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L'invité d'actu de France Bleu Paris

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00:00 Et nous sommes avec un politologue pour comprendre ce qui s'est passé hier et ce qui va se passer.
00:04 Emmanuel Rivière, bonjour.
00:06 Bonjour.
00:06 Vous êtes enseignant à Sciences Po, politologue, donc on le redit.
00:10 Au départ, vous étiez invité pour décrypter les résultats des européennes, on va y revenir,
00:15 c'était une invitation, on va dire, traditionnelle, et puis patatra, tout a été bousculé par cette annonce
00:20 de la dissolution de l'Assemblée nationale par le président hier soir.
00:23 Quand vous avez entendu le président, quelle a été votre première réaction ?
00:27 Ma première réaction, ça a été, je vais vous le dire franchement, une réaction de sidéraction,
00:33 parce que je pense qu'on fait un saut dans l'inconnu.
00:35 En fait, on est sur un schéma de nationalisation finalement du scrutin européen,
00:41 après que la majorité l'ont entendu que ça n'avait rien à voir,
00:45 que si on regarde les scrutins européens qui ont pu être des défaites pour des pouvoirs en place,
00:51 ce qui avait été le cas en 2014, ça n'a pas donné immédiatement lieu à des remaniements, des changements.
00:57 Il y avait une dissociation.
00:59 Et là, ce qui pose un certain nombre de questions, et ce qui fait un petit peu un saut dans l'inconnu,
01:05 c'est que l'annonce de la dissolution, elle donne un calendrier extrêmement court.
01:09 Oui, 30 juin, premier tour, 7 juillet, second tour.
01:14 Pour vous, c'est ça le problème ? C'est que le calendrier est court ?
01:16 Non, non, c'est un problème pour tout un tas de gens, sauf pour moi.
01:20 Ça veut dire que les parties vont avoir très peu de temps à s'organiser.
01:23 Ce qui est très intéressant, ce qui est très singulier aussi dans la situation actuelle,
01:27 c'est qu'on a un paysage politique complètement éclaté,
01:31 avec trois forces finalement qui émergent, qui sortent d'ailleurs de ces résultats.
01:36 C'est-à-dire le Rassemblement National, mais une extrême droite,
01:39 si on y ajoute le score de Reconquête, qui est entre 35 et 40 %,
01:44 et puis une gauche désunie, très désunie, en l'occurrence sur ces élections européennes,
01:48 un petit peu au-dessus de 30 %, puis le Bloc central.
01:52 Et donc le pari d'Emmanuel Macron, si on entend ce qu'ont dit les quelques ministres
01:56 qui ont dû être aussi un tout petit peu pris de court hier,
01:59 c'est de faire le pari que tout le monde sera un peu contraint de se mettre d'accord
02:05 pour éviter de donner les clés du pouvoir au Rassemblement National autour de ce Bloc central,
02:09 mais il se trouve que ce Bloc central, il est à 15 %,
02:12 c'est-à-dire que regardons partout en Europe, les partis au pouvoir, même Chahutet,
02:16 ce qui est le cas de M. Schröder en Allemagne, sont bien au-delà en termes de socle.
02:21 Donc voilà, c'est ça qui est très surprenant, c'est de faire le pari d'une dissolution avec un socle à 15 %.
02:27 - Ça veut dire que c'était une mauvaise idée de la part d'Emmanuel Macron ?
02:31 - En tout cas, c'est une idée très aventureuse,
02:33 on voit bien que c'est une manière de reprendre les choses en main,
02:38 mais personne ne peut vraiment savoir ce que peuvent donner les législatives dans ces circonstances.
02:41 - C'est ce que j'allais vous demander, qu'est-ce qu'il peut se passer le 7 juillet après le second tour ?
02:45 Est-ce que Bardella, Jordane Bardella,
02:47 la tête de liste du Rassemblement national aux Européennes qui est arrivée en tête,
02:51 est-ce qu'il peut devenir Premier ministre ?
02:53 - Ce qui peut se passer, et ce qui à mon avis va se passer,
02:57 c'est qu'il n'y aura pas de majorité claire.
02:59 - Ce sera pire qu'aujourd'hui finalement pour gouverner ?
03:02 - Il y aura un recul très vraisemblablement,
03:05 de toute façon il suffit de voir la carte électorale, y compris la carte en Ile-de-France.
