y en a pas encore.

00:15:48 Mais il s'agit de beaucoup de matériel, de téléphones, de grenades, d'armes.

00:15:54 Et surtout, on a trouvé des plans,

00:15:56 beaucoup de plans qui étaient sur les divers soldats qu'on a capturés

00:16:00 ou qui sont morts et qu'on a récupérés.

00:16:02 Et donc, on apprend qu'il y avait une préparation militaire.

00:16:06 Ça, on le savait un peu, dans laquelle on s'entraînait à l'ULM

00:16:10 sur des villages maquettes israéliennes.

00:16:14 Et puis, on découvre aussi les services secrets de ce même monsieur Yair Yassinouar,

00:16:20 dont je vous parlais tout à l'heure, qui est embusqué à Khan Younass.

00:16:23 Et lui, il avait préparé tout.

00:16:26 Il savait où étaient les maisons, où étaient les portes,

00:16:28 où étaient les fenêtres, où étaient les serrures.

00:16:30 Tout ça avec des espions en grand nombre qu'il avait déployés avant,

00:16:34 dont les travailleurs saisonniers.

00:16:36 Merci beaucoup, Harold.

00:16:37 7h10, on sera avec le colonel Olivier Rafowitz,

00:16:40 porte-parole de l'armée israélienne.

00:16:42 7h10, colonel Rafowitz avec nous en direct dans La Matinale.

00:16:47 Restez bien sur CNews dans un instant.

00:16:48 L'économie, on va parler de l'emploi.

00:16:50 Il y a des signes d'essoufflement.

00:16:52 Le chômage s'arrête de baisser.

00:16:54 Il repart même à la hausse.

00:16:56 Est-ce qu'il faut s'inquiéter ?

00:16:57 On va poser toutes ces questions à l'OMIC Guillaume.

00:17:00 À tout de suite.

00:17:01 L'économie avec vous, l'OMIC Guillaume.

00:17:07 Elisabeth Borne a réuni hier les ministres

00:17:09 pour sonner la mobilisation pour l'emploi contre le chômage.

00:17:12 Les derniers chiffres du chômage montrent

00:17:15 que le chômage baisse moins que prévu

00:17:17 et qu'il repart même à la hausse.

00:17:19 Est-ce qu'il faut s'en inquiéter, l'OMIC ?

00:17:21 Oui, c'est vrai.

00:17:21 Le taux de chômage était en baisse,

00:17:22 vous le disiez, de façon continue.

00:17:24 On était passé à 7,1% au premier trimestre

00:17:26 et il est remonté à 7,4% au troisième trimestre.

00:17:30 Ce n'est pas une hausse spectaculaire,

00:17:31 mais c'est une inversion de la tendance.

00:17:33 Et puis surtout, les raisons derrière cette hausse

00:17:35 semblent être là pour durer,

00:17:37 ce qui fait craindre au mieux une stagnation,

00:17:39 au pire une poursuite de la hausse.

00:17:41 L'OFCE table ainsi sur un taux de chômage

00:17:43 à 7,9% d'ici la fin 2024.

00:17:47 Il y a notamment un signal inquiétant.

00:17:49 Les entreprises ont désormais moins recours à l'intérim.

00:17:51 En tout, 40 000 emplois intérimaires

00:17:54 ont disparu depuis un an.

00:17:55 Or, ce sont ces emplois précaires

00:17:57 sur lesquels les entreprises rognent en premier

00:18:00 en cas de difficulté avant de s'attaquer au CDD,

00:18:03 puis au CDI.

00:18:04 Une baisse massive du recours à l'intérim

00:18:06 annonce donc généralement une hausse à venir du chômage.

00:18:10 Alors, quelles sont les raisons de cette reprise du chômage ?

00:18:12 Et bien d'abord, selon mon confrère de Ouest-France,

00:18:15 l'inflation a aussi touché les entreprises

00:18:16 de plein fouet cette année.

00:18:17 Et les défaillances, notamment de petites entreprises,

00:18:20 celles de moins de 10 salariés,

00:18:22 ont augmenté de 30% depuis le début de l'année.

00:18:25 Or, ces PME représentent en France

00:18:27 près du tiers de l'emploi salarié.

00:18:29 Des défaillances massives, c'est une catastrophe pour l'emploi.

00:18:32 On assiste aussi à des destructions d'emploi

00:18:34 dans d'autres secteurs.

00:18:35 On peut citer le BTP, le bâtiment.

00:18:38 7000 emplois ont déjà disparu et surtout,

00:18:40 les promoteurs et les professionnels du bâtiment

00:18:42 sont très inquiets pour les mois à venir.

00:18:44 Certains prédisent et redoutent jusqu'à 150 000

00:18:47 destructions d'emploi d'ici 2025 dans le secteur du bâtiment.

00:18:51 Et pourtant, et pourtant, c'est ça qui est toujours

00:18:53 difficilement compréhensible, mais vous allez nous éclairer,

00:18:55 dans le même temps, il y a toujours des emplois vacants.

00:18:57 Oui, c'est paradoxal.

00:18:58 350 000 emplois vacants dans les entreprises

00:19:01 de plus de 10 salariés.

00:19:02 Mais tout le problème, c'est de faire correspondre

00:19:04 ces emplois, les formations et les besoins.

00:19:06 On manque par exemple d'experts comptables,

00:19:09 d'infirmiers ou encore de pharmaciens.

00:19:11 Évidemment, ce ne sont pas des métiers

00:19:12 pour lesquels on se forme en deux heures.

00:19:14 Alors malgré tout, le gouvernement veut encore croire

00:19:17 que l'objectif du plein emploi est atteignable.

00:19:18 Il multiplie les initiatives pour inciter un maximum

00:19:22 de chômeurs à reprendre un emploi.

00:19:23 On a évoqué par exemple la réduction de la durée

00:19:26 d'indemnisation pour les plus de 55 ans.

00:19:28 Ça, c'était Bruno Le Maire la semaine dernière, par exemple,

00:19:30 où on veut faire en sorte que ceux qui ont un emploi

00:19:32 le conservent, notamment en limitant le recours

00:19:35 aux ruptures conventionnelles.

00:19:36 C'est un autre projet qui est sur la table.

00:19:39 Réveillez-vous, avait lancé Emmanuel Macron

00:19:41 au chef d'entreprise la semaine dernière.

00:19:42 Oui, il ne faut pas perdre de temps si on veut espérer

00:19:44 ramener le chômage à 5 % d'ici 2027.

00:19:48 Merci beaucoup, Lomique Guillot.

00:19:50 Il est 6h26, avant un nouveau journal,

00:19:52 le temps, Alexandre Ablan.

00:19:53 La météo avec Groupe Verlaine.

00:19:57 Rénovation globale avec aide de l'État

00:19:59 pour améliorer la performance énergétique de votre logement.

00:20:02 groupeverlaine.com

00:20:03 Retrouvez la météo avec Authentic Gregg Baillifantis,

00:20:06 des tartinables 100 % naturelles et artisanales

00:20:09 pour partager des moments gourmands.

00:20:10 La météo avec vous, Alexandra.

00:20:14 Il a neigé hier à Strasbourg.

00:20:15 Oui, un petit peu de neige du côté de Strasbourg,

00:20:18 avec donc de la neige qui a tenu dans cette grande ville

00:20:21 strasbourgeoise, avec localement 1 à 3 cm de neige hier.

00:20:25 Donc sur le Barin, on a également eu de la neige

00:20:28 à Genève, en Suisse, avec localement un petit peu plus de neige.

00:20:32 Donc des conditions météo qui étaient restées hivernales hier

00:20:35 sur l'est du pays.

00:20:36 Alors aujourd'hui, on va retrouver toujours un temps variable,

00:20:39 toujours un temps instable, beaucoup de précipitations,

00:20:41 un peu à l'image d'hier.

00:20:42 Il pleut sans discontinuer sur les régions du nord

00:20:45 depuis hier matin, donc localement 24 heures de pluie.

00:20:48 Vous le voyez avec encore une fois de la pluie cet après-midi,

00:20:50 mais également ce matin entre les Hauts-de-France et le Nord-Est.

00:20:54 Et on retrouvera une nouvelle perturbation

00:20:56 qui remonte de la péninsule ibérique

00:20:57 entre le sud-ouest et les régions centrales.

00:20:59 On attend localement jusqu'à 20 mm de pluie sur le Pays-Basque.

00:21:03 On retrouve quelques éclaircies en Bretagne

00:21:05 et toujours du grand beau temps autour du Golfe du Lyon,

00:21:07 avec néanmoins le maintien du vent, toujours du vent

00:21:10 entre la Bretagne et la côte d'Azur et la Corse.

00:21:13 Dans l'après-midi, très peu d'évolution,

00:21:15 toujours un temps bien gris, bien humide,

00:21:17 notamment entre le Nord, le bassin parisien, la Normandie,

00:21:20 les côtes de la Manche ou encore en allant vers la Bourgogne

00:21:22 et la Franche-Comté.

00:21:23 On aura également toujours de la neige en montagne,

00:21:26 au-delà de 700-800 m d'altitude.

00:21:28 On pourra avoir un petit peu de neige également

00:21:30 sur les hauteurs du Morvan.

00:21:31 Et puis amélioration par l'Ouest cet après-midi

00:21:34 entre la Bretagne et les Charentes

00:21:36 où le soleil sera bel et bien au rendez-vous.

00:21:39 A noter que le temps restera gris pour la Corse.

00:21:41 Les températures remontent ce matin.

00:21:43 Grande douceur généralisée, 7 à Paris,

00:21:45 9 degrés sous la pluie du Pays-Basque

00:21:47 ou encore 5 degrés à Marseille

00:21:49 où le ressenti est parfois un peu plus frais avec le vent.

00:21:52 Et dans l'après-midi, les températures continuent

00:21:54 leur progression dans le Sud.

00:21:56 13 à 14 degrés en moyenne entre le Sud-Est et la Corse.

00:22:00 On retrouve également des températures

00:22:02 qui remontent sur le Nord-Ouest avec 10 degrés en Bretagne

00:22:04 ou encore 8 degrés à Paris.

00:22:06 Tandis que vous aurez seulement 5 degrés à Besançon

00:22:09 ou encore 5 degrés pour le Puy-en-Velay.

00:22:11 La suite du programme demain,

00:22:13 ce sera la plus belle journée de la semaine

00:22:15 avec un temps qui restera gris mais plutôt calme

00:22:17 avant une nouvelle perturbation qui arrivera par la Bretagne

00:22:20 et qui donnera de nouvelles précipitations.

00:22:22 De toute façon, pendant les 15 prochains jours,

00:22:24 on doit s'attendre à de la douceur.

00:22:26 Oui, les températures vont remonter

00:22:28 mais on aura beaucoup de précipitations.

00:22:30 Remarque, ça fait du bien, on avait besoin d'eau.

00:22:32 C'était la météo avec authentique Greg Baillifantis.

00:22:36 Détartinable, 100% naturel et artisanal.

00:22:39 Pour partager des moments gourmands.

00:22:41 C'était la météo avec Groupe Verlaine.

00:22:43 Installateur de panneaux photovoltaïques

00:22:45 garantie à vie avec contrat de maintenance.

00:22:47 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:22:49 Bienvenue à tous, merci d'être avec nous.

00:22:53 Il est bientôt 6h30 à la une ce matin.

00:22:55 Cette question, tiens, faut-il faire redoubler

00:22:58 les élèves de 6e qui n'ont pas acquis les savoirs fondamentaux ?

00:23:03 Gabriel Attal va annoncer des mesures aujourd'hui

00:23:05 qui iront probablement dans ce sens.

00:23:08 Ce matin, on vous pose la question avec notre QR code.

00:23:11 Vous allez voir.

00:23:12 Un drame dans le Val d'Oise.

00:23:15 Un adolescent a trouvé la mort dans une rixe

00:23:18 lors d'un affrontement entre bandes rivales.

00:23:21 La CRS 8 a été déployée.

00:23:25 L'armée israélienne se concentre désormais

00:23:27 dans le sud de la bande de Gaza.

00:23:28 Hier, des chars se sont approchés de la ville de Ragnones.

00:23:32 Oud Saal a prévenu les habitants que l'attaque serait imminente.

00:23:34 Notre correspondant sur place,

00:23:36 et plutôt notre envoyé spécial, Thibaut Marcheteau,

00:23:40 fera le point sur la situation.

00:23:43 À Villejuif, hier après-midi, un petit avion de formation

00:23:47 a dû atterrir en urgence sur un jardin

00:23:50 d'une résidence en pleine ville.

00:23:53 L'instructeur et ses deux élèves sont gravement blessés,

00:23:55 mais leur pronostic vitale n'est pas engagée.

00:23:58 Et ça tient du miracle.

00:24:00 Et puis demain soir, l'OM affrontera l'OL à domicile.

00:24:05 C'est le match qui devait avoir lieu le 29 octobre dernier,

00:24:09 mais qui avait été annulé car le bus des joueurs lyonnais

00:24:13 avait été caillassé par les supporters marseillais.

00:24:14 Cette fois, la sécurité sera maximale.

00:24:17 On verra ça avec vous.

00:24:18 Solène Boulan, à tout de suite, Solène.

00:24:21 Gabriella Tal va dévoiler aujourd'hui des mesures

00:24:24 pour tenter d'élever le niveau des élèves français.

00:24:28 C'est aujourd'hui que sera publié, d'ailleurs,

00:24:30 le fameux classement PISA sur le niveau des élèves.

00:24:33 Et on craint le pire.

00:24:34 Le ministre de l'Éducation nationale devrait notamment briser

00:24:37 le tabou du redoublement pour les élèves n'ayant pas le niveau

00:24:40 pour rentrer en sixième.

00:24:41 Et c'est une bonne chose pour Maxime Roper,

00:24:43 vice-président du Syndicat national des écoles, collèges et lycées.

00:24:46 Écoutez.

00:24:48 On se rend compte que non seulement on n'aide pas

00:24:51 les élèves en difficulté, puisqu'on les fait passer

00:24:53 systématiquement au niveau au-dessus,

00:24:55 mais en plus derrière, on va fragiliser leurs acquis.

00:25:00 Et il ne faut pas s'étonner après des résultats

00:25:04 aux différents tests dénonçant justement une baisse du niveau,

00:25:10 puisque derrière, nous ne proposons pas aux élèves

00:25:13 en difficulté d'alternatives efficaces.

00:25:18 Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ?

00:25:21 Je vous pose la question.

00:25:22 Ce matin, vous flashez le QR code que vous avez vu apparaître

00:25:26 et puis ensuite avec votre téléphone portable,

00:25:28 avec votre Smartphone, et vous enregistrez une vidéo

00:25:31 qui pourra être diffusée à l'antenne.

00:25:34 C'est un vrai sujet.

00:25:35 Est-ce qu'il faut faire redoubler ?

00:25:36 Aujourd'hui, on ne fait quasiment, quasiment pas redoubler.

00:25:39 Il faut l'accord des parents que les professeurs

00:25:42 ne font quasiment pas redoubler.

00:25:43 Mais si on n'est pas au niveau, ça se verra un jour.

00:25:45 Donc, est-ce qu'il faut faire redoubler en sixième, en primaire ?

00:25:48 Vous avez certainement un avis.

00:25:49 Vous flashez le QR code et vous enregistrez la petite vidéo.

00:25:54 Shana, il faut faire redoubler, à votre avis ou pas ?

00:25:56 Oui, je pense qu'on ne fait pas redoubler pour ne pas punir les élèves,

00:25:58 sauf que la punition, elle est là,

00:26:00 puisqu'après, le retard s'accumule d'une classe à l'autre.

00:26:02 Et donc, ce n'est pas les aider de les faire passer en classe supérieure.

00:26:05 Moi, je suis 100 % d'accord avec vous.

00:26:07 On va voir ce que disent les téléspectateurs de CNews,

00:26:10 ce que vous allez dire.

00:26:11 Un adolescent de 15 ans tué dans une rixe dans le Val d'Oise.

00:26:15 Ça s'est passé hier soir, lors d'un violent affrontement entre bandes rivales

00:26:19 des villes de Daumont et Désenville.

00:26:21 Alors, pour éviter un embrasement, la CRS 8 a été déployée dans le secteur.

00:26:25 Et c'est le troisième mort en seulement quatre jours dans le département,

00:26:29 après le meurtre d'un adolescent à Montmagny

00:26:31 et d'un homme de 36 ans à Fos, le week-end dernier.

00:26:33 Un rapport sur l'aide médicale d'État,

00:26:36 rapport commandé par le gouvernement.

00:26:39 Dans ce rapport, il apparaît que les auteurs veulent resserrer

00:26:41 certains critères d'éligibilité.

00:26:43 L'aide médicale d'État, c'est une aide médicale pour les sans-papiers.

00:26:46 Ce rapport a été publié, réalisé par Patrick Stefanini,

00:26:50 spécialiste des questions d'immigration et figure des Républicains,

00:26:54 et Claude Hévin, ancien ministre de la Santé socialiste.

00:26:57 Alors, les deux hommes proposent des axes d'amélioration

00:27:00 en plein examen du projet de loi immigration à l'Assemblée nationale.

00:27:03 Parmi leurs propositions, ils recommandent notamment de retirer le droit à l'AME

00:27:07 aux personnes étrangères sous le coup d'une OQTF.

00:27:10 Toutes les explications avec Thomas Bonnet.

00:27:13 AME, trois lettres qui portent avec elles controverses et polémiques.

00:27:17 L'aide médicale d'État, dispositif de soins pour les étrangers en situation irrégulière.

00:27:22 À la mi-juin 2023, le nombre de bénéficiaires s'élevait à plus de 439 000.

00:27:27 Un chiffre en hausse 39% de plus qu'à la fin de l'année 2015,

00:27:32 une augmentation particulièrement marquée en région parisienne.

00:27:35 Pour autant, les auteurs du rapport affirment que la moitié des étrangers

00:27:38 qui pourraient y prétendre n'en font pas la demande.

00:27:41 Et surtout que l'AME ne constitue pas un appel d'air en clair

00:27:44 que le dispositif n'est pas à lui seul un motif de migration.

00:27:48 Les rapporteurs alertent aussi sur la transformation

00:27:50 de l'aide médicale d'État en aide médicale d'urgence.

00:27:53 Modification votée par le Sénat,

00:27:55 puis détricotée ces derniers jours à l'Assemblée nationale.

00:27:58 Le renoncement aux soins aurait pour triple impact

00:28:00 une dégradation de l'état de la santé des personnes concernées,

00:28:03 des conséquences possibles sur la santé publique

00:28:06 et une pression accentuée sur les établissements de santé.

00:28:09 Toutefois, le rapport recommande un contrôle renforcé

00:28:12 et une revue des critères d'éligibilité de l'AME.

00:28:14 Aujourd'hui, les enfants, conjoints et concubins des bénéficiaires

00:28:17 peuvent aussi avoir le droit à l'AME.

00:28:19 Le rapport préconise de réduire ces droits aux seuls enfants mineurs.

00:28:23 Enfin, les rapporteurs recommandent d'exclure de l'AME les étrangers

00:28:26 dont le comportement constitue une menace pour l'ordre public.

00:28:31 Un match sous très haute tension demain soir à Marseille,

00:28:34 match de foot.

00:28:35 L'OM affrontera l'Olympique lyonnais.

00:28:38 Il s'agit du match qui devait avoir lieu le 29 octobre dernier,

00:28:41 qui avait été annulé après le caillassage du bus des joueurs lyonnais

00:28:45 par des supporters marseillais.

00:28:47 Souvenez-vous, l'ancien entraîneur lyonnais,

00:28:50 Fabio Grosso, fraîchement mis à la porte,

00:28:51 avait été blessé ce jour-là.

00:28:54 Alors pour cette rencontre, la sécurité des joueurs de l'OL

00:28:56 est au cœur de toutes les attentions, Solène Boulan.

00:28:59 Oui, le dispositif sera particulièrement sécurisé

00:29:02 avec la mise en place d'un plan anti-abruti.

00:29:05 Oui, vous avez bien entendu, il s'agit du terme employé

00:29:08 par la préfète des Bouches-du-Rhône pour qualifier les individus

00:29:12 qui ont attaqué le quart de l'OL le 29 octobre dernier.

00:29:15 Alors dans le détail, les joueurs lyonnais, derniers de Ligue 1,

00:29:18 on le rappelle, se rendront au vélodrome en quart banalisé,

00:29:22 renforcé au niveau des vitres avec un film anti-blast,

00:29:27 ce qui permet de stopper les éclats de verre

00:29:30 si des projectiles sont lancés.

00:29:32 Dans ce cas, il y aura aussi trois agents de sécurité

00:29:35 pour accompagner les joueurs et le staff lyonnais.

00:29:38 Cette dernière mesure est en demise pour tous les déplacements

00:29:41 dits à haut risque.

00:29:43 Haut risque, justement, cette rencontre, elle l'est,

00:29:46 car elle est classée 5 sur 5 par la préfecture.

00:29:50 Toujours selon l'équipe, les effectifs de CRS

00:29:52 et de gendarmes mobiles autour du vélodrome pourraient être doublés.

00:29:56 Il faut dire que les images avaient choqué,

00:29:59 on se rappelle notamment du visage ensanglanté de Fabio Grosso,

00:30:03 l'ancien entraîneur de l'OL, remercié la semaine dernière.

00:30:07 L'Olympique marseillais, lui, s'en était sorti sans sanction.

00:30:11 A noter que les tribunes visiteurs seront dépourvues

00:30:14 de tous supporters lyonnais.

00:30:16 Le coup d'envoi est fixé à 21h demain.

00:30:19 Merci beaucoup Solène.

00:30:20 Plan anti-abruti, le bien nommé, ou pas d'ailleurs.

00:30:24 Est-ce que ce sont vraiment des abrutis ?

00:30:26 Ce sont des violents, ce sont des irresponsables

00:30:28 qui se disent "je serai jamais pris, donc je peux bien caillasser un bus,

00:30:31 personne ne me demandera jamais de payer quoi que ce soit".

00:30:36 Tiens Gauthier, le mic.

00:30:38 Donc quand on dit des abrutis, on dit toujours que c'est des abrutis

00:30:39 quand ils sont violents.

00:30:40 Mais il y a des gens violents qui ne sont pas du tout abrutis.

00:30:42 C'est vrai que dans le modus operandi, ça ressemble à des émeutiers.

00:30:43 Oui.

00:30:44 Le fait de caillasser un bus, voilà.

00:30:46 C'est facile de dire des abrutis, on ne sait pas s'ils sont abrutis,

00:30:48 ça se trouve qu'ils ne sont absolument pas abrutis,

00:30:50 ils savent parfaitement ce qu'ils font.

00:30:51 Le mic.

00:30:51 Oui, le résultat, les conséquences sont des actes.

00:30:56 Ils sont irresponsables, abrutis ?

00:30:58 Je ne sais pas quoi vous dire, je suis moi-même sans voix.

00:31:01 Oui, oui.

