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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 Vous regardez la matinale de CNews, merci d'être de plus en plus nombreux à vous réveiller avec nous.
00:00:05 CNews, première chaîne info de France. Merci à vous tous pour votre fidélité.
00:00:10 Réunion de crise à Matignon. Hier soir, démission de Gérald Darmanin présentée,
00:00:15 puis refusée. Le ministre de l'Intérieur est sous pression maximum ce matin,
00:00:20 après le rejet du projet de loi immigration à l'Assemblée nationale.
00:00:24 Quel avenir pour le texte ? Quel avenir pour ce projet de loi immigration ?
00:00:28 A priori, il ne finira pas à la poubelle. On verra ça avec vous.
00:00:31 Gautier Lebret, à tout de suite, Gautier.
00:00:33 Gabriel Attal tape du poing sur la table après une nouvelle atteinte à la laïcité
00:00:38 dans le collège d'Issou, dans les Yvelines.
00:00:40 "On ne conteste ni l'autorité de l'enseignant, ni l'autorité de nos valeurs",
00:00:44 dit le ministre de l'Éducation. C'est la présentation d'un magnifique tableau
00:00:47 d'un peintre italien du XVIIe siècle, qui a provoqué des réactions outrées de certains élèves.
00:00:54 "Détruire Israël, c'est le but poursuivi par le Hamas, mais aussi par l'autorité palestinienne",
00:01:00 c'est ce que dit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou,
00:01:03 selon la presse israélienne.
00:01:06 "Déclaration très importante pour l'avenir de la région", nous dira Antoine Estève,
00:01:10 envoyé spécial de CNews en Israël. A tout de suite, Antoine.
00:01:13 "Attention aux arnaques à l'approche de Noël, saumon fumé, terrine,
00:01:18 il faut faire très attention aux étiquettes, elles peuvent être trompeuses",
00:01:22 nous dira Lomig Guillot. A tout de suite, Lomig.
00:01:25 C'est un échec. Le mot a été lâché par Gérald Darmanin hier soir,
00:01:29 il l'a dit chez nos confrères de TF1, après quelques heures,
00:01:32 après le désaveu de l'Assemblée nationale, Chana.
00:01:34 Le ministre de l'Intérieur a présenté sa démission au président de la République,
00:01:38 démission refusée par Emmanuel Macron. Solène Boulan.
00:01:43 Le gouvernement et la majorité, clair. Nous sommes ouverts au débat.
00:01:49 Il aura tenté de les convaincre jusqu'au bout. Face aux députés,
00:01:53 Gérald Darmanin tente d'imposer son texte, mais à l'annonce du vote,
00:01:57 le coup prétombe. 270 contre 265.
00:02:01 L'Assemblée rejette le projet de loi immigration et exulte.
00:02:06 Invité du 20h quelques heures plus tard, le ministre de l'Intérieur
00:02:09 n'hésite pas à qualifier lui-même ce revers.
00:02:12 Je suis un parlementaire, un élu dans l'âme, quand on a un échec,
00:02:14 c'est un échec, bien évidemment.
00:02:16 Au point que le ministre de l'Intérieur a présenté sa démission,
00:02:19 refusée par Emmanuel Macron.
00:02:21 Moi, je suis à disposition du président de la République.
00:02:23 J'ai présenté ma démission parce que c'est normal,
00:02:25 parce que je veux donner des moyens aux policiers, aux gendarmes,
00:02:28 aux préfets, aux magistrats pour lutter contre l'immigration irrégulière.
00:02:31 Le Parlement me l'a refusé, une alliance entre la LFI et les RN,
00:02:35 aidée par les LR.
00:02:36 Une alliance qui laisse un goût amer dans la bouche du ministre de l'Intérieur.
00:02:40 Je constate que l'alliance des contraires, du RN, des LR, de la NUPES,
00:02:43 qui pensent absolument différemment.
00:02:46 Certains veulent beaucoup plus d'immigration, d'autres plus du tout.
00:02:48 Certains veulent sortir de l'Europe, d'autres veulent plus d'Europe.
00:02:50 Et de voir des LR faire la béquille du RN
00:02:53 et de la réjouissance de Mme Le Pen, ça me fait mal.
00:02:55 Le texte devra donc emprunter un autre chemin.
00:02:58 Emmanuel Macron a demandé à la Première ministre Elisabeth Borne
00:03:02 et à Gérald Darmanin des propositions pour lever le blocage.
00:03:06 Le rejet à l'Assemblée nationale s'est joué à cinq voix près.
00:03:11 Neuf députés de la majorité n'étaient pas dans l'hémicycle hier.
00:03:15 Parmi eux, cinq députés Renaissance.
00:03:18 On a les noms, Chana.
00:03:19 On a les noms, on va les regarder ensemble.
00:03:21 Jean-Philippe Ardouin, député de la 3e circonscription de Charente-Maritime.
00:03:24 Anne Jeunetet, députée des Français établis en Asie, en Océanie et en Europe orientale.
00:03:29 Amélia Lacrafie, députée des Français établis au Moyen-Orient et dans une partie de l'Afrique.
00:03:34 Michel Lozana, député de la 1re circonscription du Lot-et-Garonne.
00:03:38 Monique Iborra, députée de la 6e circonscription de la Haute-Garonne.
00:03:42 Cette dernière parlementaire était excusée puisqu'elle était à Toulouse avec Emmanuel Macron.
00:03:46 Je ne sais pas si elle était excusée, mais elle avait un mot.
00:03:48 Elle avait un mot d'absence.
00:03:50 Elle était avec le président de la République au moment d'un vote crucial.
00:03:53 On rappelle qu'Elisabeth Borne avait demandé à ses ministres de ne pas se déplacer.
00:03:56 Elle ne l'avait pas fait par souci de hiérarchie à Emmanuel Macron.
00:03:59 Ça a coûté une voix.
00:04:01 Cet échec fait le bonheur de l'opposition.
00:04:04 Écoutez la réaction de Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.
00:04:07 Juste après le vote de la motion de rejet.
00:04:10 Le désaveu qui vient de s'exprimer ce soir est un désaveu extrêmement puissant.
00:04:18 Un désaveu aussi dû en même temps qui est une véritable escroquerie politique
00:04:24 et qui se révèle sous son vrai visage.
00:04:28 Alors c'est sûr, à force d'utiliser le 49.3, la majorité avait oublié qu'elle ne l'était pas majoritaire.
00:04:36 Aujourd'hui, elle vient de se rendre compte qu'elle est véritablement une minorité.
00:04:42 Gauthier Lebret, et maintenant, quel avenir pour le texte ?
00:04:46 Quels sont les différents scénarios sur la table ?
00:04:49 Il y en a trois.
00:04:50 Déjà le premier, enterrer le texte, arrêter les frais.
00:04:53 Ce n'est vraisemblablement pas vers quoi va se diriger Gérald Darmanin et le reste du gouvernement.
00:04:59 Il reste deux scénarios.
00:05:01 La commission mixte paritaire.
00:05:03 C'est là où sept députés et sept sénateurs doivent se mettre d'accord sur le texte.
00:05:09 Et la droite et le centre sont majoritaires dans cette commission mixte paritaire.
00:05:13 Donc ça pourrait durcir le texte par rapport à la version qui est sortie de la commission des lois de l'Assemblée nationale,
00:05:19 se rapprocher du texte des sénateurs LR.
00:05:22 Et justement, troisième scénario, que le texte retourne au Sénat,
00:05:26 où les LR sont majoritaires pour revenir à l'origine de leur texte.
00:05:31 C'est-à-dire que le texte avait été considérablement durci au Sénat
00:05:34 avant d'être détricoté en commission des lois à l'Assemblée nationale.
00:05:37 En somme, le gouvernement n'a plus la main.
00:05:40 Parce qu'en commission mixte paritaire, avec les jeux et le Sénat où les LR sont majoritaires,
00:05:45 le gouvernement n'est pas majoritaire dans cette commission.
00:05:48 Et pareil au Sénat.
00:05:50 On verra ce qui ressort de ces différents scénarios possibles.
00:05:54 Mais le gouvernement, ce matin, n'a plus la main.
00:05:57 Gauthier, c'est un vrai échec pour Gérald Darmanin ?
00:05:59 Bien sûr, c'est un échec personnel.
00:06:01 Il était monté en première ligne, il avait porté le texte, et il y croyait.
00:06:06 Il a cru que les LR ne lui feraient pas un nouveau coup de trafalgar,
00:06:10 comme ce qui s'est passé au moment des retraites.
00:06:13 Donc il a quelque part pêché par naïveté Gérald Darmanin.
00:06:16 Il a été allé jusqu'à présenter sa démission à Emmanuel Macron, qu'il a refusé.
00:06:20 Ça, ça dit quelque chose.
00:06:21 Ça dit qu'Emmanuel Macron veut, une nouvelle fois,
00:06:23 comme après le 49-3 sur les retraites, minimiser ce qui s'est passé.
00:06:27 S'il accepte la démission de Gérald Darmanin,
00:06:29 évidemment, là, il reconnaît qu'il traverse une grave crise politique.
00:06:32 Mais même s'il ne le reconnaît pas officiellement,
00:06:34 c'est la plus grave crise politique qu'Emmanuel Macron traverse
00:06:37 depuis qu'il a été réélu, bien sûr.
00:06:38 Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
00:06:40 Le gouvernement, la majorité relative, est dans une véritable impasse politique.
00:06:44 Pas de démission de Gérald Darmanin.
00:06:47 Est-ce qu'on va vers un remaniement ?
00:06:49 Autre question qu'on se pose ce matin, Chana.
00:06:50 Est-ce qu'on va vers une dissolution de l'Assemblée nationale ?
00:06:52 Oui, et même, est-ce qu'une dissolution est même envisageable ?
00:06:55 On voit ça avec Maxime Legay.
00:06:57 270 contre 260.
00:07:00 Un camouflet infligé à l'exécutif au sein de l'hémicycle.
00:07:03 Et une question sur toutes les lèvres.
00:07:05 Est-ce que ça peut continuer comme ça ?
00:07:07 Est-ce qu'il faut dissoudre l'Assemblée nationale ?
00:07:09 Ce n'est pas à moi de répondre à cette question.
00:07:10 Et quel est votre sentiment ?
00:07:11 Ce n'est pas à moi de répondre à cette question.
00:07:12 Après des mois ?
00:07:13 Pour le philosophe Michel Onfray,
00:07:15 la dissolution permettrait de sortir de cette impasse
00:07:18 en redonnant la parole au peuple.
00:07:20 Il y a une autre possibilité qui consiste à dire
00:07:22 je dissous l'Assemblée nationale,
00:07:23 et puis on fait une vraie majorité, on écoute le peuple un peu.
00:07:25 Ça fait des années qu'il n'écoute pas le peuple.
00:07:27 Ça fait même des années qu'il méprise le peuple.
00:07:29 Une position partagée par le député Nicolas Dupont-Aignan.
00:07:32 Suite au rejet du texte immigration,
00:07:35 si Macron respectait le peuple,
00:07:37 il oserait le référendum ou la dissolution.
00:07:39 Du côté de l'exécutif,
00:07:41 une dissolution ça parentrait à un coup de poker.
00:07:43 En cas de nouvelles élections législatives,
00:07:46 les Français pourraient bien décider
00:07:48 de donner davantage de poids à l'opposition,
00:07:50 notamment au Rassemblement national.
00:07:52 Ce qui compliquerait encore la tâche du gouvernement
00:07:54 et de la majorité présidentielle.
00:07:56 S'il a refusé de répondre à la question,
00:07:58 le ministre de l'Intérieur a laissé planer le doute
00:08:00 sur un tel scénario.
00:08:02 Après les électeurs choisiront,
00:08:04 c'est pas à moi de répondre à la question.
00:08:05 Moi j'ai jamais eu peur de retourner devant les électeurs.
00:08:07 Emmanuel Macron, lui, a évoqué un prochain rendez-vous
00:08:10 avec la nation en janvier,
00:08:12 pour envoyer un message d'unité.
00:08:14 En attendant, je voulais vous montrer une image d'archive.
00:08:19 On s'en souvient tous, c'était il y a plus de 25 ans,
00:08:21 le 21 avril 1997.
00:08:23 Jacques Chirac s'adressait aux Français
00:08:25 depuis le palais de l'Elysée.
00:08:26 Le président de la République y annonçait
00:08:28 la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:08:30 Alors problème, contrairement à ses attentes,
00:08:32 c'est la gauche qui a récolté la majorité des voix
00:08:34 pendant ce vote.
00:08:35 C'en est suivi 5 ans de cohabitation
00:08:37 et la nomination de Lionel Jospin à Matignon.
00:08:39 Écoutez.
00:08:40 Mes chers compatriotes,
00:08:43 après consultation du Premier ministre,
00:08:46 du président du Sénat,
00:08:48 du président de l'Assemblée nationale,
00:08:50 j'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:08:55 Le décret de dissolution
00:08:57 et le décret fixant les dates des élections législatives
00:09:01 au 25 mai et au 1er juin
00:09:04 seront publiés demain matin.
00:09:06 Qui ne se souvient pas de cette phrase ?
00:09:09 C'est pourquoi j'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:09:13 On est en duo parce que...
00:09:15 C'est justement parce qu'il s'en souvient
00:09:17 qu'Emmanuel Macron ne le fera pas.
00:09:19 Probablement. On verra.
00:09:21 En tout cas, dissoudre l'Assemblée, Jacques Chirac l'avait fait en 1997.
00:09:24 C'est vrai qu'ensuite c'était parti pour 5 ans de cohabitation.
00:09:26 Et puis on se souvient du premier tour, évidemment,
00:09:28 de l'élection présidentielle de 2002, au bout de 5 ans,
00:09:30 avec Jean-Marie Le Pen au second tour.
00:09:33 Après le rejet du projet de loi de migration,
00:09:36 qu'est-ce qu'il faut faire selon vous ?
00:09:37 Je voudrais vous entendre ce matin,
00:09:38 comme souvent dans la matinale.
00:09:40 Emmanuel Macron doit-il dissoudre l'Assemblée nationale ?
00:09:43 Doit-il changer de gouvernement ?
00:09:45 Doit-il remanier ?
00:09:46 Vous flashez le QR code ?
00:09:47 Est-ce que vous êtes inquiet ce matin ?
00:09:48 Qu'est-ce que vous vous dites après cette motion de rejet ?
00:09:51 Le projet de loi de migration,
00:09:53 qui ne passe pas en tout cas pour le moment à l'Assemblée nationale.
00:09:56 Quel avenir pour ce texte ?
00:09:57 Quelles solutions ?
00:09:58 Vos réactions ce matin.
00:09:59 Vous flashez le QR code.
00:10:01 Vous enregistrez des petites vidéos
00:10:04 qui pourront ensuite passer à l'antenne.
00:10:06 Gabriel Attal au chevet des professeurs du collège Jacques Cartier,
00:10:09 dissous dans les Yvelines.
00:10:11 Ils ont exercé leur droit de retrait après un incident grave,
00:10:14 un incident de laïcité jeudi dernier.
00:10:16 Une professeure de français a été prise à partie
00:10:18 par des élèves de confession musulmane
00:10:20 après avoir montré une œuvre d'art
00:10:22 illustrant cinq femmes nues.
00:10:25 Regardez un détail de cette œuvre d'art.
00:10:28 Il y a des femmes nues.
00:10:29 C'est un maître italien du XVIIe, Giuseppe Cesari.
00:10:33 En fait, ses élèves l'ont accusé de vouloir les mettre mal à l'aise.
00:10:36 Hier soir, Gabriel Attal a annoncé une procédure disciplinaire
00:10:39 à l'endroit de ses élèves, accusés de diffamation.
00:10:42 Reportage de Solène Boulan et de Laurent Célarié.
00:10:46 Derrière les grilles du collège Jacques Cartier, dissous,
00:10:49 le ministre de l'Éducation Gabriel Attal a échangé
00:10:52 avec le personnel de l'établissement,
00:10:54 où les enseignants ont cessé de faire classe hier,
00:10:57 exerçant leur droit de retrait.
00:10:59 L'occasion pour le ministre d'apporter son soutien
00:11:01 à l'équipe pédagogique et de réaffirmer la fermeté
00:11:04 du gouvernement quant aux atteintes à la laïcité.
00:11:07 À l'école française, on ne conteste pas la laïcité,
00:11:11 on la respecte.
00:11:12 On ne détourne pas le regard devant un tableau,
00:11:15 on ne se bouge pas les oreilles en cours de musique,
00:11:17 on ne porte pas de tenue religieuse.
00:11:19 Bref, à l'école française, on ne négocie pas
00:11:23 ni l'autorité de l'enseignant, ni l'autorité de nos règles
00:11:26 et de nos valeurs.
00:11:28 Dans le viseur du ministre, mettre fin au pas de vague
00:11:31 dans les établissements scolaires.
00:11:33 Démarrer par des sanctions peut-être plus faibles,
00:11:35 mais ne jamais attendre que la situation s'aggrave
00:11:39 pour convoquer un conseil de discipline.
00:11:41 C'est ensuite, dès les premiers faits, qu'il faut prendre
00:11:43 des sanctions et il y aura des sanctions
00:11:45 dans le cas que nous évoquons aujourd'hui.
00:11:48 Plusieurs postes éducatifs vont être renforcés
00:11:50 au sein de l'établissement.
00:11:52 Les équipes académiques Valeurs de la République,
00:11:54 chargées de faire respecter les principes de laïcité,
00:11:57 seront présentes ce mardi dans l'enceinte du collège.
00:12:00 Voilà, et on sera avec Kevin Bossuet,
00:12:04 Kevin Bossuet, professeur d'histoire en banlieue parisienne.
00:12:06 Il sera avec nous à 7h10 pour parler de ce qui s'est passé.
00:12:09 On va le regarder, tiens, ce tableau.
00:12:11 Regardez-le en pleine image.
00:12:13 Voilà, c'est ça qui est important.
00:12:15 Ce tableau, c'est ce tableau qui a fait...
00:12:19 On ne peut pas l'avoir en plein pot, en plein écran, le tableau ?
00:12:22 J'aimerais qu'on l'ait en plein pot, en plein écran.
00:12:24 Ah, il va arriver.
00:12:26 Parce que c'est ça qu'il faut bien comprendre.
00:12:29 C'est un simple tableau, un magnifique tableau du 17ème.
00:12:32 J'aimerais qu'on le montre à l'écran. On peut l'avoir ?
00:12:35 C'est ça qui a posé problème.
00:12:37 Kevin Bossuet sera avec nous à 7h10.
00:12:40 Est-ce qu'on peut l'avoir en plein pot ?
00:12:43 Le voici. Voilà, c'est ça qui pose problème.
00:12:46 Franchement, voilà où on en est en France.
00:12:48 Restez bien avec nous.
00:12:50 Il a bien réagi parce qu'on ne l'a pas dit,
00:12:52 mais c'est le spectre de Samuel Paty.
00:12:54 Sur place, on pense à Samuel Paty.
00:12:56 Dans un instant, on va partir en Israël.
00:12:58 Antoine Esteve, en direct, il va revenir sur les déclarations
00:13:02 prêtées par la presse israélienne à Benjamin Netanyahou
00:13:05 qui dit que, comme le Hamas, l'autorité palestinienne
00:13:08 veut détruire Israël. À tout de suite.
00:13:10 C'est News, il est 6h17.
00:13:15 Tout d'abord, le Point Info, Chana Lusso.
00:13:17 Réunion d'urgence à Matignon après le rejet du projet de loi Immigration.
00:13:23 Elisabeth Borne a réuni les ministres concernés par le texte hier soir.
00:13:27 Gérald Darmanin, bien sûr, Olivier Véran et Franck Riester,
00:13:30 les présidents de groupes de la majorité,
00:13:32 de la Commission des lois et le rapporteur général du texte
00:13:34 étaient également présents.
00:13:36 Objectif, établir la stratégie à suivre.
00:13:38 Des propositions devraient être faites à Emmanuel Macron dans la journée.
00:13:42 Deux hommes de 19 ans ont été interpellés
00:13:45 après une rixe ultra-violente à Saint-Michel-sur-Orge dans l'Essonne.
00:13:48 Ça s'est passé le week-end dernier et au moins 20 personnes seraient impliquées.
00:13:52 Munis de barres de fer, d'un sabre et d'autres objets pouvant servir d'armes,
00:13:56 on peut parler d'une véritable scène de guérilla urbaine.
00:13:59 Et parmi les deux individus interpellés,
00:14:01 l'un d'entre eux était déjà connu des services de police.
00:14:04 Et puis, dernière ligne droite au procès de Monique Olivier,
00:14:07 le verdict est attendu en fin de semaine.
00:14:09 Aujourd'hui et demain, la cour d'assises va entendre des psychologues et psychiatres
00:14:13 qui ont expertisé Monique Olivier.
00:14:15 Est-elle une manipulatrice ou une femme sous emprise ?
00:14:18 C'est la question à laquelle ils vont tenter de répondre.
00:14:20 On rejoint tout de suite notre envoyé spécial en Israël,
00:14:25 Antoine Esteve avec Stéphanie Rouquier.
00:14:27 Bonjour Antoine.
00:14:29 Je voudrais qu'on revienne ce matin sur ces déclarations de Benjamin Netanyahou
00:14:34 selon la presse israélienne.
00:14:36 On peut lire ces déclarations dans les médias israéliens ce matin.
00:14:38 Le Premier ministre israélien estime que l'autorité palestinienne
00:14:43 a le même but que le Hamas, à savoir détruire Israël.
00:14:48 C'est très important ce qui est dit ce matin. Dites-nous.
00:14:51 Effectivement, il a affirmé, je le cite d'ailleurs,
00:14:56 la différence entre le Hamas et l'autorité palestinienne
00:14:58 et seulement que le Hamas veut nous détruire ici et maintenant
00:15:01 et que l'autorité palestinienne veut le faire par étapes.
00:15:04 Il justifie sans doute les opérations très importantes.
00:15:07 En ce moment, c'est vrai qu'on en parle moins parce qu'il y a la guerre à Gaza,
00:15:09 il y a la guerre sur ce front nord ici avec le Liban en Israël,
00:15:12 mais on parle moins de ces opérations spéciales dans les villes de Génine
00:15:15 ou encore au nord de Ramallah, dans la ville de Silouade
00:15:18 où la chasse aux terroristes est particulièrement intense ces derniers jours.
00:15:21 Au sol, je vous le disais déjà hier soir,
00:15:24 les combats les plus violents ont lieu dans les localités du sud de la bande de Gaza.
00:15:27 On pense notamment à la ville de Rafah, de nombreux humanitaires d'ailleurs
00:15:30 se sont plaints hier des dernières 24 heures
00:15:33 avec la proximité des camps de réfugiés géants à Rafah
00:15:36 et qui se retrouvent prises en étau dans les opérations de bombardement de l'armée israélienne.
00:15:40 Des questions se posent toujours sur le pouvoir de nuisance du Hamas
00:15:44 qui semblait éteint dans le nord de la bande de Gaza
00:15:46 et qui semble revivre ces derniers jours avec des tirs de roquettes
00:15:50 notamment en direction de Tel Aviv ou en direction des villes qui se trouvent autour de la bande de Gaza
00:15:54 pour viser bien sûr les garnisons israéliennes qui se sont massées autour de cette bande de Gaza.
00:15:59 Antoine Estève en direct d'Achkelon, en direct d'Israël avec nous ce matin.
00:16:03 Merci beaucoup Antoine, avec Stéphanie Rouquier pour les images.
00:16:06 Il est 6h20, restez bien sûr CNews dans un instant.
00:16:08 L'écho avec vous l'homme-iguillot.
00:16:10 Attention aux arnaques de Noël.
00:16:13 On va faire nos courses, il faut faire attention aux arnaques.
00:16:17 Il faut bien regarder les petites étiquettes.
00:16:19 A tout de suite.
00:16:23 Comme tous les ans, avant les fêtes, l'association de consommateurs ou Foodwatch
00:16:27 recense les produits du réveillon aux étiquettes trompeuses ou aux emballages.
00:16:31 Trop beau pour être vrai.
00:16:33 De quoi faut-il se méfier cette année l'homme-igillot ?
00:16:35 Eh bien Romain, on en a beaucoup parlé l'année dernière.
00:16:37 La shrinkflation ou réduflation fait son grand retour à l'occasion des fêtes.
00:16:41 Vous savez cette technique marketing qui consiste à réduire les contenus des emballages
00:16:44 pour masquer en réalité une hausse de prix au kilo.
