Mélisande Seyzériat, coordinatrice de Zero Waste Paris
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00:00 - On fait un premier bilan avec notre invitée, Mélisande Césaria, avec nous. Bonjour.
00:04 - Bonjour.
00:05 - Le tri c'est votre domaine. Vous êtes coordinatrice de Zero Waste Paris, traduction "Zéro déchet".
00:10 Alors pour l'instant, on est très loin du zéro déchet dans la région.
00:13 On essaye déjà de mettre en place ce fameux tri de nos déchets alimentaires.
00:18 Depuis janvier, les collectivités doivent proposer des solutions. C'est censé être obligatoire.
00:24 Seulement un tiers des collectivités l'a fait. C'est quoi ? C'est de la mauvaise volonté ou c'est trop compliqué ?
00:29 - Alors, ils ne s'y sont pas pris à temps, clairement, parce qu'on parle d'une législation qui remonte à 25 ans.
00:36 On en parle la première fois en 1998, dans une circulaire du ministère de l'Environnement.
00:41 Donc c'est quand même un petit peu de la mauvaise volonté.
00:45 Et puis c'est vrai qu'on a un territoire qui est très dense, avec une des zones urbaines où ce n'est pas facile.
00:54 Donc c'est vrai que ça peine un peu à se mettre en place.
00:57 - Si vous deviez noter les franciliens, peu mieux faire ?
01:03 - Moi, je ne vais pas noter les franciliens, je vais noter les collectivités.
01:07 Il y a certaines collectivités que vraiment on encourage.
01:11 Il y a des bons élèves. Et par exemple, c'est vrai que sur Paris et sur Est Ensemble, on est un petit peu en avance.
01:18 Il y a d'autres communautés de communes. Par exemple, moi où je réside, à Gentilly, il n'y a pas de solution.
01:26 - Il y a encore pas mal de villes où d'ailleurs il n'y a rien de proposé.
01:30 - Exactement.
01:31 - On les a comptées ces villes ?
01:35 - Alors, en fait, là c'est un petit peu compliqué, parce que les chiffres qu'on a, ils datent un petit peu.
01:40 Ils vont être présentés par l'Observatoire Régional des Déchats en Ile-de-France, leur DIF, le 21 mai prochain.
01:45 Donc là, les chiffres sont vraiment trop vieux pour qu'on puisse appuyer dessus.
01:52 - C'est quoi le principal problème ? C'est un problème de logistique, d'organisation ?
01:57 - Oui, tout ça, c'est sûr. Mais encore une fois, c'est des choses qu'on aurait pu beaucoup plus anticiper.
02:07 Il y a des collectivités qui s'y prennent vraiment trop tardivement.
02:12 C'est-à-dire que là, ils commencent à peine l'expérimentation, alors que l'obligation c'était à partir du 31 décembre.
02:18 Donc, certes, c'est un coût. La gestion des déchets en France, ça coûte très cher.
02:24 Mais voilà, c'est ce qu'on va... Enfin, ce qui va coûter sur les biodéchets, on va l'économiser sur la gestion des déchets,
02:33 ordures ménagères. Donc voilà, on peut le voir aussi comme une économie quelque part, si c'est bien mis en œuvre.
02:39 - Il y a les collectivités qui ont effectivement un rôle très important à jouer.
02:43 Et puis, nous aussi, on doit prendre de nouvelles habitudes, et ça, c'est pas forcément facile.
02:47 En plus, on a un petit peu du mal à s'y retrouver, parce qu'entre le porte-à-porte, les lombris compost qu'on nous distribue
02:56 ou qu'il faut aller chercher, les bornes qu'on installe dans les rues, pas forcément en bas de chez nous, au pied de l'immeuble,
03:02 c'est un peu une usine à gaz. Pourquoi on n'a pas trouvé une solution unique ?
03:06 - Oui, c'est sûr que c'est très, très compliqué. En fait, l'idée, c'était...
