Franck Robine, le préfet de Côte-d'Or réagit à la fusillade du dimanche 26 novembre 2023 à Dijon.

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00:00 Et ce matin on reparle de ce drame survenu à Dijon dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier Stalingrad.
00:05 Un homme de 55 ans a donc été tué par balle alors qu'il dormait dans son lit, dans son appartement.
00:11 Il est très probablement victime collatérale d'un règlement de compte autour d'un trafic de drogue.
00:16 On va revenir en détail sur les faits avec votre invitée aujourd'hui, Anne-Laure Laballette.
00:20 Oui, je reçois ce matin Franck Robin, le préfet de la Côte d'Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté. Bonjour.
00:25 Bonjour et bonjour aux auditeurs.
00:26 Merci d'être avec nous. Alors, dès hier, une unité de la CRS 8 spécialisée dans le trafic de stupéfiants a été envoyée à Dijon, dans le quartier Stalingrad.
00:34 Combien d'hommes sont mobilisés et comment s'est passée cette première nuit ?
00:37 Alors, bien sûr, la police nationale a un poste à Dijon qui est mobilisé et la CRS c'est un peu moins de 80 personnes.
00:47 Cette première nuit, on l'a positionnée dans Stalingrad, dans le quartier de Stalingrad.
00:52 Compte tenu de l'émotion, de l'inquiétude, je voudrais dire tout mon soutien et aux Dijonnais, à ceux en particulier qui habitent ce quartier, et puis bien sûr à la famille.
01:02 Et puis, nous allons, grâce à cet apport supplémentaire, nous allons engager des opérations contre les points de deal de l'agglomération Dijonnaise.
01:13 Voilà, ça va s'étaler dans d'autres quartiers de Dijon.
01:16 Alors, ce matin, Monsieur le Préfet, à l'heure où on se parle, est-ce que les auteurs de ces tirs sont toujours en fuite ?
01:21 Vous en parlez hier d'au moins deux personnes.
01:23 Oui, alors, comme vous le savez, c'est le procureur de la République qui est responsable de l'enquête.
01:28 Olivier Caracol, je parlais en effet de deux personnes hier.
01:30 Nous avons fait ensemble une conférence de presse hier et donc, par rapport à ce qu'il a dit hier après-midi, je n'ai pas d'éléments nouveaux.
01:38 C'est le préfet de Côte d'Or et de Bourgogne, Franche-Comté, qui est avec vous ce matin sur France Bleu-Bourgogne et France 3-Bourgogne.
01:43 Il s'exprime après le drame. Il est dans la nuit de samedi à dimanche dans la rue Auguste Blanqui, précisément dans le quartier Stalingrad.
01:50 Un homme de 55 ans qui a été tué.
01:53 Si d'ailleurs vous habitez ce quartier, vous le savez, France Bleu-Bourgogne est la radio des Dijonais, la radio des Côtes d'Orient, la radio des Bourguignons.
02:00 Et parfois, on a besoin juste de parler, de s'exprimer.
02:04 Alors, si vous habitez ce quartier, que vous avez envie de venir nous dire ce que vous ressentez là, aujourd'hui, en ce lundi matin, vous êtes les bienvenus, évidemment.
02:11 Et on vous attend au 03 80 42 15 15. On continue la discussion, évidemment, en direct dans un instant.
02:17 Ici, matin, revient dans un instant.
02:21 Vous allez découvrir une belle histoire made in Franche-Comté qui va inspirer beaucoup de communes dans la région grâce à Jean-Luc.
02:28 Un paysan heureux, Valentin, nous proposera des dégustations formidables.
02:32 Et notre chef va cuisiner avec nous. Soyez là, vous êtes formidables.
02:37 Le 6/9 France Bleu-Bourgogne.
02:51 A Dijon, dans le quartier Stalingrad, un drame ce week-end.
02:55 Et on y revient évidemment sur France Bleu-Bourgogne, un homme de 55 ans qui a été tué par balle alors qu'il dormait dans sa chambre.
03:01 Sa balle a traversé la fenêtre de son appartement. En réalité, c'était le hall de l'immeuble qui était visé par les tireurs.
03:06 Car il est connu comme étant un point de deal de drogue.