00:16:47 Alors à ce petit jeu, c'est une marque de saumon fumé,
00:16:49 une grande marque qui vient de se faire épingler par Foodwatch dans son palmarès 2023
00:16:54 des mauvaises pratiques commerciales de Noël.
00:16:56 Ainsi, un paquet de saumon d'Ecosse de cette marque est passé de 220 à 210 grammes,
00:17:02 pas une grosse différence, pour 6 tranches, des tranches plus petites, plus fines.
00:17:05 Mais lui, le prix au kilo a augmenté de 19% dans le même temps.
00:17:09 C'est une façon en réalité de masquer au minimum la hausse des prix
00:17:13 ou de tromper les consommateurs.
00:17:15 Ne vous étonnez pas si vous avez faim après l'entrée.
00:17:18 Autre grand gagnant à ce jeu des emballages dont le contenu rétrécisse,
00:17:21 c'est une marque de Rocher au chocolat qui propose un emballage avec 52% de vide à l'intérieur.
00:17:27 Oui, vous avez l'impression d'acheter un gros paquet bien rempli.
00:17:30 En réalité, plus de la moitié, c'est de l'air.
00:17:32 C'est un record du genre, même si ça reste en dessous d'un record de l'année dernière.
00:17:37 L'association avait trouvé une bûche glacée d'une grande marque,
00:17:40 bûche glacée au chocolat, vendue dans un emballage qui contenait 80% de vide,
00:17:45 80% d'air dans l'emballage.
00:17:47 Malin ceci dit, vendre de l'air à 20 euros le kilo au 30% de vide,
00:17:51 un contenu très plein et en fait il n'y a rien.
00:17:53 Certains en brassent, d'autres en vendent.
00:17:55 Voilà, certains brassent de l'air, c'est vrai, très bon.
00:17:57 Sur la liste des courses de Noël, il y a aussi des étiquettes très trompeuses.
00:18:00 Oui, alors l'association Foodwatch prend ainsi l'exemple d'une terrine de fête
00:18:04 dont le paquet indique terrine aux noix de Saint-Jacques à la Bretonne,
00:18:07 sauf que dans la composition, l'ingrédient principal c'est du Colin, pas de la Saint-Jacques.
00:18:12 Les coquillages qui sont utilisés viennent du bout du monde, pas de Bretagne.
00:18:15 Et les Saint-Jacques sont même en réalité des noix de Pétanque.
00:18:18 Alors là, on n'est carrément pas tout à fait dans l'arnaque,
00:18:21 mais quand même dans la tromperie.
00:18:23 Puis dans le même registre, on trouve du jus de citron bio vendu,
00:18:25 vous savez, dans des petits pots qui représentent en plastique les citrons.
00:18:29 Alors déjà, on peut douter du côté bio de l'affaire quand on a autant de plastique,
00:18:32 mais surtout quand on regarde la composition, ce qu'a fait l'association,
00:18:35 on se rend compte qu'il y a 70% d'eau et seulement 30% de jus de citron,
00:18:40 le tout vendu évidemment au prix du jus de citron.
00:18:43 - Alors ceci dit, c'est bien pratique quand on n'a plus de citron dans le frigo,
00:18:47 on sort la petite bouteille, on voit tout ce dont vous nous parlez.
00:18:51 - Mais avec 70% d'eau, ça fait quand même cher le produit.
00:18:54 - Est-ce que tout ça est légal ?
00:18:56 - Alors oui, en réalité, tout est marqué sur les étiquettes,
00:18:59 sauf que c'est parfois écrit en petit et que les mentions,
00:19:01 qui elles apparaissent en grand, peuvent être trompeuses.
00:19:04 Il faut donc plus que jamais faire très attention à ce qui est écrit,
00:19:07 se méfier des allégations type traditionnelles ou authentiques
00:19:11 qui ne veulent rien dire, bien regarder la composition
00:19:14 et surtout toujours vérifier le prix à l'unité ou au kilo.
00:19:17 - C'est ce que vous faites Lomique ou pas ?
00:19:19 - Systématiquement.
00:19:20 - Non mais oui, c'est vrai.
00:19:21 - J'ai le nez sur les ailes.
00:19:22 - Toujours regarder.
00:19:23 - J'aime pas me faire avoir.
00:19:24 - Le prix au kilo, c'est ça que j'espère.
00:19:26 - C'est vrai, c'est agaçant.
00:19:27 Si on veut acheter des noix de Saint-Jacques à la Bretonne,
00:19:30 ça sous-entend que ça vient un peu de Bretagne.
00:19:32 - Et le pire étant les lots vendus plus cher que quand on achète à l'unité,
00:19:35 ça aussi, il faut vraiment toujours bien regarder.
00:19:37 - Effectivement. Merci beaucoup Lomique Guillaume.
00:19:39 Allez 6h26, le temps, on commence avec la météo des neiges.
00:19:42 - Bonjour à tous, les conditions météo s'annoncent particulièrement agitées en montagne.
00:19:55 Pour votre journée de mardi,
00:19:57 au programme de fortes chutes de neige sont attendues sur les Alpes du Nord.
00:20:00 Au-delà de 2500 mètres d'altitude,
00:20:02 on retrouvera également un risque d'avalanche particulièrement marqué
00:20:05 en raison du redoux. Le manteau neigeux sera particulièrement instable.
00:20:08 Ce sera notamment le cas à Val Thorens ou encore à La Plagne
00:20:11 où il faudra donc être bien prudent si vous allez skier.
00:20:14 On prend à présent la direction des saisies
00:20:17 où là les conditions météo resteront également assez mitigées.
00:20:19 Risques d'avalanche accrue et des températures qui vont rester plutôt douces pour la saison
00:20:23 avec en moyenne entre -2 et -3 degrés.
00:20:26 C'était votre programme avec Photobox.
00:20:32 Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
00:20:35 6h27, le temps, Alexandra Blanc.
00:20:38 La météo avec des records de chaleur battus hier dans le Sud, Alexandra.
00:20:52 Oui, des records qui battaient, qui dataient du 5 décembre 1988,
00:20:56 c'est-à-dire il y a 35 ans, avec donc des records battus hier du côté des Alpes-Maritimes.
00:21:01 Avec localement près de 24 degrés hier après-midi à 11 décembre du côté de Cannes
00:21:07 ou encore 23,6 degrés à Val Bonne-Sophia-Antipolis.
00:21:11 Température donc particulièrement élevée dans les Alpes-Maritimes
00:21:14 mais pas uniquement, il a fait chaud également en Haute-Corse
00:21:17 ou encore du côté de l'Hérault avec près de 23 degrés enregistrés hier.
00:21:21 Ce sont des températures qui sont donc très largement au-dessus des normales de saison.
00:21:24 Et puis 10 départements restent placés sous surveillance.
00:21:27 Risques d'inondations sur le centre-ouest, notamment pour la Charente-Maritimes
00:21:31 ou encore pour la Gironde.
00:21:32 Et puis fortes précipitations hier et aujourd'hui, mais dans une moindre mesure,
00:21:36 vous le voyez, entre les Savoies et l'Isère, avec en prime la fonte des neiges
00:21:40 qui aggrave la situation.
00:21:41 Donc conséquence, on a eu énormément d'eau entre hier et dimanche,
00:21:45 principalement sur les Savoies.
00:21:47 On retrouve aujourd'hui une perturbation sur les régions centrales
00:21:50 entre la Gironde et le Nord-Est.
00:21:51 Le risque d'avalanche va se maintenir sur les Alpes du Nord
00:21:54 avec en prime le retour de la neige au-delà de 2500 m d'altitude.
00:21:58 Et puis dans le sud, toujours du plein soleil et quelques éclaircies prévues sur la Bretagne.
00:22:02 Dans l'après-midi, très peu d'évolution avec toujours un temps bien gris et humide
00:22:06 sur les trois quarts du pays.
00:22:07 Risque d'avalanche qui se maintient également sur les Alpes.
00:22:09 Et puis à l'arrière, on a ce qu'on appelle en météo un ciel de traîne assez actif
00:22:13 avec localement peut-être quelques orages près des côtes de la Manche.
00:22:15 C'est pas trop la saison des orages, mais ça pourrait localement tourner à l'orage.
00:22:19 Donc sur les côtes de la Manche, il y a toujours du grand beau temps.
00:22:21 Dans le sud, les températures extrêmement douces ce matin.
00:22:24 Grande, grande douceur. On l'a vu il y a à peu près une demi-heure.
00:22:27 On a eu presque 22-23 degrés en Corse.
00:22:29 Grande douceur à La Rochelle ce matin avec 14 degrés ou encore 11 degrés à Paris.
00:22:33 Et dans l'après-midi, les températures resteront largement au-dessus des normales de saison.
00:22:37 15 degrés en moyenne pour Paris, 17 degrés pour le Pays Basque.
00:22:40 Ce sont des températures dignes d'un mois de septembre, voire même d'un mois d'octobre
00:22:44 sur les régions centrales.
00:22:45 Puis vous aurez 20 degrés à Perpignan et en moyenne 16 degrés à Clermont-Ferrand.
00:22:51 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:22:53 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:22:57 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:59 C'est News, il est 6h30, vous regardez la matinale à la une.
00:23:03 Ce matin, des tirs à balles réels lors d'une Rix dans l'Essonne à Saint-Michel-sur-Orge.
00:23:10 Barres de fer, sabres, objets dangereux.
00:23:13 20 personnes y ont participé. On est allé sur place.
00:23:16 Le "En même temps" connaît sa plus grave crise depuis 2017.
00:23:21 Est-ce la fin du "En même temps" après la motion de rejet au sujet du projet de loi immigration ?
00:23:27 Le projet de loi qui ne sera pas examiné à l'Assemblée.
00:23:30 Faut-il un remaniement ? Faut-il dissoudre l'Assemblée nationale ?
00:23:33 Je poserai la question à Gautier Lebret. A tout de suite, Gautier.
00:23:36 Maintenant que la motion de rejet a été adoptée, que va devenir le projet de loi immigration ?
00:23:41 Plusieurs options se présentent au gouvernement.
00:23:44 Nous allons vous les détailler.
00:23:46 Monique Olivier était-elle sous l'emprise de Michel Fourniret au moment des faits ?
00:23:51 Des expertises psychologiques et psychiatriques seront faites aujourd'hui et demain dans le cadre de son procès.
00:23:56 Plus de détails à suivre.
00:23:58 Israël va mettre en place deux nouveaux points de contrôle.
00:24:02 Des camions d'aide pénétrant dans Gaza.
00:24:05 Nos envoyés spéciaux Antoine Esteve et Stéphanie Rouquier sont sur place.
00:24:09 A tout de suite, Antoine.
00:24:11 Deux hommes de 19 ans ont été interpellés après une rixe ultra-violente à Saint-Michel-sur-Orge dans l'Essonne.
00:24:17 Ça s'est passé le week-end dernier. Au moins 20 personnes seraient impliquées, chaleureux.
00:24:21 Munis de barres de fer, d'un sabre et d'autres objets pouvant servir d'armes,
00:24:25 on peut parler d'une véritable scène de guérilla urbaine.
00:24:28 Reportage de Justine Cerquera, Raphaël Lasrague avec le récit de Tony Pitaro.
00:24:32 Un projectile qui traverse la vitre d'un appartement.
00:24:37 Une vitrine de commerce brisée.
00:24:40 Une douzaine de véhicules dégradés.
00:24:43 Voici les résultats d'une rixe qui s'est produite samedi soir dans la commune de Saint-Michel-sur-Orge en Essonne.
00:24:49 Une vingtaine de personnes se sont affrontées, munies de barres de fer, de sabres et autres objets pouvant servir d'armes.
00:24:56 Des violences habituelles pour cette habitante.
00:24:59 J'ai entendu du bruit. Je n'ai pas voulu sortir parce que c'est toujours comme ça.
00:25:03 Ça arrive souvent, oui. Un moment, il y avait beaucoup de jeunes qui étaient devant qui vendaient la drogue.
00:25:10 On est dans l'insécurité parce que dans les quartiers, oui, c'est toujours les mêmes personnes.
00:25:16 Même si vous faites appel à la police, la police ne fait rien.
00:25:19 Ils dégagent les jeunes et après ça recommence.
00:25:22 Deux suspects de 19 ans ont été interpellés.
00:25:25 Le premier, né en Tunisie.
00:25:27 Le second, né à Arpajon, est connu des services de police.
00:25:31 Des rixes de plus en plus fréquentes dans ce secteur et des jeunes de plus en plus violents.
00:25:36 Sur le département de l'Essonne, on est habitué aux guerres, aux rixes interquartiers.
00:25:41 La différence, c'est qu'ils sont prêts à tuer. La différence par rapport aux autres générations que l'on avait.
00:25:47 On avait cette violence qui était latente, effectivement, mais là, ces jeunes-là sont vraiment décidés à en découdre.
00:25:54 Vendredi dernier, une rixe s'était déjà produite dans ce quartier.
00:26:00 Vous avez vu comment ça s'est passé.
00:26:02 Il y a des riverains qui subissent ça, qui vivent ces rixes et qui doivent accessoirement avoir peur.
00:26:10 C'est pour ça qu'on en parle.
00:26:12 C'est pour ça qu'on parle de ce qui se passe dans certaines villes où la situation est très compliquée.
00:26:17 C'est le cas notamment de Saint-Michel-sur-Orge.
00:26:19 Réunion d'urgence à Matignon après le rejet du projet de loi immigration.
00:26:23 On l'a vécu en direct sur CNews, bien sûr.
00:26:25 Elisabeth Borne a réuni les ministres concernés par le texte hier soir.
00:26:28 Gérald Darmanin, Olivier Véran, Franck Riester, Chana.
00:26:30 Les présidents de groupes de la majorité de la Commission des lois et le rapporteur général du texte étaient également présents.
00:26:35 Objectif, établir la stratégie à suivre et des propositions devraient être faites à Emmanuel Macron dans la journée.
00:26:41 L'opposition s'est liée contre le projet de loi du gouvernement, du RN à la France insoumise, en passant par les écologistes et les Républicains.
00:26:53 Justement, je vous propose d'écouter la réaction d'Éric Ciotti, président des LR.
00:26:56 Selon lui, le défi migratoire ne pouvait pas supporter les demi-mesures.
00:27:00 Nous avions déposé une motion de rejet.
00:27:04 Nous l'avons en toute cohérence aujourd'hui adoptée, non pas pour interrompre les débats sur un sujet essentiel,
00:27:12 mais pour que les débats se poursuivent sur une base beaucoup plus crédible.
00:27:18 Aujourd'hui, le défi migratoire ne peut supporter des demi-mesures.
00:27:23 Les enjeux qui se posent à notre pays en matière de communautarisme islamiste, de violence, de délinquance liée à l'immigration,
00:27:33 appellent des réactions fortes, puissantes.
00:27:36 Elles n'étaient pas dans ce texte.
00:27:38 Nous les proposons au gouvernement de prendre ses responsabilités pour les adopter.
00:27:43 Voilà Éric Ciotti qui sera l'invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview à 8h10.
00:27:48 Regardez vos rendez-vous de nombreuses réactions politiques.
00:27:51 Ce matin, à cette situation de crise, Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale, député RN, sera avec nous à 7h30, 8h10.
00:27:59 Éric Ciotti, invité de la grande interview de Sonia Mabrouk, 8h30, le député Renaissance, Mathieu Lefèvre.
00:28:07 Que peut faire Emmanuel Macron pour sortir de la crise ? Dissolution ? Remaniement ? Est-ce que c'est envisagé ou pas Gauthier Lebret ?
00:28:16 Pas pour le moment. Je vous rappelle qu'Emmanuel Macron, avant cette motion de rejet, le week-end dernier, avait dit qu'il y avait un rendez-vous avec la nation en janvier prochain.
00:28:27 Alors qu'est-ce que ça peut être ? Un changement de Premier ministre ? Simplement un remaniement ? Une dissolution ?
00:28:33 Probablement non, pas une dissolution, parce que ça n'arrangerait rien, ça aggraverait la situation pour le gouvernement, qui perdrait très certainement un certain nombre de députés.
00:28:42 Et il faut voir ce qui s'est passé hier sur cette mise en scène bien huilée de Gérald Darmanin, qui va à l'Elysée proposer sa démission à Emmanuel Macron, qu'il la refuse.
00:28:51 Pourquoi il la refuse Emmanuel Macron ? Car il minimise, l'objectif c'est de minimiser la crise politique dans laquelle il est plongé.
00:28:58 S'il accepte la démission de Gérald Darmanin, il reconnaît cette crise. Donc, comme sur les retraites, il va minimiser ce qui s'est passé, comme après le 49.3 sur la réforme des retraites,
00:29:07 où on avait dit qu'Elisabeth Borne était sur la scellette, finalement elle est restée. Il y a eu un remaniement, mais des mois après.
00:29:13 Donc Emmanuel Macron ne va pas agir dans la précipitation, ça c'est certain, c'est mal le connaître.
00:29:19 Et une dissolution, encore une fois, elle ferait très certainement plaisir au Rassemblement national, pourquoi pas à une partie de la nupes,
00:29:25 mais d'un point de vue de la majorité, ça ne ferait qu'aggraver la situation.
00:29:29 Merci Gauthier. Que va devenir le projet de loi immigration ? L'adoption de cette motion de rejet a stoppé son examen à l'Assemblée nationale.
00:29:38 Trois options se présentent ce matin. Trois options sont sur la table. Chana.
00:29:41 Alors la moins probable c'est l'abandon du texte. Autre option, le gouvernement renvoie le projet de loi au Sénat pour une seconde lecture,
00:29:47 ou alors l'exécutif peut convoquer une commission mixte paritaire.
00:29:50 Sept sénateurs et sept députés seront alors chargés de se mettre d'accord sur une version du texte. Camille Guédon.
00:29:56 Après un an et demi de bataille politique, la motion de rejet de l'Assemblée nationale contre le projet de loi sur l'immigration
00:30:05 marque un échec pour Gérald Darmanin. Une défaite qu'il attribue à l'alliance des contraires composée des LR, du RN et de la Nupes.
00:30:13 Je constate que la motion de rejet et cette alliance des contraires, qui a choisi la politique politicienne,
00:30:18 qui n'a pas choisi l'intérêt général, et de voir des LR faire la béquille du RN et de la réjouissance de Mme Le Pen, ça me fait mal.
00:30:25 Aujourd'hui, la majorité des députés ne représente pas la majorité de l'opinion.
00:30:30 Désormais, trois options sont envisagées pour l'avenir du projet de loi.
00:30:33 Une nouvelle lecture au Sénat, l'envoi du texte en commission mixte paritaire et l'abandon du texte.
00:30:39 Cette dernière solution a immédiatement été rejetée par le ministre de l'Intérieur.
00:30:43 Si on n'a pas ces mesures, nous ne les protégerons pas.
00:30:45 Si on n'a pas ces mesures, c'est-à-dire qu'on laisse la politique politicienne l'emporter sur l'intérêt général.
00:30:49 Et je ne me suis pas engagé pour la politique politicienne, mais pour l'intérêt général.
00:30:53 À la demande d'Emmanuel Macron, Elisabeth Borne a réuni dans la soirée les ministres concernés pour établir la stratégie du gouvernement.
00:31:00 Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Je voudrais vous entendre vous flasher le QR code qui apparaît à l'écran
00:31:07 et vous enregistrer une petite vidéo qui pourra passer à l'antenne.
00:31:11 Est-ce qu'il faut dissoudre l'Assemblée nationale ? Est-ce qu'il faut remanier le gouvernement ?
00:31:14 Est-ce que Gérald Darmanin peut rester à Matignon ? Est-ce qu'Elisabeth Borne peut rester à Beauvau ?
00:31:21 Est-ce que Gérald Darmanin peut rester à Beauvau au ministère de l'Intérieur ? Est-ce qu'Elisabeth Borne peut rester à Matignon ?
00:31:24 Vous répondez à toutes ces questions, vous enregistrez votre petite vidéo, vous passez à l'antenne 7h40 et 8h40.
00:31:32 C'est important de vous entendre.
00:31:34 Dernière ligne droite au procès de Monique Olivier. Le verdict est attendu en fin de semaine.
00:31:38 Aujourd'hui et demain, la Cour d'assises va entendre des psychologues et des psychiatres qui ont expertisé Monique Olivier.
00:31:45 Ils vont tenter de répondre à cette question. Est-elle une manipulatrice ou est-elle une femme sous emprise ?
00:31:50 Noémie Choulle se suit ce procès pour CNews.
00:31:52 Depuis le début du procès, Monique Olivier tente d'apparaître comme étant elle-même victime de son mari,
00:32:00 un homme qui lui faisait peur, auquel elle ne pouvait rien refuser.
00:32:03 Mais des témoignages sont venus mettre à mal cette défense, comme celui hier d'une femme qui en 1998 a échappé à un piège tendu par le couple fournirait Olivier.
00:32:13 Elle a décrit Monique Olivier comme étant très bavarde, très active, bien loin de l'image d'une épouse assistant avec passivité aux enlèvements.
00:32:22 Maître Corine Hermann, avocate de parti civil, est convaincue de la perversité de l'accusée.
00:32:28 Elle attend que les experts viennent éclairer les jurés sur ce point.
00:32:31 J'espère que les experts vont nous éclairer sur sa part d'engagement aux côtés de Michel Fourniret,
00:32:37 sa part de perversion à ses côtés, de perversions qui se répondent et finalement des actes qui sont en tandem.
00:32:43 Ou est-ce qu'à un moment donné elle suit et elle est contrainte, elle rentre dans le jeu ?
00:32:47 J'ai mon avis, effectivement, et ce sera à l'occasion des experts que je poserai mes questions.
00:32:52 Mais c'est intéressant de voir quel recul ils ont aujourd'hui, la façon dont ils vont décrypter son fonctionnement et notamment le fonctionnement du couple.
00:33:00 Après une journée et demie consacrée aux expertises psychologiques et psychiatriques,
00:33:05 Monique Olivier sera enfin interrogée sur l'affaire Estelle Mouzin, mercredi après-midi.
00:33:11 Israël a décidé de rouvrir le point de passage de Kerem Shalom, point de passage le plus au sud de la frontière entre Israël et Gaza.
00:33:21 On va partir sur le terrain.
00:33:23 On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale en Israël, Antoine Estève, avec Stéphanie Roux qui est derrière la caméra.
00:33:27 Antoine, vous êtes dans la région d'Achkelon.
00:33:30 Israël veut mieux contrôler l'aide qui arrive dans Gaza, c'est bien ça ?
00:33:34 Effectivement, l'armée israélienne annonce qu'un nouvel accès vers la bande de Gaza, bombardé depuis deux mois maintenant, va ouvrir très prochainement.
00:33:43 Des points de passage différents seront utilisés par rapport à ceux déjà utilisés par le Nord depuis quelques jours.
00:33:48 Nitzana et Kerem Shalom, comme vous le disiez, pour contrôler les stocks d'aide humanitaire qui transitent par camions dans la région.
00:33:54 Avec cette mainmise sur le passage des camions, l'armée veut toujours stratégiquement contrôler les contrebandes, notamment d'armement.
00:34:02 Ce contrôle des camions qui entrent dans Gaza est accompagné, je vous le rappelle, d'ombardements très importants sur le sud de la bande de Gaza,
00:34:08 entre Caniounes et Rafa ces dernières 48 heures.
00:34:11 Il faudra sans doute pour l'armée israélienne dans cette région faire face aux associations humanitaires qui travaillent dans le sud de Gaza.
00:34:17 Elles estiment d'ailleurs que ces opérations militaires à proximité des camps géants de réfugiés palestiniens risquent évidemment des dommages collatéraux très importants ces jours-ci.
00:34:27 Merci beaucoup, merci Antoine Esteve, en direct d'Israël avec Stéphanie Rouky.
00:34:33 Restez bien sur CNews.
00:34:34 La situation politique, le camouflet pour Gérald Darmanin, on en parle, édito politique avec Gauthier Lebret, 6h50.
00:34:41 Et puis d'ici là, juste après la petite pause, la solidarité qui s'organise pour aider les Israéliens qui habitent aux frontières avec Gaza et le Liban.
00:34:50 Une soirée était organisée par une association à Tel Aviv.
00:34:53 Restez bien avec nous sur CNews. A tout de suite.
00:34:55 CNews, il est 7h moins le quart.
00:35:00 Tout d'abord, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin avec vous, Chana Lusso.
00:35:07 Gérald Darmanin a présenté sa démission au président de la République.
