• l’année dernière
C'est en tout cas ce que redoute la CGT des cheminots du Fret au regard des injonctions européennes et des décisions du ministre des transports Clément Beaune accélérant le démantèlement de l'entreprise publique. A l'occasion de la visite à Fos sur Mer de la commission d'enquête parlementaire chargée de la question du fret ferroviaire, près de 200 personnes se sont rassemblées ce midi en lisière du GPMM pour dénoncer la politique à venir les concernant.
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Vidéo publiée le : 27/11/2023 à 18:30:00

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00:00 [Musique]
00:20 Bonsoir à tous et bienvenue dans votre quotidienne.
00:24 La une de cette édition, la CGT appelle à la mobilisation pour défendre le fret SNCF.
00:30 La marche contre les violences faites aux femmes, c'était samedi à Marseille.
00:34 Enfin, l'Olympique de Marseille dans une position critique.
00:38 Va-t-on vers une liquidation totale de fret SNCF ?
00:42 C'est en tout cas ce que redoute la CGT des cheminots du fret
00:46 au regard des injonctions européennes et des décisions du ministre des Transports Clément Beaune
00:51 accélérant le démantèlement de l'entreprise publique.
00:54 A l'occasion de la visite à Fos-sur-Mer de la commission d'enquête parlementaire
00:58 chargée de la question du fret ferroviaire,
01:02 près de 200 personnes se sont rassemblées ce midi en lisière du GPMM
01:07 pour dénoncer la politique à venir les concernant.
01:11 La suite avec Ulrich Téchene.
01:13 L'assemblée est calme, les cheminots viennent de toute la région,
01:18 Miramas en tête, mais aussi Avignon, Nîmes et même Perpignan.
01:22 L'Europe dénonce les 5 milliards d'euros donnés par l'Etat à fret SNCF.
01:26 En conséquence, pour compenser, le gouvernement va donner encore plus de parts aux sociétés privées.
01:32 Les 5,3 milliards pour l'instant, c'est écrit nulle part qu'on ne sera pas obligé de les rendre.
01:37 Ça c'est pour dire de laisser la place pour que les entreprises privées puissent faire des trafics.
01:44 Ils n'ont pas de conducteurs, ils n'ont pas de matériel, il faut des locaux, ça nécessite des moyens quand même.
01:48 Ça veut dire qu'on donne des pans de SNCF fret à des privés ?
01:52 Exactement, je rappelle quand même que l'actionnaire principal de la SNCF c'est l'Etat, c'est le contribuable.
01:58 Et les subventions à partir de 2025, donc à partir du moment où la SAS fret,
02:04 comme on la connaît aujourd'hui, sera liquidée,
02:06 que les subventions vont passer de 70 à 200 millions d'euros.
02:09 Entre autres résultats, 500 emplois supprimés, dont 50 ici.
02:13 Depuis 2006 et l'ouverture à la concurrence, le trafic du fret ferroviaire en France a encore baissé de 25%.
02:20 Pour Hendrick David, député LFI des Bouches-du-Rhône et membre de la commission parlementaire,
02:25 il faut que l'Etat réinvestisse sérieusement, d'autant plus à l'orée de la COP 28 et des enjeux environnementaux.
02:32 En réalité, on sait qu'une partie des concurrents ne pourront pas reprendre les tronçons,
02:35 et donc une partie du fret va se retrouver sur la route.
02:38 C'est une hérésie pour le climat.
02:40 Les chiffres sont assez forts. Un train, c'est 50 camions.
02:44 Il faut le faire pour la santé des gens, parce que les camions, c'est aussi des émissions de particules fines.
02:48 Et puis, il faut le faire pour une troisième raison, c'est la sécurité routière.
02:51 Moins il y a de camions sur les routes, mieux c'est pour la sécurité routière.
02:54 Une thématique qui résonne fortement dans la région,
02:57 quand le développement de la zone portuaire ne promet que des camions supplémentaires sur les routes.
03:02 Direction Marseille, où Nicolas Besson, le nouveau procureur de la ville, prend ses marques.
03:08 Durant son discours de présentation, il n'a pas mâché ses mots.
03:12 Il est l'invité de rue de la République.
03:15 Il s'est passé ce qui s'est passé cet été.
