• l’année dernière
Ils sont trois, ils sont jeunes et ont tous fondés une entreprise qui répondent aux besoins de la société actuelle. Grâce au groupe Manutan, leur start-up se développe et franchit de nombreuses étapes avec l'aide des professionnels de différents secteurs disponibles pour eux. Inclusivité, durabilité et énergie sont les trois piliers des lauréats de cette année.

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00:00 ...
00:05 -De retour sur le plateau de "Be smart"
00:07 pour cette émission spéciale "Smart at work"
00:10 dédiée à l'accompagnement des startups du B2B.
00:13 Xavier Laurent, directeur du programme du groupe Magnitans,
00:16 est toujours avec nous. Les 3 lauréats du programme
00:19 nous auront rejoints.
00:20 Noémie Ogniaud est avec nous, fondatrice de Jeuneau.
00:23 Bonjour. -Bonjour.
00:24 -Merci beaucoup de nous accompagner.
00:26 Paul Gredigui nous accompagne également.
00:29 -Bonjour. -Bonjour.
00:30 -Yann Cousin nous accompagne également,
00:32 CEO de Swoop Energy. Bonjour. -Bonjour.
00:35 -Merci à tous les 3.
00:36 Avant de les présenter, Xavier Laurent,
00:38 redites-nous un mot sur comment ces 3 startups
00:41 se sont-elles distinguées.
00:43 -Pas forcément grand-chose.
00:45 Elles n'ont pas forcément le même niveau de maturité.
00:48 Elles n'adressent pas forcément le même sujet.
00:50 Elles n'ont pas forcément le même business.
00:53 Swoop, c'est l'entreprise qui fabrique des produits
00:56 et qui les vend, dans le concret.
00:58 Olis, c'est une entreprise,
01:00 c'est plutôt une entreprise software de SaaS
01:02 qui va mesurer l'impact carbone et l'impact des produits,
01:06 donc c'est dématérialisé.
01:08 Et puis Jeuneau, qui propose un jeu,
01:11 qui va proposer quelque chose de concret,
01:14 mais moins industriel que Swoop.
01:16 Ils ne sont pas forcément au même niveau.
01:19 Jeuneau est un peu plus jeune que les autres, peut-être.
01:22 -C'est peut-être ça qui vous intéresse, finalement.
01:25 -Absolument. La question n'est pas où ils sont aujourd'hui,
01:28 mais ce qu'on leur apporte pendant un an.
01:30 -Noemi Ogniaud, vous allez ouvrir le bal.
01:33 C'est peut-être un exercice que vous connaissez déjà,
01:36 celui du pitch.
01:37 Il y a le chrono derrière,
01:39 mais en gros, vous avez une minute pour pitcher Jeuneau,
01:42 même s'il nous en a déjà dit quelques mots.
01:45 Allez, on lance le chrono.
01:46 Noemi, c'est à vous. -C'est parti.
01:48 Alors, Jeuneau, c'est une entreprise
01:50 qu'on a créée en juin 2022.
01:52 En fait, j'ai créé un jeu de société éducatif
01:55 qui s'appelle Superco quotidien,
01:57 qui est le premier jeu de la marque de la société Jeuneau,
02:00 que j'ai créé il y a 4 ans.
02:02 C'est un jeu de plateau sans écran.
02:04 L'objectif, c'est de développer l'autonomie quotidienne
02:08 des enfants à la maison.
02:09 Tout ce qu'on va apporter aux enfants au quotidien
02:12 sur l'apprentissage, mais au sein d'un jeu.
02:15 La particularité de Superco quotidien,
02:17 c'est que c'est un jeu adapté à tous les enfants,
02:20 même les enfants atteints de déficiences intellectuelles,
02:23 troubles cognitifs, retard d'apprentissage,
02:26 qui s'adaptent à tous les enfants pour apprendre en s'amusant.
02:29 On travaille avec des familles et avec des structures spécialisées,
02:33 que ce soit des IME, des CSAD, des associations,
02:36 mais aussi des écoles, des crèches, des maternelles
02:39 et des hôpitaux de jour, par exemple.