03:09 Si on regarde les Européennes de 2019 et les Européennes de 2024,
03:13 on voit bien un recul manifeste de renaissance.
03:16 Dans ce qui était devenu des bastions, les Yvelines notamment.
03:20 Donc il va y avoir une perte de députés de ce côté-là,
03:24 des gains de toute évidence pour le Rassemblement national.
03:28 Est-ce que le Rassemblement national pour autant est en situation...
03:31 Alors quand on fait plus de 30% et avec des alliés qui peuvent vous amener pas loin de 40%,
03:36 oui on n'est pas loin de la majorité absolue.
03:38 Mais ce ne sera probablement pas le même corps électoral non plus,
03:41 parce qu'on a l'habitude maintenant...
03:42 - Et pas le même scrutin non plus.
03:44 - Et pas le même scrutin, et pas le même scrutin que les dernières législatives,
03:46 c'est un point qu'il faut avoir en tête.
03:47 C'est-à-dire qu'on a depuis quelques années des législatives à 50% de participation.
03:51 Mais parce que c'était les élections qui suivaient la présidentielle.
03:54 Là ça va être des élections d'attribution du pouvoir.
03:57 Donc moi je prends le pari qu'on va, malgré la période estivale,
04:01 avoir des électeurs qui se diront "les Européennes je savais pas trop, mais là faut y aller".
04:06 Puis à l'inverse il y aura peut-être des électeurs qui, parce que c'est la période estivale,
04:09 auront du mal à s'organiser pour aller voter.
04:12 Donc l'inconnu est double de ce point de vue-là.
04:14 C'est qu'on va avoir d'autres électeurs que ceux qui sont mobilisés hier.
04:19 - Emmanuel Rivière, vous restez avec nous parce que les électeurs sont en ligne aussi ce matin
04:23 avec nous au 01.42.3010, justement pour savoir s'ils vont aller voter.
04:26 - À nous le sursaut citoyen, on n'attend pas le 30 juin.
04:28 Il est ce matin sur France Bleu Paris. Fabrice, bonjour.
04:31 - Oui, bonjour.
04:32 - Vous êtes dans le 6e arrondissement de Paris.
04:34 Vous, pour vous, le résultat d'hier soir c'est avant tout le résultat d'un échec de crise.
04:39 - Oui.
04:41 - La crise à quel niveau, Fabrice ?
04:44 - À tous les niveaux, depuis 5, 10, depuis 10, 15 ans d'échec politique, le résultat, il est là.
04:52 Aujourd'hui, tout le monde tombe de sa chaise.
04:54 - Fabrice, vous êtes allé voter hier ?
04:56 - Oui.
04:57 - Et vous irez voter donc le 30 juin ?
04:59 - Oui. Mais d'un côté, ça permet de remettre les pendules à l'heure
05:04 et les gens face à leurs responsabilités, vous voyez.
05:07 - Quand vous dites les gens, c'est quoi ? Ce sont les politiques ou les gens, nous ?
05:10 - Non, non, non. Les politiques surtout.
05:14 Ce qu'on voyait, la pugée à l'Assemblée, c'est un gérin.
05:18 - Donc finalement, c'est peut-être un électrochoc, c'est ce que vous dites,
05:21 et ça va peut-être permettre de remobiliser les électeurs.
05:25 Merci Fabrice pour votre réaction ce matin sur France Bleu Paris.
05:28 On continue de réagir au 01.42.30.10.10.
05:30 - Oui, parce que vous êtes très nombreux ce matin à décrocher le téléphone
05:33 pour réagir à cette annonce de dissolution de l'Assemblée nationale hier par Emmanuel Macron.
05:37 Thierry, bonjour.
05:39 - Oui, bonjour.
05:40 - Vous, vous voulez réagir concernant l'abstention avant tout.
05:43 - Oui, en fait, je voudrais juste rappeler que même si on a beaucoup de droits,
05:47 on a aussi des devoirs, et qu'aller aux urnes pour choisir des gens
05:51 qui vont diriger notre pays, ça reste un devoir en fait.
05:54 Et donc, ça nous permet après de pouvoir râler, de pouvoir…
05:58 Mais si on ne se déplace pas, ça ne sert pas à grand-chose en fait.