00:35:10 Démission refusée par Emmanuel Macron.
00:35:12 Hier, le ministre de l'Intérieur a reconnu un échec après l'adoption de la motion de rejet contre le projet de loi immigration du gouvernement.
00:35:19 Le texte a été stoppé avant même d'avoir pu être examiné à l'Assemblée Nationale.
00:35:24 Un missile tiré par les rebelles Houthis au Yémen a touché un navire norvégien.
00:35:30 Ça s'est passé cette nuit à l'entrée de la mer Rouge.
00:35:32 C'est une frappe stratégique puisque 10% du commerce maritime mondial utilise cette voie.
00:35:37 L'armée américaine qui a porté secours au navire ne recense aucune victime.
00:35:41 Et puis de la Ligue des champions, après la claque contre Arsenal à Londres, Lens vise une qualification en Ligue Europa.
00:35:48 Les Lensois reçoivent le FC Séville à 18h45 au stade Bollert.
00:35:52 Rencontre à suivre sur Canal+Foot évidemment.
00:35:55 Un match nul suffirait aux sangs et or pour valider leur billet pour la deuxième compétition européenne.
00:36:01 La solidarité s'organise pour aider les Israéliens qui habitent aux frontières avec Gaza et avec le Liban.
00:36:06 Hier soir, une soirée a été organisée par une association à Tel Aviv.
00:36:10 Objectif, récolter des fonds, notamment pour les enfants des kiboutz qui ont tout perdu le 7 octobre
00:36:15 lors de l'attaque des terroristes islamistes du Hamas qui a fait 1200 morts.
00:36:20 Reportage de nos envoyés spéciaux sur cette soirée de récolte de fonds.
00:36:25 Vincent Fandèj et Jérôme Rampenou avec le récit de Marine Sabourin.
00:36:30 Une soirée pour récolter un maximum de fonds.
00:36:34 L'initiative provient d'une association fondée par trois Israéliens le 10 octobre,
00:36:39 trois jours après le début de la guerre.
00:36:41 Si plus de 50 000 dollars ont déjà été récoltés,
00:36:44 de nombreuses activités ont été mises en place pour les habitants des kiboutz
00:36:48 qui ont tout perdu lors de l'attaque et notamment pour les enfants.
00:36:52 Toutes les semaines, on essaie de faire un événement où on prend deux ou trois sans-enfants.
00:36:58 La semaine dernière, nous sommes allés au centre commercial
00:37:01 où nous avons joué au bowling avec les enfants,
00:37:04 où nous leur avons apporté des cadeaux.
00:37:06 A l'avenir, on aimerait un centre toujours disponible
00:37:10 où les gens pourraient venir se rencontrer, suivre des cours et faire des activités ensemble.
00:37:16 Ces fonds permettent également de louer des chambres d'hôtel aux Israéliens sans domicile depuis le 7 octobre.
00:37:26 Une soirée plus que nécessaire pour ces participantes.
00:37:30 On essaie de faire une fois par semaine, on se rejoint.
00:37:33 Je pense que mentalement, c'est super important qu'on soit fort.
00:37:36 C'est important d'être là ce soir pour pouvoir lever des fonds pour les familles,
00:37:41 pour les soldats, pour participer à aider le pays.
00:37:48 En pleine période d'Hanoukka, fête des Lumières,
00:37:51 cet événement revêt une dimension d'autant plus symbolique.
00:37:54 Amen.
00:37:58 Voilà, soirée qui avait lieu avant hier soir, et non pas hier soir, contrairement à ce que je vous ai dit.
00:38:04 Ce soir, à 7h, on retrouvera à nouveau notre envoyé spécial Antoine Estève,
00:38:08 en direct d'Israël, qui reviendra notamment sur ses propos rapportés par la presse israélienne ce matin.
00:38:14 Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, aurait donc déclaré que,
00:38:18 comme le Hamas, l'autorité palestinienne qui dirige la Cisjordanie souhaite,
00:38:24 comme le Hamas, donc détruire Israël.
00:38:27 C'est très important ce qu'a dit Benyamin Netanyahou, selon la presse israélienne.
00:38:31 On y reviendra à 7h avec Antoine Estève.
00:38:35 Tiens, cette actualité internationale, importante également,
00:38:38 Donald Tusk, nouveau Premier ministre polonais.
00:38:41 Les députés doivent se prononcer ce matin, mais l'ancien président du Conseil européen,
00:38:45 Donald Tusk, est quasiment assuré de l'emporter lors du vote en Pologne, Chana.
00:38:49 - Il met très fin à 8 ans de règne de la droite nationaliste,
00:38:53 Donald Tusk doit prononcer un discours de politique générale et présenter son gouvernement
00:38:57 avant que le Parlement ne procède au vote de confiance dans l'après-midi.
00:39:00 - Restez bien avec nous, dans un instant, la politique,
00:39:03 camouflée pour Gérald Darmanin, évidemment, dans quelle situation est-il ce matin ?
00:39:08 Situation fragilisée, on va y revenir avec vous, Gauthier Lebret.
00:39:12 Et puis, je voudrais vous entendre sur la situation politique actuelle.
00:39:15 Est-ce qu'il faut une dissolution ? Est-ce qu'il faut un remaniement ?
00:39:19 Est-ce que Gérald Darmanin peut rester au ministère de l'Intérieur ?
00:39:22 Est-ce qu'Elisabeth Borne peut rester à Matignon ?
00:39:24 Remaniement, dissolution, quelle solution ? Dans quel État est le pays ce matin ?
00:39:29 Est-ce qu'il est gouvernable ou pas sans cette majorité à l'Assemblée nationale ?
00:39:33 Vous flashez le QR code qui apparaît à l'écran et vous donnez votre avis.
00:39:37 C'est important sur CNews, évidemment.
00:39:39 Merci d'être là, à tout de suite.
00:39:41 Un camouflet pour le ministre de l'Intérieur, un camouflet pour Gérald Darmanin.
00:39:48 Son projet de loi immigration a été rejeté par les députés avant même d'être débattu à l'Assemblée.
00:39:53 Gauthier Lebret, le ministre de l'Intérieur, a même présenté sa démission à Emmanuel Macron.
00:39:57 Démission refusée.
00:39:58 Exactement, c'est un échec retentissant pour Gérald Darmanin.
00:40:00 Et c'est bien pour cela qu'il a présenté sa démission au président de la République.
00:40:04 Et si Emmanuel Macron l'acceptait, au fond, il reconnaissait qu'il était plongé dans une grave crise politique.
00:40:10 La plus importante depuis sa réélection.
00:40:12 Il est dans l'incapacité de gouverner, de faire passer les projets de loi qu'il veut à l'Assemblée nationale.
00:40:18 Au moment des retraites, il avait réussi à dégainer in extremis un 49.3.
00:40:21 Pas cette fois.
00:40:22 Opération minimisation, car un tel aveu était impossible.
00:40:27 C'était donc logique qu'il refuse cette démission.
00:40:29 Et puis, Gérald Darmanin, vous le savez, se positionnait depuis des semaines pour remplacer Elisabeth Borne à Matignon.
00:40:36 Il va devoir revoir ses ambitions à la baisse, le ministre de l'Intérieur, puisqu'il est considérablement affaibli par ce revers parlementaire.
00:40:43 Alors, vous nous dites que ce nouvel échec vient s'ajouter à un bilan qu'on va qualifier de contrasté au ministre de l'Intérieur ?
00:40:49 De très, très contrasté.
00:40:51 Évidemment, ça commence avec le mensonge du Stade de France.
00:40:54 C'est de la faute des supporters anglais.
00:40:56 Le feuilleton de l'imam Iqbisen.
00:40:58 L'opération Wemboucho à Mayotte qui n'a strictement rien réglé.
00:41:01 Le refus de faire un lien entre les émeutes et l'immigration.
00:41:05 Les fameux Kevin et Matteo.
00:41:07 Les revers du Conseil d'État pour dissoudre les soulèvements de la terre.
00:41:10 Ceux du tribunal administratif pour interdire les manifestations pro-palestiniennes ou d'ultra-droite.
00:41:15 Et puis, les obligations de quitter le territoire français jamais exécutées.
00:41:20 On n'est même pas à 10%, alors qu'Emmanuel Macron promettait d'atteindre les 100%.
00:41:26 Alors, est-ce que c'est un ministre affaibli ce matin ?
00:41:28 Si je vous suis, oui.
00:41:30 Alors oui, il est affaibli, mais paradoxalement, même affaibli, Gérald Darmanin a plus de poids politique
00:41:35 que les trois quarts du reste du gouvernement.
00:41:37 Mais oui, ce ministre est affaibli et c'est un ministre affaibli qui va devoir trouver une sortie de crise
00:41:43 alors qu'il n'a plus la main et qu'il porte la responsabilité en partie de cette crise politique.
00:41:48 Disons-le, c'est mission impossible, Romain.
00:41:51 Deux possibilités.
00:41:52 Soit le texte termine enterré, soit ça se terminera par un 49-3.
00:41:56 Car le "en même temps" en matière migratoire ne fonctionne pas.
00:42:00 Ça fait des mois qu'on le dit, des mois qu'on le commente.
00:42:03 Mais malheureusement pour lui, Gérald Darmanin s'en est rendu trop tard,
00:42:07 s'en était aperçu trop tard, seulement hier dans l'hémicycle.
00:42:10 Voilà, c'est la fin du "en même temps".
00:42:12 C'est le titre de l'édito d'Yves Tréhard à la une du Figaro ce matin.
00:42:16 "CJ, le en même temps".
00:42:18 Voilà, est-ce que c'est la fin du "en même temps" ?
00:42:19 On en parle ce matin.
00:42:20 Vous donnez votre avis.
00:42:21 On va peut-être revoir le QR code.
00:42:23 Vous appelez, vous enregistrez une vidéo.
00:42:26 Il faut que vous preniez la parole.
00:42:28 Est-ce qu'on se dirige vers un remaniement, une dissolution ?
00:42:31 Est-ce qu'il faut un remaniement, une dissolution ?
00:42:33 Vous donnez votre avis.
00:42:35 Merci beaucoup Gauthier.
00:42:36 Le programme, 7h30, on sera avec Sébastien Chenu,
00:42:39 vice-président RN de l'Assemblée Nationale.
00:42:42 Il sera sur ce plateau à 8h10, invité de la grande interview
00:42:46 de Sonia Mabrouk sur CNews Europe 1.
00:42:48 Éric Ciotti, il a choisi CNews, il a choisi Sonia Mabrouk
00:42:52 pour prendre la parole ce matin.
00:42:53 8h10, Éric Ciotti.
00:42:54 8h30, Mathieu Lefebvre, député Renaissance.
00:42:58 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:43:00 Le temps avec vous, Alexandra.
00:43:13 Quel est le programme du jour ?
00:43:15 Eh bien déjà de la grande douceur Romain ce matin
00:43:17 avec des températures particulièrement élevées pour la saison.
00:43:19 Normalement, à cette période de l'année,
00:43:21 on devrait avoir des températures hivernales très souvent négatives.
00:43:23 Eh bien là, ce n'est pas du tout le cas avec localement
00:43:26 près de 22 degrés à Solanzara, en Haute-Corse.
00:43:28 C'est très doux également à Sète-Denlero ou encore à Tour
00:43:31 avec près de 14 degrés ce matin pour l'Inde-Rédouard.
00:43:34 Température particulièrement douce et qui va d'ailleurs le rester
00:43:37 cet après-midi.
00:43:38 Dix départements restent placés sous surveillance,
00:43:40 sur le centre-ouest notamment, la Gironde, la Charente-Maritime
00:43:43 ou encore le Lot où certains cours d'eau débordent.
00:43:46 Et puis, on a également une vigilance qui concerne les Savoies
00:43:49 ou encore l'Isère avec de fortes précipitations.
00:43:52 Fortes précipitations en plus aggravées par la fonte des neiges
00:43:55 puisqu'on a en moyenne 20 à 30 mm de pluie supplémentaire
00:43:59 avec cette neige qui fond en raison de la douceur.
00:44:02 D'ailleurs, ce matin, on retrouve un temps perturbé sur les trois quarts
00:44:04 du pays entre le sud-ouest, notamment la Gironde,
00:44:07 les régions centrales ou encore le nord-est.
00:44:09 On retrouve également de la neige au-delà de 2500 m d'altitude
00:44:12 avec donc un risque d'avalanche accru.
00:44:14 Et puis dans le sud, toujours du grand beau temps.
00:44:16 Pied des Pyrénées imprime cette grande douceur
00:44:19 par effet de sonne dans le sud-ouest et puis sur les régions du nord.
00:44:21 Un temps assez nuageux entre le bassin parisien et les Ardennes
00:44:24 dans l'après-midi. Donc très peu d'évolution avec cette perturbation
00:44:27 qui va redescendre un petit peu plus au sud entre le Pays Basque,
00:44:30 le centre ou encore le nord-est.
00:44:32 Et puis à l'arrière, on va retrouver un ciel de traîne assez actif
00:44:34 avec localement quelques orages sur la Bretagne ou encore sur la Normandie.
00:44:38 Ce n'est pas vraiment la saison des orages mais on pourrait avoir
00:44:40 quelques petits coups de tonnerre dans le courant de l'après-midi.
00:44:42 Côté température, grande douceur, je vous le disais ce matin,
00:44:45 14 à La Rochelle ou encore 11 degrés à Paris.
00:44:48 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent de nouveau.
00:44:50 Elles sont à peu près dignes d'un mois d'octobre.
00:44:52 On est largement au-dessus des normales de saison,
00:44:54 20 degrés à Perpignan, 17 degrés pour le Pays Basque,
00:44:57 16 degrés à Clermont-Ferrand ou encore 15 degrés à Paris.
00:45:00 Des températures qui devraient baisser d'ici la fin de semaine
00:45:03 avec un temps qui va rester perturbé tout au long de la semaine,
00:45:05 mercredi, jeudi et vendredi, avec des températures
00:45:08 qui devraient retrouver des niveaux conformes aux normales de saison.
00:45:13 C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:45:15 installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie
00:45:17 avec contrat de maintenance.
00:45:18 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:45:20 C'est News 6h58, merci d'être avec nous.
00:45:26 Le plateau qui s'installe, on est avec Chana Lusso,
00:45:29 on est avec Gautier Lebret, Kevin Bossuet est avec nous.
00:45:31 Bonjour Kevin Bossuet, professeur.
00:45:33 On va revenir sur ce qui s'est passé au collège quartier,
00:45:36 dissous dans les Yvelines.
00:45:38 Un tableau, j'allais dire un magnifique tableau,
00:45:40 déjà un magnifique tableau d'un maître italien, Giuseppe Cesari,
00:45:43 du XVIIe siècle, qui a provoqué un scandale,
00:45:46 tout un pataquès, alors que ça aurait dû être un moment
00:45:49 intéressant d'apprentissage, d'éducation.
00:45:53 Il y a eu un pataquès.
00:45:56 On va y revenir avec vous dans un instant.
00:45:58 Les titres du journal de 7h, merci d'être avec nous.
00:46:01 Vous êtes de plus en plus nombreux à vous réveiller avec ces news.
00:46:05 Merci d'être là.
00:46:06 Réunion de crise à Matignon hier soir,
00:46:08 démission de Gérald Darmanin, présenté puis refusé.
00:46:11 Le ministre de l'Intérieur est sous pression maximum ce matin
00:46:14 après le rejet du projet de loi immigration à l'Assemblée nationale.
00:46:18 Quel avenir pour le projet de loi immigration ?
00:46:20 A priori, il ne finira pas à la poubelle.
00:46:23 On verra ça avec Gautier Lebret.
00:46:25 A tout de suite Gautier.
00:46:26 Détruire Israël, c'est le but poursuivi par le Hamas,
00:46:30 mais aussi par l'autorité palestinienne.
00:46:33 C'est ce que dit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
00:46:36 Selon la presse israélienne, déclaration très importante
00:46:39 pour l'avenir de la région, nous dira Antoine Esteve,
00:46:42 envoyé spécial de ces news en Israël.
00:46:44 Gabriel Attal tape du poing sur la table.
00:46:47 Après une nouvelle atteinte à la laïcité dans le collège d'Issou,
00:46:50 dans les Yvelines, on ne conteste ni l'autorité de l'enseignant,
00:46:53 ni l'autorité de nos valeurs, dit le ministre de l'Éducation.
00:46:56 C'est la présentation d'un magnifique tableau d'un peintre italien
00:46:59 du 17ème siècle qui a provoqué des réactions outrées de certains élèves.
00:47:04 On va en parler avec vous, Kevin Bossuet.
00:47:07 A tout de suite.
00:47:08 C'est un échec, le mot a été lâché par Gérald Darmanin.
00:47:12 Il l'a dit hier soir chez nos confrères de TF1,
00:47:14 quelques heures après le désaveu de l'Assemblée nationale.
00:47:17 Le ministre de l'Intérieur qui a présenté sa démission
00:47:19 au président de la République.
00:47:20 Démission refusée par Emmanuel Macron.
00:47:23 Solène Boulan.
00:47:24 Le gouvernement et la majorité est clair.
00:47:27 Nous sommes ouverts au débat.
00:47:30 Il aura tenté de les convaincre jusqu'au bout.
00:47:32 Face aux députés, Gérald Darmanin tente d'imposer son texte.
00:47:36 Mais à l'annonce du vote, le coup prétombe.
00:47:39 270 contre 265.
00:47:42 L'Assemblée rejette le projet de loi immigration et exulte.
00:47:46 Invité du 20h quelques heures plus tard,
00:47:49 le ministre de l'Intérieur n'hésite pas à qualifier lui-même ce revers.
00:47:53 Je suis un parlementaire, un élu dans l'âme.
00:47:55 Quand on a un échec, c'est un échec, bien évidemment.
00:47:57 Au point que le ministre de l'Intérieur a présenté sa démission,
00:48:00 refusée par Emmanuel Macron.
00:48:02 Moi, je suis à la disposition du président de la République.
00:48:04 J'ai présenté ma démission parce que c'est normal,
00:48:06 parce que je veux donner des moyens aux policiers, aux gendarmes,
00:48:09 aux préfets, aux magistrats pour lutter contre l'immigration irrégulière.
00:48:12 Le Parlement me l'a refusé.
00:48:13 Une alliance entre la LFI et les RN, aidée par les LR.
00:48:17 Une alliance qui laisse un goût amer dans la bouche du ministre de l'Intérieur.
00:48:21 Je constate que l'alliance des contraires, du RN, des LR, de la NUPES,
00:48:24 qui pensent absolument différemment.
00:48:26 Certains veulent beaucoup plus d'immigration, d'autres plus du tout.
00:48:28 Certains veulent sortir de l'Europe, d'autres veulent plus d'Europe.
00:48:31 Et de voir des LR faire la béquille du RN et de la réjouissance de Mme Le Pen,
00:48:35 ça me fait mal.
00:48:36 Le texte devra donc emprunter un autre chemin.
00:48:39 Emmanuel Macron a demandé à la Première ministre Elisabeth Borne
00:48:43 et à Gérald Darmanin des propositions pour lever le blocage.
00:48:47 Le rejet à l'Assemblée s'est joué à cinq voix près
00:48:51 et neuf députés de la majorité n'étaient pas dans l'hémicycle hier.
00:48:55 Parmi les neuf députés de la majorité, il y a cinq députés Renaissance,
00:48:59 dont on a les noms, forcément.
00:49:01 On va les regarder ensemble.
00:49:02 Romain, Jean-Philippe Ardoin d'abord, député de la 3e circonscription de Charente-Maritime.
00:49:06 Anne Genetet, députée des Français établis en Asie, en Océanie et en Europe orientale.
00:49:10 Amélia Lacrafie, députée des Français établis au Moyen-Orient et dans une partie de l'Afrique.
00:49:15 Michel Lozana, députée de la 1re circonscription du Lot-et-Garonne.
00:49:19 Et enfin Monique Iborra, députée de la 6e circonscription de la Haute-Garonne.
00:49:23 Alors, cette dernière parlementaire a un bond d'absence puisqu'elle était à Toulouse avec Emmanuel Macron.
00:49:28 Voilà. La Première ministre avait demandé au ministre de ne pas se rendre dans les circonscriptions
00:49:34 pour que tous les députés, qui généralement accueillent le ministre, soient bien à l'Assemblée nationale.
00:49:38 Effectivement, elle n'avait pas donné cette consigne au président de la République.
00:49:41 Exactement. Il disait quoi, Emmanuel Macron, au député de la majorité ?
00:49:44 « Soyez fiers d'être des amateurs ». La consigne a été respectée.
00:49:47 Là, la consigne a été respectée.
00:49:48 Effectivement, il manquait notamment une députée qui était avec le président de la République.
00:49:52 Quel avenir pour le texte de Gérald Darmanin ? Quels sont les scénarii sur la table Gautier Lebrecht ?
00:49:58 Il y a trois options.
00:50:00 Il y en a trois. La première, enterrer le texte, arrêter les frais.
00:50:03 Ce n'est pas la plus vraisemblable, c'est ce qu'on a compris de l'interview hier de Gérald Darmanin au journal de 20h de TF1.
00:50:09 Donc, il en reste deux. La commission mixte paritaire, la fameuse CMP, vous allez entendre beaucoup ce terme dans les jours à venir.
00:50:18 Eh bien, c'est sept sénateurs et sept députés qui doivent se mettre d'accord sur un texte.
00:50:23 Et dans cette commission mixte paritaire, la droite et le centre sont majoritaires.
00:50:28 Et ces sénateurs et ces députés tenteraient plutôt de se rapprocher du texte qui est sorti du Sénat.
00:50:34 Donc, un texte plus dur, largement plus dur, avec notamment la suppression de l'aide médicale d'État,
00:50:38 que le texte qui est sorti de la commission des lois de l'Assemblée nationale.
00:50:42 Donc, deuxième option. Troisième option, que le texte retourne tout simplement au Sénat,
00:50:47 où là aussi, le texte pourrait être durci à nouveau, puisque au Sénat, c'est les LR qui sont majoritaires.
00:50:53 Donc, ce qu'il faut bien comprendre ce matin, c'est que le gouvernement Gérald Darmanin n'a plus la main.
00:50:58 Soit son texte est enterré, soit il sera durci par la commission mixte paritaire ou par le Sénat avec les sénateurs LR qui sont majoritaires.
00:51:06 Merci Gauthier. Après ce camouflet, une question se pose ce matin.
00:51:10 Tiens, est-ce qu'il faut dissoudre l'Assemblée nationale ou remanier, Chana ?
00:51:14 Mais avant toute chose, est-ce qu'une dissolution est vraiment envisageable ? On voit ça avec Maxime Legay.
00:51:19 270 contre 270.
00:51:22 Un camouflet infligé à l'exécutif au sein de l'hémicycle et une question sur toutes les lèvres.
00:51:28 Est-ce que ça peut continuer comme ça ? Est-ce qu'il faut dissoudre l'Assemblée nationale ?
00:51:31 Ce n'est pas à moi de répondre à cette question.
00:51:33 Et quel est votre sentiment ?
00:51:34 Ce n'est pas à moi de répondre à cette question.
00:51:35 Pour le philosophe Michel Onfray, la dissolution permettrait de sortir de cet impasse en redonnant la parole au peuple.
00:51:42 Il y a une autre possibilité qui consiste à dire "je dissouds l'Assemblée nationale et puis on fait une vraie majorité, on écoute le peuple un peu".
00:51:47 Ça fait des années qu'il n'écoute pas le peuple et ça fait même des années qu'il méprise le peuple.
00:51:51 Une position partagée par le député Nicolas Dupont-Aignan.
00:51:55 Suite au rejet du texte immigration, si Macron respectait le peuple, il oserait le référendum ou la dissolution.
00:52:02 Du côté de l'exécutif, une dissolution s'apparenterait à un coup de poker.
00:52:06 En cas de nouvelles élections législatives, les Français pourraient bien décider de donner davantage de poids à l'opposition,
00:52:12 notamment au Rassemblement national, ce qui compliquerait encore la tâche du gouvernement et de la majorité présidentielle.
00:52:19 S'il a refusé de répondre à la question, le ministre de l'Intérieur a laissé planer le doute sur un tel scénario.
00:52:25 Après les électeurs choisiront, ce n'est pas à moi de répondre à la question.
00:52:27 Moi je n'ai jamais eu peur de retourner devant les électeurs.
00:52:30 Emmanuel Macron, lui, a évoqué un prochain rendez-vous avec la nation en janvier pour envoyer un message d'unité.