02:41 Tous les endroits qui accueillent des enfants au quotidien.
02:45 -C'était clair. Pourquoi ce sujet ?
02:47 Je vous relance. Pourquoi ce sujet de la pédagogie ?
02:50 Vous le disiez, adapter à ces enfants atteints de troubles.
02:53 Vous, vous touche... Enfin, voilà.
02:56 Comment c'est venu, ça ?
02:57 -J'ai fait un BTS Design Produits. C'était mon projet de fin d'études.
03:01 Je voulais créer un produit qui aiderait tous les enfants.
03:05 Je me suis orientée
03:06 dans la déficience intellectuelle et le trouble cognitif,
03:10 car je ne connaissais pas le sujet,
03:12 pour comprendre comment évoluer ces enfants,
03:14 quels étaient leurs besoins au quotidien.
03:17 J'ai découvert le manque d'autonomie quotidienne
03:20 et que tous les enfants apprennent par le jeu,
03:22 sans exception.
03:24 Ces enfants n'ont pas de jeu adapté à leur problématique quotidienne.
03:27 Ca a créé des difficultés dans leurs apprentissages.
03:30 J'ai commencé à travailler sur ce perco quotidien.
03:34 -Vous êtes entourée de qui pour travailler sur ce jeu ?
03:37 D'experts médicaux ? -Médicaux et pédagogiques.
03:40 On a créé un conseil scientifique avec neuropédiatres,
03:43 psychomotriciens, éducateurs, ergothérapeutes, psychologues.
03:46 -Xavier Laurent,
03:47 qu'est-ce qui vous a séduit dans la solution et dans le jeu de jeunot ?
03:51 -Ce qu'a dit Noemi, c'est que ça adresse un vrai problème
03:55 pour lequel il n'y avait pas de solution.
03:58 Ca correspond bien à ce qu'on veut faire.
04:00 L'inclusion est important.
04:02 On n'est pas dans l'enfance, mais on a une filiale qui s'occupe de ça.
04:05 On trouvait que c'était quelque chose qui manquait.
04:08 C'est un marché qui n'est pas facile,
04:10 pas le plus gros marché de la Terre.
04:12 On s'est dit que là, on pouvait aider Noemi.
04:15 On a une filiale qui est en connexion avec toutes les écoles,
04:18 et on pense qu'il y a des choses à aller voir en commun.
04:21 Son projet nous a séduit et notre capacité à l'aider aussi.
04:25 -Noemi Ognon, qu'attendez-vous d'un accompagnement
04:28 et d'un coup d'accélérateur comme celui de Manittan ?
04:31 -Je suis ravie. Ils ont cette filiale qui m'intéresse énormément.
04:35 Mais en plus de ça, ils ont une équipe qui est pluridisciplinaire
04:39 avec des professionnels et des spécialistes dans plein de domaines
04:43 que je ne suis pas spécialiste.
04:45 Je suis ravie d'avoir cet accompagnement.
04:47 Et une prise de recul aussi, une vue d'ensemble sur le projet,
04:52 sur la structure, sur notre manière de prospecter, par exemple.
04:55 C'est un détail, mais ils ont une vue d'ensemble
04:58 super intéressante avec des professionnels compétents.
05:01 -Vous en êtes à quel stade ?
05:03 -Nous, là, fin novembre,
05:05 ça sera les un an du lancement de la commercialisation.
05:08 Ca va être notre premier Noël officiel, on va dire, cette année.
05:12 Il y a encore plein de choses à apprendre.
05:15 C'était notre première année d'exercice.
05:17 -Joyeux un an.
05:18 Vous avez un an d'accompagnement avec Manutan.
05:21 Yann Cousin, même exercice.
05:24 Vous allez nous expliquer en une minute
05:27 l'activité de Swoop Energy.
05:29 On lance le chrono.
05:30 -Allons-y.
05:31 Vous connaissez tous les groupes électrogènes polluants et brouillants
05:35 indispensables dans le BTP, dans la production audiovisuelle,
05:39 ou quand on a des coupures de courant sur le réseau électrique.