06:01 - Y compris pour les élections européennes, même si pour certains, ça paraît loin l'Europe.
06:06 - Peut-être, mais regardez les résultats.
06:07 On a une dissolution, tout le monde qui s'affole.
06:10 Voilà, donc après je suis d'accord avec ce qui a été dit précédemment,
06:12 c'est-à-dire que ce soit par exemple le politologue présent chez vous, l'auditeur précédent.
06:17 Oui, c'est une conséquence de 10-15 ans de politique,
06:21 c'est une conséquence aussi de ce que nous montrent les politiques,
06:25 c'est-à-dire qu'ils nous donnent des grandes leçons,
06:26 mais j'attends de voir l'exemplarité dans leurs débats,
06:30 et la façon de se comporter des uns vis-à-vis des autres,
06:33 après de nous parler de sécurité et de respect, qui nous le montrent en effet.
06:37 - Quand vous dites ça, c'est par rapport notamment à l'Assemblée nationale,
06:39 où on voit que parfois c'est la fleur d'un peu.
06:41 - Par rapport à l'Assemblée nationale, et tous les débats télévisés.
06:44 Ils se coupent la parole, ils sont incapables de s'écouter,
06:46 ils sont incapables de reconnaître que certaines idées peuvent être bonnes
06:49 alors qu'ils les réutilisent derrière.
06:52 C'est quand même flagrant de mauvaise foi et de non-respect, justement.
06:57 - Merci Thierry pour votre appel.
06:58 0142 30 10 10, vous continuez à réagir.
07:01 - Emmanuel Rivière, politologue enseignant à Sciences Po,
07:04 avec nous ce matin, on entend ces auditeurs, ces électeurs,
07:08 qui nous disent, finalement, ça va remobiliser ce qui s'est passé hier.
07:14 On a entendu aussi des jeunes, Place de la République, hier à Paris,
07:17 qui appelaient à la mobilisation, qui disaient,
07:19 moi je vais appeler mes copains, je vais leur dire d'aller voter le 30 juin, le 7 juillet,
07:23 et il peut y avoir ce sursaut ?
07:26 - Il faudra aller chercher ce sursaut, parce que ce que nous disent ces deux auditeurs
07:30 qui se sont exprimés, c'est aussi à quel point la politique les tient à distance, en fait.
07:35 À quel point le spectacle politique les déconcerte,
07:38 à quel point ils déplorent les effets de manche, l'agressivité,
07:43 et ça c'est quelque chose qu'on ne mesure pas assez.
07:45 C'est qu'on est dans un pays dont on commente sans arrêt la polarisation,
07:51 peuplée de gens qui ne veulent absolument pas de cette polarisation.
07:54 Il y a une enquête qui a fait il y a quelques années,
07:56 qui disait que ce à quoi aspirait les Français pour la société française de demain,
07:59 c'était une société où on s'écoute et où on se respecte.
08:02 Et donc on a d'un côté des politiques qui, pour émerger,
08:07 et parfois même pour produire de l'effet,
08:09 dans des univers qui sont très spécifiques,
08:11 et on est un peu tenté de citer les réseaux sociaux,
08:13 en rajoutent dans l'excès,
08:15 et des électeurs qui disent "mais non, ce n'est pas comme ça qu'on voudrait vous faire si la politique",
08:19 et qui ont l'impression qu'à travers le manque de respect entre les politiques,
08:22 c'est à eux qu'on manque de respect.
08:23 - Ils l'entendent ça, les politiques, ou au contraire,
08:26 là dans les trois semaines qui vont venir,
08:28 ça va être encore plus la foire d'Empoigne,
08:31 on va assister encore plus à une radicalisation des discours,
08:33 une opposition, une polarisation.
08:35 - Voilà, alors ça dépend, parce que tout le monde n'a pas le même intérêt.
08:39 Si on regarde ce qu'a fait le Rassemblement National,
08:41 avec succès, visiblement,
08:42 on est tout à fait dans le contraire,
08:44 on est beaucoup plus dans la modération,
08:46 dans la crédibilisation,
08:48 et le Rassemblement National est un peu à la croisée des semaines,
08:51 il reste 20 jours,
08:53 pour achever de convaincre,
08:55 ce qui a déjà un travail en partie effectué,
08:57 qu'ils sont suffisamment sérieux pour gouverner.
