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Jean-Philippe Baille , directeur de l'information de Radio France

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00:00 Bonjour Jean-Philippe Baille, vous êtes le directeur de l'information de Radio France et cette opération porteuse ouverte sur l'info est d'autant plus importante.
00:08 Aujourd'hui, 57% des français disent se méfier de ce que disent les médias.
00:14 C'est le baromètre annuel du quotidien La Croix. 57% c'est trois points de plus que l'année dernière.
00:20 Il y a donc des doutes, il y a les fake news, les fausses informations.
00:24 Jean-Philippe Baille, pourquoi ici à Radio France, à France Bleu, France Bleu Paris, on peut faire confiance à l'info qu'on donne ?
00:31 Alors nous sommes tous confrontés effectivement à cette défiance générale vis-à-vis de l'information.
00:35 Et effectivement, cette opération et ce que l'on peut mettre en place ici dans le service public à Radio France, à France Bleu Paris,
00:42 c'est justement des structures pour retisser le lien de confiance qu'on peut avoir avec les auditeurs.
00:49 Et effectivement, pourquoi notre information est plus...
00:54 J'allais dire, on peut avoir un peu plus confiance en notre information qu'ailleurs, je n'en sais rien.
00:59 C'est une bonne question, mais on ne pourra jamais avoir la réponse.
01:02 En revanche, on met en place des critères de vérification de l'information,
01:06 parce que nous avons une agence ici à Radio France qui est pour toutes les antennes.
01:09 Il y a 25 journalistes qui en permanence travaillent, vérifient les informations et les certifient avant de les diffuser à toutes les rédactions
01:17 pour que justement, déjà, et c'est le premier point, quand une information est juste, quand elle est vérifiée,
01:23 eh bien on est loin des erreurs, on est loin des fantasmes que peuvent avoir les uns et les autres
01:29 concernant le traitement journalistique de telle ou telle affaire.
01:33 Et donc c'est à partir des faits avérés qu'on peut faire une information de confiance.
01:38 Vérifier l'information, peut-être qu'il faut qu'on explique un petit peu mieux ce que ça veut dire.
01:43 Quand on dit vérifier l'information, ça veut dire qu'on va appeler des gens des sources et qu'on va les croiser.
01:49 Bien entendu, plusieurs sources, c'est la base de notre métier.
01:52 L'information repose sur des faits vérifiés et nous devons nous fonder sur des sources crédibles et qu'elles sont multiples.
02:03 Par exemple ?
02:04 Par exemple, un communiqué d'un parquet, d'un procureur de la République sur des faits.
02:11 Je vous donne un exemple. On a été attaqué ces derniers temps sur les réseaux sociaux
02:16 par rapport à ce qui s'est passé à Crépole.
02:19 Parce que les antennes de Radio France ont utilisé le terme de "Rix", de "Rix" mortel sur ce qui s'est passé à Crépole.
02:26 Vous savez très bien que c'était dans la Drôme.
02:29 C'est dans la Drôme, cet événement festif et un groupe de jeunes qui arrivent et qui tuent les invités sans réel motif.
02:37 En tout cas pour l'instant, on ignore encore les circonstances.
02:40 On nous a donc reproché d'employer ce terme de "Rix" mortel.
02:43 C'est les termes qu'ont employé les enquêteurs, qu'a employé le procureur de la République.
02:50 C'est la précision. Le reste c'est l'interprétation.
02:54 Et chacun est libre après d'interpréter les faits.
02:56 Mais en tout cas notre travail de journaliste c'est d'en rester sur les faits et rien que sur les faits.
03:01 Donc voilà pourquoi on a employé ce terme de "Rix" mortel.
03:04 - Jean-Philippe Ay, on nous reproche aussi souvent peut-être de prendre parti ou d'être à la botte de telle ou telle partie.
03:11 En quoi ici on peut dire que notre information est neutre ?
03:15 En tout cas qu'on fait en sorte qu'elle soit le plus neutre possible ?
03:18 - Oui, on tend vers cette neutralité ou en tout cas cette impartialité.