00:52:37 Voilà, et en attendant, je voulais vous montrer une image d'archive dont on se souvient tous, évidemment.
00:52:45 On remonte un peu plus de 25 ans en arrière.
00:52:49 Le 21 avril 1997, Jacques Chirac s'adressait aux Français depuis le palais de l'Elysée.
00:52:54 Le président de la République qui annonçait la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:52:58 Alors problème, contrairement à ses attentes, c'est la gauche qui a récolté la majorité des voix pendant ce vote.
00:53:04 Ça en ait suivi cinq ans de cohabitation et la nomination de Lionel Jospin à Matignon. Regardez.
00:53:09 Mes chers compatriotes, après consultation du Premier ministre, du président du Sénat, du président de l'Assemblée nationale,
00:53:19 j'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:53:24 Le décret de dissolution et le décret fixant les dates des élections législatives au 25 mai et au 1er juin seront publiés demain matin.
00:53:35 On s'en souvient tous de cette phrase et tout le monde l'a imité. Jacques Chirac, on l'a imité à 6h.
00:53:41 Je pense qu'on a très envie de l'imiter à nouveau.
00:53:43 Mais on ne le fait pas, c'est ça ?
00:53:45 J'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:53:50 Et c'est parce qu'Emmanuel Macron s'en souvient bien qu'il ne le fera pas.
00:53:53 On verra, on verra.
00:53:55 Pour le moment, effectivement, ça s'était mal terminé.
00:53:57 Il avait été mal conseillé par Dominique de Villepin, à l'époque qui était secrétaire générale de l'Elysée.
00:54:02 Alors, je voudrais vous entendre, vous flashez le QR code, vous nous dites ce qu'il faut faire selon vous,
00:54:06 dissoudre l'Assemblée nationale, remanier le gouvernement.
00:54:09 Quelle est la situation ? Est-ce que vous êtes inquiets ?
00:54:11 Tiens, pour le pays, ce matin, c'est quand même une sacrée impasse.
00:54:14 Motion de rejet, un projet de loi d'immigration qui n'est franchement pas une révolution
00:54:17 et qui n'arrive même pas à passer à l'Assemblée nationale.
00:54:19 Il y a un problème dans ce pays, c'est une impasse.
00:54:22 Une impasse, ça veut dire qu'on ne peut pas aller tout droit.
00:54:24 Il faut reculer, il faut prendre une décision.
00:54:26 Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:54:27 Vous flashez le QR code et vous donnez votre avis.
00:54:32 On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale dans la région d'Ashkelon.
00:54:35 Ashkelon, en Israël, évidemment.
00:54:37 Antoine Esteve avec Stéphanie Rouquier.
00:54:40 On va revenir sur ces déclarations de Benjamin Netanyahou qu'on peut lire dans les médias israéliens.
00:54:44 Shana.
00:54:45 Antoine, bonjour.
00:54:46 Le Premier ministre israélien estime que l'autorité palestinienne a le même but que le Hamas,
00:54:50 c'est-à-dire détruire Israël.
00:54:52 Effectivement, Benjamin Netanyahou élargit encore un peu plus, si on peut le dire,
00:54:59 le panorama de ses ennemis devant le Parlement israélien, la Knesset, hier soir.
00:55:03 Il a expliqué que pour lui, le Hamas avait strictement la même responsabilité
00:55:06 que l'autorité palestinienne dans la guerre actuelle.
00:55:09 Il justifie ainsi certainement les opérations au sol très importantes.
00:55:12 En ce moment, vous savez, on en parle beaucoup moins parce que ça se passe en Cisjordanie,
00:55:15 dans les territoires palestiniens, ça ne se passe pas forcément à l'intérieur de la bande de Gaza.
00:55:19 Il y a des villes comme Jenin et Silouade où la chasse aux terroristes est très intense
00:55:23 par l'armée israélienne en ce moment.
00:55:25 Au sol du côté de la bande de Gaza, les combats continuent.
00:55:27 Je vous le rappelle, ils sont très violents, notamment au sud de la bande de Gaza,
00:55:30 autour de la ville de Rafa, notamment, de nombreux humanitaires d'ailleurs se plaignent
00:55:34 ces dernières 24 heures en disant qu'ils sont trop près des camps de réfugiés, ces combats,
00:55:38 et qu'il risque d'y avoir des dommages collatéraux très importants.
00:55:41 Au même moment, l'armée israélienne a affirmé qu'il y aurait un nouveau corridor
00:55:44 pour de l'aide humanitaire dans les prochains jours.
00:55:46 Effectivement, ça touche l'aide humanitaire, mais ça touche aussi le trafic d'armes,
00:55:50 ce que veut éviter aujourd'hui Tsahal, c'est le trafic d'armes entre l'extérieur et l'intérieur
00:55:54 de la bande de Gaza.
00:55:56 – Merci beaucoup Antoine Estève, envoyé spécial en Israël avec Stéphanie Rouquier.
00:56:00 Merci à tous les deux.
00:56:02 Restez bien sur CNews.
00:56:03 Dans un instant, on va revenir sur ce qui s'est passé dans ce collège d'Issou
00:56:08 où la présentation d'un tableau, magnifique tableau du XVIIe siècle de Giuseppe Cesari.
00:56:15 Le voici ce tableau, il vous choque vous ?
00:56:17 Eh bien ce tableau qui a été peint par un maître italien,
00:56:24 ça a provoqué un vrai scandale dans un collège,
00:56:27 certains élèves se sont dit outrés, on va en parler avec vous.
00:56:31 Kevin Bossuet, merci beaucoup d'être là.
00:56:35 On va parler également de la réaction de Gabriella Tall,
00:56:38 est-ce qu'elle est au niveau, est-ce qu'il y a un vrai changement de direction ?
00:56:42 On en parle dans un instant, à tout de suite.
00:56:44 C'est "News Ily", 7h13, merci d'être avec nous.
00:56:50 Tout d'abord, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité avec Chana Lusso.
00:56:54 [Musique]
00:56:56 – Réunion d'urgence à Matignon après le rejet du projet de loi immigration.
00:57:00 Elisabeth Borne a réuni les ministres concernés par le texte hier soir,
00:57:03 Gérald Darmanin bien sûr, mais aussi Olivier Véran et Franck Riester,
00:57:07 les présidents de groupe de la majorité de la commission des lois
00:57:10 et le rapporteur général du texte étaient également présents.
00:57:13 Objectif, établir la stratégie à suivre,
00:57:16 des propositions devraient être faites à Emmanuel Macron dans la journée.
00:57:20 Deux hommes de 19 ans interpellés après une rixe ultra-violente
00:57:24 à Saint-Michel-sur-Orge dans l'Essone, ça s'est passé le week-end dernier.
00:57:27 Au moins 20 personnes seraient impliquées, munies de barres de fer, d'un sabre
00:57:31 et d'autres objets pouvant servir d'armes.
00:57:33 On peut parler d'une véritable scène de guérilla urbaine.
00:57:36 Parmi les deux individus interpellés, l'un d'entre eux était déjà connu des services de police.
00:57:41 Et puis dernière ligne droite au procès de Monique Olivier,
00:57:45 l'ex-épouse de Michel Fourniret.
00:57:47 Le verdict est attendu en fin de semaine.
00:57:49 Aujourd'hui et demain, la cour d'assises va entendre des psychologues et psychiatres
00:57:53 qui ont expertisé Monique Olivier.
00:57:55 Est-elle une manipulatrice ou une femme sous emprise ?
00:57:58 C'est la question à laquelle ils vont tenter de répondre.
00:58:01 Merci Chana.
00:58:02 On est avec Kevin Bossuet.
00:58:04 Bonjour Kevin Bossuet.
00:58:05 Bonjour Romain.
00:58:06 Bonjour. Professeur d'histoire en banlieue parisienne.
00:58:08 On vous connaît bien évidemment sur CNews.
00:58:10 On va voir le fameux tableau des professeurs qui se sentent menacés
00:58:15 après des réactions d'élèves de sixièmes à cause d'un tableau du peintre italien Giuseppe Cesari
00:58:22 où l'on voit des femmes nues.
00:58:24 Ah, cacher ce 5, je ne saurais voir.
00:58:27 Ce collège, c'est le collège Jacques Cartier d'Issou.
00:58:30 Les professeurs n'en peuvent plus.
00:58:32 Gabriel Attal s'est rendu sur place.
00:58:34 Bon, on va rentrer dans le détail.
00:58:35 Déjà, sur cette affaire, quelle est votre analyse ?
00:58:37 Qu'est-ce que ça dit de cette classe ?
00:58:38 Qu'est-ce que ça dit de cette école ?
00:58:40 Qu'est-ce que ça dit de ces élèves ?
00:58:41 Ça dit qu'il y a un problème aujourd'hui dans notre société
00:58:45 avec une école qui est emprise avec l'antrisme islamiste.
00:58:49 Parce que quand on commence à remettre en question les enseignements,
00:58:53 ça pose en effet problème.
00:58:55 Et la semaine dernière, on a parlé sur ce plateau même d'un sondage.
00:58:58 50% des musulmans considèrent que les élèves
00:59:03 devraient pouvoir s'extraire de certains cours
00:59:06 quand ces derniers remettent en cause leur sensibilité religieuse.
00:59:09 Là, dans cette affaire, on est dans l'application de cela.
00:59:12 On a des élèves qui contestent le fait de pouvoir voir une œuvre,
00:59:17 une magnifique œuvre d'ailleurs, parce qu'il y aurait de la nudité.
00:59:22 C'est une pression.
00:59:23 On joue sur la peur.
00:59:24 On veut imposer ses valeurs à la République.
00:59:26 C'est une forme de défiance.
00:59:28 Et heureusement que dans ce collège, le corps professoral a fait bloc.
00:59:32 Parce que c'est inadmissible.
00:59:34 Depuis plusieurs années, on alerte.
00:59:36 Déjà sur les difficultés à enseigner la Shoah,
00:59:38 sur les difficultés à enseigner par exemple le conflit israélo-palestinien
00:59:42 ou encore la naissance du judaïs.
00:59:44 Des professeurs de sport qui nous racontent notamment
00:59:47 qu'il y a certaines jeunes filles qui refusent d'aller à la piscine
00:59:49 à cause de leur conviction religieuse.
00:59:51 Ce n'est pas ça l'école de la République.
00:59:53 Et si on recule là-dessus, l'école de la République en effet n'existera plus.
00:59:58 L'enseignement pour tous, partout, pour tous les élèves,
01:00:01 c'est ce qui est au cœur de notre pacte républicain.
01:00:04 Est-ce qu'il faut sanctionner les parents qui jouent également un rôle dans ces tensions,
01:00:09 qui font souvent plus confiance à leur enfant qu'à leur professeur ?
01:00:13 Pour les plus âgés d'entre nous, à l'époque, j'allais dire,
01:00:16 on écoutait le prof, c'était le prof qui avait raison.
01:00:19 Maintenant, en inverse, c'est le gamin qui a raison.
01:00:21 Oui, bien sûr, alors il faut voir la part de responsabilité des parents.
01:00:24 À partir du moment où les parents menacent le corps professoral,
01:00:28 menacent les personnels de l'éducation nationale,
01:00:30 évidemment qu'il faut des sanctions.
01:00:32 On est dans une société où il y a une perte de repères.
01:00:36 À partir du moment où on a des droits, je pense par exemple aux allocations sociales,
01:00:40 on a aussi des devoirs.
01:00:42 Et le premier des devoirs, c'est d'éduquer correctement ses enfants,
01:00:45 et c'est de faire en sorte de respecter l'autorité des professeurs
01:00:49 et de respecter l'école de la République.
01:00:52 Est-ce que, de fait, la laïcité recule sous les coups de boutoir des islamistes ?
01:00:59 Parce qu'en réalité, qu'est-ce que vont se dire les profs ?
01:01:02 Ils vont se dire, s'il y a tout un pataquès comme ça,
01:01:06 quand je montre un bout de sein ou une femme nue,
01:01:10 je ne vais pas le montrer la prochaine fois.
01:01:12 Mais bien sûr, il y a une autocensure.
01:01:14 Donc c'est une victoire, même partielle, des islamistes ?
01:01:18 C'est une victoire des islamistes,
01:01:20 c'est une victoire du communautarisme musulman,
01:01:22 ce qui n'est pas non plus tout à fait la même chose.
01:01:25 C'est de dire aux professeurs,
01:01:27 si jamais vous ne respectez pas certaines règles intrinsèques à la religion musulmane,
01:01:33 vous aurez des problèmes.
01:01:35 C'est ce qui est dit ici.
01:01:37 Et moi, ce qui me choque aussi, c'est que parfois,
01:01:39 on trouve dans l'éducation nationale,
01:01:41 des professeurs qui ont une vision de la laïcité qui m'interroge.
01:01:45 Il y a une enquête de l'IFOP qui est sortie il y a quelques semaines,
01:01:48 qui a montré que 12% des professeurs
01:01:51 étaient pour le port de signes religieux ostentatoires au sein de l'école.
01:01:56 Et quand vous prenez les moins de 30 ans, ils sont 32%.
01:01:59 Quand vous voyez que dans un établissement de Seine-Saint-Denis,
01:02:02 il y a certains professeurs qui ont fait grève
01:02:05 contre l'interdiction du port de l'abaya décidée par Gabriel Attal.
01:02:09 Moi, ça m'interroge.
01:02:10 Si le corps enseignant n'est pas uni face à l'antrisme islamiste,
01:02:14 si le corps enseignant n'est pas uni pour affirmer la laïcité,
01:02:16 nous perdrons tous.
01:02:18 Parce qu'il y a un moment où il faut dire les choses comme elles sont.
01:02:20 Ce sont des profs d'extrême gauche.
01:02:22 Ce sont des profs d'extrême gauche qui gangrènent en effet l'institution
01:02:26 et qui sont toujours dans la culture de l'excuse.
01:02:28 Là où, au contraire, il faut traiter chaque élève pour ce qu'il est
01:02:32 et ne pas le ramener systématiquement à sa religion ou à son origine ethnique.
01:02:36 Gabriel Attal veut siffler la fin de la récré.
01:02:38 Il envoie ce message à ceux qui veulent imposer leur religion
01:02:42 dans les écoles publiques.
01:02:44 En France, on ne conteste ni l'autorité de l'enseignant,
01:02:47 ni l'autorité de nos valeurs, dit Gabriel Attal.
01:02:50 Il s'est déplacé, il faut le dire.
01:02:52 Les profs se sentent un peu plus soutenus maintenant qu'avec l'ancien ministre ou pas ?
01:02:56 Mais c'est évident.
01:02:57 Moi, je trouve l'attitude de Gabriel Attal à la hauteur des enjeux.
01:03:02 On a enfin un ministre qui agit,
01:03:05 qui réaffirme le caractère laïc de l'école,
01:03:07 qui réaffirme son caractère républicain.
01:03:10 L'interdiction de la habaya.
01:03:12 Mais quel courage politique.
01:03:14 Aujourd'hui, Gabriel Attal est menacé, mais il s'en fiche
01:03:17 parce qu'il défend les valeurs de la République,
01:03:19 il défend cette école.
01:03:20 Et là, quand il dit qu'à l'école française,
01:03:23 on doit regarder toutes les œuvres d'art,
01:03:25 qu'à l'école française, on ne doit pas se boucher les oreilles
01:03:28 quand on diffuse un morceau de musique,
01:03:30 là, les enseignants sont rassurés.
01:03:32 Surtout que les enseignants ont de plus en plus peur.
01:03:34 Parce que si on revient sur le sondage de la semaine dernière qui est sorti,
01:03:38 le sondage IFOP, 31% des élèves musulmans
01:03:43 ne condamnent pas tout à fait l'assassin de Dominique Bernard.
01:03:47 Ça pose quand même quelques questions.
01:03:50 Encore la semaine dernière, quand vous avez une professeure d'anglais
01:03:53 qui a été rouée de coups à Reims,
01:03:55 qu'est-ce que se disent les professeurs ?
01:03:57 C'est qu'en plus, aujourd'hui, on est menacé physiquement.
01:04:00 On est dans une société où quand on est policier,
01:04:03 ou quand on est enseignant, quand on est infirmière,
01:04:06 on risque notre vie tout simplement parce qu'on fait notre travail.
01:04:09 Ça, ce n'est plus possible. Il faut une mobilisation nationale.
01:04:12 Et je pense qu'en effet, Gabriel Attal est à la hauteur
01:04:15 et on attend beaucoup de lui.
01:04:17 Kevin Bossuet, merci beaucoup.
01:04:19 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:04:22 Les choses sont dites. On va remontrer ce magnifique tableau.
01:04:25 Vous êtes professeur d'histoire en banlieue parisienne.
01:04:27 Diane et Actéon, qu'on peut voir au Musée du Louvre.
01:04:30 Giuseppe Cesari. Voilà, c'est un magnifique tableau.
01:04:33 Vive Giuseppe Cesari et vive les grands maîtres du XVIIe siècle,
01:04:38 de la peinture italienne du XVIIe.
01:04:40 Allez, 7h20. Merci d'être là.
01:04:43 CNews, première chaîne info de France.
01:04:46 Ça ne vous a pas échappé.
01:04:48 CNews, première chaîne info de France pendant toute la semaine dernière.
01:04:51 Merci à vous de votre confiance et de votre fidélité.
01:04:55 Voilà, qui nous oblige, qui nous oblige.
01:04:57 Dans un instant, lycée professionnel, un système dépassé.
01:05:00 On en parlera avec Lomiguillot. À tout de suite.
01:05:03 7h24. L'économie avec vous, Lomiguillot.
01:05:09 Le gouvernement veut réformer le lycée professionnel
01:05:12 pour adapter les formations aux besoins des entreprises.
01:05:15 Sur le papier, tout le monde se dit "c'est super,
01:05:18 des formations adaptées aux besoins des entreprises".
01:05:21 Mais visiblement, ça ne plaît pas aux syndicats, c'est ça ?
01:05:24 Oui, exactement Romain. Cette fédération syndicale
01:05:26 appelle aujourd'hui les enseignants des lycées professionnels
01:05:28 à faire grève contre les réformes du gouvernement.
01:05:31 Ce qui les hérisse, c'est que le gouvernement prévoit
01:05:33 de faire évoluer l'offre de formation proposée
01:05:35 par les filières professionnelles, qui regroupent
01:05:37 quand même un tiers des lycéens, afin de mieux répondre
01:05:40 aux besoins des entreprises. Mais pour cela,
01:05:42 il va falloir transformer ces filières et en fermer certaines.
01:05:46 On estime qu'un quart des formations actuelles
01:05:48 pourraient disparaître d'ici 2027.
01:05:51 En même temps, ça semble logique, si elles ne débouchent
01:05:53 sur aucun emploi. Si, il y a quand même des emplois concernés,
01:05:57 disent les syndicats, ceux des enseignants de ces filières.
01:06:00 Sauf qu'il n'est pas nécessairement question
01:06:02 de supprimer leurs postes, simplement de leur demander
01:06:04 de s'adapter eux aussi.
01:06:06 Alors, qu'est-ce qui est prévu d'autre dans la réforme ?
01:06:08 Il y a une première étape qui a eu lieu en septembre,
01:06:10 avec l'allongement de la durée des stages en entreprise
01:06:12 pour les élèves de Terminal Pro. Des stages qui désormais
01:06:15 sont passés à 12 semaines et qui en plus sont rémunérés,
01:06:17 parce que l'État met de l'argent dans ces filières.
01:06:20 Ce sont des formations d'ailleurs qui coûtent plus cher
01:06:22 que les formations classiques.
01:06:24 Avec la réforme, le gouvernement espère également
01:06:27 mieux régionaliser l'offre de formation,
01:06:29 afin tout simplement de coller aux demandes
01:06:32 dans les bassins d'emploi.
01:06:34 Ça semble également logique, afin d'éviter la mobilité
01:06:37 et la difficulté de se loger sur place,
01:06:39 qui sont des freins à l'emploi aujourd'hui.
01:06:41 On veut former, là, il y a des besoins.
01:06:43 Les lycées pros qui colleraient aux besoins des entreprises,
01:06:47 ça semble quand même être une bonne idée, non ?
01:06:49 Évidemment, sur le principe, on peut quand même d'abord
01:06:52 se dire que c'est une bonne chose, c'est même le minimum
01:06:54 de répondre aux besoins de formation des entreprises.
01:06:57 Patrick Martin, le président du MEDEF,
01:06:59 le patron des patrons, le dit d'ailleurs,
01:07:01 "Nous sommes soucieux, dit-il, que l'école entre dans l'entreprise
01:07:04 et qu'autant que possible, l'entreprise entre dans l'école."
01:07:07 On peut quand même être un petit peu étonné
01:07:09 de découvrir que ce n'est pas le cas aujourd'hui,
01:07:11 parce que si on a besoin de réformer ces formations,
01:07:14 c'est bien qu'on reconnaît qu'il y a aujourd'hui
01:07:16 un véritable problème, qu'on forme des jeunes
01:07:19 à des métiers qu'ils ne recrutent pas
01:07:20 et qu'on envoie dans des filières sans déboucher
01:07:22 des milliers d'étudiants chaque année,
01:07:24 alors que dans le même temps, on nous dit qu'il y a
01:07:26 350 000 emplois au moins non pourvus en France
01:07:30 parce qu'on ne trouve pas de personnes formées
01:07:32 et qualifiées pour les métiers qu'ils recrutent
01:07:34 et qui ont besoin de bras.
01:07:36 On ne comprend pas donc que face à ça,
01:07:37 des syndicats refusent cette équation basique,
01:07:40 formée, pour des métiers qu'ils recrutent.
01:07:43 Ça devrait être effectivement la base.
01:07:45 Voilà, c'est le monde à l'envers.
01:07:47 Merci beaucoup Lomique Guillaume, 7h27.
01:07:50 Restez bien sur CNews.
01:07:52 Tout de suite, c'est la météo, le temps,
01:07:54 et on commence avec la météo des neiges.
01:07:56 Retrouvez votre programme
01:08:01 avec Photobox.
01:08:03 Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
01:08:05 Bonjour à tous, les conditions météo s'annoncent
01:08:09 particulièrement agitées en montagne
01:08:11 pour votre journée de mardi.
01:08:12 Au programme de fortes chutes de neige sont attendues
01:08:14 sur les Alpes du Nord,
01:08:15 au-delà de 2500 m d'altitude.
01:08:17 On retrouvera également un risque d'avalanche
01:08:19 particulièrement marqué en raison du redoux.
01:08:21 Le manteau neigeux sera particulièrement instable.
01:08:23 Ce sera notamment le cas à Val Thorens
01:08:25 ou encore à La Plagne,
01:08:27 où il faudra donc être bien prudent si vous allez skier.
01:08:29 On prend à présent la direction des saisies,
01:08:32 où là les conditions météo resteront également assez mitigées.
01:08:34 Risques d'avalanche accrue et des températures
01:08:36 qui vont rester plutôt douces pour la saison,
01:08:38 avec en moyenne entre -2 et -3 degrés.
01:08:44 C'était votre programme avec Photobox.
01:08:47 Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
01:08:50 Le temps, Alexandra Blanc.
01:08:53 La météo avec des records de chaleur
01:09:05 battus hier dans le Sud, Alexandra.
01:09:07 Oui, des records vieux de 35 ans, ma chère Shana,
01:09:09 du 5 décembre 1988 très exactement,
01:09:12 avec des températures particulièrement élevées
01:09:15 pour la saison hier avec près de 24 degrés du côté de Cannes.
01:09:18 Température élevée également à Val Bonne-Sophia,
01:09:21 Antipolis avec 23,6 degrés.
01:09:23 Il faisait très lourd également en Corse
01:09:25 ou encore dans les Roses avec près de 23 degrés.
01:09:27 On a vraiment l'impression d'être au printemps
01:09:29 sur les régions méridionales,
01:09:31 avec des températures qui se sont envolées hier
01:09:33 et qui devraient également rester particulièrement élevées.
01:09:35 Aujourd'hui, 10 départements restent également placés
01:09:38 sous surveillance entre le centre-ouest et les Alpes,
01:09:41 avec au programme de fortes précipitations du côté des Savoies.
01:09:44 Toujours ce risque de crues, principalement entre la Gironde,
01:09:47 le Lot ou encore en allant vers le nord-ouest
01:09:50 avec parfois certains cours d'eau qui débordent.
01:09:52 On a eu beaucoup d'eau ces derniers jours.