00:31:02 La situation au Proche-Orient.

00:31:07 Sahal resserre l'étau dans le sud de la bande de Gaza.

00:31:10 Les combats se sont intensifiés ces dernières heures sur la ville de Ranyounès.

00:31:14 Hier, des dizaines de chars, de transports de troupes

00:31:17 et de bulldozers israéliens sont entrés à proximité de la ville.

00:31:20 L'armée israélienne a demandé aux civils palestiniens de quitter la zone

00:31:23 pour aller vers l'ouest de la ville côté méditerranée ou vers Rafa.

00:31:26 Plus au sud, toutes les informations de notre envoyé spécial en Israël.

00:31:30 Thibault Marcheteau.

00:31:31 Toute la journée de ce lundi, mais également depuis la fin de cette trêve,

00:31:34 nous avons pu assister avec Jérôme Rampnou à une intensification des combats

00:31:37 sur toute la bande de Gaza qui cible des centaines de points du Hamas

00:31:41 avec notamment son artillerie, son aviation, mais également sa marine

00:31:44 et notamment sur la ville de Kanyounès qui se situe au sud

00:31:47 puisque selon l'armée israélienne, elle abriterait des membres du Hamas

00:31:51 qui se sont retranchés, mais également des rampes de lancement de missiles.

00:31:54 Les chars se sont positionnés à l'entrée de la ville pour y mener des combats au sol.

00:31:58 Il y a également une difficulté dans cette ville particulière,

00:32:01 c'est que la population est là, triplée ces dernières semaines

00:32:04 puisque les réfugiés fuyant les combats au nord

00:32:06 se sont donc retranchés dans cette ville au sud.

00:32:09 L'armée israélienne a demandé d'ailleurs à la population civile

00:32:12 de rejoindre plutôt la ville de Rafa qui se situe à l'extrême sud

00:32:15 de cette bande de Gaza, à la frontière égyptienne ou alors sur la côte.

00:32:19 Selon nos informations, les combats vont se poursuivre

00:32:21 puisque les négociations d'une potentielle trêve sont au point mort.

00:32:24 On peut donc s'attendre à de nouveaux combats ce mardi.

00:32:27 Thibault Marcheteau, envoyé spécial de CNews sur place.

00:32:31 À propos du conflit au Proche-Orient, Harold Diman, vous êtes avec nous.

00:32:37 Bravo Harold, vous aviez l'oreillette.

00:32:39 Je réécoutais l'envoyé spécial, l'ex-président Thibault Marcheteau.

00:32:42 Vous n'écoutiez pas la concurrence ou la radio ?

00:32:45 Ah non, moi je vais vers l'info et l'info c'était Thibault.

00:32:49 CNews récompensé hier soir par l'association de la presse étrangère

00:32:54 qui a décerné ses grands prix de la presse internationale pour l'année 2023

00:32:59 lors d'une cérémonie à la Maison de l'Amérique Latine à Paris.

00:33:01 Une initiative qui a récompensé CNews dans la catégorie Grand Prix Télévision.

00:33:07 On vous voit à gauche, on voit au milieu le directeur de l'information de CNews,

00:33:11 Thomas Bauder, et à droite, Antoine Esteve,

00:33:13 qui était envoyé spécial il y a quelques jours en Israël

00:33:20 et qui est revenu à Paris et qui retournera probablement dans quelques jours.

00:33:23 Bravo Harold.

00:33:24 Merci, c'était un peu touchant quand même de voir la reconnaissance de ce que l'on fait.

00:33:30 Et un peu la tonalité, c'était la sincérité

00:33:34 plutôt que la recherche d'une objectivité permanente

00:33:37 parce qu'on n'a peut-être pas tous les moyens de le faire.

00:33:40 Mais si on est sincère, on dit la vérité, on a quelque chose de qualité.

00:33:46 CNews récompensé pour son traitement de la politique internationale

00:33:49 et notamment pour son traitement du conflit au Proche-Orient.

00:33:52 Bravo Harold.

00:33:53 Merci.

00:33:54 Merci à toutes, c'était pour tout le monde.

00:33:56 Tiens, à propos de prix, c'est ce soir le prix Presse Club Humour et Politique

00:34:00 qui sera décerné.

00:34:01 Tous les ans, il est attribué à la personnalité politique

00:34:03 qui a prononcé la phrase la plus rigolote.

00:34:05 Je vous en soumets quelques-unes de ces phrases.

00:34:08 Il y a parmi les nommés, Edouard Philippe qui a dit en mars dernier

00:34:12 "Si vous pensez qu'il faut être un playboy en France pour être élu,

00:34:16 j'ai quand même quelques contes."

00:34:18 Très très bon ça.

00:34:19 Je pense que je l'ai lu au moins dix fois,

00:34:20 à chaque fois ça me fait toujours autant rire.

00:34:22 Chana, il y en a d'autres.

00:34:24 Alors il y a Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France,

00:34:26 qui a dit en février "Le gouvernement de Madame Borne

00:34:28 est aussi expert en justice que moi je suis expert en régime amincissant."

00:34:33 On s'en sort toujours quand on a de l'auto-dérision.

00:34:37 C'est les gens intelligents qui ont de l'auto-dérision.

00:34:39 Et Claude Malluret également.

00:34:40 Oui, sénateur de l'Allier, qui a dit aux journées parlementaires

00:34:44 du Parti Horizon en septembre dernier

00:34:45 "La nupes est morte, elle est en soins palliatifs depuis juin,

00:34:49 elle est au stade du prélèvement d'organes."

00:34:51 Voilà, c'était prémonitoire en juin,

00:34:52 maintenant elle est totalement décédée,

00:34:54 on peut même plus rien prendre, hein Gauthier ?

00:34:56 Ah non, même ils ont essayé de la réanimer,

00:34:58 non, ça ne marche pas.

00:35:00 Allez, restez bien avec nous, bon réveil à tous.

00:35:01 Dans un instant, on verra comment et pourquoi

00:35:04 un petit avion de formation pour apprendre à piloter

00:35:07 a atterri sur le jardin d'une résidence.

00:35:11 En réalité, le jardin, c'est le toit d'un parking souterrain.

00:35:16 Pronostique vitale qui n'est pas engagée

00:35:18 pour les trois personnes qui étaient à bord,

00:35:20 même si elles sont gravement blessées,

00:35:22 mais elles sont en vie.

00:35:23 Ça tient du miracle.

00:35:24 On va vous raconter ce qui s'est passé, à tout de suite.

00:35:26 C'est les News, il est 7h moins le quart.

00:35:32 Tout d'abord, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité.

00:35:35 Avec vous, Chana Lusto.

00:35:37 Gabriel Attal va dévoiler aujourd'hui des mesures

00:35:42 pour tenter d'élever le niveau des élèves français,

00:35:45 le jour de la publication du fameux classement PISA.

00:35:47 Le ministre de l'Éducation nationale devrait notamment

00:35:50 briser le tabou du redoublement pour les élèves

00:35:52 n'ayant pas le niveau pour rentrer en sixième.

00:35:54 Le mois dernier, il avait déclaré, je cite,

00:35:56 "Un élève qui rentre en sixième sans savoir lire ou compter,

00:35:59 c'est quasiment de la maltraitance."

00:36:02 À Montpellier, 4 personnes ont été placées en détention provisoire

00:36:05 après une opération de lutte contre les trafiquants de drogue

00:36:08 baptisée "Place Net".

00:36:10 Pendant une semaine, les forces de l'ordre ont procédé

00:36:12 à une vingtaine d'interpellations.

00:36:13 Parmi les personnes interpellées, une femme de 20 ans

00:36:16 s'est faite saisir ses comptes bancaires

00:36:17 et pourrait bientôt perdre son appartement.

00:36:20 Le préfet François-Xavier Loche a évoqué un changement de méthode

00:36:23 face à la montée des trafics à Montpellier.

00:36:26 Et puis de ça, elle resserre l'étau dans le sud de la bande de Gaza.

00:36:29 Les combats se sont intensifiés ces dernières heures

00:36:31 sur la ville de Hanounès.

00:36:33 Hier, des dizaines de chars, de transports de troupes

00:36:35 et de bulldozers israéliens sont entrés à proximité.

00:36:38 L'armée israélienne a demandé aux civils palestiniens

00:36:40 de quitter la zone pour aller vers l'ouest de la ville,

00:36:43 côté méditerranée, ou vers Rafa, plus au sud.

00:36:45 À Villejuif, 3 personnes ont été gravement blessées

00:36:50 dans l'atterrissage en urgence.

00:36:52 Est-il besoin de le préciser d'un petit avion

00:36:55 qui a atterri en pleine ville sur un jardin de résidence

00:36:59 qui est en réalité le toit du parking souterrain ?

00:37:04 Il y a eu un problème moteur visiblement.

00:37:06 On en sait assez peu.

00:37:08 L'avion effectuait un vol de formation.

00:37:10 Il avait décollé de Rouen et se dirigeait vers les Yvelines ?

00:37:13 Oui, exactement.

00:37:14 Et les trois victimes, un instructeur et deux élèves

00:37:16 ont été transportés en urgence absolue,

00:37:19 mais sans pronostic vital engagé.

00:37:21 C'est un véritable miracle.

00:37:23 Le récit de Célia Gruyère.

00:37:27 Des débris d'avions, éparpillés en plein milieu

00:37:29 d'une zone résidentielle à Villejuif.

00:37:31 Hier, vers 17h, un petit avion a dû atterrir en urgence.

00:37:35 Trois personnes à bord ont été gravement blessées.

00:37:38 J'étais chez moi, j'étais par ma fenêtre

00:37:40 et j'ai vu l'avion en question.

00:37:44 Je regardais comme si de rien n'était.

00:37:46 Et je voyais au bout d'un moment, il baisse en altitude

00:37:49 et il commence à tourner un virage brusque vers la gauche,

00:37:53 vers la nationale.

00:37:54 Donc moi, je commence à regarder l'avion.

00:37:56 Il est descendu basse altitude.

00:37:59 Après, comme s'il allait exploser, j'ai plus vu.

00:38:01 L'avion effectuait un vol de formation depuis Rouen

00:38:04 en direction des Yvelines, au cours duquel il a dû se poser

00:38:07 à cause d'un problème de moteur, selon la préfecture.

00:38:10 Une scène surréaliste pour cette gardienne d'immeuble.

00:38:13 Ça a fait comme une grosse lumière qui est descendue

00:38:15 apparemment avec un gros boom.

00:38:17 Et par la suite, on a retrouvé l'hélice qui était devant

00:38:21 et tout le reste est explosé de l'autre côté dans la cour.

00:38:23 Il y a un monsieur qui s'est allongé un peu dans les débris

00:38:27 pendant un moment.

00:38:28 Et après, les pompiers m'ont dit qu'il y avait trois personnes dedans.

00:38:31 Sur le coup, j'ai cru que c'était une partie de mon toit

00:38:33 qui se cassait la gueule.

00:38:34 C'est impressionnant, à cinq minutes près,

00:38:36 j'étais en dessous en train de faire mes poubelles.

00:38:37 Une enquête en flagrance a été ouverte pour blessures involontaires

00:38:41 et mise en danger de la vie d'autrui.

00:38:43 On a entendu cette dame, la gardienne de l'immeuble,

00:38:48 et puis le témoin.

00:38:49 Vous avez un petit avion qui a atterri dans votre résidence.

00:38:52 L'enquête dira ce qui s'est passé.

00:38:54 En tout cas, l'enquête va tenter de découvrir ce qui s'est passé.

00:38:57 On voulait vous raconter cette histoire ce matin.

00:38:59 On va partir à Brest.

00:39:00 À présent, cri d'alerte des gardiens de la prison.

00:39:04 Vous allez voir de plus en plus de colis

00:39:06 entrent frauduleusement dans les cellules et les gardiens ont peur.

00:39:09 Alors, cannabis, alcool, même téléphone portable,

00:39:12 ces paquets sont tout simplement projetés depuis la rue,

00:39:14 parfois dix fois par jour.

00:39:16 Une situation malheureusement répandue dans toutes les prisons françaises.

00:39:19 Reportage signé Jean-Michel Decaze.

00:39:22 C'est une véritable poissoir.

00:39:23 Non seulement ils le disent, mais ils l'écrivent.

00:39:26 Les surveillants de FO Justice à la prison de Brest n'en peuvent plus.

00:39:30 Des dizaines de colis à destination des détenus

00:39:34 entrent par la voie des airs

00:39:35 et sont lancés sur le terrain de sport de l'autre côté de ce mur.

00:39:39 Les individus se déplacent soit à pied, à vélo,

00:39:43 sur l'axe sur lequel on se situe.

00:39:46 Et ce n'est pas très compliqué.

00:39:48 Ils se mettent sur cet axe-là

00:39:50 et ils peuvent projeter directement, si vous voulez, sur le terrain de sport.

00:39:54 C'est un système avec des gens qui sont payés pour projeter

00:39:59 des stupéfiants, de l'alcool, même de la nourriture.

00:40:02 On a vu de la nourriture, on a vu des piscines gonflables aussi être projetées.

00:40:06 Trois à quatre kilos de résine de cannabis entrent ainsi chaque semaine,

00:40:10 des téléphones et dernièrement deux litres de rhum.

00:40:13 Les surveillants s'inquiètent de plus en plus.

00:40:16 Ils craignent que des armes soient ainsi livrées.

00:40:19 Le profil de population pénale évolue et est de plus en plus violente.

00:40:23 Donc on ne sait pas un jour ou l'autre si on ne va pas se retrouver

00:40:26 nez à nez avec une arme à feu en détention.

00:40:27 Depuis plusieurs années, les surveillants demandent qu'un filet anti-projection

00:40:32 soit installé à côté des fils anti-hélicoptères.

00:40:35 L'équipement coûte environ 200 000 euros.

00:40:40 En fait, tout est dans ce que dit l'un des gardiens de prison.

00:40:45 Il dit pour l'instant, ce sont des colis, parfois un petit peu de drogue.

00:40:48 Bon, un téléphone portable, un jour, ça sera une arme.

00:40:51 C'est ça le vrai sujet, en réalité.

00:40:53 C'est ça le vrai sujet.

00:40:54 C'est pour ça qu'ils ont peur et c'est pour ça qu'il va falloir s'attaquer

00:40:57 sérieusement à ce problème.

00:40:59 Il est sept ans moins dix.

00:41:00 Dans un instant, la politique, avec vous, Gauthier Lebret,

00:41:02 le Rassemblement national et Reconquête affiche de plus en plus leur désaccord.

00:41:07 On va y revenir avec vous, Gauthier, dans un instant.

00:41:09 Pour réveiller à tous, à tout de suite.

00:41:12 La politique à présent, le RN et Reconquête

00:41:17 affichent de plus en plus leur désaccord.

00:41:20 Guerre de civilisation, islam, islamisme, ultra droite, immigration.

00:41:23 Gauthier Lebret, vous nous dites ce matin que les divergences sont nombreuses.

00:41:27 Oui Romain, on parle des gauches irréconciliables.

00:41:29 Mais y a-t-il des droites irréconciliables ?

00:41:31 Car avec la guerre entre Israël et le Hamas,

00:41:33 le meurtre de Thomas et l'attentat de samedi à Paris,

00:41:36 de nombreuses lignes de fracture apparaissent de plus en plus

00:41:39 entre le RN et Reconquête.

00:41:41 Deux discours qui s'affrontent idéologiquement.

00:41:43 D'un côté, la quête de normalisation et la quête du pouvoir.

00:41:47 De l'autre, un discours plus radical, plus clivant,

00:41:49 qui consiste à dire que le RN se normalise tellement

00:41:53 que c'est devenu un parti du système qui renie ses fondamentaux.

00:41:56 Première opposition entre les deux,

00:41:58 Éric Zemmour croit à la guerre de civilisation

00:42:01 et à l'existence de deux peuples en France,

00:42:04 qui expliquerait, selon lui, la difficulté d'Emmanuel Macron

00:42:08 à avoir une parole claire sur le conflit au Proche-Orient.

00:42:11 Marine Le Pen et Jordane Bardella ne partagent pas du tout cette analyse.

00:42:15 Ils ne croient ni à l'existence de deux peuples,

00:42:17 ni à une guerre de civilisation.

00:42:19 Marine Le Pen, il y a quelques jours, au journal du dimanche,

00:42:21 regardait ce qu'elle disait.

00:42:22 "Nous devons lutter contre l'idéologie islamiste.

00:42:25 Il faut mener, encore une fois, une lutte sans merci,

00:42:27 en ne confondant pas, je le dis et je le redis de manière la plus claire,

00:42:31 qui soient les musulmans et les islamistes."

00:42:33 C'est une réponse à Éric Zemmour qui ne fait pas de différence

00:42:35 entre islam et islamisme.

00:42:37 Elle ajoute "il n'y a aucune raison que ces musulmans

00:42:40 ne viennent pas à nos côtés pour lutter contre cette idéologie totalitaire.

00:42:43 C'est un des désaccords profonds que j'ai avec Éric Zemmour

00:42:46 parce que je crois que c'est une vision qui est facile et erronée

00:42:49 et souvent parce que c'est facile, c'est erroné."

00:42:51 Et elle parle de la guerre de civilisation.

00:42:54 Elle ajoutait sur France Inter "ne croire ni à la guerre ethnique et civile

00:42:57 que prophétisent Éric Zemmour et Marion Maréchal."

00:43:00 Et qu'elle est probablement la seule, dit-elle,

00:43:02 à ne pas croire à cette guerre de civilisation

00:43:04 puisque Éric Zemmour l'annonce depuis des années,

00:43:06 Emmanuel Macron la craindrait

00:43:08 et Jean-Luc Mélenchon voudrait en tirer profit si elle éclate.

00:43:11 Alors, désaccord également sur l'ultra-droite ?

00:43:14 Oui, alors vous savez récemment, il y a eu ces défilés de l'ultra-droite

00:43:16 que Jordan Bardella a tout de suite condamné,

00:43:18 contrairement à Éric Zemmour et même à Éric Ciotti,

00:43:20 enquête pour le président des LR, sans doute, d'électeur zemmouriste

00:43:24 qui a fait d'ailleurs Éric Ciotti marche arrière.

00:43:26 Alors évidemment, ça continue de normaliser le Rassemblement national.

00:43:29 Ça le recentre même, surtout quand le président des LR ne condamne pas.

00:43:33 Ils n'apparaissent plus du tout comme les plus radicaux.

00:43:35 Ils peuvent dire "l'extrême droite, ce n'est pas nous, c'est l'ultra-droite"

00:43:38 et reconquêtent.

00:43:39 Tandis qu'Éric Zemmour et Éric Ciotti dénonçaient, je cite,

00:43:42 "une diversion médiatique expliquant que le seul sujet,

00:43:45 c'est le meurtre de Thomas".

00:43:47 Opposition encore plus récente entre l'ERN et Reconquête,

00:43:51 moins à l'avantage du RN.

00:43:53 Hier, Jordan Bardella était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.

00:43:56 Alors Jean-Jacques Bourdin, qui travaille toujours bien à ses dossiers,

00:43:59 l'a interrogé sur un amendement déposé par le Rassemblement national

00:44:02 lors des débats sur le projet de loi Immigration.

00:44:05 Amendement qui prévoit quoi ?

00:44:06 Qui prévoit de ne pas obliger un employeur de moins de 11 salariés

00:44:10 de vérifier si son salarié étranger est en règle.

00:44:13 Je rappelle pourtant que le Rassemblement national s'oppose

00:44:15 à la régularisation des travailleurs sans-papiers

00:44:18 dans les métiers en tension.

00:44:19 Cet amendement est tellement surprenant pour le Rassemblement national

00:44:22 que Jordan Bardella a dit à Jean-Jacques Bourdin

00:44:23 que l'ERN ne l'avait jamais déposé

00:44:26 avant de dire sans doute, en sentant ce qui allait se passer,

00:44:28 qu'il vérifierait.

00:44:29 Alors Mathieu Lefebvre, député Renaissance, a vérifié pour lui

00:44:32 et voilà ce qu'il met.

00:44:33 Le Rassemblement national, en publiant l'amendement en question,

00:44:36 prétend lutter contre l'immigration clandestine,

00:44:37 mais ses députés défendent les employeurs qui s'y livrent.

00:44:40 Tartuffe, Sacha Houllier, président de la Commission des lois

00:44:43 où il y a eu ce débat sur le projet de loi Immigration.

00:44:45 Incroyable, acculé par Jean-Jacques Bourdin,

00:44:48 le président du REN doit assumer que son parti a tenté

00:44:50 d'exonérer de sanction les employeurs qui abusent des travailleurs clandestins

00:44:53 et admet qu'ils sont nécessaires pour l'économie dans les métiers

00:44:56 en tension, stop à l'hypocrisie.

00:44:58 Et donc la réaction d'Éric Zemmour, pour vous montrer cette opposition

00:45:01 entre le REN et Reconquête,

00:45:03 quand on parle comme le système,

00:45:04 on finit par agir comme le système.

00:45:06 Le REN entendait défendre les petits patrons,

00:45:09 les patrons d'entreprises de moins de 11 salariés.

00:45:12 Ça reste une contradiction.

00:45:13 Pour le moment, dans les sondages, c'est le REN qui s'impose, et nettement.

00:45:17 Ah oui, alors le REN tue le match dans les sondages,

00:45:19 et d'ailleurs même aux dernières élections, présidentielles ou législatives,

00:45:22 il tue le match avec Reconquête.

00:45:23 Jordan Bardella flirte avec les 30% pour les européennes,

00:45:26 Marine Le Pen progresse dans tous les sondages,

00:45:28 son score et son image, pareil.

00:45:30 Elle suscite moins de rejets qu'Éric Zemmour,

00:45:32 62% pour Eric Zemmour, 43%, moins de 50% donc pour Marine Le Pen,

00:45:37 baromètre d'Oxa pour Public Sénat.

00:45:38 Elle progresse tellement que politiques et éditorialistes

00:45:41 jugent son accession au pouvoir possible.

00:45:44 Bref, vous avez compris les deux stratégies.

00:45:46 L'une veut rassembler pour atteindre les 50% et une voix

00:45:49 au second tour de la présidentielle,

00:45:51 et se sert de Reconquête pour montrer qu'elle s'est normalisée.

00:45:54 L'autre ne veut rien céder et assume de cliver

00:45:57 en expliquant que le REN cherche plus à plaire aux médias qu'aux Français.

00:46:01 Voilà pour le match REN-Reconquête.

00:46:03 Et pour le moment, à la fin du match, c'est le REN qui gagne.

00:46:06 Gauthier Lebret, merci beaucoup Gauthier.

00:46:09 8h10, soyez là pour la grande interview.

00:46:11 Sonia Mabrouk reçoit ce matin Clément Beaune, le ministre des Transports.

00:46:14 On va parler notamment des JO, de la sécurité des JO.

00:46:18 Est-ce qu'on sera prêt au vu de ce qui se passe et de ce qui s'est passé

00:46:22 ce week-end sur le pont de Bir Hakeim, cet attentat islamiste qui a fait un mort ?

