Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 Voilà, je vous ai fait une petite surprise, Alexandra.
00:00:04 J'adore vous voir.
00:00:05 Vous êtes en train de vous dire "mais qu'est-ce qu'il fait ?"
00:00:07 Voilà, je suis arrivé.
00:00:08 Je me suis dit que c'était peut-être une question météo, éventuellement, sur le réveillant de Noël.
00:00:12 Pas spécialement, pas particulièrement.
00:00:14 Tout était très clair avec vous.
00:00:16 Ça m'intéresse.
00:00:17 Il est 6h, bienvenue à tous et merci d'être avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
00:00:22 Le scandale des départements de gauche qui veulent se mettre hors la loi.
00:00:26 Plus d'une trentaine de collectivités locales préviennent qu'elles n'appliqueront pas les nouvelles règles de versement des aides sociales.
00:00:33 Est-ce que ça vous choque ? Je vous pose la question ce matin et puis on va en parler avec vous, Gautier Lebrecht.
00:00:37 Le gouvernement semble s'excuser de sa loi anti-immigration.
00:00:41 Il n'assume pas plusieurs points comme les quotas d'immigration ou la révision du droit du sol.
00:00:47 Des points qui pourraient de toute façon être déclarés anti-constitutionnels.
00:00:50 On en parle.
00:00:51 Plusieurs tunnels découverts par Tzahal dans la ville de Gaza.
00:00:56 Ce réseau était utilisé par des dirigeants du Hamas et reliait leurs bureaux et leurs appartements.
00:01:02 Selon des vidéos publiées par l'armée israélienne, ils étaient installés à proximité directe de lieux très fréquentés.
00:01:08 Stéphane Nirouki est notre envoyé spécial en Israël.
00:01:11 À trois jours du réveillon de Noël, une éleveuse de Chapon s'est fait voler une partie de sa production.
00:01:18 Elle a perdu le fruit de six mois de travail.
00:01:21 On est allé sur place, évidemment, pour la rencontrer et pour la soutenir.
00:01:25 Et puis le MEDEF estime que la France doit faire venir près de 4 millions de travailleurs étrangers d'ici 2050.
00:01:32 Est-ce que ce n'est pas une provocation alors qu'il y a déjà des millions de chômeurs en France ?
00:01:36 Je vous poserai la question, Lomique Guillot.
00:01:38 À tout de suite, Lomique.
00:01:39 Fronde inédite des 32 départements de gauche en France après l'adoption du projet de loi immigration.
00:01:45 Ces départements rejettent à l'unanimité la préférence nationale prévue selon eux dans le texte.
00:01:50 Ils ont d'ores et déjà annoncé qu'ils n'appliqueront pas le durcissement des conditions de versement de l'APA aux étrangers.
00:01:56 Je rappelle que cette allocation est destinée aux personnes âgées de 60 ans ou plus en situation de perte d'autonomie
00:02:02 et qui ont besoin, entre autres, d'une aide à domicile.
00:02:05 Aminata Adem et Augustin Donadieu.
00:02:07 Pour 32 présidents de départements de gauche, pas question d'avoir une préférence nationale.
00:02:13 La loi immigration votée par les députés prévoit pour les étrangers hors Union européenne
00:02:18 un délai de carence pour obtenir certaines prestations sociales.
00:02:21 En particulier l'APA, l'aide personnalisée d'autonomie, versée directement par les départements.
00:02:28 32 d'entre eux prévoient de se mettre hors la loi, à l'instar de la Seine-Saint-Denis.
00:02:32 Les élus d'opposition sont indignés.
00:02:35 L'attitude du président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, de toute façon, n'est pas digne.
00:02:40 À compter du moment où on est un élu de la République et que l'on se doit de se conformer aux lois,
00:02:46 eh bien on les applique toutes, même si elles ne plaisent pas.
00:02:49 Même fronde en Gironde.
00:02:51 Le département, déjà en difficulté financière, a prévu lui aussi de ne pas respecter la loi.
00:02:57 Ces politiques-là, il faut les assumer après et les financer.
00:03:00 Or, aujourd'hui, les départements, en tous les cas le département de la Gironde,
00:03:04 a une situation financière qui est très difficile.
00:03:07 Donc si ces aides ne sont pas compensées par l'État, il y aura un manque et il faudra bien trouver l'argent quelque part.
00:03:12 En attendant l'avis du conseil constitutionnel saisi par le président de la République,
00:03:16 le département du Lot a prévu de créer une nouvelle allocation,
00:03:19 identique à celle à laquelle les étrangers n'auront plus le droit.
00:03:23 De toute façon, Gauthier Lebret, les préfets peuvent saisir l'ETA, le tribunal administratif,
00:03:30 pour contraindre les départements à respecter la loi.
00:03:33 Alors, tordent le bras.
00:03:34 Exactement, mais tout ça sera long, parce que le préfet ne peut pas forcer le président ou la présidente de département
00:03:39 à faire appliquer la loi.
00:03:40 Donc il faudra effectivement une décision du tribunal administratif.
00:03:44 Si vous voulez, ce sera un feuilleton judiciaire entre le préfet et le président de département,
00:03:49 un vrai bras de fer qui prendra du temps.
00:03:51 Mais comme on vient de le voir dans la conclusion du sujet, ça va peut-être être une polémique éphémère,
00:03:57 parce que je rappelle que le conseil constitutionnel a été saisi par Emmanuel Macron lui-même,
00:04:01 annonce faite hier soir à la télévision par le chef de l'État.
00:04:06 Et le conseil constitutionnel risque de retoquer cette mesure, car ça peut créer une rupture d'égalité.
00:04:13 Donc in fine, cette polémique va sans doute faire pschitt,
00:04:16 mais on sent bien à gauche la volonté d'incarner une forme de résistance face à un texte jugé quasiment fasciste.
00:04:23 Hier, Clément Beaune, ministre des Transports, faux démissionnaire,
00:04:27 a été accueilli au conseil régional d'Île-de-France par le chant des partisans,
00:04:33 chanté par les élus de gauche. Le chant des partisans hymne de la résistance.
00:04:37 Donc vous voyez l'imaginaire aussi que veut charrier cette gauche qui s'oppose à cette loi,
00:04:42 plébiscitée par 7 Français sur 10, y compris pour cette mesure sur la priorité nationale.
00:04:46 Merci Gauthier, je voudrais vous entendre sur cette fronte des départements de gauche.
00:04:50 Je suis sûr que vous avez un avis. Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:04:52 Les étrangers non-européens qui devront attendre quelques temps avant de se voir verser ses aides.
00:04:57 Ça choque la gauche et vous, vous flashez le QR code et vous enregistrez votre petite réaction.
00:05:03 Petite ou grande d'ailleurs, pas trop longue non plus, il faut que ça passe à l'antenne.
00:05:07 C'est important parce que ces collectivités locales disent "on ne va pas appliquer la loi".
00:05:15 Bon, très bien, mais qu'est-ce qui se passerait s'il y avait d'autres lois ?
00:05:18 C'est-à-dire que chacun fait sa loi, comment ça se passe ?
00:05:22 Ça pose un gros problème démocratique, à mon sens.
00:05:24 Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous donnez votre avis.
00:05:27 Malgré les contestations, Emmanuel Macron défend le projet de loi migration,
00:05:31 selon le président de la République, ce texte est, je cite,
00:05:33 "le bouclier qui nous manquait pour lutter contre l'immigration illégale".
00:05:37 Il l'a dit hier soir chez nos confrères de France 5.
00:05:39 En revanche, il juge les désaccords légitimes, y compris au sein de son propre camp.
00:05:44 Il reconnaît lui-même ne pas aimer tous les points de ce texte.
00:05:47 Maxime Le Guet.
00:05:48 C'était une prise de parole très attendue.
00:05:51 Après l'adoption controversée du projet de loi immigration,
00:05:54 Emmanuel Macron a tenu à réaffirmer sa position.
00:05:57 Moi, je revendique que cette loi est due en même temps.
00:06:01 D'abord parce que lutter contre l'immigration clandestine,
00:06:03 j'ai du mal à penser que ce serait que de droite.
00:06:05 Accusé par la gauche d'avoir repris un texte du Rassemblement national,
00:06:09 le chef de l'État a également tenu à répondre.
00:06:12 Qu'est-ce que ça veut dire faire barrage au Rassemblement national ?
00:06:15 Ça veut dire ne pas reprendre ses idées.
00:06:17 Dans le texte, il n'y a pas ces idées.
00:06:19 L'école est gratuite pour les enfants.
00:06:20 Pardon, mais l'aide médicale d'État, moi j'ai combattu à deux reprises, madame Le Pen.
00:06:24 Eh bien moi, j'assume totalement de dire que nos compatriotes attendaient cette loi.
00:06:30 Que si on veut que le Rassemblement national et ses idées n'arrivent pas aux responsabilités,
00:06:34 il faut traiter les problèmes qui le nourrissent.
00:06:37 Le président de la République a aussi réitéré son soutien à sa majorité, qui s'est divisée sur ce texte.
00:06:43 J'ai aussi beaucoup de respect pour tous les députés de la majorité qui ont voté une loi,
00:06:49 qui n'était pas une loi dont ils aimaient toutes les dispositions,
00:06:52 mais dont ils ont considéré que c'était une loi utile pour le pays.
00:06:55 Et au fond, un bouclier qui nous manquait.
00:06:58 Emmanuel Macron a également promis un nouveau cap pour 2024.
00:07:03 Emmanuel Macron qui a saisi lui-même le Conseil constitutionnel
00:07:06 après l'adoption du projet de loi immigration au Parlement, il a désormais un mois pour statuer.
00:07:11 Alors concrètement, quelles sont les mesures qui pourraient être censurées par le Conseil constitutionnel,
00:07:16 à peine votées par le Parlement et avec une menace de censure ?
00:07:20 On va ça en détail, très concrètement, avec Mickaël De Santos. Regardez.
00:07:23 Quelques minutes avant le vote de la loi immigration par les sénateurs,
00:07:28 Gérald Darmanin avait annoncé la couleur.
00:07:30 Des mesures sont manifestement et clairement contraires à la Constitution.
00:07:35 Le travail du Conseil constitutionnel fera son office.
00:07:39 Au total, une trentaine de mesures de la loi immigration
00:07:42 pourraient être censurées par le Conseil constitutionnel.
00:07:45 La première, celle qui concerne les conditions d'accès aux prestations sociales,
00:07:49 comme l'aide au logement ou encore les allocations familiales.
00:07:52 Le rallongement des délais de carence jusqu'à 5 ans pour des étrangers extra-communautaires sans travail
00:07:58 pourrait s'apparenter à une forme de préférence nationale et donc à une rupture d'égalité.
00:08:03 Le resserrement du regroupement familial pourrait lui aussi disparaître de la copie finale.
00:08:08 Il pourrait être contraire aux principes fondamentaux qui visent à protéger les familles françaises ou étrangères.
00:08:13 Un aveu fait par Elisabeth Borne.
00:08:16 Il est prévu que si vous épousez demain un Canadien ou un Japonais,
00:08:19 il ne peut pas rejoindre la France s'il ne parle pas bien français.
00:08:22 On va interroger le Conseil constitutionnel.
00:08:24 Enfin, le rétablissement du délit de séjour irrégulier ou encore les restrictions du droit du sol
00:08:30 pourraient également constituer des cavaliers législatifs.
00:08:33 Des mesures considérées sans rapport avec la loi immigration.
00:08:37 À Rennes, des centaines de militants d'extrême gauche ont défilé contre le projet de loi immigration.
00:08:43 Le convoi est parti à 18h30 en direction de la mairie puis de la place Sainte-Anne.
00:08:48 On va voir les images.
00:08:49 La manifestation s'est déroulée dans le calme au cri de "ce n'est pas les immigrés qui sont de trop,
00:08:53 c'est Darmanin et les fachos".
00:08:54 Alors là, ce n'est pas du tout les images que je voulais voir.
00:08:57 Je voulais voir les images de Rennes.
00:08:59 Enfin, les voir, les montrer.
00:09:01 Est-ce que nous on les a vues ? Est-ce qu'on les a ou pas ?
00:09:03 Est-ce que la régie peut me dire ?
00:09:04 Voilà, c'est exactement ça.
00:09:06 Donc ça, c'était à Rennes hier soir.
00:09:09 Plusieurs tunnels ont été découverts par TSAL à Gaza City.
00:09:13 Ce réseau utilisé par des dirigeants du Hamas
00:09:16 reliait leurs bureaux et leurs appartements.
00:09:19 Selon l'armée israélienne, vidéo à l'appui,
00:09:22 ces tunnels étaient installés à proximité directe de magasins, notamment, Chana.
00:09:26 Mais aussi de bâtiments gouvernementaux ou encore d'un collège.
00:09:29 Par ailleurs, Israël a ordonné l'évacuation immédiate d'une vaste zone de la ville de Hanyounès,
00:09:34 au sud de la bande de Gaza, où les opérations se sont intensifiées.
00:09:38 Toutes les informations sur les dernières avancées militaires
00:09:41 avec notre envoyée spéciale sur place, Stéphanie Rouquet.
00:09:44 Dans la bande de Gaza, les combats sont toujours intenses.
00:09:48 Hier soir, nous étions dans le kiboutz de Be'eri, au sud d'Israël,
00:09:52 à seulement quelques mètres de la frontière.
00:09:54 Et nous avons pu voir de forts bombardements incessants,
00:09:58 des tirs qui partaient des postes de cavalerie installés juste devant les grillages du kiboutz.
00:10:03 Aussi, nous avons pu voir d'énormes panaches de fumée noire qui s'élevaient de Gaza City.
00:10:08 Vous le voyez, TSAL poursuit ses objectifs, détruire les postes stratégiques du Hamas.
00:10:14 A noter que nous avons appris par l'armée israélienne que les soldats de TSAL
00:10:19 ont investi une maison de retraite à Hanyounès.
00:10:22 Selon ces militaires, à l'intérieur même de la maison de retraite se trouvait un tunnel stratégique
00:10:28 d'où partaient des réseaux de canalisation d'eau et des réseaux électriques
00:10:33 alimentant un centre opérationnel situé dans le souterrain.
00:10:37 Un autre exemple, à Jebalia, c'est une caserne de pompiers
00:10:41 qui était occupée par des terroristes du Hamas.
00:10:44 Et puis ne manquez pas notre soirée spéciale consacrée à l'attaque de la Raïf Parti du 7 octobre dernier.
00:10:52 Un reportage long présenté par Olivier Benkemoun ce soir sur CNews
00:10:56 réalisé par nos envoyés spéciaux sur place.
00:10:59 À partir de 21h sur CNews, Supernova massacre à la Raïf Parti.
00:11:05 Un documentaire de la rédaction de CNews. Voici un extrait.
00:11:10 J'ai crié mais qui est là ? J'espérais que ce n'était pas des terroristes.
00:11:18 Et c'est là que vous comprenez l'horreur de la situation.
00:11:21 Vous êtes incapable de savoir qui sont les gens devant vous.
00:11:24 Vous ne savez pas si ce sont des gens de chez vous ou des terroristes.
00:11:27 À ce moment-là, ils ont crié "Je suis l'un des vôtres, c'est ce qu'il a dit".
00:11:35 Et c'est à ce moment-là que j'ai compris que nous étions en guerre.
00:11:38 En guerre !
00:11:40 En deuxième partie de soirée, Olivier Benkemoun sera accompagné de Gilles Taieb,
00:11:46 vice-président du CRIF, de Léa Landman, géopoliticienne, professeure à Sciences Po,
00:11:50 et de Julien Balloul, ancien journaliste et ancien porte-parole réserviste de TSAL.
00:11:56 Ils analyseront, décrypteront cette attaque qui a changé la face du monde.
00:12:02 Documentaire exceptionnel ce soir sur CNews.
00:12:05 Un vol de chapons dans l'Indre à trois jours du réveillon de Noël.
00:12:09 Colère, tristesse de l'éleveuse, évidemment, Chana.
00:12:13 Oui, qui a perdu le fruit de six mois de travail.
00:12:16 Une grosse partie de son élevage a été dérobée.
00:12:18 Une perte considérable et colossale pour son chiffre d'affaires.
00:12:21 Dévastée et révoltée, elle a déposé plainte à la gendarmerie.
00:12:25 Reportage signé Raphaël Lasreg et Sarah Vargny.
00:12:28 Christelle élève des volailles de fête sur son exploitation
00:12:32 et propose notamment ses chapons en cette fin d'année.
00:12:35 Demain, on va en vendre 126 et puis il en manquera 70 pour les clients.
00:12:42 Au moment de l'abattage des chapons,
00:12:44 Christelle se rend compte que 70 bêtes lui ont été dérobées.
00:12:47 Cela représente 4000 euros de chiffre d'affaires.
00:12:50 Ils sont venus juste avant l'abattage, donc a priori on était surveillés.
00:12:55 Voilà, puisqu'il faut savoir quand même qu'il faut repérer les chapons.
00:13:00 Et puis ils ne vont pas voler de la volaille qui est en train d'être élevée.
00:13:03 Ils vont attendre vraiment qu'elle soit élevée pour ne plus rien avoir à faire,
00:13:07 juste les prendre et puis pouvoir les abattre eux-mêmes
00:13:10 et les revendre sur un marché parallèle.
00:13:12 Un coup de massue pour cette avigultrice à la veille des fêtes de fin d'année.
00:13:16 Juste avant Noël, en fait, c'est surtout ça ce qui est embêtant,
00:13:19 c'est qu'il y a des clients qui avaient commandé,
00:13:21 donc qui n'auront pas leurs chapons pour Noël.
00:13:23 Et puis c'est surtout, encore une fois, le temps qu'on y a passé.
00:13:27 Et voilà, c'est désolant de voir notre travail qui part.
00:13:31 Par crainte des vols, certains de ses collègues préfèrent même dormir sur leurs exploitations.
00:13:36 En l'espace de cinq ans, c'est la deuxième fois que cette éleveuse est victime d'un vol de volaille.
00:13:40 Christelle espère être remboursée et réfléchit déjà à réinvestir
00:13:44 dans des portails et de la vidéosurveillance plus performante.
00:13:48 Voilà, il faut avoir vraiment une morale au ras du sol pour faire ça.
00:13:54 Voler le travail de six mois d'une avicultrice qui travaille certainement énormément
00:13:59 à quelques jours de Noël, on comprend qu'elle soit dévastée et révoltée.
00:14:04 Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je suis sûr que vous êtes d'accord avec moi.
00:14:06 Je ne m'engage pas trop.
00:14:08 Six heures et quart, restez bien sur CNews.
00:14:10 Tiens, cette question que je vous pose ce matin, vous avez entendu parler de ces collectivités locales de gauche.
00:14:14 C'est le cas dans 32 départements tenus par la gauche,
00:14:20 mais également à Paris, tenus par la gauche et l'extrême gauche.
00:14:23 Ces départements, ces collectivités locales ne veulent pas appliquer la loi
00:14:27 qui vient d'être votée sur le versement des aides sociales aux étrangers non-européens.
00:14:33 La gauche qui se met hors la loi.
00:14:35 Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre réaction,
00:14:39 vous passez à l'antenne, c'est assez simple.
00:14:40 Restez bien avec nous, à tout de suite.
00:14:42 C'est News, il est six heures et quart.
00:14:46 Bienvenue à tous. Dans un instant, on va prendre des nouvelles de Plastique Odyssée.
00:14:49 Tout d'abord, le point info avec Chanel Ousteau.
00:14:53 Plusieurs tunnels ont été découverts par TSA à la Gaza City.
00:14:58 Ce réseau était utilisé par des dirigeants du Hamas et reliait leurs bureaux et leurs appartements.
00:15:03 Selon des vidéos publiées par l'armée israélienne,
00:15:06 ces tunnels étaient installés à proximité directe de magasins,
00:15:09 de bâtiments gouvernementaux ou encore d'un collège.
00:15:12 A Villejuif, tous les entraînements ont été suspendus dans le club de football
00:15:18 après l'agression d'un entraîneur.
00:15:20 Mardi dernier, un parent de joueur a menacé cet éducateur avec un couteau.
00:15:24 Les entraînements reprendront après les vacances scolaires, le 8 janvier prochain.
00:15:28 Et dorénavant, ils se dérouleront à huis clos,
00:15:30 sans aucun parent dans l'enceinte du stade, et ce, jusqu'à nouvel ordre.
00:15:34 Et puis Emmanuel Macron dénonce une chasse à l'homme contre Gérard Depardieu.
00:15:39 Le président de la République ne veut pas qu'on retire la Légion d'honneur à l'acteur,
00:15:43 contrairement à ce qu'a demandé la ministre de la Culture.
00:15:45 Emmanuel Macron qui dit que Gérard Depardieu rend fière la France.
00:15:48 Ce sont ses mots. Au sujet du complément d'enquête consacré à l'acteur,
00:15:51 le chef de l'État dit se méfier du contexte.
00:15:54 On va y revenir tout au long de la matinale.
00:15:56 Il désavoue sa ministre de la Culture, qui veut lui retirer,
00:16:02 qui veut retirer à Gérard Depardieu sa Légion d'honneur.
00:16:05 Il a vraiment défendu hier soir Gérard Depardieu, Emmanuel Macron.
00:16:09 Le message était très très clair. Il rend fière la France, c'est un bon acteur.
00:16:13 Attention, morale et Légion d'honneur, c'est pas la même chose.
00:16:16 On va en parler avec vous, Gauthier Lebret.
00:16:18 Il rend fière la France quand Rima Abdoulalak avait dit "il fait honte à la France".
00:16:21 C'était une réponse très claire à sa ministre de la Culture.
00:16:23 Exactement. Allez, on prend des nouvelles de Plastique Odyssée.
00:16:27 Plastique Odyssée, cette expédition de trois ans à travers le globe
00:16:41 pour lutter contre la pollution plastique dont on parle souvent dans la matinale
00:16:45 parce que c'est important, dans un livre, Simon Bernard, Alexandre De Chelote
00:16:49 et toute leur équipe offrent un accès privilégié à cette belle aventure, magnifique aventure.
00:16:54 On fait un point d'étape ce matin avec Simon Bernard, le président et fondateur de Plastique Odyssée.
00:16:58 Plastique Odyssée, c'est une expédition au tour du monde à bord d'un navire laboratoire
00:17:04 du recyclage du plastique et de toutes les solutions pour réduire la consommation de plastique.
00:17:09 Ce bateau, il fait le tour du monde depuis un an en parcourant les côtes des pays les plus pollués,
00:17:13 l'Afrique, l'Amérique du Sud et bientôt l'Asie, pour travailler avec des entrepreneurs locaux
00:17:18 et faire en sorte que toutes ces solutions se répandent dans le monde entier.
00:17:22 Alors la dernière escale, en Équateur, on a eu la chance de rencontrer un entrepreneur
00:17:26 qui travaille sur une alternative au plastique, au polystyrène en particulier.
00:17:30 Et donc à base de mycélium, de champignons, il fabrique des matériaux qui ressemblent vraiment à du polystyrène
00:17:35 et qui peuvent le remplacer notamment dans les matériaux qui permettent de caler l'électroménager dans l'isolation.
00:17:42 Et donc c'était une super initiative, on a pu tester à bord du bateau, faire pousser ce champignon-là,
00:17:48 et ça marche plutôt bien.
00:17:50 Alors la prochaine étape, là on vient de clôturer la mission Amérique du Sud,
00:17:53 et donc on s'apprête à traverser le Pacifique, ça va être la plus grande navigation depuis le début de cette expédition.
00:17:59 On va partir d'abord sur une île un peu particulière, l'île Henderson, qui est une île déserte dans le Pacifique,
00:18:05 qui s'avère être l'île la plus polluée au monde, il y a plus de 18 tonnes de plastique sur cette île.
00:18:10 C'est vraiment une mission particulière, c'est une expédition dans l'expédition,
00:18:14 puisqu'il y a 5 ans, il y a une première équipe qui a tenté de nettoyer cette île déserte,
00:18:20 mais ils n'ont pas réussi à récupérer le plastique, donc actuellement il y a 6 tonnes dans des sacs qui nous attendent,
00:18:25 peut-être plus maintenant depuis, et on va tenter de relever le défi et d'aller récupérer ces déchets plastiques
00:18:31 avec des solutions assez innovantes, et on vous en dira plus très bientôt.
00:18:36 Voilà, on retrouve régulièrement Simon Bernard.
00:18:40 Et il y a un livre, également, Plastique Odyssée, "Parcourir les océans pour sauver la Terre".
00:18:45 Voilà, si vous voulez, si vous cherchez des idées de cadeaux, Plastique Odyssée, on en parle dans la matinale.
00:18:59 Le président du MEDEF, Patrick Martin, a déclaré hier que l'économie française aura massivement besoin de main-d'œuvre étrangère au cours des prochaines décennies.
00:19:08 Une provocation alors qu'il y a encore des millions de chômeurs en France, nous dira le MIGUILLEAU.
00:19:13 Est-ce qu'il y a vraiment besoin d'une main-d'œuvre étrangère alors qu'il y a des millions de chômeurs en France ?
00:19:17 Peut-être, mais peut-être pas. On va voir ça avec le MIGUILLEAU dans un instant.
00:19:20 Restez bien sur CNews, bon réveil à tous.
00:19:26 CNews 6h22, le MEDEF, le patronat, estime qu'il faut encore faire venir des millions de travailleurs étrangers pour faire tourner l'économie française.
00:19:34 Alors on a besoin de vos explications, le MIGUILLEAU.
00:19:36 Comment son président, le président du MEDEF, justifie-t-il cela alors qu'il y a encore 5 millions d'inscrits à Pôle emploi ?
00:19:42 Oui, c'est vrai, Romain, qu'on se demande quelle mouche l'a piqué le président du MEDEF pour affirmer cette semaine, en plein débat sur la loi immigration,
00:19:48 qu'il allait falloir faire venir des millions, pas des milliers, des millions de salariés étrangers pour faire tourner l'économie française.
00:19:54 C'est une prise de position totalement à contre-courant et assez incompréhensible, alors qu'il y a en effet 5 millions d'inscrits à Pôle emploi,
00:20:01 où bientôt France travaille, alors que le chômage remonte et va atteindre 7,6% en 2024, encore loin des 5% espérés du plein emploi.
00:20:09 Alors que nous sommes toujours très en retard en matière d'emploi des seniors, avec des salariés qui décrochent en moyenne à 59 ans
00:20:15 et ne parviennent pas à retrouver du travail avant la retraite, alors on le sait que le taux d'emploi des étrangers
00:20:21 est largement inférieur au taux d'emploi de la population française générale, et notamment pour les étrangers extra-européens, et encore plus parmi les jeunes.
00:20:30 Alors quels sont les arguments du président du MEDEF, Loméck ?
00:20:33 La démographie, il explique que la population française active va baisser à partir de 2036, et qu'il faudra donc faire venir massivement de la main d'oeuvre,
00:20:42 notamment afin de pourvoir les 800 000 postes qui seront recherchés d'ici 2030 dans l'aide à la personne.