03:18 Je vais rentrer dans ces dossiers, et comme je l'ai dit, ils auront la suite qu'ils méritent d'avoir.
03:24 Nous, la seule chose qu'on demande de magistrats, alors qu'ils prennent en compte,
03:28 tous mes collègues, les circonstances, les très grandes difficultés, je tiens à le dire,
03:32 de policiers de la brigade anticriminalité ou de la BST,
03:35 ils ne sont pas comme moi, assis derrière leur fauteuil, ils sont au front, je serais presque tenté de dire.
03:40 Et donc nous prenons toujours en compte leurs difficultés d'intervention.
03:43 En revanche, quand on est hors du cadre de la loi, et que l'usage est manifestement disproportionné,
03:49 il n'y a pas de raison particulière que les policiers, comme les magistrats, comme les journalistes,
03:54 soient au-dessus ou à côté des lois.
03:56 C'est la façon dont j'ai travaillé quand j'étais à Bastia,
03:59 puisque j'ai eu beaucoup d'affaires d'élus et d'atteinte à la probité.
04:02 Je suis fondamentalement attaché à l'égalité de tous devant la loi.
04:07 Des propos recueillis par Didier Gesualdi et Léo Purguet.
04:12 Allez, on reste à Marseille.
04:14 Samedi se déroulait la journée de lutte contre les violences faites aux femmes dans toute la France,
04:18 et notamment dans la cité phocéenne.
04:20 Bérenice Vazac était sur place.
04:23 Une vague violette au départ de la gare Saint-Charles.
04:26 Martine Ragon est l'une des organisatrices.
04:29 Elle s'inquiète d'une situation qui stagne.
04:32 Malgré les annonces gouvernementales, malgré les médias et les réseaux sociaux
04:39 qui dénoncent les violences faites aux femmes,
04:41 finalement on voit que ça ne bouge pas vraiment,
04:44 ni dans les chiffres de féminicide, ni dans les chiffres de violence.
04:49 Dans le cortège, des centaines de participants et des revendications multiples.
04:53 Un kilomètre plus loin et une heure et demie plus tard,
04:56 un autre rassemblement a lieu.
04:59 Rendez-vous sous l'ombrière du Vieux-Port cette fois-ci.
05:02 Nathalie, participante, raconte un vécu difficile qui motive sa présence.
05:07 Et comme je suis une femme de 49 ans, forcément j'ai vécu des violences,
05:12 des agressions sexuelles, du harcèlement sexuel, des violences de rue.
05:17 J'ai été suivie, j'ai été insultée.
05:20 Ces rassemblements pour dire stop aux violences faites aux femmes ont eu lieu dans toute la France,
05:24 au cœur des préoccupations le nombre de féminicides.
05:27 Selon le ministère de l'Intérieur, en 2022, 118 féminicides ont été recensés,
05:33 soit 4 de plus que l'année d'avant.
05:36 À ce jour et depuis le début de l'année, 121 femmes sont mortes,
05:40 tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, soit un décès tous les deux jours.
05:45 Ce dimanche matin, à 9h, sur le Vieux-Port de Marseille,
05:49 4 degrés ont été relevés avec un ressenti d'un degré,
05:53 dans tout le département, ce week-end, les températures ont pu chuter jusqu'à -2 degrés.
05:58 C'était le cas, par exemple, dans la matinée à Pérolle en Provence.
06:02 Et à cela s'ajoute malheureusement le Mistral.
06:05 Conséquence, les Marseillais ont fait preuve d'adaptation.
06:09 On se couvre plus, on fait attention pour éviter de prendre froid, on se couvre.
06:15 Je crois que la Sibérie, elle n'est pas loin.
06:17 Nous, le froid, on ne connaît que quelques jours par an, et encore.
06:21 Ce matin, quand j'ai ouvert la porte, j'ai vu qu'il faisait 2 dans mon jardin.
06:26 C'était un peu compliqué, donc j'ai tout sorti, les bonnets, les gants.
06:30 C'est quand même une nécessité, parce que quand je vois que c'est bientôt Noël,
06:35 j'ai le jardin qui est plein de roses, ce n'est pas normal.
06:37 Je suis très très content, parce que ce qu'on a subi en été, c'était affreux.