09:00 - Côté du spectre, on va voir ce qui se passe à gauche,
09:04 où là, vraiment, on est au milieu du guet,
09:06 entre les souvenirs du succès de la NUPES,
09:10 les divisions qui se sont manifestées sur les européennes,
09:14 et le rôle particulier de Jean-Luc Mélenchon,
09:15 qui incarne aussi cette polarisation.
09:17 - Oui, l'Union de la gauche, elle n'est pas gagnée pour l'instant.
09:19 - Elle est tout sauf gagnée,
09:20 et puis il y a les partis d'un côté,
09:22 et puis il y a ce qui se passe,
09:23 c'est qu'il y a quand même une élection en élections,
09:25 c'est 577 circonscriptions,
09:26 avec autant de députés,
09:28 notamment les députés de gauche sortants,
09:30 qui se disent "quel est l'intérêt que moi, j'ai dans cette affaire ?"
09:33 Mohamed ?
09:35 - Non, alors Mohamed, c'est dans un instant,
09:36 on va prendre Patrice justement,
09:37 parce que ce qui est intéressant,
09:38 c'est que Patrice, il est de gauche,
09:40 il a voté PS à Aulnay-sous-Bois.
09:42 Bonjour Patrice.
09:42 - Et bonjour.
09:44 - Justement, par rapport à ce que vient de dire notre invité ce matin,
09:47 est-ce que la gauche doit se rassembler ?
09:49 Je parle à vous, l'homme de gauche.
09:50 - Alors, de quel rassemblement on parle ?
09:52 Parce que si j'entends depuis hier des gens
09:55 qui font la somme des voix de gauche,
09:56 en disant que ça égale à peu près le RN,
09:59 je pense que c'est une fausse démarche,
10:01 parce que moi j'ai voté Glucksmann pour faire barrage à Macron,
10:04 et puis il était jusqu'à aujourd'hui, pour moi, hors de question de voter RN.
10:08 Mais si c'est pour revenir à la nupèce,
10:11 avec des gens de LFI notamment,
10:13 pour moi c'est hors de question,
10:15 ma voix partira ailleurs,
10:16 et éventuellement,
10:18 j'y réfléchis déjà aujourd'hui,
10:20 éventuellement vers Bardella.
10:21 Parce que pour moi c'est hors de question
10:24 d'avoir un accord avec,
10:26 que l'EPS revienne aujourd'hui dans la nupèce,
10:29 et qu'il fasse un accord avec LFI,
10:31 c'est inenvisageable.
10:32 - Au point de faire un tel grand écart, Patrice ?
10:34 - Oui, ouais, ouais, ouais.
10:36 Et c'est pour ça, j'espère que Raphaël Glucksmann
10:40 prendra ce type de raisonnement en considération,
10:45 c'est-à-dire de...
10:47 Moi je ferai pour que Glucksmann fasse,
10:48 passe un accord avec des gens,
10:50 des modérés de LFI, oui, pourquoi pas,
10:53 des écoles aussi,
10:57 des gens du PCF aussi,
11:00 mais pas les aboyeurs qu'on connaît aujourd'hui
11:04 à l'Assemblée nationale.
11:05 Je ne les supporte pas,
11:06 et je crois que beaucoup de Français sont dans mon cas.
11:08 - Merci Patrice pour votre appel.
11:10 0142 30 10 10, vous souhaitiez réagir ?
11:12 - Disons que c'est très emblématique,
11:14 à la fois ce que dit Patrice,
11:16 qui montre bien qu'il y a en fait
11:17 une division qui s'est créée,
11:19 celle de la gauche, très incarnée par LFI,
11:20 et que le score de LFI hier
11:22 va rendre les choses compliquées,
11:24 parce que s'ils avaient été à 5,
11:25 sans doute ils auraient été
11:27 davantage incités à composer.
11:29 Aounesubwa nous appelle, Patrice,
11:31 ils ont fait 40%,
11:33 donc il y a une vraie dynamique aussi,
11:34 en Ile-de-France d'ailleurs,
11:35 l'Ile-de-France participe beaucoup
11:38 au bon score de LFI.
11:40 - Deuxième position Manon Aubry,
11:42 qui talonne Jordan Bardel en Ile-de-France
11:44 et qui fait plus de 50% aussi en Seine-Saint-Denis.