05:42 Chez Swoop Energy, on a créé une alternative écologique
05:46 qui va servir à stocker l'électricité en amont
05:48 et la redistribuer sur le site d'utilisation.
05:51 Chez Swoop, on n'utilise pas des batteries neuves,
05:54 mais des batteries de seconde vie, de voiture électrique.
05:57 Ces batteries, quand elles ont achevé leur vie dans le véhicule,
06:00 elles ont au minimum 80 % de leur capacité de stockage initial.
06:04 Elles peuvent connaître une seconde vie assez longue.
06:07 On les reemploi,
06:08 on leur donne une seconde vie de 5 à 15 ans.
06:11 Grâce à ces batteries, on peut proposer à nos clients
06:15 une électricité qui a une haute performance
06:17 et un bilan carbone très faible,
06:19 le plus faible du marché sur ces solutions-là.
06:22 L'idée, pour Swoop, c'est d'apporter à ses clients
06:25 la capacité d'avoir une électricité bas carbone
06:28 et silencieuse où et quand ils le souhaitent
06:30 et pouvoir s'engager dans leur transition énergétique.
06:34 -Qui sont vos clients ?
06:35 Vous avez respecté parfaitement le chrono.
06:38 Yann, c'est qui, vos clients ?
06:40 -Nos principaux clients, c'est des secteurs d'activité
06:43 électrogène de façon quotidienne,
06:45 le secteur du BTP, la production audiovisuelle,
06:48 l'événementiel, d'autres secteurs
06:50 qui ont des fréquences d'utilisation
06:52 importantes, mais qui sont plus petits,
06:55 comme les food trucks, les véhicules magasins.
06:58 On peut aussi toucher les situations de crise.
07:01 Une situation de crise, c'est quand le réseau électrique
07:04 est hors service, parce qu'il se trouve dans une zone de guerre
07:08 ou qui a subi un incident climatique.
07:10 On a tout ce spectre-là.
07:12 -Comment ça vous est venu de récupérer les moteurs
07:15 des véhicules électriques ?
07:16 C'est venu d'où, ça ?
07:18 -Ca vient... Si on reprend l'idée vraiment de la genèse du projet,
07:22 ça vient d'un voyage en Australie que j'ai fait avec un ami en 2019.
07:25 On a été pris dans les feux de forêt en Australie.
07:28 Le réseau électrique était hors service.
07:31 Il n'y avait pas d'autre solution que de faire marcher
07:34 des groupes électrogènes polluants.
07:36 On trouvait ça paradoxal dans une situation
07:39 où on a un réseau électrique qui est en train de se dégrader.
07:42 On a fait un projet de rénovation
07:44 qui a été engendré par les émissions de CO2.
07:47 Je suis passionné d'automobiles et je m'intéresse aux énergies.
07:50 En rentrant en France, j'ai fait le constat
07:53 qu'on pouvait réutiliser les batteries de véhicules électriques.
07:57 -La conjoncture de plus en plus de véhicules électriques
08:00 vous promet un avenir.
08:01 Sur quels aspects, vous, vous avez besoin de Manutan ?
08:05 -Je pense sur plein d'aspects différents.
08:07 Il y a des expertises très larges.
08:09 Je parlais des collectivités.
08:11 Un Manutan a un département collectivité.
08:14 Il peut nous accompagner.
08:16 Comment s'adresser à nos clients en fonction de leur nature ?
08:19 Nous, on est en train de refaire dans le détail
08:22 notre stratégie commerciale.
08:24 Comment on va structurer la force de vente ?
08:27 C'est des sujets qu'on peut évoquer avec eux,
08:29 des sujets très concrets.
08:31 Il y a plein de choses.
08:32 On peut venir solliciter leur expertise et leur aide.
08:36 -Ca, comment vous échangez ?
08:38 Vous êtes déjà au courant de leurs besoins,
08:41 de leur stade de développement.
08:43 C'est ce que vous disiez.
08:44 Vous savez que vous pouvez les aider à terme.
08:47 Vous échangez aussi après.