00:20:48 Selon lui, nous aurons besoin en tout de faire venir 3,9 millions de travailleurs étrangers d'ici 2050.
00:20:54 Quelles seraient les autres solutions ?
00:20:56 D'abord, il faut rappeler qu'en France, depuis les années 80, l'immigration n'est majoritairement plus une immigration de travail.
00:21:01 Ce n'est pas pour travailler qu'on vient en France. Le motif principal, vous le voyez, c'est la famille, le regroupement familial.
00:21:07 Le travail ne représente plus que 10%, c'est un chiffre qui ne cesse de baisser au fil des ans.
00:21:12 Un quart de seconde, mais c'est très important ce que vous dites. Sur 100 personnes étrangères qui rentrent en France, il n'y en a que 10 qui viennent travailler.
00:21:19 C'est ça, et c'est moins que dans tous les autres pays européens.
00:21:22 Donc plutôt que de renforcer l'immigration, comme le demande le MEDEF, il faudrait plutôt chercher à qualifier l'immigration actuelle, monter en gamme,
00:21:29 comme disent certains, en privilégiant les diplômés, en faisant en sorte que ceux qui viennent, viennent avant tout pour travailler.
00:21:34 Alors il est sans doute plus facile pour le patron du MEDEF d'aller chercher de la main d'oeuvre pas chère à l'étranger,
00:21:39 mais une autre, évidemment, piste serait de faire en sorte que le travail paye mieux,
00:21:43 sauf qu'augmenter les salaires sans nuire à la compétitivité de la France, c'est compliqué, il n'y a pas qu'un solution.
00:21:48 Il faut pour cela baisser les charges, baisser les charges, ça veut dire aussi accepter de baisser les aides,
00:21:53 de revoir notre modèle social, moins aider et payer mieux, faire en sorte que le travail paye vraiment plus que les aides.
00:22:00 C'est sans doute plus urgent que de militer pour cette nouvelle vague d'immigration.
00:22:04 C'est très intéressant, merci beaucoup Lomiq, par exemple, on pense notamment à tous les petits boulots de livreurs de nourriture dans les grandes villes.
00:22:12 Oui, qui sont sous-payés et souvent avec des travailleurs exploités.
00:22:16 Oui, il faut le raconter comme ça, bien sûr, c'est la réalité.
00:22:20 Merci beaucoup Lomiq, à quoi joue le MEDEF ? Voilà, on a un début d'explication.
00:22:26 6h25, c'est la météo et on commence avec la météo des neiges.
00:22:32 Retrouvez votre programme avec Photobox. Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
00:22:40 Il est tombé jusqu'à 20 cm de neige le 16 décembre à Cerchevalier.
00:22:44 Pour ce qui est de la qualité de la neige, elle est dure, le risque d'avalanche est faible sur les Alpes du Sud.
00:22:49 88 pistes sur 108 sont ouvertes à Courchevel. L'indice de scabilité est de 8/10.
00:22:55 Vous profitez de 46 remontées mécaniques sur 54. 60% du domaine est couvert en neige de culture.
00:23:01 Enfin, une neige douce à la Clusaz, mais un risque d'avalanche élevé en dehors des parcours sécurisés.
00:23:06 La NMSM a relevé jusqu'à 1,60 m de neige à 2600 m d'altitude.
00:23:10 Des chutes de neige sont prévues sur l'Août-Savoie ce jeudi.
00:23:13 C'était votre programme avec Photobox. Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
00:23:22 Le temps, Alexandra Blanc.
00:23:25 La météo avec Groupe Verlaine.
00:23:27 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:23:31 groupeverlaine.com
00:23:33 Alexandra, le réveillon de Noël approche. Dites-nous quel temps est prévu ce week-end ?
00:23:37 Je sais que ça vous intéresse, vous êtes nombreux à être en vacances à partir de vendredi.
00:23:41 Alors, quel météo pour votre week-end de Noël ?
00:23:45 Sachez que le temps restera assez perturbé sur les régions du Nord.
00:23:48 Pas d'inondations, pas de fortes précipitations, mais un temps faiblement perturbé avec localement quelques averses.
00:23:54 En revanche, plus vous irez vers le Sud pour votre réveillon de Noël, plus vous aurez du grand beau temps
00:23:58 avec des conditions météo beaucoup plus agréables dans le Sud.
00:24:01 Et puis côté température, vous n'aurez pas froid, un petit peu à l'image de l'année dernière.
00:24:05 Un cran en dessous quand même. Les températures resteront en moyenne 3 à 4 degrés au-dessus des normales de saison.
00:24:10 A titre d'exemple, on aura 12 à 14 degrés sur les régions du Nord ce week-end.
00:24:14 Ce sont des températures particulièrement douces pour la saison.
00:24:18 Et puis la question, évidemment, aura-t-on de la neige pour Noël ?
00:24:21 La réponse est non, pas de neige en pleine pour Noël.
00:24:24 La dernière fois que nous avions eu de fortes chutes de neige en pleine sur les régions du Nord, c'était en 2010.
00:24:29 On avait eu en moyenne 10 à 15 cm de neige du côté de l'île de France et localement 40 cm de neige dans les Ardennes.
00:24:35 Cette année, pas de neige en perspective, un temps perturbé sur le Nord, mais sans neige.
00:24:40 Au programme aujourd'hui, un temps assez mitigé, de nouveau un temps assez variable, une alternance de nuages et d'éclaircies,
00:24:46 avec localement un petit peu de vent près des côtes de la Manche.
00:24:49 On retrouve en revanche une nouvelle perturbation entre le Sud-Ouest et le Nord-Est,
00:24:53 qui donnera d'ailleurs de la neige en montagne à assez haute altitude, au-delà de 1 100, 1 200 mètres d'altitude sur les Alpes.
00:25:00 Et puis on retrouve également ces vents tempétueux autour du golfe du Lion.
00:25:04 Hier, on a eu localement jusqu'à 120 km/h de vent du côté de Salon de Provence, dans les Bouches-du-Rhône.
00:25:09 102 km/h de vent à Marignane.
00:25:12 En effet, le vent souffle bien fort aujourd'hui et va se maintenir, surtout de la Tramontane, autour du golfe du Lion.
00:25:17 Ça souffle actuellement très fort sur le Montégois, dans le Gard.
00:25:20 Dans l'après-midi, très peu d'évolution, toujours un temps variable, instable.
00:25:24 Les averses qui vont également gagner les régions du Nord.
00:25:27 On aura également de bonnes rafales de vent entre la Normandie et le sud de la Bretagne, et puis toujours de la neige en montagne.
00:25:33 Mais cette fois, au-delà de 1 900 mètres d'altitude, puisqu'il fait très lourd, donc petit à petit, la limite plus neige remonte.
00:25:39 Les températures.
00:25:40 Température très douce ce matin, 9 à Paris, 11 degrés en Bretagne ou encore 7 degrés à Marseille.
00:25:46 Et dans l'après-midi, les températures vont de nouveau s'envoler.
00:25:49 On reste largement au-dessus des normales.
00:25:51 14 degrés en moyenne à Nantes ou encore à Rennes, 13 degrés à Paris ou encore à Lille.
00:25:55 Et localement, jusqu'à 17 degrés sous le soleil de Perpignan et de Montpellier.
00:25:59 La suite du programme, je vous le disais, un temps assez variable pour votre week-end, pour votre départ en vacances.
00:26:04 On aura de la neige en montagne, du vent et surtout cette douceur qui va se maintenir.
00:26:08 Et je vous le disais pour le réveillon de Noël, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps.
00:26:13 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:26:16 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:26:20 groupeverlaine.com
00:26:22 C'est news, il est bientôt 6h30.
00:26:25 Bienvenue à tous.
00:26:26 Vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:26:28 Emmanuel Macron dénonce une chasse à l'homme contre Gérard Depardieu.
00:26:32 Le président de la République ne veut pas qu'on retire la Légion d'honneur à l'acteur,
00:26:36 contrairement à ce qu'a demandé la ministre de la Culture, qu'il désavoue.
00:26:40 Par la même occasion, Emmanuel Macron qui dit que Gérard Depardieu rend fière la France.
00:26:45 Vous allez l'entendre et puis on va en parler avec Gautier Lebret.
00:26:47 Pour le président de la République, la loi immigration est un véritable bouclier pour lutter contre l'immigration illégale.
00:26:53 Il l'a dit hier soir chez nos confrères de France 5.
00:26:55 Vous entendrez ses propos dans ce journal.
00:26:57 À Villejuif, tous les entraînements de football ont été suspendus après l'agression d'un entraîneur.
00:27:05 Mardi dernier, un parent de joueur a menacé cet éducateur avec un couteau.
00:27:09 Les entraînements reprendront après les vacances scolaires le 8 janvier prochain,
00:27:13 mais donc sans public, sans les parents qui peuvent s'avérer être violents parfois.
00:27:18 Vous verrez un reportage exclusif de nos reporters en Israël.
00:27:24 Ils ont suivi un couple de retraités revenus dans leur maison du kiboutz de Béry.
00:27:29 La plupart des autres maisons ont été ravagées, mais ils ont eu la chance de retrouver la leur.
00:27:33 Emmanuel Macron donne une grande claque à tous les petits et grands donneurs de leçons de morale.
00:27:40 Le président de la République ne veut pas que soit retirée la Légion d'honneur à Gérard Depardieu.
00:27:44 Au passage, il contredit la ministre de la Culture qui souhaite retirer cette distinction à l'acteur.
00:27:49 Emmanuel Macron qui dit que Gérard Depardieu rend, je cite,
00:27:52 "fier la France" alors que la ministre avait déclaré au contraire que Depardieu faisait honte au pays.
00:27:57 Au sujet du reportage passé à la télévision publique, Emmanuel Macron dit qu'il se méfie du contexte.
00:28:03 La question c'est est-ce que je vais commencer à retirer la Légion d'honneur à des artistes ou des responsables
00:28:11 quand ils disent des choses qui me choquent ?
00:28:13 La réponse est non.
00:28:14 Et je vous le dis tout de suite parce que ça n'est pas un ordre moral et je n'ai pas envie que ce le soit.
00:28:18 Mais non mais il continuera à y avoir des gens transgressifs.
00:28:22 La ministre de la Culture s'est avancée.
00:28:23 Oui, je le confirme. Un peu trop.
00:28:25 Vous ne me verrez jamais sans les chasses à l'homme. Je déteste ça.
00:28:28 Il s'agit de ça.
00:28:29 Mais quand tout le monde tombe sur la même personne en disant "pique-pendre" sur la base d'un reportage
00:28:34 sans qu'il ait même la possibilité de se défendre, qui est le moins de contradictoire,
00:28:40 donc ça avec moi c'est non.
00:28:42 Il y a parfois des emballements, dit-il, sur des propos tenus.
00:28:45 Je méfie du contexte pour ce qui est du reportage sur ce que dit Emmanuel Macron sur France Télévisions.
00:28:51 Gauthier Lebrecht, ce que dit le président de la République, c'est un sacré désaveu pour la ministre de la Culture, Rima Abdoul-Malak.
00:28:56 Ça n'arrive pas tous les jours qu'un ministre se fasse recadrer de la sorte par le président de la République en public, justement,
00:29:02 devant les caméras et pour que cet extrait soit diffusé dans tous les médias.
00:29:06 Effectivement, il dit que Gérard Depardieu renfiait à la France quand sa ministre, Rima Abdoul-Malak,
00:29:10 disait que Gérard Depardieu faisait honte à la France.
00:29:13 Et puis surtout, on le savait déjà, mais il n'était pas au courant de cette décision de la ministre de la Culture
00:29:19 d'engager un retrait de la Légion d'honneur de Gérard Depardieu.
00:29:22 Donc déjà, ça l'a énervé sur la forme, mais on voit aussi que ça l'énerve sur le fond.
00:29:26 Il est contre le retrait de cette Légion d'honneur.
00:29:29 Alors ça fait réagir évidemment toute la classe politique.
00:29:31 Vous savez que Rima Abdoul-Malak était donnée démissionnaire dans les faux démissionnaires.
00:29:36 Il n'y en a qu'un qui a démissionné, finalement, Aurélien Rousseau, après le vote de la loi Immigration.
00:29:40 Il a fait un communiqué, notamment sur ses réseaux sociaux, pour dire "non, je n'ai jamais pensé démissionner".
00:29:44 Le service politique de CNews a appris parmi les faux ministres démissionnaires,
00:29:47 il y en a un qui dit "si Rima Abdoul-Malak pensait à démissionner".
00:29:51 Donc là, il y a par exemple Olivier Faure qui lui dit qu'après ce recadrage,
00:29:53 elle devrait rejoindre Aurélien Rousseau.
00:29:56 C'est vrai que ça ne doit pas être très agréable pour Rima Abdoul-Malak.
00:29:58 Merci Gauthier. Emmanuel Macron qui ?
00:30:00 Chana a défendu mollement le projet de loi Immigration hier soir.
00:30:04 Oui, selon le président de la République, ce texte est, je cite,
00:30:06 "le bouclier qui nous manquait pour lutter contre l'immigration illégale",
00:30:10 même s'il reconnaît lui-même ne pas aimer certains points du texte.
00:30:13 Il l'a dit hier soir chez nos confrères de France 5. Écoutez.
00:30:16 J'ai aussi beaucoup de respect pour tous les députés de la majorité
00:30:20 qui ont voté une loi, qui n'était pas une loi dont ils aimaient toutes les dispositions,
00:30:25 mais dont ils ont considéré que c'était une loi utile pour le pays.
00:30:29 Et au fond, un bouclier qui nous manquait. On y reviendra.
00:30:32 On y reviendra longuement.
00:30:33 Je pense que quand on gouverne, qu'on a des responsabilités éminentes,
00:30:36 en effet, on a le droit de se poser des questions, parce qu'on est citoyen,
00:30:40 mais ces responsabilités nous obligent.
00:30:42 Fronde inédite des 32 départements de gauche après l'adoption du projet de loi Immigration.
00:30:48 Ils rejettent à l'unanimité la préférence nationale prévue selon eux dans le texte.
00:30:53 Ils ont d'ores et déjà annoncé qu'ils n'appliqueraient pas le durcissement
00:30:55 des conditions de versement de la part l'aide personnalisée à l'autonomie
00:30:59 aux étrangers non-européens.
00:31:01 Je vous pose la question. Est-ce que ça vous choque ?
00:31:03 Est-ce qu'il faut appliquer la loi une fois qu'elle est votée ?
00:31:06 On ne peut pas appliquer telle loi et pas telle autre.
00:31:08 C'est en tout cas ce que décident de faire des élus de gauche,
00:31:13 donc, qui parfois peuvent donner des leçons de démocratie.
00:31:16 Là, franchement, ils ne veulent pas appliquer la loi.
00:31:19 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:31:20 Vous flashez le QR code qui est à l'écran, vous enregistrez votre réaction
00:31:24 et on vous entend à 7h30 ou à 8h30.
00:31:27 Alors, justement, on va se poser quelques instants avec vous, l'ami Guillaume.
00:31:30 La loi immigration réforme les conditions d'attribution de certaines aides sociales.
00:31:35 C'est très important.
00:31:36 On fait un point avec vous.
00:31:37 Combien d'étrangers touchent ces aides et pour quel montant ?
00:31:40 Alors, sur l'APA dont il était question, l'aide pour la dépendance,
00:31:43 on n'a pas le pourcentage d'étrangers parmi les bénéficiaires.
00:31:46 On sait juste que le montant de cette aide va de 260 à 940 euros.
00:31:50 En revanche, sur l'ensemble des prestations sociales,
00:31:53 on a une idée assez précise et c'est intéressant de regarder dans le détail les chiffres.
00:31:57 10% des bénéficiaires aujourd'hui des allocations,
00:32:00 l'ensemble des allocations versées par les CAF,
00:32:03 les caisses d'allocations familiales qui incluent les APL
00:32:05 et puis toutes les autres aides au logement,
00:32:07 ainsi que le RSA, les allocations familiales et les aides aux gardes d'enfants,
00:32:11 10% de ces bénéficiaires sont étrangers.
00:32:14 Mais ce qui est intéressant de voir, c'est qu'ils touchent 13% du total
00:32:18 des sommes versées par les CAF.
00:32:20 Ça représente 12,3 milliards d'euros quand même par an en 2019, selon le Figaro.
00:32:25 Alors du côté des APL, c'est 225 euros en moyenne par ménage.
00:32:29 Et puis il y a en plus de tout cela, la retraite complémentaire.
00:32:34 Là, il y a un chiffre assez intéressant que nous a montré l'IFRAP,
00:32:38 l'association, la fondation dont s'occupe notamment Agnès Verdier-Molinier.
00:32:42 24 500 étrangers non communautaires qui n'ont jamais cotisé en France de leur vie
00:32:47 bénéficient aujourd'hui de la retraite de solidarité accordée aux personnes
00:32:51 ayant un très faible revenu et ce pour un montant de 961 euros par mois
00:32:55 pour une personne seule et de 1492 euros par mois pour un couple.
00:33:00 Il y a évidemment des conditions pour bénéficier de cette retraite minimum,
00:33:04 même si on peut la toucher sans jamais avoir cotisé en France.
00:33:07 Il faut avoir vécu 10 ans, résider 10 ans en France
00:33:10 et y passer au moins 180 jours par an.
00:33:12 Sauf que c'est évidemment rarement contrôlé
00:33:15 et ça ouvrirait selon certains la porte à certaines fraudes.
00:33:18 Seulement 6 mois en France pour la toucher.
00:33:21 Il faut avoir vécu 10 ans et passer par an la moitié de l'année en France.
00:33:25 C'est plus 6 mois, parce qu'on est où les 6 derniers autres mois ?
00:33:28 À la retraite où l'on veut.
00:33:30 La France est un beau pays.
00:33:32 Merci beaucoup Lamy Guillaume, merci de nous avoir éclairé.
00:33:37 Dans le club de foot de Villejuif, tous les entraînements ont été suspendus
00:33:41 après l'agression d'un entraîneur.
00:33:43 Mardi dernier, un parent de joueur a menacé cet éducateur avec un couteau.
00:33:46 Le club a annoncé que les entraînements reprendront après les vacances scolaires,
00:33:50 le 8 janvier prochain.
00:33:52 En revanche, ils ont annoncé que dorénavant,
00:33:54 ils se dérouleront à 8 closants sans aucun parent présent dans l'enceinte du stade.
00:33:58 Et ce, jusqu'à nouvel ordre.
00:34:00 Le récit est signé Augustin Donadieu.
00:34:02 La tenue de foot est enfilée, mais les crampons ne sont pas chaussés.
00:34:06 Ce soir-là, à Villejuif, les enfants ne pourront pas s'entraîner.
00:34:10 Le terrain restera fermé toute la soirée.
00:34:13 La décision a été prise par les entraîneurs du club local
00:34:16 après l'agression de l'un d'entre eux vendredi, par un parent armé d'un couteau.
00:34:20 L'US Villejuif Football a pris la décision ferme et urgente
00:34:23 d'annuler à compter du lundi 18 décembre 2023
00:34:26 toutes les séances d'entraînement ainsi que tous les matchs sur toutes les catégories du club.
00:34:30 Cette procédure fait suite à un événement gravissime,
00:34:33 l'agression verbale et l'attitude menaçante en possession d'un couteau
00:34:36 de la part d'un parent envers un éducateur du club.
00:34:39 Le football amateur est marqué depuis plusieurs mois
00:34:41 par une hausse des agressions verbales et physiques par des parents de joueurs.
00:34:45 Quelques jours avant, c'est à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine,
00:34:48 qu'une scène similaire s'est déroulée.
00:34:50 Les habitants voisins du stade sont choqués.
00:34:52 C'est une situation quand même choquante
00:34:55 parce que normalement on n'agresse pas quelqu'un comme ça.
00:34:58 Là on vit dans un monde un petit peu fou.
00:35:02 Normalement le foot, il ne doit pas y avoir d'agression.
00:35:05 C'est un moment de convivialité avec les enfants.
00:35:08 On extérieuse un petit peu le stress.
00:35:12 L'éducateur sportif de 36 ans, qui a préféré garder l'anonymat
00:35:15 comme tous ses collègues, dit ne pas savoir s'il retrouvera
00:35:18 les terrains avec les enfants.
00:35:20 Il affirme subir au moins une fois par mois des insultes
00:35:23 ou une agression par un parent.
00:35:25 Non mais les parents qui se comportent comme ça,
00:35:27 tiens qu'est-ce que vous en pensez ? Petit tour de table.
00:35:29 Menacer au couteau un éducateur de foot, Alexandre Arabelan.
00:35:36 Vous parliez du foot justement. Il y a tellement de parents
00:35:38 et notamment de papas qui se disent mon fils va être footballeur,
00:35:41 mon fils a du talent, que du coup quand l'éducateur sportif
00:35:44 ne va pas dans le sens du papa ou de la maman, ça clashe.
00:35:47 Petite info, il faut leur dire que tous leurs enfants
00:35:49 ne sont pas des Kilian Mbappé.
00:35:51 Il y en a même beaucoup plus qui ne sont pas des Kilian Mbappé
00:35:54 qu'il y a des Kilian Mbappé.
00:35:56 Il n'y en a qu'un seul.
00:35:58 Petit deux, il ferait mieux de leur dire d'apprendre l'histoire géo,
00:36:01 les maths et le français plutôt que de taper dans un ballon.
00:36:03 Ils auront plus de chances de réussir leur vie professionnelle.
00:36:06 - Il faut jeter leur réussite sur leurs enfancers.
00:36:08 - Évidemment.
00:36:09 A Saint-Aubin-en-Bray dans l'Oise, une manifestation est organisée
00:36:14 aujourd'hui pour soutenir un agriculteur, Chana.
00:36:16 - Oui, il a été condamné à 100 000 euros d'amende
00:36:18 après plusieurs plaintes d'habitants qui n'en pouvaient plus,
00:36:21 du bruit et des odeurs provoquées par ses vaches.
00:36:24 Une sanction confirmée par la Cour de cassation.
00:36:26 Et en plus de cette amende, l'agriculteur doit également
00:36:29 démolir son étable. Reportage de Thibault Marcheteau et d'Aminat Adem.
00:36:33 C'est dans ce petit village de l'Oise que cet agriculteur
00:36:38 a été condamné pour le bruit et l'odeur de ses vaches.
00:36:41 - Aujourd'hui, on veut du produit local, mais loin de chez soi.
00:36:46 C'est un peu déjà là, on marche sur la tête dans le discours.
00:36:48 L'histoire remonte en réalité à 2010, lorsque six voisins
00:36:52 portent plainte contre la mairie de Saint-Aubin-en-Bray
00:36:55 pour avoir délivré le permis de construire de cette étable
00:36:58 à l'agriculteur. Trois ans plus tard, ils obtiennent
00:37:02 gain de cause et parviennent à annuler ce permis,
00:37:04 puis se retournent contre l'éleveur, condamné à verser
00:37:07 plus de 100 000 euros de dommages et intérêts,
00:37:10 et la destruction du bâtiment à l'origine du conflit.
00:37:13 - On est un petit peu abattus, c'est aussi une grande déception,
00:37:17 même si on savait que les chances de succès étaient assez limitées.
00:37:20 C'est une jurisprudence qui s'est créée, qui n'est pas du tout
00:37:23 en faveur des collègues. Comme vous savez, il y a une ferme
00:37:27 sur deux, pratiquement dans l'ouest, qui est à proximité
00:37:29 d'habitation.
00:37:30 Pour éviter la destruction de ce bâtiment, l'agriculteur
00:37:33 a proposé des aménagements pour réduire les nuisances sonores.
00:37:36 L'éleveur, désormais symbole de la ruralité menacée,
00:37:40 appelle l'État à réagir avant que ce scénario ne se répète.
00:37:43 Un texte pour protéger les agriculteurs a déjà été adopté
00:37:47 en commission et devrait bientôt être voté par l'Assemblée.
00:37:50 - C'est news, restez bien avec nous. Après les attaques du 7 octobre,
00:37:55 la plupart des kibbutz sont complètement dévastés.
00:37:58 Quelques maisons encore debout, nous avons suivi des retraités
00:38:02 qui ont pu retrouver leur maison. Reportage exclusif
00:38:06 de nos envoyés spéciaux Stéphanie Rouky et Antoine Estèphe.
00:38:08 Ce sera dans un instant, juste après la pub.
00:38:11 C'est news, il est 7h moins le quart.
00:38:16 Tout d'abord, le Point Info, Chana Lousto.
00:38:18 - Emmanuel Macron défend mollement le projet de loi sur l'immigration.
00:38:24 Il était l'invité de France 5 hier soir.
00:38:26 Selon le président de la République, ce texte est le bouclier
00:38:29 qui nous manquait pour lutter contre l'immigration illégale.
00:38:32 En revanche, il reconnaît lui-même ne pas aimer certains points
00:38:35 de ce texte négocié avec les Républicains.
00:38:37 Front d'inédit des 32 départements de gauche après l'adoption
00:38:42 du projet de loi. Ils rejettent à l'unanimité la préférence nationale
00:38:46 prévue selon eux dans le texte. Ils ont d'ores et déjà annoncé
00:38:49 qu'ils n'appliqueront pas le durcissement des conditions
00:38:51 de versement de l'APA aux étrangers. Je rappelle que cette allocation
00:38:54 est destinée aux personnes de 60 ans ou plus en situation
00:38:58 de perte d'autonomie et qui ont besoin entre autres
00:39:01 d'une aide à domicile.
00:39:03 Et puis dans le club de football de Villejuif,
00:39:06 tous les entraînements ont été suspendus après l'agression
00:39:08 d'un entraîneur mardi dernier. Un parent d'élève a menacé
00:39:11 cet éducateur avec un couteau. Les entraînements reprendront
00:39:15 après les vacances scolaires le 8 janvier prochain.
00:39:17 Mais le club a annoncé que dorénavant, ils se dérouleront
00:39:20 à huis clos sans aucun parent dans l'enceinte du stade
00:39:23 et ce jusqu'à nouvel ordre.
00:39:25 Certains habitants des kibbutz attaqués par le Hamas ont décidé
00:39:30 de retourner vivre sur place. C'est le cas d'un couple de retraités
00:39:34 que nous avons pu suivre en exclusivité dans le kibbutz de Berry.
00:39:38 Reportage de nos envoyés spéciaux. Stéphanie Rouky, Antoine Estève, regardez.
00:39:42 L'un des commandos du Hamas qui a attaqué le camp de Berry
00:39:45 s'est réfugié dans cette maison. Elle a été évidemment bombardée
00:39:47 par l'armée israélienne. Dans la maison d'à côté, Omri et son épouse
00:39:51 viennent de se réinstaller cette semaine. Ils ont dormi ici
00:39:53 pour la première fois depuis le 7 octobre.
00:39:55 Ils ont vu sur les gravats et les bâtiments détruits.
00:39:58 Ici, tout leur rappelle les heures sombres des attaques terroristes.
00:40:02 Même les bruits de combat à quelques centaines de mètres d'ici
00:40:05 de l'autre côté de la frontière avec Gaza.