00:46:28 Enfin, c'est le terroriste qui a fait un mort,

00:46:29 un terroriste islamiste qui a tué une personne sur le pont de Bir Hakeim.

00:46:33 C'est Clément Beaune, l'invité de la grande interview ce matin.

00:46:35 6h59, le temps tout de suite.

00:46:37 Alexandra Blanc.

00:46:56 Alexandra, température en hausse ce matin.

00:46:59 Tour de France des températures.

00:47:00 Oui, hier, on avait -5, -6 degrés sur le Grand Est.

00:47:03 Là, les températures remontent clairement.

00:47:05 C'est le cas d'ailleurs du côté de Limoges ou encore de Grenoble

00:47:07 où vous avez en moyenne entre 3 et 4 degrés ce matin.

00:47:10 4 degrés également sur le nord-est du pays, à Strasbourg,

00:47:13 et localement 5,5 degrés à tour.

00:47:16 Température donc qui remonte et qui reste donc particulièrement douce.

00:47:19 Alors côté ciel, ça va rester agité, à peu près la même chose qu'hier

00:47:22 avec des conditions météo très pluvieuses,

00:47:24 des fortes précipitations attendues sur le nord ou sur le nord-est.

00:47:27 Précipitations également entre le Pays Basque et le centre,

00:47:30 toujours de la neige en montagne.

00:47:31 Et dans l'après-midi, peu d'évolution de la pluie sur le nord,

00:47:34 sur le nord-est, mais également en Bourgogne.

00:47:36 Toujours quelques flocons de neige attendus sur les Pyrénées,

00:47:39 le Massif central ou encore les Alpes au-delà de 500, 600 m d'altitude.

00:47:42 Vent fort autour du Golfe du Lion.

00:47:44 Côté température douceur, le matin, on vient de vous le dire,

00:47:47 et dans l'après-midi, les températures iront localement

00:47:49 jusqu'à 14 degrés entre Perpignan et la Corse.

00:47:53 C'était la météo avec authentique Greg Baillifantis.

00:47:57 Détartinable 100% naturel et artisanal.

00:48:00 Pour partager des moments gourmands.

00:48:02 C'était la météo avec Groupe Verlaine.

00:48:04 Installateur de panneaux photovoltaïques,

00:48:06 garantie à vie avec contrat de maintenance.

00:48:08 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:48:10 C'est Newsy, il est 7h.

00:48:12 Bienvenue à tous à la Une.

00:48:13 Le terroriste islamiste Dupont de Birak Heim

00:48:16 qui ne regrette rien.

00:48:18 Qu'a-t-il dit en garde à vue ?

00:48:19 On verra ça avec vous, Tanguy Hamon.

00:48:22 Faut-il appliquer la rétention de sûreté ?

00:48:24 Une sorte de perpétuité réelle

00:48:26 aux profils comme ceux du terroriste Dupont de Birak Heim ?

00:48:29 Certains le proposent.

00:48:30 À droite, nous dira Gautier Lebret.

00:48:33 À tout de suite, Gautier.

00:48:34 Le chauffeur VTC qui a tué au couteau un supporter nantais

00:48:38 a été mis en examen pour homicide volontaire.

00:48:40 L'homme avait déjà été impliqué dans des affaires,

00:48:43 notamment de trafic de drogue.

00:48:45 L'armée israélienne se concentre désormais

00:48:47 dans le sud de la bande de Gaza.

00:48:49 Hier, des chars se sont approchés de la ville de Ranyounès

00:48:52 où Tzal a prévenu les habitants que l'attaque serait imminente.

00:48:55 Notre envoyé spécial en Israël sera en direct avec nous,

00:48:57 Vincent Farandej.

00:48:58 À tout de suite, Vincent.

00:48:59 Et puis, on sera également en direct avec le colonel Olivier Rafowitz

00:49:03 qui est porte-parole de l'armée israélienne.

00:49:04 L'assaillant Dupont de Birak Heim

00:49:08 assume et revendique totalement son geste.

00:49:10 Selon les premiers éléments de l'enquête,

00:49:11 tout laisse à penser qu'il a agi seul.

00:49:14 L'islamiste radical de 26 ans dit avoir agi, je cite,

00:49:18 "en réaction à la persécution des musulmans dans le monde".

00:49:21 Et selon une source proche de l'enquête,

00:49:22 à l'agence France Presse,

00:49:24 depuis le début de sa garde à vue, il apparaît très froid,

00:49:26 clinique et désincarné.

00:49:28 Des anciens camarades de classe ainsi que des voisins

00:49:31 témoignent ce matin sur C News

00:49:32 et ils sont très surpris de son passage à l'acte.

00:49:35 Reportage de Fabrice Elsner et de Mathieu Deveze.

00:49:37 Un enfant timide et réservé,

00:49:40 devenu un terroriste islamiste.

00:49:42 Voici le portrait dressé par les anciens camarades de classe de l'assaillant.

00:49:46 Certains ne sont pas surpris par son passage à l'acte.

00:49:49 On s'attendait aussi plus ou moins à ce que ça se passe en soi.

00:49:52 On voyait un peu que c'était une bombe à retardement.

00:49:54 Plus il est sorti, plus sa barbe allait pousser,

00:49:56 il communiquait de moins en moins.

00:49:58 D'autres avouent même avoir peur depuis sa sortie de prison en mars 2020,

00:50:02 après une condamnation à 5 ans d'emprisonnement

00:50:04 pour un projet d'attaque au quartier d'affaires de la Défense.

00:50:07 Bien sûr qu'on avait peur.

00:50:08 On savait à peu près dans quoi il s'était lancé.

00:50:11 Déjà la question c'était pourquoi une personne comme ça est libérée ?

00:50:14 Comment ça se fait qu'il se retrouve un samedi soir à Paris sans surveillance

00:50:17 alors qu'il était tout le temps en surveillé ?

00:50:20 Il y avait toujours des agents qui le suivaient,

00:50:22 nous on les voyait dans le quartier.

00:50:24 Donc ce que je dis c'est vrai, on avait ça à notre propre yeux.

00:50:26 Pour les voisins des parents de l'assaillant, c'est la sidération.

00:50:30 Eux qui le connaissent depuis l'âge de 4 ans.

00:50:32 C'était un jeune homme qui disait bonjour, bonsoir à des voisins,

00:50:36 parce qu'on est voisins, bien élevés.

00:50:40 Et c'est pour ça que nous sommes aujourd'hui sidérés, vraiment sidérés.

00:50:45 Ce voisin était mis aux larmes

00:50:47 quand il souhaite délivrer un message de soutien aux parents de l'assaillant.

00:50:50 Ils resteront nos voisins, on les appréciera autant,

00:50:55 il n'y aura pas de changement.

00:50:57 Comment les aider parce qu'ils sont victimes ?

00:51:01 En garde à vue, l'auteur de l'attaque au couteau

00:51:03 revendique totalement son geste et dit avoir agi seul.

00:51:07 La garde à vue de ses parents, elle, a été levée.

00:51:10 Hier soir.

00:51:11 Voilà un reportage de Fabrice Elsner et Mathieu Dewez pour le récit.

00:51:17 Les enquêteurs de la DGSI continuent leurs interrogatoires

00:51:20 pour comprendre les raisons de l'attaque,

00:51:22 l'organisation de cette attaque terroriste.

00:51:25 Tanguy Hamon avec nous, service police-justice de CNews.

00:51:27 Le suspect parle aux agents de la DGSI, à la police, aux enquêteurs.

00:51:31 Qu'est-ce qu'il leur dit ?

00:51:32 Qu'est-ce qu'il leur a dit pendant la garde à vue ?

00:51:34 Eh bien, il s'explique tout d'abord sur son acte.

00:51:36 Il l'assume parfaitement et même il le revendique

00:51:39 face aux enquêteurs.

00:51:41 Il se comporte, on l'a appris, de façon très calme,

00:51:43 très froide et même détachée, nous a-t-on indiqué.

00:51:46 Il répète aux enquêteurs qu'il a agi pour venger les musulmans

00:51:50 qui sont tués ou persécutés à travers le monde.

00:51:53 Il parle notamment de ce qui se passe en Afghanistan ou en Palestine.

00:51:57 Il répète aussi que la France est complice, selon lui,

00:51:59 de ce qu'il se passe en Israël.

00:52:01 Et il a dit d'ailleurs, à ce propos, que le lieu de l'attaque

00:52:04 n'était pas choisi par hasard.

00:52:06 Il voulait le faire près de la tour Eiffel.

00:52:08 Tout d'abord parce que c'est un symbole de la France,

00:52:10 évidemment, mais aussi parce qu'il n'a pas aimé

00:52:13 qu'elle soit illuminée aux couleurs d'Israël

00:52:15 après les attaques du Hamas.

00:52:17 Sa garde à vue doit encore durer jusqu'à mercredi soir ou plus tard.

00:52:21 Il y a encore un point très important

00:52:23 que les enquêteurs doivent éclairer.

00:52:25 Est-ce qu'il a agi seul, oui ou non ?

00:52:27 Selon les premiers éléments, il semblerait que oui.

00:52:30 C'est ce que l'assaillant dit, en tout cas aux enquêteurs.

00:52:33 Et les premiers éléments à la disposition

00:52:35 de ces mêmes enquêteurs semblent le confirmer.

00:52:37 Mais il faut encore s'en assurer.

00:52:40 Merci Tanguy.

00:52:41 Alors que le projet de loi immigration

00:52:42 est actuellement examiné à l'Assemblée,

00:52:45 Bruno Retailleau lance un avertissement aux députés.

00:52:48 Il est examiné en Commission des lois.

00:52:49 Si la version sénatoriale du texte n'est pas rétablie,

00:52:53 il n'y aura pas d'accord.

00:52:55 D'ailleurs, le président des sénateurs LR

00:52:57 le dit ce matin dans Le Parisien.

00:52:59 L'État ne parvient plus à protéger les Français, Jeanna.

00:53:02 C'est Bruno Retailleau qui s'exprime.

00:53:04 Oui, il poursuit.

00:53:04 Il faut impérativement des mesures d'exception

00:53:06 pour les individus les plus dangereux.

00:53:08 Je propose une mesure judiciaire de surveillance de sûreté

00:53:12 qui permettrait d'astreindre les personnes condamnées

00:53:14 pour terrorisme et qui ont fini de purger leur peine

00:53:16 à des obligations d'injonction de soins,

00:53:17 de placement sous bracelet électronique,

00:53:19 de soumission à des mesures de contrôle

00:53:21 comme le pointage au commissariat.

00:53:23 Voilà, alors le débat politique se focalise actuellement

00:53:25 sur la rétention de sûreté

00:53:28 que Bruno Retailleau appelle la surveillance de sûreté.

00:53:31 Bref, c'est l'extension de la peine au-delà de la peine

00:53:33 pour les cas les plus dangereux.

00:53:35 Exactement, et c'est la proposition du Rassemblement national

00:53:37 et de Jordan Bardella qu'il a formulée hier

00:53:39 lors d'une conférence de presse où il répondait à Gérald Darmanin

00:53:42 en lui disant "non, monsieur le ministre,

00:53:43 il n'y a pas eu de défaillance psychiatrique,

00:53:45 il y a eu une défaillance politique".

00:53:46 Alors, c'est quoi la rétention de sûreté ?

00:53:49 Effectivement, ça permet de continuer à enfermer quelqu'un

00:53:52 à la fin de sa peine s'il est jugé toujours dangereux.

00:53:56 Et Jordan Bardella veut généraliser cela

00:53:58 aux affaires liées au terrorisme.

00:54:01 Ça peut concerner aujourd'hui ceux qui sont condamnés

00:54:03 à plus de 15 ans de prison ferme pour des crimes de sang.

00:54:07 Alors, vous l'avez vu, Bruno Retailleau veut lui aussi

00:54:08 des lois d'exception, il parle de mesures de surveillance.

00:54:11 Ça peut être quoi des mesures d'exception ?

00:54:12 On comprend quand on écoute Les Républicains,

00:54:14 mais aussi Marion Maréchal et Éric Zemmour,

00:54:17 ils veulent enfermer systématiquement les fichés S

00:54:20 pour cause de radicalisation.

00:54:22 Problème, et pas des moindres, la Constitution française,

00:54:25 que l'air veut d'ailleurs modifier depuis de nombreuses années.

00:54:27 C'est une proposition d'Éric Ciotti pour pouvoir enfermer

00:54:30 ces fameux fichés S pour islamisme.

00:54:32 Alors, pour enfermer quelqu'un, ça ne peut pas être juste un fichage,

00:54:35 il faut qu'il soit jugé, condamné, pas simplement fiché.

00:54:38 Il faut une décision du juge, ça s'appelle l'état de droit,

00:54:41 même si c'est de plus en plus inaudible pour de nombreux Français.

00:54:45 Merci beaucoup, Gautier Lebret.

00:54:46 Gabriel Attal va dévoiler aujourd'hui des mesures

00:54:48 pour élever le niveau des élèves français.

00:54:51 C'est aujourd'hui que va être publié le résultat du classement PISA.

00:54:56 Ça revient régulièrement, on s'attend au pire.

00:54:59 Le ministre de l'Éducation devrait notamment briser le tabou

00:55:01 du redoublement, Chana.

00:55:03 Oui, notamment pour les élèves n'ayant pas le niveau

00:55:05 pour rentrer en sixième.

00:55:06 Et en octobre dernier, il avait dit

00:55:08 "un élève qui rentre en sixième sans savoir lire ou compter,

00:55:11 c'est quasiment de la maltraitance".

00:55:13 Alors, question que je vous pose ce matin,

00:55:14 est-ce qu'il faut faire redoubler les élèves qui n'ont pas le niveau ?

00:55:17 Vous flashez le QR code qui apparaît à l'écran avec votre smartphone

00:55:21 et vous enregistrez.

00:55:21 C'est extrêmement simple.

00:55:23 Si vous avez un avis, allez-y, parce que c'est vraiment très, très simple.

00:55:25 Vous enregistrez une petite vidéo qu'on pourra diffuser à l'antenne.

00:55:29 Voilà, est-ce qu'il faut faire redoubler les élèves qui n'ont pas le niveau ?

00:55:33 J'allais dire, la réponse est dans la question.

00:55:38 Du moins, on a compris votre position.

00:55:40 Bah, moi, je pense que oui, si on n'a pas le niveau, on doit redoubler.

00:55:43 De toute façon, il y a un moment où ça se verra.

00:55:45 Donc, si c'est pas en CP, c'est en CM2, si c'est pas en CM2, c'est en quatrième.

00:55:49 Il faut que toute la société change de regard sur le redoublement,

00:55:51 parce qu'aujourd'hui, c'est vu comme une honte absolue en France.

00:55:53 Dans d'autres pays, c'est pas vu du tout de la même manière.

00:55:56 Et ça n'empêche aucune carrière de redoubler une fois dans sa scolarité.

00:56:00 On recommence et à la deuxième fois, normalement, ça passe.

00:56:03 On peut même tripler.

00:56:04 À mon époque, on pouvait tripler.

00:56:05 Regardez les champions qui triplaient.

00:56:07 On en connaît tous.

00:56:09 Allez, on va partir rejoindre Vincent Faandij à présent.

00:56:13 Tzahal se concentre désormais sur le sud de la bande de Gaza.

00:56:16 Les combats se sont intensifiés ces dernières heures sur la ville de Ranyounès.

00:56:21 Hier, des dizaines de chars de transports de troupes de bulldozers israéliens

00:56:25 sont entrés à proximité, Chana.

00:56:27 Et l'armée israélienne a demandé aux civils palestiniens de quitter la zone

00:56:30 pour aller vers l'ouest de la ville.

00:56:31 Côté méditerranée, ouvert Rafa, plus au sud.

00:56:34 Vous l'avez dit, on rejoint tout de suite notre envoyé spécial en Israël,

00:56:37 Vincent Faandij, accompagné de Jérôme Rampnou derrière la caméra.

00:56:40 Vincent, bonjour.

00:56:41 Vous êtes à Sderot.

00:56:42 Les taux se resserrent donc autour de Ranyounès.

00:56:45 Oui, vous l'avez dit, des tanks, des dizaines de tanks et de véhicules

00:56:51 de l'armée israélienne ont été observés dans la banlieue de Ranyounès

00:56:55 ces dernières heures.

00:56:56 Les bombardements également continuent.

00:56:58 Il y en aurait eu à peu près une centaine ces dernières heures.

00:57:01 L'armée israélienne affirme cibler des positions du Hamas.

00:57:05 200 auraient été détruites également ces dernières heures.

00:57:09 L'opération militaire s'étend donc dans le sud de la bande de Gaza.

00:57:12 L'armée israélienne assure également épargner autant que possible les civils,

00:57:17 notamment en larguant des QR codes au-dessus de la ville de Ranyounès

00:57:22 pour indiquer aux populations civiles où aller se réfugier.

00:57:25 Le problème étant que régulièrement, les communications sont coupées sur place.

00:57:30 C'était le cas encore cette nuit.

00:57:32 La situation est jugée chaotique sur place.

00:57:36 Les ONG de leur côté, comme la Croix-Rouge ou encore l'UNICEF,

00:57:39 s'inquiètent de la situation humanitaire sur place parce que plusieurs

00:57:43 centaines de milliers de personnes ont été évacuées

00:57:45 depuis le début de ce conflit dans le sud de la bande de Gaza,

00:57:48 notamment à Ranyounès.

00:57:51 L'ONU, elle, alerte sur un scénario encore plus infernal dans le sud de la bande de Gaza.

00:57:56 Merci beaucoup, Vincent Fandèj.

00:57:58 Vincent Fandèj, en direct d'Israël.

00:58:01 Nous sommes avec le colonel Rafowitz, porte-parole de l'armée israélienne.

00:58:06 Bonjour, Olivier Rafowitz, colonel Rafowitz.

00:58:09 Merci d'être là.

00:58:14 Beaucoup de questions, comme à chaque fois, à vous poser.

00:58:17 On a entendu ce que nous disait Vincent Fandèj à l'instant.

00:58:22 L'armée israélienne se concentre donc désormais sur le sud de la bande de Gaza.

00:58:28 Déjà, quelle est la situation ce matin ?

00:58:31 D'abord, ce matin, nous avons annoncé la mort de trois de nos hommes

00:58:35 et deux autres blessés grievement.

00:58:38 Les combats continuent dans le nord de la bande de Gaza,

00:58:41 dans les régions de Sadjaïa et de Djebalea.

00:58:44 Là, nous approfondissons nos attaques contre le Hamas.

00:58:48 C'est le nord de la bande de Gaza,

00:58:50 mais nous allons également frapper le Hamas dans le sud

00:58:55 et partout d'ailleurs où se trouve le Hamas.

00:58:58 L'élément important dans cette deuxième phase de Khan Younes,

00:59:01 c'est de tout faire pour améliorer la manière d'informer la population palestinienne civile,

00:59:09 de quitter, de n'être pas présents dans les zones de combat.

00:59:14 Et on a entre autres développé des systèmes reliés à des sortes de GPS d'auto-localisation

00:59:25 pour que les gens sachent où aller ou ne pas aller.

00:59:28 Mais malheureusement, le Hamas pousse les gens à être dans les zones de combat

00:59:33 pour les utiliser comme boucliers humains et pour se protéger face à ça.

00:59:38 Dans le sud de la bande de Gaza, Khan Younes est l'épicentre des combats.

00:59:42 Vous nous le confirmez, vous demandez à la population de quitter Khan Younes,

00:59:46 d'aller soit vers la Méditerranée, soit vers le sud, soit à l'ouest, soit au sud.

00:59:51 C'est même plus précis que cela.

00:59:53 Il y a une zone qui s'appelle Mouassine, une très grande zone au bord de la mer effectivement,

00:59:58 qui est véritablement ce qu'on appelle une zone humanitaire.

01:00:01 Là, cette zone a été organisée depuis déjà pas mal de temps

01:00:04 avec la collaboration des Égyptiens et des Américains pour que les gens puissent être là-bas

01:00:11 et également dans le sud.

01:00:13 Maintenant, je répète, Khan Younes n'est pas encore l'épicentre,

01:00:19 mais c'est l'épicentre du Hamas et il y a de fortes chances de penser

01:00:22 que les chefs du Hamas se trouvent dans Khan Younes.

01:00:27 Tsaïl a démenti hier soir avoir demandé à l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé,

01:00:32 de vider un entrepôt d'aide à Gaza car les frappes le rendraient inutilisable.

01:00:39 C'est ce qu'a dit l'OMS.

01:00:40 Tsaïl a dit qu'on n'a jamais demandé à l'OMS de vider cet entrepôt.

01:00:47 Je confirme, je confirme, on n'a jamais demandé à l'OMS.

01:00:50 Comme d'ailleurs, il faut savoir que les organisations onusiennes

01:00:56 ont en grande majorité des employés gazaouis

01:00:59 qui sont très souvent reliés au Hamas.

01:01:03 Et souvent les rapports qui sortent de Gaza au nom de ces organisations sont en fait biaisés.

01:01:09 Ce n'est pas l'organisation elle-même qui parle,

01:01:11 ce sont des gens qui parlent en disant qu'ils sont dans telle ou telle organisation.

01:01:15 Donc il faut être très prudent par rapport à tout cela.

01:01:18 L'armée israélienne, colonel Raffovitz, a exposé des preuves

01:01:23 du très important niveau de préparation de l'attaque du 7 octobre

01:01:26 par les terroristes du Hamas.

01:01:27 Qu'est-ce que vous pouvez en dire ?

01:01:30 Il est clair qu'il y avait ici effectivement un plan, un grand plan.

01:01:34 Je me suis rendu moi-même hier dans le kibbutz de Nîros,

01:01:38 qui est également le kibbutz où habite la famille Dibas.

01:01:42 Et nous voyons en fait que les terroristes avaient une très bonne connaissance de l'endroit,

01:01:49 qu'ils ont brûlé et tué des gens presque visés.

01:01:54 Ils ont kidnappé d'autres personnes dans le kibbutz,

01:01:58 ils ont ouvert, je me rappelle, 65 brèches le long de la frontière

01:02:02 entre Israël et la bande de Gaza.

01:02:03 Il y avait ici une véritable organisation de guerre.

01:02:07 Je vois maintenant vos images qui passent devant mes dires.

01:02:13 Et vous savez, c'est plus de 3 000 terroristes avec d'autres milliers de Gazaouis,

01:02:17 avec des haches, des marteaux qui ont attaqué ce matin-là Israël le 7 octobre.

01:02:22 C'est pratiquement l'équivalent de deux brigades entières

01:02:28 que le Hamas a mis en place ce matin-là.

01:02:30 Et ça, ça ne se fait pas de manière spontanée.

01:02:32 Le Hamas avait la volonté d'attaquer et d'envahir le sud d'Israël

01:02:36 et de tuer le plus d'Israéliens possible en criant "Hit bar ya'oud",

01:02:42 qui veut dire non pas "mort à Israël", mais "mort aux juifs".