01:09:54 On va de nouveau avoir des précipitations aujourd'hui
01:09:56 un petit peu moins fortes en tout cas que les jours précédents.
01:09:58 On retrouve ce matin de la pluie entre le bord de l'Est et le nord-est.
01:10:01 On retrouve également de la neige en montagne
01:10:03 au-delà de 2 500 m d'altitude avec un risque d'avalanche accru.
01:10:07 On a eu beaucoup de neige ces derniers jours
01:10:09 et la douceur rend le manteau des Jeux particulièrement instable.
01:10:12 On retrouve toujours de très belles éclaircies dans le sud
01:10:15 ou encore en remontant vers la Bretagne avec le retour du vent
01:10:18 dans l'après-midi. Très peu d'évolution.
01:10:20 La perturbation progresse un petit peu plus au sud
01:10:22 entre le sud-ouest, le massif central ou encore la Bourgogne,
01:10:25 la Franche-Comté, la Lorraine et l'Alsace.
01:10:27 On retrouve également de la neige au-delà de 2 500 m d'altitude,
01:10:30 c'est-à-dire à un niveau assez élevé,
01:10:32 puis à l'arrière un ciel de traîne assez actif
01:10:34 avec peut-être quelques orages attendus près des Côtes-de-la-Manche.
01:10:37 Ce n'est pas la saison des orages, mais on pourrait avoir
01:10:40 quelques coups de tonnerre dans le courant de l'après-midi
01:10:42 avec en prime du vent.
01:10:43 Les températures très douces ce matin, 11 à Paris
01:10:45 ou encore 14 degrés à La Rochelle.
01:10:47 Dans l'après-midi, les températures s'envolent dans le sud.
01:10:49 Température digne d'un mois d'octobre, 20 degrés à Perpignan,
01:10:51 17 à Toulouse, 16 degrés à Clermont-Ferrand
01:10:54 et jusqu'à 15 degrés à Paris.
01:10:56 C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
01:10:58 installateur de panneaux photovoltaïques
01:11:00 garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:11:02 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:11:06 C'est la Cine News, il est 7h30, vous regardez la matinale.
01:11:08 Merci d'être avec nous.
01:11:09 Elle a eu une des tirs à balles réelles
01:11:11 lors d'une rixe dans l'Essone à Saint-Michel-sur-Orge.
01:11:14 Barres de fer, sabres, objets dangereux,
01:11:17 20 personnes y ont participé, on est allés sur place.
01:11:20 Le projet de loi immigration a été rejeté par l'Assemblée nationale hier.
01:11:25 Que va devenir ce texte ?
01:11:27 Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale,
01:11:30 député Rennes du Nord, est avec nous pour en parler.
01:11:33 A tout de suite Sébastien Chenu.
01:11:35 Israël va mettre en place deux nouveaux points de contrôle,
01:11:38 des camions d'aide pénétrant dans Gaza, des contrôles de sécurité.
01:11:43 Nos envoyés spéciaux, Antoine Estelle et Stéphanie Rouquier, sont sur place.
01:11:46 A tout de suite Antoine.
01:11:48 Deux hommes de 19 ans ont été interpellés
01:11:53 après une rixe ultra-violente à Saint-Michel-sur-Orge dans l'Essone.
01:11:57 Ça s'est passé le week-end dernier.
01:11:59 Au moins 20 personnes seraient impliquées, Chana.
01:12:01 Munis de barres de fer, d'un sabre et d'autres objets
01:12:03 pouvant servir d'armes.
01:12:05 On peut parler de véritable scène de guérilla urbaine.
01:12:07 Voyez ce reportage de Justine Serquera, Raphaël Lasreg avec le récit de Tony Pitaro.
01:12:11 Un projectile qui traverse la vitre d'un appartement.
01:12:16 Une vitrine de commerce brisée.
01:12:19 Une douzaine de véhicules dégradés.
01:12:22 Voici les résultats d'une rixe qui s'est produite samedi soir
01:12:25 dans la commune de Saint-Michel-sur-Orge en Essone.
01:12:28 Une vingtaine de personnes se sont affrontées,
01:12:30 munies de barres de fer, de sabres et autres objets pouvant servir d'armes.
01:12:35 Des violences habituelles pour cette habitante.
01:12:38 J'ai entendu du bruit.
01:12:40 Je n'ai pas voulu sortir parce que c'est toujours comme ça.
01:12:43 Ça arrive souvent, oui.
01:12:45 Un moment, il y avait beaucoup de jeunes qui étaient devant,
01:12:48 qui vendaient la drogue.
01:12:50 On est dans l'insécurité parce que dans les quartiers, oui,
01:12:53 c'est toujours les mêmes personnes.
01:12:55 Même si vous faites appel à la police, la police ne fait rien.
01:12:58 Ils dégagent les jeunes et après, ça recommence.
01:13:01 Deux suspects de 19 ans ont été interpellés.
01:13:04 Le premier, né en Tunisie.
01:13:06 Le second, né à Arpajon, est connu des services de police.
01:13:10 Des rixes de plus en plus fréquentes dans ce secteur
01:13:13 et des jeunes de plus en plus violents.
01:13:15 Sur le département de l'Essone, on est habitué aux guerres,
01:13:18 aux rixes interquartiers.
01:13:20 La différence, c'est qu'ils sont prêts à tuer.
01:13:23 La différence par rapport aux autres générations que l'on avait.
01:13:26 On avait cette violence qui était latente, effectivement.
01:13:31 Mais là, ces jeunes-là, ils sont vraiment décidés à en découdre.
01:13:33 Vendredi dernier, une rixe s'était déjà produite dans ce quartier.
01:13:37 Voilà, c'est important d'en parler.
01:13:41 Voilà ce que vivent les habitants de ce quartier.
01:13:45 Et sur CNews, on en parle évidemment.
01:13:47 Et on est aux côtés des victimes, bien sûr.
01:13:50 Réunion d'urgence à Matignon, hier soir, après le rejet,
01:13:53 en tout cas l'adoption de la motion de rejet,
01:13:56 au sujet du projet de loi Immigration.
01:13:58 Il n'est pas examiné à l'Assemblée nationale.
01:14:01 Elisabeth Borne a réuni les ministres concernés par le texte, hier soir,
01:14:04 à savoir Gérald Darmanin, Olivier Véran ou encore Franck Riester, chaleureusement.
01:14:08 Et les présidents de groupes de la majorité, de la Commission des lois
01:14:10 et le rapporteur général du texte étaient également présents.
01:14:13 Objectif, établir la stratégie à suivre
01:14:16 et des propositions devraient être faites à Emmanuel Macron dans la journée.
01:14:19 Sébastien Chenu est avec nous.
01:14:21 Merci d'avoir choisi CNews pour parler ce matin, Sébastien Chenu.
01:14:24 Bonjour.
01:14:25 Bonjour.
01:14:26 Vice-président du Rassemblement national,
01:14:28 vice-président de l'Assemblée nationale et député Rassemblement national du Nord.
01:14:31 Déjà, quelle est votre analyse sur ce qui s'est passé ?
01:14:34 C'est l'échec de qui ?
01:14:35 C'est l'échec de Gérald Darmanin, d'Elisabeth Borne, d'Emmanuel Macron, des trois ?
01:14:40 De tous, évidemment.
01:14:41 C'est l'échec de leur politique.
01:14:43 C'est l'échec de leur politique migratoire
01:14:46 ou de leur incapacité à définir une politique migratoire
01:14:49 qui soit autre chose que laxiste.
01:14:50 Ce texte, c'était une formidable aggravation de cette politique migratoire,
01:14:54 un appel d'air incroyable et quelques petites mesurettes
01:14:58 qui auraient pu être intéressantes,
01:14:59 mais qui étaient totalement tuées et parasitées par cet appel d'air,
01:15:02 cette nouvelle voie d'immigration.
01:15:05 Et donc, par conséquent, oui, c'est l'échec de leur politique.
01:15:08 Qu'est-ce que vous répondez à Gérald Darmanin qui dit que vous
01:15:11 et tous ceux qui ont voté la motion de rejet, vous refusez le débat ?
01:15:14 Il dit "allons-y, parlons dans l'hémicycle".
01:15:16 C'est totalement grotesque.
01:15:18 D'abord, en Macronie, il n'y a jamais de responsable.
01:15:19 C'est toujours les autres qui sont fautifs.
01:15:21 En ce qui nous concerne, le Rassemblement national,
01:15:24 ça fait des années qu'on parle d'immigration.
01:15:26 Je veux dire, on ne va pas nous la faire.
01:15:27 Ça fait des années qu'on met ce sujet sur la table.
01:15:29 Et d'ailleurs, c'est peut-être parce qu'aujourd'hui,
01:15:30 il y a 88 députés RN qu'on en parle.
01:15:32 Mais au-delà de ça, des gens qui ont utilisé le 49.3
01:15:36 20 fois dans les dernières semaines,
01:15:38 viennent dire "vous paralysez ou vous empêchez le débat".
01:15:41 Tout ça n'est pas sérieux.
01:15:43 Il faut assumer ses responsabilités lorsqu'on est un responsable politique.
01:15:46 Ce gouvernement, ce ministre de l'Intérieur, ne le font pas.
01:15:49 Pour le reste, ce n'était pas une surprise
01:15:51 que le Rassemblement national vote contre,
01:15:52 en tout cas vote cette motion de rejet.
01:15:54 Nous avons voté contre le texte au Sénat.
01:15:56 Nos trois sénateurs ont voté contre.
01:15:58 Nous avons bataillé depuis le début contre ce texte.
01:16:00 Nous sommes donc parfaitement cohérents
01:16:02 avec l'ensemble des électeurs d'ailleurs,
01:16:04 qui nous demandent de nous opposer à ces politiques laxistes.
01:16:07 Vous avez fait durer le suspens jusqu'au dernier moment.
01:16:09 Qu'est-ce qui vous a motivé à voter cette motion de rejet ?
01:16:13 Pourquoi ne pas l'avoir dit tout de suite ?
01:16:15 D'abord, on était en train de regarder
01:16:17 la façon dont le gouvernement allait avancer.
01:16:20 C'était intéressant parce qu'ils ont pêché
01:16:22 à la fois par arrogance et par incompétence.
01:16:26 Combien de fois on a entendu Gérald Darmanin et Elisabeth Borne
01:16:29 dire "on a une majorité, on aura une majorité".
01:16:31 Rejeter aussi les arguments et les propositions de l'opposition.
01:16:34 Nous, on a fait des propositions.
01:16:36 On en fait régulièrement.
01:16:37 On va d'ailleurs déposer avec Marine Le Pen
01:16:39 une proposition de loi reprenant un certain nombre de dispositions
01:16:41 pour durcir ce texte sur l'immigration.
01:16:44 On fait des propositions, ils les ont rejetées.
01:16:47 Voilà le résultat.
01:16:48 On va parler de l'avenir du texte.
01:16:49 Mais une autre question.
01:16:50 Est-ce que vous pourriez voter d'autres motions de rejet,
01:16:53 d'autres fois avec la gauche ?
01:16:55 Nous l'avons déjà fait.
01:16:56 Ce n'est pas voter avec la gauche.
01:16:58 On se détermine par rapport à un texte.
01:17:00 Eux se déterminent par rapport à un texte.
01:17:01 Et parfois pour des raisons très différentes.
01:17:03 Et ça, c'est le jeu parlementaire.
01:17:05 Il y a des députés qui ne sont pas d'accord avec un texte.
01:17:07 Leurs voix viennent de différents bancs.
01:17:09 C'est ainsi.
01:17:10 C'est pareil pour les motions de censure.
01:17:12 C'est pareil.
01:17:13 Et puis d'ailleurs, le gouvernement était bien content
01:17:15 de temps en temps de trouver les voix du Rassemblement national
01:17:17 pour voter les aides aux entreprises pendant le Covid
01:17:19 ou pour le sauver sur quelques textes où il n'avait pas de voix.
01:17:23 Là, il était très content.
01:17:24 Nous, nous votons quand ça va dans l'intérêt des Français.
01:17:26 Il se trouve que ça va de moins en moins dans l'intérêt des Français.
01:17:28 Qu'est-ce que vous souhaitez comme avenir pour le texte ?
01:17:30 Qu'on revienne à la version écrite par le Sénat,
01:17:33 qu'il aille à la poubelle ?
01:17:35 Qu'est-ce que vous souhaitez ?
01:17:36 La meilleure des choses, ce serait évidemment de retirer ce texte.
01:17:39 L'idée, ce n'est pas d'avoir un espèce de bricolage
01:17:42 dans une commission mixte paritaire, une CMP,
01:17:45 qui reposerait sur un texte qui essayerait d'allier la carpe et le lapin.
01:17:51 C'est d'avoir un texte qui soit clair.
01:17:52 Nous, on va faire une proposition de texte.
01:17:54 Donc, le gouvernement remballe ce texte.
01:17:56 Gérald Darmanin aurait dû partir,
01:17:58 mais encore faut-il avoir un peu de grandeur dans la vie.
01:18:01 Leur obsession, c'est de se maintenir.
01:18:03 Ce n'est pas de défendre l'intérêt des Français,
01:18:04 c'est de défendre leur intérêt.
01:18:06 Il est là à essayer de se maintenir à tout prix à son poste.
01:18:08 Nous, nous considérons que ces gens-là ne sont ni compétents
01:18:11 ni respectueux des Français.
01:18:13 Ils devraient en tirer les conséquences.
01:18:15 Vous allez faire une proposition ?
01:18:16 Oui, nous allons déposer un texte, une proposition de loi
01:18:18 avec les mesures que nous défendons depuis longtemps
01:18:21 concernant l'expulsion des étrangers délinquants,
01:18:25 un certain nombre de dispositions qui font que nous nourrissons le débat.
01:18:29 C'est petit de la part, vous dites il faut un peu de grandeur en politique,
01:18:32 c'est petit de la part de Gérald Darmanin de rester à Beauvau,
01:18:34 de rester au ministère de l'Intérieur ?
01:18:36 C'est minable, en réalité c'est minable.
01:18:38 Quand vous êtes dans une telle impasse politique,
01:18:41 vous devez revenir vers le peuple pour en sortir.
01:18:43 Il y a plusieurs possibilités.
01:18:45 Un référendum, nous on demande un référendum depuis longtemps.
01:18:47 Ils ne le feront pas.
01:18:48 La dissolution, ils ne le feront pas
01:18:50 parce qu'évidemment ils ont tellement peur d'être battus aux élections
01:18:53 que leur intérêt prime sur l'intérêt de l'autre.
01:18:56 Vous l'a demandée ce matin la dissolution ?
01:18:57 Oui, bien sûr.
01:18:58 Il faut redonner la parole aux Français,
01:19:00 ou par un référendum ou par une dissolution,
01:19:02 et avoir une ligne claire.
01:19:04 Savoir ce qu'on veut en matière de politique migratoire.
01:19:07 Avec nous, les choses sont claires avec le Rassemblement National.
01:19:10 Vous demandez une dissolution de l'Assemblée Nationale.
01:19:12 On peut imaginer que vous en seriez bénéficiaire de cette dissolution.
01:19:18 Mais nous on se prépare.
01:19:19 Nous on dit la vérité aux Français.
01:19:21 On prépare des textes.
01:19:23 On essaye de trouver des solutions.
01:19:24 Et on le fait sans se cacher derrière notre petit doigt.
01:19:27 Le problème de cette majorité, c'est que non seulement
01:19:29 ils sont totalement incompétents.
01:19:31 Leur bilan, le bilan de Gérald Darmanin déjà parle pour lui.
01:19:33 Les OQTF, les points de deal.
01:19:35 C'est toujours de la faute des autres.
01:19:36 Un coup c'est les supporters anglais.
01:19:38 Un coup c'est Kevin et Matteo.
01:19:40 Là c'est la faute des oppositions.
01:19:41 C'est jamais de leur faute.
01:19:42 Ils ne sont responsables de rien.
01:19:43 Leur bilan est nul.
01:19:44 Écoutez, laissez la place à des gens qui souhaitent faire leur preuve.
01:19:48 Est-ce qu'Elisabeth Borne peut rester à Matignon ?
01:19:50 Non mais comme les autres.
01:19:51 Enfin, ces gens n'ont pas de majorité.
01:19:53 D'ailleurs, ça nous rappelle qu'ils ont une majorité relative.
01:19:55 Sans le 49-3, ils sont à poil.
01:19:58 Merci beaucoup, merci beaucoup Sébastien Chenu d'être venu.
01:20:01 Je rappelle, vous réclamez la dissolution de l'Assemblée nationale
01:20:04 et vous dites que le fait de rester à Beauvau, au ministère de l'Intérieur,
01:20:08 pour Gérald Darmanin, c'est minable.
01:20:10 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:20:13 Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale, député RN du Nord.
01:20:18 7h39. Tiens, je vous pose la question.
01:20:20 Restez un petit peu avec quelques instants.
01:20:22 J'ai oublié un petit détail qui n'en est pas un.
01:20:26 Vous allez voir.
01:20:27 Je pose la question depuis le début de la matinale aux téléspectateurs de CNews.
01:20:32 Qu'est-ce qu'Emmanuel Macron doit faire ?
01:20:35 Est-ce qu'il doit dissoudre l'Assemblée nationale ou changer de gouvernement ?
01:20:37 Voici les vidéos. On va les découvrir ensemble, tous ensemble.
01:20:40 Il ne le fera pas.
01:20:46 C'est ça la problématique.
01:20:48 C'est que cette loi est trop faible.
01:20:50 Je crois qu'il va y avoir une tambouille politicienne pour passer.
01:20:55 Et on ne changera rien, en fait.
01:20:57 Donc voilà. Pas de référendum, pas de dissolution.
01:21:00 Dissolution, ça aurait été avoir du courage politique.
01:21:04 Mais aujourd'hui, c'est très rare.
01:21:06 Il existe la loi des 70% à 80%.
01:21:09 70% à 80% des Français veulent une inflexion sévère de la politique migratoire.
01:21:15 Non pas que sur l'immigration illégale, mais aussi sur l'immigration légale.
01:21:20 M. Macron, M. Darmanin, le gouvernement, la gauche, entendez les Français.
01:21:25 Entendez les 70% à 80% de Français ou remettez votre mandat.
01:21:29 C'est un scandale. Vraiment scandaleux.
01:21:32 Ce gouvernement, c'est fantoche.
01:21:36 Il faut dissoudre absolument l'Assemblée nationale et revenir à des choses normales.
01:21:41 Remanier ne servirait à rien du tout.
01:21:43 Je pense qu'il serait temps de dissoudre ce gouvernement.
01:21:48 Et vraiment s'attaquer au vrai sujet avec un texte de loi plus ferme, plus fort.
01:21:54 Contre l'immigration, avant qu'il n'y ait trop tard.
01:21:57 Il a va de l'avenir de notre pays, de la sécurité du pays.
01:22:02 C'est M. Chenu, un commentaire sur ce que vous venez d'entendre.
01:22:06 Oui, les Français ont les yeux ouverts et puis ils ont envie d'être respectés.
01:22:09 C'est-à-dire que les Français ont les yeux ouverts sur ce qu'est la politique migratoire dans notre pays.
01:22:12 Un échec, un laxisme permanent, une arrivée de 500 000 personnes par an
01:22:16 qui est absolument incapable, que nous sommes incapables d'assimiler.
01:22:21 Et puis ils demandent à être respectés, à être entendus.
01:22:23 Ils disent au président de la République, nous ne sommes pas d'accord, donnez-nous la parole
01:22:27 et on fera en sorte de dégager une majorité.
01:22:29 Moi je vous le dis, si le président de la République dissout, il y aura une majorité.
01:22:32 Elle sera menée probablement par le Rassemblement national demain.
01:22:34 Sébastien Chenu avec nous ce matin. Merci beaucoup.
01:22:37 Merci.
01:22:38 On va partir à présent en Israël, Chana.
01:22:40 Oui, Israël a décidé de rouvrir le point de passage de Kerem Shalom,
01:22:43 le point de passage le plus au sud de la frontière entre Israël et Gaza.
01:22:47 On rejoint tout de suite notre envoyé spécial Antoine Estève avec Stéphanie Rouquet pour les images.
01:22:52 Antoine, vous êtes dans la région d'Achkelon.
01:22:54 Israël veut mener des contrôles de sécurité plus efficaces, c'est bien ça ?
01:22:58 Effectivement, il s'agirait des points de passage, je dis il s'agirait parce qu'on n'a pas encore la date
01:23:04 de l'ouverture de ces deux nouveaux points de passage.
01:23:06 Le point de Nizana au sud, mais aussi celui de Kerem Shalom, encore plus au sud, en face de la ville de Rafah.
01:23:12 Alors, ça pose des problèmes, ce contrôle des arrivées des denrées humanitaires notamment,
01:23:16 mais aussi des stocks d'essence parce que l'armée israélienne exerce évidemment ce contrôle à l'entrée du territoire de Gaza,
01:23:22 mais surtout continue ses bombardements à l'intérieur du territoire de Gaza,
01:23:25 notamment sur le sud et particulièrement la ville de Rafah.
01:23:28 Et les humanitaires crient au scandale en disant que c'est bien de donner de l'aide humanitaire,
01:23:32 mais en revanche il faut cesser les bombardements contre ces camps de réfugiés.
01:23:35 Je vous rappelle que l'ouverture de ces deux points de passage,
01:23:38 c'est surtout pour contrôler le contenu de ces convois.
01:23:42 Ce que veut éviter aujourd'hui l'armée israélienne, c'est le convoi d'armement.
01:23:45 Ce qui se passe certainement encore aujourd'hui, c'est l'arrivée de roquettes, d'explosifs ou encore de munitions
01:23:50 directement fournies par ces soutiens, directement au Hamas, à l'intérieur de la bande de Gaza.
01:23:56 Antoine Estève avec Stéphanie Rouquier. Merci beaucoup Antoine.
01:24:00 Restez bien sûr CNews. Dans un instant l'économie.
01:24:03 Avec l'homique Guillaume, on va parler des arnaques de Noël, notamment les arnaques au sujet des produits alimentaires.
01:24:11 A tout de suite.
01:24:12 CNews, 7h46. Regardez cette image en direct.
01:24:18 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui se rend dans un commissariat à Maison-Alfort
01:24:26 au lendemain de la présentation de cette émission, qui a été refusée par le président de la République.
01:24:32 Il occupe le terrain pour dire "je suis là, je suis le ministre de l'Intérieur, je ne démissionne pas, il est arrivé et nous sommes en direct".
01:24:41 Gautier Lebret.
01:24:42 C'est exactement ça. Objectif, tourner la page, minimiser ce qui s'est passé.
01:24:46 C'est ce qu'a fait Emmanuel Macron en refusant la démission de Gérald Darmanin et en lui demandant de trouver une sortie de crise,
01:24:52 même si c'est quasiment mission impossible, car tant que le gouvernement ne sortira pas en même temps en matière migratoire,
01:24:57 il ne trouvera pas de majorité à l'Assemblée nationale.
01:25:00 C'est ce qui s'est passé hier, c'est l'échec du "en même temps", en matière migratoire, ça ne fonctionne pas.
01:25:04 Gérald Darmanin y a cru jusqu'au bout et s'est rendu compte au dernier moment,
01:25:07 bien que la motion de rejet serait adoptée et que les Républicains lui feraient une nouvelle fois défaut,
01:25:11 mais s'il occupe le terrain, effectivement c'est pour tourner la page, passer à autre chose
01:25:15 et tenter de minimiser la crise politique dans laquelle on est plongé.
01:25:18 Voilà, il va prendre la parole dans un instant le ministre de l'Intérieur et on le suivra bien sûr en direct sur CNews.
01:25:24 Je vous rappelle qu'Éric Ciotti, le patron des Républicains, sera sur ce plateau interrogé par Sonia Mabrouk à 8h10.
01:25:31 L'économie avec vous, avec vous l'OMIC Guillaume, comme tous les ans avant les fêtes,
01:25:36 l'association de consommateurs Foodwatch recense les produits du réveillon aux étiquettes trompeuses ou aux emballages.
01:25:42 Trop beau pour être vrai, de quoi faut-il se méfier cette année l'OMIC ?
01:25:45 Eh bien Romain, on en a beaucoup parlé l'année dernière, elle fait son retour, la "shrinkflation" ou "réduflation",
01:25:50 c'est cette technique marketing qui consiste à réduire le contenu des emballages pour masquer une hausse de prix au kilo.
01:25:57 A ce petit jeu, c'est une grande marque de saumon fumé qui remporte la palme qui vient de se faire épingler par Foodwatch
01:26:03 dans son palmarès 2023 des mauvaises pratiques commerciales pour Noël.