03:10 Les collectivités territoriales ont décidé de fournir vraiment plein, plein, plein de solutions diverses et variées.
03:17 Donc effectivement, vous l'avez dit, des distributions de lombris composteurs, ça, on a des difficultés à suivre,
03:23 si les gens le font vraiment et continuent à le faire.
03:25 Il y a eu des expérimentations, par exemple, la collecte en porte-à-porte à Paris,
03:29 qui était effective dans le 2e, 12e, 19e arrondissement...
03:32 - Échec ! - Exactement.
03:34 Et les Réviens ne sont vraiment pas contents, parce qu'ils avaient pris cette habitude-là.
03:38 Et en fait, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui vont arrêter du fait qu'il n'y ait plus cette collecte en porte-à-porte.
03:43 - Ce serait quoi, la bonne solution ? - La bonne solution, c'est déjà une meilleure communication.
03:48 Expliquer aussi aux gens pourquoi est-ce qu'il faut trier ces biodéchets,
03:51 pourquoi est-ce que c'est vraiment très, très important, parce que les gens ne le savent pas vraiment.
03:55 Ils disent "Oh, c'est encore quelque chose en plus à faire".
03:58 Et puis, voilà, les points d'apport volontaires pour Paris sont déployés.
04:04 Allez, on accélère un petit peu, on communique, et puis le point d'apport volontaire à moins de 3 minutes de chaque Parisien,
04:10 on y va rapidement !
04:13 - Alors, on va voir ce qu'en pensent justement les auditeurs qui nous appellent, puisqu'on leur pose la question.
04:18 Qui trie ces biodéchets aujourd'hui ? Est-ce que c'est simple ou pas ?
04:22 Vous avez la parole au 01-42-30-10-10.
04:25 - Oui, des particuliers, mais aussi des professionnels.
04:27 Vous êtes les bienvenus sur France Bleu Paris, par exemple à Drancy, il y a Yannick qui est avec nous.
04:30 Bonjour Yannick ! - Oui, bonjour !
04:33 - Vous, vous travaillez dans un restaurant, les déchets, vous les triez ?
04:36 - Ah, on les trie, oui, on trie tout.
04:38 On n'a pratiquement pas de déchets, parce que tout ce qu'on garde, la salade, enfin tout ce qui est déchets,
04:43 c'est quelqu'un qui vient nous les ramasser qui a des poules et des canards.
04:47 - Ah ! Ça sert à tout !
04:50 - Voilà, ça sert à tout. Nous, par exemple, les sacs de table, ils sont en cuir, c'est pas en du papier.
04:56 Voilà, ça se nettoie, il faut les nettoyer, c'est tout.
04:58 - Ça veut dire, Yannick, que vous avez quand même une prise de conscience écologique qui est déjà bien là.
05:05 Vous faites partie des bons élèves, donc déjà on peut vous dire bravo.
05:09 Est-ce que vous essayez d'inciter autour de vous, peut-être ?
05:13 - C'est ce qu'on dit, mais bon, il y en a plein que ça ne les intéresse pas.
05:17 - Oui, c'est compliqué. - Ça dit, la jette dans la rue, voilà, c'est ça.
05:22 - Merci, merci beaucoup. - Chez nous, c'est pareil, j'ai un petit pavillon,
05:26 j'ai mon composteur au fond du jardin.
05:29 - Ah oui, donc vous êtes vraiment l'exemple à suivre. Merci beaucoup, Yannick, pour ce témoignage.
05:35 Justement, ce qui est intéressant, c'est que là, c'est un restaurateur, c'est un professionnel qui trie.
05:39 Est-ce qu'il ne faudrait pas commencer par là, justement, par tous ces restaurateurs, les écoles,
05:43 toute la restauration collective ?
05:45 - Mais ils ont l'obligation de le faire, et c'est vrai que ça peine encore un petit peu.