01:02:46 Merci beaucoup, colonel Rafowitz.

01:02:47 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin

01:02:49 dans la matinale de CNews.

01:02:52 Merci à vous.

01:02:53 Les combats dans le nord continuent.

01:02:55 C'est ce que je retiens de ce que nous a dit le colonel Rafowitz.

01:02:58 Les combats dans le nord de Gaza continuent.

01:03:00 Et Ranyounet, c'est un centre névralgique du Hamas.

01:03:05 Il n'a pas dit que c'était la priorité de Tsaïl,

01:03:09 mais que c'était effectivement un centre du Hamas à Roldimane.

01:03:14 Et que tôt ou tard, cela allait être investi.

01:03:18 Mais la population civile y est si nombreuse,

01:03:22 on comprend ça en creux,

01:03:24 que Tsaïl hésite à investir comme il l'a fait dans le nord.

01:03:29 Restez bien avec nous sur CNews 7h16.

01:03:31 Dans un instant, on va revenir sur ce qui s'est passé à Nantes.

01:03:35 Le chauffeur de VTC qui a tué un supporter du FC Nantes

01:03:39 a été mis en examen pour homicide volontaire.

01:03:41 A tout de suite.

01:03:42 CNews 7h20.

01:03:47 Tout d'abord, le point info.

01:03:48 Chana Lusto.

01:03:49 L'assaillant Dupond-Birak Haïm assume et revendique totalement son geste.

01:03:56 Selon les premiers éléments de l'enquête,

01:03:58 tout laisse à penser qu'il a agi seul.

01:04:00 L'islamiste radical de 26 ans dit avoir agi

01:04:03 en réaction à la persécution des musulmans dans le monde.

01:04:06 C'est ce qu'il a dit.

01:04:07 Selon une source proche de l'enquête à l'AFP,

01:04:09 depuis le début de sa garde à vue,

01:04:11 il apparaît très froid, clinique et désincarné.

01:04:16 Et puis c'est un premier pas vers l'interdiction des PEF.

01:04:18 Les débutés ont voté pour à l'unanimité hier soir.

01:04:21 Ces petites cigarettes électroniques jetables

01:04:23 sont très prisées par les mineurs.

01:04:25 Mais selon le ministre de la Santé Aurélien Rousseau,

01:04:27 elles ouvrent la voie à une forte dépendance.

01:04:30 Cette proposition d'interdiction doit maintenant passer au Sénat

01:04:33 avant d'être validée par Bruxelles.

01:04:34 On n'en sait plus sur le profil du chauffeur VTC

01:04:41 qui a tué un supporter du FC Nantes.

01:04:44 C'est un homme de 35 ans.

01:04:45 Il a été mis en examen pour homicide volontaire.

01:04:47 On l'a appris hier soir, homicide volontaire.

01:04:50 Il est accusé d'avoir porté deux coups de couteau à la victime.

01:04:53 La légitime défense a donc été rejetée.

01:04:55 On va regarder ensemble.

01:04:57 Après les faits, il a raccompagné ses trois passagers,

01:05:00 les supporters niçois, à leur hôtel.

01:05:03 Il leur a accessoirement demandé plusieurs centaines d'euros

01:05:06 en liquide, bien sûr, 1000 euros en l'occurrence,

01:05:08 pour compenser et réparer sa voiture qui avait été endommagée.

01:05:12 Ils ont craint, ont-ils dit à la police,

01:05:14 ils ont craint pour leur vie, donc ils se sont exécutés.

01:05:17 On comprend que le chauffeur de VTC s'est montré agressif,

01:05:22 violent, menaçant, Chana.

01:05:23 Et cet homme était déjà bien connu de la justice,

01:05:25 avec quatre mentions dans son casier judiciaire,

01:05:28 notamment pour trafic de stupéfiants.

01:05:30 Voyez ce reportage de Michael Chayot.

01:05:32 Une fresque à sa mémoire, des bouquets de fleurs,

01:05:34 les hommages s'accumulent sur les lieux mêmes

01:05:37 où le supporter du FC Nantes a perdu la vie samedi soir.

01:05:40 Sur les images d'une caméra fixée à bord d'un véhicule,

01:05:43 on voit la scène du crime.

01:05:45 Pas de légitime défense pour le chauffeur VTC

01:05:48 qui a poignardé Maxime, 31 ans.

01:05:50 C'est à ce moment-là, alors qu'il est au sol,

01:05:53 qu'il lui aurait porté un premier coup de couteau.

01:05:54 Ce supporter Nantes se sera ensuite relevé,

01:06:01 tentant de fuir, et c'est alors qu'il aurait été atteint,

01:06:05 excusez-moi, d'un deuxième coup de couteau dans le dos.

01:06:08 L'arme n'a pas été retrouvée.

01:06:10 À ce stade, rien n'est retenu contre les supporters ni soi.

01:06:13 Le procureur a confirmé l'existence d'un guet-apens

01:06:16 tendu par les supporters nantais,

01:06:18 thèse déjà défendue par le chauffeur VTC

01:06:21 qui ouvrait le convoi samedi soir.

01:06:23 Là oui, on est arrivé, on était attendu, on était suivi.

01:06:25 La horde qui arrivait, là c'était vraiment une meute.

01:06:28 Un essein d'abbaye qui est arrivé,

01:06:30 cagoulé, en mode militaire, on marche dans la route,

01:06:32 on bloque tout.

01:06:33 Un second chauffeur VTC est poursuivi

01:06:35 pour avoir tenté de dissimuler les images

01:06:38 qui ont capté la scène du crime.

01:06:42 Voilà, et on en parlera à 8h30 avec Laurent Auberton,

01:06:45 essayiste, vous savez, l'auteur du livre

01:06:47 "La France orange mécanique".

01:06:49 J'ai envie de l'entendre sur ce qui s'est passé à Nantes.

01:06:52 Un chauffeur de VTC mis en examen pour homicide volontaire

01:06:56 qui tue un supporter à coup de couteau

01:06:58 avec un autre conducteur qui efface la scène

01:07:03 qui avait été filmée par sa voiture.

01:07:05 Qu'en pense-t-il ?

01:07:06 On sera avec Laurent Auberton à 8h30.

01:07:08 Restez bien avec nous sur CNews.

01:07:09 Dans un instant, l'économie.

01:07:10 On va parler du prix des mutuelles,

01:07:13 des hausses intenables l'année prochaine.

01:07:15 C'est avec Lomiguillot, et tout de suite.

01:07:17 7h26, l'économie.

01:07:26 Avec vous Lomiguillot,

01:07:28 attendez-vous à payer plus cher votre mutuelle santé

01:07:32 l'année prochaine ?

01:07:33 De combien ?

01:07:34 Vous avez des chiffres, Lomig ?

01:07:35 Oui, de 8 à 12,5%.

01:07:38 C'est la hausse moyenne attendue des mutuelles pour 2024.

01:07:41 Les complémentaires santé, qui, on le rappelle,

01:07:43 sont obligatoires depuis 2016 pour tous les salariés du privé.

01:07:46 Sauf qu'une telle hausse n'est pas tenable.

01:07:48 C'est Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, qui le dit.

01:07:52 Pour lui, les mutuelles ne peuvent pas faire des patients

01:07:54 la variable d'ajustement de leur modèle économique.

01:07:57 Sauf que justement, le système de mutuelles

01:08:01 repose sur le principe de la mutualisation,

01:08:04 d'où son nom, c'est-à-dire sur la solidarité entre les assurés,

01:08:07 les cotisations payées par tous les adhérents

01:08:09 sont mises en commun pour payer les dépenses des malades.

01:08:12 Voilà, et ces dépenses augmentent.

01:08:14 Oui, parce que d'une part, il y a de plus en plus de malades.

01:08:15 On rappelle qu'un salarié sur deux a été arrêté en 2022.

01:08:18 Et puis parce que d'autre part, les traitements

01:08:20 coûtent de plus en plus cher.

01:08:21 Les mutuelles estiment avoir déboursé de 4 à 7% de plus

01:08:24 au premier semestre 2023 qu'à la même période en 2022.

01:08:28 Et puis, il y a aussi de plus en plus de remboursements

01:08:30 demandés par l'État.

01:08:31 La prise en charge, notamment, des frais dentaires a été réduite.

01:08:34 C'est 60% contre 70% auparavant.

01:08:37 Il y a également le 100% santé pour l'optique et l'audition.

01:08:41 Bref, tout ça fait des dépenses en plus pour les mutuelles.

01:08:43 1,5 milliard d'euros de plus en 2024 de dépenses attendues

01:08:47 sur un total de 30 milliards d'euros.

01:08:49 Donc, fatalement, pour que le système mutuelliste tienne,

01:08:52 s'il y a plus de dépenses, il va falloir plus de recettes.

01:08:55 Mais ça, le gouvernement ne le conteste pas ?

01:08:57 Non, ce que conteste le ministre de la Santé, en revanche,

01:08:59 c'est le pourcentage de la hausse.

01:09:01 Pour lui, une augmentation de 4 à 5% serait acceptable,

01:09:04 mais pas 10%.

01:09:05 Alors, il a promis ce week-end de discuter avec les mutuelles

01:09:08 pour ne pas faire perdre de pouvoir d'achat aux assurés.

01:09:11 Discuter, pas sûr que ce soit efficace.

01:09:13 Merci beaucoup, Lomique.

01:09:17 J'attendais le jingle.

01:09:18 Voilà, on attendait tous le petit jingle, mais on n'en a pas ce matin.

01:09:22 Voilà, c'est la vie.

01:09:25 C'est la surprise.

01:09:27 Allez, le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.

01:09:28 Et là, il y a un petit jingle.

01:09:30 La météo avec Groupe Verlaine.

01:09:33 Rénovation globale avec aide de l'État pour améliorer la performance énergétique

01:09:36 de votre logement.

01:09:37 groupeverlaine.com.

01:09:39 Retrouvez la météo avec Authentic Gregg Baillifantis.

01:09:42 Des tartinables 100% naturelles et artisanales

01:09:44 pour partager des moments gourmands.

01:09:46 La météo avec vous, Alexandra.

01:09:49 Il a neigé hier à Strasbourg.

01:09:51 Oui, localement, quelques petits flocons de neige dans les rues

01:09:54 strasbourgeoises hier matin.

01:09:56 Alors, ça n'a pas vraiment tenu au sol, mais en tout cas,

01:09:58 les flocons étaient bien visibles sur le Grand Est du pays.

01:10:02 Aujourd'hui, on aura seulement de la pluie avec des conditions météo

01:10:04 qui vont rester bien maussades, bien mitigées.

01:10:06 Il pleut sans discontinuer sur les régions du Nord depuis hier matin,

01:10:09 notamment entre les Hauts-de-France, le bassin parisien ou encore le Nord-Est.

01:10:13 Et puis, petite nouveauté, on a un temps très instable,

01:10:15 très variable dans le Sud-Ouest avec localement 20 mm de pluie

01:10:18 attendue sur le Pays basque, donc beaucoup d'eau.

01:10:20 Une nouvelle fois aujourd'hui, du vent au Méditerranée.

01:10:22 Puis, dans l'après-midi, même configuration,

01:10:24 pluie sur le Nord, pluie sur le Nord-Ouest.

01:10:26 On retrouvera également de la neige en montagne au-delà de 800,

01:10:29 900 mètres d'altitude.

01:10:30 Quelques éclaircies sont également attendues entre la Bretagne

01:10:33 et les Charentes et puis du plein soleil autour du golfe du Lyon avec le vent.

01:10:36 Côté température, on vous le dit depuis ce matin,

01:10:38 les températures sont très douces ce matin avec 7 à Paris

01:10:41 ou encore 9 degrés en allant vers Biarritz.

01:10:43 Et dans l'après-midi, les températures dépassent souvent

01:10:46 les moyennes saisonnières avec 8 degrés à Paris,

01:10:48 12 degrés en moyenne du côté de la Rochelle,

01:10:51 10 degrés en Bretagne et localement jusqu'à 14 degrés à Perpignan

01:10:55 ou encore en Corse où le temps restera gris.

01:10:58 C'était la météo avec authentique Greg Baillifantis,

01:11:01 détartinable 100% naturel et artisanal pour partager des moments gourmands.

01:11:06 C'était la météo avec Groupe Verlaine,

01:11:08 installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.

01:11:12 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

01:11:14 C'est News, il est 7h30, bienvenue à tous.

01:11:18 A la une ce matin, cette question,

01:11:20 faut-il faire redoubler les élèves,

01:11:23 notamment en 6e qui n'ont pas acquis les savoirs fondamentaux ?

01:11:26 Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation, va annoncer des mesures aujourd'hui

01:11:29 qui iront probablement en ce sens.

01:11:32 Et ce matin, on vous pose la question avec notre QR code, vous allez voir.

01:11:36 Un drame dans le Val d'Oise, un adolescent a trouvé la mort

01:11:40 lors d'une rixe, lors d'un affrontement entre bandes rivales.

01:11:44 La CRS 8 a été déployée.

01:11:47 L'armée israélienne se concentre désormais dans le sud de la bande de Gaza.

01:11:52 Hier, des chars se sont approchés de la ville de Hanounès,

01:11:55 où Tsaal a prévenu les habitants que l'attaque serait imminente.

01:11:58 Harold Imane est avec nous, à tout de suite Harold.

01:12:01 Et puis demain soir, l'OM affrontera l'OL à domicile.

01:12:06 C'est le match, vous savez qui devait être joué le 29 octobre dernier,

01:12:09 mais qui avait été annulé après le caillassage du bus des joueurs lyonnais.

01:12:13 La préfecture a mis cette fois en place un plan de sécurité maximal,

01:12:18 un plan anti-abruti, nous dira Solène Boulan.

01:12:22 Pour le détail, à tout de suite Solène.

01:12:25 C'est vrai, ça s'appelle un plan anti-abruti.

01:12:27 Vous allez voir ça avec Solène dans un instant.

01:12:29 Gabriel Attal va dévoiler aujourd'hui des mesures

01:12:31 pour élever le niveau des élèves français.

01:12:35 Je sais qu'aujourd'hui sera publié le fameux classement PISA,

01:12:38 vous savez, sur le niveau des élèves en France.

01:12:40 Et on craint le pire, le ministre de l'Éducation veut briser un tabou.

01:12:44 Chana.

01:12:45 Oui, le tabou du redoublement pour les élèves n'ayant pas le niveau

01:12:47 pour passer en sixième.

01:12:49 Et à ce propos, on vous demande votre avis ce matin.

01:12:51 Vous pouvez flasher le petit QR code qui s'affiche sur votre télévision

01:12:55 et puis vous pouvez enregistrer votre réponse qui sera diffusée

01:12:57 tout à l'heure dans la matinale.

01:12:59 En attendant, toutes les explications avec Goderic Baie.

01:13:04 La France, mauvaise élève.

01:13:05 Le ministre de l'Éducation veut remonter le niveau scolaire

01:13:08 et s'attaquer au tabou du redoublement.

01:13:11 À la fin du primaire, près d'un élève sur trois

01:13:13 ne maîtrise pas convenablement le français et les mathématiques.

01:13:18 Un élève qui rentre en sixième sans savoir lire ou compter,

01:13:21 c'est quasiment de la maltraitance.

01:13:23 Pour certains syndicats éducatifs, c'est la raison du niveau alarmant des élèves.

01:13:27 Non seulement on n'aide pas les élèves en difficulté,

01:13:29 puisqu'on les fait passer systématiquement au niveau au-dessus,

01:13:33 mais en plus derrière, on va fragiliser leurs acquis

01:13:36 et il ne faut pas s'étonner après des résultats aux différents tests.

01:13:42 Seulement 3% des élèves ont redoublé au moins une classe en fin de CM2.

01:13:46 Le ministre de l'Éducation souhaite également encadrer davantage

01:13:50 le niveau des élèves.

01:13:51 Ça permet aux enseignants de connaître dès le début de l'année

01:13:55 le niveau de leurs élèves pour pouvoir ensuite individualiser

01:13:58 les apprentissages qu'ils leur transmettent.

01:14:00 L'objectif, c'est bien d'élever le niveau général de nos élèves.

01:14:04 Pour les autres mesures qui pourraient être annoncées,

01:14:06 des groupes de niveau plutôt que des classes

01:14:09 ou encore des manuels scolaires ministériels.

01:14:12 Voilà, vous pouvez répondre à cette question.

01:14:16 Est-ce qu'il faut faire à nouveau redoubler,

01:14:18 de redoubler les élèves qui ne sont pas au niveau ?

01:14:20 Vous aviez le QR code, voilà, vous avez le QR code

01:14:23 et vous allez entendre vos réponses dans un instant.

01:14:26 Vous allez voir, c'est très intéressant, très instructif.

01:14:30 Les enquêteurs de la DGSI continuent leurs interrogatoires

01:14:33 pour comprendre les raisons de l'attaque islamiste de samedi dernier

01:14:37 qui a fait un mort sur le pont de Bir Hakeim à Paris,

01:14:40 au pied de la tour Eiffel.

01:14:41 Les enquêteurs de la DGSI qui cherchent à comprendre

01:14:43 comment le terroriste islamiste s'est organisé.

01:14:45 Tanguy Hamon avec nous, service Police Justice de CNews.

01:14:49 Les gardes à vue des parents de l'assaillant ont été levés,

01:14:52 mais on a appris qu'une femme se trouve toujours en garde à vue.

01:14:57 Que sait-on d'elle ?

01:14:59 Eh bien, cette femme est radicalisée.

01:15:01 Elle était déjà connue des services de renseignement.

01:15:04 Elle a été interpellée dans le département de la Seine-Saint-Denis,

01:15:07 à Pierrefitte-sur-Seine.

01:15:09 Elle semble particulièrement imprégnée de l'idéologie djihadiste

01:15:14 et selon les premiers éléments qui nous remontent,

01:15:16 elle avait des volontés de quitter la France

01:15:18 pour partir sur une zone de conflit.

01:15:21 On ne sait pas encore laquelle existe exactement.

01:15:23 Elle est toujours interrogée pour savoir quel lien elle a avec l'assaillant.

01:15:28 On sait que le terroriste l'avait vue la veille de son passage à l'acte.

01:15:31 Les enquêteurs cherchent donc à savoir si elle a eu un rôle

01:15:35 précisément dans ce passage à l'acte

01:15:37 ou si elle lui a permis et si elle lui a permis de préparer cette attaque.

01:15:41 Merci beaucoup Tanguy Hamon.

01:15:43 Un adolescent de 15 ans tué dans une rixe dans le Val d'Oise,

01:15:46 ça s'est passé hier soir,

01:15:48 lors d'un violent affrontement entre bandes rivales

01:15:50 entre les villes de Daumont et Désenville.

01:15:53 Alors pour éviter un embrasement, la CRS 8 a été déployée dans le secteur.

01:15:57 C'est le troisième mort en seulement quatre jours dans le département

01:16:00 après le meurtre d'un adolescent à Montmagny

01:16:03 et d'un homme de 36 ans à Fos le week-end dernier.

01:16:06 Un match sous très haute tension demain soir à Marseille.

01:16:10 L'OM affrontera l'Olympique lyonnais.

01:16:13 C'est le match qui devait être joué le 29 octobre dernier

01:16:16 mais qui avait été annulé après le caillassage du bus des joueurs lyonnais

01:16:20 par des supporters marseillais.

01:16:22 L'ancienne entraîneur de l'OL d'ailleurs, qui a été remercié depuis,

01:16:26 avait été blessé.

01:16:28 La photo était frappante, vous allez la voir.

01:16:30 Pour cette rencontre de demain soir,

01:16:32 on apprend, ce sont des informations de nos confrères de l'équipe,

01:16:35 que cette fois-ci, la sécurité des joueurs est au cœur de toutes les attentions.

01:16:38 Bref, sécurité maximale Solène Boulan.

01:16:41 Oui, le dispositif sera particulièrement sécurisé

01:16:45 selon nos confrères de l'équipe,

01:16:46 avec la mise en place d'un plan anti-abruti,

01:16:50 dont vous ne rêvez pas.

01:16:51 Il s'agit d'un terme employé par la préfète des Bouches du Rhône

01:16:55 pour qualifier les individus qui ont justement

01:16:58 attaqué le quart de l'OL à Marseille le 29 octobre dernier.

01:17:02 Dans le détail, les joueurs lyonnais, dernier de Ligue 1,

01:17:05 on le rappelle, se rendront au Vélodrome en quart banalisé.

01:17:09 Pour les joueurs de Lyon, avec un quart renforcé au niveau des vitres,

01:17:14 avec un film anti-blast,

01:17:16 ce qui permet de stopper les éclats de verre si des projectiles sont lancés.

01:17:22 Dans ce quart, il y aura aussi trois agents de sécurité

01:17:25 pour accompagner les joueurs et le staff lyonnais.

01:17:27 Cette dernière mesure étant donc de mise pour tous les déplacements dits à risque.

01:17:32 Une rencontre à très haut risque,

01:17:34 d'ailleurs classée 5 sur 5 selon la préfecture,

01:17:37 selon nos confrères de l'équipe, toujours.

01:17:39 Les effectifs de CRS et de gendarmes mobiles autour du Vélodrome

01:17:43 pourraient être doublés par rapport à la dernière fois.

01:17:46 Il faut dire que les images avaient choqué.

01:17:48 On se rappelle notamment le visage ensanglanté de Fabio Grosso,

01:17:53 l'ancien entraîneur de l'OL, remercié la semaine dernière.

01:17:57 L'OM, lui, s'en était sorti sans sanction.

01:18:00 A noter que les tribunes visiteurs seront dépourvues de tous supporters lyonnais.

01:18:06 Le coup d'envoi, lui, est fixé à 21h demain.

01:18:09 Merci beaucoup Solène Boulan.

01:18:11 Tzahal resserre les taux dans le sud de la bande de Gaza.

01:18:13 Les combats se sont intensifiés ces dernières heures sur la ville de Khan Youness.

01:18:17 Hier, des dizaines de chars de transports de troupes et de bulldozers israéliens

01:18:21 sont entrés à proximité.

01:18:22 L'armée israélienne a demandé aux civils palestiniens de quitter la zone

01:18:26 pour aller vers l'ouest de la ville côté méditerranée ou vers Rafa, plus au sud.

01:18:30 Ils ont vécu l'enfer et doivent maintenant se reconstruire.

01:18:33 De nombreux otages israéliens récemment libérés

01:18:36 sont hantés par les souvenirs de leur captivité.

01:18:39 Pour éviter les syndromes post-traumatiques,

01:18:41 Israël dispose d'un protocole plus précisément bien précis.

01:18:47 Le 6C.

01:18:48 Explication signée Goderic.

01:18:50 Mais regardez.

01:18:51 Comment se reconstruire après l'horreur qu'ils ont pu vivre en captivité ?

01:18:56 Qu'il s'agisse d'enfants, de femmes ou de personnes âgées,

01:18:59 une fois libérés, ils sont tous pris en charge psychologiquement.