08:49 Il y a des choses que vous avez découvertes après
08:52 sur une entreprise comme Soup Energy.
08:54 Comment se passent les échanges ?
08:56 -L'idée, c'est que chacun des jeunes entrepreneurs,
09:00 jeunes ou... On est tous très jeunes.
09:02 Jeunes ou moins jeunes,
09:04 on a trois sponsors chez nous.
09:06 La première chose qu'on fait avec les start-up,
09:09 c'est de faire un bilan.
09:10 Qu'attendez-vous de cette année ? Qu'attendez-vous de nous ?
09:14 Ca nous donne le projet.
09:16 C'est ça. Vous êtes là et vous allez là.
09:18 C'est pour ça qu'on peut prendre des entreprises
09:21 de n'importe quelle taille.
09:23 La question, c'est pas d'arriver au même endroit,
09:26 mais à l'endroit qu'eux ont décidé.
09:28 Pour Soup, ça nous touche particulièrement
09:31 parce qu'on a racheté, il y a deux ans,
09:34 une entreprise pour faire du reconditionnement
09:36 de matériel électronique informatique.
09:39 On trouvait que c'était idiot de jeter des produits
09:42 qui pouvaient encore fonctionner et réinjecter dans le marché.
09:45 On propose à nos clients de récupérer leur matériel
09:48 pour leur donner une seconde vie.
09:51 C'était la même démarche avec les batteries.
09:53 Ca nous touche beaucoup.
09:55 On l'a mis en relation.
09:57 Un des sponsors, c'est Pierre-Emmanuel,
10:00 qui est le patron de cette startup qu'on a rachetée.
10:03 Ils ont des choses à co-construire ensemble.
10:06 C'est là aussi où on parlait tout à l'heure d'échanges.
10:09 On a aussi pas mal de choses à prendre dessous.
10:12 -Je rebondis sur ce que vous disiez.
10:14 C'est pas difficile, le fait qu'ils soient tous
10:17 à des stades de développement différents.
10:19 Ca vous fait pas peur ?
10:21 -Non, parce que le programme n'est pas un programme
10:24 qui est décidé à l'avance.
10:26 C'est un programme qu'on décide avec chacune des startups.
10:29 "Où en êtes-vous ? Où voyez-vous dans un an ?"
10:32 Ca nous donne les projets.
10:34 C'est intéressant, quand on leur demande
10:36 de quoi ils ont besoin, ils n'en ont pas besoin,
10:39 parce qu'ils font tout seuls.
10:41 Au fur et à mesure, ça permet de dire
10:43 "ça, je l'oublie, je sais pas faire."
10:45 Ca crée le programme pour l'année et pour la startup.
10:49 -Les besoins s'affinent.
10:50 -Poser la question "de quoi tu as besoin ?
10:53 "Quels sont tes bloqueurs en ce moment ?"
10:55 Ca ouvre des questions
10:57 qui ne s'étaient pas encore posées.
10:59 -Paul Grédigui, vous n'allez pas y échapper.
11:02 Vous avez, vous aussi, une minute
11:04 pour nous présenter votre solution,
11:07 la solution Olys.
11:08 -Ca va lancer le chrono.
11:10 Chaque année, les marques mettent sur le marché
11:13 50 millions de nouveaux produits
11:14 qui représentent 60 % des impacts environnementaux mondiaux.
11:18 Ca peut être des chaussures, des T-shirts.
11:21 Pour pallier ce problème, la France et l'Europe
11:23 ont rendu obligatoire l'analyse de cycle de vie.
11:27 C'est un mode qui quantifie
11:28 l'ensemble des impacts sur la chaîne holistique
11:31 en partant des matières premières et jusqu'à la fin de vie.
11:34 On va pouvoir mesurer les émissions de CO2,
11:37 l'impact sur l'eau, etc.
11:38 Mais malheureusement,
11:40 cette méthodologie est coûteuse et chronophage.
11:43 Avec mon associé, on a créé Olys,
11:45 une plateforme qui permet de rendre ces analyses
11:48 plus simples pour les entreprises.