03:09 On est ce matin avec le préfet de la Côte d'Or et de la Bourgogne, Franche-Comté.
03:12 Franck Roubine, quand vous avez été prévenu de ce drame hier, vos services se sont immédiatement rendus sur place.
03:17 Vous avez trouvé des voisins et des habitants dans quel état ?
03:20 Alors, c'est mon secrétaire général qui s'est rendu sur place.
03:23 Et effectivement, il m'a indiqué que les gens étaient très très choqués.
03:28 Et puis très vite, un sentiment bien sûr de peur qu'on peut comprendre, bien évidemment.
03:33 On entendait dans le journal de 7h30 le témoignage d'une voisine de cet immeuble.
03:38 Elle a dit "on rampait dans l'appartement sous le son des balles, on voulait mettre un meuble devant la porte".
03:44 Là, on a des habitants qui réagissent comme lors d'une attaque terroriste.
03:48 C'est dire la gravité de la situation ?
03:50 C'est très grave ce qui s'est passé, effectivement.
03:52 Des tirs comme ça sur la voie publique, à partir de la voie publique, qui pénètrent dans des appartements.
03:57 C'est effectivement très grave.
04:00 C'est tout à fait condamnable et je condamne vraiment fermement.
04:06 Et puis, c'est inédit avec cette victime à laquelle je pense et à ses proches.
04:11 Effectivement, et c'est la raison pour laquelle nous ne laisserons pas faire.
04:16 Et nous mettons tout en oeuvre, sous l'autorité du procureur de la République, bien évidemment,
04:21 pour retrouver les auteurs de ces tirs.
04:25 Mais de mon côté, ma détermination est totale pour combattre ce fléau de la drogue.
04:32 Alors ce quartier, ce quartier Stalingrad et cet immeuble de la rue Blanqui,
04:35 il est connu par la sûreté urbaine comme étant un point de deal pas extrêmement actif.
04:40 Forcément, ce matin, on se pose des questions quand on voit un tel drame.
04:44 Oui, alors il y a deux points de deal très importants sur l'agglomération digenèse.
04:50 Et puis, effectivement, il y a des points de deal comme ça.
04:52 Moi, ce que je voudrais dire, et je rends hommage d'ailleurs aux policiers,
04:56 c'est qu'ils ont eu une activité très soutenue contre la drogue.
04:59 368 personnes, à l'heure où je vous parle, sont sous les verrous pour trafic de drogue.
05:06 Depuis le début de l'année.
05:07 Depuis le début de l'année, 25 millions d'euros de saisies ont été réalisés
05:15 dans l'ensemble du département de la Côte d'Or.
05:18 C'est une activité très soutenue, mais ce trafic rapporte de l'argent,
05:24 ce qui explique que ces points de deal qu'on démantèle, qu'on tape régulièrement,
05:30 reviennent petit à petit.
05:32 Ce matin, avant d'aller travailler, l'invité de France Bleu Bourgogne,
05:35 c'est Franck Robine, le préfet de Côte d'Or et de Bourgogne-Franche-Comté.
05:38 On revient sur ce qui s'est passé, évidemment.
05:40 Quartier Stalingrad à Dijon, on a entendu Samira.
05:43 Vous aussi, vous pouvez vous exprimer si vous êtes habitant de ce quartier-là,
05:46 au 03 80 42 15 15.
05:48 Franck Robine en 2020, à Dijon, dans le quartier des Grésilles,
05:51 qui est situé pas très loin du quartier Stalingrad,
05:53 on a connu quatre nuits de violence urbaine.
05:55 C'était un règlement de compte entre la communauté tchétchène
05:58 et les trafics en drogue, avec des tirs d'armes de guerre.
06:02 Est-ce qu'on peut dire qu'aujourd'hui, les trafics de drogue s'intensifient
06:06 dans des quartiers qui étaient jugés jusqu'ici plutôt calmes ?
06:09 - Je crois que Dijon, comme beaucoup de villes de France,
06:12 et malheureusement également les zones rurales maintenant,
06:15 est très concernée par les trafics de drogue.
06:18 On trouve à peu près tous les types de drogue,
06:22 et on les trouve en quantité importante,
06:25 parce que c'est un trafic qui rapporte de l'argent.