01:26:07 Un paquet de saumon d'Ecosse de cette marque est passé de 220 à 210 grammes pour 6 tranches.
01:26:13 Alors, ce n'est pas une grosse baisse de la quantité, malgré tout ce sont des tranches plus fines,
01:26:18 mais le prix au kilo, lui, pendant ce temps, a augmenté de 19%.
01:26:21 C'est donc bien une façon de minimiser la hausse des prix et d'induire le consommateur en erreur.
01:26:26 Autre grand gagnant à ce jeu des emballages dont le contenu rétrécit,
01:26:29 une marque de Rocher au chocolat qui propose un emballage avec 52% de vide,
01:26:35 oui, plus de la moitié de l'emballage est vide, un record du genre,
01:26:38 qui est quand même juste en dessous du record de l'année dernière où l'association avait trouvé une bûche glacée de grande marque
01:26:43 vendue dans un emballage qui contenait, lui, 80% de vide, de l'air, on vous vendait de l'air.
01:26:47 On a vu une belle bouteille de pétrus apparaître, attention à consommer avec modération,
01:26:52 si le pétrus se consomme...
01:26:53 Normalement l'étiquette est fiable.
01:26:55 L'étiquette est fiable, oui, effectivement, il n'y a pas d'arnaque,
01:26:59 et c'est à consommer avec modération, mais généralement on le consomme avec modération, effectivement.
01:27:02 Bon, il y a aussi des étiquettes très trompeuses.
01:27:05 Oui, l'association prend l'exemple d'une terrine de fête dont le paquet indique
01:27:09 "Terrine aux noix de Saint-Jacques à la Bretonne", sauf qu'à l'intérieur, l'ingrédient principal, c'est du collin.
01:27:14 Les noix ne viennent pas du tout de Bretagne, mais d'un peu partout dans le monde,
01:27:17 et d'ailleurs ce ne sont pas réellement des Saint-Jacques, mais une variété beaucoup moins chère, les pétoncles.
01:27:22 Dans le même registre, on trouve du jus de citron vendu dans une petite bouteille en plastique,
01:27:26 vous savez, vous en avez sans doute déjà vu.
01:27:28 C'est du bio, mais c'est du plastique, et surtout, à l'intérieur, il y a 70% d'eau et seulement 30% de jus,
01:27:34 encore une tromperie.
01:27:36 Bref, dans tous les cas, il faut savoir que c'est légal,
01:27:38 mais il faut vraiment faire attention aux étiquettes quand vous faites vos courses.
01:27:41 Méfiez-vous des allégations trompeuses, des paquets traditionnels, des offres familiales,
01:27:45 des lots qui proposent des réductions qui n'en sont pas,
01:27:47 et comparez toujours bien le prix à l'unité ou au kilo.
01:27:51 – Merci beaucoup Lomig, 7h50, restez bien avec nous,
01:27:54 vous avez entendu Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale
01:27:57 et vice-président du RN également, demander la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:28:01 Il dit "donnez-nous la majorité à l'Assemblée, on saura quoi faire sur l'immigration".
01:28:05 8h10, Éric Ciotti sera l'invité de Sonia Mabrouk, soyez là également.
01:28:10 Dans un instant, l'édito politique avec vous Gauthier Lebret,
01:28:14 "La vengeance des républicains", on en parle dans un instant, à tout de suite.
01:28:18 On va parler des républicains, édito politique, Éric Ciotti sera l'invité
01:28:24 de la grande interview de Sonia Mabrouk à 8h10 sur CNews et sur Europe 1 bien sûr.
01:28:29 La vengeance des républicains, Gauthier Lebret,
01:28:31 une nouvelle fois ils mettent le gouvernement en grande difficulté
01:28:34 et comme sur les retraites, Gauthier, le gouvernement ne l'avait pas vu venir.
01:28:37 Exactement, c'est vraiment une parfaite vengeance des républicains.
01:28:41 Gérald Darmanin a payé cash sa naïveté, il a trop fait confiance aux LR,
01:28:46 la leçon des retraites n'a pas été retenue.
01:28:49 Les LR d'ailleurs qui pour une fois ont été moins divisées que d'habitude
01:28:52 sur le vote de cette motion de rejet.
01:28:53 Alors la commission des lois de l'Assemblée nationale, vous savez,
01:28:56 a déconstruit le travail des sénateurs, les républicains.
01:28:59 Ils ont remis l'aide médicale d'État, ils ont retiré le délit de séjour irrégulier,
01:29:04 les quotas d'immigration et puis la semaine dernière,
01:29:07 et c'est très important dans le vote de la motion de rejet des LR pour bien le comprendre,
01:29:10 il y a eu la niche des républicains, c'est-à-dire une journée qui leur a été consacrée
01:29:13 à l'Assemblée nationale et systématiquement, la majorité, le gouvernement
01:29:18 ont rejeté toutes leurs propositions en matière migratoire, tout a été retoqué.
01:29:23 Donc les républicains sont sortis de la semaine dernière très très très vexés.
01:29:27 Ils avaient déposé en plus leur propre motion de rejet.
01:29:30 Donc à partir du moment où ils déposaient leur propre motion de rejet,
01:29:32 on trouve que quand il y en a deux, on n'y ressort qu'une.
01:29:35 Ça aurait quand même dû mettre la puce à l'oreille à Gérald Darmanin,
01:29:38 mais non, il ne s'est pas douté jusqu'au dernier moment du vote des républicains.
01:29:42 Et Gauthier, désormais, ce sont les républicains qui ont la main ?
01:29:45 Oui, là aussi ça aurait dû mettre la puce à l'oreille à Gérald Darmanin,
01:29:47 parce qu'ils ressortent favorisés de ce vote de motion de rejet,
01:29:51 puisque c'est eux qui ont la main dans deux scénarios sur trois.
01:29:54 Le troisième, c'est le gouvernement qui retire son texte,
01:29:55 mais dans deux scénarios sur trois, c'est eux qui ont la main.
01:29:57 Commission mixte paritaire où sept députés et sept sénateurs doivent se mettre d'accord.
01:30:01 La droite y est majoritaire et si le texte retourne au Sénat,
01:30:04 et bien qui est majoritaire au Sénat ? Les républicains.
01:30:07 Mais à la fin, à la fin des fins, le texte finira toujours par revenir à l'Assemblée nationale
01:30:12 et l'aile gauche de la majorité, tenue par Sacha Houllier, président de la Commission des lois,
01:30:16 ne votera jamais, par exemple, la suppression de l'aide médicale d'État.
01:30:19 C'est vraiment un jour sans fin.
01:30:21 Alors conséquence du choix des républicains, les mesures plus strictes ne seront pas votées non plus.
01:30:25 C'était l'argument principal de Gérald Darmanin pour pousser les LR à ne pas rejeter son texte,
01:30:30 car en attendant, effectivement, on ne peut toujours pas expulser les 4000 délinquants étrangers inexpulsables,
01:30:37 car notamment arrivés sur le sol de France avant l'âge de 13 ans.
01:30:40 C'était par exemple le cas pour le terroriste d'Arras.
01:30:43 D'ailleurs, c'est après l'assassinat de Dominique Bernard que le calendrier s'est accéléré,
01:30:48 puisque je vous rappelle qu'au départ, la loi de Gérald Darmanin devait être examinée au début de l'année prochaine, en 2024.
01:30:54 Mais le gouvernement s'est rendu compte, mieux vaut tard que jamais,
01:30:57 qu'il était urgent de changer la loi pour expulser ces 4000 délinquants étrangers.
01:31:02 Tout ça pour ça, malheureusement.
01:31:04 Merci beaucoup Gauthier. 8h10, donc.
01:31:07 Éric Ciotti qui a choisi Sonia Mabrouk, la matinale de CNews et Europe,
01:31:11 pour prendre la parole ce matin, président des Républicains, invité de la grande interview.
01:31:16 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:31:19 Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:31:22 Rénovation globale avec aide de l'Etat pour améliorer la performance énergétique de votre logement.
01:31:27 groupeverlaine.com
01:31:29 La météo avec vous Alexandra et 10 départements en vigilance ce matin.
01:31:33 Oui, en effet, 10 départements placés sous surveillance.
01:31:35 Ma chère Shana avec évidemment ce risque de crues, principalement du côté de la Gironde ou encore du Lot.
01:31:41 Et puis ces fortes pluies qui se sont tabattues, notamment sur les deux Alpes ou encore du côté des Savoies,
01:31:48 avec au programme évidemment encore de la pluie aujourd'hui.
01:31:51 Donc situation à surveiller encore une fois sur le bandeau central,
01:31:54 avec au programme une nouvelle perturbation qui arrive ce matin entre la Gironde, le Centre ou encore le Nord-Est.
01:31:59 On retrouvera également de la neige en montagne avec un risque d'avalanche particulièrement accrue.
01:32:03 Plus vous irez vers le Sud, plus vous aurez du grand beau temps.
01:32:06 Et puis sur les régions du Nord, à l'arrière de la perturbation, on retrouve un ciel de traîne assez mitigé.
01:32:10 D'ailleurs dans l'après-midi, on pourra voir localement quelques orages,
01:32:13 de fortes rafales de vent également entre le Sud-Bretagne et la pointe du Cotentin.
01:32:17 Et toujours ces pluies entre le Sud-Ouest, le Nord-Est ou encore en allant vers le massif central.
01:32:22 De la neige également au-delà de 2500 m d'altitude et toujours du beau temps autour du golfe du Lyon avec un ciel dégagé.
01:32:28 Côté température, grande douceur ce matin avec 14 degrés à La Rochelle, 11 à Paris ou encore 7 degrés en allant vers Rodez.
01:32:35 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent de nouveau dans le Sud, 20 degrés à Perpignan, 17 degrés pour le Pays Basque.
01:32:42 Vous aurez 16 degrés à Clermont-Ferrand ou encore 15 degrés à Paris.
01:32:45 Ce sont des températures dignes d'un mois d'octobre mais qui devraient baisser d'ici la fin de semaine
01:32:50 avec des températures qui vont de nouveau retrouver des niveaux conformes au normal de saison avec un temps très nuageux et très mitigé.
01:32:57 C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:33:05 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:33:09 Il est bientôt 8h, merci d'être avec nous. C News, première chaîne info de France toute la semaine dernière.
01:33:17 C'est historique, merci de votre confiance, merci de votre fidélité au nom de toute l'équipe de La Matinale.
01:33:23 Merci à vous.
01:33:24 A la une, réunion de crise à Matignon.
01:33:27 Hier soir, démission de Gérald Darmanin présenté puis refusé.
01:33:32 Le ministre de l'Intérieur qui est déjà sur le terrain ce matin, il est cependant déjà sous pression maximum
01:33:40 après le rejet du projet de loi immigration à l'Assemblée Nationale.
01:33:44 Quel avenir pour le projet de loi immigration justement ?
01:33:47 A priori, il ne finira pas à la poubelle.
01:33:50 Gauthier Lebret avec nous, vous allez tout nous expliquer.
01:33:52 A tout de suite Gauthier.
01:33:53 Détruire Israël, c'est le but poursuivi par le Hamas mais aussi par l'autorité palestinienne.
01:33:59 C'est ce que dit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou selon la presse israélienne.
01:34:03 Déclaration très importante pour l'avenir de la région, nous dira Antoine Estève.
01:34:07 Envoyé spécial de CNews en Israël, à tout de suite Antoine.
01:34:10 C'est un échec, le mot a été lâché par Gérald Darmanin, il l'a dit hier soir au 20h,
01:34:16 quelques heures après le désaveu de l'Assemblée Nationale.
01:34:19 Et le ministre de l'Intérieur a présenté sa démission, président de la République,
01:34:23 démission qu'Emmanuel Macron a refusé, le récit de Solène Boulan.
01:34:27 Le gouvernement et la majorité est clair, nous sommes ouverts au débat.
01:34:32 Il aura tenté de les convaincre jusqu'au bout.
01:34:35 Face aux députés, Gérald Darmanin tente d'imposer son texte,
01:34:39 mais à l'annonce du vote, le coup prétombe.
01:34:42 270 contre 265.
01:34:45 L'Assemblée rejette le projet de loi immigration et exulte.
01:34:48 Invité du 20h quelques heures plus tard,
01:34:51 le ministre de l'Intérieur n'hésite pas à qualifier lui-même ce revers.
01:34:55 Je suis un parlementaire, un élu dans l'âme,
01:34:57 quand on a un échec, c'est un échec, bien évidemment.
01:35:00 Au point que le ministre de l'Intérieur a présenté sa démission,
01:35:03 refusée par Emmanuel Macron.
01:35:05 Moi, je suis à disposition du président de la République.
01:35:07 J'ai présenté ma démission parce que c'est normal,
01:35:09 parce que je veux donner des moyens aux policiers, aux gendarmes,
01:35:12 aux préfets, aux magistrats pour lutter contre l'immigration irrégulière.
01:35:15 Le Parlement me l'a refusé, une alliance entre les filles et les rennes,
01:35:18 aidée par les LR.
01:35:20 Une alliance qui laisse un goût amer dans la bouche du ministre de l'Intérieur.
01:35:24 Je constate que l'alliance des contraires, du RN, des LR, de la NUPES,
01:35:27 qui pensent absolument différemment.
01:35:29 Certains veulent beaucoup plus d'immigration, d'autres plus du tout.
01:35:32 Certains veulent sortir de l'Europe, d'autres veulent plus d'Europe.
01:35:34 Et de voir des LR faire la béquille du RN et de la réjouissance de Mme Le Pen,
01:35:38 ça me fait mal.
01:35:39 Le texte devra donc emprunter un autre chemin.
01:35:42 Emmanuel Macron a demandé à la Première ministre Elisabeth Borne
01:35:46 et à Gérald Darmanin des propositions pour lever le blocage.
01:35:50 Alors, le rejet à l'Assemblée nationale s'est joué à cinq voix près.
01:35:55 Il y avait neuf députés de la majorité qui n'étaient pas dans l'hémicyclière.
01:36:00 Parmi ces neuf, cinq députés renaissance.
01:36:02 Qui sont-ils ? On a les noms.
01:36:04 On va les regarder ensemble.
01:36:05 Tout d'abord, Jean-Philippe Ardouin, député de la 3e circonscription de Charente-Maritime.
01:36:09 Anne Jeunetet, députée des Français établis en Asie, en Océanie et en Europe orientale.
01:36:14 Amélia Lacraphie, députée des Français établis au Moyen-Orient et dans une partie de l'Afrique.
01:36:19 Michel Lozana, député de la 1re circonscription du Lot-et-Garonne.
01:36:23 Et enfin, Monique Iborra, députée de la 6e circonscription de la Haute-Garonne.
01:36:27 Alors, cette dernière parlementaire est excusée en quelque sorte
01:36:30 puisqu'elle était avec Emmanuel Macron à Toulouse.
01:36:32 Oui, alors ça c'est quand même fou.
01:36:34 Il y a une députée de la majorité, députée renaissance,
01:36:38 qui était aux côtés du président de la République.
01:36:39 Alors qu'il y avait un texte important pour le gouvernement qui était en jeu
01:36:44 et qui allait être examiné par les députés.
01:36:47 Elle était avec le président de la République à Toulouse.
01:36:49 Bon, quel avenir pour le texte de Gérald Darmanin ?
01:36:52 Trois possibilités ce matin, deux plus probables,
01:36:56 une qu'on peut presque exclure, Gauthier Lebret.
01:36:59 Alors, celle qu'on peut presque exclure, à l'instant où on se parle,
01:37:03 c'est d'enterrer définitivement le texte, de le jeter en bonne et due forme à la poubelle.
01:37:08 Effectivement, ce n'est pas le scénario le plus vraisemblable.
01:37:10 Alors les deux autres, c'est soit la commission mixte paritaire,
01:37:13 sept députés et sept sénateurs qui doivent se mettre d'accord.
01:37:17 Et qui est majoritaire dans cette commission mixte paritaire ?
01:37:20 C'est la droite et le centre.
01:37:22 Donc cette commission mixte paritaire aurait plutôt tendance à redurcir le texte
01:37:26 et à se rapprocher de la version du Sénat.
01:37:29 Le Sénat où les Républicains sont majoritaires.
01:37:32 Et d'ailleurs, tiens, tiens, troisième scénario possible, le retour au Sénat
01:37:36 où là, effectivement, les Républicains auront la main pour redurcir le texte,
01:37:40 resupprimer l'aide médicale d'État, par exemple.
01:37:44 Donc pour faire un texte plus dur que celui qui est sorti de la commission des lois à l'Assemblée nationale.
01:37:48 Mais vraiment, l'enseignement de ce matin, c'est que le gouvernement, Gérald Darmanin,
01:37:52 n'ont plus la main, ils n'ont plus la main.
01:37:54 C'est plutôt la droite qui est à la manœuvre depuis ce matin,
01:37:57 avec soit la commission mixte paritaire, soit le Sénat.
01:38:00 Mais il ne faut pas exclure que ce texte soit in fine enterré,
01:38:02 parce que même après une commission mixte paritaire,
01:38:04 même après le passage au Sénat, ça reviendra à l'Assemblée nationale.
01:38:08 Et jamais l'aile gauche de la majorité ne votera, par exemple, la suppression de l'aide médicale d'État.
01:38:13 Donc il faudra un 49-3 au minimum.
01:38:15 Merci Gauthier.
01:38:16 Voilà, est-ce que le président de la République va remanier ?
01:38:19 Est-ce qu'il va dissoudre l'Assemblée nationale ?
01:38:21 Quand on parle de dissolution, on pense évidemment à Jacques Chirac.
01:38:25 Je voulais vous montrer cette image d'archive.
01:38:27 Il y a plus de 25 ans, le 21 avril 1997, Jacques Chirac s'adressait aux Français
01:38:31 depuis le palais de l'Elysée, le président de la République
01:38:33 qui annonçait la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:38:35 Alors problème, contrairement à ses attentes, c'est la gauche qui a récolté le plus de voix pendant ce vote.
01:38:40 C'en est suivi cinq ans de cohabitation et la nomination de Lionel Jospin à Matignon.
01:38:45 Regardez.
01:38:46 Mes chers compatriotes, après consultation du Premier ministre, du président du Sénat,
01:38:53 du président de l'Assemblée nationale, j'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale.
01:39:00 Le décret de dissolution et le décret fixant les dates des élections législatives
01:39:06 au 25 mai et au 1er juin seront publiés demain matin.
01:39:11 Voilà, tout le monde s'en souvient évidemment.
01:39:13 Pour l'instant, il n'en est pas question avec Emmanuel Macron.
01:39:18 L'actualité en Israël.
01:39:20 À présent, on rejoint tout de suite notre envoyé spécial dans la région d'Achkelon,
01:39:24 Antoine Estève avec Stéphanie Rouquier.
01:39:26 Antoine, je voudrais qu'on revienne ce matin sur ces déclarations de Benyamin Netanyahou
01:39:30 qu'on peut lire dans les médias israéliens.
01:39:32 Le Premier ministre israélien estime que l'autorité palestinienne a le même but que le Ramas,
01:39:37 c'est-à-dire détruire Israël.
01:39:39 C'est extrêmement important.
01:39:41 Effectivement, c'est important et ce sont des mots qu'il a prononcés en commission de défense
01:39:47 à la Knesset hier soir, Benyamin Netanyahou, qui affirme maintenant que son panorama d'ennemis
01:39:52 s'élargit un petit peu plus avec l'autorité palestinienne qu'il inclut directement dans les responsables
01:39:57 de cette guerre avec le Hamas et avec le djihad islamiste.
01:40:00 Tout cela, évidemment, c'est sur fond de guerre.
01:40:02 Donc, attention à ces déclarations.
01:40:04 Il faut surtout en ce moment constater qu'à l'intérieur de la Cisjordanie,
01:40:08 il y a énormément d'opérations militaires contre des terroristes qui sont cachés
01:40:12 toujours dans les villes de Génie notamment, mais encore au nord de Ramallah,
01:40:15 là où même se trouve le siège de l'autorité palestinienne.
01:40:18 Et quelque part, Benyamin Netanyahou veut justifier ces opérations à l'intérieur de la Cisjordanie
01:40:23 tout en continuant à attaquer sur la bande de Gaza avec l'artillerie notamment
01:40:27 qui s'est déployée maintenant dans le sud de la bande de Gaza.
01:40:29 D'après nos informations, plusieurs sources militaires affirment que les villes de Rafah
01:40:33 sont bombardées comme canionnettes à l'heure à laquelle nous parlons en ce moment.
01:40:36 Et le risque, c'est évidemment l'embrasement du sud de la bande de Gaza avec ces dizaines,
01:40:41 ces centaines de milliers de réfugiés qui ont fui le nord de Gaza pour aller dans les camps de réfugiés de Rafah.
01:40:46 Tout cela évidemment est dénoncé par les associations humanitaires qui disent
01:40:50 qu'il peut y avoir des dommages collatéraux très importants.
01:40:53 Antoine Estève, envoyé spécial de CNews en Israël.
01:40:56 Merci beaucoup Antoine, avec Stéphanie Rouquier.
01:40:58 8h06, restez bien sur CNews dans un instant.
01:41:01 Eric Ciotti, député bien sûr, mais aussi président des Républicains
01:41:07 et l'invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview sur CNews et sur Europe.
01:41:10 A tout de suite.
01:41:14 CNews, il est 8h12, tout de suite, c'est la grande interview.
01:41:17 Sonia Mabrouk reçoit ce matin Eric Ciotti, président des Républicains.
01:41:20 La grande interview sur CNews et Europe 1.
01:41:22 Place donc à la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:41:27 Bonjour à vous Eric Ciotti.
01:41:28 Bonjour.
01:41:29 Bienvenue, merci de votre présence ce matin.
01:41:31 Vous êtes le président des Républicains.
01:41:33 Eric Ciotti, votre parole est attendue.
01:41:35 Nous avons beaucoup de questions à vous poser sur la suite.
01:41:38 Nous venons d'apprendre que Gérald Darmanin, qui est sur le terrain,
01:41:40 vient de déclarer qu'on a joué contre la France,
01:41:44 qu'on a perdu du temps pour protéger les Français.
01:41:46 Vous allez réagir dans un instant Eric Ciotti.
01:41:48 Mais tout d'abord, au lendemain de l'adoption de la motion de rejet,
01:41:51 comment vous décrivez la situation politique actuelle ?
01:41:55 C'est une situation qui traduit l'échec du en même temps.
01:41:59 Depuis 2017, notre pays est gouverné sous une forme de yo-yo permanent
01:42:06 où on ne sait pas où le président de la République veut aller.
01:42:10 Un coup, une barre à gauche, une barre à droite,
01:42:14 et au final, l'immobilisme, l'impuissance.
01:42:17 Ce texte était la traduction de ça en même temps.
01:42:20 Il lançait un message de pseudo-fermeté
01:42:25 que souligne avec une communication arrogante et débordante le ministre de l'Intérieur.
01:42:30 Mais en fait, c'était un texte qui allait vers plus de régularisation,
01:42:35 pour l'immigration clandestine, ce qui était insupportable,
01:42:39 et ce contre quoi nous nous sommes toujours, dès le début, opposés.
01:42:43 La réalité, elle est là, c'est l'échec du en même temps,
01:42:46 de l'impuissance, de l'immobilisme.
01:42:49 Et nous le voyons sur l'immigration, mais nous le voyons aussi sur la violence,
01:42:54 sur la délinquance, sur l'économie.
01:42:56 C'est cette impuissance immobile, parce qu'on ne fait pas les choix courageux.
01:43:01 Ce texte manquait de courage, et nous avons voulu redonner de la force
01:43:06 à une politique migratoire indispensable.
01:43:08 Échec du en même temps, ça veut dire, Éric Ciotti, échec d'une gouvernance,
01:43:11 échec d'une méthode qui ne peut plus, si je vous comprends bien, ce matin, continuer ainsi ?
01:43:15 Je ne crois pas. En tout cas, elle démontre jour après jour son impuissance,
01:43:21 ses échecs, son incapacité à enrayer le déclin accéléré de notre pays.
01:43:28 Nous voyons bien que dans beaucoup de sujets, nous décrochons aujourd'hui.
01:43:32 C'est vrai sur cette question migratoire, c'est vrai sur la violence,
01:43:36 c'est vrai sur l'éducation, sur nos services publics,
01:43:39 parce que les choix courageux, malgré la communication,
01:43:42 il y a un domaine où le gouvernement est performant, c'est la communication.