00:40:07 Omri nous montre la pièce blindée de leur logement.
00:40:10 Elle leur a sauvé la vie pendant le raid du Hamas sur les kibbutz.
00:40:14 On entendait tirer dans tous les sens dehors. On ne savait pas trop
00:40:17 si c'était l'armée et ensuite on a compris que ce n'était pas l'armée
00:40:21 mais que c'était le Hamas.
00:40:23 C'est l'un des tout premiers couples de retraités qui revient s'installer à Berry.
00:40:27 Le cœur lourd mais avec l'envie de vivre presque comme avant.
00:40:31 C'est quand même bien d'être à la maison et de voir les jardins
00:40:35 qui fleurissent autour de nous.
00:40:37 On a beaucoup de copains qui ont été assassinés ici.
00:40:41 C'est horrible. Certains d'entre eux étaient nos meilleurs amis
00:40:44 mais c'est toujours chez nous ici.
00:40:46 Si on s'en va, ils auront gagné. On doit rester ici.
00:40:49 Leur voisine, Ora, a aussi décidé de rentrer chez elle.
00:40:54 Depuis le mois d'octobre, elle vivait chez son fils, Atel Aviv.
00:40:57 Elle nous explique qu'elle va devoir apprendre à vivre avec la peur.
00:41:01 On entend les combats, les coups de feu dehors.
00:41:05 Ce n'est pas facile tout ça. Mais on s'habitue.
00:41:08 Si le Hamas revient, s'il passe le grillage,
00:41:11 notre armée sera là en 10 minutes.
00:41:13 La frontière est très surveillée par les militaires.
00:41:19 Le kiboutz comptait plus de 1000 habitants avant les attaques
00:41:22 qui ont fait plus de 100 morts.
00:41:24 Une cinquantaine seulement vont revenir s'installer à Berry dans les prochains jours.
00:41:28 Voilà un reportage d'Antoine, Antoine Esteve et Stéphanie Roux
00:41:33 qui a envoyé Spécio de CNews en Israël.
00:41:36 Ne manquez pas ce soir notre soirée spéciale consacrée à l'attaque de la Raïf Party du 7 octobre.
00:41:41 Attaque par le Hamas.
00:41:43 Reportage long, présenté par Olivier Benkemoun et réalisé par des journalistes présents sur place.
00:41:48 Reportage qui sera diffusé à 21h sur CNews.
00:41:51 Supernova massacre la Raïf Party.
00:41:54 Et puis ensuite, Olivier sera accompagné de Gilles Tailleb, vice-président du CRIF,
00:41:58 de Léa Landman, géopoliticienne et professeure à Sciences Po,
00:42:02 et de Julien Balloul, ancien journaliste et ancien porte-parole réserviste de TSAL.
00:42:08 Ils analyseront, décrypteront cette attaque qui a changé la face du monde, on peut le dire.
00:42:13 Soirée spéciale sur CNews, 21h avec Olivier Benkemoun.
00:42:16 À trois jours du réveillon de Noël, vous avez peut-être déjà élaboré votre menu.
00:42:21 Si certains d'entre vous ont prévu de manger des huîtres le 24,
00:42:23 sachez qu'une partie des australiculteurs de l'Ouare Atlantique ne peuvent plus vendre leurs coquillages.
00:42:27 Oui, près de 100 tonnes d'huîtres ont dû être retirées de la vente après une intoxication alimentaire collective.
00:42:34 Une annonce catastrophique puisque la période de Noël représente en moyenne 50% de leur chiffre d'affaires.
00:42:40 Reportage sur place de Jean-Michel Decaze et Mickaël Chahiau.
00:42:43 Le port du Colais en Ouare Atlantique est inhabituellement calme pour la période.
00:42:49 56 australiculteurs ont reçu l'ordre de laisser les huîtres au large.
00:42:54 Commercialisation interdite après l'intoxication de 47 personnes,
00:42:59 dont 40 pompiers qui fêtaient la Sainte-Barbe à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, dans le département voisin.
00:43:04 L'ARS a donné l'alerte le 13 décembre sur les quais.
00:43:08 C'est entre deux portes que les exploitants acceptent d'en parler, à condition qu'on ne les reconnaisse pas.
00:43:14 C'est un coup dur, quand même. Personne à la bernerie avait besoin de ça.
00:43:18 Les services de l'État ont identifié le lot contaminé et le producteur concerné.
00:43:23 Malgré tout, ce sont les huîtres de tout le nord de la baie de Bourneuf
00:43:28 qui resteront bloquées en mer jusqu'à la fin janvier.
00:43:31 Ça nourrit la crédibilité aussi de la confiance que la population,
00:43:37 que nos concitoyens peuvent avoir sur les produits alimentaires qui sont mis sur le marché.
00:43:41 Ceux-là comme d'autres produits.
00:43:43 Les intoxications sont dues à un norovirus qui s'est répandu en mer après les fortes pluies du mois dernier,
00:43:49 entraînant les pollutions dans les parcs à huîtres.
00:43:52 Deux personnes ont été hospitalisées pour des gastroentérites graves.
00:43:56 Bon, les pauvres, on les plaint parce que ce n'est vraiment pas le moment pour détruire la production.
00:44:02 Qu'est-ce que c'est bon les huîtres !
00:44:03 Oh là là ! À qui le dites-vous ?
00:44:05 Noël, c'est une bonne occasion pour manger. Gautier ?
00:44:08 Celle-là, non. Celle-là, bien malheureusement pour les producteurs, non.
00:44:13 Mais en règle générale...
00:44:15 Non mais j'adore ça !
00:44:16 Et vous êtes plutôt à citron ou sauce à l'échalote ?
00:44:19 Alors, plutôt les deux, oui.
00:44:22 Ça c'est mon côté en même temps.
00:44:25 Vous savez que c'est terminé là en même temps.
00:44:27 Ça marche plus beaucoup. Il faut choisir son camp.
00:44:30 Mais là j'avoue que je n'avais pas préparé la question.
00:44:31 Non, j'ai jamais compris pourquoi il y avait du pain avec du beurre avec les huîtres.
00:44:35 Je n'ai jamais compris.
00:44:36 Parce qu'on ne la pose pas sur le pain.
00:44:37 C'est pour accompagner.
00:44:39 Bon, comme ça.
00:44:40 Bref, 6h49.
00:44:43 Je voudrais vous entendre, vous le savez, ce matin sur cette fronde des départements de gauche
00:44:48 qui veulent se mettre hors la loi et ne pas appliquer les nouvelles règles de versement des allocations personnalisées d'autonomie.
00:44:54 Les étrangers non-européens devront attendre quelque temps avant de se voir verser cette aide sociale.
00:45:00 Ça choque la gauche.
00:45:01 Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:45:03 Vous flashez le QR code, vous connaissez le principe, vous enregistrez la petite vidéo
00:45:06 et vous passez à l'antenne à 7h30 ou 8h30.
00:45:10 6h50, restez bien avec nous.
00:45:12 Emmanuel Macron n'assume pas vraiment sa loi immigration.
00:45:14 On va en parler avec vous, Gauthier Lebret.
00:45:15 A tout de suite.
00:45:16 Emmanuel Macron n'assume pas la loi immigration qui pourtant vient d'être votée.
00:45:26 Tout comme une partie du gouvernement qui ne l'assume pas beaucoup plus.
00:45:29 Gauthier Lebret, depuis 24h, l'exécutif défend cette loi, dévend surtout, parce qu'il la défend très mollement.
00:45:36 Il la dévend et il promet de revenir dessus.
00:45:38 Exactement. Alors ce matin, on peut lire dans la presse, dans un célèbre quotidien de gauche,
00:45:42 Macron défend la loi immigration, bec et ongle.
00:45:46 C'est totalement faux.
00:45:47 Il dit qu'il assume, il a utilisé, j'assume ce texte, mais en réalité, tout comme son gouvernement,
00:45:52 quand vous creusez un peu, il n'assume plus du tout, notamment les points d'Illet avec les Républicains,
00:45:58 fruit de ce compromis avec Eler.
00:46:00 Emmanuel Macron, certains ministres, Elisabeth Borne, Olivier Véran et une partie de sa majorité
00:46:06 ne rêvent que d'une chose, voir le Conseil constitutionnel censurer les points les plus à droite du texte.
00:46:14 Et les points qui ne seront pas censurés, on l'a bien compris en entendant hier le chef de l'État,
00:46:18 pourront être détricotés dans les semaines à venir.
00:46:22 On se pose une question, est-ce que ce que vous avez voté avec les Républicains comme mesure importante et ferme,
00:46:29 vous allez les dévendre et les faire voter pour les supprimer avec la nuppes ?
00:46:34 Par exemple, la caution pour les étudiants, Emmanuel Macron n'aime pas ça, c'était le deal avec Eler.
00:46:38 Elisabeth Borne l'a tout de suite dévendue.
00:46:40 Vous savez de combien sera le montant de cette caution ?
00:46:42 Entre 10 et 20 euros, une manière d'enterrer en bonne et due forme la réforme.
00:46:47 Hier, Olivier Véran est venu devant les journalistes, comme après chaque Conseil des ministres,
00:46:51 et il s'est quasiment excusé de ce projet de loi voté à l'Assemblée.
00:46:56 Écoutez le porte-parole du gouvernement.
00:46:59 Et à ce stade, je voudrais avoir un message pour les étrangers qui sont en France,
00:47:03 qu'ils soient étudiants, salariés, réfugiés des quatre coins du globe, de toutes origines.
00:47:08 Vous dire que les outrances des uns et des autres ces dernières semaines, ces derniers mois,
00:47:13 ont pu vous laisser croire que vous n'étiez plus les bienvenus. Ce n'est pas le cas.
00:47:17 Oui, acte de contrition.
00:47:19 C'est une excuse de ce qui vient d'être voté démocratiquement.
00:47:23 Pendant ce temps, les Français approuvent la loi, eux.
00:47:25 C'est ça qui est fou. C'est le décalage immense entre une partie de la classe politique et médiatique et les Français.
00:47:32 Sondage et lab. 70% des Français sont favorables à ce texte.
00:47:37 Je pose la question, est-ce qu'ils sont tous d'extrême droite ?
00:47:39 Seuls 19% des Français le trouvent trop dur.
00:47:44 Le décalage allait jusque dans les questions posées hier à Emmanuel Macron.
00:47:47 La question était, est-ce que vous n'avez pas trahi vos électeurs, ceux qui ont voté pour vous,
00:47:52 pour faire barrage à Marine Le Pen ? La question n'est pas celle-là.
00:47:55 C'est plutôt, pourquoi défaire un texte alors que vous avez 70% des Français qui l'approuvent
00:48:01 avec le Conseil constitutionnel et potentiellement même détricoter ce que le Conseil constitutionnel ne retroquerait pas ?
00:48:07 Je rappelle que 7 Français sur 10 sont également pour la fameuse préférence nationale
00:48:11 qui fait tant polémique au sein de la classe politique.
00:48:14 Antoine Léaument, député La France insoumise, a tweeté hier en disant
00:48:19 "Même les grandes écoles sont contre l'immigration", voyez ce tweet,
00:48:24 "à part Le Pen et Ciotti, qui est pour cette loi ?"
00:48:26 Antoine Léaument, 70% des Français.
00:48:29 Ce qui dérange le gouvernement, c'est le vote du RN.
00:48:31 C'est la seule raison. Il fallait écouter encore une fois ce que disait Olivier Véran.
00:48:35 Il le disait très bien, il l'avouait lui-même.
00:48:36 Il a expliqué que des députés de la majorité auraient voté le texte si le RN ne l'avait pas voté.
00:48:43 Donc, on vote un texte non pas en fonction de ce qu'il contient, mais en fonction de ce que font les autres députés.
00:48:49 Alors oui, les députés RN ont voté l'article 4 bis qui régularise les sans-papiers au cas par cas par le préfet.
00:48:56 Mais c'est aussi une victoire idéologique, ne serait-ce que sur la préférence nationale pour le RN.
00:49:02 Oui, Jordan Bardella disait le matin "on ne va pas le voter" ou "on va s'abstenir"
00:49:05 et le soir Marine Le Pen disait "on va le voter".
00:49:08 Il a raison, d'ailleurs Emmanuel Macron a dit qu'il ne fallait pas laisser ce sujet au RN.
00:49:13 Et il a raison le président de la République s'il ne veut pas laisser les clés de l'Elysée à Marine Le Pen dans 3 ans et demi.
00:49:19 Mais dans ce cas-là, qu'il ne défasse pas le texte voté mardi par l'Assemblée nationale et le Sénat.
00:49:24 Merci beaucoup Gauthier Lebret.
00:49:25 Voilà, entre le gouvernement qui n'assume pas ce texte, les élus de gauche, les élus locaux de gauche dans les départements
00:49:33 qui disent "on ne va pas appliquer la loi".
00:49:34 Mais quel foutoir !
00:49:35 On sera dans un instant à 7h10 avec Geoffroy Boulard, maire LR du 17ème arrondissement de Paris.
00:49:42 Il est républicain, on va commenter avec lui, j'ai envie de l'entendre sur cette décision de la mairie de Paris
00:49:47 qui fait comme les départements, qui ne veut pas appliquer la loi.
00:49:51 8h10, soyez là, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, qui a choisi CNews pour parler de ce matin.
00:49:56 CNews est Europe 1, il sera l'invité de la grande interview de Sonia Mabrouk.
00:49:59 Et puis 8h30, Nadine Morano, sur CNews dans la matinale, elle sera avec nous.
00:50:05 Quel programme ! Restez bien avec nous, bien sûr, c'est là que ça se passe.
00:50:08 Évidemment, le temps, Alexandra Blanc.
00:50:11 La météo avec Groupe Verlaine.
00:50:14 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:50:19 groupeverlaine.com
00:50:20 De la grande douceur matinale, Alexandra, aujourd'hui.
00:50:24 Oui, nous sommes à une période de l'année où les températures devraient tout simplement être hivernales.
00:50:29 Ce n'est pas le cas, loin de là, puisque les températures sont toujours particulièrement douces pour la saison.
00:50:34 Température relevée ce matin à 5h30, près de 13 degrés à Perpignan, 12,2 degrés pour le Cap de la Hague
00:50:42 ou encore 11,5 degrés au Touquet, dans le Pas-de-Calais.
00:50:45 Généralement, il fait froid dans le nord.
00:50:47 Là, non, la douceur est bel et bien au rendez-vous.
00:50:49 Grande douceur également à Dieppe, en Seine-Maritime.
00:50:52 Alors attention, le département de la Charente-Maritime reste placé sous surveillance.
00:50:56 On retrouve une nouvelle fois des inondations.
00:50:58 C'est le cas actuellement du côté de Sainte-Oulade, où la décrue est très très lente.
00:51:02 Et donc conséquence, Météo France choisit de conserver ce classement en vigilance orange pour le département de la Charente-Maritime.
00:51:11 Alors au programme aujourd'hui, une nouvelle perturbation, des filets de perturbations cette semaine.
00:51:15 La nouvelle, elle est là, elle arrive.
00:51:17 Elle est entre le sud-ouest et le nord-est ce matin.
00:51:20 Perturbation assez peu active, mais qui donne tout de même quelques averses.
00:51:24 On retrouve également de la neige en montagne sur les Pyrénées, le Massif central ou encore les Alpes,
00:51:28 au-delà de 1100-1200 mètres d'altitude.
00:51:31 Un temps assez mitigé sur la Bretagne.
00:51:33 Et puis plein soleil dans le sud, avec le vent qui souffle en tempête autour du golfe du Lion.
00:51:38 Hier, on a eu des rafales de l'ordre de 120-130 km/h, notamment du côté de Salon-de-Provence ou encore de Marignane.
00:51:44 Et bien là, ça souffle encore ce matin.
00:51:46 Dans l'après-midi, très peu d'évolution.
00:51:48 Si ce n'est que les pluies vont gagner les régions du nord, notamment le Pas-de-Calais ou encore les Ardennes.
00:51:53 On retrouvera également de bonnes rafales de vent entre les côtes de la Manche et la façade atlantique.
00:51:57 Vent fort également autour du golfe du Lion.
00:52:00 Et puis de la neige en montagne, mais la limite du neige va légèrement remonter,
00:52:03 puisqu'elle sera aux alentours de 1900 mètres d'altitude cet après-midi.
00:52:07 Température, grande douceur, je vous le disais, avec des températures positives partout.
00:52:12 Deux petits degrés à Lyon, 11 degrés en Bretagne ou encore 7 à Marseille.
00:52:16 Et dans l'après-midi, les températures vont s'envoler.
00:52:19 On est en moyenne 2 à 4 degrés au-dessus des normales de saison.
00:52:22 13 degrés à Paris cet après-midi, 13 degrés à Lille.
00:52:25 Localement, 14 degrés à Nantes ou encore à Rennes.
00:52:28 Et localement, jusqu'à 17 degrés entre Perpignan et Montpellier.
00:52:32 La suite du programme, temps perturbé sur les régions du nord, mais faiblement perturbé.
00:52:36 On retrouvera du vent en Méditerranée.
00:52:38 Et puis pour votre réveillon de Noël, contraste nord-sud avec des températures très douces pour la saison.
00:52:43 Cette année, encore une fois, ce sera un Noël au balcon avec de la grande douceur.
00:52:48 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:52:51 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:52:55 groupeverlaine.com
00:52:57 Il est bientôt 7h. Merci d'être avec nous.
00:53:01 Vous regardez la matinale de CNews.
00:53:03 A la une, le scandale des départements de gauche qui veulent se mettre hors la loi.
00:53:07 Plus d'une trentaine de collectivités locales préviennent qu'elles n'appliqueront pas les nouvelles règles de versement des aides sociales.
00:53:13 Est-ce que ça vous choque ? Je vous pose la question ce matin.
00:53:16 On va tout vous expliquer et puis on va en parler avec Geoffroy Boulard.
00:53:20 Bonjour Monsieur le Maire.
00:53:21 Bonjour.
00:53:22 Maire Lé-Républicain du 17ème arrondissement de Paris qui nous a rejoint en plateau.
00:53:26 A tout de suite Monsieur le Maire.
00:53:28 Le gouvernement semble s'excuser de sa loi anti-immigration.
00:53:31 Il n'assume pas plusieurs points comme les quotas d'immigration ou la révision du droit du sol.
00:53:35 Des points qui pourraient de toute façon être déclarés anti-constitutionnels.
00:53:38 Et puis l'armée israélienne a multiplié les cibles cette nuit dans le sud de Gaza.
00:53:42 Pour mettre la pression sur les négociations, on va retrouver notre envoyé spécial Antoine Estève en direct avec nous dans un instant.
00:53:49 A tout de suite Antoine.
00:53:51 Une véritable fronde, la fronde des 32 départements de gauche après l'adoption du projet de loi immigration.
00:53:59 Ils rejettent à l'unanimité la préférence nationale prévue selon eux dans le texte.
00:54:03 Ils ont d'ores et déjà annoncé qu'ils n'appliqueront pas le durcissement des conditions de versement de l'APA aux étrangers.
00:54:09 Je rappelle que cette allocation est destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus en situation de perte d'autonomie
00:54:15 et qui ont besoin entre autres d'une aide à domicile.
00:54:17 Aminata Dem et Augustin Donat-Dieu.
00:54:19 Pour 32 présidents de départements de gauche, pas question d'avoir une préférence nationale.
00:54:26 La loi immigration votée par les députés prévoit pour les étrangers hors Union Européenne
00:54:31 un délai de carence pour obtenir certaines prestations sociales.
00:54:34 En particulier l'APA, l'aide personnalisée d'autonomie versée directement par les départements.
00:54:41 32 d'entre eux prévoient de se mettre hors la loi à l'instar de la Seine-Saint-Denis.
00:54:45 Les élus d'opposition sont indignés.
00:54:48 L'attitude du président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis de toute façon n'est pas digne.
00:54:53 A compter du moment où on est un élu de la République et que l'on se doit de se conformer aux lois,
00:54:58 on les applique toutes, même si elles ne plaisent pas.
00:55:02 Même fronde en Gironde.
00:55:04 Le département, déjà en difficulté financière, a prévu lui aussi de ne pas respecter la loi.
00:55:10 Ces politiques-là, il faut les assumer après et les financer.
00:55:13 Or aujourd'hui, les départements, en tous les cas le département de la Gironde,
00:55:17 a une situation financière qui est très difficile.
00:55:19 Et donc si ces aides ne sont pas compensées par l'État, il y aura un manque
00:55:23 et il faudra bien trouver l'argent quelque part.
00:55:25 En attendant l'avis du conseil constitutionnel saisi par le président de la République,
00:55:29 le département du Lot a prévu de créer une nouvelle allocation
00:55:32 identique à celle à laquelle les étrangers n'auront plus le droit.
00:55:36 Voilà, est-ce que ça vous choque cette fronde des départements ?
00:55:39 Fronde de la mairie de Paris également, tenue par la gauche et l'extrême gauche.
00:55:42 On va en parler avec vous, monsieur le maire, dans un instant.
00:55:44 Est-ce que vous êtes choqué ?
00:55:46 Je vous pose la question, vous flashez le QR code qui apparaît à l'écran,
00:55:49 vous connaissez le principe, ça vous amène sur un site internet.
00:55:51 C'est extrêmement simple, vous le flashez avec votre smartphone,
00:55:54 vous enregistrez une petite vidéo et on vous entend à 7h30 ou à 8h30.
00:55:59 Voilà, loi immigration, les départements de gauche se mettent hors la loi.
00:56:02 Est-ce que ça vous choque ?
00:56:04 Emmanuel Macron défend très peu en réalité son projet de loi immigration.
00:56:08 Selon le président de la République, ce texte est, je cite,
00:56:11 "le bouclier qui nous manquait pour lutter contre l'immigration illégale".
00:56:15 Il l'a dit hier soir chez nos confrères de France 5,
00:56:18 mais il a édulcoré cette prise d'opposition quelques instants après.
00:56:20 Chez le juge, les désaccords légitimes, y compris au sein de son propre camp,
00:56:25 il reconnaît lui-même ne pas aimer tous les points de son texte.
00:56:29 Maxime Legay.
00:56:30 C'était une prise de parole très attendue.
00:56:33 Après l'adoption controversée du projet de loi immigration,
00:56:36 Emmanuel Macron a tenu à réaffirmer sa position.
00:56:39 Moi, je revendique que cette loi est due en même temps.
00:56:43 D'abord parce que lutter contre l'immigration clandestine,
00:56:45 j'ai du mal à penser que ce serait que de droite.
00:56:47 Accusé par la gauche d'avoir repris un texte du Rassemblement national,
00:56:51 le chef de l'Etat a également tenu à répondre.
00:56:54 Qu'est-ce que ça veut dire, faire barrage au Rassemblement national ?
00:56:57 Ça veut dire ne pas reprendre ses idées.
00:56:59 Dans le texte, il n'y a pas ces idées.
00:57:01 L'école est gratuite pour les enfants.
00:57:02 Pardon, mais l'aide médicale d'Etat, moi, j'ai combattu à deux reprises,
00:57:05 madame Le Pen.
00:57:06 Eh bien, moi, j'assume totalement de dire que nos compatriotes
00:57:10 attendaient cette loi, que si on veut que le Rassemblement national
00:57:14 et ses idées n'arrivent pas en responsabilité,
00:57:16 il faut traiter les problèmes qui le nourrissent.
00:57:19 Le président de la République a aussi réitéré son soutien à sa majorité
00:57:23 qui s'est divisée sur ce texte.
00:57:25 J'ai aussi beaucoup de respect pour tous les députés de la majorité
00:57:28 qui ont voté une loi, qui n'était pas une loi dont ils aimaient
00:57:32 toutes les dispositions, mais dont ils ont considéré
00:57:35 que c'était une loi utile pour le pays.
00:57:37 Et au fond, un bouclier qui nous manquait.
00:57:40 Emmanuel Macron a également promis un nouveau cap pour 2024.
00:57:44 Emmanuel Macron a saisi lui-même le Conseil constitutionnel
00:57:48 après l'adoption du projet de loi immigration.
00:57:50 Il a désormais un mois pour statuer.
00:57:52 Alors, concrètement, quelles mesures pourraient être censurées
00:57:55 par le Conseil constitutionnel ?
00:57:56 On voit ça avec Michel Dos Santos.
00:57:59 Quelques minutes avant le vote de la loi immigration par les sénateurs,
00:58:03 Gérald Darmanin avait annoncé la couleur.
00:58:06 Des mesures sont manifestement et clairement contraires à la Constitution.
00:58:12 Le travail du Conseil constitutionnel fera son office.
00:58:15 Au total, une trentaine de mesures de la loi immigration
00:58:18 pourraient être censurées par le Conseil constitutionnel.
00:58:21 La première, celle qui concerne les conditions d'accès aux prestations sociales
00:58:25 comme l'aide au logement ou encore les allocations familiales.
00:58:28 Le rallongement des délais de carence jusqu'à 5 ans
00:58:31 pour des étrangers extra-communautaires sans travail
00:58:34 pourrait s'apparenter à une forme de préférence nationale
00:58:37 et donc à une rupture d'égalité.
00:58:39 Le resserrement du regroupement familial pourrait lui aussi disparaître de la copie finale.
00:58:43 Il pourrait être contraire aux principes fondamentaux
00:58:46 qui visent à protéger les familles françaises ou étrangères.
00:58:49 Un aveu fait par Elisabeth Borne.
00:58:51 Il est prévu que si vous épousez demain un Canadien ou un Japonais,
00:58:55 il ne peut pas rejoindre la France s'il ne parle pas bien français.
00:58:58 On va interroger le Conseil constitutionnel.
00:59:00 Enfin, le rétablissement du délit de séjour irrégulier
00:59:03 ou encore les restrictions du droit du sol
00:59:05 pourraient également constituer des cavaliers législatifs.
00:59:08 Des mesures considérées sans rapport avec la loi immigration.
00:59:12 Voilà, et puis à Rennes, des centaines de militants d'extrême gauche
00:59:16 ont défilé contre le projet de loi immigration hier soir, Chyana.
00:59:19 Le convoi est parti à 18h30 en direction de la mairie,
00:59:22 puis de la place Sainte-Anne.
00:59:23 La manifestation s'est déroulée dans le calme
00:59:25 et on pouvait entendre des slogans tels que je cite
00:59:27 "C'est pas les immigrés qui sont de trop, c'est Darmanin et les fachos".
00:59:31 Voilà, il y avait un drapeau palestinien, je me demande ce qu'ils faisaient là.
00:59:34 Plusieurs tunnels ont été découverts par TSAL à Gaza City.
00:59:39 Ce réseau, utilisé par des dirigeants du Hamas,
00:59:42 relierait leurs bureaux et leurs appartements,
00:59:45 selon l'armée israélienne Vidéo à l'appui.
00:59:47 A l'appui, ces tunnels étaient installés à proximité directe
00:59:50 de magasins, de bâtiments gouvernementaux ou encore d'un collège.