06:28 Mais ce que je voudrais dire, c'est que, évidemment,
06:30 les voyous, les trafiquants doivent être poursuivis,
06:32 mais s'ils existent, s'ils font cette activité,
06:35 c'est aussi parce qu'il y a des consommateurs.
06:37 Et ces consommateurs, là aussi, nous avons augmenté notre activité,
06:44 à savoir que, notamment pour ce qu'on appelle
06:48 les amendes forfaitaires délictuelles, les AFD,
06:51 qui sont des amendes, mais qui sont inscrites
06:54 aux casiers judiciaires du consommateur,
06:57 ces amendes, on a augmenté de plus de 80% cette année.
07:02 Alors, je vous parle, le nombre d'amendes délivrées,
07:05 c'est à peu près 900 dans le département.
07:07 Donc, encore une fois, on combat sans relâche
07:11 les trafiquants, ça va de soi,
07:14 mais nous axons aussi la répression sur les consommateurs.
07:19 - Vous l'avez dit hier, il faut porter un coup d'arrêt à ces trafics,
07:23 ce combat sera perdu par les trafiquants,
07:25 c'est ce que vous déclarez hier en conférence de presse.
07:27 Vous qui avez été dans les plus hauts sommets de l'État,
07:30 notamment conseiller aux affaires intérieures de l'ancien Premier ministre,
07:32 Jean Castex, on fait quoi quand on voit qu'aujourd'hui,
07:35 on peut mourir pour rien ?
07:37 Qu'est-ce qu'on fait au sommet de l'État ?
07:39 - On fait ce que disent les policiers que je suis allé voir hier,
07:44 de la CRS 8, mais surtout également les policiers d'Yvonnais,
07:48 on ne lâche rien.
07:50 On a deux axes privilégiés pour lutter contre la drogue,
07:54 c'est à la fois taper, gêner l'activité des points de deal,
07:57 c'est ce qu'on fait, j'ai donné des chiffres,
07:59 et puis l'activité judiciaire pour traduire en justice
08:03 ceux qui se livrent à ces trafics.
08:06 Et certes, il y a l'impression d'un immense trafic,
08:11 je ne vais pas le nier, c'est une lutte difficile,
08:15 mais évidemment qu'on ne lâche rien,
08:18 et je le dis, ceux qui se sont livrés à ces tirs
08:21 seront traduits en justice,
08:23 j'en suis persuadé, et tous ceux qui trafiquent
08:26 doivent s'attendre à une forte activité de la police.
08:29 Encore une fois, je rends hommage aux policiers d'Yvonnais,
08:32 parce que cette forte activité est permanente toute l'année.
08:35 - Pour lutter contre le trafic, il faut des policiers.
08:38 François Rebsamen, le maire de Dijon, le disait également hier,
08:41 il faut plus de moyens de policiers, il faut qu'on ait plus d'hommes.
08:44 Est-ce que vous allez renforcer encore plus les moyens mis à disposition ?
08:50 - Alors évidemment, on est toujours tous d'accord,
08:53 et j'allais dire satisfaits quand on a plus de moyens.
08:56 Là, encore une fois, je dis que l'activité des services de police locaux
09:04 est très forte, elle est soutenue,
09:06 et d'ailleurs en parfait lien avec la police municipale de Dijon,
09:10 et puis de temps en temps, on a besoin de ces renforts,
09:13 effectivement, pour porter des coups d'arrêt
09:16 à l'extension de la violence, à l'extension des trafics.
09:19 - Ces renforts, ils restent ?
09:21 - C'est tout l'apport de la CRS 8.
09:24 Ce ne sont pas forcément des renforts permanents,
09:27 mais ils nous permettent de taper.
09:29 Bien sûr qu'ils repartiront, puisque c'est leur vocation,
09:32 mais ça nous permet de taper,
09:34 ça nous permet d'aller chercher là où on n'a pas forcément l'habitude,
09:38 parce que c'est une unité très spécialisée,
09:41 et ça nous permet bien sûr de mettre des gens en prison.
09:45 On a besoin de policiers nationaux toute l'année,
09:49 et puis on a besoin aussi de ces renforts.