05:51 Alors il y a des arrondissements, par exemple, là, le 11e arrondissement va faire une collecte partagée
05:59 avec tous les restaurateurs, parce que chaque restaurateur doit trouver sa solution.
06:03 Donc c'est un petit peu compliqué. Donc il faut les accompagner, il faut mutualiser,
06:07 parce que sinon on ne s'en sort pas. Il faut vraiment plus d'accompagnement des professionnels.
06:11 - Et donc ça, c'est encore le rôle des collectivités.
06:14 - Elles ont leur rôle à jouer, même pour les professionnels.
06:18 On continue de réagir au 01.42.30.10.10.
06:21 - Régis, bonjour. - Bonjour.
06:24 - Vous, la commune a déjà expérimenté le tri des biodéchets.
06:27 Elle récupère une fois par semaine à peu près ses bacs ?
06:30 - Oui, c'est ça. Depuis 2023, l'Océan avait demandé des foyers volontaires.
06:35 Depuis 2023, je trie. Il a fallu que ça se mette en place.
06:38 Ça a mis deux, trois mois pour que tout le monde comprenne bien comment ça fonctionne.
06:42 Mais ils passent une fois par semaine, le lundi matin, ils passent ramasser les biodéchets.
06:47 Je veux dire que c'est très pratique.
06:49 Il y a un petit seau à la maison, un petit seau de 6 litres,
06:52 dans lequel on met un sac, un sac plastique, n'importe quoi.
06:55 Et puis on met ça dedans, puis après on met ça dans le grand conteneur.
06:57 Bon, c'est bien.
06:58 - Alors attendez, parce que quand vous avez dit sac plastique,
07:01 il y a Mélissandre qui a serré un petit peu la mâchoire.
07:04 Mélissandre, qui est avec nous, qui fait partie de Zéro Waste Paris.
07:08 - C'est la grosse problématique. C'est-à-dire dans quoi est-ce qu'on met ces biodéchets ?
07:13 - On les met dans un sac compostable ou un sac en papier craft, la plupart du temps.
07:19 - Et qui les fournit, ces sacs-là ? Faut qu'on les achète, nous ?
07:22 - Voilà, problématique.
07:24 Généralement, quand on va vous donner votre bio-seau,
07:27 on va vous fournir deux rouleaux de sacs compostables certifiés.
07:32 - Attendez, je ne peux pas croire que Régis n'est pas un sac compostable.
07:35 Régis, ce n'est pas du plastox ?
07:37 - Écoutez, moi, quand on a commencé l'expérimentation de biodéchets,
07:41 j'ai fait un mail au SIUM de Villejuice pour savoir dans quoi je mettais mes déchets.
07:46 La réponse a été d'une clarté absolue, dans n'importe quel sac.
07:50 - Ah, alors après, ça va dépendre... C'est ça la difficulté.
07:54 Alors, si les consignes ne sont pas bonnes, comment c'est retrouvé ?
07:57 - Ça, c'est sûr. Je ne sais pas spécifiquement ce qui se passe sur Palaiso,
08:01 mais en tout cas, à Paris, c'est des sacs compostables ou sacs en papier craft.
08:06 Et c'est là où il y a de la confusion.
08:08 C'est-à-dire que même comment est-ce qu'on différencie un sac compostable
08:11 d'un sac estampillé biodégradable, d'un sac en plastique à usage unique,
08:14 qui sont interdits depuis 2016, mais qui circulent partout sur les marchés alimentaires ?
08:18 En fait, c'est vraiment compliqué.
08:20 Et vu qu'il y a autant de solutions que de syndicats de traitement, on s'y perd.
08:27 Et quand on déménage, on ne sait plus quoi faire.
08:29 - Oui, et puis si on n'a plus de sac, c'est à nous, du coup, d'en racheter.
08:32 - Oui, et en plus, ceux qu'on va trouver dans le commerce,
08:35 ce ne sont pas les petits de 10-20 litres qu'on va nous fournir au début.