06:41 On a bien aimé, on attendait toujours ce froid.
06:44 Allez, on ouvre une page sportive.
06:48 À présent, l'Olympique de Marseille n'y arrive toujours pas.
06:51 Les Marseillais ont été accrochés samedi soir à Strasbourg.
06:55 Un but partout.
06:56 L'OM, après une bonne première période, a complètement disparu en deuxième mi-temps
07:01 et aurait même pu perdre ce match face à des Alsaciens généreux, mais limités.
07:07 Après ce nouveau match nul, on a senti de l'abattement chez Gennaro Gattuso,
07:11 le coach italien de l'OM qui ne comprend toujours pas comment ses joueurs
07:15 ont pu être autant absents après la mi-temps.
07:18 Dans la première mi-temps, je n'ai pas aimé seulement la ligne de défense,
07:27 que nous avons très mal travaillée, mais le match était plutôt bon.
07:30 On aurait pu le finir différemment, mais la deuxième mi-temps, ça a été un désastre, un malheur.
07:36 Et je suis vraiment très en colère, énervé.
07:39 Dites-le comme vous le voulez, parce que nous ne pouvons pas nous permettre de faire une telle prestation.
07:44 Je préfère perdre 4 à 0 et me faire une raison.
07:48 Je ne peux pas comprendre comment une équipe peut jouer une telle première mi-temps,
07:51 avec la qualité que nous avons démontrée, et une deuxième période aussi nulle.
07:56 Ce n'est pas possible.
07:58 Je pense que c'est la pire deuxième mi-temps que nous avons jouée depuis mon arrivée.
08:02 Je suis très énervé et j'assume mes responsabilités.
08:05 Et puis j'ai demandé aux joueurs après le match, comment on fait ?
08:12 Parce que je ne réussis pas à comprendre.
08:16 Nous n'avons pas gagné un duel, pas un deuxième ballon.
08:19 Nous avons eu autant de déchets que ça.
08:21 Et ça, c'est ma faute.
08:23 Je prends mes responsabilités, car c'est ma faute.
08:25 L'OM est 12e au classement de la Ligue 1, avec 14 points, soit 3 de plus que le premier relégable.
08:39 Le podium est déjà à 10 points des Olympiens.
08:42 Prochain match, jeudi soir au Vélodrome à 21h en Ligue Europa, face à l'Ajax d'Amsterdam.
08:49 On continue avec du football, mais direction Marignane cette fois,
08:54 avec Qassim Abdallah, défenseur de l'équipe de National 3,
08:58 et sa réaction suite au match nul 2-2 face au Gol FC hier soir.
09:02 Aujourd'hui, nous sommes des joueurs professionnels.
09:07 Même si nous n'avons pas le statut professionnel,
09:10 à ce niveau-là, nous sommes semi-professionnels.
09:13 On se doit de faire notre job.
09:16 On s'entraîne comme tout le monde.
09:18 C'est vrai qu'on attend des réponses de la part des dirigeants du club,
09:22 qui tardent à arriver.
09:24 Mais on reste concentrés, on reste focus, on continue à s'entraîner.
09:27 On fait notre job, comme vous l'avez vu, on ne lâche pas l'affaire.
09:30 On reste concernés, parce qu'on y croit, on y croit, on se maintient.
09:34 Après, on va jouer notre vâteau à fond, en espérant que la situation du club s'arrange.
09:39 On se prépare comme toutes les autres semaines,
09:42 même s'il y a un peu de mouvement au sein du club.
09:44 Mais nous, on reste focus, on est toujours concentrés sur le même objectif.
09:48 Après, on se doit, parce que, bon, on ne sait pas,
09:51 la situation peut s'améliorer, elle peut se dégrader.
09:53 Mais il faut qu'on garde espoir et on continue à travailler.
09:56 Et c'est ce qu'on a fait cette semaine.
09:59 Et voilà, on va continuer comme ça.
10:02 Des propos recueillis par Alison Stechmann,
10:04 la semaine prochaine, Marignane jouera à l'extérieur contre Sochaux.
10:08 Ce week-end, les marins-pompiers organisaient la deuxième édition
10:13 de l'opération "Nager" pour ceux qui nous protègent.