11:50 On leur permet de quantifier, s'améliorer et communiquer
11:53 les performances sociales et environnementales
11:56 grâce à des outils d'intelligence artificielle
11:59 et une interface didactique.
12:01 Depuis notre création, avec Olys,
12:03 on a mesuré l'impact environnemental
12:05 de milliers de produits.
12:07 On a une réduction de l'impact de 20 %.
12:09 Avec Olys, on s'engage pour des produits plus responsables
12:13 et un futur plus durable.
12:14 -Merci beaucoup.
12:15 Qu'est-ce qui vous différencie des concurrents
12:18 sur ce segment de l'impact calcul, de l'impact carbone des produits ?
12:22 Vous disiez que vous utilisez l'intelligence artificielle.
12:26 Vous voulez faire la solution plus simple, plus accessible.
12:29 Il y a pas mal de start-up sur ce créneau-là.
12:32 -Il y a deux acteurs dans le marché.
12:35 Il y a les acteurs historiques,
12:37 comme Simapro ou Penelcier, qui sont des logiciels experts.
12:40 La différence, c'est l'ergonomie de la plateforme
12:43 et la capacité à la rendre accessible.
12:46 On peut voir que les PME n'ont pas d'experts spécialisés en ACV.
12:50 Faire passer de plusieurs mois à quelques heures,
12:53 ça leur permet de prendre en main les sujets.
12:56 Ils sont dans le même air que nous, un air plus moderne.
12:59 L'élément de différenciation, c'est qu'on peut faire des analyses
13:03 pour aller très rapidement, en se connectant avec des outils,
13:07 comme des PLM ou des ERP, mais aussi des analyses complexes.
13:10 On a déjà modélisé des centres de tri des déchets,
13:13 des analyses qui ont fait l'objet de revues critiques.
13:17 On a cette flexibilité qui permet aux marques
13:20 d'anticiper les réglementations futures.
13:23 -Des exemples d'entreprises ou des secteurs
13:25 vous travaillez avec ?
13:27 -Je peux donner quelques secteurs.
13:29 Il y a des entreprises, je ne peux pas dire.
13:32 Un exemple marquant, c'était notre premier projet,
13:35 avec Dantec, une PME industrielle,
13:38 qui a fait le lave-vaisselle Bob.
13:40 Il y a un petit lave-vaisselle
13:42 qui est mis pour destination des étudiants.
13:45 Avec eux, on a pu mesurer l'impact de ce produit-là
13:48 et faire des co-conceptions sur leur nouvelle gamme de produits
13:52 pour avoir les réductions à venir et le produit le plus éco-responsable.
13:56 -On ne leur donne pas juste le résultat,
13:59 on leur dit que l'impact carbone de leur produit est là,
14:02 que le problème vient de là.
14:04 -Il y a les deux.
14:05 On ne mesure pas que l'impact carbone,
14:08 on mesure tous les impacts environnementaux.
14:11 -Je résume vite quand je dis "impact carbone".
14:14 -Il y a des compromis à trouver
14:16 et les scores environnementaux sont plus globaux.
14:20 -On a des solutions industrielles.
14:22 S'ils font l'analyse en amont,
14:24 ils peuvent anticiper les changements
14:26 avant la mise en production.
14:28 Quand ils passaient par un cabinet d'experts,
14:31 la production était terminée, la commercialisation était finie.
14:35 On leur dit qu'il faudrait améliorer la performance thermique du four.
14:40 Une fois que la R&D a été faite, c'est trop tard.
14:43 On évite d'avoir des préjugés.
14:45 Il y a un autre marché sur lequel on travaille beaucoup,
14:49 c'est le marché textile,
14:51 où il y a des réglementations françaises,
14:53 avec la loi AGEC et l'information du consommateur.
14:57 On doit se connecter avec les systèmes SI
14:59 pour calculer en masse les références,
15:02 identifier les hotspots dans leur collection
15:05 et trouver les leviers d'amélioration
15:08 et voir comment on peut améliorer le catalogue.
15:11 -Vous avez l'air de bien connaître vos technologies.
15:14 Qu'est-ce que Manuton peut vous apporter
15:18 pour la réduction de la production ?