00:59:53 Et par ailleurs, Israël a ordonné l'évacuation immédiate
00:59:55 d'une vaste zone de la ville de Chagnounès, au sud de la bande de Gaza.
00:59:59 On rejoint tout de suite notre envoyé spécial Antoine Estève
01:00:02 dans la région de Sderot, en Israël.
01:00:04 Antoine, les opérations s'intensifient.
01:00:07 Effectivement, et l'armée israélienne, avec cette demande d'évacuation
01:00:13 de cette très grande ville du sud de Gaza,
01:00:15 estime que 20% de la population pourrait fuir vers le sud, vers ces camps
01:00:19 de réfugiés gigantesques autour de la ville de Rafah notamment,
01:00:22 à la frontière avec l'Egypte, des déflagrations très importantes
01:00:25 et très régulières ont lieu ce matin, là où je me trouve,
01:00:28 juste à côté de la frontière avec Gaza.
01:00:30 Je vais vous laisser découvrir cette image en direct,
01:00:32 cette énorme déflagration qui a eu lieu il y a quelques minutes
01:00:35 avec cette fumée noire que vous voyez là-bas.
01:00:37 D'après nos informations, il pourrait s'agir de charges explosives
01:00:40 très fortes utilisées notamment contre des tunnels du Hamas.
01:00:43 Vous le disiez Romain, il y a quelques minutes,
01:00:45 ces tunnels se situeraient dans le centre de Gaza,
01:00:47 entre Gaza City et Nusayrat, et serviraient toujours
01:00:50 pour l'évacuation des commandos vers le sud de la bande de Gaza.
01:00:53 L'armée israélienne veut mettre très clairement la pression
01:00:56 sur le Hamas avec ses roundes de négociations en cours.
01:00:58 Vous le savez, il y a deux roundes de négociations cette semaine.
01:01:01 Il y a d'abord le chef du Hamas, le chef politique,
01:01:04 Anieh, qui s'est rendu en Egypte pour rencontrer les autorités égyptiennes
01:01:07 pour faire des propositions, notamment en matière de libération d'otages.
01:01:10 Et puis, il y a cet espoir pour les familles avec ce round de négociations
01:01:14 entamé cette fois-ci à Varsovie, avec le chef de la CIA,
01:01:17 avec le Premier ministre Qatari, ou encore avec des émissaires
01:01:20 aussi venus d'Israël et de la bande de Gaza,
01:01:22 qui cette fois-ci pourraient négocier dans les prochains jours
01:01:25 un cessez-le-feu avec une libération d'otages.
01:01:28 On parle ici d'une centaine d'otages.
01:01:30 Ce sont des chiffres qui circulent, cités notamment par le Wall Street Journal.
01:01:33 Mais toutes ces informations restent à vérifier dans les prochaines 24 heures,
01:01:36 comme vous pouvez l'imaginer, car elles donnent énormément d'espoir
01:01:39 aux familles des otages ici en Israël.
01:01:41 Antoine Estève, merci beaucoup Antoine.
01:01:43 Ce soir ne manquez pas notre soirée spéciale consacrée
01:01:46 à l'attaque de la Raif party du 7 octobre dernier.
01:01:49 Un long reportage diffusé chez Olivier Benkemoun à 21h sur CNews.
01:01:54 Réalisé par des journalistes présents sur place.
01:01:57 Supernova, massacre à la Raif party.
01:02:00 Je vous propose un extrait, en avant-première.
01:02:02 J'ai crié "mais qui est là ?". J'espérais que ce n'étaient pas des terroristes.
01:02:10 Et c'est là que vous comprenez l'horreur de la situation.
01:02:13 Vous êtes incapables de savoir qui sont les gens devant vous.
01:02:16 Vous ne savez pas si ce sont des gens de chez vous ou des terroristes.
01:02:23 À ce moment-là, ils ont crié "je suis l'un des vôtres, c'est ce qu'il a dit".
01:02:27 Et c'est à ce moment-là que j'ai compris que nous étions en guerre.
01:02:30 Voilà, soirée spéciale.
01:02:37 Et après la diffusion de ce documentaire,
01:02:39 Olivier Benkemoun sera accompagné de Gilles Taillev, vice-président du CRIF,
01:02:43 de Léa Landman, géopoliticienne,
01:02:45 et de Julien Balloul, ancien journaliste et porte-parole réserviste de TSAL.
01:02:50 Il est 7h08, restez bien avec nous.
01:02:53 Dans un instant, on sera avec Geoffroy Boulard, maire LR du 17ème arrondissement de la capitale,
01:02:57 choqué évidemment par la décision d'Anne Hidalgo et de toute la gauche parisienne
01:03:01 et de l'extrême-gauche parisienne qui dirige la capitale.
01:03:04 Décision de ne pas appliquer la loi à Paris concernant le versement des aides sociales.
01:03:08 Ça vient d'être voté et on nous dit que ça gêne la gauche, donc elle n'applique pas la loi.
01:03:12 Bon, on va en parler avec Geoffroy Boulard dans un instant.
01:03:15 Restez bien avec nous sur CNews.
01:03:16 Vous flashez le QR code si vous voulez réagir.
01:03:18 A tout de suite.
01:03:20 CNews, il est 7h15, bienvenue à tous.
01:03:24 Vous regardez la matinale, vous avez bien raison.
01:03:26 On va parler dans un instant de cette fronde des élus locaux de gauche.
01:03:31 Quel scandale !
01:03:32 On va en parler avec Geoffroy Boulard, qui est maire LR du 17ème arrondissement de Paris.
01:03:36 Mais tout d'abord, le Point Info avec vous, Chana Lusso.
01:03:39 Plusieurs tunnels ont été découverts par TSAL à Gaza City.
01:03:44 Ce réseau a été utilisé par des dirigeants du Hamas et relié à leurs bureaux et leurs appartements,
01:03:49 selon des vidéos publiées par l'armée israélienne.
01:03:51 Ces tunnels étaient installés à proximité directe de magasins, de bâtiments gouvernementaux ou encore d'un collège.
01:03:58 Dans le club de football de Villejuif, tous les entraînements ont été suspendus après l'agression d'un entraîneur.
01:04:05 Mardi dernier, un parent de joueur a menacé cet éducateur avec un couteau.
01:04:09 Les entraînements reprendront après les vacances scolaires le 8 janvier prochain.
01:04:13 Mais le club a annoncé que dorénavant, ils se dérouleront à huit clôts, sans aucun parent dans l'enceinte du stade.
01:04:19 Et ce, jusqu'à nouvel ordre.
01:04:21 Et puis Emmanuel Macron dénonce une chasse à l'homme contre Gérard Depardieu.
01:04:25 Le président de la République ne veut pas qu'on retire la Légion d'honneur à l'acteur,
01:04:29 contrairement à ce qu'avait demandé la ministre de la Culture, Emmanuel Macron,
01:04:32 qui dit que Gérard Depardieu rend fière la France.
01:04:35 Ce sont ses mots au sujet du complément d'enquête consacré à l'acteur.
01:04:38 Le chef de l'État dit se méfier du contexte.
01:04:42 - Annie Delgaux, comme une trentaine d'autres responsables de collectivités locales de gauche,
01:04:49 n'appliquera pas la loi à Paris concernant le versement des aides sociales.
01:04:53 Les nouvelles règles votées par le projet de loi Immigration.
01:04:56 Je voulais en parler avec vous Geoffroy Boulard, maire Les Républicains du 17ème.
01:04:59 Bonjour, merci beaucoup d'être avec nous sur le plateau de la matinale.
01:05:03 Quelle est votre réaction quand vous avez su que la ville de Paris n'appliquerait pas la loi sur ce point-là ?
01:05:08 - C'est une position dangereuse de la maire de Paris,
01:05:11 qui contrevient aux principes démocratiques, aux principes de la République.
01:05:14 Quand une loi est adoptée au Parlement, ensuite les maires, les élus doivent faire appliquer la loi.
01:05:19 - Qu'elle vous plaise ou pas ?
01:05:20 - C'est la base de notre mandat quand on est élu local.
01:05:24 On voit bien évidemment que la maire de Paris cherche à rebondir après le Tahiti Gate.
01:05:31 Je vous rappelle quand même qu'elle a utilisé un voyage officiel.
01:05:37 On ne sait pas trop d'ailleurs, pour aller visiter des plages de surf,
01:05:41 à des fins qui ne sont pas encore complètement définies.
01:05:44 C'est grave en fait que des élus se mettent en résistance.
01:05:49 Alors ça y est, on est en résistance contre le gouvernement.
01:05:51 Il y a une loi, il y a un Parlement, il a voté.
01:05:54 On reprochait souvent au Parlement de ne pas voter.
01:05:56 Et sous ce quinquennat, il y a eu tellement de 49.3% à passer en force.
01:05:59 Là, il y a eu un vote démocratique.
01:06:01 Quand on se dit démocrate, on doit respecter la loi.
01:06:06 Et puis ensuite, on verra si le Conseil constitutionnel change.
01:06:09 Mais pourquoi crier comme ça, utiliser en fait les médias,
01:06:14 alors qu'aujourd'hui la ville de Paris, elle est endettée ?
01:06:16 Avec quel argent on va verser toutes ces allocations qui seront peut-être illégales demain ?
01:06:25 C'est un vrai sujet. 10 milliards de dettes.
01:06:29 Je suis dans un arrondissement, on a des campements.
01:06:31 On n'arrive pas, vous avez une image à l'écran, on le voit.
01:06:35 On n'arrive pas à accueillir, à héberger les personnes.
01:06:39 D'ailleurs, la maire de Paris, elle refuse qu'on héberge des personnes en situation de grande précarité.
01:06:48 Ses services refusent que la préfecture mette à l'abri des personnes qui sont à la rue aujourd'hui.
01:06:54 Alors voilà, les grandes leçons d'humanisme de la maire de Paris.
01:06:59 Qu'elle s'occupe des Parisiens avant de jouer les maires la morale.
01:07:05 Les images qu'on voit, je voudrais qu'on les revoie.
01:07:08 Elles ont été tournées ce matin, pour que tous ceux qui n'habitent pas à Paris comprennent bien ce qui se passe.
01:07:14 Le projet de loi immigration traite de l'immigration.
01:07:17 Alors ça va assez loin, trop loin, pas assez loin, on peut en discuter jusqu'à demain matin.
01:07:21 En attendant, voilà concrètement les conséquences de l'immigration non maîtrisée.
01:07:27 Les bidonvilles dans la capitale.
01:07:29 Alors, je ne pensais pas en trouver dans votre arrondissement.
01:07:32 Vous nous avez dit en parlant comme ça qu'il y en avait.
01:07:34 Et là, on est allé dans le 14e arrondissement.
01:07:37 Il y a des baraquements, on le voit derrière moi, il y a des baraquements qui s'installent,
01:07:41 qui n'existaient pas avant et qui commencent à grignoter sur l'espace public.
01:07:48 Ils étaient cantonnés au nord de Paris.
01:07:51 Je vais vous dire que dans le 17e arrondissement, ça fait un an que je suis mobilisé avec le maire de Saint-Ouen.
01:07:57 On est dans le nord de Paris, Porte de Saint-Ouen.
01:08:00 Et on a un campement.
01:08:02 La maire de Paris refuse, refuse que l'État mette à l'abri ses familles.
01:08:07 Il y a des femmes enceintes, il y a des enfants, il y a une soixantaine de personnes.
01:08:11 C'est inacceptable.
01:08:13 Alors voilà, entrer en résistance pour dire on ne va pas appliquer la loi.
01:08:17 On va mettre de l'argent pour l'hébergement d'urgence.
01:08:20 Aujourd'hui, la réalité, c'est qu'il n'y a pas de place d'hébergement d'urgence pour ces personnes.
01:08:24 Et il y a un refus politique, cynique, finalement, qui force ces personnes à rester sur place.
01:08:32 On entretient la misère au lieu de sortir ces personnes de la rue.
01:08:37 C'est un vrai sujet.
01:08:39 Et j'ai demandé à ce qu'on change au Conseil de Paris.
01:08:42 J'ai demandé au Sénat aussi d'intervenir pour que les procédures permettent au maire d'arrondissement
01:08:46 de mettre en place des dispositifs pour mettre à l'abri ces personnes.
01:08:50 C'est un sujet de santé publique, c'est un sujet d'humanité.
01:08:53 Et la maire de Paris, elle ferait bien, au lieu de faire des appels d'air qu'elle ne sait pas gérer,
01:08:57 parce que tout ce qu'on vit là maintenant, c'est l'appel d'air qu'elle avait fait,
01:09:00 c'est ces grands appels, vous vous souvenez, après la crise syrienne.
01:09:03 Eh bien aujourd'hui, il faut qu'on le gère dans les arrondissements périphériques.
01:09:06 Et ce sont les maires d'arrondissement qui gèrent tout ça.
01:09:10 En termes de délinquance, je voulais vous entendre également.
01:09:13 Vous avez dit que les délinquances en cause, dans les affaires de délinquance, sont étrangers.
01:09:16 Ce n'est pas de moi, le chiffre est connu, c'est le ministre de l'Intérieur qui l'a dit à Paris,
01:09:20 à Marseille et dans une mesure à peu près équivalente à Lyon.
01:09:26 Qu'est-ce que vous constatez, vous, dans le 17e ?
01:09:29 Les MNA, les mineurs d'un accompagné.
01:09:31 Nous, on est moins concernés que d'autres arrondissements du nord et du nord-est de Paris.
01:09:35 Mais c'est une réalité. Il suffit d'aller dans un commissariat, quel qu'il soit d'ailleurs,
01:09:41 pour contrôler les profils des mineurs qui sont interpellés par les forces de l'ordre.
01:09:46 Et les majeurs ?
01:09:47 Et les majeurs, on a aussi une proportion peut-être plus forte.
01:09:51 Il suffit d'aller aussi dans les centres de rétention.
01:09:54 Moi, je suis allé visiter un certain nombre d'unités pénitentiaires.
01:09:58 Et effectivement, on a une proportion plus forte.
01:10:00 Après, il ne s'agit pas de devenir anti-accueil, parce qu'on a une tradition.
01:10:07 Il faut remettre de l'ordre et cette loi avait pour objectif de remettre des principes.
01:10:11 C'est qu'on doit maîtriser, on doit réguler l'immigration.
01:10:14 Et surtout, lutter contre l'immigration clandestine.
01:10:16 Qu'est-ce qu'ils vous disent les Français ?
01:10:18 Et Mme Hidalgo participe en faisant des appels, comme elle a fait, je vous le rappelle,
01:10:22 lors de la crise syrienne.
01:10:23 Elle participe finalement à ces appels d'air et elle est ensuite incapable de gérer la situation.
01:10:28 C'est le cas aujourd'hui.
01:10:30 Et moi, je dénonce ce cynisme en fait de la gauche.
01:10:33 L'être humaniste aujourd'hui, c'est d'être réaliste.
01:10:38 Ce n'est pas de faire des grandes déclarations incantatoires,
01:10:43 surtout quand on n'a pas les moyens de sa politique.
01:10:45 Elle n'a pas les moyens de sa politique.
01:10:47 10 milliards de dettes à la fin de son mandat.
01:10:50 Elle a déjà augmenté la taxe foncière.
01:10:52 Les rues ne sont pas propres.
01:10:53 Une sécurité qui laisse à désirer, c'est le moins qu'on puisse dire.
01:10:57 Qu'elle se concentre sur ses missions de maire,
01:10:59 plutôt que d'aller donner des leçons à toute la France et au gouvernement.
01:11:03 Merci beaucoup Geoffroy Boulard.
01:11:05 Merci d'être venu ce matin sur la 4ème matinale de CNews,
01:11:08 maire du 17ème arrondissement de la capitale.
01:11:10 Restez bien avec nous sur CNews dans un instant.
01:11:12 Tiens, on va parler augmentation de salaire.
01:11:14 Est-ce qu'on peut être augmenté après 45 ans ?
01:11:17 La question se pose.
01:11:18 On aura des éléments de réponse avec vous, Lomigui.
01:11:22 On revient tout de suite. Bon réveil à tous.
01:11:27 7h24, l'économie avec vous Lomigui.
01:11:29 On va parler salaire.
01:11:31 Selon une étude de l'APEC, l'Association pour l'emploi des cadres,
01:11:34 plus on vieillit, moins on est augmenté.
01:11:37 Que disent les chiffres exactement Lomigui ?
01:11:39 On va commencer avec les lettres.
01:11:40 La phrase du site "la valeur n'attend pas le nombre des années",
01:11:43 il faut croire que les patrons connaissent Elise Corneille.
01:11:45 Parce qu'en 2022, 67% des salariés trentenaires ont été augmentés
01:11:50 et seulement 47% des plus de 50 ans.
01:11:53 En clair, selon les chiffres de l'APEC,
01:11:55 les profils les plus expérimentés ne sont pas prioritaires
01:11:58 lorsqu'il s'agit d'accorder une augmentation.
01:12:00 Il y aurait une sorte d'effet plafond en réalité avec l'âge.
01:12:03 Arrivé à un certain niveau d'expérience,
01:12:05 et donc, il faut le dire, à un certain niveau de salaire,
01:12:08 eh bien, on ne progresse plus.
01:12:10 Est-ce qu'il y a quand même des métiers ou des secteurs
01:12:12 où l'on peut espérer voir son salaire augmenter en deuxième partie de carrière ?
01:12:16 Oui, passer 45 ans, on peut espérer être augmenté
01:12:19 dans tous les métiers en tension.
01:12:21 C'est là où on peut négocier.
01:12:22 C'est la fameuse loi de l'offre et de la demande
01:12:24 qui s'applique aussi au RH, aux relations humaines.
01:12:27 Quand il y a peu de profils et beaucoup de demandes,
01:12:31 les prix, donc ici les salaires, montent et augmentent.
01:12:34 Dans l'étude de l'APEC, il y a un métier
01:12:35 où l'expérience rapporte vraiment beaucoup.
01:12:37 C'est tout ce qui touche au brevet,
01:12:39 à la propriété intellectuelle et aux normes.
01:12:42 Là, on peut espérer voir son salaire augmenter de 50%
01:12:45 entre 30 et 45 ans,
01:12:47 et passer de 47 000 euros par an à 71 000 euros par an.
01:12:51 Ça fait même 51% d'augmentation.
01:12:53 On trouve ensuite les métiers du commerce international.
01:12:55 Un commercial export gagnera ainsi 36% de plus
01:12:58 à 45 ans qu'à 35 ans.
01:13:00 En plus, cette somme peut être largement améliorée
01:13:02 par les primes et les résultats sur objectif.
01:13:05 Et puis enfin, on trouve tous les métiers de la data.
01:13:07 En matière d'intelligence artificielle, l'expérience paye.
01:13:10 Il faut dire surtout que ce sont des métiers
01:13:12 où les candidats sont vraiment rares,
01:13:13 et donc on peut obtenir de belles revalorisations.
01:13:16 À l'inverse, dans quel secteur les seniors
01:13:18 ne sont-ils pas augmentés au moins ?
01:13:20 Tous les métiers du social, de la psychologie,
01:13:22 de l'électrique ou encore de la comptabilité.
01:13:24 Des métiers d'illétude où on ne manque pas de candidats.
01:13:26 Dans les métiers de la comptabilité,
01:13:27 on voit même des rémunérations négatives avec le temps.
01:13:30 Elles baissent en moyenne parce que les meilleurs candidats
01:13:34 grimpent vers des postes de direction financière.
01:13:36 Mais enfin, voyez quand même, entre 35 et 45 ans,
01:13:39 c'est moins 2,2% pour les comptables.
01:13:41 Puis on trouve aussi le métier de responsable gestion de carrière
01:13:44 qui lui est augmenté de 0% entre 35 et 45 ans.
01:13:48 La gestion de carrière, c'est à soi-même
01:13:50 et certains devraient l'appliquer visiblement
01:13:52 parce que là, ce n'est pas très payant.
01:13:54 - Effectivement. Merci beaucoup Lomique Guillaume.
01:13:56 Bon voilà, il faut bien choisir son secteur et puis après...
01:13:59 - Et voilà, l'offre et la demande fait qu'on peut
01:14:01 ou pas espérer être augmenté passé 45 ans.
01:14:04 - Merci beaucoup Lomique.
01:14:05 7h27, restez bien sur CNews bien sûr.
01:14:07 Tout de suite, c'est le temps et on commence avec la météo des neiges.
01:14:10 - Retrouvez votre programme avec Photobox.
01:14:16 Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
01:14:19 - Il est tombé jusqu'à 20 cm de neige le 16 décembre à Cerchevalier.
01:14:23 Pour ce qui est de la qualité de la neige, elle est dure.
01:14:25 Le risque d'avalanche est faible sur les Alpes du Sud.
01:14:28 88 pistes sur 108 sont ouvertes à Courchevel.
01:14:31 L'indice de sciabilité est de 8 sur 10.
01:14:33 Vous profitez de 46 remontées mécaniques sur 54.
01:14:37 60% du domaine est couvert en neige de culture.
01:14:40 Enfin, une neige douce à la Clusaz, mais un risque d'avalanche élevé
01:14:42 en dehors des parcours sécurisés.
01:14:44 La NMSM a relevé jusqu'à 1,60 m de neige à 2600 m d'altitude.
01:14:48 Des chutes de neige sont prévues sur l'Haute-Savoie ce jeudi.
01:14:51 - C'était votre programme avec Photobox.
01:14:57 Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
01:15:00 - Dites-nous Alexandra, quel temps est prévu pour Noël ?
01:15:14 - Un temps plutôt calme, excepté sur les régions du Nord
01:15:17 où le temps restera assez mitigé.
01:15:19 Pas de grosses précipitations en perspective,
01:15:21 pas de tempête non plus.
01:15:23 Mais on aura un temps faiblement perturbé sur les régions du Nord.
01:15:25 En revanche, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps.
01:15:28 Les températures, je sais que vous vous posez la question.
01:15:30 Va-t-on avoir froid pour Noël ?
01:15:32 La réponse est non, puisque les températures vont rester particulièrement douces.
01:15:35 Une nouvelle fois, c'était très doux l'année dernière.
01:15:37 Là, on sera un cran en dessous.
01:15:39 Mais la douceur domine avec des températures qui resteront en moyenne 3 à 4 degrés.
01:15:42 Au-dessus des normales de saison.
01:15:44 Va-t-on avoir de la neige pour Noël ?
01:15:47 C'est la deuxième question que tout le monde se pose.
01:15:49 La réponse est non, pas de neige en pleine pour Noël.
01:15:51 La dernière fois que nous avions eu de la neige à Noël en pleine, c'était en 2010.
01:15:55 On avait eu 15 cm de neige sur l'île de France
01:15:58 et en moyenne 40 cm sur les Ardennes.
01:16:00 Mais pas de neige pour ce Noël 2023.
01:16:03 Au programme aujourd'hui, un temps perturbé.
01:16:05 Perturbation que l'on retrouve ce matin entre le sud-ouest et le nord-est.
01:16:08 On retrouve également quelques flocons de neige au-delà de 1200-1300 m d'altitude.
01:16:12 On retrouve également des vents tempétueux autour du golfe du Lyon.
01:16:15 Et puis dans l'après-midi, très peu d'évolution.
01:16:17 Toujours un temps gris et humide sur les deux tiers du pays.
01:16:20 Avec également cet après-midi, des averses sur les régions du nord.
01:16:24 Côté température, la douceur est bel et bien.
01:16:26 Rendez-vous ce matin avec en moyenne 9 à Paris ou encore 11 degrés pour la pointe bretonne.
01:16:30 Et dans l'après-midi, les températures sont très douces avec 13 à 14 degrés
01:16:34 entre la région lilloise et le bassin parisien cet après-midi.
01:16:37 Tandis que vous aurez localement jusqu'à 17 degrés entre Perpignan et Montpellier.
01:16:42 C'est News, il est 7h30. Merci d'être avec nous.
01:16:56 Merci d'avoir choisi C'est News pour démarrer cette journée à la une ce matin.
01:17:00 Et Emmanuel Macron, pardon, une petite blague, un petit faux rire.
01:17:06 Mais bon, c'est comme ça. Allez, on se recentre.
01:17:09 Emmanuel Macron qui dénonce une chasse à l'homme contre Gérard Depardieu.
01:17:13 Le président de la République ne veut pas qu'on retire la Légion d'honneur à l'acteur
01:17:20 contrairement à ce qu'a demandé la ministre de la Culture, qu'il désavoue par la même occasion.
01:17:25 Emmanuel Macron qui dit que Gérard Depardieu rend fière la France.
01:17:28 Vous allez l'entendre.
01:17:30 Au club de football de Villejuif, tous les entraînements ont été suspendus
01:17:35 après l'agression d'un entraîneur.
01:17:37 Il a été menacé par un parent d'élève armé d'un couteau.
01:17:40 Le club a annoncé que dorénavant, les entraînements se dérouleraient à huis clos,
01:17:44 sans aucun parent dans l'enceinte du stade.
01:17:47 À trois jours du réveillon de Noël, une éleveuse de chapeau s'est fait voler une partie de sa production.
01:17:53 Elle a perdu le fruit de six mois de travail. On est allé sur place.
01:17:57 Ébile Le Medef estime que la France doit faire venir près de 4 millions de travailleurs étrangers d'ici à 2050.
01:18:05 Est-ce que ce n'est pas une provocation alors qu'il y a déjà des millions de chômeurs en France ?
01:18:09 Je vous poserai la question. Le Myglio.
01:18:11 Emmanuel Macron donne une grande claque à tous les petits et grands donneurs de leçons de morale.
01:18:17 Le président de la République ne veut pas que soit retirée la Légion d'honneur à Gérard Depardieu.
01:18:22 Au passage, il contredit la ministre de la Culture qui souhaite retirer cette distinction à l'acteur.
01:18:28 Emmanuel Macron qui dit que Gérard Depardieu rend fière la France.
01:18:31 C'est ce qu'il dit alors que la ministre avait déclaré au contraire que Depardieu faisait honte au pays.
01:18:36 Au sujet du reportage passé à la télévision publique, Emmanuel Macron dit qu'il se méfie du contexte.
01:18:42 La question c'est est-ce que je vais commencer à retirer la Légion d'honneur à des artistes ou des responsables
01:18:49 quand ils disent des choses qui me choquent ? La réponse est non.
01:18:53 Je vous le dis tout de suite parce que ce n'est pas un ordre moral et je n'ai pas envie que ce le soit.
01:18:57 Mais il continuera d'y avoir des gens transgressifs.
01:19:00 La ministre de la Culture s'est avancée.
01:19:01 Oui, je le confirme. Un peu trop.
01:19:03 Vous ne me verrez jamais sans les chasses à l'homme. Je déteste ça.
01:19:06 Il s'agit de ça.
01:19:07 Mais quand tout le monde tombe sur la même personne en disant "pique-pendre sur la base d'un reportage"
01:19:12 sans qu'il ait même la possibilité de se défendre qui est le moins contradictoire.
01:19:18 Donc ça avec moi c'est non.