03:22 D'abord grâce au pluralisme.
03:24 Et vous savez que nous sommes "surveillés" par l'Arkom.
03:30 Et que nous avons tous les 3 mois un bilan avec le gendarme de l'audiovisuel public
03:36 qui s'assure que les équilibres politiques sont respectés sur nos antennes.
03:43 C'est-à-dire qu'on donne à la fois la parole à telle partie comme à telle autre partie.
03:48 Après c'est un travail journalistique d'honnêteté.
03:51 Et ça aussi il faut avancer sur ce dossier là.
03:53 C'est bien pour ça que nous avons réaffirmé un certain nombre de principes.
03:58 Radio France s'engage aujourd'hui en réaffirmant ces principes journalistiques.
04:02 Pour qu'effectivement il y ait le pluralisme.
04:05 Mais il y ait aussi une honnêteté, une justesse dans le traitement de l'actualité.
04:09 On nous a reproché, et c'est ce qui ressort aussi du baromètre de la Croix
04:13 dont vous faisiez référence tout à l'heure, peut-être d'avoir trop traité les émeutes.
04:19 Ou en tout cas de ne pas les avoir traités comme il fallait.
04:21 Mais en tout cas sur Radio France on a pris soin de donner la parole à toutes les parties
04:25 pour que justement il y ait cet équilibre, il y ait cette honnêteté dans le traitement de ces émeutes.
04:30 - Et je précise sur cette notion de pluralisme que quand il y a une campagne électorale
04:35 on compte à la seconde près toutes les interventions des politiques.
04:40 Et c'est ce que je fais tous les matins et je peux vous dire que c'est du boulot.
04:43 - Et si je peux dire, on n'est pas là pour donner des leçons.
04:46 Parce qu'on se trompe.
04:48 Comme les autres.
04:50 Mais en tout cas on a mis en place des structures grâce à cette agence de vérification
04:54 pour justement éviter au maximum de se tromper.
04:57 Et quand on se trompe il faut le dire.
04:59 Il faut le reconnaître.
05:01 - Parce qu'on n'est pas des machines.
05:03 - Il faut rectifier les faits.
05:05 Quand un homme politique ou un invité dit une bêtise, il faut pouvoir la rectifier.
05:09 Mais si nous, journalistes, on dit aussi une bêtise, il faut pouvoir la rectifier
05:13 et dire pourquoi on s'est trompé.
05:15 - Et c'est ce qu'on essaye de faire tous les jours, tous les matins.
05:18 L'info France Bleu Paris c'est aussi une info de proximité
05:21 et ça passe par le lien qu'on a tous les matins avec vous qui nous appelez ce matin au 01 42 30 10 10.
05:28 Vous avez la parole et Sophie je crois est avec nous.
05:31 - A l'air sur scène. Non c'est Sophie qui est avec nous à l'air sur scène d'abord.
05:34 Bonjour Sophie.
05:35 - Bonjour.
05:36 - Oui bonjour.
05:37 - Sophie nous sommes avec Jean-Philippe Baye, le directeur de l'information de Radio France.
05:40 Vous, vis-à-vis des médias, vous avez quel avis ?
05:43 Comment vous la consommez cette actualité ?
05:46 - Eh bien écoutez, j'entendais les statistiques ce matin.
05:50 Et je crois que comme bon nombre de Français, plus de la moitié, je doute.
05:54 On est de plus en plus aujourd'hui envahis de médias, je dirais aussi sur les réseaux, sur internet.
06:01 Donc j'avais cette question primordiale de savoir comment était fabriquée l'information.
06:06 Et effectivement, comment on s'assure nous, en bout de ligne,
06:10 que finalement les informations qui nous sont poussées,
06:12 comment est-ce qu'on peut vérifier qu'il ne s'agit pas de fake news ?
06:15 C'était la première question que je me pose.
06:17 Et il est vrai qu'après j'ai la question sur la neutralité.
06:20 Est-ce que, en termes de journalistique, c'est une obligation ?
06:24 Je trouve des fois que certaines informations sont, sur certains médias, un peu manipulées.
