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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ ! 

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Transcription
00:00 Avoir un sale enfant de toi
00:02 Olivier voulait être réalisateur depuis que je le rencontrais
00:05 et moi il savait que je voulais être acteur
00:06 et je pense que lui il avait trouvé une créature en fait.
00:08 C'est le cadeau dont je rêvais
00:11 Cade, 32 ans, acteur et musicien,
00:13 il est en quelque sorte l'excessif du duo.
00:15 J'aime mon travail.
00:16 Olivier, 32 ans également,
00:18 il est plus tempéré que son acolyte.
00:20 L'amour et tout l'espoir
00:22 Cadeo Olivier madame, monsieur, alors ?
00:24 C'est fou, les idées vous viennent à une vitesse.
00:26 Tu me tiens la main
00:28 Je vais pousser le roi sur Annie Dupéré
00:31 et j'évite le feu rouge.
00:33 Annie Dupéré
00:34 Oh joli coup !
00:35 Avoir un sale enfant de toi
00:38 ça faisait longtemps que j'attendais
00:42 Tiens, tiens, tiens
00:43 Quoi, quoi, quoi ?
00:44 Twingo !
00:45 Il a dit bingo pas twingo.
00:47 Cadeau dont je rêvais
00:50 Cade
00:51 Il est ton sourire, ton regard
00:54 Quand tu te lèves le matin
00:56 T'es là Olivier ?
00:57 Je suis là, je suis là.
00:58 Parce qu'avant de m'appeler Mérate,
00:59 je m'appelais et Olivier,
01:00 donc voilà, je voulais quand même me saluer.
01:02 C'est l'honneur de te remettre,
01:03 César, du public.
01:05 Moi je vais vous faire montrer
01:09 que ce que je dis, c'est ce qu'il faut retiendre.
01:11 Oh les yeux, oh les yeux, oh les yeux.
01:15 Non, non, non.
01:17 On regarde ça, c'est bien.
01:18 Oulà, ça va ?
01:19 Tout va bien ?
01:20 C'est la grande classe.
01:22 Comment vas-tu ?
01:22 Ça va.
01:23 C'est là, hein ?
01:23 Ouais.
01:24 Je suis très content de vous avoir ensemble.
01:25 C'était drôle de voir ces images,
01:26 parce qu'on se disait,
01:27 pardon, peut-être que je parle avant que tu parles, non ?
01:30 On se disait quand même,
01:32 ce qui se dégage de nous en fait,
01:33 en très peu de temps,
01:34 vous avez réussi à avoir l'atmosphère qui…
01:37 C'est vraiment ça.
01:38 À bien résumer, oui.
01:39 Content de vous avoir ensemble.
01:40 Parce que séparément,
01:41 vous êtes Kadméra de Olivier Barou.
01:43 Ensemble, c'est le retour de K.O. de Olivier.
01:46 Et vous revenez pour le retour de Bullitt et Ripper,
01:49 les nouvelles aventures de Pamela Rose sur Canal.
01:51 Et moi, je n'arrête pas de le dire,
01:53 quand on me demande mes comédies françaises préférées,
01:55 je mets toujours dans mon top 5
01:57 le deuxième épisode de Pamela Rose.
01:58 Ah le deuxième, il était fan du deux de toi.
02:00 Je suis ultra fan de lui.
02:01 C'est toi, c'est toi donc.
02:02 C'est celui qui a le moins bien marché en plus, c'est marrant.
02:04 Ben ouais, c'est vrai.
02:05 Après, c'est des films qui vivent sur la longueur,
02:07 mais effectivement, on adore.
02:09 C'est celui qu'on a réalisé tous les deux en plus.
02:10 Et je suis fan de Bullitt et Ripper.
02:12 Vous êtes entrés sur un morceau de Phil Barney.
02:14 J'aimerais qu'on écoute la personne qui a choisi ce morceau.
02:16 Si Kad et Olivier devaient être une chanson,
02:20 ils seraient "Un enfant de toi" de Phil Barney.