08:41 Ce sont des gros sacs compostables qui ne rentrent pas dans le bio-sos,
08:44 donc encore, c'est compliqué.
08:45 - Mélisande Césaria de l'association Zero Waste Paris,
08:49 on continue de réagir aussi avec les auditeurs.
08:51 - Oui, trois mois après l'obligation de trier ses biodéchets,
08:54 c'était le 1er janvier, on est deux, trois mois après, 01423010.
08:58 Karine, bonjour !
08:59 - Oui, bonjour !
09:01 - Vous avez le tricomposteur à Clamart,
09:03 mais vous êtes un petit peu paumée, un petit peu perdue comme nous.
09:06 - Exactement, parce que, pour tout vous dire,
09:10 moi, j'avais un long tricomposteur, ce qui n'est pas toujours évident,
09:16 mais j'avais pris l'habitude de ne pas mettre d'oignon,
09:19 de ne pas mettre d'agrumes et surtout pas le reste de mon assiette
09:25 avec des déchets carnés ou autres.
09:27 Et là, on me met une poubelle, effectivement, où je dois mettre tout ça.
09:31 Et là, je suis perdue parce que j'y arrive pas, en fait.
09:34 J'y arrive pas à mettre dans cette poubelle
09:36 les choses que je ne peux pas mettre dans mon long tricomposteur
09:39 parce que je ne comprends pas trop la destination, justement, de cette collecte.
09:45 - Et je pense que c'est une bonne question qui va éclairer tout le monde.
09:50 Déjà, qu'est-ce qu'on doit mettre dans son long tricomposteur ?
09:55 Qu'est-ce qu'on ne doit pas mettre ?
09:56 Et ensuite, où est-ce que c'est destiné ?
09:59 - Alors, le long tricomposteur, c'est là où on va pouvoir mettre le moins de choses
10:03 parce que ces petits longs trics sont un petit peu difficiles.
10:05 Et effectivement, il ne faut pas mettre les restes de pâtes,
10:09 les restes carnés, les croûtes de fromage, tout ça, la viande.
10:13 On ne met pas.
10:14 - Ah, donc, reste de pâtes, reste de viande, ça, ça ne marche pas.
10:17 - Dans le long tricomposteur, on ne met pas.
10:20 Et on ne met pas non plus, effectivement, comme cette dame l'a dit,
10:23 des restes d'oignon, d'ail ou d'agrumes
10:25 parce que, voilà, les longs trics sont difficiles.
10:27 Ensuite, dans le composteur, on va pouvoir mettre oignon, agrumes,
10:33 mais, voilà, en dosage... - Avec parcimonie.
10:37 - Avec parcimonie, voilà.
10:38 Dans le composteur, voilà, comme les humains, 5 fruits et légumes par jour,
10:42 voilà, il aime bien la diversité.
10:44 Et après, dans les points d'apport volontaires de biodéchets,
10:48 donc ces bornes qui sont installées un petit peu de partout,
10:51 à Paris, à SUREST ensemble et tout ça,
10:53 là, on peut mettre tout ce qui est déchets alimentaires.
10:56 Donc même les os de poulet, les croûtes de fromage,
11:00 les restes de pâtes.
11:01 Alors, attention, ne gaspillons pas,
11:06 ne gaspillons pas non plus,
11:08 parce que dans les poubelles des franciliens,
11:11 il y a 82 kg de déchets alimentaires,
11:14 mais là-dedans, il y a 24 kg de gaspillage alimentaire.
11:17 - Donc on fait moins de pâtes.
11:18 - Et bien, voilà.
11:19 Et puis on mange ses restes, on accommode ses restes.
11:21 C'est-à-dire qu'on va aussi, peut-être avant de se dire de trier,
11:25 il faut aussi réduire et puis arrêter le gaspillage.
11:29 - Moi, je fais un foussitou avec mes restes.
11:31 - Voilà, par exemple.