10:16 Cette rencontre solidaire était organisée au profit des blessés
10:20 et des orphelins des forces de l'ordre, de secours et de sécurité
10:24 qui œuvrent quotidiennement pour la protection de la population.
10:27 Pompiers, marins-pompiers, mais aussi policiers, civils, militaires,
10:31 tous ont nagé 2024 km et sont parvenus à récolter près de 20 000 euros
10:38 de dons au profit d'œuvres caritatives.
10:41 Le challenge a été clôturé par un ballet aquatique
10:44 donné par les nageuses olympiques de la Team France de natation synchronisée.
10:49 Le traditionnel défilé des moutons à Istres, c'était hier soir.
10:54 Une institution qui fête les bergers.
10:57 Près de 3000 moutons dans le centre-ville étaient présents,
11:00 ainsi que plusieurs milliers de spectateurs.
11:03 On écoute leur réaction au micro de Cédric Lombard.
11:06 C'est une habitude qu'on a depuis qu'on habite sur Istres,
11:19 ça fait plus de 20 ans et on vient avec nos grands-parents tous les ans
11:22 et on aime toujours autant.
11:24 Vous veniez déjà quand vous étiez petite ?
11:26 Oui, on vient et on emmène maintenant nos enfants.
11:29 C'est une habitude qu'on a toujours eue.
11:31 Pour moi c'est la première fois, mais après voir les enfants comme ça émerveillés,
11:34 c'est un plaisir.
11:36 Très divers, c'était formidable avec des enfants, des gens âgés,
11:39 il y avait toutes sortes de cuniques, d'amiements, formidable.
11:44 C'est une tradition déjà de chez nous et puis en plus de ça,
11:47 pour voir toutes les bêtes, voir un petit peu tout ce qui se faisait
11:51 avec tous les défilés, tout simplement.
11:55 Vous les voyez comment vos enfants ?
11:58 Ils sont trop contents.
12:00 Lui est un peu plus peureux, mais lui il a envie d'y aller.
12:03 Dedans il a le sourire en plein et il est trop content.
12:08 Et toi t'es content Noah ?
12:10 On passe en cuisine avec le challenge Bouillabaisse
12:17 qui s'exporte au Japon cette année.
12:20 Ce challenge c'est une idée d'Yvan Vaagnan, restaurateur bien connu sur la Côte-Bleue.
12:24 En 2019, l'équipe de la Calanque Bleue s'est rendue à Manhattan
12:28 pour proposer une soirée Bouillabaisse dans un restaurant l'année dernière.
12:32 C'était au Consulat de France et le mois prochain ce sera à Tokyo.
12:36 Une destination qui n'a pas été choisie au hasard, on l'écoute.
12:40 Quand on parle de poisson, on fait souvent référence au Japon.
12:45 Une logique de partir de Marseille au Japon et plus précisément à Tokyo
12:50 pour montrer ce qu'on fait de bien chez nous en Provence et dans la région marseillaise.
12:55 La Bouillabaisse dans un restaurant de Tokyo, ça va être un événement là-bas du côté du Japon ?
13:00 Un grand événement pour beaucoup de gastronomes tokyoïtes
13:04 parce que la Provence est très aimée à Tokyo
13:09 et du coup avec la Bouillabaisse sur le poisson, la Provence,
13:14 les gens sont pressés d'écouter notre Bouillabaisse.
13:17 Tous les collaborateurs aussi bien de salles et de cuisine qui partent,
13:21 on est une vingtaine de collaborateurs à partir.
13:23 Tout est acheminé de chez nous, le poisson, les épices, le vin, le champagne, l'olive,
13:30 tout ce qu'on a besoin, même les petits bavoirs qu'on met au restaurant,
13:33 manger la Bouillabaisse à la Carinthoble, on veut mettre un petit bavoir pour ne pas vous tâcher.
13:36 Tout est acheminé et d'où le nom, le challenge Bouillabaisse,
13:39 parce que c'est un véritable challenge de répliquer ce qu'on fait
13:42 et amener acheminé tous les produits à Tokyo.
13:46 Des propos recueillis par Manuel dans l'Oie.
13:49 Et c'est la fin de ce journal, merci beaucoup de l'avoir suivi.
13:52 Tout de suite La Météo, bonne soirée, à demain.
13:56 [Musique]

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