09:52 Moi je veux dire aux Dijonais que je suis parfaitement conscient
09:55 de les motions, et qu'ils ont droit de vivre en sécurité,
09:59 et je ferai tout avec le procureur de la République,
10:02 avec les policiers, pour assurer cette sécurité.
10:06 - Voilà sur la situation ce matin, ce lundi matin,
10:09 après le drame survenu dans le quartier Stalingrad.
10:12 A Dijon on rappelle qu'un homme est mort après une fusillade.
10:16 Vous pouvez venir vous aussi, on parlait d'émotion avec notre invité,
10:20 le préfet de Côte d'Or et de Bourgogne, Franche-Comté,
10:22 on parle d'émotion avec vous aussi, si jamais vous avez envie de vous exprimer,
10:25 vous êtes les bienvenus, l'antenne de France Bleu Bourgogne vous est ouverte,
10:28 vous le savez, on est votre radio, et on vous accompagne ici.
10:31 On continue la discussion juste après, Christophe Willamet sur France Bleu et France 3 avec vous,
10:35 en ce lundi matin, bienvenue !
10:37 - Quand je serai, quand je serai budget, ou bien pilote femme humain,
10:49 en attendant je me déguise, c'est vrai que tous les costumes vont bien,
10:57 le rouge, le noir, le blues, l'espoir, moi, le vote, les couleurs, j'aime moi.
11:11 C'est comme ça qu'est-ce que j'y peux, c'est comme ça qu'est-ce que j'y peux.
11:15 Faudrait savoir ce que tu veux, faudrait savoir ce que tu veux.
11:19 C'est comme ça qu'est-ce que j'y peux, c'est comme ça qu'est-ce que j'y peux.
11:23 Faudrait savoir ce que tu veux, faudrait savoir ce que tu veux.
11:27 Quand je serai grande, ça sera facile, enfin je saurai qui je suis.
11:34 Oui, mais en attendant je me défile, c'est vrai, je me dérobe et je me fuis.
11:42 Je pleure, je ris, j'ai peur, envie, je sais, de toutes les couleurs, je vois.
11:55 A qui la faute ? Je suis l'un et l'autre, double jeu.
12:05 A qui la faute ? Je suis l'un et l'autre, faudrait savoir ce que tu veux, faudrait savoir ce que tu veux.
12:13 C'est comme ça qu'est-ce que j'y peux, c'est comme ça qu'est-ce que j'y peux.
12:17 Faudrait savoir ce que tu veux, faudrait savoir ce que tu veux.
12:21 Après tout, qu'est-ce que j'y peux, après tout, qu'est-ce que j'y peux.
12:25 Faudrait savoir ce que tu veux, faudrait savoir ce que tu veux.
12:29 Faudrait savoir ce que tu veux, faudrait savoir ce que tu veux.
12:41 Quand je serai grande qu'on se le dise, je serai vendeur dans les magasins.
12:52 En attendant, je me déguise en chanteur dans ma salle de bain.
13:01 Faudrait savoir ce que tu veux, faudrait savoir ce que tu veux.
13:05 C'est comme ça qu'est-ce que j'y peux, c'est comme ça qu'est-ce que j'y peux.
13:09 Faudrait savoir ce que tu veux, faudrait savoir ce que tu veux.
13:13 C'est comme ça qu'est-ce que j'y peux, c'est comme ça qu'est-ce que j'y peux.
13:17 Quand je serai dans chaque vie.
13:26 Quand je serai dans chaque vie.
13:35 Le double jeu de Christophe Fulain sur France Bleu Bourgogne et France 3 Bourgogne
13:39 comme tous les matins entre 7h et 9h.
13:42 Vous êtes en direct avec nous, vous pouvez mettre de l'image sur l'actu.
13:45 Et notre invité pendant encore quelques minutes, c'est le préfet de Côte d'Or et de Bourgogne,
13:49 Franche-Comté, Franck Robine. On revient évidemment à l'or sur ce qui s'est passé dans la nuit.
13:53 Samedi à dimanche, un homme a été tué, un digeonné donc tué, après des tirs.
13:58 Une fusillade qui a eu lieu dans le quartier Stalingrad.