11:32 - Tout ce que j'ai dans le frigo, je mets, une salade, ça, j'appelle...
11:34 - Faut partager les recettes aux auditeurs.
11:36 - Ça s'appelle un foussitou.
11:37 Martine Etaubonne, 0142 30 10-Dige.
11:39 Bonjour Martine.
11:40 - Bonjour.
11:41 - Alors vous, c'est intéressant,
11:42 parce que vous êtes dans une grande résidence
11:44 avec des espaces verts,
11:45 et c'est vous qui avez fait la demande en demandant des bacs.
11:47 - Voilà.
11:48 Alors, j'ai rencontré une personne du syndicat Emron,
11:52 mais la difficulté, si vous voulez, c'est de pouvoir installer les bacs.
11:57 Il faut quand même savoir que pour faire un tri, il faut trois bacs.
12:01 Un bac pour les déchets organiques,
12:03 un bac pour le stockage des matières sèches,
12:05 et un bac de repos.
12:07 Ça veut dire que dans notre résidence,
12:09 il faudrait en toute et pour toutes 12 bacs.
12:12 Donc, il faudrait aussi demander à nos habitants
12:18 d'être volontaires pour pouvoir gérer ces bacs à compost.
12:23 Donc, c'est quand même une difficulté supplémentaire.
12:27 On a beau être assez nombreux,
12:29 je doute qu'on arrive à trouver un nombre suffisant de bénévoles
12:34 pour pouvoir s'occuper de ça.
12:36 Je suis rentrée en contact avec notre société de jardinage
12:39 pour voir si elle pourrait éventuellement gérer ce genre de bacs.
12:45 Je vous avoue être quand même assez sceptique.
12:49 D'autre part, quand on nous livre les bacs,
12:51 c'est à nous de les monter.
12:54 - Et puis, vous avez peut-être des voisins qui, comme moi,
12:56 mettent un peu tout et n'importe quoi dans tous les bacs.
12:58 - Ben voilà. Le problème, il est là.
13:00 C'est que non seulement ils mettent un peu tout et n'importe quoi dans les bacs,
13:04 mais ils mettent un peu tout et n'importe quoi partout dans la résidence.
13:07 - C'est le vivre ensemble.
13:09 - C'est le problème.
13:11 C'est le vivre ensemble qui est de plus en plus compliqué.
13:14 Et je doute de l'efficacité à court terme de ce système.
13:23 On a près de chez nous des bacs de compost qui ont été installés par la ville.
13:30 Il y en a un qui a déjà été déplacé.
13:32 Pourquoi ? Parce qu'il était au pied d'un immeuble.
13:35 Et je vous avoue que quand moi je vais déposer mes déchets,
13:38 je vois des moucherons qui sont autour de ces bacs.
13:41 Donc il a été déplacé dans un endroit qui effectivement est un peu plus isolé.
13:46 Après, il faut faire la démarche de les vendre, d'aller jusqu'aux bacs.
13:51 - Ce qu'on entend Martine, c'est que ce n'est pas gagné.
13:53 Ce n'est pas gagné. On veut tous y mettre de la bonne volonté, mais ce n'est pas gagné.
13:56 - Mais c'est très compliqué le mot de la fin, Mélisande Césariat.
13:59 Vous êtes optimiste quand même. On va y arriver ?
14:01 - On va y arriver. Il faut que tout le monde s'y mette
14:04 et vraiment se rendre compte de là, c'est des déchets qu'on incinère.
14:09 C'est dommage de brûler alors qu'on peut en faire du compost,
14:12 on peut en faire de l'énergie. C'est une ressource, ces déchets alimentaires.
14:16 - Et on termine là-dessus. Merci beaucoup Mélisande Césariat d'être venue nous éclairer.
14:20 Mais on va encore avoir besoin d'un peu de formation.
14:22 - Et merci à tous pour vos nombreux appels ce matin sur France Bleu Paris.
14:26 Bish.