06:30 Et empêchent finalement tout propre jugement de valeur de la personne.
06:35 - La manipulation de l'information, Sophie, c'est le point que vous soulevez.
06:38 On va faire répondre Jean-Philippe Baye, le directeur de l'information de Radio France.
06:43 - J'en reviens à ce que je disais.
06:45 Quand on se base sur des faits, et quand on donne les faits,
06:48 après à chacun d'avoir son interprétation.
06:51 Bien entendu, un tel peut interpréter tel ou tel événement selon sa propre sensibilité.
06:59 Nous sommes journalistes. Nous aussi nous avons une sensibilité.
07:02 Mais en tout cas, il faut la gommer au maximum,
07:04 pour justement ne pas avoir le sentiment que les auditeurs,
07:08 ce n'est pas le sentiment qu'on les dirige vers une position, qu'on les dirige vers une pensée.
07:14 Non. Au contraire, en restant sur les faits, rien que sur les faits,
07:18 après libre à chaque auditeur de prendre ses responsabilités,
07:21 d'interpréter comme il le souhaite, avec sa propre lecture de pensée,
07:26 ce que l'on lui raconte.
07:28 Mais notre but, notre propos, est de donner les faits, de donner l'information.
07:33 - Jean-Philippe Baye, il y a un autre point important que soulève Sophie,
07:36 c'est le poids des réseaux sociaux aujourd'hui,
07:39 parce que c'est vrai que beaucoup de gens s'informent par les réseaux sociaux,
07:42 notamment les jeunes. Est-ce qu'il faut s'en méfier,
07:46 ou est-ce que c'est un atout, les réseaux sociaux ?
07:50 - C'est un paradoxe de l'enquête que nous dévoilons aujourd'hui,
07:53 avec nos partenaires La Croix.
07:56 C'est-à-dire que les gens vont de plus en plus sur les réseaux sociaux,
07:59 mais ils ont de moins en moins confiance en ces réseaux sociaux.
08:03 Et c'est tout ça, c'est la complexité de l'être humain, j'allais dire.
08:07 - Et nous aussi on essaye de démêler le vrai du faux sur les réseaux sociaux,
08:10 c'est aussi notre rôle aujourd'hui à Radio France.
08:13 - On est fasciné par les réseaux sociaux, on a tous les jours dans nos mains
08:16 notre téléphone portable, on va sur tel ou tel réseau,
08:20 et on se rend compte qu'effectivement, aujourd'hui, les algorithmes
08:23 poussent parfois des fake news, des fausses informations,
08:26 et mettent en avant ces fausses informations.
08:29 Tout notre travail, d'où effectivement la création, il y a 7 ans,
08:32 de cette agence au sein de Radio France, c'est justement
08:35 de démêler le vrai du faux, de "débunker", comme on dit
08:38 dans ce jargon-là, toutes les fausses informations qui peuvent être là.
08:43 C'est notre rôle de service public, c'est ce que nous faisons au quotidien.
08:46 - Et c'est aussi d'être présent sur les réseaux sociaux.
08:49 - Et c'est d'être présent. - De ne pas laisser à n'importe qui
08:52 que les médias traditionnels aussi s'emparent de ce vecteur.
08:55 - Bien entendu, d'être présent sur les réseaux sociaux.
08:57 Mais j'ajouterais, et je le dis sciemment ici, sur France Bleu,
09:01 à France Bleu Paris, d'être sur le terrain.
09:04 D'être en proximité avec la vie quotidienne des Français.
09:09 C'est votre rôle, c'est ce que vous faites au quotidien,
09:12 et c'est cette proximité qui fait que quand on est sur le terrain,
09:14 on voit des choses, on peut constater.
09:16 C'est facile de commenter une information quand on est sur un plateau,
09:19 de télévision ou de radio, de ne pas être allé sur place,
09:22 et d'interpréter là aussi les informations qui peuvent remonter
09:25 à droite et à gauche. - Et les réseaux sociaux qui peuvent
09:27 nous inspirer des sujets aussi, qu'on voit parfois avec des vidéos
09:30 et qui effectivement nous poussent à aller sur le terrain
09:33 et réaliser des reportages. On parle avec Jean-Philippe Baille,
09:35 le directeur de l'information de Radio France, ce matin,
09:37 de votre consommation des médias. Gérard est avec nous, 0142 30 10 10.