11:46 - Absolument, donc Jean-Luc Mélenchon,
11:48 on peut se dire qu'il a finalement
11:50 quelque part réussi son pari
11:52 de la radicalité depuis l'ébut de la campagne des européennes.
11:54 - Allez, on écoute Mohamed ce matin,
11:56 comme promis, 0,4236.
11:58 Mohamed, c'est intéressant parce qu'il a fait le dépouillement
12:00 dans son bureau de vote. Bonjour Mohamed.
12:02 - Oui, bonjour, donc effectivement,
12:04 je vous remercie.
12:06 Ce que je voulais dire,
12:08 c'est que je n'ai pas été surpris
12:10 du résultat, puisqu'on s'attendait
12:12 quand même à un vote plutôt contestataire.
12:14 J'ai été surpris, on va dire,
12:16 de l'annonce de la dissolution.
12:18 Le constat que je fais, moi,
12:20 en ayant un petit peu discuté lors du dépouillement,
12:22 c'est que
12:24 on est montés les uns contre les autres
12:26 au niveau républicain.
12:30 On n'a plus cette unité républicaine
12:32 qui fait qu'on va dans un seul
12:34 et même sens.
12:36 Pourquoi l'EFI a eu
12:38 un score aussi significatif ?
12:40 Moi, je vais vous dire,
12:42 pour avoir discuté avec des gens
12:44 qui ont voté l'EFI ouvertement,
12:46 c'est plutôt la cause palestinienne.
12:48 La cause palestinienne
12:50 qui a été mise en avant
12:52 à l'Assemblée nationale.
12:54 Ça, c'est un autre débat en ce qui me concerne,
12:56 parce que, quand on est dans l'Assemblée nationale,
12:58 on se doit d'avoir
13:00 une rigueur, une tenue
13:02 pour représenter le peuple.
13:04 Donc ça, c'est une chose.
13:06 Mais le constat
13:08 que je fais aujourd'hui, c'est que
13:10 on a des discours, qui ne sont plus politiques,
13:12 mais qui sont communitaristes,
13:14 de tous bords,
13:16 qu'on soit de gauche, de droite
13:18 ou des extrêmes.
13:20 Là, ce qu'il fait, c'est qu'on est montés
13:22 les uns contre les autres, et les urnes
13:24 nous permettent de prendre
13:26 part pour l'un ou pour l'autre
13:28 parce que nous sommes montés contre les autres.
13:30 Et nous avons plus cette unité républicaine
13:32 qui fait qu'on est là pour la même cause,
13:34 défendre notre pays,
13:36 faire avancer notre pays. Parce que quand on regarde
13:38 la situation de la France au niveau international,
13:40 on est plutôt sur le déclin que sur une montée.
13:42 Donc moi, ce que je voulais dire,
13:44 c'est plutôt
13:46 de voir les choses, on va dire,
13:48 sur le volet égoïste.
13:50 Aujourd'hui, les gens commencent
13:52 à devenir de plus en plus égoïstes,
13:54 à défendre leurs propres intérêts.
13:56 Voyons les intérêts de notre pays avant tout.
13:58 Rassemble-nous ce que vous dites ce matin
14:00 et soyons français. Merci beaucoup
14:02 Mohamed, 01423010,
14:04 avec toutes les questions qu'il porte sur notre territoire.
14:06 Merci Mohamed, je suis obligé de vous couper parce qu'on arrive à la fin.
14:08 Du débat, et
14:10 merci à tous d'avoir appelé ce matin. On a entendu
14:12 une certaine fatigue électorale
14:14 justement, chez les personnes qui nous ont
14:16 appelées ce matin. Donc on se donne rendez-vous
14:18 pour de nouvelles élections. C'était pas prévu
14:20 le 30 juin, premier tour des législatives.
14:22 7 juillet, second tour. Merci beaucoup
14:24 Emmanuel Rivière d'avoir été avec nous.
14:26 Pour pas vraiment
14:28 décrypter ses résultats, mais plutôt
14:30 réagir à cette annonce de la dissolution
14:32 de l'Assemblée nationale. Merci
14:34 et bonne journée. Évidemment, on va suivre
14:36 ces élections législatives. Premier
14:38 Deuxième tour 30 juin, 7 juillet, ici sur France Bleu Paris.

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