01:19:20 Sacré des aveux pour Rima Abdoulmanach, Gauthier Lebret.
01:19:23 Oui, c'est assez rare de voir un président de la République recadrer comme ça publiquement l'un de ses ministres
01:19:29 et en l'occurrence l'une de ses ministres puisqu'effectivement Emmanuel Macron dit "Gérard Depardieu rend fière la France"
01:19:35 alors que Rima Abdoulmanach la semaine dernière déclarait que Gérard Depardieu faisait honte à la France.
01:19:39 Et puis on savait déjà qu'Emmanuel Macron n'était pas au courant quand Rima Abdoulmanach a déclaré
01:19:43 qu'elle voulait retirer ou du moins engager une procédure pour retirer la Légion d'honneur à Gérard Depardieu.
01:19:48 Donc non seulement il n'était pas au courant de cette procédure mais en plus il est contre, il la condamne.
01:19:54 Rima Abdoulmanach, vous savez, on a dit qu'elle faisait potentiellement partie des ministres démissionnaires
01:19:58 après le vote sur la loi immigration.
01:20:00 Alors elle a démenti sur ses réseaux sociaux mais on a un ministre frondeur qui confie,
01:20:04 qui n'a pas démissionné lui aussi, qui confie au service politique de CNews
01:20:08 qu'elle faisait bien partie des ministres qui se questionnaient sur une potentielle démission si le texte était voté.
01:20:14 Alors Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste, lui demande sur les réseaux sociaux
01:20:19 si la loi immigration plus le désaveu d'Emmanuel Macron ne la pousserait pas à rejoindre Aurélien Rousseau,
01:20:25 le ministre de la Santé qui a donc démissionné hier.
01:20:27 Merci beaucoup Gauthier Lebret.
01:20:29 Voilà, qu'est-ce que vous en pensez tiens, Emmanuel Macron qui dit, écoutez,
01:20:32 la Légion d'honneur et la morale sont deux choses différentes.
01:20:34 Pas de morale dans les histoires de Légion d'honneur et accessoirement politiquement,
01:20:41 on vient de le voir avec Gauthier, il désavoue totalement sa ministre de la Culture.
01:20:44 Tiens Paul, vous avez un avis dessus ?
01:20:46 Ce qu'il dit aussi c'est "le grand maître de la Légion d'honneur c'est moi".
01:20:49 Et c'est vrai qu'il y a une démonstration d'autorité qui avait été demandée aussi
01:20:52 par une partie de sa majorité de son gouvernement en disant
01:20:54 "il y a des ministres qui vous défient ouvertement monsieur le Président, rappelez qui est le chef".
01:20:58 Il est chef des armées et la Légion d'honneur c'est l'armée et c'est moi le patron
01:21:02 et ce n'est pas la ministre de la Culture.
01:21:04 Elle a dû comprendre le message je pense hier, à priori.
01:21:07 En tout cas si elle ne l'a pas compris, on est là pour lui expliquer ce matin.
01:21:12 Emmanuel Macron défend mollement le projet de loi immigration, Chana.
01:21:15 Selon le Président de la République, ce texte est, je cite,
01:21:17 "le bouclier qui nous manquait pour lutter contre l'immigration illégale".
01:21:20 Il l'a dit hier soir chez nos confrères de France 5.
01:21:23 Et puis il a répondu à la gauche qui dénonce un texte qui favorise la préférence nationale.
01:21:28 Écoutez.
01:21:30 Alors qu'est-ce que c'est la priorité ou la préférence nationale ?
01:21:33 La priorité nationale c'est des droits différents pour les Français et les étrangers installés légalement sur notre sol.
01:21:39 Alors comment aujourd'hui...
01:21:40 C'est exactement ce que contient les mesures qui sont contenues dans ce texte de loi.
01:21:44 La gauche, la gauche. La France, le gouvernement de la France.
01:21:47 Mais à l'époque, Michel Rocard, Premier ministre, a créé le RMI, puis on a fait le RSA.
01:21:51 Comment ça se passe aujourd'hui le RSA ?
01:21:54 Il faut être depuis 5 ans en France pour le toucher.
01:21:58 Alors je vous pose la question au sujet des aides sociales.
01:22:02 Fronde de 32 départements de gauche et d'autres collectivités locales,
01:22:07 comme Paris qui est associé à un département,
01:22:10 qui rejettent quelques points du projet de loi immigration,
01:22:14 notamment la partie sur les aides sociales.
01:22:18 Ces départements ont annoncé qu'ils n'appliqueraient pas le durcissement des conditions de versement
01:22:23 de l'APA, l'Aide pour l'autonomie des personnes âgées, aux étrangers non européens.
01:22:28 On n'appliquera pas la loi, ça ne nous plaît pas, on n'appliquera pas la loi.
01:22:31 Bon, est-ce que vous êtes choqués ou pas ? Je vous pose la question.
01:22:34 Vous allez sur... Vous flashez le QR code, vous enregistrez une petite vidéo,
01:22:39 vous donnez votre avis et on va entendre vos vidéos dans un instant.
01:22:43 À ce sujet, la loi immigration réforme les conditions d'attribution de certaines aides sociales.
01:22:49 Lemy Guillot avec nous, je voulais qu'on s'installe, qu'on se pose quelques instants avec vous.
01:22:53 Combien d'étrangers touchent ces aides ? Pour quel montant ?
01:22:56 Alors du côté de l'APA, donc pour la dépendance, 1,3 million de personnes en tout touchent cette aide,
01:23:01 dont comme le reste de la population 10% d'étrangers.
01:23:04 Ça fait donc 130 000 bénéficiaires de cette allocation qui varie de 260 à 940 euros.
01:23:10 Même chose pour les APL, 225 euros en moyenne par mois pour 6,6 millions de bénéficiaires en tout.
01:23:15 Quand on regarde au global le nombre d'allocataires étrangers de la CAF, c'est 10%.
01:23:20 Ce qui est intéressant de noter, c'est qu'ils sont 10% mais ils touchent 13% des montants versés par la CAF.
01:23:26 Ça représentait en 2019 12,3 milliards d'euros.
01:23:31 Il y a tout de même une aide dont on n'a pas parlé mais où les étrangers sont surreprésentés,
01:23:35 c'est le minimum vieillesse.
01:23:37 La Cour des comptes estime ainsi que les étrangers perçoivent 28% des versements.
01:23:42 Ça représente 1 milliard d'euros par an.
01:23:45 Selon l'IFRAP, parmi les bénéficiaires de l'ASPA, la retraite de solidarité accordée aux personnes qui ont un revenu très faible,
01:23:51 24 500 étrangers non communautaires n'ont jamais cotisé en France.
01:23:57 Ils ont droit à cette allocation.
01:23:59 Il faut tout de même remplir plusieurs conditions.
01:24:02 Avoir résidé 10 ans en France pour y avoir droit et vivre encore au moins la moitié de l'année,
01:24:07 c'est un point qui est rarement contrôlé et qui ouvrirait selon certains des possibilités de fraude.
01:24:13 On rappelle que le montant de ce minimum vieillesse est de 961 euros par mois pour les personnes seules
01:24:18 et de 1492 euros pour un couple.
01:24:21 Juste à titre de comparaison, le montant de la pension minimum en Algérie aujourd'hui de retraite
01:24:26 est de 101 euros par mois quand le SMIC local est à 135 euros.
01:24:29 C'est le même rapport qu'en France mais pour des montants bien moindres.
01:24:33 Merci beaucoup Lomique. Six mois de présence pour le minimum vieillesse.
01:24:37 Oui, 180 jours et le reste du temps on peut passer sa retraite où on le veut.
01:24:41 C'est-à-dire qu'on verse des aides qui sont peut-être utilisées et consommées ailleurs.
01:24:46 Merci beaucoup Lomique Guillaume. C'était important de s'installer quelques instants avec vous.
01:24:52 7h38, dans le club de football de Villejuif, tous les entraînements ont été suspendus
01:24:57 après l'agression d'un entraîneur mardi dernier.
01:24:59 Un parent, le père d'un joueur, a menacé un éducateur avec un couteau.
01:25:03 Oui, les entraînements reprendront après les vacances scolaires, donc le 8 janvier prochain.
01:25:07 Mais le club a annoncé que dorénavant ils se dérouleront à huit clos sans aucun parent
01:25:11 présent dans l'enceinte du stade et ce jusqu'à nouvelle ordre.
01:25:14 Le récit est signé, Augustin Donat-Dieu.
01:25:16 La tenue de foot est enfilée mais les crampons ne sont pas chaussés.
01:25:21 Ce soir-là à Villejuif, les enfants ne pourront pas s'entraîner.
01:25:25 Le terrain restera fermé toute la soirée.
01:25:28 La décision a été prise par les entraîneurs du club local après l'agression de l'un d'entre eux vendredi
01:25:33 par un parent armé d'un couteau.
01:25:35 Nous informons tous nos adhérents qu'à compter de la reprise du 8 janvier,
01:25:39 toutes les séances d'entraînement se dérouleront à huit clous sans aucun parent dans l'enceinte du stade.
01:25:44 Le football amateur est marqué depuis plusieurs mois par une hausse des agressions verbales et physiques
01:25:48 par des parents de joueurs.
01:25:50 Quelques jours avant, c'est à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, qu'une scène similaire s'est déroulée.
01:25:54 Les habitants voisins du stade sont choqués.
01:25:57 C'est une situation quand même choquante parce que normalement on n'agresse pas quelqu'un comme ça.
01:26:02 Là on vit dans un monde un petit peu fou.
01:26:06 Normalement le foot, il ne doit pas y avoir d'agression.
01:26:09 C'est un moment de convivialité avec les enfants, on extérieuse un petit peu le stress.
01:26:16 L'éducateur sportif de 36 ans qui a préféré garder l'anonymat comme tous ses collègues
01:26:21 dit ne pas savoir s'il retrouvera les terrains avec les enfants.
01:26:24 Il affirme subir au moins une fois par mois des insultes ou une agression par un parent.
01:26:29 Quelle tristesse parce qu'il y a des parents qui veulent que leurs enfants fassent une carrière de footballeur professionnel.
01:26:35 Ils leur mettent une pression énorme et parfois ça déborde.
01:26:39 Il y a de la violence, scandale absolu.
01:26:42 Donc on en est à extraire, exclure les parents des entraînements.
01:26:46 C'est plutôt sympathique d'aller voir ses enfants jouer au football.
01:26:49 Mais là c'est plus possible parce qu'il y a des parents qui se comportent mal, qui sont violents.
01:26:52 7h40, ce vol de chapons dans l'Indre à trois jours du réveillon de Noël.
01:26:58 Une avicultrice, une éleveuse de chapons a perdu le fruit de six mois de travail.
01:27:04 Une grosse partie de son élevage a été dérobée, une perte considérable pour son chiffre d'affaires.
01:27:09 Dévastée et révoltée, elle a décidé de déposer plainte à la gendarmerie.
01:27:12 Reportage de Raphaël Lasreg et de Sarah Varney.
01:27:17 Christelle élève des volailles de fête sur son exploitation et propose notamment ses chapons en cette fin d'année.
01:27:22 Demain on va en vendre 126 et puis il en manquera 70 pour les clients.
01:27:29 Au moment de l'abattage des chapons, Christelle se rend compte que 70 bêtes lui ont été dérobées.
01:27:34 Cela représente 4000 euros de chiffre d'affaires.
01:27:37 Ils sont venus juste avant l'abattage donc a priori on était surveillé.
01:27:42 Il faut savoir quand même qu'il faut repérer les chapons et puis ils ne vont pas voler de la volaille qui est en train d'être élevée.
01:27:51 Ils vont attendre vraiment qu'elle soit élevée pour ne plus rien avoir à faire, juste les prendre et puis pouvoir les abattre eux-mêmes et les revendre sur un marché parallèle.
01:28:00 Un coup de massue pour cette avicultrice à la veille des fêtes de fin d'année.
01:28:04 Juste avant Noël, c'est surtout ça ce qui est embêtant, c'est qu'il y a des clients qui avaient commandé,
01:28:09 donc qui n'auront pas leurs chapons pour Noël et puis c'est surtout encore une fois le temps qu'on y a passé.
01:28:14 C'est désolant, c'est de voir notre travail qui part.
01:28:19 Par crainte des vols, certains de ses collègues préfèrent même dormir sur leurs exploitations.
01:28:23 En l'espace de cinq ans, c'est la deuxième fois que cette éleveuse est victime d'un vol de volaille.
01:28:28 Christelle espère être remboursée et réfléchit déjà à réinvestir dans des portails et de la vidéosurveillance plus performante.
01:28:36 Effectivement, la dame est sympa, elle dit que c'est embêtant pour les clients.
01:28:41 Les clients vont acheter leur chapon à côté.
01:28:44 Ce qui est embêtant, c'est surtout pour elle qui a perdu 4000 euros de chiffre d'affaires,
01:28:48 qui a travaillé beaucoup, parce que ça demande beaucoup de travail,
01:28:51 et qui a travaillé beaucoup et qui va... qu'on vole quoi, voilà, qu'on vole.
01:28:55 Tiens, réaction, le mic.
01:28:57 C'est scandaleux, en plus c'est juste avant les fêtes alors que c'est une activité très saisonnière.
01:29:01 C'est lamentable, c'est lamentable.
01:29:03 C'est vrai, voilà, c'est le terme et c'est triste.
01:29:06 C'est de plus en plus fréquent aussi, il y a une vraie recrudescence des vols crapuleux
01:29:10 ou alors aussi des attaques contre les éleveurs qui sont accusés de culpabilité sur les animaux, etc.
01:29:16 Et donc c'est vrai que c'est pour ça que le ministère de l'Intérieur et le ministère de l'Agriculture
01:29:19 ont créé une cellule de gendarmerie d'enquête spécialisée pour essayer de faire en sorte que les choses avancent.
01:29:23 Restez bien avec nous, dans un instant, le MEDEF, on va parler du MEDEF.
01:29:28 Le président du MEDEF a déclaré hier que l'économie française aurait massivement besoin de main d'œuvre étrangère au cours des prochaines décennies.
01:29:36 Est-ce que ce n'est pas une provocation alors qu'il y a déjà des millions de chômeurs en France ?
01:29:39 Je poserai la question à l'homique Guillaume.
01:29:41 Réponse dans un instant, à tout de suite.
01:29:43 C'est Newsy, les 8h moins le quart, merci d'être là.
01:29:49 Je voudrais vous entendre sur cette fronde des départements de gauche qui veulent se mettre hors la loi
01:29:53 et ne pas appliquer les nouvelles règles de versement des allocations personnalisées d'autonomie.
01:29:58 L'a pas ? Vous avez flashé le QR code, vous avez enregistré une petite vidéo, vous passez à l'antenne.
01:30:03 Voilà vos réponses.
01:30:04 Évidemment que ça me choque.
01:30:07 Alors moi qui suis motocycliste dans Paris, j'ai plus envie de payer le stationnement voté par Madame Hidalgo.
01:30:14 Donc je me mets hors la loi, puisque c'est un exemple.
01:30:16 Si les députés ne respectent pas la loi, comment voulez-vous que les petits voyous de nos régions les respectent ?
01:30:25 Voilà, encore une fois, la gauche prouve bien ce qu'elle est.
01:30:29 Donc elle appelle encore à la désobéissance.
01:30:32 Et puis voilà, pour des élus de la République, c'est joli de ne pas approuver les lois, d'être anti-loi.
01:30:40 Ils montrent bien l'exemple.
01:30:42 Donc voilà, encore une fois, les exemples qui viennent du plus haut, ils vont le prouver.
01:30:48 Et puis c'est encore le bazar en France.
01:30:50 Voilà, bel exemple.
01:30:51 Merci la gauche.
01:30:52 Moi je suis choqué.
01:30:54 Déjà, normalement, les élus sont censés appliquer ce que le peuple français veut.
01:30:59 Donc vu que la majorité des gens veulent que cette loi soit appliquée, ils n'ont pas à être contre.
01:31:04 Sinon, nous, on n'applique plus la loi non plus.
01:31:06 Quand on est en train de payer nos impôts, on va dire "ah non, moi je suis contre, donc je ne paye pas".
01:31:11 C'est super la gauche.
01:31:14 Ce n'est pas à la carte la loi.
01:31:16 Ce n'est pas "je vais prendre ça, puis finalement, on n'est pas au restaurant, on prend tout".
01:31:21 On va en reparler dans un instant avec Paul Sujit.
01:31:25 Ce sera le thème de votre édito dans quelques minutes.
01:31:27 Le Point Info, avant ça, avec vous, Chana Lusto.
01:31:30 Malgré la fronde, Emmanuel Macron défend mollement le projet de loi sur l'immigration.
01:31:38 Il était l'invité de "C'est à vous" et "Hier soir" sur France 5, selon le président de la République.
01:31:43 Ce texte est le bouclier qui nous manquait pour lutter contre l'immigration illégale.
01:31:47 En revanche, il reconnaît lui-même ne pas aimer certains points de ce texte négocié avec les Républicains.
01:31:52 Et puis, fronde inédite dans 32 départements de gauche, après l'adoption du projet de loi immigration,
01:31:59 ils rejettent à l'unanimité la préférence nationale prévue selon eux dans ce texte.
01:32:04 Ils ont d'ores et déjà annoncé qu'ils n'appliqueront pas le durcissement des conditions de versement de l'APA aux étrangers.
01:32:10 J'rappelle que cette allocation est destinée aux personnes de 60 ans ou plus en situation de perte d'autonomie,
01:32:15 qui ont besoin entre autres d'une aide à domicile.
01:32:18 Le Medef estime qu'il faut encore faire venir des millions de travailleurs étrangers pour faire tourner l'économie française.
01:32:25 C'est ce qu'a dit son président, le président du Medef, qui représente le patronat.
01:32:29 Comment, Patrick Martin, c'est son nom, justifie-t-il cela alors qu'il y a encore 5 millions d'inscrits à Pôle emploi, l'homique Guillaume ?
01:32:38 Oui, c'est vrai, Romain, on se demande quelle mouche l'a piqué de venir déclarer ça en plein débat cette semaine sur la loi immigration.
01:32:44 Dire qu'il va falloir faire venir des millions, pas des milliers, des millions de salariés étrangers pour faire tourner l'économie française.
01:32:51 Une prise de position totalement à contre-courant et assez incompréhensible,
01:32:55 parce qu'il y a, vous le rappelez, des millions d'inscrits à Pôle emploi ou bien trop, France Travail,
01:32:59 alors que le chômage remonte 7,6% prévu en 2024, encore loin des 5% du plein emploi visé par le gouvernement.
01:33:07 Alors que nous sommes toujours très en retard en matière d'emploi des seniors,
01:33:10 avec des salariés qui décrochent de l'emploi à 59 ans, dont les entreprises ne veulent plus,
01:33:15 et qui ne parviennent pas à retrouver du travail avant la retraite.
01:33:18 Alors, on le sait, que le taux d'emploi des étrangers est largement inférieur au taux d'emploi de la population française,
01:33:24 notamment pour les étrangers extra-européens et encore plus chez les plus jeunes,
01:33:29 et alors que la croissance est plutôt en train de ralentir que d'accélérer.
01:33:33 Quels sont les arguments du président du Medef, Lomic ?
01:33:36 La démographie. Il explique que la population française active va baisser à partir de 2036
01:33:41 et qu'il faudra donc faire venir massivement de la main d'oeuvre,
01:33:44 notamment afin de pourvoir les 800 000 postes d'ici 2030 dont nous aurons besoin dans l'aide à la personne.
01:33:50 Selon lui, en tout, il faudra faire venir 3,9 millions de travailleurs étrangers en France d'ici 2050.
01:33:56 Alors, quelles seraient les autres solutions ? Expliquez-nous.
01:33:59 D'abord, il faut rappeler qu'en France, depuis les années 80, l'immigration n'est majoritairement plus une immigration de travail.
01:34:05 Les motifs principaux sont aujourd'hui les études et le regroupement familial.
01:34:09 Plutôt que de, vous le voyez, 41% des entrées sur le territoire français de 2005 à 2020
01:34:16 étaient pour des raisons familiales et seulement 10% pour le travail.
01:34:21 C'est un chiffre en plus qui ne cesse de baisser, cette proportion d'immigrés qui arrivent pour travailler.
01:34:27 C'est une proportion qui est bien plus faible en France que dans d'autres pays européens.
01:34:32 Donc plutôt que de renforcer l'immigration, comme demande le Medef,
01:34:35 certains disent qu'il faudrait plutôt chercher à mieux qualifier cette immigration,
01:34:39 à monter en gamme en privilégiant les diplômés, en faisant en sorte que ceux qui viennent en France
01:34:43 viennent effectivement pour travailler. Il est aussi sans doute plus facile pour le patron du Medef
01:34:48 d'aller chercher de la main d'oeuvre docile et bon marché à l'étranger que d'augmenter les salaires.
01:34:53 Et pourtant, il faudrait aussi que le travail paie mieux, sauf que pour augmenter les salaires
01:34:58 sans nuire à la compétitivité, qui on le sait est plutôt faible en France par rapport à d'autres pays,
01:35:03 il faut baisser les charges. Et pour baisser les charges, il faut accepter en contrepartie
01:35:08 une baisse de certaines aides et prestations sociales.
01:35:11 C'est presque un nouveau modèle social à proposer aux Français.
01:35:15 Moins aider et payer mieux, faire en sorte que le travail paie vraiment plus que les aides.
01:35:19 C'est sans doute plus urgent que de militer pour une nouvelle vague d'immigration massive, surtout en ce moment.
01:35:25 Merci beaucoup Lemic. C'est vrai que le chiffre que vous nous donniez est assez parlant.
01:35:29 Sur 100 personnes qui rentrent en France, il n'y en a que 10 qui viennent travailler.
01:35:32 Oui.
01:35:33 Oui, c'est très très peu.
01:35:34 Et c'est de moins en moins.
01:35:36 Et c'est de moins en moins. Et ça baisse en plus.
01:35:38 Merci beaucoup Lemic. 7h51, restez bien avec nous dans un instant.
01:35:41 La politique avec Paul Sujit. On va revenir sur ces départements de gauche qui se croient au-dessus des lois.
01:35:45 La politique avec vous, Paul Sujit. Bonjour Paul.
01:35:52 Bonjour Romain.
01:35:53 On se demande déjà si la loi immigration sera vraiment appliquée.
01:35:56 Les départements de gauche refusent d'appliquer la priorité nationale sur le versement des aides sociales.
01:36:02 Oui Romain, vous l'avez vu, depuis le vote de la loi immigration, il y a une mesure en particulier
01:36:05 qui scandalise le plus la gauche, c'est ce que le Rassemblement National appelle le début de la priorité nationale.
01:36:10 En fait, c'est le conditionnement d'un certain nombre de prestations sociales à une certaine durée déjà de présence sur le territoire français.
01:36:16 On a beaucoup parlé des aides aux logements, les APL, qui sont versées par la CAF.
01:36:19 Mais il y a une autre aide qui est cette fois versée par les départements.
01:36:22 C'est donc l'APA, l'Allocation Personnalisée d'Autonomie.
01:36:27 Et donc c'est une aide comme l'aide Illomique que touche 1,3 million de personnes en France
01:36:31 pour un montant d'un peu plus de 6 milliards.
01:36:33 Donc les départements de gauche, en tête le département du Lot, qui est dirigé par un dissident socialiste,
01:36:38 et puis ensuite la Seine-Saint-Denis, et ensuite tous les 32 départements dirigés par la gauche,
01:36:42 ont dit qu'ils n'allaient pas appliquer ce conditionnement de l'APA.
01:36:47 Alors dans les faits, ce qu'ils veulent faire, c'est créer une nouvelle aide équivalente
01:36:50 pour compenser la perte de cette allocation pour les personnes qui n'y seraient plus éligibles.
01:36:53 Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ça reste très symbolique.
01:36:56 On parle d'une aide qui est versée aux personnes de plus de 60 ans,
01:36:58 et donc qui sera conditionnée au fait d'être présente en France quand on est un étranger depuis au moins 5 ans.
01:37:03 La réalité, c'est que les immigrés, l'âge moyen d'entrer en France, c'est 28 ans.
01:37:07 Donc dans les faits, des personnes de plus de 60 ans,
01:37:09 qui n'ont pas au minimum 5 années de présence sur le territoire français, il y en a très peu.
01:37:12 Donc ça va concerner très peu de personnes qui seraient susceptibles de perdre cette allocation.
01:37:15 Mais c'est un sujet très symbolique, et les départements de gauche ont entamé
01:37:19 un vrai mouvement de fronte par rapport aux législateurs.
01:37:21 Alors même si c'est symbolique, ils disent clairement qu'ils vont s'affranchir de la loi.
01:37:25 Oui, et ce seul geste est en lui-même gravissime.
01:37:28 C'est une annonce de la part de collectivités locales qui représente un véritable scandale démocratique,
01:37:32 puisqu'elle contrevient aux grands principes qui régissent la vie républicaine.
01:37:35 Dans un pays démocratique, la loi c'est l'émanation de la volonté générale, c'est-à-dire du peuple,
01:37:39 et le peuple est souverain.
01:37:40 Surtout, l'ordre constitutionnel français garantit l'égalité de tous devant la loi,
01:37:44 et concrètement, ça voudra dire que si on habite dans le département qui est dirigé par la droite,
01:37:48 dans un département qui est dirigé par la gauche, on n'aura pas exactement les mêmes droits.
01:37:51 Et ça, ça crée évidemment une profonde injustice.
01:37:53 Le tout a des fins, bien sûr, électoralistes, clientélistes,
01:37:56 et le pire dans cette histoire, c'est que la gauche applaudit des deux mains,
01:37:59 alors que les mêmes disaient que lorsque Gérald Darmanin, par exemple,
01:38:02 expulsait parfois, en se moquant un peu, des décisions de la CEDH,
01:38:05 il a été rappelé à l'ordre par le Conseil d'État pour ça, des étrangers,
01:38:08 eh bien, il disait "il bafoue les principes de l'État de droit".
01:38:10 Cette fois-ci, c'est la gauche qui, au nom de ses propres catégories morales,
01:38:13 bafoue l'État de droit, se croit au-dessus des lois,
01:38:16 encouragée en plus en cela par les juges du syndicat de l'administrature,
01:38:18 qui ont dit que cette loi était une honte absolue,
01:38:20 et donc ils expliquent tranquillement qu'ils sont au-dessus de tout ça,
01:38:23 au-dessus même de la volonté du peuple, puisqu'on l'a bien vu,
01:38:25 la loi immigration à la faveur des Français.
01:38:28 - Comment faut-il faire pour que la loi soit vraiment appliquée ?
01:38:31 - Le problème, c'est que la loi immigration, si elle est si sensible,
01:38:34 c'est parce que l'immigration, c'est un sujet sensible, certes,
01:38:36 mais aussi et surtout, c'est que sur l'immigration,
01:38:39 on vit une véritable crise de la décision politique en France.
01:38:42 Et ça, le texte lui-même, en soi seul, n'est rien.