01:19:03 En 2017, le protocole 6C a été mis en place et adopté par l'armée israélienne.

01:19:08 Une méthode cognitive que les secours utilisent avec les otages

01:19:10 mais que chacun peut appliquer dans les situations choquantes.

01:19:13 Elle permet d'éviter les symptômes post-traumatiques

01:19:16 qui se développent avec l'inactivité.

01:19:17 C'est le sentiment de puissance qui va générer la perception du trauma.

01:19:22 Et c'est pour ces raisons-là que parmi les 6C,

01:19:26 vous en avez un qui consiste à donner une action à faire.

01:19:29 Pour retrouver une routine, des sorties sont organisées,

01:19:32 comme des stages de surf ou des moments entre amis.

01:19:34 Pour les cas les plus délicats, comme les enfants ou les femmes violées,

01:19:37 le protocole s'adapte.

01:19:39 Comme pour les enfants, comme pour les victimes de viol,

01:19:42 la voix va descendre par contre d'un niveau,

01:19:44 sans être pour autant compassionnelle.

01:19:45 En fait, ce qu'ils doivent voir dans nos yeux, c'est tu as la ressource,

01:19:48 ok, je sais que tu viens de vivre quelque chose de grave,

01:19:50 mais tu n'es plus seul et on va faire face ensemble

01:19:52 et je vais te montrer comment tu vas faire.

01:19:54 Selon le Centre international pour la résilience fonctionnelle,

01:19:58 les risques de tomber dans un état post-traumatique

01:20:00 diminuent d'environ 50%.

01:20:02 Restez bien avec nous,

01:20:06 dans un instant vous allez entendre vos réponses à cette question

01:20:10 qu'on vous pose ce matin dans la matinale de CNews,

01:20:12 est-ce qu'il faut faire redoubler les élèves qui ne sont pas au niveau ?

01:20:15 Je suis sûr que vous avez un avis, pourquoi ?

01:20:18 Parce que l'école, de toute façon, tout le monde a un avis sur l'école,

01:20:20 on y est tous passés, plus ou moins longtemps,

01:20:23 mais en tout cas on y est tous passés.

01:20:25 Voilà, est-ce qu'il faut faire redoubler les élèves qui ne sont pas au niveau ?

01:20:29 Harold Imane, tiens, je vous pose la question,

01:20:31 vous en pensez quoi, vous ?

01:20:32 Redoublement, ça peut faire du bien, je pense.

01:20:34 Ça peut faire du bien !

01:20:36 Vous avez redoublé, vous, ou pas ?

01:20:38 Non.

01:20:39 Non, il n'y est pas.

01:20:42 Ça coûte cher le redoublement, ça coûte trop cher à l'État.

01:20:44 Ah bah oui, ça coûte plus cher,

01:20:46 ça allonge la durée de l'éducation des enfants,

01:20:49 mais bon, s'il faut en passer par là,

01:20:50 parfois on a l'impression d'avoir une petite année

01:20:52 un peu plus compliquée que les autres.

01:20:53 Ça arrive, c'est pas grave, c'est la vie.

01:20:56 Allez, 7h40, on va entendre vos réponses.

01:20:59 À tout de suite.

01:21:00 7h43, faut-il faire redoubler les élèves qui n'ont pas le niveau ?

01:21:08 On vous pose la question sur CNews depuis le début de la matinale.

01:21:11 Vous savez, vous flashez le QR code, vous enregistrez la vidéo

01:21:14 et vous donnez votre avis, c'est important.

01:21:16 Et voici vos réponses.

01:21:18 Oui, incontestablement, il faut faire redoubler les enfants qui n'ont pas de niveau.

01:21:23 C'est l'aberration de les faire passer dans l'État supérieur.

01:21:27 Il faut faire tout à fait redoubler ces élèves qui n'ont pas le niveau en 6e.

01:21:33 On arrive en CM2 et ils savent à peine lire, écrire.

01:21:38 En 6e, ce sera une lacune qu'ils amélioreront jusqu'à la fin de leur scolarité

01:21:43 et on en fera des enfants qui n'aimeront pas l'école.

01:21:45 Je suis Martine Donnet, présidente de l'association Socrate 02 à Saint-Quentin.

01:21:49 Je voulais vous dire que non, le redoublement ne réglera pas les problèmes.

01:21:53 Il faut surtout résoudre le problème du niveau scolaire à l'école primaire.

01:21:57 Voilà, les élèves peuvent réussir.

01:21:59 À l'association Socrate 02 dans l'Aisne à Saint-Quentin, nous nous y employons.

01:22:03 Nous réussissons, nos élèves font énormément de progrès.

01:22:06 Il faut suivre le travail des gens de terrain.

01:22:09 Il existe plein de choses formidables qui sont des choses réussites et il faut les écouter.

01:22:13 Oui, bien sûr qu'il faut faire redoubler les élèves qui n'ont pas le niveau,

01:22:17 mais il ne faut pas les faire redoubler en 6e,

01:22:19 il faut les faire redoubler dans la classe de primaire où ils apprennent normalement à lire.

01:22:27 Parce qu'autrement, si l'élève a déjà 7 ans de parcours en primaire sans acquisition de la lecture,

01:22:35 c'est trop tard pour intervenir, le mal est déjà enquisté.

01:22:41 Voilà, il y a tous les avis.

01:22:43 Vous avez entendu cette dame qui dit "il faut du soutien scolaire, il faut aider,

01:22:46 mais il ne faut pas faire redoubler" et d'autres disent "quand on n'a pas le niveau,

01:22:50 on fait redoubler, on a chacun un avis".

01:22:55 Gauthier, vous nous avez dit tout à l'heure que vous aviez redoublé.

01:22:57 Je ne l'ai jamais dit, mais vous, vous avez redoublé aussi Romain.

01:23:00 Oui, vous ne l'avez pas dit à l'antenne.

01:23:02 Ah non, je ne l'avais pas dit à l'antenne.

01:23:03 Ah, c'était hors antenne.

01:23:03 Moi aussi, vous l'avez dit hors antenne.

01:23:06 Ça n'empêche pas de faire une carrière à peu près correcte ensuite.

01:23:09 [Rires]

01:23:11 C'est vrai que ça arrive, je croyais, comme on se dit plein de choses pendant la pub.

01:23:15 C'était en Belgique, effectivement, que j'étais dans le système belge.

01:23:17 Et dans le système belge, ça n'a rien à voir avec le système français.

01:23:19 C'est beaucoup plus rare de redoubler dans le système français,

01:23:21 mais on a quand même un exemple sur le plateau.

01:23:22 Alors que dans le système belge, il y en a un sur deux qui redoublent.

01:23:25 Voilà, voilà, voilà.

01:23:26 Bon, ça arrive, voilà, ça arrive.

01:23:28 Ce n'est pas grave.

01:23:29 Il peut y avoir des petites années où on est moins...

01:23:31 Ça arrive même au meilleur.

01:23:32 Maintenant, regardez, je ne comprends pas pourquoi on redouble pas.

01:23:37 Ça ne marche pas, ce n'est pas grave, on refait.

01:23:39 Mais le problème en France, c'est toujours pareil.

01:23:40 C'est le regard qu'on met sur le redoublement,

01:23:42 comme si c'était une chose absolument honteuse,

01:23:44 que c'était la fin des haricots,

01:23:45 qu'après, il n'y avait plus de carrière qui était possible, etc.

01:23:47 Ce n'est pas vrai du tout.

01:23:48 Quand vous avez 14 ans, vous pourrez doubler une fois.

01:23:50 Votre avenir n'en sera peut-être que meilleur.

01:23:52 Évidemment, évidemment.

01:23:53 Vous serez le présentateur de la matinale.

01:23:55 Oui, aux journalistes politiques.

01:23:58 Aux journalistes politiques, aux mille choses.

01:24:00 Voilà.

01:24:01 Allez, en tout cas, c'est énormément d'appels,

01:24:03 énormément d'appels avec ce QR code.

01:24:05 Vous le flashez, vous envoyez vos vidéos.

01:24:08 Le rappel des titres, Charles Aousto.

01:24:10 [Musique]

01:24:13 L'assaillant Dupond-Birakaym assume et revendique totalement son geste,

01:24:17 selon les premiers éléments de l'enquête.

01:24:18 Tout laisse à penser qu'il a agi seul.

01:24:22 [Musique]

01:24:26 À Montpellier, quatre personnes ont été placées en détention provisoire

01:24:29 après une opération de lutte contre les trafiquants de drogues baptisées Placenet.

01:24:33 Pardon.

01:24:34 Pendant une semaine, les forces de l'ordre ont procédé à une vingtaine d'interpellations.

01:24:38 [Musique]

01:24:42 Arold Deman est tombé de sa chaise et a fait sourire le plateau.

01:24:46 Tout va bien, Arold ?

01:24:47 Oui, je suis bien.

01:24:48 Vous avez cassé encore une chaise.

01:24:49 On a dit tout à l'heure qu'une chaise se cassera.

01:24:50 Et le matin, je ne sais pas ce qui se passe sur le plateau.

01:24:53 Tout va bien, vous ne descendrez pas plus bas ?

01:24:55 Vous vous êtes bloqués ?

01:24:56 Non.

01:24:57 Bon.

01:24:58 Allez.

01:24:59 On ne va plus avoir de chaise.

01:25:00 On va faire la matinale debout.

01:25:01 Voilà, bientôt.

01:25:03 Allez, l'économie.

01:25:04 Elisabeth Borne réunit saillère les ministres

01:25:06 pour sonner la mobilisation pour l'emploi et contre le chômage.

01:25:08 Les derniers chiffres du chômage montrent qu'ils baissent moins que prévus

01:25:12 et qu'ils repartiraient même à la hausse.

01:25:14 L'homme-iguillot, est-ce qu'il faut s'en inquiéter ?

01:25:16 Oui, c'est vrai, Romain.

01:25:17 Le taux de chômage qui était en baisse de façon continue ces derniers mois

01:25:20 est passé de 7,1 % au premier trimestre à 7,4 % au troisième trimestre.

01:25:25 Alors, ce n'est pas une hausse spectaculaire,

01:25:27 mais c'est clairement une inversion de la tendance.

01:25:30 Surtout que les raisons derrière cette hausse,

01:25:31 eh bien, elles semblent être là pour durer.

01:25:33 Ce qui fait craindre au mieux une stagnation,

01:25:35 au pire, une poursuite de la hausse.

01:25:37 D'ailleurs, l'OFCE, l'Observatoire français des conjonctures économiques,

01:25:42 table ainsi sur un chômage à 7,9 % d'ici décembre 2024.

01:25:47 Il y a notamment un signal inquiétant, c'est le recours à l'intérim

01:25:52 qui est en forte baisse.

01:25:53 40 000 emplois intérimaires ont disparu depuis un an.

01:25:56 Or, ce sont les premiers emplois sur lesquels les entreprises rognent

01:26:00 en cas de difficulté avant ensuite de s'attaquer au CDD et au CDI.

01:26:04 Une baisse massive du recours à l'intérim annonce donc généralement

01:26:08 une hausse à venir du chômage.

01:26:10 Alors, quelles sont les raisons de cette reprise du chômage ?

01:26:12 Eh bien, d'abord, l'inflation a aussi touché

01:26:16 les entreprises de plein fouet cette année.

01:26:17 Et les défaillances d'entreprises de moins de 10 salariés,

01:26:20 note West France, ont augmenté de 30 % depuis le début de l'année.

01:26:24 Or, les PME, eh bien, c'est un tiers de l'emploi salarié en France.

01:26:28 Si autant disparaissent, c'est une catastrophe évidemment pour l'emploi.

01:26:31 Et puis, on assiste aussi à des destructions d'emplois

01:26:33 dans de nombreux secteurs touchés eux aussi par l'inflation.

01:26:36 Rien que dans le secteur du bâtiment, par exemple,

01:26:39 ce sont 7 000 emplois qui ont disparu en un an.

01:26:41 Et on s'attend à beaucoup pire, à bien pire,

01:26:44 à bien pire dans les mois qui viennent, pardon.

01:26:46 Vous allez pas redoubler ?

01:26:47 Vous allez doubler ?

01:26:50 Non, vous allez peut-être redoubler là.

01:26:53 On s'attend à pire dans les mois qui viennent.

01:26:55 150 000 emplois pourraient disparaître d'ici 2025,

01:26:58 craignent les professionnels du BTP.

01:27:00 Et Lomig, pourtant, dans le même temps, il y a toujours des emplois vacants.

01:27:03 Oui, c'est le paradoxe.

01:27:05 On estime que 350 000 postes sont à pourvoir dans les entreprises

01:27:09 de plus de 10 salariés.

01:27:10 Tout le problème étant de faire correspondre les compétences aux besoins.

01:27:14 Il y a des problèmes de formation.

01:27:16 On a ainsi besoin d'experts comptables, d'infirmiers ou de pharmaciens.

01:27:19 Ce sont des métiers pour lesquels forcément, il faut une formation longue.

01:27:23 Et ça ne se trouve pas en deux heures.

01:27:25 Malgré tout, le gouvernement veut encore croire que l'objectif du plein emploi est atteignable.

01:27:29 Il multiplie les initiatives pour inciter un maximum de chômeurs à reprendre un emploi.

01:27:35 On évoque par exemple la réduction de la durée d'indemnisation pour les plus de 55 ans

01:27:39 ou encore de faire en sorte que ceux qui ont un emploi le conservent

01:27:44 en limitant le recours aux ruptures conventionnelles.

01:27:46 Autant de points qui font dire et qui ont fait dire à Emmanuel Macron

01:27:49 "réveillez-vous devant les chefs d'entreprise pour que tout le monde prenne conscience de la situation

01:27:55 et prenne conscience qu'il faut agir si on veut espérer atteindre les 5% de chômage d'ici 2027".

01:28:01 Merci beaucoup, Lomid Guillaume.

01:28:03 Dans un instant, La Politique, avec vous Gauthier Lebret,

01:28:05 le Rassemblement National et Reconquête affichent de plus en plus leurs désaccords.

01:28:10 On en parle. A tout de suite.

01:28:16 La Politique, avec vous Gauthier Lebret, le Rassemblement National et Reconquête

01:28:20 affichent de plus en plus leurs désaccords.

01:28:22 Guerre de civilisation, islam, islamisme, ultradroite, immigration.

01:28:26 Gauthier, les divergences, vous nous dites ce matin, sont nombreuses.

01:28:29 Oui, on parle souvent des gauches irréconciliables,

01:28:31 mais y a-t-il des droites irréconciliables, Romain ?

01:28:33 Car avec la guerre entre Israël et le Hamas,

01:28:35 le meurtre de Thomas Acrépole et la tendance de samedi à Paris,

01:28:39 de nombreuses lignes de fracture apparaissent de plus en plus entre le RN et Reconquête.

01:28:43 Deux discours s'affrontent idéologiquement.

01:28:46 D'un côté, la quête de normalisation et la quête du pouvoir.

01:28:49 De l'autre, un discours plus radical, plus clivant,

01:28:52 qui consiste à dire que le RN se normalise tellement

01:28:54 que c'est devenu un parti du système qui renie ses fondamentaux.

01:28:58 Première opposition entre les deux, Éric Zemmour, vous le savez,

01:29:01 croit à la guerre de civilisation et à l'existence de deux peuples,

01:29:05 c'est ce qu'il avait dit sur cette antenne d'ailleurs, en France,

01:29:07 qui expliquerait, selon lui, la difficulté d'Emmanuel Macron

01:29:10 à avoir une parole claire sur le conflit au Proche-Orient.

01:29:13 Marine Le Pen et Jordane Bardella ne partagent pas du tout cette analyse.

01:29:17 Ils ne croient ni à l'existence de deux peuples, ni à une guerre de civilisation.

01:29:21 Marine Le Pen, il y a quelques semaines,

01:29:23 interrogée dans les colonnes du journal du dimanche,

01:29:26 assume ce désaccord avec Éric Zemmour.

01:29:28 Elle dit "c'est un désaccord profond que j'ai avec Éric Zemmour

01:29:31 parce que je crois que c'est une vision qui est facile et erronée

01:29:34 et souvent, parce que c'est facile, c'est erroné".

01:29:37 Et elle ajoutait sur France Inter "ne croire ni à la guerre ethnique et civile

01:29:42 que prophétisent Éric Zemmour et Marion Maréchal

01:29:44 et qu'elle est probablement la seule, dit-elle,

01:29:46 à ne pas croire à cette guerre de civilisation

01:29:48 puisque Éric Zemmour l'annonce depuis des années,

01:29:51 Emmanuel Macron la craindrait et Jean-Luc Mélenchon

01:29:53 voudrait en tirer profit si elle éclate".

01:29:55 Désaccord également, vous nous dites, sur l'ultra droite.

01:29:58 Oui, vous savez, il y a eu récemment ces défilés de l'ultra droite,

01:30:01 notamment un roman sur Isère.

01:30:02 Jordane Bardella les a tout de suite condamnés,

01:30:04 contrairement à Éric Zemmour et Éric Ciotti,

01:30:07 pour Éric Ciotti le patron DLR,

01:30:09 sans doute en quête d'électeurs zemmouristes aux prochaines européennes.

01:30:14 Éric Ciotti qui a d'ailleurs fait marche arrière.

01:30:16 Alors évidemment, ça continue à normaliser le Rassemblement national,

01:30:19 ça le recentre, surtout quand les Républicains

01:30:21 ont une position plus radicale que Jordane Bardella.

01:30:24 Ils n'apparaissent pas plus du tout comme les plus radicaux au RN

01:30:27 et ils peuvent dire en off ou en on,

01:30:29 "l'extrême droite, c'est pas nous, c'est l'ultra droite" et reconquêtent.

01:30:33 Tandis qu'Éric Zemmour et Éric Ciotti dénonçaient, je cite,

01:30:35 "une diversion médiatique expliquant que le seul sujet, c'est le meurtre de Thomas".

01:30:40 Alors opposition encore plus récente puisque c'était hier,

01:30:43 et pour le coup, moins à l'avantage du Rassemblement national.

01:30:46 Hier, Jordane Bardella était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio

01:30:50 et Jean-Jacques Bourdin, qui connaît bien ses dossiers,

01:30:52 l'a interrogé sur un amendement déposé par le RN

01:30:55 lors des débats sur le projet de loi Immigration.

01:30:58 Alors il dit quoi cet amendement ?

01:30:59 Écoutez bien, "amendement qui prévoit de ne pas obliger",

01:31:02 de ne pas obliger, "un employeur de moins de 11 salariés à vérifier,

01:31:07 de vérifier si son salarié étranger est en règle".

01:31:10 Je rappelle pourtant que le RN s'oppose à la régularisation

01:31:14 des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.

01:31:17 Cet amendement est tellement surprenant que Jordane Bardella n'était pas au courant

01:31:20 et a dit à Jean-Jacques Bourdin que le RN n'avait jamais déposé cet amendement

01:31:24 avant de dire qu'il vérifierait.

01:31:25 Alors Mathieu Lefebvre, député Renaissance, a vérifié pour lui.

01:31:28 Il publie ce fameux amendement en disant,

01:31:30 "le RN prétend lutter contre l'immigration clandestine,

01:31:33 mais ses députés défendent les employeurs qui s'y livrent".

01:31:35 Tartuffe ! Pareil pour Sacha Houllier, président de la Commission des lois,

01:31:38 qui dit que Jordane Bardella a été acculé par Jean-Jacques Bourdin

01:31:42 et il doit assumer que son parti a tenté d'exonérer de sanction

01:31:45 les employeurs qui abusent de travailleurs clandestins.

01:31:48 Et donc, Éric Zemmour, parce que c'est quand même ça le sujet,

01:31:50 l'affrontement entre RN et Reconquête,

01:31:53 et voyez ce que dit Éric Zemmour, "quand on parle comme le système,

01:31:55 on finit par agir comme le système".

01:31:57 Voilà, le RN qui dit que cette mesure était une mesure pour les petits patrons.

01:32:02 C'est quand même une énorme contradiction.

01:32:03 C'est une contradiction.

01:32:04 Dans les sondages, c'est le RN qui s'impose, et nettement.

01:32:07 Le RN tue le match dans les sondages,

01:32:09 et même aux dernières élections présidentielles législatives.

01:32:11 Jordane Bardella flirte avec les 30% pour les élections de juin prochain,

01:32:15 les européennes.

01:32:16 Marine Le Pen progresse dans tous les sondages, son score, son image.

01:32:19 Elle suscite moins de rejets qu'Éric Zemmour.

01:32:21 62% pour Éric Zemmour, 43% pour Marine Le Pen,

01:32:24 donc qui est sous la barre des 50% de rejets.

01:32:27 Baromètre d'Oxa pour Public Sénat.

01:32:28 Elle progresse tellement que politiques et éditorialistes

01:32:31 jugent que son accession au pouvoir à l'Élysée est possible.

01:32:35 Vous avez compris les deux stratégies.

01:32:36 L'une veut rassembler pour atteindre les 50%

01:32:39 et une voix au second tour de la présidentielle

01:32:41 et se sert de reconquête pour montrer qu'elle s'est normalisée.

01:32:44 L'autre ne veut rien céder et assume de cliver en expliquant

01:32:47 que le RN cherche plus à plaire aux médias qu'aux Français.

01:32:50 Voilà pour le match RN-reconquête.

01:32:52 Et pour le moment, à la fin du match, c'est le RN qui gagne.

01:32:55 Merci Gauthier. Clément Beaune sera l'invité de Sonia Mabrouk

01:32:58 dans la grande interview.

01:32:59 À 8h10, le ministre des Transports va parler des JO,

01:33:02 notamment de la sécurité des JO.

01:33:04 Clément Beaune, invité de la grande interview sur CNews et Europe 1.

01:33:08 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.

01:33:10 - La météo avec Groupe Verlaine.

01:33:12 Rénovation globale avec aide de l'Etat

01:33:14 pour améliorer la performance énergétique de votre logement.

01:33:16 Groupeverlaine.com.

01:33:18 Retrouvez la météo avec authentique Gregg Baillifantis.

01:33:21 Des tartinables 100% naturelles et artisanales

01:33:24 pour partager des moments gourmands.

01:33:26 - Temps humide aujourd'hui avec de la pluie et de la neige.

01:33:30 - Oui, avec de fortes précipitations aujourd'hui

01:33:32 dans le sud-ouest sur le Pays Basque.

01:33:34 On attend localement jusqu'à 20 mm de pluie.

01:33:36 Des averses aussi qui remontent sur le centre du pays

01:33:39 et puis toujours de fortes précipitations

01:33:41 entre les Hauts-de-France, le bassin parisien

01:33:43 ou encore le Grand Est où il pleut déjà depuis hier.

01:33:46 On aura également de la neige en montagne à moyenne altitude,

01:33:49 au-delà de 700-800 mètres d'altitude aujourd'hui.