14:00 Franck Robine, vous nous donniez quelques chiffres tout à l'heure. Je les reprends.
14:04 368 personnes arrêtées depuis le début de l'année, c'est plus d'une par jour.
14:07 Vous le disiez, s'il y a des trafiquants de drogue, c'est qu'il y a des consommateurs également.
14:11 Est-ce que dans les prochains jours, ça va être particulièrement la cible de la sûreté urbaine,
14:16 de ces CRS, de l'unité spéciale qui vient d'arriver ?
14:19 Est-ce qu'ils vont vraiment être très ciblants pour les prochains jours là-dessus ?
14:23 Alors, ils vont cibler avant tout les trafiquants.
14:26 Pour essayer de leur prendre, bien sûr, des produits, et puis tout le matériel qui sert.
14:32 On va fouiller partout. C'est tout l'apport de la CRS 8.
14:36 Et je vous confirme que les consommateurs restent une cible privilégiée également.
14:39 On peut retrouver, aujourd'hui, vos services arrivent à retrouver des armes de la drogue en grosse quantité ?
14:45 Non, il n'y a pas, et je m'en félicite d'ailleurs, il n'y a pas énormément d'armes en circulation sur Dijon.
14:52 Depuis un an que je suis ici, on a trouvé une fois une Kalachnikov dans l'un des quartiers.
14:58 Je m'en félicite, ce n'est pas très courant. Heureusement, quand on voit ce qui s'est passé hier.
15:03 Est-ce que Dijon est en train de devenir une ville peu sûre avec ce qui s'est passé ce week-end ?
15:09 Certains habitants nous disaient, nous on se pose la question,
15:12 est-ce qu'on ne va pas déménager de ce quartier ? Est-ce qu'on ne va pas quitter la ville ?
15:15 Alors, je comprends l'émotion et je comprends qu'on puisse réagir de cette façon là.
15:20 La réalité, c'est que le trafic de drogue, il concerne maintenant l'ensemble de la France, même les zones rurales.
15:27 J'étais dans un train il y a quelques mois avec vos confrères,
15:33 et le chien qui était avec nous a marqué deux voyageurs entre Dijon et Montbard.
15:40 Ça veut dire que ça peut se prouver partout aujourd'hui.
15:43 Je pense que Dijon reste quand même une ville sûre.
15:48 Mais encore une fois, je comprends l'émotion après ce qui s'est passé.
15:51 Les Dijonais doivent savoir que leur police travaille, que les gendarmes travaillent,
15:56 et que bien évidemment on met tout en œuvre pour que pareils événements ne se renouvellent plus.
16:02 Ceux qui ont fait ça, le procureur le disait hier,
16:05 étaient soit totalement inconscients quand on voit le nombre de balles tirées sur une longue distance,
16:13 soit vraiment complètement à côté de la plaque, j'ose le dire.
16:20 En tout cas, je ne laisserai pas les rues de Dijon devenir des stands de tir, je le dis clairement.
16:24 Une dernière question, M. le Préfet. Cette unité spéciale, la CRS 8,
16:28 elle va rester combien de temps ? Parce qu'on sait qu'elle est là pour un moment donné.
16:31 Elle va rester le temps qu'il faudra, de l'ordre de quelques jours,
16:34 pour nous permettre de faire un travail complet, exhaustif,
16:38 pour aller chercher les produits là où ils doivent être trouvés,
16:43 et puis nous permettre de faire un certain nombre de constatations.
16:46 Ce qu'il faut savoir, c'est que dès hier, le directeur départemental de la sécurité publique
16:51 a fait le point, a préparé une sorte de plan de bataille
16:54 pour aller taper les points de deal là où il le faut.
16:59 Et puis, j'étais hier sur le terrain, hier soir,
17:02 les policiers de la BST eux-mêmes ont un certain nombre d'informations.
17:06 Et puis on interroge toute une série de partenaires que je ne vais pas citer
17:11 pour savoir où il faut taper.
17:14 Donc la CRS 8, elle est là pour nous aider, encore une fois,
17:18 à porter ce coup d'arrêt, à l'extension de la violence.
17:22 Après, c'est le travail quotidien des policiers que de lutter contre le trafic de drogue.

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