01:38:46 Il faut aussi la main qui l'applique, et il faut que cette main soit ferme.
01:38:49 Il faut une volonté politique de faire pour mettre au pas
01:38:51 toutes les poches de résistance idéologique dans l'administration,
01:38:54 dans la justice, maintenant dans les collectivités locales,
01:38:56 qui empêchent la France de maîtriser son immigration.
01:38:59 Le problème, c'est que quand l'exécutif dit lui-même
01:39:01 qu'il n'est pas à l'aise avec le contenu de cette loi,
01:39:03 et en particulier avec le conditionnement de certaines allocations,
01:39:06 que le président demande au conseil constitutionnel
01:39:08 de lui débarrasser de ces mesures,
01:39:10 on sent que cette volonté n'est pas inébranlable, loin de là.
01:39:12 - Le Parlement vient de voter une loi,
01:39:14 le président la défend mollement,
01:39:16 le gouvernement la défend mollement,
01:39:18 certains même démissionnent,
01:39:20 une partie de Renaissance ne l'assume pas du tout,
01:39:22 et les départements de gauche disent
01:39:24 "nous on ne l'appliquera pas",
01:39:26 enfin, on n'appliquera pas une partie,
01:39:28 mais quel foutoir !
01:39:30 - On ne voit pas très bien qui va être capable de la faire appliquer.
01:39:32 Ce n'est pas Marine Le Pen qui fait appliquer les lois en France,
01:39:34 ni Bruno Retailleau ou Eric Zutti.
01:39:36 - Merci beaucoup, merci beaucoup Paul Sujit.
01:39:39 8h10, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie,
01:39:41 invité de la grande interview de Sonia Mabrouk ce matin sur CNews et sur Europe 1.
01:39:45 8h10, Bruno Le Maire,
01:39:47 et 8h30, soyez là également,
01:39:49 Nadine Morano, députée européenne, LR,
01:39:51 sera avec nous dans la matinée.
01:39:53 On va parler de cette loi immigration maintenant.
01:39:55 Plus projet de loi, de cette loi immigration.
01:39:57 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:39:59 - La météo avec Groupe Verlaine.
01:40:03 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
01:40:07 Groupeverlaine.com
01:40:09 - Alexandra, un temps très nuageux ce matin.
01:40:13 - Oui, beaucoup de nuages,
01:40:15 beaucoup de pluie également entre le sud-ouest et le nord-est,
01:40:17 avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
01:40:19 Et dans l'après-midi, ce sera exactement le même type de configuration,
01:40:23 avec cette perturbation qui va onduler et remonter,
01:40:25 notamment sur les régions du nord,
01:40:27 en marge également du bassin parisien.
01:40:29 On retrouvera également de la neige en montagne,
01:40:31 sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes,
01:40:33 au-delà de 1900 m d'altitude.
01:40:35 Vous le savez, les températures sont douces,
01:40:37 et donc conséquence, la limite pluie-neige a tendance à remonter.
01:40:41 Attention également cet après-midi,
01:40:43 au vent tempétueux autour du Golfe du Lion.
01:40:45 Ça a soufflé très fort hier, ça va souffler une nouvelle fois fort
01:40:47 en cette journée de jeudi.
01:40:49 Et puis à noter également le retour de quelques éclaircies
01:40:51 entre la Bretagne et la Gironde.
01:40:53 Les températures très douces pour la saison,
01:40:55 avec localement jusqu'à 9 degrés à Paris ce matin,
01:40:57 ou encore 11 degrés à La Rochelle.
01:40:59 Et dans l'après-midi, les températures restent largement
01:41:01 au-dessus des normales de saison.
01:41:03 Grande, grande douceur généralisée,
01:41:05 avec 13 degrés à Paris, 13 degrés également
01:41:07 pour la région lilloise.
01:41:09 Vous aurez en moyenne 14 degrés entre Nantes et Rennes.
01:41:11 Ce sont donc des températures très douces,
01:41:13 et puis localement jusqu'à 17 degrés attendus
01:41:15 entre Montpellier et Perpignan.
01:41:17 Température qui d'ailleurs devrait rester très douce
01:41:19 pour votre réveillon de Noël,
01:41:21 puisqu'on aura un temps perturbé sur le nord,
01:41:23 légèrement perturbé du vent,
01:41:25 et surtout de la grande douceur,
01:41:27 un petit peu à l'image de l'année dernière.
01:41:29 Et pas de neige en pleine,
01:41:31 uniquement en montagne.
01:41:33 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:41:35 Isolation, photovoltaïque,
01:41:37 et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
01:41:39 groupeverlaine.com
01:41:41 C News, il est 8h.
01:41:45 Merci d'être avec nous.
01:41:47 Vous regardez la matinale de C News,
01:41:49 le scandale des départements de gauche
01:41:51 sur la loi, on en parle parce que je sais que ça vous choque.
01:41:53 Plus d'une trentaine de collectivités locales
01:41:55 préviennent qu'elles n'appliqueront pas
01:41:57 les nouvelles règles de versement des aides sociales.
01:41:59 Est-ce que vous êtes choqués ?
01:42:01 Je vous pose la question ce matin.
01:42:03 Pour Emmanuel Macron, la loi immigration est un véritable
01:42:05 bouclier pour lutter contre l'immigration illégale.
01:42:07 Il l'a dit hier soir
01:42:09 chez nos confrères de France 5.
01:42:11 Vous entendrez ses propos dans ce journal.
01:42:13 Et puis l'armée israélienne qui a multiplié
01:42:15 les cibles cette nuit dans le sud de Gaza
01:42:17 pour mettre la pression sur les négociations.
01:42:19 On retrouve notre envoyé spécial Antoine Estelle
01:42:21 en direct avec nous dans un instant.
01:42:23 A tout de suite Antoine.
01:42:25 Front d'inédit des 32 départements de gauche.
01:42:27 Après l'adoption du projet de loi immigration,
01:42:29 ils rejettent à l'unanimité la préférence nationale
01:42:31 prévue selon eux dans le texte.
01:42:33 Et ils ont d'ores et déjà annoncé
01:42:35 qu'ils n'appliqueront pas
01:42:37 le durcissement des conditions de versement
01:42:39 de l'APA aux étrangers.
01:42:41 Je rappelle que cette allocation est destinée
01:42:43 aux personnes âgées de 60 ans ou plus
01:42:45 en situation de perte d'autonomie
01:42:47 et qui ont besoin entre autres d'une aide à domicile.
01:42:49 Le récit d'Aminata Dem et d'Augustin Donadieu.
01:42:52 Pour 32 présidents de départements de gauche,
01:42:55 pas question d'avoir une préférence nationale.
01:42:57 La loi immigration votée par les députés
01:42:59 prévoit pour les étrangers hors Union Européenne
01:43:01 un délai de carence pour obtenir
01:43:03 certaines prestations sociales.
01:43:05 En particulier l'APA,
01:43:07 l'aide personnalisée d'autonomie
01:43:09 versée directement par les départements.
01:43:11 32 d'entre eux prévoient de se mettre hors la loi
01:43:13 à l'instar de la Seine-Saint-Denis.
01:43:15 Les élus d'opposition sont indignés.
01:43:17 L'attitude du président de la République
01:43:19 du conseil départemental de Seine-Saint-Denis
01:43:21 de toute façon n'est pas digne.
01:43:23 À compter du moment où on est un élu de la République
01:43:25 et que l'on se doit de se conformer aux lois,
01:43:27 eh bien on les applique toutes,
01:43:29 même si elles ne plaisent pas.
01:43:31 Même fronde en Gironde.
01:43:33 Le département, déjà en difficulté financière,
01:43:35 a prévu lui aussi de ne pas respecter la loi.
01:43:37 Ces politiques-là, il faut les assumer
01:43:39 après et les financer.
01:43:41 Or aujourd'hui, les départements,
01:43:43 en tous les cas le département de la Gironde,
01:43:45 ne sont pas en mesure de faire
01:43:47 de l'assurance.
01:43:49 Une situation financière qui est très difficile.
01:43:51 Si ces aides ne sont pas compensées
01:43:53 par l'État, il y aura un manque
01:43:55 et il faudra bien trouver l'argent quelque part.
01:43:57 En attendant l'avis du conseil constitutionnel
01:43:59 saisi par le président de la République,
01:44:01 le département du Lot a prévu de créer
01:44:03 une nouvelle allocation identique
01:44:05 à celle à laquelle les étrangers n'auront plus le droit.
01:44:07 Est-ce que vous êtes choqué ?
01:44:11 Vous flashez le QR code avec votre smartphone
01:44:13 et vous répondez, vous enregistrez une petite vidéo.
01:44:15 On a entendu les premières vidéos.
01:44:17 Vos vidéos, votre point de vue
01:44:19 tous les matins dans la matinale,
01:44:21 à 7h30, première diffusion,
01:44:23 8h30, deuxième diffusion.
01:44:25 Emmanuel Macron qui a défendu très mollement
01:44:27 le projet de loi immigration hier soir à la télévision.
01:44:29 Vous ôtiez le bret.
01:44:31 Avec Elisabeth Borne, avec le porte-parole du gouvernement,
01:44:33 en fait, ils ne rêvent que d'une seule chose,
01:44:35 voir le conseil constitutionnel censurer
01:44:37 les points les plus adroits de ce texte,
01:44:39 les points dilés avec les Républicains.
01:44:41 Fruit de ce compromis notamment,
01:44:43 ce dont on parle depuis le début de la matinale,
01:44:45 les prestations sociales, cette espèce de
01:44:47 forme de préférence nationale.
01:44:49 Effectivement, ça pose des questions.
01:44:51 Même sur ce qui pourrait ne pas être
01:44:53 retoqué par le conseil constitutionnel,
01:44:55 il pourrait y avoir des tricotages.
01:44:57 Un exemple hyper concret, la caution pour les étudiants.
01:44:59 Elisabeth Borne a dit que ça serait entre
01:45:01 10 et 20 euros, manière parfaite
01:45:03 de dévendre cette mesure.
01:45:05 En parallèle de ça, il y a 70%
01:45:07 des Français qui sont favorables
01:45:09 à ce texte et seulement 19%
01:45:11 qui le jugent trop dur.
01:45:13 C'est le décalage, encore une fois,
01:45:15 entre la population et la classe politique
01:45:17 et parfois même médiatique.
01:45:19 Merci beaucoup Gauthier.
01:45:21 Plusieurs tunnels ont été découverts
01:45:23 par Tzahal à Gaza, dans la ville de Gaza.
01:45:25 Ce réseau, utilisé par
01:45:27 les dirigeants du Hamas,
01:45:29 reliait leurs bureaux et leurs appartements.
01:45:31 Selon l'armée israélienne Vidéo à l'appui,
01:45:33 ces tunnels étaient installés
01:45:35 à proximité directe de magasins,
01:45:37 de bâtiments gouvernementaux
01:45:39 et d'un collège.
01:45:41 Par ailleurs, Israël a ordonné l'évacuation immédiate
01:45:43 d'une vaste zone de la ville de Hanouness
01:45:45 au sud. On rejoint tout de suite
01:45:47 notre envoyé spécial Antoine Estève en Israël.
01:45:49 Antoine, vous êtes à Melfassim,
01:45:51 tout près de la frontière avec Gaza.
01:45:53 Deux initiatives de négociation
01:45:55 bien distinctes ont lieu en ce moment.
01:45:57 Est-ce qu'elles pourraient amener
01:45:59 à un cessez-le-feu ?
01:46:01 Effectivement, ça relance l'espoir
01:46:05 des familles des otages. Vous le disiez,
01:46:07 c'est une initiative importante, la première en Égypte
01:46:09 avec le patron politique du Hamas
01:46:11 Aniyé en personne qui s'est déplacé
01:46:13 pour rencontrer des autorités égyptiennes
01:46:15 et des émissaires aussi de la bande de Gaza
01:46:17 pour négocier éventuellement de l'aide humanitaire
01:46:19 en échange de
01:46:21 otages qui sont retenus encore dans la bande de Gaza.
01:46:23 On parle ici dans la presse israélienne
01:46:25 d'une centaine d'otages dans ce nouveau deal.
01:46:27 Et puis, le deuxième round de négociation
01:46:29 aussi très important à estimer,
01:46:31 c'est celui qui se passe en Europe
01:46:33 en début de semaine, depuis le début de la semaine
01:46:35 à Varsovie, des émissaires de la CIA
01:46:37 mais aussi du Mossad, le service de renseignement
01:46:39 israélien, ou encore du
01:46:41 Premier ministre Qatari se sont rencontrés
01:46:43 en Europe à Varsovie, d'après plusieurs
01:46:45 sources diplomatiques, et auraient là encore
01:46:47 négocié de la reddition d'otages
01:46:49 du côté palestinien mais aussi
01:46:51 du côté israélien. Donc vous le voyez,
01:46:53 beaucoup d'initiatives qui relancent l'espoir ici.
01:46:55 Pendant ce temps-là, les bombardements continuent
01:46:57 depuis Bel-Hin, vous le disiez ce matin, et je
01:46:59 vous montrerai ces images, notamment, derrière moi, sur Jabalia.
01:47:01 En ce moment, un très fort bombardement.
01:47:03 On pense, d'après plusieurs sources militaires,
01:47:05 qu'il s'agit là de tunnels du Hamas
01:47:07 qui sont détruits en ce moment par l'armée israélienne.
01:47:09 Merci beaucoup,
01:47:11 Antoine Esteve, envoyé spécial
01:47:13 de CNews en Israël. Ne manquez
01:47:15 pas ce soir, notre soirée spéciale consacrée
01:47:17 à l'attaque de la Raïf
01:47:19 partie, le 7 octobre dernier.
01:47:21 Attaque par le Hamas. Un long
01:47:23 reportage, présenté par Olivier Benkemoun
01:47:25 et réalisé par des journalistes présents sur place.
01:47:27 Sera diffusé ce soir à 21h
01:47:29 sur CNews. Supernova,
01:47:31 c'est le nom de ce festival.
01:47:33 Massacre à la Raïf partie.
01:47:35 Attention, il s'agit d'un reportage interdit
01:47:37 au moins de 12 ans. Et je précise que certaines
01:47:39 images sont difficiles à regarder, même pour
01:47:41 les adultes. En attendant, je vous propose de regarder
01:47:43 un extrait en avant-première sur la matinale.
01:47:45 J'ai crié, mais qui
01:47:51 est là ? J'espérais que ce n'était pas
01:47:53 des terroristes. Et c'est là que vous comprenez
01:47:55 l'horreur de la situation. Vous êtes
01:47:57 incapables de savoir qui sont les gens devant
01:47:59 vous. Vous ne savez pas si ce sont des gens
01:48:01 de chez vous ou des terroristes.
01:48:03 À ce moment-là,
01:48:07 ils ont crié. Je suis l'un des vôtres.
01:48:09 C'est ce qu'il a dit. Et c'est à ce moment-là
01:48:11 que j'ai compris que nous étions en guerre.
01:48:13 Voilà, et juste après la diffusion de ce long
01:48:19 reportage, Olivier Benkemoun
01:48:21 sera accompagné de Gilles Taillet, vice-président
01:48:23 du CRIF, de Léa Landman, géopoliticienne,
01:48:25 et de Julien Balloul, ancien
01:48:27 journaliste et porte-parole réserviste
01:48:29 de TSAL. Il est
01:48:31 8h06. Restez bien avec nous dans un instant.
01:48:33 La grande interview avec Bruno Le Maire.
01:48:35 Et 8h30, Nadine Morano.
01:48:37 C'est news, il est 8h12. Bienvenue à tous.
01:48:43 Tout de suite, c'est la grande interview
01:48:45 avec Sonia Mabrouk. Sonia, vous recevez ce matin
01:48:47 Bruno Le Maire, le ministre de l'économie
01:48:49 et des finances. La grande interview
01:48:51 comme tous les matins sur CNews
01:48:53 et sur Europe 1.
01:48:55 Place donc à la grande interview
01:48:57 sur CNews et Europe 1. Bonjour Bruno Le Maire.
01:48:59 Bonjour Sonia Mabrouk. Bienvenue.
01:49:01 Merci de votre présence. Vous êtes le ministre
01:49:03 de l'économie, des finances, de la souveraineté
01:49:05 industrielle et numérique. Hier,
01:49:07 Bruno Le Maire, le président de la République
01:49:09 a affirmé que le texte sur l'immigration
01:49:11 constituait le bouclier qui nous manquait.
01:49:13 Et en même temps, il a évoqué
01:49:15 les protestations légitimes des uns et des autres
01:49:17 dans sa majorité. Il a cherché à rassurer
01:49:19 la gauche. Alors clairement ce matin,
01:49:21 est-ce que vous assumez que le gouvernement
01:49:23 a fait le bon choix ?
01:49:25 Oui ou non ?
01:49:27 C'est un très bon texte.
01:49:29 C'est un texte de fermeté,
01:49:31 c'est un texte de justice.
01:49:33 C'est surtout un texte nécessaire
01:49:35 pour protéger les Français.
01:49:37 Ce texte, je le soutiens
01:49:39 à 100%. Vous avez
01:49:41 aujourd'hui en France un certain nombre
01:49:43 d'étrangers qui sont en situation irrégulière
01:49:45 et qu'on n'arrive pas à faire quitter le territoire.
01:49:47 Ce texte va permettre d'accélérer
01:49:49 l'exécution des obligations
01:49:51 de quitter le territoire français.
01:49:53 Vous avez des personnes qui ont été
01:49:55 condamnées pour des crimes, pour des délits que vous ne pouvez pas
01:49:57 expulser. Vous allez pouvoir les expulser.
01:49:59 Vous avez une multitude de recours
01:50:01 qui empêchent de faire quitter le territoire
01:50:03 à une personne qui est indésirable sur notre territoire.
01:50:05 Désormais, avec ce texte,
01:50:07 elle pourra, elle devra quitter le territoire.
01:50:09 C'est un texte de protection
01:50:11 des Français. Il était indispensable.
01:50:13 Il a mis du temps,
01:50:15 il a fallu échanger, discuter.
01:50:17 La majorité a été impeccable
01:50:19 dans son soutien et dans sa détermination.
01:50:21 Impeccable dans son soutien ? La majorité ?
01:50:23 Oui, bien sûr. C'est un texte qui est difficile.
01:50:25 Je trouve qu'elle a été impeccable.
01:50:27 La majorité est
01:50:29 quasiment en état de crise
01:50:31 de nerfs. Le président de la commission
01:50:33 des lois, Sacha Ollier, n'a pas voté.
01:50:35 On attache beaucoup d'importance
01:50:37 aux positions minoritaires
01:50:39 de certains dans la majorité.
01:50:41 Moi, je regarde les chiffres. Je regarde la
01:50:43 dureté des débats. Et je
01:50:45 constate que, comme sur beaucoup de sujets,
01:50:47 la seule formation politique
01:50:49 qui fait front,
01:50:51 qui tient bon, que ce soit sur la
01:50:53 réforme des retraites, sur la réforme de l'assurance chômage,
01:50:55 sur tous ces textes difficiles, et sur
01:50:57 l'immigration, c'est la majorité.
01:50:59 Et je rends un hommage appuyé
01:51:01 à tous nos députés, y compris
01:51:03 à ceux qui, parfois, sur une mesure,
01:51:05 sur une autre, pouvaient avoir des doutes,
01:51:07 mais qui, au bout du compte, ont fait bloc
01:51:09 derrière Gérald Darmanin, derrière la Première ministre,
01:51:11 derrière le président de la République, pour adopter ce texte
01:51:13 dont je redis qu'il est nécessaire
01:51:15 pour protéger nos retraites. - Et j'ai noté que vous avez dit, Bruno Le Maire,
01:51:17 que vous le soutenez à 100%. Ça veut dire
01:51:19 très clairement qu'il n'y a aucune mesure dans ce
01:51:21 texte qui vous gêne, contrairement au président
01:51:23 de la République hier, qui a clairement dit,
01:51:25 par exemple, sur la caution pour les étudiants
01:51:27 étrangers, que ça ne lui allait pas.
01:51:29 Vous, c'est 100% ? - Moi, c'est
01:51:31 100% du texte. Il y a des dispositions
01:51:33 que je juge indispensables.
01:51:35 J'ai parlé des dispositions
01:51:37 de fermeté. Elles sont indispensables.
01:51:39 On pourrait parler de dispositions sur l'acquisition
01:51:41 de la nationalité. Il me paraît
01:51:43 naturel, quand on est enfant
01:51:45 né en France de deux parents étrangers,
01:51:47 de manifester sa volonté
01:51:49 d'adhérer à la nation française, car la nation française,
01:51:51 c'est une grande nation, avec des valeurs, avec une histoire,
01:51:53 avec des principes. Donc, on demande
01:51:55 de manifester cette volonté
01:51:57 d'adhérer à la nation française. Ça me paraît
01:51:59 une bonne chose. Ça me paraît une chose juste.
01:52:01 Après, il y a des dispositions qui me paraissent moins
01:52:03 nécessaires que d'autres. La disposition que vous mentionnez
01:52:05 sur la caution, ça ne me paraît pas
01:52:07 la disposition la plus indispensable du texte.
01:52:09 Je le reconnais bien volontiers.
01:52:11 L'équilibre global du texte, c'est un message
01:52:13 de fermeté et un message de justice.
01:52:15 Il me paraît bon et il doit être
01:52:17 préservé. Mais alors pourquoi l'exécutif
01:52:19 ne rêve que de
01:52:21 voir le Conseil constitutionnel retoquer
01:52:23 les mesures d'Ursie par la droite ?
01:52:25 Je ne le crois pas du tout.
01:52:27 Monsieur le ministre, Elisabeth Borne l'a dit très clairement.
01:52:29 Hier, le président n'a pas fait...
01:52:31 C'était assez clair aussi.
01:52:33 Est-ce que vous comptez sur les sages pour tout retoquer ?
01:52:35 Moi, je compte sur le Parlement
01:52:37 et je compte sur le peuple français.
01:52:39 L'ensemble politique, c'est toujours été ma ligne de conduite.
01:52:41 Les Français demandent
01:52:43 de la fermeté en matière de contrôle
01:52:45 des flux migratoires. Nous venons
01:52:47 dans cette semaine de marquer
01:52:49 deux points majeurs pour garantir
01:52:51 la fermeté sur le contrôle de l'immigration.
01:52:53 Le premier point, c'est le texte
01:52:55 qui a été adopté à l'Assemblée nationale
01:52:57 grâce au travail des parlementaires,
01:52:59 grâce au travail de Gérald Darmanin,
01:53:01 de la Première ministre et à l'engagement du président de la République.
01:53:03 Etrange, pardonnez-moi, dans votre liste,
01:53:05 vous ne citez pas les artisans du texte.
01:53:07 C'est les Républicains,
01:53:09 c'est Bruno Rotailleau, c'est Eric Stutthof.
01:53:11 Depuis tout à l'heure, on n'a pas dit un mot
01:53:13 sur ceux qui ont présenté finalement la copie finale.
01:53:15 Tant mieux que sur ce texte, les Républicains
01:53:17 aient fait preuve de cohérence et d'unité.
01:53:19 Ils ont tous voté, les 62 députés. C'est une très bonne nouvelle.
01:53:21 Et je salue ce vote.
01:53:23 Mais je suis obligé de reconnaître aussi
01:53:25 que l'initiative du texte
01:53:27 pour renforcer les règles
01:53:29 sur l'immigration,
01:53:31 le contrôle de l'immigration illégale
01:53:33 et l'exclusion des personnes
01:53:35 qui n'ont pas resté sur notre sol
01:53:37 vient du président de la République,
01:53:39 de la majorité, du ministre de l'Intérieur
01:53:41 et de la Première ministre. Donc premier point que nous avons marqué,
01:53:43 ce texte. Deuxième point important qui a été marqué,
01:53:45 le pacte immigration-asile
01:53:47 qui a été adopté à l'Union Européenne
01:53:49 qui doit nous permettre de mieux contrôler
01:53:51 - Qui prévoit une répartition des migrants
01:53:53 dans les différents pays.
01:53:55 - Qui prévoit surtout, c'est un mabou, quelque chose qui est très important.
01:53:57 C'est que lorsque des étrangers
01:53:59 se présentent aux frontières de l'Union Européenne
01:54:01 pour la première fois, d'ailleurs ça paraît un peu surréaliste
01:54:03 que ça n'ait pas existé avant, mais on va pouvoir échanger
01:54:05 l'intégralité des données pour avoir
01:54:07 une meilleure connaissance de l'ensemble
01:54:09 de ces personnes qui se présentent aux frontières
01:54:11 et éviter les abus que nous connaissons
01:54:13 aujourd'hui. Donc c'est aussi un texte
01:54:15 de renforcement. Donc avec ces
01:54:17 deux piliers, la loi nationale
01:54:19 et le texte immigration-asile
01:54:21 au niveau européen, j'espère
01:54:23 que nous apporterons des réponses
01:54:25 plus fermes à ce défi migratoire.
01:54:27 Donc on voit bien ce mabou qui est en train de déstabiliser
01:54:29 toutes les nations européennes. - Encore faut-il que la loi
01:54:31 soit appliquée. Vous avez les départements de gauche,
01:54:33 31 départements de gauche qui affirment qu'elles n'appliqueront
01:54:35 pas la loi, qu'elles n'appliqueront pas
01:54:37 les nouvelles règles de versement de prestations
01:54:39 sociales, en particulier la fameuse
01:54:41 APA, c'est l'aide personnalisée autonome.
01:54:43 Est-ce que c'est une véritable offrande ?
01:54:45 Est-ce qu'on peut en France ne pas respecter
01:54:47 la loi au nom,
01:54:49 entre guillemets, de ses valeurs ? - Non.
01:54:51 - Et qu'est-ce qui va
01:54:53 se passer s'ils vous tiennent tête ?
01:54:55 - La loi s'impose à tous.
01:54:57 Surtout quand on est élu,
01:54:59 on est élu par le peuple français.
01:55:01 Ces lois sont adoptées par
01:55:03 le peuple français, par les représentants
01:55:05 du peuple français qui sont dépositaires
01:55:07 de la souveraineté nationale.
01:55:09 Donc c'est très sympathique de mettre
01:55:11 la main sur le cœur et de dire "je vais m'opposer".
01:55:13 Mais il y a une démocratie,
01:55:15 il y a un peuple, il y a des représentants
01:55:17 du peuple et il y a une souveraineté populaire.
01:55:19 Et je pense qu'il est bon que tout le monde
01:55:21 respecte les décisions de la
01:55:23 souveraineté populaire, en particulier
01:55:25 les élus. - Vous avez entendu aussi
01:55:27 Anne Hidalgo, François Hollande,
01:55:29 Martine Aubry, et d'ailleurs c'est un orchestre
01:55:31 sur les valeurs et les vertus
01:55:33 morales qu'ils vous donnent à vous tous.
01:55:35 - Mais quelles valeurs ? - Celles qu'ils défendent.
