• l’année dernière
Le sous-préfet d'Istres a lancé ce matin "l’étude d’impact selon l’approche équilibrée" à l'occasion de la commission consultative de l'environnement de l'aéroport. Cette étude a pour objectif de solutionner le problème des nuisances sonores émis par les avions au moment du décollage et de l'atterrissage tout en conservant l'activité économique de l'aéroport. ...

Vidéo publiée le : 21/11/2023 à 15:55:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/actualites/environnement/etang-de-berre/15636/aeroport-marseille-provence-des-restrictions-contre-les-nuisances-sonores-oui-mais-pas-avant-2025.html

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Transcription
00:00 Jean, il y aura un délai de deux ans avant éventuellement, avant l'application de cette méthode dite équilibrée.
00:06 Deux ans, qu'est-ce que vous en pensez de ce délai ?
00:09 Deux ans, étant donné que nous sommes en France, on va partir du principe que ça va faire au moins quatre ans
00:13 compte tenu de la rapidité de l'administration française.
00:17 Et donc ?
00:18 Et donc, je pense qu'on va essayer de s'acheminer vers l'horizon 2030 avec le renouvellement de la flotte
00:25 et qu'on est en train de nous préparer une petite séance de cinéma pour faire croire qu'on s'occupe de quelque chose.
00:31 Vous voulez dire qu'on essaie de gagner du temps, là ?
00:34 Tout à fait. D'ailleurs, ça fait beaucoup de temps qu'on gagne du temps.
00:38 On a vu ça à plusieurs reprises.
00:40 Maintenant, on propose d'autres trajectoires, d'autres méthodes dont nous étions demandeurs d'ailleurs
00:46 et nous n'avons jamais eu de réponse l'année dernière.
00:49 On avait eu ces questions suite déjà à des modifications qui s'étaient prises compte tenu de la GNSS,
00:57 c'est-à-dire la centralisation des départs à 15 mètres près.
01:01 C'est Thomas Makhindoulou qui l'a dit. Ce n'est pas nous qui l'avons inventé.
01:04 Parait-il, sur ordre de Bruxelles, comme d'habitude.
01:07 Donc, toutes les déclarations, on en prend et on en laisse.
01:12 Aujourd'hui, c'est quoi ? C'est de la lassitude ou vous êtes encore déterminé à faire bouger les choses ?
01:17 Est-ce que ça s'améliore un petit peu, que la vie des riverains aux alentours de l'aéroport s'améliore ?
01:23 De la lassitude, on ne peut pas dire de lassitude, autrement on s'arrêterait.
01:26 Par contre, ce qu'on aimerait, c'est des décisions un peu concrètes, pas uniquement des effets d'information.
01:34 Est-ce que vous avez espoir qu'un jour, les riverains de l'aéroport vivent une situation un peu plus apaisée par rapport à ces avions ?
01:42 Oui, s'il y a une volonté politique, on peut le faire.
01:45 Tout le monde le sait, il y a une volonté politique et une volonté technique.
01:48 Technique, on peut arriver à le faire, ça on le sait.
01:51 Et politique, évidemment, personne ne bouge.
01:53 Alors, en plus de ça, on vient de nous annoncer qu'on va modifier les navettes sur Paris
02:00 en supprimant l'Air France sur ces navettes et en faisant venir une autre compagnie low-cost.
02:05 Transavia.
02:06 Transavia.
02:07 Et par conséquent, quand une compagnie low-cost arrive, il est évident que c'est pour gagner de l'argent.
02:13 Donc les problèmes des riverains, ils n'en ont rien à faire.
02:15 Ça veut dire que c'est une mauvaise nouvelle pour les habitants des riverains de l'aéroport ?
02:18 Tout à fait, pour les riverains dans l'aéroport, pour le personnel à l'aéroport,
02:21 pour le personnel navigant, pour la tour de contrôle, pour tout le monde.
02:24 Puisque maintenant, les compagnies aériennes font la loi,
02:27 comme un laboratoire pharmaceutique fait la loi avec le ministère de la Santé.
02:33 Pourquoi les compagnies low-cost sont moins bien ou moins disantes par rapport à une compagnie normale ?
02:42 Tout simplement parce qu'ils n'ont pas la même législation sur le travail.
02:46 Donc on a vu avec Ryanair notamment, ils dépendent du ministère du Travail d'Irlande.
02:52 Donc par conséquent, ici, ils se moquent complètement de ce qui se passe sur Marseille.
02:56 Le principal pour eux, c'est de faire de l'argent pour tous les moyens.
02:58 Qu'est-ce que vous attendrez très concrètement pour terminer sur ce qui va se passer pour ces deux zones ?
03:03 Est-ce que vous avez espoir qu'il y ait quelque chose qui aboutisse ?
03:07 Et je pense notamment, vous faites partie de ceux qui réclament le retour aux trajectoires dispersées.
03:15 Vous les demandez, vous le réclamez. Est-ce que ça, c'est quelque chose qui fait toujours partie des options ?
03:20 Oui, c'est toujours d'actualité.
03:22 Alors on demande le retour des trajectoires dispersées précisément parce qu'ils les ont annulées.
03:26 On demande à revenir à cette situation.
03:29 Ce n'est pas la tasse de thé, cette situation.
03:32 De toute manière, on a quand même les avions au-dessus de la tête.
03:34 Mais la différence, c'est qu'à ce moment-là, on va passer une fois sur une commune, une fois sur l'autre.
03:39 Et nous sommes d'ailleurs maintenant en accord avec beaucoup de communes avoisinantes avec lesquelles nous avons des réunions.
03:45 Comme qui par exemple ?
03:46 Père Namirabo entre autres.
03:49 Surtout Père Namirabo.
03:50 Après d'autres s'y sont joints, que ce soit l'Europe, que ce soit Gignac.
03:55 Au fur et à mesure, la fédération monte.
03:59 Répartir les problématiques, c'est tout ça ?
04:01 Répartir les problématiques, tout à fait.
04:03 On n'a jamais dit qu'on était contre l'aéroport.
04:05 On l'a même écrit.
04:06 Nous ne sommes pas contre l'aéroport.
04:07 On ne veut pas le faire fermer.
04:08 C'est un bassin d'emploi.
04:10 On veut le garder.
04:11 Mais il y a des décisions à prendre pour que ces départs, ces arrivées aussi pour certains,
04:18 parce que ce n'est pas uniquement les départs pour nous, mais aussi les arrivées pour d'autres, soient respectées,
04:23 soient moins bruyantes et respectent un petit peu les riverains du secteur.

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