01:43:46 Mais les Français en ont quelque peu assez d'être abusés, d'être manipulés,
01:43:52 oui, manipulés par une communication qui est mensongère,
01:43:56 comme l'a fait le ministre de l'Intérieur pendant cette séquence.
01:43:59 Justement, il est en direct ce matin, Éric Ciotti,
01:44:01 parce qu'il est toujours dans le costume du premier flic de France.
01:44:05 Il a hier présenté sa démission au président de la République, qui a été refusée.
01:44:09 Nous parlons quand même d'un des ministères les plus sensibles, les plus importants.
01:44:13 Vous l'avez rappelé, qu'il est sûr de la protection des Français.
01:44:17 Vraiment, je vous pose la question, est-ce que Gérald Darmanin peut rester à ce poste-là,
01:44:21 compte tenu du contexte que vous décrivez ?
01:44:23 C'est à lui de le dire et c'est au président de la République de le décider.
01:44:27 Il a décidé de le maintenir.
01:44:29 Mais moi, ce que je constate, c'est que le bilan de Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur,
01:44:34 c'est plus de violence, c'est plus d'insécurité,
01:44:38 c'est le communautarisme islamiste qui continue à progresser
01:44:43 et à faire des conquêtes sur notre territoire,
01:44:46 c'est des records d'immigration légale et illégale,
01:44:50 et c'est aujourd'hui des quartiers entiers, des villages entiers,
01:44:55 qui sont gangrénés par le trafic de drogue.
01:44:57 Mais si je dis que c'est de la responsabilité de Gérald Darmanin, tout cela ?
01:45:00 Non, quand on a ce bilan, ça plaide à un peu plus d'humilité.
01:45:06 Vous savez, il y a un ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb,
01:45:09 auquel je rends hommage à sa mémoire, il nous a quittés il y a quelques jours,
01:45:14 qui parlait souvent du bris et de l'excès du bris,
01:45:18 de cet orgueil, de cet orgueil qui aveugle.
01:45:21 Eh bien, je crois que la vie politique impose aussi de l'humilité et du courage.
01:45:27 Et quand on a des résultats aussi calamiteux,
01:45:32 ça appelle à un peu de monestie, à un peu moins d'arrogance,
01:45:35 à manier un peu moins l'insulte que le fait le ministre de l'Intérieur.
01:45:39 Alors je vois bien qu'il y a de la frévolité.
01:45:41 Pourquoi, attendez, il s'est investi, il a mouillé la chemise, comme on dit.
01:45:44 Il a rencontré beaucoup de monde, Gérard, on peut lui faire beaucoup de reproches,
01:45:48 mais il a défendu son texte. Est-ce que vous dites qu'il a péché par arrogance ?
01:45:52 J'ai même vu que pour aller chercher les voix de certains députés,
01:45:56 il s'était trompé de circonscription, puisqu'il y avait deux députés
01:46:00 qui portaient le même nom, pour promettre une brigade de gendarmerie.
01:46:03 C'est ça la politique ? C'est ça l'intérêt supérieur du pays ?
01:46:07 Donc aujourd'hui, j'appelle le ministre de l'Intérieur à retrouver son calme,
01:46:12 à retrouver la sérénité, à travailler au service des Français,
01:46:15 et pas au service de ses ambitions.
01:46:17 Cet été, il voulait être président de la République,
01:46:20 à l'automne, il voulait remplacer la Première ministre.
01:46:22 Mais voilà, la politique, elle impose des résultats, elle exige des résultats,
01:46:28 elle nécessite du courage.
01:46:29 Mais Eric Sébastien, reconnaissez qu'être dénué d'ambition en politique, c'est compliqué.
01:46:33 Il en faut, mais il faut qu'elle soit aussi au service du pays.
01:46:36 Si on porte une ambition, bien sûr que c'est légitime d'avoir une ambition,
01:46:39 mais pourquoi faire ? Pour mettre en place une politique,
01:46:43 pas pour faire de la communication.
01:46:45 Cette communication, on voit bien, les Français, on les abuse pas,
01:46:49 ils voient ce qui se passe devant chez eux, dans leurs rues,
01:46:52 ils voient bien qu'il y a beaucoup plus d'immigration,
01:46:54 ils voient bien qu'il y a beaucoup plus de violence,
01:46:56 et quand ils entendent ce discours, ils ne peuvent l'accepter et le comprendre.
01:47:00 Mais alors, aujourd'hui, quelle initiative politique pour Emmanuel Macron ?
01:47:03 Parce qu'il faut sortir malgré tout de cette séquence et d'une crise,
01:47:06 il n'y a pas mille solutions, certains parlent soit d'un remaniement ou d'une dissolution,
01:47:11 que répondez-vous à ces deux voix ?
01:47:13 Nous, nous avions fait une proposition très claire,
01:47:15 et je l'avais faite lors du premier entretien de Dides-Saint-Denis avec le président de la République,
01:47:22 c'était une grande réforme constitutionnelle approuvée par référendum
01:47:26 qui réglerait la plupart des blocages qui nous empêchent de contrôler nos flux migratoires.
01:47:31 Non mais là, je parle de la méthode de gouvernement, c'est tout.
01:47:33 Mais donnez la parole aux Français, par le biais d'un référendum,
01:47:38 au lieu d'être dans ce bricolage de négociation,
01:47:42 dans des couloirs occultes et avec certaines caricatures que je viens d'évoquer.
01:47:47 Sur l'immigration, on sait bien que c'est un défi majeur, on sait bien que c'est difficile.
01:47:51 Nous mesurons les blocages institutionnels depuis l'Europe,
01:47:56 les jurisprudences qui nous contraignent,
01:47:59 encore cette décision hier du Conseil d'État qui oblige M. Darmanin
01:48:04 à aller rechercher en Ouzbékistan une personne dangereuse qu'il avait expulsée.
01:48:09 On marche sur la tête, alors qu'il avait prétendu que lui,
01:48:13 il pouvait passer outre ses décisions quand nous voulions une réforme de la Constitution.
01:48:17 Donc c'est la réforme constitutionnelle qui permettrait au président de la République
01:48:20 de reprendre la main politiquement, institutionnellement ?
01:48:22 L'objectif, ce n'est pas de reprendre la main, c'est de renouer ce lien avec les Français,
01:48:26 de redonner la parole aux Français sur ce sujet.
01:48:29 Il peut y en avoir d'autres, en tout cas, nous, nous avions fait cette proposition,
01:48:33 nous disons toujours qu'elle est sur la table,
01:48:36 elle a été balayée d'un revers de main avec virulence par le ministre de l'Intérieur
01:48:41 jeudi dernier à l'Assemblée nationale.
01:48:43 Pourtant, cette proposition, elle a porté des réponses très claires sur l'expulsion,
01:48:47 on l'a vu sur l'Ouzbékistan, sur l'asile à la frontière, sur les plafonds migratoires.
01:48:52 Tout était à l'intérieur.
01:48:53 Je vous pose la question différemment, est-ce que vous pensez qu'Emmanuel Macron peut faire le doron,
01:48:59 finalement, minimiser la situation et poursuivre ainsi ?
01:49:03 Vous savez, moi je ne suis pas commentateur de l'attitude d'Emmanuel Macron.
01:49:07 Elle vous engage.
01:49:08 Je vois bien qu'il y a souvent une volonté de tromper un peu l'opinion,
01:49:16 on parle fort et on agit faible, c'est ça que ne veulent plus les Français.
01:49:21 Nous, nous avons des propositions très claires, nous en avons pour la France,
01:49:26 un vrai chemin de réforme, nous en avons sur le texte migratoire,
01:49:31 et là, les choses sont claires.
01:49:33 Emmanuel Macron qui est à la tête de l'État, est-ce qu'il peut continuer ainsi ?
01:49:38 Oui, mais il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
01:49:40 Donc il faut une initiative.
01:49:41 Il faut qu'il en tire les conséquences et il faut qu'il gouverne différemment,
01:49:47 avec beaucoup moins d'arrogance, de mépris pour la représentation nationale.
01:49:51 Parlons justement de ce péché que vous dénoncez, Éric Ciotté.
01:49:54 Vous dites arrogance, vous dites mépris.
01:49:57 À l'instant, on a vu les images en direct de Gérald Darmanin,
01:49:59 il n'a pas perdu de temps, il est sur le terrain et il a ces phrases.
01:50:02 On a joué contre la France, on perd du temps pour protéger les Français.
01:50:06 Hier encore, au 20h, il a dénoncé votre responsabilité, votre rôle,
01:50:10 Béky Duherren, il a dit qu'il a eu cette phrase quand même,
01:50:14 il dit "j'ai honte pour la droite".
01:50:17 On vous pose la question, vous n'avez pas honte ?
01:50:19 Écoutez, je crois que monsieur Darmanin n'a rien compris.
01:50:22 Et c'est assez grave.
01:50:24 D'ailleurs, moi je suis ouvert à la discussion sur la suite de ce texte.
01:50:29 Mais je le ferai avec la Première ministre.
01:50:31 Nous avons échangé d'ailleurs hier soir.
01:50:34 Je le dis très clairement, parce qu'on ne peut pas discuter dans ce contexte
01:50:38 avec de tels termes.
01:50:40 Je crois qu'il faut que le ministre de l'Intérieur retrouve sa sérénité,
01:50:45 retrouve son calme et retravaille au service de la mission qui est la sienne,
01:50:50 celle d'assurer la sécurité des Français.
01:50:53 Il nous reproche de perdre du temps, mais qui est au pouvoir depuis 2017 ?
01:50:58 De 2017 à 2022, cette majorité avait une majorité absolue.
01:51:03 Pourquoi rien n'a été fait sur ces questions migratoires ?
01:51:07 Pourquoi on est resté dans cette situation en atteignant des records ?
01:51:11 500 000 étrangers sont aujourd'hui rentrés en France chaque année de façon légale.
01:51:17 1 million de clandestins.
01:51:19 Il y a 1,3 million d'étrangers de plus qu'en 2012,
01:51:24 quand monsieur Nicolas Sarkozy a quitté l'Elysée.
01:51:27 En 2012, tout ce que nous avons fait n'était pas parfait.
01:51:30 C'est sans doute pour ça que nous avons perdu.
01:51:32 Et je le dis avec lucidité.
01:51:34 On aurait dû aller plus loin, mais on est expulsé deux fois plus.
01:51:38 Il y avait quatre fois moins de demandeurs d'asile.
01:51:41 Il y avait deux fois moins de titres de séjour.
01:51:43 C'était sans doute trop.
01:51:45 Mais j'appelle à ceux qui sont au pouvoir depuis 2012,
01:51:48 parce que monsieur Macron, il est au pouvoir depuis 2012,
01:51:51 à un peu plus encore d'humilité, à beaucoup plus de responsabilité,
01:51:58 parce que ce bilan catastrophique, c'est le leur.
01:52:01 Il y a deux choses importantes.
01:52:03 Ce que vous venez de dire, Eric Ciotti, je vais vous demander de préciser.
01:52:06 Vous dites que vous avez l'échange direct avec la Première Ministre.
01:52:09 Est-ce à dire que vous estimez que Gérald Darmanin n'est plus du tout
01:52:11 un interlocuteur pour la suite dont nous allons parler ?
01:52:14 Comment discuter avec quelqu'un qui nous insulte en permanence ?
01:52:17 C'est quand même compliqué.
01:52:19 Il est discrédité à vos yeux.
01:52:21 C'est à la Première Ministre de conduire cette discussion.
01:52:24 Vous l'avez eue directement ?
01:52:25 Nous avons échangé hier soir.
01:52:27 Vous êtes dans un état d'esprit de compromis possible ?
01:52:30 Nous sommes dans un état d'esprit très clair.
01:52:32 Nous voulons l'adoption du texte du Sénat.
01:52:35 Qu'est-ce qui peut se passer maintenant ?
01:52:36 L'adoption du texte du Sénat.
01:52:37 D'ailleurs, ça peut aller beaucoup plus vite.
01:52:39 Soit c'est un paix, la commission mixte paritaire.
01:52:41 Si la commission mixte paritaire se réunit cette semaine
01:52:43 ou en début de semaine prochaine, nous pouvons avoir un texte à Noël.
01:52:47 Je souligne que le texte de M. Darmanin, on devait potentiellement le voter fin janvier.
01:52:53 Donc quand il nous dit "vous nous faisons perdre du temps",
01:52:55 au contraire, nous ce que nous voulions,
01:52:57 c'est pour ça que nous avons déposé une motion de rejet avec Olivier Marlex
01:53:00 à l'Assemblée nationale, qui a été suivie par les députés de notre groupe.
01:53:05 Nous voulions que ça ne soit pas un texte de gauche tel qu'il est sorti de la commission des lois,
01:53:10 avec des régularisations massives, avec la suppression de l'AME,
01:53:17 avec la suppression des prestations sociales que nous voulions verser
01:53:22 après cinq ans de séjour sur le territoire.
01:53:25 Nous voulions tout ce qu'avait fait le Sénat, et j'étais totalement en phase là-dessus.
01:53:30 Nous avons eu à la place un texte totalement à gauche, conduit par l'aile gauche de la majorité.
01:53:36 Nous avons dit non.
01:53:37 Donc maintenant, notre position est très claire, c'est un engagement sur le texte,
01:53:43 une réforme constitutionnelle et le texte du Sénat.
01:53:47 Rien que le texte du Sénat.
01:53:49 Un texte du Sénat, une loi simple, se retrouvera toujours confronté au blocage institutionnel.
01:53:56 Donc le courage, c'est de lever ces blocages, aujourd'hui, qui viennent de la CEDH,
01:54:01 qui viennent de conventions internationales, pour dire que c'est la France qui décide qui elle accueille,
01:54:06 et surtout qui elle ne veut plus accueillir.
01:54:08 Il y a des questions aussi sur l'attitude des LR.
01:54:11 Nous allons parler encore du texte sur la suite, mais cela interroge quand même.
01:54:15 Certains se demandent, vous n'avez aucun regret qu'il n'y ait pas un débat,
01:54:19 au sein quand même de l'hémicycle pour les Français, sur ce sujet aussi important ?
01:54:23 Mais nous ne voulions pas un débat tronqué.
01:54:26 Nous ne voulions pas un texte qui a déconstruit totalement ce qu'avait fait le Sénat.
01:54:32 Il faut bien que le gouvernement mesure qu'ils n'ont pas de majorité absolue.
01:54:36 Il faut bien que le gouvernement comprenne que les Français ne supportent plus
01:54:40 cette immigration venue essentiellement du continent africain,
01:54:44 qui importe aussi une forme de communautarisme islamiste qui nous menace,
01:54:49 qui est la source d'une délinquance de plus en plus forte.
01:54:53 Gérald Darmanin a cessé de tenir ce même discours ici même, hier à la grande écrivure.
01:54:58 Il me disait, pardonnez-moi, que si vous ne votiez pas ce texte,
01:55:01 vous seriez responsable vous-même et vos collègues et vos camarades
01:55:05 de futurs actes criminels graves sur notre territoire,
01:55:08 commis par des délinquants étrangers qui n'auraient pas pu expulser grâce à cette loi.
01:55:12 Ce propos est indigne et je n'irai pas dans la même indignité de mesurer
01:55:16 combien de personnes sous au QTF qui devaient quitter le territoire français
01:55:21 ont commis depuis que M. Darmanin est ministre de l'Intérieur des crimes ou des délits.
01:55:26 Ce sont sans doute plusieurs centaines.
01:55:29 Un chiffre, 140 000 au QTF, obligation de quitter le territoire français prononcé,
01:55:35 5 000 éloignements, 5 000 l'année dernière vers des pays tiers de l'Union européenne.
01:55:42 Et on vient nous donner des leçons sincèrement.
01:55:45 Est-ce qu'on continue comme ça avec ces discours, avec ces insultes qui masquent la réalité ?
01:55:51 Et si le grand gagnant était, à la fin, celle qui ramasse la mise ?
01:55:55 Moi je souhaite que ceux qui gagnent, ce soit les Français,
01:55:58 qui soient mieux protégés et plus sécurisés.
01:56:01 Le reste c'est des calculs politiciens.
01:56:03 Vous en faites aussi.
01:56:05 Certains affirment que vous vouliez faire un coup en faisant tomber Gérald Darmanin.
01:56:08 Non, ce n'est pas le sujet.
01:56:10 Ce que nous voulions, c'est rediscuter sur les bases d'un texte clair,
01:56:14 d'un texte qui apporte de vraies réponses et non pas qui aggrave la situation.
01:56:19 Parce que comment peut-on nous dire, on va éloigner plus,
01:56:23 et de notre côté lancer un appel d'air à l'immigration, régulariser plus.
01:56:29 Le message qu'on lance à tous ceux qui veulent venir sur le continent européen,
01:56:33 c'est qu'en France, on va régulariser,
01:56:36 en France on va permettre de travailler dès le premier jour aux clandestins.
01:56:39 Tout ça n'est pas sérieux.
01:56:41 C'était irresponsable.
01:56:43 C'est ce que nous avons voulu sanctionner, on ne peut pas être complice de ça.
01:56:46 Le texte du Sénat, rien que le texte du Sénat.
01:56:48 Mais quand il reviendra à l'Assemblée, qu'est-ce qui va se passer ?
01:56:51 49-3 ?
01:56:53 Je ne pense pas.
01:56:54 Si nous sommes sur le texte du Sénat, il n'y a aucune raison que nous ne l'approuvons pas.
01:56:59 Vous pensez vraiment que ce texte-là, ça va être le texte qui va...
01:57:02 Ce texte, il comprend les bonnes mesures.
01:57:04 Mais je le redis, parce que pour moi c'est essentiel,
01:57:07 parce que la politique, elle ne peut pas se masquer derrière des faux semblants.
01:57:11 Si on ne modifie pas, on n'enlève pas les blocages constitutionnels, rien ne changera.
01:57:17 On est dans une tendance structurelle à l'augmentation des flux migratoires.
01:57:21 Le continent africain connaîtra à l'aune 2050 2 milliards d'habitants.
01:57:28 Les flux vont s'accentuer.
01:57:30 Si on n'agit pas, on aura une véritable submersion.
01:57:34 C'est maintenant qu'il faut le faire et il faut sortir des demi-mesures.
01:57:37 Merci Eric Ceci.
01:57:38 Merci à vous.
01:57:39 Merci d'avoir accepté notre invitation pour la grande interview sur CNews Europe.
01:57:42 CNews, il est 8h30.
01:57:47 Merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invitée Eric Ceci.
01:57:50 Eric Ceci qui a notamment déclaré que ce qui s'était passé hier à l'Assemblée,
01:57:57 c'était l'échec du "en même temps".
01:58:00 L'équipe est là, l'équipe de la Matinale.
01:58:02 On va le réécouter, on va en reparler de ce que vient de nous dire Eric Ceci.
01:58:05 On est avec Sean Allusto, Gautier Lebrecht, le député Renaissance.
01:58:08 Mathieu Lefebvre est avec nous.
01:58:09 Bonjour Monsieur le député.
01:58:10 Merci d'être là.
01:58:11 On va parler évidemment de cette situation très compliquée pour la majorité relative à l'Assemblée.
01:58:18 Merci d'être là.
01:58:19 On est avec évidemment Alexandre Blanc et Lomid Guillaume.
01:58:22 Les oppositions ont joué contre la France.
01:58:25 C'est ce qu'a dit le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en visite à Maison-Alfort dans le Val-de-Marne ce matin.
01:58:34 Il a accusé les oppositions de faire de la politique politicienne.
01:58:39 On va l'entendre, on va parler de ce que vient de dire Eric Ceci et on va surtout vous entendre également,
01:58:44 Monsieur le député Renaissance, Mathieu Lefebvre, merci à nouveau d'être là.
01:58:48 Le "En même temps" connaît sa plus grave crise depuis 2017.
01:58:51 Est-ce la fin du "En même temps" après la motion de rejet, le projet de loi immigration ne sera pas examiné à l'Assemblée ?
01:58:57 Faut-il un remaniement ? Faut-il une dissolution de l'Assemblée nationale ?
01:59:01 Gauthier Lebrecht avec nous pour en parler.
01:59:03 A tout de suite Gauthier.
01:59:05 Des tirs à balles réelles lors d'une RICS dans l'Essonne à Saint-Michel-sur-Orge.
01:59:11 Barres de fer, sabres et objets dangereux, 20 personnes y ont participé, on est allé sur place.
01:59:18 Et puis Israël va mettre en place deux nouveaux points de contrôle des camions d'aide pénétrant dans Gaza.
01:59:24 Nos envoyés spéciaux, Antoine Esteve et Stéphanie Rouquier, en direct avec nous.
01:59:28 A tout de suite Antoine.
01:59:29 Et puis on va parler évidemment de ce qui s'est passé dans ce collège d'Issou,
01:59:33 où la présentation d'un tableau avec des femmes nues a provoqué des réactions outrées d'élèves de 6e.
01:59:41 C'est évidemment un scandale ce qui s'y est passé, on va y revenir.
01:59:44 Bien sûr c'est très important.
01:59:46 Malgré le revers à l'Assemblée hier avec la motion de rejet, Gérald Darmanin a fait son premier déplacement dès aujourd'hui.
01:59:53 Il veut montrer qu'il est présent, qu'il tient encore les manettes du ministère de l'Intérieur.
01:59:57 Le ministre de l'Intérieur qui est au commissariat de police de Maison-Alfort dans le Val-de-Marne, Chana.
02:00:01 Gérald Darmanin a pris la parole après avoir échangé avec les policiers.
02:00:04 Selon lui, l'Assemblée nationale a joué contre la France. Écoutez.
02:00:08 Écoutez, moi hier j'ai regretté la politique politicienne, les alliances contre nature.
02:00:14 Et puis pour faire un petit coup, on a finalement joué contre la France.
02:00:18 On a joué contre ses fonctionnaires.
02:00:20 Je propose qu'on fasse une petite pause dans la politique politicienne,
02:00:23 qu'on ait compris le sens profond de la mission qu'est la nôtre, la protection des Français.
02:00:29 Et encore une fois, ces mesures sont très importantes.
02:00:31 Et je me battrai jusqu'aux derniers instants pour pouvoir l'obtenir.
02:00:34 Je pense que ce qui est important quand on fait de la politique, c'est pour l'intérêt général.
02:00:38 Est-ce que ce texte était populaire ? Oui.
02:00:40 Est-ce que ce texte était de grande fermeté ? Oui.
02:00:42 Est-ce que ce texte méritait qu'on y travaille, qu'on y mette de l'énergie ? Oui.
02:00:47 Qu'on dépasse ces clivages politiques ? Oui.
02:00:49 Ce qui a été fait sur les retraites aurait pu être fait sur la sécurité et l'immigration.
02:00:53 Ça n'a pas été fait. Je le regrette.
02:00:55 Voilà ce qu'a dit Gérald Darmanin ce matin.
02:00:57 Beaucoup de réactions politiques sur le plateau de la matinale de CNews.
02:01:00 Notamment Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale, député RN du Nord,
02:01:05 qui était sur notre plateau à 7h30.
02:01:07 Et puis Éric Ciottier, écoutez.
02:01:09 C'est l'échec de leur politique migratoire ou de leur incapacité à définir une politique migratoire
02:01:16 qui soit autre chose que laxiste.
02:01:17 Ce texte, c'était une formidable aggravation de cette politique migratoire,
02:01:22 un appel d'air incroyable et quelques petites mesurettes
02:01:25 qui auraient pu être intéressantes mais qui étaient totalement tuées et parasitées
02:01:28 par cet appel d'air, cette nouvelle voie d'immigration.
02:01:32 Et donc, par conséquent, oui, c'est l'échec de leur politique.
02:01:35 C'est une situation qui traduit l'échec du en même temps.
02:01:39 Depuis 2017, notre pays est gouverné sous une forme de yo-yo permanent
02:01:46 où on ne sait pas où le président de la République veut aller.
02:01:50 Un coup, une barre à gauche, une barre à droite.
02:01:54 Et au final, l'immobilisme, l'impuissance.
02:01:57 Ce texte, c'était la traduction de ça en même temps.
02:02:00 Il lançait un message de pseudo-fermeté que souligne,
02:02:06 avec une communication arrogante et débordante, le ministre de l'Intérieur.
02:02:10 Mais en fait, c'était un texte qui allait vers plus de régularisation
02:02:15 pour l'immigration clandestine, ce qui était insupportable
02:02:19 et ce contre quoi nous nous sommes toujours, dès le début, opposés.