01:55:37 - Mais quelle leçon morale ? - Ils affirment que c'est la solidarité
01:55:39 et l'humanité et que vous en seriez
01:55:41 dépourvus. - Mais vous pensez que
01:55:43 c'est l'humanité de dire à nos compatriotes
01:55:45 que des personnes étrangères
01:55:47 qui sont sur notre sol et qui doivent
01:55:49 quitter le territoire français
01:55:51 ne le quittent pas ?
01:55:53 Ça s'appelle le laxisme. Ça ne s'appelle pas
01:55:55 l'humanité. Vous pensez que c'est
01:55:57 l'humanité de laisser déstabiliser
01:55:59 toutes les nations européennes, comme c'est le cas aujourd'hui,
01:56:01 par des flux migratoires qui ne sont
01:56:03 pas contrôlés, de laisser faire
01:56:05 des passeurs qui sont des vendeurs de mort, des vendeurs de misère ?
01:56:07 Ce n'est pas l'humanité,
01:56:09 c'est l'aveuglement. Vous pensez
01:56:11 réellement que c'est l'humanité de dire que
01:56:13 une personne qui arrive sur notre sol doit
01:56:15 immédiatement toucher des prestations
01:56:17 non contributives,
01:56:19 comme les aides personnalisées au logement,
01:56:21 alors même que beaucoup de nos compatriotes ont du mal à se loger ?
01:56:23 Ce n'est pas de l'humanité,
01:56:25 c'est de l'inconscience.
01:56:27 Toutes ces personnes-là sont responsables
01:56:29 de la montée du rassemblement national
01:56:31 dans notre pays. Mais bien sûr,
01:56:33 quand on a la main sur le cœur
01:56:35 et qu'on fait preuve de sens
01:56:37 de l'irresponsabilité,
01:56:39 la main sur le cœur pour les autres,
01:56:41 mais jamais pour nos compatriotes.
01:56:43 C'est ce qu'a dit hier aussi en substance Emmanuel Macron,
01:56:45 il a dit que dans les quartiers populaires,
01:56:47 justement, les populations peuvent subir
01:56:49 des conséquences d'une migration mal maîtrisée.
01:56:51 Ce n'est pas une question d'humanité à recevoir
01:56:53 de la part de tous ceux qui sont responsables
01:56:55 de la montée des extrêmes dans notre pays.
01:56:57 Je voudrais juste qu'on pense à nos compatriotes
01:56:59 qui ont du mal à se loger,
01:57:01 qui ont du mal à gagner leur vie,
01:57:03 qui ont besoin d'aides sociales,
01:57:05 qui ont contribué à ces aides sociales.
01:57:07 Et qui disent "mais nous ce qu'on n'arrive pas à comprendre,
01:57:09 on n'est pas xénophobe, les Français ne sont pas xénophobes,
01:57:11 on est accueillant, les Français sont accueillants".
01:57:13 On dit juste que pour avoir accès
01:57:15 à une aide sociale qui est financée
01:57:17 par la Contribuable Française depuis des années,
01:57:19 il faut peut-être rester un peu plus longtemps sur le territoire.
01:57:21 Nous disons juste,
01:57:23 et ça me paraît légitime,
01:57:25 que ceux qui travaillent peuvent avoir accès
01:57:27 plus rapidement aux aides sociales
01:57:29 parce qu'ils contribuent au bon fonctionnement
01:57:31 de l'Action française et à la création de prospérité.
01:57:33 En actant de ta préférence nationale ?
01:57:35 Mais ça n'a rien à voir avec ta préférence nationale.
01:57:37 C'est difficile de ne pas voir ce qui est au centre du débat.
01:57:39 Pourquoi ce mot est-il tabou ?
01:57:41 Cette expression est-elle taboue ?
01:57:43 Parce qu'il n'y a pas de préférence nationale
01:57:45 dans ce texte.
01:57:47 Je ne suis pas favorable à une préférence
01:57:49 qui tiendrait compte de la nationalité de l'origine.
01:57:51 Je dis juste que nous avons un modèle social.
01:57:53 Que ce modèle social est très généreux.
01:57:55 Qu'il protège tous ceux
01:57:57 qui sont sur notre sol
01:57:59 et qui contribuent à la richesse,
01:58:01 à la prospérité dans notre pays.
01:58:03 Prenez l'exemple des APL,
01:58:05 des aides pour le logement.
01:58:07 Nous faisons une distinction
01:58:09 entre ceux qui travaillent,
01:58:11 qui ont accès plus vite à ces aides pour le logement,
01:58:13 et d'autres qui ne travaillent pas
01:58:15 et qui vont mettre 5 ans
01:58:17 pour avoir accès à ces aides.
01:58:19 Ce n'est pas de la préférence nationale.
01:58:21 C'est tout simplement de la justice
01:58:23 et de la légitimité.
01:58:25 Pendant ce temps, Bruno Le Maire,
01:58:27 en plein texte sur l'immigration,
01:58:29 le président du Medef, Patrick Martin,
01:58:31 estime que l'économie va avoir massivement
01:58:33 besoin de travailleurs étrangers.
01:58:35 Il affirme que 3,9 millions
01:58:37 de salariés étrangers seront nécessaires
01:58:39 d'ici 2050.
01:58:41 Sauf, dit-il, à réinventer
01:58:43 notre modèle social et économique,
01:58:45 comme ce n'est pas pour demain.
01:58:47 Une telle déclaration, c'est une provocation ?
01:58:49 Non, je pense que Patrick Martin a parfaitement raison.
01:58:51 Nous devons réinventer notre modèle social et économique.
01:58:53 Oui, mais ce n'est pas le cœur
01:58:55 de sa déclaration.
01:58:57 Vous voyez le verre à moitié plein.
01:58:59 Le cœur de ma déclaration est très simple.
01:59:01 Formons tous ceux qui sont sur notre sol
01:59:03 et qui n'ont pas de travail.
01:59:05 Ma question, c'est est-ce que nous aurons besoin
01:59:07 de ces 3,9 millions de travailleurs étrangers ?
01:59:09 Je pense qu'on a surtout besoin, dans l'immédiat,
01:59:11 d'immigrants qui sont sur notre sol, qui n'ont pas de travail,
01:59:13 qui en cherchent, qui n'ont pas les bonnes qualifications.
01:59:15 Moi, vous savez, je suis un garçon basique.
01:59:17 Je constate qu'il y a des centaines de milliers d'emplois
01:59:19 dont pourvu et qu'il y a encore des millions de chômeurs.
01:59:21 Donc, formons et qualifions les chômeurs
01:59:23 qui sont sur notre sol avant de faire appel
01:59:25 à l'immigration.
01:59:27 A bon entendeur, donc, pour M. le président du MEDEF.
01:59:29 Mais on peut avoir des vues différentes.
01:59:31 Il est dans son rôle.
01:59:33 Il insiste sur la réinvention de notre modèle social et économique.
01:59:35 Il a parfaitement raison. C'est ce que je porte depuis
01:59:37 près de sept ans avec le président de la République.
01:59:39 Et je pense qu'un bon modèle social,
01:59:41 c'est celui qui va chercher toutes celles et tous ceux
01:59:43 qui sont éloignés de l'emploi,
01:59:45 qui ont connu des accidents dans la vie, qui ont du mal à s'en sortir,
01:59:47 qui n'ont pas forcément la bonne formation et la bonne qualification.
01:59:49 On peut leur dire, on va vous accompagner.
01:59:51 C'est ce que nous allons faire avec France Travail.
01:59:53 Et on va vous permettre de retrouver un emploi.
01:59:55 Moi, je me méfie toujours, c'est la main brouk,
01:59:57 des solutions de facilité.
01:59:59 Je trouve que dire, on va laisser des centaines de milliers
02:00:01 de gens qui sont sur notre sol, qui sont dans la difficulté,
02:00:03 qui n'arrivent pas à trouver un emploi, qui se débrouillent.
02:00:05 Et puis, on va ouvrir tout grand nos frontières
02:00:07 pour les besoins de l'économie française.
02:00:09 Je suis désolé.
02:00:11 Ce n'est pas ma conception de la nation française.
02:00:13 Ce n'est pas ma conception de l'économie.
02:00:15 Et ce n'est pas ma conception de notre modèle social
02:00:17 auquel je suis profondément attaché.
02:00:19 Sur le front des prix, Bruno Le Maire,
02:00:21 l'inflation, nous sommes à trois jours du réveillon.
02:00:23 Nous avons vécu deux ans d'augmentation
02:00:25 des prix quasi non-stop.
02:00:27 Est-ce que vous diriez vraiment clairement ce matin
02:00:29 que l'inflation est totalement derrière nous ?
02:00:31 Vous avez déjà dit que nous sommes en train de sortir
02:00:33 de la crise. Est-ce que l'inflation est derrière nous ?
02:00:35 Je dirais trois choses. La première, c'est que ça reste
02:00:37 très dur pour beaucoup de nos compatriotes.
02:00:39 Et que ça reste pour moi la question
02:00:41 des salaires et des prix,
02:00:43 la question prioritaire pour le ministre de l'économie.
02:00:45 Parce qu'il y a beaucoup trop de gens pour lesquels
02:00:47 ça reste difficile. Je vous dirais une
02:00:49 deuxième chose, la crise inflationniste, je le confirme,
02:00:51 est derrière nous. C'est-à-dire ces prix
02:00:53 qui flambent, qu'on a connus au cours des deux dernières années,
02:00:55 c'est derrière nous. Nous serons sous les 3%
02:00:57 d'inflation en 2024.
02:00:59 Mais pas en retour des prix d'avant-crise.
02:01:01 Non, pas en retour des prix d'avant-crise. Vous ne pourrez pas non plus,
02:01:03 comme le président de la République a parfaitement dit hier,
02:01:05 revenir aux salaires d'avant-crise.
02:01:07 Tout a augmenté. Nous ne reviendrons pas aux prix
02:01:09 d'avant-crise. Mais il y aura un ralentissement
02:01:11 très marqué de l'inflation
02:01:13 qui sera sous les 3% en 2024.
02:01:15 Et je dirais aussi une troisième chose, pour
02:01:17 être tout à fait honnête et complet.
02:01:19 Parce que nous relocalisons
02:01:21 des activités, parce que la décarbonation
02:01:23 de notre économie coûte cher,
02:01:25 il est probable que le niveau d'inflation
02:01:27 structurelle sera un peu plus élevé
02:01:29 que ce qu'il était avant la crise du Covid
02:01:31 et avant la crise inflachiste.
02:01:33 Pardonnez-moi d'être un peu direct.
02:01:35 Sur le ticket de caisse, qu'est-ce qui va se passer ?
02:01:37 On a connu des niveaux d'inflation
02:01:39 autour de 1%, voire quasi nul.
02:01:41 Et qu'on aura des niveaux d'inflation
02:01:43 qui seront de manière plus constante
02:01:45 autour de 2%, au lieu d'être autour de 1%.
02:01:47 Dans l'actualité, la vente
02:01:49 d'une partie des magasins, en tout cas en train
02:01:51 d'être négociée, de l'enseigne Casino à Auchan
02:01:53 et Intermarché inquiète d'abord
02:01:55 fortement aussi les salariés.
02:01:57 Comment les rassurer aujourd'hui,
02:01:59 Bruno Le Maire ? Quelle garantie est-ce qu'on peut apporter ?
02:02:01 En les recevant.
02:02:03 Je pense que c'est le moins qu'on leur doit.
02:02:05 J'ai reçu les syndicats de Casino il y a une semaine,
02:02:07 je les recevrai à nouveau aujourd'hui.
02:02:09 Pour leur dire que la protection
02:02:11 de l'emploi est ma priorité absolue.
02:02:13 Il y a un certain nombre d'hypermarchés et de supermarchés
02:02:15 qui vont être cédés de Casino à Intermarché et Auchan.
02:02:18 J'ai reçu hier les dirigeants d'Intermarché et d'Auchan.
02:02:20 Je leur ai dit "écoutez, moi je vous demande une seule chose,
02:02:22 vous devez préserver l'emploi".
02:02:24 Ils ont pris des engagements.
02:02:26 Je les laisserai, je les verrai,
02:02:28 ce que ces engagements soient tenus.
02:02:30 Si jamais il y a des emplois qui sont menacés dans un hypermarché...
02:02:32 Comment vous allez veiller à ce que les engagements soient tenus ?
02:02:34 Je reçois, je veille à ce que ce qui a été dit soit respecté.
02:02:36 Je le fais à chaque fois.
02:02:38 Et cela donne des résultats.
02:02:40 Il faut que l'emploi soit préservé.
02:02:42 La deuxième chose, c'est au-delà des hypermarchés
02:02:44 et du supermarché, la question des dépôts
02:02:46 sur lesquels il peut y avoir des difficultés particulières.
02:02:48 Et soyons très lucides,
02:02:50 la vraie difficulté elle est sur le siège de Saint-Etienne.
02:02:52 Pourquoi ? Parce que c'est le moment
02:02:54 où céder des hypermarchés, supermarchés
02:02:56 à intermarchés et à hauchans
02:02:58 dont les centres ne sont pas localisés
02:03:00 à Saint-Etienne.
02:03:02 Cela pose une difficulté très concrète sur le siège de Saint-Etienne.
02:03:04 Il faut qu'on focalise nos efforts désormais
02:03:06 sur le siège de Saint-Etienne.
02:03:08 Et puis Casino fait partie quand même d'un imaginaire,
02:03:10 d'un patrimoine.
02:03:12 La question interroge plus largement tous les Français.
02:03:14 Deux questions rapides, si je peux dire, d'actualité, mais importantes.
02:03:16 Bruno Le Maire, la Banque de France a baissé de 0,1 point
02:03:18 sa prévision de croissance pour 2023.
02:03:20 Est-ce justifié ?
02:03:22 Moi je maintiens les prévisions de croissance
02:03:24 pour 2023 à 1%, pour 2024 à 1,4%.
02:03:26 Je constate d'ailleurs,
02:03:28 je rentre tout juste de New York, j'ai vu tous les investisseurs américains,
02:03:30 toutes les grandes banques d'investissement,
02:03:32 qu'est-ce qu'ils m'ont dit ?
02:03:34 Le lieu pour investir aujourd'hui en Europe, c'est la France.
02:03:36 Je voudrais juste qu'on soit capable de regarder la France
02:03:38 avec des yeux extérieurs
02:03:40 pour s'apercevoir à quel point
02:03:42 ce que nous avons réussi à accomplir sur le plan économique,
02:03:44 sur le plan social, sur le plan financier,
02:03:46 rend notre nation
02:03:48 attractive pour les investisseurs.
02:03:50 Et pour poursuivre, décupler nos efforts,
02:03:52 faire venir de l'emploi et des investissements sur notre territoire.
02:03:54 Sur la scène européenne, vous vous êtes félicité d'un accord
02:03:56 sur les nouvelles règles du Pacte de stabilité de croissance.
02:03:58 Alors quand j'ai vu votre vidéo sur les réseaux sociaux,
02:04:00 vous vous êtes félicité pour l'Europe,
02:04:02 mais quand est-ce qu'on se félicite
02:04:04 pour la France ?
02:04:06 Je suis félicité pour les deux, et les deux vont ensemble.
02:04:08 C'est bien pour la France, bah oui, on est dans la même zone euro
02:04:10 quand vous allez en Italie, en Espagne, en Allemagne,
02:04:12 vous payez en euro. Donc c'est bien d'avoir des règles
02:04:14 qui vont nous permettre de renforcer
02:04:16 cet euro, on en a bien eu besoin pendant la crise du Covid.
02:04:18 Et c'est surtout bien d'avoir des règles nouvelles
02:04:20 qui vont enfin reconnaître pour la première fois
02:04:22 depuis 30 ans que c'est bien de faire des investissements
02:04:24 dans la transition climatique ou dans la défense,
02:04:26 et que c'est bien de faire des réformes de structure.
02:04:28 Le véritable acquis de cette réforme,
02:04:30 c'est que pour la première fois, on dit écoutez,
02:04:32 c'est bien d'avoir des comptes publics bien tenus,
02:04:34 mais il y a des besoins d'investissement qui sont considérables.
02:04:36 Des comptes publics bien tenus ?
02:04:38 À qui on le dit ? À nous-mêmes ?
02:04:40 Avec les 3 000 milliards de dettes publiques en France ?
02:04:42 Il faut le dire à tous les États membres de la zone euro,
02:04:44 c'est ce qui fait la stabilité de l'euro.
02:04:46 Il faut le dire à nous-mêmes et l'appliquer à nous-mêmes.
02:04:48 Croyez-moi, j'aurai l'occasion de m'exprimer
02:04:50 en début d'année 2024 avec le ministre des Comptes publics.
02:04:52 Nous sommes fermement déterminés à prendre
02:04:54 les décisions nécessaires pour tenir
02:04:56 notre trajectoire de finances publiques.
02:04:58 Nous arrivons presque au bout, quasiment au bout de cet entretien.
02:05:00 C'était l'entretien d'avant-nomination à Matignon.
02:05:04 La prochaine fois que je vous recevrai,
02:05:06 Bruno Le Maire, qu'est-ce que je dois dire ?
02:05:08 Bonjour, Monsieur le Premier ministre.
02:05:10 C'était l'entretien d'avant-vacances de Noël bien mérité et en famille.
02:05:12 Et vous aviez un mot d'excuse hier
02:05:14 pour ne pas participer au dîner à Matignon
02:05:16 autour d'Elisabeth Borne, la co-éministre.
02:05:18 Oui, tout à fait. Ça fait cinq jours que je suis à l'étranger
02:05:20 pour défendre l'attractivité du territoire français.
02:05:22 J'ai quatre enfants, j'ai une femme
02:05:24 et j'aime bien retrouver ma femme et mes enfants.
02:05:26 De temps en temps, il y a des obligations officielles
02:05:28 auxquelles on se soustrait pour sa famille.
02:05:30 Donc l'attractivité de la France et de la famille
02:05:32 passe avant l'attractivité de la première ministre ?
02:05:34 Non, tout simplement dire que quand vous rentrez
02:05:36 après cinq jours de voyage, vous êtes bien content de retrouver
02:05:38 votre famille et je pense que la première ministre
02:05:40 l'a parfaitement compris. J'ai eu l'occasion d'échanger avec elle.
02:05:42 Merci Bruno Le Maire. Merci à vous.
02:05:44 C'est Newsy, il est 8h30.
02:05:50 Merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invitée,
02:05:52 Bruno Le Maire,
02:05:54 ministre de l'Economie et des Finances, qui a défendu
02:05:56 l'intégralité du projet de loi Immigration,
02:05:58 même s'il a concédé
02:06:00 qu'il y avait quelques dispositions
02:06:02 moins nécessaires
02:06:04 que d'autres.
02:06:06 On va y revenir dans un instant.
02:06:08 L'équipe est là, l'équipe de la matinale est là.
02:06:10 On est avec Chanel Lusto-Gauthier,
02:06:12 le BRET, Alexandra Blanc et le Mic Guillaume.
02:06:14 Bien sûr, le docteur
02:06:16 Wajid Mio va nous rejoindre dans un instant.
02:06:18 Pour Emmanuel Macron, la loi Immigration
02:06:20 est un véritable bouclier
02:06:22 pour lutter contre l'immigration illégale.
02:06:24 Il l'a dit hier soir chez nos confrères de France 5.
02:06:26 Vous entendrez ses propos dans ce journal.
02:06:28 Et puis on sera
02:06:30 avec Nadine Morano
02:06:32 dans un instant. Nadine Morano qui a choisi
02:06:34 ces news pour
02:06:36 évoquer le projet de loi Immigration
02:06:38 ce matin. A tout de suite Nadine Morano.
02:06:40 Le scandale des départements
02:06:42 de gauche qui veulent se mettre hors la loi.
02:06:44 Plus d'une trentaine de collectivités locales
02:06:46 qui préviennent qu'elles n'appliqueront pas
02:06:48 les nouvelles règles de versement des aides sociales.
02:06:50 Est-ce que ça vous choque ? On vous a posé la question,
02:06:52 vous allez entendre vos réponses.
02:06:54 Emmanuel Macron qui dénonce
02:06:56 une chasse à l'homme contre Gérard Depardieu.
02:06:58 Le président de la République
02:07:00 ne veut pas qu'on retire la
02:07:02 Légion d'honneur à l'acteur, contrairement
02:07:04 à ce qu'a demandé la ministre de la Culture,
02:07:06 désavoué par la même occasion.
02:07:08 Emmanuel Macron qui dit
02:07:10 que Gérard Depardieu rend fier
02:07:12 la France. Vous allez l'entendre.
02:07:14 Emmanuel Macron
02:07:16 défend donc mollement, on le dit
02:07:18 ce matin, le projet de loi Immigration.
02:07:20 Selon le président de la République, ce texte est, je cite,
02:07:22 "le bouclier qui nous manquait pour
02:07:24 lutter contre l'immigration illégale",
02:07:26 même s'il reconnaît ne pas aimer certains points du texte.
02:07:28 Chana. En revanche, le chef de l'État s'est défendu.
02:07:30 Selon lui, lutter contre
02:07:32 l'immigration clandestine n'est pas une idée
02:07:34 de droite. Écoutez.
02:07:36 ...que cette loi
02:07:38 est due en même temps. D'abord
02:07:40 parce que lutter contre l'immigration clandestine,
02:07:42 j'ai du mal à penser que ce serait que de droite.
02:07:44 Et quand je vois d'ailleurs
02:07:46 l'électorat populaire, il est pour ça.
02:07:48 Quand vous vivez dans des
02:07:50 quartiers populaires,
02:07:52 où vous avez des difficultés de sécurité,
02:07:54 parfois d'immigration qui n'est pas bien
02:07:56 contrôlée, dont vous vivez les conséquences,
02:07:58 vous êtes pour cette loi.
02:08:00 Quand vous vivez dans les beaux quartiers où vous n'avez pas les conséquences
02:08:02 de l'immigration clandestine,
02:08:04 ou d'autres
02:08:06 problèmes d'insécurité,
02:08:08 vous n'avez pas de sujet, vous pouvez dire "non, c'est pas bien".
02:08:10 Il y a un problème d'immigration
02:08:12 dans le pays, parce qu'il y a trop d'immigration clandestine
02:08:14 et que ça crée des déséquilibres, des sujets,
02:08:16 des pressions. Je ne crois pas pour autant
02:08:18 qu'on soit dépassé par l'immigration.
02:08:20 Il n'y a pas de submersion migratoire. Non, je n'ai jamais utilisé ces termes.
02:08:22 Mais on a des vrais problèmes d'immigration.
02:08:24 Et il y a plus de pression migratoire qu'il y a dix ans dans le pays.
02:08:26 Voilà.
02:08:28 Et Emmanuel Macron qui avait dit dans Le Point que la situation
02:08:30 en termes d'immigration en France n'était pas tenable.
02:08:32 Bon, il n'y a pas de submersion,
02:08:34 mais il avait dit qu'elle n'était pas tenable.
02:08:36 Bref, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire,
02:08:38 était l'invité à l'instant de la grande interview
02:08:40 de Sonia Mabrouk.
02:08:42 Il a dit défendre l'intégralité
02:08:44 du texte. Il n'a pas pris de pincettes, pas trop.
02:08:46 On l'écoute tout d'abord.
02:08:48 C'est un texte de fermeté,
02:08:50 c'est un texte de justice,
02:08:52 c'est surtout un texte nécessaire
02:08:54 pour protéger les Français.
02:08:56 Ce texte, je le soutiens
02:08:58 à 100%.
02:09:00 Vous avez aujourd'hui en France
02:09:02 un certain nombre d'étrangers qui sont en situation
02:09:04 irrégulière et qu'on n'arrive pas à faire quitter
02:09:06 le territoire. Ce texte va permettre
02:09:08 d'accélérer l'exécution des
02:09:10 obligations de quitter le territoire français.
02:09:12 Vous notez un
02:09:14 changement de ton par rapport à ce qu'on a
02:09:16 entendu ces dernières heures.
02:09:18 Pas de Bruno Le Maire qui, je vous rappelle, avait déjà dit qu'il fallait
02:09:20 reprendre la version du Sénat, mais
02:09:22 effectivement, Bruno Le Maire, il ne dit pas comme Emmanuel
02:09:24 Macron ou le porte-parole du gouvernement,
02:09:26 "il y a des mesures que je n'aime pas". On a entendu
02:09:28 le président de la République, Olivier Véran, dire
02:09:30 "il y a des mesures de ce texte que je n'aime pas".
02:09:32 Lui, il dit "je prends le texte dans son intégralité".
02:09:34 Effectivement, il n'est pas sur la même ligne que le président
02:09:36 de la République et la Première ministre qui espèrent quasiment
02:09:38 que le Conseil constitutionnel, pas quasiment
02:09:40 d'ailleurs, censure les points les plus
02:09:42 durs du texte, dit-le avec les
02:09:44 Républicains qui pourront en détricoter même
02:09:46 d'autres. Non, Bruno Le Maire, il prend le texte dans
02:09:48 son intégralité. Effectivement, c'est pas
02:09:50 comme le reste du gouvernement.
02:09:52 Nadine Morano est en direct avec nous, députée
02:09:54 européenne, Les Républicains. Bonjour Nadine Morano.
02:09:56 Merci d'avoir choisi CNews pour parler ce matin.
02:09:58 Merci d'être avec nous. Ce texte,
02:10:00 ce projet de loi de migration, vous
02:10:02 le soutenez à 100%,
02:10:04 à 110%, à 30%,
02:10:06 80%. Comment vous le soutenez ?
02:10:08 Est-ce que vous le soutenez ?
02:10:10 D'abord, ça n'est pas notre
02:10:12 texte, vous le savez.
02:10:14 C'est le texte du gouvernement
02:10:16 qui était un texte
02:10:18 mou et que nous avons
02:10:20 renforcé, nous y avons mis toutes
02:10:22 les touches de fermeté nécessaires
02:10:24 pour éviter ce que voulait faire le gouvernement,
02:10:26 à savoir une régularisation
02:10:28 massive. Et donc,
02:10:30 le texte qui a été réécrit
02:10:32 et amendé par
02:10:34 Les Républicains, à la fois au Sénat
02:10:36 et à l'Assemblée nationale,
02:10:38 au Sénat d'une part, parce que le texte qui est arrivé
02:10:40 à l'Assemblée nationale était celui
02:10:42 durci par
02:10:44 les sénateurs Les Républicains
02:10:46 et détricoté en commission des lois
02:10:48 par la gauche,
02:10:50 les amis de M. Macron et Sacha
02:10:52 Ollier, le président de la commission des lois,
02:10:54 ont s'est retrouvés, encore une fois, avec un texte
02:10:56 totalement laxiste, ce qui a
02:10:58 amené cette motion de rejet
02:11:00 puisque le rejet du texte
02:11:02 sorti de la commission des lois a été
02:11:04 balayé, ce texte a été
02:11:06 balayé parce qu'il n'était plus
02:11:08 celui réécrit
02:11:10 au Sénat. Donc,
02:11:12 ce texte nous convient. Mais encore une fois, ce n'est
02:11:14 pas le nôtre. Si ça avait été le nôtre,
02:11:16 à l'origine, nous aurions intégré
02:11:18 à l'intérieur des
02:11:20 mesures beaucoup plus fermes, notamment
02:11:22 s'agissant des mineurs non accompagnés
02:11:24 parce que sur ce sujet,
02:11:26 il n'y a rien, alors qu'on sait que
02:11:28 c'est un vrai, vrai
02:11:30 débat à avoir
02:11:32 puisque maintenant, nous avons plus de 40 000
02:11:34 mineurs non accompagnés sur notre territoire,
02:11:36 qu'ils arrivent par centaines,
02:11:38 puisque moi, je suis allée
02:11:40 à Lampedusa et j'ai vu tous
02:11:42 ces jeunes qui arrivent, notamment, uniquement
02:11:44 et principalement des jeunes
02:11:46 hommes qui arrivent en provenance
02:11:48 d'Afrique subsaharienne. Donc, c'est un vrai
02:11:50 phénomène contre lequel il faut lutter.