09:41 Bonjour Gérard. - Bonjour.
09:42 - Oui, bonjour Romain, bonjour monsieur.
09:44 - Vous, vous suivez de près l'actualité.
09:46 - Ah oui, je suis passionné de journalisme et d'information.
09:50 Et je trouve ça très intéressant parce qu'en fin de compte,
09:53 on reproche toujours aux médias, on les positionne toujours à gauche,
09:58 en disant, bon ben voilà, ils ne sont pas partiaux,
10:01 enfin ils ne sont pas logiques. Et moi je trouve, j'en ai pour preuve,
10:06 hier vous avez reçu Bruno Béchisa qui est de droite.
10:09 Bon j'écoutais... - Le maire d'Aulnay-sous-Bois.
10:12 - Voilà, qui est très intéressante. Donc non, il n'y a pas droite-gauche,
10:16 il y a une certaine cohérence, je trouve que c'est très intéressant.
10:20 Alors bon, pour les médias, en ce qui concerne l'information en continu,
10:24 moi je ne vous cache pas, je regarde Ruquier,
10:26 parce que je trouve qu'il se dramatise un petit peu par rapport à cette actualité anxiogène.
10:31 Et il est très critiqué sur les réseaux sociaux, parce que justement,
10:35 voilà, je pense que les gens, si on ne prend pas du recul avec tout ça,
10:39 ben je pense qu'on pète un plomb quoi. - Merci Gérard.
10:43 - Merci pour votre appel, Laurent Ruquier qui est sur BFM TV désormais le soir,
10:47 et c'est pour ça qu'il est sur une chaîne info pour celles et ceux qui n'avaient pas suivi
10:50 le changement de crèmerie de Laurent Ruquier qui a basculé de France 2 à BFM.
10:54 On continue à vous donner la parole ce matin, opération transparence autour de l'actualité.
10:58 0142 30 10 10 à Rouaillemalle Maison, Marie-Paul bonjour.
11:02 - Bonjour France Bleu. - Alors, vous, vous êtes une fidèle de France Bleu et de France 3 ?
11:08 - Oui c'est ça, je suis surtout fidèle de France 2, de France Bleu.
11:14 - Bleu, la radio. - Bleu, bleu.
11:17 - Donc vous c'est plutôt la radio, vraiment, le matin qui vous accompagne pour vous informer.
11:22 Qu'est-ce qui vous plaît dans France Bleu, Marie-Paul ?
11:25 - Ce sont les informations qui sont diverses et courantes, voilà,
11:31 et l'information qui est souvent très juste et que vous développez bien, etc.
11:37 - Alors juste, outre le fait de nous passer un petit peu de pommade ce matin,
11:40 et ça tombe bien parce qu'on l'avait pas fait et on prend,
11:43 vous nous avez dit que les infos ne sont pas toujours complètes, mais on a l'essentiel.
11:48 - Comment ?
11:49 - Vous nous avez dit que les infos ne sont pas toujours complètes,
11:52 mais que sur France Bleu vous avez l'essentiel.
11:54 - Oui, exactement, oui, ça me convient.
11:58 - Voilà, il vous faut juste un aperçu de l'actualité,
12:01 puis ceux qui veulent aller chercher un peu plus loin, ils vont trouver d'autres infos ailleurs.
12:04 Merci Marie-Paul en tout cas pour votre gentillesse, et continuez à vous changer, vous restez ici.
12:09 - Oui, bien sûr. - Merci à vous.
12:11 - Merci Marie-Paul pour votre coup de fil, et d'ailleurs si vous voulez aller plus loin dans les infos,
12:15 parce que c'est vrai qu'on a un journal qui fait que 7 minutes nous le matin,
12:19 donc on fait des choix, on résume, on ne peut pas tout dire.
