Que sont-ils devenus ? Dominique Brogi, fondatrice de Mon Shérif

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Transcript

00:00 La France bouge, que sont-ils devenus ?

00:04 Benjamin, on va prendre des nouvelles de la fondatrice de Montchérif ce soir.

00:07 Vous pouvez nous rappeler ce que c'est ?

00:08 Alors Montchérif, c'est un petit bouton connecté qui permet de communiquer via une application mobile

00:13 sans être vu ni même avoir besoin de sortir son téléphone.

00:17 Et si on appuie sur le bouton, on pouvait envoyer un SMS qui est très discret,

00:22 destiné à ce terre de son choix.

00:24 Ça peut aussi envoyer la géolocalisation précise.

00:26 Et si on reste appuyé plus longtemps sur le bouton, cela enregistre toute la situation sonore autour de soi,

00:33 ce qui permet notamment de prouver son statut de victime.

00:36 C'est un bouton que l'on accroche à un vêtement, à un sac ou intégré dans un bijou.

00:40 Bonsoir Dominique Brugy.

00:41 Bonsoir Dominique Brugy.

00:45 Bonjour.

00:47 Bonsoir, vous allez bien ?

00:49 Oui, je vous remercie, ça va très bien.

00:52 Bon, vous étiez venue il y a deux ans, pile, c'était en novembre 2021 dans la France bouge.

00:56 Il y a eu énormément de changements dans votre entreprise.

00:59 Je crois qu'il y a près de 15 000 personnes équipées de Montchérif ?

01:04 Oui, ça n'arrête pas.

01:07 Les derniers logs que nous avons consultés, ça nous dit que nous avons 3 clics par minute.

01:12 C'est donc 180 clics qui sont faits sur le compte par heure.

01:15 3 clics par minute ? Mais ça concerne quel type de violences ?

01:18 Les violences urbaines ?

01:20 Les violences urbaines nous interdisent...

01:22 Non, mais là, je ne peux pas répondre comme ça.

01:23 Les clics, c'est de la technologie.

01:25 Donc nous, on sait qu'il y a 3 personnes par minute qui cliquent sur un bouton.

01:29 Et on sait qu'il y a 180 personnes par heure qui se servent du bouton.

01:33 Ensuite, nous, on ne peut pas savoir si elles se servent du bouton pour faire un appel au secours

01:39 ou si elles se servent du bouton simplement pour dire "il faut me surveiller parce que là, je ne vais pas bien".

01:43 Parce qu'on le sait qu'à partir du moment où on demande d'aller vérifier ce qui se passe

01:48 et de donner des informations, de parler à la RGPD, on ne peut pas le savoir.

01:51 Et une fois qu'elles cliquent, il se passe quoi ?

01:54 Elles préviennent les destinataires.

01:56 Donc soit elles vont les informer en disant "là, je suis dans une situation à risque, surveillez-moi"

02:01 parce que toute situation ne mérite pas de mobilité de secours.

02:03 Personne de confiance ?

02:04 Soit elles font un double clic.

02:05 Ah oui, ce sont leurs personnes de confiance.

02:08 Donc quand elles cliquent, elles envoient aussi leur géolocalisation.

02:10 Soit elles vont faire un double clic et là, c'est "j'ai besoin que vous me disiez secours pour moi, j'ai besoin de votre aide".

02:16 Ça envoie un message téléphonique, un SMS, un email, même si vous n'avez pas les renseignés.

02:21 Et là, ça met les personnes et destinataires en contact via même un lien comme un lien Zoom

02:26 pour que les gens puissent coordonner les secours.

02:28 Et la géolocalisation reste active en temps réel pendant 15 minutes.

02:31 Elle se rafraîchit toutes les 2 minutes.

02:33 Donc Montchérif, c'est une entreprise qui cartonne malheureusement.

02:37 J'ai envie de dire malheureusement, tant mieux pour vous, mais malheureusement parce que dire qu'il y a un vrai besoin.

02:40 Il y a eu de plus en plus d'investisseurs aussi qui sont entrés au capital de l'entreprise ?

02:44 Oui, exactement. En fait, nous, dans mon capital, j'ai des personnes qui fabriquent la carte électronique.

02:49 C'est la société ONUMI qui est basée à Don Martin, donc du côté de Lyon.

02:52 Et puis là, il y a un gros groupe qui s'appelle le groupe d'Hommes Plus,

02:55 qui est un spécialiste de l'accompagnement à la personne, qui est également rentré au capital.

02:59 Mais en fait, nous, Montchérif, c'est vrai que la conjoncture actuelle fait que Montchérif a de plus en plus de visibilité.

03:05 Mais il faut savoir que c'est quand même un dispositif qui s'adresse à beaucoup, beaucoup de cas d'usage différents.

03:11 Et il n'y a pas que les violences et les agressions.

03:13 Il y a quoi comme autre, par exemple, comme autre ?

03:16 Mais c'est en lien avec ses proches, par rapport à vos activités de vie.

03:20 Les seniors peuvent avoir des fragilités.

03:22 D'accord, donc ça s'est étendu.

03:26 Les besoins se sont étendus avec votre bouton d'alerte.

03:31 Merci Dominique Brugy, on était ravis de prendre de vos nouvelles.

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