01:33:52 Et puis toujours du grand beau temps,

01:33:53 autant du golfe d'Union avec néanmoins le maintien du vent

01:33:56 dans l'après-midi.

01:33:56 Très peu d'évolutions, pluie sur le nord.

01:33:58 Localement, quelques averses entre le sud-ouest

01:34:00 et le massif central.

01:34:01 Toujours de la neige en montagne à noter également.

01:34:04 C'est une bonne nouvelle, le retour de quelques éclaircies

01:34:06 pour nos amis bretons ou encore pour les charentes maritimes.

01:34:09 Côté température, ça remonte ce matin.

01:34:11 C'est un petit peu plus doux, quasiment pas de gelée

01:34:13 avec en moyenne 7 à Paris, 5 degrés à Rennes

01:34:16 ou encore 3 degrés en moyenne entre Limoges, Clermont-Ferrand

01:34:19 ou encore pour le Lyonnais.

01:34:20 Dans l'après-midi, les températures restent plutôt douces,

01:34:23 à peu près conformes au normal de saison.

01:34:25 Moi-même, elles sont un petit peu au-dessus dans certaines villes,

01:34:27 notamment à La Rochelle ou encore à Bordeaux

01:34:30 où vous aurez 12 degrés cet après-midi.

01:34:31 Vous aurez 9 à 8 degrés pour le bassin parisien,

01:34:34 11 degrés à Marseille où le soleil sera au rendez-vous

01:34:37 et localement jusqu'à 14 degrés en Corse.

01:34:39 C'est la suite du programme.

01:34:40 Demain, ce sera la plus belle journée de la semaine

01:34:42 avant une nouvelle perturbation qui va arriver jeudi.

01:34:46 C'était la météo avec authentique Greg Baillifantis.

01:34:50 Détartinable 100% naturel et artisanal

01:34:53 pour partager des moments gourmands.

01:34:55 C'était la météo avec Groupe Verlaine.

01:34:57 Installateur de panneaux photovoltaïques

01:34:59 garantie à vie avec contrat de maintenance.

01:35:01 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

01:35:03 C'est Newsy les 8h, bienvenue à tous.

01:35:07 À la une ce matin, le terroriste islamiste Dupont de Birak Heym

01:35:10 à Paris ne regrette rien.

01:35:12 Que dit-il en garde à vue les informations de Tanguy Hamon

01:35:16 du service police justice de CNews avec nous ce matin ?

01:35:18 À tout de suite Tanguy.

01:35:20 Faut-il appliquer la rétention de sûreté,

01:35:22 une sorte de perpétuité réelle,

01:35:24 au profil identique à celui du terroriste Dupont de Birak Heym ?

01:35:29 Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat,

01:35:33 propose ce matin une surveillance de sûreté.

01:35:35 On y revient.

01:35:36 Et puis l'armée israélienne se concentre désormais

01:35:38 dans le sud de la bande de Gaza.

01:35:40 Hier, des chars se sont approchés de la ville de Ranyounès

01:35:43 où Tsah al-Ain a prévenu les habitants que l'attaque serait imminente.

01:35:46 On rejoindra notre envoyé spécial en Israël, Vincent Faandej.

01:35:49 À tout de suite Vincent.

01:35:50 L'assaillant Dupont de Birak Heym assume et revendique totalement son geste.

01:35:57 Selon les premiers éléments de l'enquête,

01:35:58 tout laissa penser qu'il a agi seul.

01:36:01 L'islamiste radical, âgé de 26 ans,

01:36:03 dit avoir agi en réaction, je cite,

01:36:06 à la persécution des musulmans dans le monde.

01:36:08 Et selon une source proche de l'enquête, à l'AFP,

01:36:10 depuis qu'il est en garde à vue, il apparaît très froid,

01:36:13 clinique et désincarné.

01:36:15 Des anciens camarades de classe ainsi que des voisins

01:36:17 témoignent ce matin sur ces news.

01:36:19 Et ils sont très surpris de son passage à l'acte.

01:36:21 Reportage de Fabrice Elsner avec le récit de Mathieu Dewez.

01:36:25 Un enfant timide et réservé, devenu un terroriste islamiste.

01:36:29 Voici le portrait dressé par les anciens camarades de classe de l'assaillant.

01:36:33 Certains ne sont pas surpris par son passage à l'acte.

01:36:36 - On s'attendait aussi plus ou moins à ce que ça se passe en soi.

01:36:39 On voyait un peu que c'était une bombe à retardement.

01:36:41 Plus il est sorti, plus sa barbe allait pousser.

01:36:43 Il communiquait de moins en moins.

01:36:45 D'autres avouent même avoir peur depuis sa sortie de prison en mars 2020,

01:36:49 après une condamnation à 5 ans d'emprisonnement

01:36:51 pour un projet d'attaque au quartier d'affaires de la Défense.

01:36:54 - Bien sûr qu'on avait peur.

01:36:55 On savait à peu près dans quoi il s'était lancé.

01:36:58 Déjà la question, c'était pourquoi une personne comme ça est libérée ?

01:37:01 Comment ça se fait qu'il se retrouve un samedi soir à Paris sans surveillance

01:37:05 alors qu'il était tout le temps en surveillé ?

01:37:07 Il y avait toujours des agents qui le suivaient.

01:37:09 Nous, on les voyait dans le quartier.

01:37:11 Donc, ce que je dis, c'est vrai. On avait ça de notre propre vieux.

01:37:14 Pour les voisins des parents de l'assaillant, c'est la sidération.

01:37:17 Eux qui le connaissent depuis l'âge de 4 ans.

01:37:19 - C'était un jeune homme qui disait bonjour, bonsoir à des voisins,

01:37:23 parce qu'on est voisins, bien élevés.

01:37:26 Et c'est pour ça que nous sommes aujourd'hui sidérés, vraiment sidérés.

01:37:32 Ce voisin était mis aux larmes quand il souhaite délivrer

01:37:35 un message de soutien aux parents de l'assaillant.

01:37:37 - Ils resteront nos voisins.

01:37:40 On les appréciera autant.

01:37:42 Enfin, il n'y aura pas de changement.

01:37:44 Comment les aider ? Parce qu'ils sont victimes.

01:37:49 En garde à vue, l'auteur de l'attaque au couteau

01:37:51 revendique totalement son geste et dit avoir agi seul.

01:37:54 La garde à vue de ses parents, elle, a été levée hier soir.

01:37:59 La garde à vue du terroriste se poursuit.

01:38:01 Que sait-on de ce qu'il dit aux enquêteurs, Tanguy Hamon ?

01:38:04 - Tout d'abord, il assume totalement son geste et le revendique.

01:38:08 Il répète qu'il agit pour venger les musulmans

01:38:11 qui sont tués ou persécutés à travers le monde.

01:38:14 Il parle notamment de ce qui se passe en Afghanistan ou en Palestine.

01:38:17 Il dit aussi que la France est selon lui complice

01:38:20 de ce qu'il se passe actuellement en Israël.

01:38:23 D'ailleurs, il a dit que le lieu de l'attaque n'avait pas été choisi au hasard.

01:38:27 Il voulait le faire près de la tour Eiffel,

01:38:29 d'abord parce que c'est un symbole de la France,

01:38:31 mais aussi parce qu'il n'a pas aimé qu'elle soit illuminée aux couleurs d'Israël

01:38:35 après les attaques du Hamas.

01:38:37 Maintenant, les enquêteurs doivent éclairer sur un point.

01:38:39 Est-ce qu'il a agi seul pour son attaque ?

01:38:41 Il semblerait que oui, c'est ce qu'il dit aux enquêteurs.

01:38:44 Et les premiers éléments de l'enquête laissent le penser.

01:38:46 Mais il faut évidemment s'en assurer désormais.

01:38:49 - Merci beaucoup, Tanguy.

01:38:50 On va parler de cette proposition du président du groupe LR au Sénat.

01:38:55 Regardez ce qu'il déclare ce matin dans Le Parisien.

01:38:57 "L'État ne parvient plus à protéger les Français.

01:38:59 Il faut impérativement des mesures d'exception

01:39:02 pour les individus les plus dangereux."

01:39:04 - Oui, je propose une mesure judiciaire de surveillance de sûreté

01:39:07 qui permettrait d'astreindre les personnes condamnées pour terrorisme

01:39:10 et qui ont fini de purger leur peine

01:39:11 à des obligations d'injonction de soins,

01:39:13 de placement sous bracelet électronique,

01:39:14 de soumission à des mesures de contrôle comme le pointage au commissariat.

01:39:18 - On va partir à présent en Israël.

01:39:20 Tzahal resserre l'étau dans le sud de la bande de Gaza.

01:39:23 Les combats se sont intensifiés ces dernières heures sur la ville de Ranyounès.

01:39:28 On part sur le terrain, Shana.

01:39:29 - Oui, on va rejoindre notre envoyée spéciale en Israël.

01:39:31 Vincent Fahandaj accompagné de Jérôme Rantenou derrière la caméra.

01:39:34 Vincent, vous êtes à Sderot.

01:39:36 L'étau se resserre autour de Ranyounès.

01:39:37 Il y a eu des chars qui sont arrivés hier soir sur zone.

01:39:39 - Oui, des tanks et des véhicules de l'armée israélienne

01:39:44 ont été observés dans la banlieue de Ranyounès.

01:39:47 Les bombardements également continuent.

01:39:49 Il y en aurait eu à peu près une centaine la nuit dernière.

01:39:52 Deux cents cibles du Hamas auraient été également détruites

01:39:55 par l'armée israélienne, par l'armée de l'air,

01:39:58 notamment israélienne.

01:39:59 L'opération militaire SETAN se poursuit dans le sud de la bande de Gaza.

01:40:03 Pendant ce temps, la situation humanitaire est jugée critique,

01:40:06 notamment par les ONG sur place.

01:40:10 Il faut savoir qu'il y a des centaines de milliers de personnes

01:40:12 qui ont fui le nord de la bande de Gaza jusque dans le sud,

01:40:15 jusqu'à la ville de Ranyounès,

01:40:16 à la demande de l'armée israélienne depuis le début du conflit.

01:40:20 La Croix-Rouge et l'UNICEF s'inquiètent de cette situation humanitaire.

01:40:23 L'ONU, elle, parle d'un scénario encore plus infernel.

01:40:26 Et puis enfin, les bombardements, les combats également.

01:40:30 Il y en a eu ce matin encore dans le nord de la bande de Gaza,

01:40:32 où on se trouve avec d'intenses bombardements.

01:40:34 Il y a quelques minutes tout autour de nous,

01:40:36 également on a entendu des échanges de tirs.

01:40:38 Donc les combats se déroulent toujours dans le nord

01:40:40 et se poursuivent, s'étendent dans le sud.

01:40:43 Merci beaucoup Vincent.

01:40:44 Avec Jérôme Rampenoud pour les images.

01:40:48 8h06, restez bien sur CNews dans un instant.

01:40:50 La grande interview de Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin

01:40:53 le ministre des Transports Clément Beaune sur CNews et sur Europe.

01:40:56 On en reparlera tout de suite.

01:40:57 CNews, il est 8h12.

01:41:02 Bienvenue à tous. Merci d'être avec nous.

01:41:04 Tout de suite, c'est la grande interview de Sonia Mabrouk

01:41:06 qui reçoit ce matin Clément Beaune, le ministre des Transports.

01:41:10 La grande interview de Sonia Mabrouk, c'est sur CNews et sur Europe.

01:41:14 On la sait tout de suite.

01:41:15 Et place donc à la grande interview sur CNews et Europe.

01:41:21 Bonjour Clément Beaune.

01:41:22 Bonjour Sonia Mabrouk.

01:41:23 Et bienvenue à vous.

01:41:24 Vous êtes le ministre en charge de transport.

01:41:26 Je précise également que vous avez été en charge des affaires européennes.

01:41:28 Je vous interrogerai tout à l'heure,

01:41:30 eu égard à ce qui se passe sur le front de la guerre à Gaza.

01:41:33 Mais tout d'abord Clément Beaune,

01:41:34 l'assaillant de l'attaque islamiste à Paris a revendiqué son acte en garde à vue.

01:41:39 Il apparaît comme étant froid, clinique et déterminé.

01:41:42 Est-ce que vous croyez encore en la déradicalisation de ce genre d'individu ?

01:41:47 Je ne sais pas, mais en tout cas, il est clair que c'est une attaque terroriste islamiste.

01:41:50 Il n'y a pas de débat là-dessus.

01:41:52 Et donc le parcours, on peut le retracer.

01:41:54 Il a été fait depuis samedi et l'intervention rapide de nos forces de l'ordre.

01:41:58 Mais il est clair que c'est une attaque islamiste

01:42:00 et donc c'est une menace islamiste que nous devons combattre par tous les moyens.

01:42:04 Il y a des débats législatifs en ce moment s'agissant des personnes étrangères.

01:42:08 Il y a des situations différentes pour les citoyens qui sont français

01:42:11 parce que la personne qui a commis cette attaque islamiste ce week-end

01:42:14 est un citoyen français.

01:42:15 Franco-iranien, oui.

01:42:16 Et puis il y a les questions, mais qui ne sont pas une excuse,

01:42:19 qui ne sont pas un dérivatif de la psychiatrie et des troubles

01:42:23 qui font parfois que certains individus,

01:42:25 je n'ai pas le parcours exact de ce monsieur,

01:42:27 mais sont des cibles par leur fragilité pour les idéologues islamistes encore davantage.

01:42:32 Vous dites que ce n'est pas une excuse la psychiatrie,

01:42:34 mais est-ce que justement la psychiatrisation du débat

01:42:36 n'est pas en train de faire passer au second plan la radicalisation ?

01:42:39 Et vous le dites, je le note M. le ministre assez clairement ce matin,

01:42:41 c'est un attentat islamiste quand le président de la République,

01:42:45 le soir même ou quelques heures après l'attentat,

01:42:47 ne l'a pas qualifié d'islamiste.

01:42:49 Oui, mais parce qu'on n'avait pas toutes les informations tout de suite.

01:42:51 Il y avait-il un doute sur le mode opératoire ?

01:42:53 Moi je préfère qu'on ait des informations fiables et sûres.

01:42:56 Moi-même j'ai fait un tweet, vous auriez pu le citer,

01:42:59 vous voyez je prêche contre ma paroisse si je puis dire,

01:43:02 où j'ai parlé d'attaques dans les minutes qui ont suivi

01:43:04 pour soutenir les policiers qui sont intervenus.

01:43:07 Et quelques minutes après ou quelques heures après,

01:43:09 nous avons su exactement ce qui s'est passé,

01:43:11 donc il n'y a pas à tourner autour du pot, c'est une attaque islamiste,

01:43:13 je crois que personne ne le conteste, ne faisons pas de mauvais débats.

01:43:16 L'extrême gauche le conteste, mais pardon de ce que vous pouvez faire.

01:43:19 Vous n'êtes pas tout à fait au gouvernement et vous n'avez pas échappé

01:43:21 qu'on n'était pas tout à fait sur la même ligne que Jean-Luc Mélenchon,

01:43:23 ni le président de la République, ni le gouvernement.

01:43:26 Donc qu'il y ait des ambiguïtés chez Jean-Luc Mélenchon,

01:43:27 et pire que ça, c'est un autre sujet et c'est très clair.

01:43:30 Mais c'est une attaque qui a un caractère islamiste, c'est sûr,

01:43:32 et avec la question ensuite, ce n'est pas pour trouver des excuses,

01:43:35 c'est pour trouver de l'action et de la réponse.

01:43:36 C'est que fait-on face aux différents cas ?

01:43:38 Parce que malheureusement, les cas de terroristes islamistes que nous avons vus,

01:43:42 ce sont parfois des situations individuelles qui sont différentes.

01:43:45 À chaque fois, il faut du renseignement.

01:43:46 À chaque fois, ce sont les mêmes indignations, les mêmes condamnations, les mêmes questions.

01:43:49 Ce matin, dans Le Parisien, que lui répondez-vous ?

01:43:52 Bruno Rotaillot affirme que l'État ne parvient plus à protéger les Français.

01:43:55 Un État, dit-il, incapable d'empêcher que nos rues se transforment en coupe-gorge.

01:43:59 En quoi c'est faux de votre point de vue ?

01:44:01 Je ne dis pas que c'est faux, je dis que c'est une mauvaise polémique,

01:44:03 parce que la question est la même pour tous.

01:44:05 Évidemment, l'État veut et doit protéger.

01:44:08 Et je veux aussi quand même qu'on soit sérieux sur ce sujet.

01:44:11 Nos policiers, nos services de renseignement, nos services d'intervention,

01:44:14 ils déjouent des attentats tous les mois par leur mobilisation.

01:44:17 Nous avons renforcé les moyens de nos services de renseignement.

01:44:19 Nous avons renforcé, sur ce sujet précisément, c'est une loi qui a deux ans,

01:44:23 le suivi obligatoire pour les cas qui sont fragiles sur le plan psychiatrique.

01:44:27 C'est une loi qui n'a pas été votée par ceux qui aujourd'hui donnent des leçons,

01:44:30 notamment au Rassemblement national.

01:44:31 Donc, qui faille protéger ? Bien sûr.

01:44:34 Qui faille protéger plus ? Bien sûr.

01:44:35 Il y a des débats législatifs en ce moment sur le volet migratoire.

01:44:38 Et puis, il y a d'autres sujets que la question migratoire,

01:44:41 puisque là, on a un citoyen qui est français.

01:44:42 Franco-iranien ? Oui, bien sûr, franco-iranien.

01:44:44 Vous avez raison.

01:44:45 Et donc, ça veut dire que ce n'est pas la même réponse qu'un étranger

01:44:48 en situation de délinquance qui est sur notre territoire.

01:44:49 Que fait-on dans ce cas-là ?

01:44:50 Je le dis aussi parce que je ne veux pas qu'on laisse penser.

01:44:52 C'est un peu facile de faire, j'entends les propositions,

01:44:55 plutôt les constats, parce que ce ne sont pas des propositions,

01:44:57 de Bruno Retailleau qui dit "protégeons davantage".

01:44:59 Très bien. La question, c'est comment ?

01:45:00 Mais est-ce que vous pensez que terroriste un jour, c'est terroriste toujours ?

01:45:04 Il a été condamné quand même, il a fait de la prison.

01:45:06 Mais, Sani Mabrouk, on a un État de droit.

01:45:09 Il a été condamné.

01:45:10 Il a purgé sa peine, le ressortissant franco-iranien dont on parle.

01:45:14 Il a purgé sa peine.

01:45:15 Ensuite, il y a eu une injonction pour un suivi,

01:45:18 y compris psychiatrique, pendant quatre ans.

01:45:20 À l'issue de ce suivi, il y a eu un diagnostic médical,

01:45:22 à moins de le juger, qui a constaté que, sur le plan psychiatrique,

01:45:26 il n'y avait plus de nécessité d'un suivi contraignant.

01:45:28 Est-ce qu'il faut renforcer ces mesures ?

01:45:30 Est-ce qu'il faut, comme l'a évoqué le gouvernement des Dimancheois,

01:45:33 que dans certains cas, quand il y a une alerte,

01:45:34 puisqu'il y a une alerte par exemple de la maman de ce jeune homme,

01:45:38 il puisse y avoir par le préfet des injonctions complémentaires ?

01:45:40 Oui, on peut avoir ces débats et on doit les avoir pour protéger plus.

01:45:43 La question est, j'allais dire, plus simple et plus complexe à la fois.

01:45:46 C'est-à-dire aujourd'hui, quand il sort de prison,

01:45:48 qu'il a encore ce profil radicalisé,

01:45:50 est-ce qu'il faut le maintenir quand même en prison pour protéger la société ?

01:45:55 Il faut le maintenir. Qui décide et comment ?

01:45:57 Un juge.

01:45:58 Oui, très bien.

01:45:59 Pour ça, il faut qu'il y ait un certain nombre d'éléments.

01:46:02 Et quand la peine a été décidée, elle n'est pas toujours une peine à perpétuité.

01:46:05 Elle peut être la question de renforcement de notre arsenal pénal.

01:46:09 Ça peut être la question d'une alerte qui est donnée par un préfet ou par un juge.

01:46:12 Ça, on peut y travailler.

01:46:13 Mais on voit bien ceux qui ont la baguette magique et qui disent

01:46:16 il suffisait de le garder pour toujours en prison.

01:46:17 Mais vous aussi, vous avez, pardonnez-moi,

01:46:19 vous avez une même réponse pavlovienne, vous me dites l'État de droit.

01:46:21 Mais monsieur le ministre, est-ce que l'État de droit n'est pas un bouclier percé aujourd'hui

01:46:25 pour la sécurité des Français ?

01:46:26 D'abord, moi je fais partie de ceux qui pensent que

01:46:28 nous avons besoin de l'État de droit.

01:46:30 C'est quoi ? C'est des règles et des gens qui les décident de manière indépendante.

01:46:33 Si on basculait dans autre chose que l'État de droit,

01:46:35 nous ne serions plus une démocratie qui protège ses citoyens.

01:46:37 Je pense que personne n'en vit de ça.

01:46:38 Mais qu'on renforce notre arsenal pénal, oui.

01:46:40 Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'adapter ou trouver des mesures d'exception

01:46:44 pour ces profils très dangereux, ce serait aujourd'hui porter atteinte à l'État de droit ?

01:46:47 Je pense que beaucoup de Français ne comprennent pas.

01:46:49 C'est le débat qu'il y a par exemple sur les fichés S en général.

01:46:51 Est-ce que le fait d'être fiché S, qui est un outil,

01:46:53 un service de renseignement, un outil administratif,

01:46:55 doit donner lieu en soi, par exemple, certains le disent,

01:46:58 à une forme de condamnation ou même d'enfermement éternel ?

01:47:01 Moi, je pense que, et ce n'est pas moi personnellement,

01:47:04 ce n'est pas pour ne pas protéger les gens, tout le monde veut protéger.

01:47:07 Il faut qu'il y ait une décision de justice, il faut qu'il y ait une vérification.

01:47:11 Le fiché S, c'est un outil administratif qui est le plus large possible.

01:47:14 Donc beaucoup se demandent à quoi il sert aujourd'hui ?

01:47:15 Mais il sert, pardon, disons-le, à nos milliers de policiers qui font du renseignement

01:47:21 pour déjouer un certain nombre de projets, il y en a tous les mois qui sont déjoués,

01:47:24 pour suivre un certain nombre de personnes et les empêcher de passer à l'acte.

01:47:27 Un drame ne doit pas non plus remettre en cause tous les efforts qui sont déjà faits

01:47:31 et les cacher parce que nos policiers empêchent et arrêtent des gens tous les jours.

01:47:35 Et est-ce qu'on doit aller plus loin sur certaines mesures ?

01:47:37 Certainement, mais faire croire qu'un fiché administratif peut être une décision de justice,

01:47:41 je le dis parce que ce n'est pas un sujet technique, c'est un sujet très lourd,

01:47:44 ce serait grave, ça veut dire que vous avez quelqu'un qui fait du renseignement sur vous,

01:47:47 pour une raison ou pour l'autre, qui parfois peut se tromper,

01:47:49 ça arrive aussi dans l'autre sens, et on prend les mesures d'enfermement, de prison.