02:02:23 Mathieu Leferre avec nous. Bonjour M. le député.
02:02:26 Vous êtes député Renaissance.
02:02:28 C'est l'échec du en même temps, ce qui s'est passé hier,
02:02:31 c'est-à-dire que la présentation d'un texte qui était un peu dur
02:02:34 et puis un peu conciliant, qui donne des papiers au sans-papier,
02:02:38 c'est la fin du en même temps ce matin ?
02:02:40 C'est l'acte de décès du en même temps, cette motion de rejet adoptée ?
02:02:43 C'est d'abord la victoire d'une majorité populiste alternative
02:02:46 qui, de Marine Le Pen à Mathilde Panot, en passant par Olivier Marlex,
02:02:50 a fait le choix de refuser des mesures qui étaient utiles au pays.
02:02:54 Les LR sont des populistes ?
02:02:56 Mais c'est une majorité populiste alternative, oui bien sûr,
02:02:58 parce que qu'est-ce qui s'est passé hier ?
02:03:00 On a des partis politiques qui ont privilégié des intérêts de court terme,
02:03:03 qui ont privilégié la joie d'une victoire avec les voix de la France insoumise,
02:03:07 plutôt que de débattre. Dans le fond, les Républicains ne voulaient pas débattre,
02:03:10 peut-être parce qu'ils avaient peur de voir à quel point
02:03:13 ils auraient été opposés à un texte utile pour le pays.
02:03:15 Et je pense que c'est à la fois une faute morale,
02:03:17 parce que ça participe d'une grande confusion du débat public,
02:03:20 une faute politique également, et puis une faute sécuritaire,
02:03:23 parce qu'ils ont refusé hier de donner aux ministres de l'Intérieur
02:03:26 les moyens d'appliquer sa propre politique.
02:03:28 Sébastien Chenu, vice-président du RN, disait en substance au gouvernement
02:03:32 "Gardez vos leçons de démocratie, parce que vous faites passer tous vos textes avec des 49.3".
02:03:37 Écoutez, hier, on a eu des oppositions qui ne voulaient même pas débattre,
02:03:40 ça ne les intéresse pas, ils sont dans un déni de démocratie.
02:03:43 Encore une fois, je pense qu'ils avaient peur du débat.
02:03:45 Il faut m'expliquer à ce moment-là pourquoi les Républicains
02:03:47 ont déposé plus de 600 amendements au texte.
02:03:49 Ils n'ont pas voulu une minute de débat.
02:03:52 La vérité, c'est que le sujet migratoire est un sujet essentiel.
02:03:55 Matin, midi et soir, la droite et l'extrême droite nous répètent
02:03:58 qu'il faut s'attaquer à la question migratoire.
02:04:00 Et dès qu'il s'agit d'avoir le débat dans l'enceinte de l'Assemblée nationale,
02:04:03 ils le refusent. Je crois que tout ça n'est pas très sérieux
02:04:05 et n'est pas à la hauteur du moment et des enjeux.
02:04:07 Comment on sort de cette impasse ?
02:04:09 Déjà, sur le constat, vous êtes dans une impasse politique ?
02:04:12 Non, je ne pense pas que nous soyons une impasse politique.
02:04:14 Je pense que les oppositions se sont mises elles-mêmes dans une seringue,
02:04:17 dans une forme de nasse et elles doivent rendre des comptes.
02:04:20 Elles doivent expliquer pourquoi elles sont aujourd'hui
02:04:22 le marche-pied du Rassemblement national et de la France insoumise.
02:04:25 Maintenant, il faut avancer. Il faut avancer parce qu'il y a urgence
02:04:28 à légiférer en matière migratoire.
02:04:30 Parce que moi, je ne me résous pas que le ministre de l'Intérieur
02:04:32 ne puisse pas expulser des gens qui sont potentiellement dangereux
02:04:35 pour le pays. Et je pense que la responsabilité
02:04:37 d'un parti de gouvernement, c'est de tout faire pour protéger les Français.
02:04:40 Éric Ciotti l'a dit, les LR pourraient voter un texte, très rapidement,
02:04:43 si c'est la version du Sénat. Vous la votez, la version du Sénat, ou pas ?
02:04:46 Mais dans la version du Sénat, il y a des choses qui ne sont pas acceptables
02:04:49 par la majorité. Par exemple, le Sénat supprime l'aide médicale d'État.
02:04:53 Nous, nous considérons que c'est une faute morale, politique et sanitaire.
02:04:57 En revanche, on peut toujours discuter.
02:04:59 Moi, je suis certain que la majorité sénatoriale,
02:05:01 qui a, elle, fait le choix de débattre, sera beaucoup plus raisonnable
02:05:04 que la droite à l'Assemblée nationale.
02:05:06 Je suis certain qu'elle saura à quel point nous avons besoin
02:05:09 de ces mesures. Vous savez, au Sénat, c'est M. Buffet qui a proposé
02:05:12 les mesures permettant de réduire les délais d'instruction de l'asile.
02:05:15 Hier, ses amis députés républicains lui ont refusé cela.
02:05:19 Le Sénat est dans une position qui est beaucoup plus démocratique,
02:05:22 beaucoup plus incline à faire des progrès, parce qu'une majorité relative,
02:05:26 ça suppose des compromis. Mais tendre des mains, ça suppose aussi
02:05:29 qu'on reçoive cette main. On ne peut pas, quand on est républicain,
02:05:32 se dire qu'on a fait moins de 5% à l'élection présidentielle,
02:05:35 et vouloir présider au choix de A à Z sur ce texte.
02:05:38 Ça n'est pas possible.
02:05:39 On s'aperçoit des grosses difficultés. On touche du doigt l'incapacité
02:05:45 du gouvernement à faire avancer les textes. Ce n'est pas une révolution,
02:05:48 ce texte. C'est un texte, certains disaient, que c'était une circulaire,
02:05:52 que c'était un texte un peu haut tiède. Est-ce qu'on ne touche pas du doigt
02:05:58 l'incapacité du gouvernement à gouverner, à faire passer des textes,
02:06:02 et s'il ne faut pas dissoudre maintenant l'Assemblée nationale ?
02:06:05 C'est une prérogative du président de la République, et nous,
02:06:07 nous sommes locataires de nos...
02:06:08 Ça, d'accord, mais vous pouvez avoir un avis politique.
02:06:10 Jamais propriétaire.
02:06:11 C'est pas vous qui décidez, les députés, mais quel est votre avis ?
02:06:14 Moi, mon avis, c'est qu'il faut que les politiques retrouvent
02:06:16 un peu de responsabilité et un peu de sens de l'intérêt général.
02:06:18 Mais ça peut durer longtemps, cette situation ?
02:06:20 Et je pense qu'il faut que chacun se reprenne et se ressaisisse.
02:06:22 On ne peut pas être dans une situation dans laquelle voter une motion de rejet
02:06:26 présentée par les écologistes, qui sont des no-borders,
02:06:30 qui prônent la régularisation de tous les sans-papiers,
02:06:32 quand on est un député républicain de droite.
02:06:34 On ne peut pas refuser de donner aux ministres de l'Intérieur
02:06:36 les moyens d'expulser des gens qui pourraient être dangereux pour le pays.
02:06:39 Je pense qu'il faut se ressaisir.
02:06:41 Je pense que le débat public mérite mieux.
02:06:42 Vous savez, moi, ce que les gens me disent dans ma circonscription depuis hier,
02:06:45 c'est que le spectacle à l'Assemblée nationale, il n'est pas à la hauteur du moment.
02:06:48 Je pense qu'on doit chacun et chacune retrouver un peu de gravité
02:06:51 et retrouver le sens de l'intérêt général plutôt que de l'intérêt du parti.
02:06:54 J'ai entendu M. Ciotti tout à l'heure, il se comportait en chef de parti.
02:06:58 Il faut se comporter en chef d'État.
02:07:00 Et de ce point de vue, je suis navré de le dire,
02:07:02 mais les oppositions hier ont fait le lit des extrêmes.
02:07:05 Et les Républicains sont aujourd'hui à un tournant de leur histoire.
02:07:08 Soit ils accompagnent le Rassemblement national ou la France insoumise
02:07:12 dans la grande confusion des extrêmes, soit ils accompagnent le gouvernement
02:07:15 tout en restant évidemment dans l'opposition, mais pour l'aider à protéger les Français.
02:07:19 Est-ce que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est démonétisé ou pas ?
02:07:23 Éric Ciotti a dit "Attendez, nous on ne parle plus avec Gérald Darmanin".
02:07:28 J'ai eu Elisabeth Borne hier soir au téléphone, la Première ministre,
02:07:31 c'est avec elle qu'on négocie.
02:07:33 Il y a manifestement une question de personne dans cette affaire.
02:07:35 Je pense que c'est singulièrement Gérald Darmanin qui a été visé dans le vote hier
02:07:39 parce que c'est un ancien Républicain et parce qu'il est à la tête d'un ministère
02:07:43 où il fait preuve d'une extrême fermeté.
02:07:45 Et ça, manifestement, ça déplaît.
02:07:47 Mais je crois qu'on doit dépasser les questions de personne, encore une fois.
02:07:50 On doit aller sur le fond du texte.
02:07:52 Et pardon, mais si nous avions pu débattre, nous aurions vu à quel point
02:07:55 ce texte était d'une extrême fermeté pour la question des délinquants étrangers.
02:07:59 Je crois qu'on aurait pu voir à quel point ce texte consistait
02:08:02 en des progrès massifs pour pouvoir protéger les Français.
02:08:05 Mais hier, ce n'est pas l'échec de Gérald Darmanin.
02:08:08 Encore une fois, c'est la victoire d'une majorité alternative.
02:08:11 C'est la victoire de gens qui n'ont pas voulu recevoir des mains tendues.
02:08:14 Et vous savez, quand on est dans une situation de majorité relative,
02:08:17 arithmétiquement, bien sûr, on est battu si la France insoumise
02:08:21 et le Rassemblement national avec M. Marlex votent ensemble.
02:08:24 Mais enfin, est-ce que ça fait une majorité véritable et crédible pour les Français ?
02:08:27 Est-ce que les Français veulent d'un gouvernement où Mathilde Panot soit ministre de l'Intérieur
02:08:31 et Marine Le Pen première ministre ?
02:08:33 Est-ce que les Français croient véritablement qu'il y a une politique migratoire alternative
02:08:37 sur la base d'une motion de rejet présentée par des écologistes
02:08:40 qui veulent régulariser tous les sans-papiers et qui, dans le fond,
02:08:43 sont pour l'abolition totale des frontières dans le monde ?
02:08:46 Merci beaucoup, Mathieu Lefebvre.
02:08:49 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
02:08:54 Autre sujet dont je voulais vous parler ce matin.
02:08:59 Gabriel Attal au chevet des professeurs du collège Jacques Cartier d'Issou, dans les Yvelines.
02:09:03 Ils ont exercé leur droit de retrait après un incident grave, s'il en est, jeudi dernier.
02:09:08 Une professeure de français a été prise à partie par des élèves de confession musulmane
02:09:11 après avoir montré une œuvre illustrant cinq femmes nues.
02:09:15 Tiens, puisque vous êtes là, Mathieu Lefebvre, vous êtes choqué, vous, par ce tableau ou pas ?
02:09:20 Et est-ce que vous êtes choqué par le fait que des élèves de 6e soient choqués par ce magnifique tableau ?
02:09:25 Moi je suis choqué que dans la République on conteste tout ce qui peut potentiellement être dangereux sur l'image de la femme.
02:09:33 Et je pense qu'on a besoin de retrouver un peu de sens des responsabilités.
02:09:36 Là aussi, il faut de l'autorité partout et notamment de l'autorité à l'école.
02:09:39 Ce qui me choque, c'est la réaction des élèves.
02:09:41 Et ce qui me choque, c'est que les parents, manifestement, les aient entraînés dans cette voie
02:09:45 et qu'ils puissent avoir spontanément ce type de réaction.
02:09:47 Et Gabriel Attal s'est rendu sur place, Chana, dans ce collège hier.
02:09:51 Il a annoncé une procédure disciplinaire à l'endroit de ses élèves, accusé de diffamation.
02:09:55 Kevin Bossuet, professeur d'histoire en banlieue parisienne, était sur notre plateau à 7h10
02:10:00 et il a commenté l'événement en parlant d'anthrisme islamiste. Écoutez.
02:10:04 Il y a un problème aujourd'hui dans notre société avec une école qui est emprise avec l'anthrisme islamiste.
02:10:12 Parce que quand on commence à remettre en question les enseignements, ça pose en effet problème.
02:10:17 Et la semaine dernière, on a parlé sur ce plateau même d'un sondage.
02:10:20 50% des musulmans considèrent que les élèves devraient pouvoir s'extraire de certains cours
02:10:28 quand ces derniers remettent en cause leur sensibilité religieuse.
02:10:31 Là, dans cette affaire, on est dans l'application de cela.
02:10:35 On a des élèves qui contestent le fait de pouvoir voir une œuvre, une magnifique œuvre d'ailleurs,
02:10:41 parce qu'il y aurait de la nudité. C'est une pression.
02:10:45 On joue sur la peur. On veut imposer ses valeurs à la République.
02:10:49 Voilà. Kevin Bossuet qui était avec nous à 7h10 ce matin.
02:10:53 Israël a décidé de rouvrir le point de passage de Kerem Shalom,
02:10:58 le point de passage le plus au sud de la frontière entre Israël et Gaza.
02:11:02 Chana.
02:11:03 On va rejoindre tout de suite notre enveille spéciale en Israël.
02:11:05 Antoine Estève avec Stéphanie Rouquier pour les images.
02:11:07 Antoine, vous êtes dans la région d'Ashkelon. Israël veut mener des contrôles de sécurité plus efficaces. C'est bien ça ?
02:11:15 Effectivement, mettre la main sur les convois humanitaires, c'est vraiment ce que veut faire aujourd'hui Benyamin Netanyahou.
02:11:20 Vous savez, jusqu'ici, les convois humanitaires arrivent par l'Égypte.
02:11:23 Ils passent le poste frontière de Rafah, qui est la ville la plus au sud de la bande de Gaza.
02:11:27 Cette ville dont on voit les images de milliers de réfugiés palestiniens
02:11:31 qui s'entassent dans des camps gigantesques, justement au sud de la bande de Gaza.
02:11:35 Aujourd'hui, le gouvernement israélien souhaite mieux contrôler ces convois.
02:11:38 Chaque camion qui va entrer en Israël devra passer par Israël,
02:11:41 c'est-à-dire par la ville de Kerem Shalom, qui est un grand parking gigantesque
02:11:45 qui a servi dans le passé notamment pour les importations et exportations en direction de la bande de Gaza, pour l'essence notamment.
02:11:50 Et là, aujourd'hui, Israël va contrôler chacun des camions.
02:11:53 Ils veulent évidemment intercepter tout produit illicite à l'intérieur des camions,
02:11:57 que ce soit de l'essence destinée au Hamas ou encore des armes qui pourraient transiter dans ces camions.
02:12:02 Dans les derniers jours, d'après nos sources militaires, justement, plusieurs convois d'armes,
02:12:06 des lances-roquettes mais aussi des munitions, auraient été saisis en Égypte, justement par les autorités.
02:12:10 En direction du Hamas.
02:12:12 Donc vous voyez, aujourd'hui, il est très clairement possible pour Israël de couper les vivres
02:12:17 et couper l'alimentation en armes en direction du Hamas.
02:12:20 Voilà des contrôles de sécurité, contrôler ce qui rentre dans Gaza.
02:12:24 Merci beaucoup Antoine et Steve, avec Stéphanie Rouquier, comme J.Ri, journaliste, reporter d'images.
02:12:30 Merci beaucoup à tous les deux.
02:12:32 La santé tout de suite. Le Dr Millau est avec nous.
02:12:36 Retrouvez votre programme avec RTS Chapuis, fabricant français de brancards pour les transports sanitaires.
02:12:42 rtschapuis.fr
02:12:44 Vous nous parlez ce matin, Brigitte Millau. Bonjour Brigitte.
02:12:48 Vous nous parlez ce matin d'un traitement peu connu indiqué dans le traitement des dysfonctionnements érectiles.
02:12:54 Ça concerne les hommes, a priori.
02:12:56 Enfin, uniquement.
02:12:59 Ça commence bien cette chronique.
02:13:01 Il y a des dysfonctionnements érectiles féminins, le clitoris ?
02:13:03 Vous allez tout nous expliquer. Là c'est masculin.
02:13:07 Tout d'abord, un petit rappel sur le mécanisme de l'érection.
02:13:10 Oui, l'érection, tout le monde connaît à peu près, mais c'est vrai que l'anatomie du pénis est peut-être un peu moins connue.
02:13:16 Donc, il ne faut pas oublier que le pénis est un organe à la fois reproducteur, mais aussi urinaire.
02:13:23 Donc, on va voir de quoi est composé le pénis.
02:13:26 On va le voir sur ce schéma. Vous allez le voir à gauche.
02:13:29 Il y a deux corps caverneux. Il y a un corps spongieux au sein duquel se trouve l'urètre, pour évacuer l'urine.
02:13:37 Et ce que je voulais vous montrer, surtout sur ce schéma, c'est l'importance de la vascularisation.
02:13:43 Vous voyez, il y a deux artères caverneuses dans les corps caverneux, une artère dans chacun des corps caverneux.
02:13:50 Il y a après tout un ensemble, tout un réseau sanguin.
02:13:53 Et que se passe-t-il lors d'une érection, quand il y a un stimulus psychologique ou tactile ?
02:13:58 Les artères caverneuses vont se dilater et vont répandre.
02:14:03 On voit bien à droite le sang qui se répand dans tous les corps caverneux.
02:14:08 Et ça va entraîner une dilatation des artères caverneuses, mais ce gonflement va entraîner aussi une compression de la veine.
02:14:16 Je ne sais pas si vous voyez au-dessus la compression de la veine.
02:14:19 Il y a ces deux phénomènes, à la fois une dilatation des artères et une compression veineuse.
02:14:25 Et c'est ce qui va entraîner, un peu aidé par les muscles de la verge aussi.
02:14:29 Mais voilà comment se passe l'érection, tout ça pour mieux comprendre.
02:14:33 Je rappelle aussi qu'il n'y a pas d'os dans la verge.
02:14:36 Je vous savais que nos ancêtres en avaient un, le baculum.
02:14:40 Et après, une fois que la monogamie s'est...
02:14:44 Ah vous ne saviez pas ?
02:14:45 Non, nous ne savions pas de ça.
02:14:46 Et il y a beaucoup d'animaux, beaucoup de mammifères, les primates ont un os.
02:14:51 Le baculum, nous on n'en a pas.
02:14:53 Vous n'en avez pas.
02:14:55 Je voulais vous parler des ultrasons, des ondes de choc.
02:15:01 Ils sont très utilisés en médecine.
02:15:03 Ils sont utilisés à forte fréquence pour traiter les calculs rénaux.
02:15:08 Ils sont utilisés en kinésithérapie, notamment lors d'une entorse, d'un claquage,
02:15:14 avec des propriétés qui vont être antalgiques, qui vont calmer les douleurs,
02:15:18 qui vont agir de manière pour bien renouveler les tissus, etc.
02:15:24 Et là, ils se sont dit, puisqu'il y a un problème vasculaire,
02:15:27 quand il y a un dysfonctionnement érectile,
02:15:30 on va peut-être utiliser ces ondes de choc pour aller simuler,
02:15:34 puisqu'on sait que ça favorise la vascularisation,
02:15:37 ça va même jusqu'à créer de nouveaux vaisseaux sanguins.
02:15:40 Donc, on s'est dit, enfin ils se sont dit,
02:15:43 on va utiliser ces ondes de choc pour aller générer de nouveaux vaisseaux
02:15:49 lorsqu'il y a un problème de vascularisation,
02:15:51 ce qui est pratiquement toujours le cas dans un problème d'érection.
02:15:54 Donc voilà, alors ça se passe sous plusieurs séances, c'est pas douloureux.
02:16:00 Il n'y a aucune contre-indication, pratiquement aucune contre-indication,
02:16:05 contrairement aux médicaments qui sont très efficaces,
02:16:08 qui existent, mais pour lesquels il existe des contre-indications,
02:16:11 notamment cardiaques ou avec certains traitements.
02:16:14 Donc là, ça peut être en complément ou seul,
02:16:17 si on a des contre-indications aux médicaments ou aux autres traitements de l'érection.
02:16:22 Donc voilà, on fait plusieurs séances.
02:16:24 Alors il y a des protocoles qui sont différents,
02:16:26 parfois c'est une séance par semaine, parfois c'est deux séances par semaine.
02:16:29 Les effets se font ressentir au bout de deux à trois mois.
02:16:33 Ce n'est pas efficace sur un trouble ancien avec un dysfonctionnement érectile sévère.
02:16:39 C'est efficace quand c'est pris tout au début et pour des dysfonctionnements érectiles assez légers.
02:16:45 Mais c'est important de le savoir parce que ce n'est pas très connu comme traitement.
02:16:49 Il y a beaucoup de traitements.
02:16:51 - Non, effectivement, on connaissait les pilules.
02:16:53 - Oui, il y en a plusieurs, avec des fenêtres de tir différentes, on va dire.
02:16:59 Oui, il y en a certaines qui marchent simplement quelques heures, d'autres qui marchent sur 24 heures.
02:17:05 Après, il y a toujours les injections qui sont très efficaces aussi.
02:17:08 Il y a la vacuothérapie.
02:17:10 Il existe de nombreux traitements, mais là, c'était important de connaître aussi le traitement.
02:17:16 - Je vous coupe une seconde parce que ça fait toujours sourire de parler de l'érection,
02:17:21 mais c'est la santé et puis c'est le renouvellement de l'espèce, c'est capital.
02:17:25 - Oui.
02:17:26 - La sexualité, vous avez parlé de la santé.
02:17:28 - J'en profite pour dire, vous faites bien de parler de santé.
02:17:31 Faites attention, je suis allée regarder un petit peu partout sur Internet,
02:17:35 il y a des pièges, n'allez pas, il y a des approches, on va gérer vos troubles de l'érection.
02:17:41 - On va chez son médecin.
02:17:42 - Il faut aller chez son médecin, c'est de la santé, ne faites pas n'importe quoi,
02:17:45 on ne le fait pas n'importe comment, il faut que ce soit la bonne fréquence,
02:17:48 il faut que ce soit fréquence et au niveau ertien et au niveau du nombre de séances.
02:17:54 Donc, vous allez voir votre andrologue, votre sexologue, votre urologue,
02:17:58 mais pas n'importe quoi, ne vous laissez pas séduire par les approches sur le net.
02:18:04 - RTS Chapuis, fabricant français de brancards pour les transports sanitaires.
02:18:10 RTS Chapuis.fr
02:18:12 - 8h50, merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
02:18:18 CNews, première chaîne info de France toute la semaine dernière,
02:18:22 merci à vous, au nom de toute l'équipe de la matinale, de toute l'équipe de CNews.
02:18:27 Pascal Prot en parlera certainement, merci à vous.
02:18:30 Ça nous oblige bien évidemment, mais CNews est numéro 1,
02:18:33 première chaîne info de France toute la semaine dernière.
02:18:36 Beaucoup d'actualités ce matin, on avait notamment Sébastien Chenu qui était avec nous,
02:18:41 vice-président du Rassemblement National, qui dès 7h30 a demandé la dissolution de l'Assemblée Nationale.
02:18:46 C'était un moment important Gauthier.
02:18:47 - Et Jordan Bardella qui vient de déclarer qu'il était prêt à être nommé à Matignon
02:18:51 en cas de dissolution et de victoire du Rassemblement National.
02:18:53 Voilà pourquoi Emmanuel Macron ne fera jamais cette erreur,
02:18:56 ce qui serait une erreur politique et ce qui affaiblirait encore plus la majorité.
02:18:59 Il va aller perdre des députés lors d'une dissolution, il n'est quand même pas à ce point-là fou.
02:19:04 - Et on a réécouté Jacques Chirac avec cette phrase, on a réécouté ce matin Jacques Chirac,
02:19:10 "je sais pourquoi j'ai décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale".
02:19:13 - Ce qui avait été une très mauvaise idée.
02:19:16 - On se retrouve demain matin dès 5h55. Dans un instant c'est Pascal Prot,
02:19:20 pour l'heure des pros avec tous ses invités.
02:19:22 Belle journée à vous sur CNews, à demain.
02:19:24 ♪ ♪ ♪