02:11:52 Mais il y a dans ce texte des dispositions
02:11:54 qui nous permettront de
02:11:56 retrouver de l'efficacité
02:11:58 en matière de maîtrise de l'immigration.
02:12:00 Donc, c'est une première étape.
02:12:02 Mais pour avoir un vrai texte de
02:12:04 fermeté et des mesures
02:12:06 qui permettront de retrouver
02:12:08 vraiment la main en matière migratoire, c'est ce
02:12:10 que rejette complètement le président de la République.
02:12:12 Il l'a dit hier soir, c'est-à-dire
02:12:14 une révision constitutionnelle,
02:12:16 la nécessité aussi d'interroger les Français
02:12:18 qui, et je pense,
02:12:20 ça fait consensus dans le pays,
02:12:22 veulent une maîtrise de
02:12:24 l'immigration et ils veulent qu'on renvoie chez eux
02:12:26 ceux qui n'ont pas vocation à être là
02:12:28 et qu'on soit beaucoup plus ferme. Par exemple,
02:12:30 vous voyez, au Danemark,
02:12:32 vous ne pouvez pas rester 5 ans quand
02:12:34 vous êtes étranger sans travailler.
02:12:36 Si vous ne retrouvez pas un emploi,
02:12:38 au bout de 6 mois, on vous dit qu'il faut
02:12:40 retourner dans votre pays et on vous impose de repartir.
02:12:42 Donc, voilà, il y a vraiment
02:12:44 des mesures sur lesquelles nous,
02:12:46 nous irons avec encore plus
02:12:48 de fermeté. Donc, les Républicains
02:12:50 sont en conformité avec
02:12:52 cet idéal gaulliste
02:12:54 porté par notre famille politique depuis longtemps,
02:12:56 par Laurent Wauquiez il y a
02:12:58 peu lorsqu'il était à la tête de notre famille politique
02:13:00 et qu'il rappelait qu'il voulait que la France
02:13:02 reste la France, c'est ça la vérité.
02:13:04 Nadine Morano, vous restez
02:13:06 bien sûr avec nous, je voudrais que vous écoutiez
02:13:08 les vidéos des commentaires
02:13:10 des téléspectateurs
02:13:12 de CNews qui réagissent à cette
02:13:14 question que je leur pose depuis le début de la matinale.
02:13:16 Des départements de gauche
02:13:18 menacent de se mettre hors la loi et de ne
02:13:20 pas appliquer une partie
02:13:22 du texte, notamment sur les aides sociales.
02:13:24 Voilà ce qu'en pensent les téléspectateurs
02:13:26 de CNews. On vous retrouve dans quelques secondes.
02:13:28 Nadine Morano.
02:13:30 Oui, c'est plutôt choquant, effectivement.
02:13:32 C'est ça,
02:13:34 chacun choisit ce qu'il a envie de faire
02:13:36 ou pas faire. Enfin bon,
02:13:38 la gauche n'en est pas à son coup d'essai
02:13:40 ces derniers temps.
02:13:42 C'est une vraie catastrophe.
02:13:44 Voilà, bah écoutez,
02:13:46 que ça continue, bientôt
02:13:48 il n'y aura plus
02:13:50 de règles dans la vie.
02:13:52 Voilà.
02:13:54 Belle société que l'on va créer pour nos
02:13:56 enfants et nos petits-enfants.
02:13:58 Et bien c'est tout simplement la fameuse pensée unique
02:14:00 de la gauche que vous avez l'habitude
02:14:02 de dénoncer sur votre chaîne.
02:14:04 Ils vont,
02:14:06 quand c'est une règle de droite,
02:14:08 ils vont crier à l'État de droit
02:14:10 et quand ça ne leur
02:14:12 plaît pas, ils vont tout simplement
02:14:14 contourner et se complaire
02:14:16 à être
02:14:18 hors la loi.
02:14:20 Je suis profondément choquée
02:14:22 que des élus de la République, des personnes
02:14:24 qui nous assènent à longueur de journée
02:14:26 le fait qu'il faut respecter les lois,
02:14:28 respecter les valeurs de la République,
02:14:30 décident de se mettre hors la loi.
02:14:32 Ce sont des résistants
02:14:34 qui ne sont pas cotis, qui se donnent l'impression
02:14:36 d'avoir une morale.
02:14:38 Bonjour, bien sûr que je suis choqué.
02:14:40 N'importe comment la gauche me choque
02:14:42 en permanence. Ils sont contre
02:14:44 les lois et ils sont contre la France.
02:14:46 Ces gens-là.
02:14:48 Donc ils n'ont pas à se mettre hors la loi.
02:14:50 Nadine Morano sur ses départements
02:14:52 de gauche et
02:14:54 la ville de Paris est dans
02:14:56 le même sac également,
02:14:58 assimilé à un département qui ne veut pas
02:15:00 mettre en place, appliquer la loi,
02:15:02 notamment sur le versement des aides sociales.
02:15:04 Qu'est-ce que vous leur dites ?
02:15:06 Que c'est profondément scandaleux,
02:15:08 anti-républicain,
02:15:10 anti-démocrate et que s'ils ne sont pas
02:15:12 d'accord avec cette loi
02:15:14 qui s'impose à tous,
02:15:16 parce que c'est ça la démocratie,
02:15:18 ils n'ont qu'à faire comme le ministre de la Santé,
02:15:20 je les invite à démissionner
02:15:22 et à remettre leur mandat à leurs électeurs,
02:15:24 à partir.
02:15:26 Parce que la réalité c'est qu'il y a
02:15:28 une loi, elle ne s'applique qu'à tous.
02:15:30 Donc quand vous avez des élus socialistes
02:15:32 qui ne sont pas d'accord, qu'ils partent.
02:15:34 À un moment, il faut que notre pays
02:15:36 fonctionne. Vous savez, ici
02:15:38 en Morte-et-Moselle, c'est un département
02:15:40 qui refuse d'enregistrer les mineurs non-accompagnés.
02:15:42 Pourquoi ? Comment Sainte-Sannie,
02:15:44 département de gauche,
02:15:46 ces départements qui
02:15:48 sont favorables à une immigration
02:15:50 de masse, parce que c'est ça
02:15:52 leur sujet. C'est pas la défense des
02:15:54 intérêts des Français, de nos compatriotes,
02:15:56 de l'argent aussi
02:15:58 des Français, parce qu'on
02:16:00 est que sur le plan moral
02:16:02 et on ne pense jamais aussi à la gestion
02:16:04 nécessaire et
02:16:06 importante des deniers publics.
02:16:08 C'est un tout la politique, c'est gouverner,
02:16:10 c'est prévoir, c'est anticiper,
02:16:12 c'est bien gérer et puis c'est faire
02:16:14 respecter un mode de vie. Moi je vois que
02:16:16 au Danemark, encore une fois, pardon, mais comme
02:16:18 j'ai le ministre
02:16:20 de l'Immigration de l'Intérieur en charge
02:16:22 de l'immigration qui a fait
02:16:24 une interview dans un magazine
02:16:26 que je dédie justement à ces questions migratoires
02:16:28 et qui est sociodémocrate,
02:16:30 qui est plutôt de gauche, mais qui
02:16:32 porte sur la question migratoire
02:16:34 une politique extrêmement
02:16:36 ferme et c'est comme ça qu'ils ont
02:16:38 réussi à réduire l'immigration
02:16:40 illégale chez eux, à avoir une
02:16:42 immigration légale
02:16:44 qu'ils souhaitent intégrer
02:16:46 et parfaitement intégrer. Si vous
02:16:48 ne respectez pas le droit, le mode de vie,
02:16:50 si vous ne respectez pas ce qu'est le Danemark,
02:16:52 vous avez vocation à repartir, à être renvoyé
02:16:54 au pays d'origine. Et puis vous avez
02:16:56 des placements en centre
02:16:58 de rétention administrative qui durent
02:17:00 beaucoup plus longtemps que chez nous. Et puis
02:17:02 quand vous êtes demandeur d'asile, vous ne pouvez pas circuler
02:17:04 comme ça librement au Danemark.
02:17:06 On sait où vous vous trouvez. Donc franchement,
02:17:08 ces élus socialistes
02:17:10 franchement
02:17:12 sont choquants à la fois pour
02:17:14 les Français, mais aussi quelle image
02:17:16 donnent-ils aux jeunes en matière de
02:17:18 respect de nos lois ? C'est profondément
02:17:20 scandaleux. En fait, vous réclamez
02:17:22 un peu plus de pragmatisme sur ces questions
02:17:24 d'immigration. On peut continuer à
02:17:26 accueillir, mais il faut qu'en face
02:17:28 on respecte toutes les règles.
02:17:30 Oui, il faut respecter
02:17:32 les règles, il faut respecter notre mode de vie.
02:17:34 Il faut adhérer à ce qu'est la France.
02:17:36 Mais vous savez, grâce à nous
02:17:38 et l'article qui a été profondément
02:17:40 réécrit, les conditions que nous avons mis
02:17:42 pour la régularisation
02:17:44 de ceux qui sont dans les secteurs en tension,
02:17:46 mais heureusement qu'on y a mis des critères
02:17:48 extrêmement exigeants,
02:17:50 parce que c'était une régularisation de masse.
02:17:52 Donc vous savez, j'ai écouté avec beaucoup
02:17:54 d'intérêt Emmanuel Macron, sur tous les sujets
02:17:56 d'ailleurs, sur la fin de vie,
02:17:58 sur Gérard Depardieu,
02:18:00 sur la question migratoire.
02:18:02 On a vu, enfin moi je pense qu'il a
02:18:04 placé, il a voulu intervenir à la télévision
02:18:06 parce qu'il avait
02:18:08 besoin de parler d'abord à sa majorité
02:18:10 qui est extrêmement
02:18:12 brisée. Quand
02:18:14 vous avez un ministre comme ça qui démissionne,
02:18:16 que d'autres ont menacé de démissionner,
02:18:18 y a-t-il encore une
02:18:20 possibilité à ce que le commandant
02:18:22 du navire gouvernemental
02:18:24 puisse encore agir
02:18:26 et être crédible aux yeux des Français ?
02:18:28 Alors il a choisi un plateau
02:18:30 plutôt détendu, avec de l'humour
02:18:32 à la fin, pour tenter de
02:18:34 masquer cette grave difficulté
02:18:36 qu'il a avec sa
02:18:38 majorité qui est relative et dont on voit
02:18:40 bien qu'ils sont
02:18:42 majoritairement issus de la gauche,
02:18:44 d'où cette difficulté pour lui à agir.
02:18:46 Même lui d'ailleurs,
02:18:48 parce qu'Emmanuel Macron, lorsqu'il
02:18:50 ne veut pas
02:18:52 qu'en s'agissant des jeunes
02:18:54 on puisse y mettre aussi
02:18:56 une caution pour les étudiants,
02:18:58 on voit bien qu'il est mal à l'aise
02:19:00 avec ça, mais qu'il aille dans les autres pays étrangers
02:19:02 et il verra bien qu'on ne peut pas venir étudier
02:19:04 dans des pays étrangers à n'importe quelle condition.
02:19:06 Nadine Morano, vous y avez fait allusion,
02:19:08 on va écouter
02:19:10 ce qu'a dit Emmanuel Macron, qui donne
02:19:12 une grande claque à tous les petits
02:19:14 et grands donneurs de leçons de morale au sujet
02:19:16 de Gérard Depardieu.
02:19:18 Le président de la République ne veut pas que soit retirée la Légion d'honneur
02:19:20 à l'acteur, au passage il contredit
02:19:22 la ministre de la Culture,
02:19:24 Emmanuel Macron, qui dit que Gérard Depardieu
02:19:26 rend fière la France, ce sont ses mots
02:19:28 alors que la ministre de la Culture avait déclaré
02:19:30 au contraire que Depardieu faisait honte
02:19:32 au pays. Et au sujet du reportage passé
02:19:34 à la télévision publique, Emmanuel Macron
02:19:36 dit se méfier du contexte.
02:19:38 Écoutez.
02:19:40 La question c'est est-ce que je vais
02:19:42 commencer à retirer
02:19:44 la Légion d'honneur à des artistes
02:19:46 ou des responsables quand ils disent des choses
02:19:48 qui me choquent ? La réponse est non.
02:19:50 Et je vous le dis tout de suite parce que ça n'est pas un ordre
02:19:52 moral et je n'ai pas envie que ce le soit.
02:19:54 Mais non mais il continuera
02:19:56 il y a avoir des gens transgressifs.
02:19:58 Oui je le confirme, un peu trop.
02:20:00 Vous ne me verrez jamais, ce sont les chasses
02:20:02 à l'homme, je déteste ça.
02:20:04 Mais quand tout le monde tombe sur la même personne
02:20:06 en disant "pique-pendre"
02:20:08 sur la base d'un reportage, sans
02:20:10 qu'il ait même la possibilité de se défendre
02:20:12 qui est le moins
02:20:14 de contradictoire, bon.
02:20:16 Donc ça, avec moi c'est non.
02:20:18 Bon, Nadine Morano,
02:20:20 qu'est-ce que vous en dites ?
02:20:22 Il faut lui retirer ou pas sa Légion d'honneur ?
02:20:24 Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:20:26 Écoutez, c'était
02:20:28 vraiment la partie avec laquelle
02:20:30 j'étais en accord avec
02:20:32 le président de la République.
02:20:34 D'abord je trouve que Gérard Depardieu est
02:20:36 un acteur extraordinaire.
02:20:38 C'est un monstre du cinéma français.
02:20:40 C'est un géant
02:20:42 que j'aime beaucoup,
02:20:44 moi aussi.
02:20:46 J'ai travaillé avec Gérard Depardieu.
02:20:48 Il a accepté,
02:20:50 lorsque j'étais au gouvernement,
02:20:52 de s'engager. Il est venu d'ailleurs
02:20:54 à mes côtés faire un discours au Conseil économique
02:20:56 et social, à l'époque,
02:20:58 sur la lutte contre
02:21:00 l'illettrisme, parce que nous avions lancé un
02:21:02 grand plan de lutte contre l'illettrisme.
02:21:04 J'ai vu
02:21:06 son reportage avec des propos
02:21:08 profondément
02:21:10 choquants.
02:21:12 Et je me méfie
02:21:14 moi aussi, toujours,
02:21:16 des montages, des images,
02:21:18 des propos qui peuvent être tenus,
02:21:20 même si évidemment je ne cautionne absolument pas
02:21:22 des propos qui, pour moi,
02:21:24 relèvent
02:21:26 des propos immondes,
02:21:28 mais qui sont
02:21:30 sans doute des propos volés,
02:21:32 avec des images dont il
02:21:34 paraît qu'ils ne sont pas en adéquation
02:21:36 avec ses propos.
02:21:38 Ensuite, il y a les actions judiciaires.
02:21:40 Là aussi, le chef de l'État a raison.
02:21:42 D'abord, il y a la présomption d'innocence.
02:21:44 Ensuite,
02:21:46 parce que moi aussi, je déteste le
02:21:48 tribunal médiatique. J'ai eu à le subir,
02:21:50 donc je sais aussi ce que ça fait.
02:21:52 Je déteste ce tribunal médiatique.
02:21:54 - Et Mme Macron, il dit qu'il n'aime pas
02:21:56 la chasse en meute.
02:21:58 - Et la chasse à l'homme.
02:22:00 Et la chasse à l'homme, la chasse en meute.
02:22:02 Et encore une fois, le tribunal médiatique,
02:22:04 c'est insupportable.
02:22:06 Il y a une justice dans notre pays.
02:22:08 Chacun a la présomption d'innocence.
02:22:10 Et donc, que ce soit un acteur,
02:22:12 un citoyen anonyme,
02:22:14 ou que ce soit une personnalité publique,
02:22:16 chacun a le respect
02:22:18 qui lui est dû envers
02:22:20 un processus judiciaire.
02:22:22 Nous verrons bien ce que donnera
02:22:24 la justice sur cette question.
02:22:26 Et je pense que le président de la République a eu raison.
02:22:28 Et qu'encore une fois, c'est sa ministre,
02:22:30 une autre de ses ministres,
02:22:32 qui est mise en défaut dans sa pratique ministérielle.
02:22:34 Elle aurait mieux fait de s'enquérir
02:22:36 de ce que pensait le chef de l'État
02:22:38 avant de parler de cette manière, je pense.
02:22:40 - Merci beaucoup Nadine Morano.
02:22:42 Merci d'avoir été en direct
02:22:44 avec nous ce matin dans la matinale CNews.
02:22:46 Bonne journée à vous.
02:22:48 A bientôt, Nadine Morano.
02:22:50 Merci d'avoir été là.
02:22:52 La santé, tout de suite avec le docteur Brigitte Millon.
02:22:54 Retrouvez votre programme
02:22:56 avec le sérum anti-chute 6 coeurs de lazartigue.
02:22:58 Lazartigue, efficace par nature.
02:23:02 - La santé avec vous docteur Millon. Bonjour.
02:23:06 - Bonjour. - Bonjour Brigitte. On va parler de la sexualité.
02:23:08 Ça fait partie de la santé, évidemment.
02:23:10 C'est aujourd'hui, vous nous dites,
02:23:12 la journée mondiale de l'orgasme.
02:23:14 Et vous nous dites, Brigitte, que l'orgasme
02:23:16 peut avoir des vertus thérapeutiques.
02:23:18 Avant ça, un petit rappel sur l'orgasme.
02:23:20 - Déjà pour commencer, merci l'orgasme.
02:23:22 - Oui. - Parce que sans lui,
02:23:24 nous ne serions pas là. Il fallait trouver
02:23:26 une idée géniale pour que les gens
02:23:28 aient envie de procréer,
02:23:30 pour la perpétuation de l'espèce.
02:23:32 Donc, idée de génie, quelque chose de bref,
02:23:34 d'intense, d'exceptionnel.
02:23:36 Une espèce de feu d'artifice,
02:23:38 d'émotion, de cocktail d'essence
02:23:40 qui donne aux gens l'envie
02:23:42 d'y retourner. Et donc, c'est pour ça que nous sommes là
02:23:44 aujourd'hui. Donc, voilà.
02:23:46 Je voulais rappeler tout de même
02:23:48 qu'il ne faut pas
02:23:50 comparer les orgasmes.
02:23:52 Chacun son orgasme. Il ne faut pas essayer de les comparer.
02:23:54 Il ne faut pas essayer de se dire
02:23:56 "Et toi, comment ça se passe ?" et tout.
02:23:58 On a chacun un ressenti différent.
02:24:00 Il ne faut pas non plus chercher la performance.
02:24:02 Il ne faut pas non plus... J'en profite
02:24:04 aussi pour donner des petits conseils.
02:24:06 Vous savez qu'il y a des gens qui ont l'impression d'être anorgasmiques.
02:24:08 Anorgasmiques.
02:24:10 De ne pas avoir d'orgasme.
02:24:12 Il y a des thérapeutes, des sexologues
02:24:14 qui sont spécialisés là-dedans et qui peuvent
02:24:16 vous apprendre, justement,
02:24:18 à moins d'avoir des problèmes médicaux, bien sûr,
02:24:20 mais sinon, qui peuvent vous apprendre
02:24:22 à trouver l'orgasme.
02:24:24 Je vais aussi en profiter pour rappeler
02:24:26 quelques différences. Nous ne sommes pas tous
02:24:28 égaux par rapport à l'orgasme.
02:24:30 Notamment des différences entre
02:24:32 les hommes et les femmes.
02:24:34 Différence
02:24:36 sur le temps. Parce qu'en fait,
02:24:38 c'est génial, c'est intense.
02:24:40 Mais il faut le reconnaître, c'est bref.
02:24:42 C'est encore plus
02:24:44 bref chez les hommes que chez les femmes.
02:24:46 C'est 5 à 10 secondes de plaisir
02:24:48 chez les hommes
02:24:50 et c'est 40 à 50 secondes de plaisir
02:24:52 chez les femmes.
02:24:54 Autre différence,
02:24:56 chez les hommes, c'est objectivable.
02:24:58 Ça se voit.
02:25:00 En revanche, chez les femmes,
02:25:02 ça ne se voit pas. Ce qui peut faire dire
02:25:04 à certains que quelques femmes
02:25:06 simulent. Peut-être que c'est vrai.
02:25:08 Peut-être pas.
02:25:10 Autre différence importante,
02:25:12 il existe une période
02:25:14 réfractaire chez les hommes
02:25:16 pendant laquelle ils ne peuvent pas avoir
02:25:18 d'orgasme, de nouvel orgasme,
02:25:20 alors que chez les femmes, il n'y a pas de
02:25:22 période réfractaire.
02:25:24 Pendant le même rapport, elles peuvent être
02:25:26 multi-orgasmiques. C'est important.
02:25:28 Somme toute, ça se comprend.
02:25:30 Il faut qu'à un moment, ça se recharge, si je peux
02:25:32 me permettre. Voilà pourquoi
02:25:34 il existe cette période réfractaire.
02:25:36 Ensuite, ce qu'il faut
02:25:38 comprendre pour comprendre les effets sur la santé,
02:25:40 il faut comprendre que tout se passe
02:25:42 dans notre cerveau.
02:25:44 Le boss, c'est notre cerveau.
02:25:46 Notre plus gros organe sexuel,
02:25:48 c'est le cerveau. En fait, il y a une explosion,
02:25:50 un feu d'artifice hormonal
02:25:52 dans le cerveau, dans l'orgasme. Je vous ai
02:25:54 mis quelques-unes des hormones que vous allez voir
02:25:56 là. Il y a l'adrénaline.
02:25:58 Vous savez, c'est cette hormone qui agit
02:26:00 aussi pendant le stress, qui va mettre tous vos sens
02:26:02 en éveil. L'ouïe, l'odorat,
02:26:04 tout est en éveil. L'oradrénaline,
02:26:06 la dopamine, c'est l'hormone du plaisir
02:26:08 par excellence. La sérotonine,
02:26:10 qui est plutôt l'hormone de l'apaisement,
02:26:12 de la tranquillité.
02:26:14 Les endorphines, ce sont des hormones,
02:26:16 c'est un dérivé de la morphine, si vous voulez,
02:26:18 qui calme. Ce qui peut peut-être expliquer
02:26:20 que parfois on vous griffe ou il ne vous sentait rien
02:26:22 d'ailleurs pendant l'orgasme.
02:26:24 Mais c'est surtout ce qui va expliquer des vertus sur la santé.
02:26:26 Donc, des endorphines
02:26:28 qui calment. Et l'ocytocine,
02:26:30 c'est l'hormone de l'attachement.
02:26:32 C'est la même hormone qui crée l'attachement
02:26:34 entre la mère et l'enfant. Et donc,
02:26:36 pendant l'orgasme, il y a cette hormone,
02:26:38 l'ocytocine, hormone de l'attachement.
02:26:40 Et donc, des études ont montré,
02:26:42 de nombreuses études ont montré,
02:26:44 et d'ailleurs j'en profite pour dire que les études
02:26:46 ont été faites pour les effets sur la santé
02:26:48 avec une moyenne de 3 orgasmes
02:26:50 par semaine.
02:26:52 Et alors, il y a des effets un petit peu
02:26:56 moindres pour les orgasmes
02:26:58 masturbatoires
02:27:00 personnels.
02:27:02 C'est important, il y a des gens qui sont seuls, qui ne sont pas
02:27:04 en couple, il faut aussi
02:27:06 penser à eux. Donc, je vous ai mis
02:27:08 les principaux effets sur la santé.
02:27:10 On va les voir ensemble.
02:27:12 Donc, en rouge, c'est ce qui diminue, et en vert
02:27:14 c'est ce qui augmente. Donc,
02:27:16 vous le voyez bien,
02:27:18 je vous ai parlé des endorphines, dérivées de la morphine.
02:27:20 Il y a eu des études
02:27:22 sur de nombreuses douleurs,
02:27:24 des migraines, contrairement à l'idée reçue
02:27:26 dont je passe le soir, j'ai la migraine. Non, ça calme
02:27:28 les migraines. Les migraines,
02:27:30 des douleurs articulaires,
02:27:32 après sur le stress,
02:27:34 on se doute bien, il y a une espèce d'apaisement,
02:27:36 de relâchement,
02:27:38 c'est vraiment le moment de lâcher
02:27:40 prise. Et d'ailleurs,
02:27:42 sur le sommeil, certains disent
02:27:44 après le repos du guerrier, où ils s'endorment.
02:27:46 D'ailleurs, j'en profite pour dire qu'il n'y a pas que les hommes
02:27:48 qui s'endorment après. Les femmes
02:27:50 aussi peuvent s'endormir après.
02:27:52 Donc, il y a une espèce de... Ça améliore
02:27:54 la qualité du sommeil.
02:27:56 Études sur les risques de cancer.
02:27:58 Ça a diminué de 15%
02:28:00 le cancer de la prostate
02:28:02 chez les hommes.
02:28:04 Et il y a une étude aussi sur les cancers du sein
02:28:06 qui montre une diminution un peu moindre,
02:28:08 mais tout de même... - Donc c'est bon pour la santé.
02:28:10 - Et diminution aussi
02:28:12 du risque de maladies cardiovasculaires
02:28:14 et une augmentation de l'immunité.
02:28:16 Voilà. Pour conclure, bonne journée.
02:28:18 (rires)
02:28:20 - Vous savez ce qu'il vous reste à faire.
02:28:22 - Le message est clair. Merci, docteur.
02:28:24 - C'est la journée mondiale.
02:28:26 - En tout cas, profitez.
02:28:28 - C'est un autre programme avec le sérum
02:28:30 anti-chute 6 coeurs de Lazartig.
02:28:32 Lazartig.
02:28:34 Efficace par nature.
02:28:36 - Merci beaucoup, Brigitte.
02:28:38 Merci à tous. On se retrouve demain matin
02:28:40 pour une nouvelle matinale. 5h55.
02:28:42 Soyez là si vous le pouvez, bien sûr,
02:28:44 dans un "L'Instant C'est L'heure des pros"
02:28:46 avec Pascal Praud et tous ses invités. Belle journée à vous
02:28:48 sur CNews. À demain.