01:47:53 On parle de profils extrêmement dangereux, radicalisés,

01:47:56 on ne parle pas de monsieur tout le monde.

01:47:58 Mais je suis d'accord, c'est pour ça qu'ils faisaient l'objet d'un suivi,

01:48:00 c'est par les services de renseignement, d'un suivi psychiatrique aussi.

01:48:03 Est-ce que ce cas-là nous appelle à faire plus et mieux ?

01:48:06 Évidemment, parce qu'à chaque fois qu'il y a un drame, c'est un échec,

01:48:10 on ne peut pas dire autre chose.

01:48:10 C'est un échec pour vous ?

01:48:11 Mais c'est un échec collectif.

01:48:12 Politique ?

01:48:13 Non, collectif.

01:48:14 Collectif, écoutez, tous les Français ne sont pas responsables

01:48:17 de ce qui se passe dans les rues de Paris ou de Navarre.

01:48:19 Mais être responsable, ce n'est pas dire on a trouvé la solution tout de suite à tout.

01:48:22 Mais vous admettez une responsabilité ?

01:48:24 Mais on doit faire mieux tous, bien sûr.

01:48:26 Mais est-ce que vous admettez une responsabilité ?

01:48:27 Mais quand on est responsable politique, je suis un responsable politique,

01:48:30 j'admets que c'est notre boulot de faire plus et mieux.

01:48:33 Mais ensuite, il faut se mettre autour de la table.

01:48:34 On a une loi, par exemple, sur le sujet migratoire aujourd'hui.

01:48:37 La ministre de l'Intérieur l'a encore dit ce matin.

01:48:39 Si on peut expulser des gens qui sont dangereux, des étrangers en l'occurrence,

01:48:42 plus facilement et plus vite, ça libère aussi du temps de nos services de renseignement.

01:48:46 Bruno Rotailleau dénonce votre en même temps sur cela.

01:48:48 Effectivement, Gérald Darmanin dit que ça permet d'expulser ces délinquants.

01:48:51 Mais c'est majeur.

01:48:52 Ça veut dire que nos services policiers peuvent faire plus de renseignements et de suivi.

01:48:55 En même temps, Clément Beaune, et c'est vraiment en même temps la bonne expression, si je puis dire,

01:48:59 eh bien, ça ne permet pas de maîtriser les flux migratoires avec la régularisation des sans-papiers.

01:49:05 Mais alors, ne mélangeons pas tout.

01:49:06 C'est ce que vous reproche l'opposition.

01:49:08 Oui, très bien.

01:49:09 J'assume de ne pas mettre les gens, parce qu'ils seraient étrangers ou parce qu'ils seraient immigrés,

01:49:15 dans une seule case et une seule catégorie.

01:49:17 Parce que s'il n'est pas deux en même temps, ça veut dire que vous dites que tout étranger,

01:49:20 tout immigré est un terroriste ou un islamiste potentiel.

01:49:22 Qui le dit ?

01:49:22 Ce n'est pas le cas.

01:49:23 Ou qui le laisse penser ?

01:49:24 Qu'est-ce que ça veut dire ?

01:49:25 C'est important, qui le laisse penser ?

01:49:26 Ça pourrait laisser penser que si on parle de régularisation et qu'on considère que c'est une atteinte à la fermeté,

01:49:31 on mélange les petites questions.

01:49:32 Qu'est-ce que c'est que cette histoire de régularisation ?

01:49:35 C'est quelque chose de très ciblé pour des métiers en tension,

01:49:37 des gens qui sont déjà sur le territoire national depuis plusieurs années,

01:49:40 qui travaillent, qui sont intégrés et à qui on veut faciliter le passage à une situation régulière.

01:49:46 Ça s'est déjà fait dans le passé.

01:49:47 Et tout a montré d'ailleurs, il faut lire les choses en se basant sur des faits,

01:49:52 que ces régularisations ciblées ne sont pas des appels d'air migratoires.

01:49:55 Ce sont les gens...

01:49:55 Ça reste à prouver Clément Beaune.

01:49:57 Oui, prouvons le contraire.

01:49:58 Ça, on pourra le prouver à l'épreuve des faits, si la loi passe.

01:50:01 Mais vous ne faites aucun lien entre la situation dont on vient de parler et l'immigration ?

01:50:05 Alors d'abord, la personne qui est l'auteur des faits, semble-t-il,

01:50:09 ce n'est pas quelqu'un qui est un étranger.

01:50:12 Ce n'est pas quelqu'un qui est un immigré.

01:50:13 Il est né en France.

01:50:15 Il a une double nationalité.

01:50:16 Ma question est simple.

01:50:17 Est-ce qu'il y a un lien ?

01:50:19 Est-ce que vous, vous le rejetez, vous dites que c'est grave ?

01:50:21 Ou est-ce que vous faites un lien entre, soit parfois des actes de terrorisme

01:50:25 et des actes, je mets à part, de délinquance et d'immigration ?

01:50:27 Ou est-ce que vous dites "attention, il n'y a aucun lien" ?

01:50:29 Mais bien sûr, des actes terroristes ont été commis par des étrangers.

01:50:33 Bien sûr.

01:50:33 Mais regardons aussi la situation en face, pas pour se payer de mots,

01:50:36 pas pour être naïf, pour apporter les bonnes réponses.

01:50:39 L'immense majorité des actes terroristes qui ont été commis sur notre sol

01:50:42 ces dernières années, l'ont été par des citoyens français.

01:50:44 Je ne veux pas retracer leur vie sur plusieurs générations,

01:50:46 mais par des citoyens français.

01:50:47 Ça veut dire que…

01:50:48 Quand vous dites sur plusieurs générations,

01:50:49 c'est dire qu'ils ont parfois des origines qui sont étrangères.

01:50:52 C'est ce que voulait dire Clément Vevo.

01:50:54 D'accord, mais ça veut dire qu'il faut surtout prendre les mesures qui sont les bonnes.

01:50:56 Ça veut dire que tout ne se règle pas par les expulsions.

01:50:58 En revanche, il faut être très clair,

01:51:00 les gens qui sont des étrangers délinquants, qui sont sur notre sol,

01:51:03 aucun scrupule à les expulser.

01:51:05 Et puis, parce que je ne veux pas qu'on mélange justement

01:51:07 des régularisations dont on parle, ce serait faux de mélanger ces situations.

01:51:10 Ce sont les gens qui bossent,

01:51:11 ce sont les gens qui sont à la cuisine des restaurants où vous allez,

01:51:13 ce sont les gens qui sont les travailleurs agricoles.

01:51:14 Alors quoi ? Il y a un double langage de la part de l'opposition ?

01:51:16 Il n'y a rien de la droite sur ce sujet ?

01:51:18 Regardez M. Bardella qui a été pris en flagrant délit de mensonge hier.

01:51:21 Il était lui-même inconscient des amendements qu'il dépose.

01:51:24 Ses propres députés, et on peut avoir un débat,

01:51:27 demandent que pour les agriculteurs,

01:51:28 je viens d'une famille où dans les bouches du Rhone,

01:51:30 il y a beaucoup d'agriculteurs qui font appel à des saisonniers,

01:51:32 que les agriculteurs puissent embaucher plus facilement,

01:51:34 y compris des étrangers, sans trop vérifier s'ils sont réguliers ou pas réguliers.

01:51:38 Quelle hypocrisie quand on donne des leçons de fermeté pour lutter contre l'immigration.

01:51:41 Tout le monde assure au gouvernement, Clément Bohn,

01:51:43 que lors des JO, la sécurité sera au rendez-vous.

01:51:46 Est-ce que vous pouvez nous dire ce matin, au micro d'Europe 1 et de CNews,

01:51:49 qu'est-ce qui garantit que ça se passera bien ?

01:51:51 Une mobilisation qui est totale et qui doit encore se renforcer.

01:51:55 Mais la sécurité avant le drame terroriste de samedi

01:51:58 était déjà une préoccupation majeure pour la cérémonie d'ouverture

01:52:01 et pour tous les Jeux olympiques et paralympiques.

01:52:03 Bien sûr, mais heureusement qu'on n'a pas découvert

01:52:05 qu'il y avait un enjeu sécuritaire ce samedi.

01:52:06 Qu'est-ce que vous allez changer depuis samedi ?

01:52:09 La cérémonie n'a pas encore eu lieu, ça ne vous a pas échappé.

01:52:11 Non, mais qu'est-ce que vous allez changer depuis l'attentat ?

01:52:13 La menace islamiste, la menace terroriste a été déjà très forte.

01:52:15 Donc il y a une mesure, un dispositif qui est extrêmement strict,

01:52:19 qui mobilisera plus de 35 000 policiers et agents de sécurité

01:52:22 pour la cérémonie d'ouverture.

01:52:24 Et puis il faut aussi qu'on soit un peu cohérent,

01:52:25 puisque la semaine dernière, on entendait beaucoup de gens

01:52:27 qui nous disaient "c'est terrible ces périmètres de sécurité"

01:52:30 où il va y avoir des fouilles pour rentrer dans les lieux.

01:52:31 En même temps, on pensait que les JO étaient une fête populaire.

01:52:33 On se rend compte qu'il faut les QR codes, que le ticket de métro va doubler.

01:52:37 Pardon, on est tous en train de se dire qu'il ne faut pas de naïveté,

01:52:40 il faut vivre comme on l'entend, mais qu'il ne faut pas de naïveté de la sécurité.

01:52:43 Ce serait un peu inconséquent de considérer qu'il n'y a aucune mesure

01:52:46 qui soit prise pour les JO.

01:52:46 Ce n'est pas trop facile de faire peser quand même tous ces sujets sécuritaires

01:52:50 sur les Français et les touristes qui vont venir participer à une fête.

01:52:53 Ce n'est pas du tout. Oui d'accord, mais dans les touristes qui vont participer à une fête,

01:52:55 moi je préfère qu'on vérifie qu'il n'y ait pas justement des gens

01:52:58 qui ont des idées ou des projets terroristes.

01:52:59 C'est ça, donc la seule solution c'est le QR code.

01:53:01 Attends, mélangeons pas tout.

01:53:03 Il y a les périmètres de sécurité.

01:53:04 Dans les périmètres de sécurité les plus proches des sites de compétition,

01:53:06 on l'assume, faire le contraire serait irresponsable.

01:53:09 Il y a des fouilles, il y a des vérifications, qu'on ne rentre pas évidemment avec une arme

01:53:12 ou avec de quoi faire un projet terroriste.

01:53:15 Ça peut évidemment arriver, on le voit malheureusement.

01:53:17 La zone de l'attentat de samedi à Paris est une zone qui sera un périmètre de sécurité

01:53:22 autour de la tour Eiffel pour les JO et paralympiques, évidemment.

01:53:25 Et puis les QR codes, il ne faut pas tout mélanger, c'est pour la circulation en voiture,

01:53:29 pour que certains endroits soient moins saturés

01:53:31 et que là aussi on n'ait pas des gens qui convergent de manière non organisée.

01:53:34 Il y a un sujet de sécurité aussi quand même avec les QR codes.

01:53:37 Oui voilà, d'où la question.

01:53:38 Est-ce qu'on veut qu'il y ait zéro restriction ?

01:53:40 Est-ce qu'on veut qu'il y ait zéro vérification ?

01:53:41 Je ne crois pas.

01:53:42 Donc le préfet de police, nous tous, nous mettons en place,

01:53:45 c'est notre responsabilité puisqu'on en parlait,

01:53:47 des mesures de sécurité très strictes pour les JO.

01:53:50 Vous n'avez pas la main qui tremble quand il s'agit de QR codes

01:53:53 et de mesures de restriction de liberté pour les citoyens.

01:53:56 Et quand on parle, monsieur le ministre, je suis obligée de vous poser la question.

01:54:01 N'y a-t-il pas des choses à géométrie variable, un deux poids deux mesures ?

01:54:04 Pardon, mais justement, il se trouve que dans un certain nombre de cas,

01:54:07 on l'a vu dans le passé, les terroristes, ils choisissent les gens

01:54:09 où il y a des citoyens ordinaires.

01:54:11 Quand vous prenez les transports, c'est malheureusement arrivé

01:54:13 qu'il y ait des attentats dans nos transports.

01:54:14 Quand il y avait, on l'a vécu dramatiquement et douloureusement,

01:54:17 c'est la circonscription où je suis élu, l'attentat du Bataclan,

01:54:19 c'est des gens ordinaires et festifs qui allaient à un concert,

01:54:22 les terroristes se sont glissés et ont tué dans sept endroits.

01:54:24 Donc, quand on a des mesures de vérification, de suivi

01:54:27 qui sont proportionnées, par exemple dans les transports publics,

01:54:30 on renforce les effectifs de sécurité.

01:54:31 Est-ce qu'on va mettre tous les jours, tous les matins,

01:54:34 des portiques à l'entrée de chaque gare de France ?

01:54:35 Je ne le souhaite pas.

01:54:36 Je ne souhaite pas.

01:54:37 Précisément pour ce que vous dites, c'est-à-dire ne pas embêter

01:54:39 les Français qui vivent leur vie.

01:54:41 Mais on doit assurer leur sécurité et c'est cet équilibre,

01:54:43 c'est ça dont je parlais en parlant d'état de droit,

01:54:46 qu'on doit assurer dans une société, continuer à vivre et protéger davantage.

01:54:50 Sur la circulation, vous avez dénoncé Clément Beaune une trahison,

01:54:53 des mots forts après qu'Anne Hidalgo ait affirmé que sur les transports

01:54:57 pour les Jeux olympiques, vous n'étiez pas prêt.

01:55:00 Mais vous-même, j'ai noté une autre phrase, quelques semaines avant,

01:55:03 vous aviez dit que la circulation allait être entre guillemets "hardcore".

01:55:06 Alors Clément Beaune dit vrai ?

01:55:09 Moi, j'ai toujours dit la même chose, Sonia Mamrouk.

01:55:11 Considérer que les Jeux olympiques et paralympiques,

01:55:12 ça nécessite des mesures de sécurité, ça nécessite des mesures d'organisation.

01:55:16 On accueille le monde une fois tous les 100 ans, évidemment.

01:55:18 Et d'ailleurs, ces mesures de restriction de la circulation,

01:55:21 elles sont vues et travaillées avec la ville de Paris.

01:55:23 Mais alors, que dit Anne Hidalgo ? Elle ne travaille pas avec vous ?

01:55:26 Anne Hidalgo, elle a dit tout à fait autre chose.

01:55:27 Alors, je vous confirme qu'elle ne vient à aucune des réunions

01:55:30 que je fais sur la sécurité et les transports, sur ce sujet-là.

01:55:33 Et ce qu'elle a dit, Anne Hidalgo, c'est très différent.

01:55:35 Elle est allée sur un plateau de télévision,

01:55:36 regardée par la France et le monde, pour dire, non pas, il y a encore du boulot,

01:55:40 pourquoi pas ? Elle a dit, on ne va pas être prêt.

01:55:43 Ça veut dire, on ne va pas être prêt en juillet prochain.

01:55:45 C'est pour ça que vous parlez de trahison,

01:55:46 c'est-à-dire, ça va à l'encontre de l'image de notre pays,

01:55:48 puisque le mot est très fort quand on le prend dans son sens.

01:55:51 Oui, je parlais de trahison politique, parce que quand on est un responsable politique,

01:55:53 et on va essayer de travailler ensemble, moi, je le fais tout pour cela au quotidien,

01:55:57 eh bien, on ne peut pas aller sur un plateau de télévision,

01:55:59 on peut régler ses comptes entre nous, pour dire, la France, Paris, notre capitale,

01:56:03 notre pays ne va pas être prêt à tenir ses engagements et accueillir le monde.

01:56:06 Ça, c'est grave. Vous imaginez si le maire de Londres,

01:56:08 trois mois ou six mois avant les Jeux, était allé dire,

01:56:10 on se serait bien moqué, sur un plateau, nous ne serons pas prêts.

01:56:13 Nous serons prêts et notre responsabilité, c'est de bosser ensemble

01:56:16 pour l'être, sur la sécurité, sur les transports, sur toute l'organisation.

01:56:19 J'ai deux questions rapides, mais d'actualité, et qui nous concernent tous.

01:56:24 Routes et autoroutes, vous avez promis que la hausse annuelle des prix des péages

01:56:27 resterait inférieure à 3% en 2024.

01:56:30 Les sociétés d'autoroutes menacent, quant à elles, d'augmenter leurs prix,

01:56:32 depuis l'annonce d'une taxe sur les concessions autoroutières et aéroportuaires.

01:56:37 Plusieurs sociétés, on va la citer, comme Vinci,

01:56:39 assurent qu'il y aurait une hausse de 5% des prix du péage afin de compenser cette taxe.

01:56:44 Qui dit vrai ?

01:56:44 Ça s'appelle un mensonge et vous pourrez le vérifier

01:56:47 puisque c'est fixé par l'État à la fin des péages.

01:56:50 Donc quand je dis en 2024, la hausse moyenne des péages sera limitée à moins de 3%,

01:56:56 c'est la réalité juridique et pratique.

01:56:59 Donc c'est un bras de fer qui va s'engager avec ces sociétés ?

01:57:01 Il y a plusieurs choses.

01:57:01 Les sociétés d'autoroutes, il y a certains qui ont dit qu'il faut les nationaliser, etc.

01:57:05 Moi, je ne pense pas.

01:57:06 En revanche, elle est dans une situation financière qui est bonne, soyons francs.

01:57:08 Est-ce qu'elles doivent financer plus de trains, plus de transports publics

01:57:12 en contribuant avec d'autres ?

01:57:13 Oui, et j'assume cette taxation.

01:57:15 Ça ne leur fait pas plaisir.

01:57:16 Personne n'aime payer un impôt supplémentaire.

01:57:18 Moi, je préfère qu'ils aillent financer les transports des Français.

01:57:20 Et nous, on n'aimerait pas que ça se répercute sur nous.

01:57:22 Oui, mais là aussi, il faut qu'on soit cohérent.

01:57:23 Les Français, ils nous disent "les trains, c'est la galère,

01:57:25 il n'y a pas assez de transports publics, il faut plus de bornes électriques".

01:57:28 On investit et on finance cet investissement, non pas en taxant vous,

01:57:31 mais en taxant quelques sociétés qui peuvent payer.

01:57:33 Et ensuite, ça ne justifie pas, on peut ne pas être content, c'est la vie,

01:57:37 ça ne justifie pas, ce n'est pas le rôle d'une entreprise,

01:57:39 d'aller raconter des mensonges et des balivernes qui font peur aux automobilistes

01:57:43 et qui ne sont pas justes.

01:57:44 Donc moi, je suis très clair.

01:57:46 La décision, d'ailleurs, est actée cette semaine.

01:57:48 La hausse des péages est limitée à moins de 3%.

01:57:50 C'est la vérité pour le 1er février 2024.

01:57:53 Et je crois que quand on a des clients automobilistes par millions,

01:57:56 on doit les respecter et ne pas leur faire peur à tort.

01:57:59 À bon entendeur. Merci Clément Bont.

01:58:01 C'était votre grande interview ce matin sur Europe 1 et CNews.

01:58:08 C'est News, il est 8h30. Merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invitée Clément Bont,

01:58:11 le ministre des Transports.

01:58:13 L'équipe est là, l'équipe de la matinale.

01:58:15 Chana Lusto, le docteur Millot qui s'installe.

01:58:17 Bonjour docteur. Bonjour Brigitte.

01:58:19 Gauthier Lebret qui est avec nous, Alexandra Blanc, Harold Imane

01:58:22 et Lomic Guillault qui sont là également.

01:58:26 Faut-il faire redoubler les élèves de 6e qui n'ont pas acquis les savoirs fondamentaux ?

01:58:31 Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation, va annoncer des mesures aujourd'hui

01:58:35 qui iront probablement dans ce sens vers le redoublement aujourd'hui qui est très très rare.

01:58:43 Ce matin on vous pose la question avec notre QR code.

01:58:44 Vous allez voir, beaucoup d'appels et beaucoup de vidéos enregistrées.

01:58:48 Le terroriste islamiste Dupont de Bir Hakeim ne regrette rien.

01:58:52 C'est ce qu'il a dit en garde à vue.

01:58:53 Que faire pour mettre hors d'état de nuire ce type de profil ?

01:58:56 On sera en direct avec Laurent Auberton qui est essayiste.

01:59:00 Bonjour Laurent Auberton et à tout de suite.

01:59:03 L'armée israélienne se concentre désormais dans le sud de la bande de Gaza.

01:59:06 Hier des chars se sont approchés de la ville de Ranyounès

01:59:10 où Tzahal a prévenu les habitants que l'attaque serait imminente.

01:59:14 Harold Imane avec nous.

01:59:16 A tout de suite Harold.

01:59:17 Et puis demain soir, l'OM, l'Olympique de Marseille affrontera l'OL, l'Olympique lyonnais à domicile.

01:59:24 Donc à Marseille.

01:59:25 C'est le match qui devait être joué le 29 octobre dernier mais qui avait été annulé,

01:59:30 en tout cas reporté, après le caillassage du bus des joueurs lyonnais.

01:59:35 La préfecture a cette fois mis en place un plan de sécurité maximal.

01:59:39 Solène Boulan avec nous pour le détail.

01:59:43 A tout de suite Solène.

01:59:45 Gabriel Attal va dévoiler aujourd'hui des mesures pour élever le niveau des élèves français.

01:59:49 Jour de la publication, c'est aujourd'hui le jour de la publication du fameux classement PISA.

01:59:53 Et on craint le pire Chana.

01:59:54 Et le ministre de l'éducation nationale devrait notamment briser le tabou du redoublement

01:59:58 pour les élèves n'ayant pas le niveau pour rentrer en sixième.

02:00:01 Toutes les explications avec Goderic Baie.

02:00:03 La France mauvaise élève.

02:00:08 Le ministre de l'éducation veut remonter le niveau scolaire et s'attaquer au tabou du redoublement.

02:00:13 À la fin du primaire, près d'un élève sur trois ne maîtrise pas convenablement le français et les mathématiques.

02:00:20 Un élève qui rentre en sixième sans savoir lire ou compter, c'est quasiment de la maltraitance.

02:00:24 Seulement 3% des élèves ont redoublé au moins une classe en fin de CM2.

02:00:29 Certains syndicats éducatifs dénoncent ce passage automatique au collège

02:00:33 lorsque les élèves n'ont pas le niveau.

02:00:35 Non seulement on n'aide pas les élèves en difficulté, puisqu'on les fait passer systématiquement au niveau au-dessus,

02:00:41 mais en plus derrière on va fragiliser leurs acquis.

02:00:45 Et il ne faut pas s'étonner après des résultats aux différents tests.

02:00:51 De mauvais résultats à constater dans la dernière enquête PISA publiée en 2019,

02:00:56 où les élèves français sont à peine au-dessus de la moyenne des pays de l'OCDE.