12:22 - Mais vous avez une plateforme et vous avez un site.
12:24 - J'allais y venir, voilà, francebleuparis.fr, et l'appli ici,
12:28 sur lesquelles on va développer certains sujets, par exemple hier on parlait des incivilités dans le RER,
12:34 le train, une enquête qui a été menée sur ce que vous trouvez le plus dérangeant dans les transports,
12:41 que vous avez résumé en bref dans les journaux, et vous avez l'étude complète sur le site francebleuparis.fr.
12:47 Jean-Philippe Baille, l'info de proximité, on l'entend c'est un gage de confiance,
12:53 ce qu'aiment les auditeurs, c'est qu'on soit proche d'eux,
12:56 qu'est-ce qu'ils viennent chercher sur francebleuparis qu'on ne va pas trouver ailleurs,
13:00 dans un média national, par exemple sur franceinfo ?
13:03 - Cette proximité, ce lien en fait, c'est le lien que vous créez,
13:07 vous êtes en train de le faire, et on est en train de le faire avec les auditeurs,
13:11 qui peuvent commenter l'actualité, qui peuvent aussi vous donner des informations,
13:15 en disant "telle ligne de bus ce matin est bloquée"
13:18 ou "tel secteur n'a pas été ramassé, enfin les poubelles n'ont pas été ramassées dans tel ou tel secteur",
13:24 c'est ça ce lien, c'est ça cette proximité, mais il y a toute l'information qui va avec,
13:28 avec tous les débats qui peuvent surgir, les débats locaux qui peuvent surgir,
13:33 ce qui se passe dans le Nord, et aujourd'hui je sais que France Bleu Nord
13:38 fait une journée spéciale de solidarité après les inondations,
13:41 ben voilà c'est ça le lien, c'est ça la proximité,
13:44 et là c'est la force du service public, c'est la force du réseau France Bleu
13:47 de pouvoir être justement en connexion avec ce qui se passe sur le terrain,
13:51 de jouer cette solidarité tout en informant, en informant bien.
13:54 Je crois que sur l'information en général, si je peux me permettre, il y a beaucoup de fantasmes.
13:58 Combien de gens autour de nous nous disent "alors c'est le gouvernement qui vous a envoyé
14:02 ce qu'il faut dire, c'est Intel qui vous a influencé", non !
14:05 - On me dit moi le matin "on te dit quoi écrire"
14:08 - Voilà, nous sommes libres et indépendants, et ça fait partie aussi de la force des médias aujourd'hui,
14:14 la force du service public, il faut le rappeler.
14:16 Encore une fois il y a beaucoup de fantasmes, c'est pour ça qu'on ouvre les portes de nos antennes aujourd'hui,
14:21 avec cette discussion qu'on peut avoir en ce moment, à tous nos auditeurs
14:25 pour qu'ils comprennent peut-être un peu mieux comment on travaille,
14:28 pour qu'on enlève tous ces fantasmes et qu'on raconte que nous sommes des gens exigeants, sérieux et responsables.
14:37 La confiance qui nous est accordée lors des sondages, ça nous oblige à être encore plus irréprochables,
14:45 encore plus dans cette confiance-là avec nos auditeurs.
14:48 - Parce que la radio reste un média, refuge un média de confiance, deuxième derrière la presse écrite,
14:54 et ça, ça fait plaisir. Merci beaucoup Jean-Philippe Baille,
14:57 je précise quand même que c'est bien moi qui écris tout le matin et que les erreurs qui sont faites,
15:02 et bien ce sont les miennes.
15:04 Jean-Philippe Baille, directeur de l'information à Radio France,
15:07 Média en Seine, c'est le festival qui débute aujourd'hui,
15:11 on ouvre nos portes avec des intervenants, des conférences,
15:14 justement pour faire réfléchir à l'information et à la formation de demain.
15:18 Vous pouvez vous inscrire gratuitement en ligne et suivre toutes les rencontres de ce festival sur Twitter,
15:23 LinkedIn, Instagram, parce qu'on est connectés nous aussi.
15:27 Merci beaucoup Jean-Philippe Baille.

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