15:20 -On est assez jeunes, on a un an d'existence.
15:23 On est en phase où on veut recruter de nouveaux collaborateurs,
15:27 accélérer notre déploiement commercial,
15:30 car la solution est robuste et on a traité beaucoup de cas d'usage.
15:34 Avoir une expertise sur l'aspect commercial,
15:37 la négociation de contrat, les aspects juridiques et RH,
15:41 c'est génial car on n'est pas rodé sur ces compétences.
15:45 Un autre point crucial pour nous,
15:48 c'est que pour mesurer l'impact environnemental des produits,
15:52 on doit parler avec tous les fournisseurs.
15:54 Manuton parle avec des fournisseurs variés.
15:58 Ca nous permet de savoir quel langage il faut adapter,
16:01 comment parler aux fournisseurs pour créer une bonne relation.
16:05 Si les fournisseurs ne veulent pas répondre,
16:08 ça retarde les calculs des performances environnementales.
16:12 -Vous savez quoi faire avec eux ?
16:15 -C'est un sujet qui nous séduit.
16:17 On distribue un million de produits.
16:19 On a besoin d'avoir ce score sur un million de produits.
16:24 Comme tu l'as dit,
16:25 on a plusieurs milliers de fournisseurs
16:28 répartis partout sur le monde, avec chacun ses lois.
16:32 C'est un vrai sujet très complexe pour nous.
16:35 On pense qu'ils adressent le bon marché.
16:37 Ca va être déterminant dans le futur,
16:40 pour notre métier à nous,
16:42 mais pour n'importe qui qui doit acheter ou en vendre.
16:46 Ils sont sur le bon marché.
16:48 Ils vont très vite.
16:49 Leur plateforme est incroyable.
16:51 L'ergonomie, c'est vraiment quelque chose
16:54 qui va permettre d'accélérer cette analyse-là
16:58 de manière impressionnante.
17:00 Nous, on croit ça.
17:01 La moyenne d'un ACV, c'est 6 mois.
17:03 Dans ces eaux-là, on a un million de produits.
17:07 Si on fait 1 million x 6 mois,
17:09 on met beaucoup de monde sur la table.
17:12 On a besoin de start-up qui arrivent
17:14 à trouver des moyens d'aller plus vite.
17:16 Ils vont très vite.
17:18 Ils ont besoin qu'on les aide sur toutes ces tâches
17:21 un peu administratives, d'organisation,
17:24 de structuration d'entreprise.
17:27 C'est là-dessus qu'on va travailler.
17:29 -Le temps passe très vite.
17:31 Est-ce qu'on peut s'attendre à une 4e édition l'année prochaine ?
17:35 On va rester focus sur celle-ci,
17:38 mais le programme a du succès.
17:40 -Le programme a du succès.
17:42 Oui, on va faire une 4e.
17:44 On va probablement lancer les campagnes de recrutement
17:47 d'ici le 1er trimestre de l'année prochaine.
17:50 Pour cette année, on focalise déjà sur les 3 qui vont arriver.
17:54 On va lancer les projets avec les 3.
17:57 Mais oui, c'est quelque chose de...
17:59 -Il n'y a pas de raison de ne pas les réitérer.
18:02 -Non. On pense que c'est vraiment utile
18:05 pour les entreprises avec lesquelles on travaille,
18:08 à la fois pour Manutan, de nouveau.
18:10 Il y aura une 4e édition.
18:12 -Merci, Xavier, Laurent.
18:14 Vous êtes directeur du groupe Manutan.
18:17 Merci aux 3 lauréats d'être venus.
18:19 Noémie Ogniaud, la fondatrice de Jeuneau.
18:22 Paul Grédigui, le cofondateur de Hollis.
18:24 Et Yann Cousin, CEO de Swoop Energy.
18:27 Merci à tous les 3, à tous les 4, d'être venus.
18:30 C'est la fin de cette émission.
18:32 On continuera à suivre ce programme "Move with Manutan"
18:36 sur Bismarck.
18:37 et à très vite, salut.

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