02:01:01 Gabriel Attal devrait donc annoncer de nouvelles mesures,

02:01:04 comme des groupes de niveau plutôt que des classes, ou encore des manuels scolaires ministériels.

02:01:11 Voilà et on vous pose la question ce matin dans la matinale de CNews.

02:01:14 Est-ce qu'il faut faire redoubler les élèves qui n'ont pas le niveau ?

02:01:17 Vous flashez le QR code que vous voyez à l'écran avec votre téléphone

02:01:21 et vous pouvez enregistrer, ça vous amène à un site internet,

02:01:24 et vous pouvez enregistrer une vidéo.

02:01:25 Énormément d'appels, plus de 2 500 appels, 2 400 appels.

02:01:30 Bon, la question fait énormément réagir et voici les réponses que vous avez enregistrées.

02:01:38 Je pense qu'autoriser le redoublement dans toutes les classes devient primordial aujourd'hui,

02:01:45 car effectivement nous ne rendons pas service aux élèves à les faire passer systématiquement dans la classe au-dessus.

02:01:51 Par ailleurs, ça donne une toute puissance aux parents de décider à la place de professionnels.

02:01:56 Ça redonnerait aussi de l'autorité à l'institution,

02:01:59 chose que les enseignants attendent depuis très longtemps.

02:02:02 Vous savez, les élèves n'ont pas le niveau et ça, cela dure depuis longtemps.

02:02:07 Moi je pense que la meilleure chose, ce serait effectivement que ce soit au niveau du primaire

02:02:13 que l'effort soit fait afin que les élèves qui arrivent en sixième

02:02:19 aient le niveau, qu'ils sachent au moins écrire, lire et compter.

02:02:23 L'école est devenue une fabrique à crétins, excusez-moi du terme.

02:02:29 Moi j'ai les enfants qui sont très intelligents,

02:02:32 mais qui ont des carences graves en histoire et ceci et cela.

02:02:38 Je ne suis pas d'accord parce que je pense qu'on peut leur donner la chance

02:02:42 de pouvoir essayer.

02:02:43 Je suis moi-même assistante d'éducation aux légions parisiennes.

02:02:46 Donc je pars du principe où on pourrait mettre en place des cours de rattrapage

02:02:51 pendant les vacances, l'été surtout, et à ce moment-là leur redonner la chance.

02:02:56 Moi ma fille, quand elle était en CM2, j'ai dû forcer le redoublement.

02:03:02 Ils n'ont pas voulu la faire redoubler.

02:03:04 Je me suis battue contre le directeur et heureusement,

02:03:07 parce que ma fille après a fait une super sixième.

02:03:10 Alors on peut poser la question différemment.

02:03:12 Est-ce qu'on jetterait dans un bassin un enfant qui ne sait pas nager ?

02:03:18 Voilà, je pense que la réponse elle est là.

02:03:20 Voilà, ça vous fait énormément de réactions.

02:03:25 Tiens, sur le plateau, chacun a donné son avis, sauf le docteur Brigitte Millot.

02:03:30 Je vous pose la question Brigitte,

02:03:32 est-ce qu'il faut ou pas faire redoubler les élèves qui n'ont pas le niveau ?

02:03:35 Est-ce qu'il faut les amener de classe en classe ?

02:03:37 On se dit on va rattraper le niveau l'année d'après.

02:03:41 Il faut sûrement le faire quand c'est nécessaire,

02:03:43 mais il ne faut pas imaginer que parce qu'on va autoriser le redoublement,

02:03:46 ça va régler tous les problèmes.

02:03:48 Oui, c'est-à-dire que si effectivement,

02:03:49 si la deuxième année, on ne travaille pas plus que la première,

02:03:51 ça réglera zéro problème.

02:03:53 Mais le secret, c'est quand même le travail.

02:03:54 Mais après, c'est vrai que dès tout petit,

02:03:57 il faudrait les prendre en charge dès tout petit,

02:03:59 parce que c'est tout petit, qu'on a les capacités intellectuelles

02:04:02 de tout emmagasiner.

02:04:03 Ce n'est pas normal de ne pas savoir lire et écrire,

02:04:06 comme c'était avant, pour rentrer aux primaires.

02:04:09 Évidemment.

02:04:10 Un match sous très haute tension demain soir à Marseille.

02:04:13 L'Olympique de Marseille va affronter l'Olympique lyonnais.

02:04:16 C'est le match qui devait être joué le 29 octobre dernier,

02:04:20 mais qui avait été annulé après le caillassage du bus des joueurs lyonnais

02:04:23 par des supporters marseillais.

02:04:25 L'ancienne entraîneur désormais de l'OL, Fabio Grosso,

02:04:29 qui a été remercié récemment, avait été sérieusement blessé.

02:04:34 Pour la rencontre de demain soir, la sécurité des joueurs de l'OL

02:04:36 est au cœur de toutes les attentions.

02:04:38 Il y a un plan de sécurité maximale, Céline Boulan.

02:04:40 Oui, le dispositif sera particulièrement sécurisé

02:04:44 avec la mise en place d'un plan anti-abruti.

02:04:47 Oui, vous avez bien entendu, il s'agit du terme

02:04:50 employé par la préfète des Bouches du Rhône

02:04:52 pour qualifier justement les individus qui ont attaqué

02:04:55 le quart de l'OL à Marseille le 29 octobre dernier.

02:04:59 Alors, dans le détail, les joueurs lyonnais,

02:05:01 qui sont derniers du classement de Ligue 1,

02:05:03 on le rappelle, se rendront au vélodrome

02:05:06 dans un quart banalisé, renforcé au niveau des vitres

02:05:10 avec un film anti-blast, ce qui permet de stopper

02:05:14 les éclats d'erreur si des projectiles sont lancés.

02:05:17 Dans ce quart, il y aura aussi trois agents de sécurité

02:05:20 pour accompagner les joueurs et le staff lyonnais.

02:05:25 C'est une mesure, cette dernière mesure,

02:05:27 elle est dite de mise quand les déplacements sont à haut risque.

02:05:31 Une rencontre à très haut risque d'ailleurs,

02:05:33 puisqu'elle est classée 5 sur 5 par la préfecture.

02:05:37 Toujours selon l'équipe, les effectifs de CRS

02:05:40 et de gendarmes mobiles autour du vélodrome

02:05:43 pourraient être doublés par rapport à la dernière fois.

02:05:45 Il faut dire que les images avaient choqué.

02:05:47 On se rappelle notamment le visage de Fabio Grosso,

02:05:50 vous le voyez juste ici, ensanglanté.

02:05:53 Cet ancien entraîneur de l'OL remerciait la semaine dernière.

02:05:57 L'OM, lui, s'en était sorti sans sanction.

02:05:59 A noter que les tribunes visiteurs seront dépourvues

02:06:03 de tous supporters lyonnais.

02:06:05 Coup d'envoi donc demain à partir de 21h.

02:06:07 Solène Boulan, merci beaucoup Solène.

02:06:10 On est en direct avec Laurent Oberthon.

02:06:11 Bonjour Laurent Oberthon, essayiste, écrivain.

02:06:13 Bonjour.

02:06:14 Je le rappelle à chaque fois, vous êtes l'auteur du livre

02:06:17 "La France orange mécanique".

02:06:19 Je voulais vous entendre sur plusieurs points,

02:06:21 notamment sur ce qui s'est passé ce week-end à Paris,

02:06:24 l'attentat terroriste islamiste.

02:06:26 Mais tout d'abord sur ce qu'on vient d'entendre déjà.

02:06:28 Désormais, quand il y a un match de foot,

02:06:30 il y a un plan de sécurité maximal.

02:06:32 Il y avait eu ce car, donc attaqué,

02:06:35 et on vient d'en parler avec Solène Boulan.

02:06:37 Il y a également eu à Nantes, un chauffeur de VTC

02:06:40 qui a tué un supporter,

02:06:43 puisqu'il y a eu des bagarres entre supporters.

02:06:46 Il a été mis en examen hier soir pour homicide volontaire.

02:06:49 C'est ça aussi la France orange mécanique ?

02:06:52 Oui, dans le football en particulier,

02:06:55 on a une résurgence de violence ces dernières années.

02:06:59 Alors, normalement, on a des petits heurts,

02:07:02 des affrontements qui sont à peu près jugulés

02:07:04 par les forces de l'ordre,

02:07:05 mais là, on voit bien que ça déborde un peu.

02:07:07 On a bien du mal à contrôler les abrutis,

02:07:11 puisque c'est le terme qui a été utilisé dans votre reportage.

02:07:15 Et malheureusement, comme à Nantes,

02:07:17 ça peut aller très loin et ça peut tourner très mal.

02:07:20 Juste pour précision, à Nantes, en effet,

02:07:22 la caractérisation de homicide volontaire a été retenue

02:07:26 parce que les éléments constitutifs de légitime défense

02:07:29 n'ont pas été réunis, a priori.

02:07:31 Et il y aurait même deux chauffeurs VTC impliqués,

02:07:34 un deuxième qui aurait aussi participé à l'attaque du jeune qui est mort

02:07:38 et qui aurait ensuite effacé les vidéos compromettantes de son véhicule.

02:07:43 Donc, voilà, cette affaire, évidemment, reste encore à éclaircir,

02:07:46 mais toujours est-il que les violences autour de ces événements

02:07:51 deviennent de plus en plus préoccupantes.

02:07:53 Voilà, et le chauffeur de VTC qui a donné les coups de couteau

02:07:56 a déjà été mis en cause quatre fois, notamment pour trafic de drogue.

02:08:01 Je voulais vous entendre, bien sûr, sur l'attentat islamiste du pont de Bir Hakeim.

02:08:04 Certains proposent que soit appliqué au type de profil identique à celui du terroriste,

02:08:11 la rétention de sûreté, un renouvellement de la peine

02:08:15 si, à la sortie de prison, on estime qu'il est toujours dangereux.

02:08:19 Pour l'instant, cette rétention de sûreté peut s'appliquer

02:08:21 pour des individus qui ont été condamnés à des peines au-delà de 15 ans de prison,

02:08:25 pour des faits très très graves.

02:08:27 Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?

02:08:31 C'est certain qu'il faut trouver des moyens de retrancher ces individus du paysage

02:08:37 puisqu'ils font des victimes, ils mettent en danger nos concitoyens,

02:08:40 donc des solutions doivent s'imposer.

02:08:44 Moi, je pense surtout qu'il faut les trouver en amont,

02:08:47 qu'il faut cesser de délivrer des titres de séjour précisément

02:08:51 pour des étrangers malades de troubles mentaux et du comportement,

02:08:55 puisque je rappelle que chaque année, la France en délivre des milliers,

02:08:58 exprès, dans l'idée de soigner ces individus avec nos moyens médicaux,

02:09:04 mais malheureusement, on n'a plus les moyens de le faire.

02:09:07 La psychiatrie est complètement dépassée.

02:09:11 Donc, il faudrait commencer par arrêter ça.

02:09:13 Là, pour le coup, il s'avère que la thèse du déséquilibre a du plomb dans l'aile,

02:09:19 puisqu'a priori, cet homme n'a jamais été hospitalisé en psychiatrie.

02:09:23 Il a été jugé en 2018 à leur trouble de la personnalité schizoïde,

02:09:27 mais pas du tout fou, pas du tout quelqu'un qui est accessible à un jugement.

02:09:37 Donc, à partir de là, il faut trouver d'autres moyens de nous prémunir de ces dangers.

02:09:42 Et effectivement, tous les individus qui sont étrangers, fichés S,

02:09:47 n'ont pas à rester sur notre sol.

02:09:50 Ça, c'est un premier point très clair.

02:09:51 Et pour ceux qui restent, il faudrait trouver des solutions,

02:09:54 encore une fois, pour les mettre hors d'état de nuire.

02:09:56 Ça, c'est à la politique de proposer ce qui peut être fait

02:10:02 pour préserver la vie de nos concitoyens.

02:10:05 Certains tentent de déradicaliser les islamistes.

02:10:09 C'est possible, selon vous, ou quand on est islamiste un jour, on est islamiste toujours ?

02:10:17 Alors, je pense que tout le monde peut évoluer,

02:10:19 mais les stages de déradicalisation n'y contribueront pas ou très peu.

02:10:24 Quand même, on a des individus retorts,

02:10:27 pour qui cette structure mentale absolue dépasse tout.

02:10:31 Et il ne suffira pas d'agents administratifs persuasifs pour les faire changer d'avis.

02:10:37 Au contraire, il y a même cette habileté qu'on voit aujourd'hui.

02:10:41 Les individus qui passent à l'Axe sont capables de tenir des discours rassurants.

02:10:46 Ils savent bien ce qu'on attend d'eux.

02:10:48 Et ils ont tendance à promener un petit peu les experts sur ces questions-là.

02:10:53 Et de toute façon, ils sont beaucoup trop nombreux pour être suivis et traités convenablement.

02:10:58 Vous observez les questions de sécurité depuis longtemps.

02:11:02 Vous les analysez, vous êtes inquiet pour les JO ?

02:11:06 Alors, pour les JO, non, parce que ce qui va se passer,

02:11:10 c'est exactement comme le mondial de football en Afrique du Sud il y a quelques années.

02:11:15 À savoir, on va mobiliser des moyens de sécurité absolument considérables

02:11:19 autour de l'événement, autour de la sécurité des athlètes et des touristes.

02:11:22 Donc, a priori, ça va bien se passer.

02:11:26 Après, en revanche, la ville sera rendue à sa routine,

02:11:29 c'est-à-dire aux déprédations et aux violences.

02:11:33 Et là, ce ne sera pas grave, puisque la France aura, comment dire,

02:11:37 peaufiné son image à l'étranger et c'est tout ce qui lui importe.

02:11:41 Malheureusement, on en est à comparer la situation avec celle de l'Afrique du Sud.

02:11:46 Merci beaucoup, Laurent Oberthon.

02:11:47 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.

02:11:51 On va revoir le titre de votre livre, La France orange mécanique.

02:11:55 Voilà, et puis il y a votre tout dernier livre sur le féminisme.

02:11:59 Est-ce qu'on a la... Voilà, "Raisonnablement sexiste", Laurent Oberthon.

02:12:04 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.

02:12:05 Bonne journée à vous.

02:12:06 Avec plaisir. Merci à vous.

02:12:07 Merci. La santé tout de suite avec le Dr Millaud.

02:12:11 Retrouvez votre programme avec RTS Chapuis,

02:12:14 fabricant français de brancards pour les transports sanitaires.

02:12:17 RTS Chapuis.fr

02:12:21 Dr Millaud avec nous, Brigitte Millaud.

02:12:24 Mimi Mathy, la comédienne, a déclaré dans Paris Match se déplacer parfois en fauteuil roulant

02:12:31 à cause d'un syndrome, le syndrome de la queue de cheval.

02:12:34 Et ce matin, vous allez nous en dire plus sur ce syndrome.

02:12:37 Oui, alors pour comprendre ce qu'est le syndrome de la queue de cheval,

02:12:40 il faut revenir à notre colonne vertébrale.

02:12:44 Notre colonne vertébrale, vous le savez, c'est un empilement de vertèbres.

02:12:47 D'ailleurs, j'en profite pour demander, Alexandra, combien on a de vertèbres dans le corps ?

02:12:52 Joker, je n'en ai pas la moindre idée.

02:12:54 Quelqu'un sait combien on a ?

02:12:55 Une vingtaine ?

02:12:57 Une trentaine, moi j'aurais dit.

02:12:58 Oui, moi aussi.

02:12:59 Petite trentaine.

02:13:00 Parfait. 33.

02:13:01 Bon. 33.

02:13:02 Ben, appelez-vous de docteur, 33.

02:13:04 Je vais vous les montrer, là.

02:13:05 Il y a des vertèbres cervicales, regardez, sur ce schéma,

02:13:09 des vertèbres dorsales, des vertèbres lombaires,

02:13:12 et les dernières, elles sont un peu soudées.

02:13:16 Vous les voyez, là ?

02:13:18 Regardez, 7 cervicales, rappelez-vous de 7, ça commence comme cervicales,

02:13:21 D comme dorsale, 12 avec un D comme dorsale,

02:13:26 et après, on a D lombaire, on a 5 lombaires,

02:13:28 et après, les autres, elles sont soudées entre elles.

02:13:32 Et qu'est-ce qui se passe dans ces vertèbres ?

02:13:34 Elles sont très importantes. Pourquoi ?

02:13:36 Parce qu'elles protègent notre moelle épinière.

02:13:39 Notre moelle épinière qui fait partie intégrante de notre système nerveux.

02:13:44 Et regardez, tout le monde pense que la moelle épinière,

02:13:47 elle est tout le long, tout à l'intérieur de la colonne vertébrale.

02:13:50 En fait, non.

02:13:51 Elle s'arrête au niveau en dessous de la deuxième vertèbre lombaire,

02:13:56 comme on va le voir sur ce prochain schéma.

02:13:58 Vous voyez, évidemment, on l'a mise en fluo pour bien la voir.

02:14:01 La moelle épinière, en fait, s'arrête...

02:14:03 Elle n'est pas de cette couleur-là.

02:14:05 Elle s'arrête au niveau de la deuxième, sous la deuxième lombaire.

02:14:11 Et ensuite, c'est ce qu'on appelle la queue de cheval.

02:14:14 Pourquoi ? Parce qu'en fait, ce sont plein de nerfs.

02:14:16 Regardez Shana, maintenant.

02:14:18 Shana, on lui a fait une queue de cheval, si vous voulez.

02:14:20 Ça, c'est la moelle épinière.

02:14:22 Et là, en fait, il y a tous les nerfs qui sont comme ça,

02:14:25 mais qui ne sont plus regroupés dans une moelle épinière.

02:14:28 Ça n'a rien à voir avec le cou, en réalité.

02:14:29 Je pensais que le syndrome de la gueule de cheval,

02:14:31 c'est le dos, dans le bas du dos.

02:14:32 Voilà. Et donc, ce sont tous ces petits filets nerveux et tous...

02:14:36 Merci Shana.

02:14:36 Et tous ces petits filets nerveux, ils vont aller innerver.

02:14:41 Motricité, sensibilité, du petit bassin, de l'appareil génital,

02:14:45 de l'appareil urinaire, du rectum, de l'anus, des jambes, de tout.

02:14:50 Et donc, quand on parle de syndrome de la queue de cheval,

02:14:54 c'est quand il y a une compression à ce niveau-là,

02:14:57 au niveau de tous ces nerfs.

02:14:58 Et comme il y a tous ces filets nerveux,

02:15:00 vous comprenez bien que ça peut entraîner des troubles terribles,

02:15:02 des troubles variés, très variés,

02:15:05 parce que là, je ne les ai pas mis tellement il y en a,

02:15:07 parce que tous ces nerfs vont irriguer toutes les parties inférieures du corps.

02:15:13 Quelles sont les raisons, les principales raisons ?

02:15:16 La principale raison, c'est quand il y a ce qu'on appelle une hernie discale.

02:15:19 Vous savez, entre deux vertèbres, il y a un disque intervertébral,

02:15:23 et dedans, il y a un petit noyau, c'est ce qui permet...

02:15:25 C'est les amortisseurs, si vous voulez, entre deux vertèbres.

02:15:28 Et bien, quand il sort, ça peut aller comprimer, donc, ses nerfs,

02:15:31 et ça peut entraîner un syndrome de la queue de cheval.

02:15:34 Il peut y avoir aussi des malformations du bas du dos

02:15:37 qui peuvent entraîner ce syndrome de la queue de cheval,

02:15:41 mais ce peut être aussi une tumeur, un abcès,

02:15:44 voire éventuellement, après une intervention chirurgicale,

02:15:48 un nématome qui se crée et qui va entraîner une compression de ses nerfs.

02:15:53 Mais surtout, ce qui est important de comprendre,

02:15:55 c'est que si vous présentez des troubles,

02:15:57 tout ce qui est neurologique, c'est très douloureux.

02:16:00 Donc, quand on a une sciatique, on le sait, c'est très douloureux.

02:16:03 Donc, si vous présentez des troubles très douloureux

02:16:07 du petit bassin des jambes,

02:16:10 voire éventuellement des troubles de la marche,

02:16:11 puisque, a priori, ce qu'a déclaré Mimi Mathis,

02:16:14 c'est que de temps en temps, elle était obligée de se promener en fauteuil roulant,

02:16:17 elle a été opérée quatre fois du dos, quand même.

02:16:19 Donc, si vous présentez ces troubles, c'est une urgence absolue,

02:16:23 parce que si les nerfs restent comprimés trop longtemps,

02:16:26 après, ce n'est pas récupérable.

02:16:28 Donc, il faut immédiatement consulter.

02:16:30 Troubles de la sensibilité, troubles de la motricité,

02:16:32 au niveau du petit bassin, de l'appareil urinaire,

02:16:35 de l'appareil génital, de l'anus.

02:16:37 Là, on consulte, c'est important.

02:16:39 Là, on vous fera faire tout de suite une IRM pour voir ce qui se passe,

02:16:43 comprendre la cause.

02:16:44 Et dans la plupart des cas,

02:16:47 il y a une intervention chirurgicale qui suit

02:16:49 pour libérer cette compression et libérer et sauver les nerfs.

02:16:53 C'était votre programme avec RTS Chapuis,

02:16:56 fabricant français de brancards pour les transports sanitaires.

02:16:59 rtschapuis.fr

02:17:02 8h49, merci d'avoir été avec nous ce matin.

02:17:06 Bravo à Roald Diemann, à nouveau, on vous a félicité

02:17:10 confraternellement tout à l'heure.

02:17:11 Bah oui, vous avez l'air étonné, mais regardez.

02:17:13 C'est toute la rédaction qui a été...

02:17:15 Mais c'est vous qui êtes allé...

02:17:16 C'est vous qui êtes allé récupérer...

02:17:18 - Bravo ! - Toutes les équipes.

02:17:20 Voilà.

02:17:21 L'association de la presse étrangère

02:17:23 qui a décerné ses grands prix de la presse internationale

02:17:26 pour l'année 2023 lors d'une cérémonie à Paris.

02:17:29 Et le grand prix télévision a été remis à CNews

02:17:33 pour le traitement de l'actualité internationale.

02:17:36 Vous êtes le journaliste international,

02:17:37 journaliste international de CNews.

02:17:39 Et voilà, on vous reconnaît sur la photo avec Thomas Baudet

02:17:41 au milieu, directeur de l'information.

02:17:43 Et Antoine Estève, grand reporter

02:17:45 qui était jusqu'à un passé très récent en Israël.

02:17:48 Il a envoyé un spécial en Israël.

02:17:49 Voilà.

02:17:50 Bravo et merci pour ce prix

02:17:54 qui a été remis à la chaîne.

02:17:56 8h50, on se retrouve demain matin

02:17:57 dans un instant, c'est l'heure des pros

02:17:59 avec Pascal Praud et tous ses invités.

02:18:01 ...

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