02:23 Parce que quand j'étais petite,
02:24 ils étaient tellement tout le temps ensemble
02:25 et ils avaient l'air de tellement s'aimer
02:27 que tout le monde croyait que j'étais la fille de Kad et Olivier.
02:30 Et ça continue encore aujourd'hui.
02:31 Ah, Ma Choupette, oh là là.
02:33 Ma filleule.
02:35 Ouais, ma fille, Enya.
02:36 Enya Barraud.
02:37 Qui nous connaît depuis le départ.
02:39 Vous vous l'appelez Ma Choupette,
02:40 mais moi je la vois comme une jeune réalisatrice
02:42 qui a plein de talents, qui va faire son premier long métrage.
02:44 Oui, avec moi.
02:45 Avec Kad Merad.
02:46 Qui va jouer le rôle de son père.
02:48 Oui.
02:48 Parce qu'en fait, bon, on ne va pas...
02:50 En gros, oui, c'est ça.
02:51 Ouais, c'est ça, ouais, non, je suis très, très fier d'elle.
02:53 On espère qu'elle se retrouve l'année prochaine.
02:55 Février, ouais.
02:57 C'est une fierté.
02:58 En plus, c'est une belle histoire aussi qui continue.
03:01 C'est presque une entreprise familiale.
03:02 Mais non, mais c'est ça qui est dingue.
03:03 Ouais, mais c'est super.
03:04 On va parler de votre amitié dans un instant,
03:05 mais moi, je suis extrêmement fier de voir que c'est possible, en fait.
03:09 Que des potes peuvent se rencontrer
03:11 alors qu'ils faisaient des choses séparément,
03:13 ce qui vous est arrivé.
03:13 Vous vous rencontrez à OuiFM.
03:15 Vous venez de milieux sociaux assez similaires.
03:18 Oui, oui, oui, complètement.
03:19 C'est ce qui vous a aussi rapproché, j'imagine ?
03:21 Sans doute, ouais.
03:21 Oui, oui.
03:22 Oui, oui, je pense que oui.
03:23 Oui, l'équitation, le polo, le golf.
03:27 On l'appelle le baron Mérade.
03:29 Le baron Mérade, oui, non, c'est pas du tout amicalement vôtre, en fait.
03:32 C'est pas, y a pas, non, on est vraiment très proches.
03:33 Une mère normande et une mère bérichaude.
03:35 Ouais, et puis des parents, voilà, du milieu populaire.
03:37 Des parents difficiles et en même temps très exigeants.
03:40 Ouais.
03:40 Qu'est-ce qui vous a fait connecter tout de suite ?
03:42 L'humour, bah, l'humour, l'humour, l'humour.
03:44 Moi, je m'en rappelle pas comment ça s'est passé.
03:45 Non, mais c'est l'humour, c'est-à-dire que c'est une sorte de processus chimique
03:48 qui, à un moment donné, fait que, voilà, une petite blague fait rire l'autre
03:52 ou même pas, une non-blague fait rire l'autre.
03:54 Tout à l'heure, on s'est marrés, on était en promo,
03:56 je me suis marré sur un truc débile qui ne peut faire rire que nous, quoi.
04:00 Et je l'ai regardé, il a rigolé, je l'ai rigolé.
04:01 On sait pourquoi on rigole.
04:02 Ouais, non, mais c'est aussi, je pense, les deux univers qui se sont...
04:07 On vient pas de la même, les mêmes cultures non plus de l'humour.
04:10 On n'est pas... Olivier, il était très bontypiton, très non-sens, absurde.
04:16 Et moi, j'étais très, je dirais, les Whisp, les Funès, Peter Sellers.
04:19 Les clowns contre les réfléchis, quoi.
04:23 Vous voyez ce que je veux dire ?
04:24 - Le clown blanc et l'auguste, en l'occurrence, ça collie.
04:26 - Et ça... Peut-être que c'est ça. On n'était pas sur la même ligne.
04:30 - Il y avait l'Angleterre et les États-Unis, en gros.
04:31 - Un peu, ouais. C'est ça.
04:33 - Il y a aussi quelque chose dont on parle très, très peu,
04:35 c'est votre capacité à écrire.
04:37 Quand vous êtes ensemble, quand on voit...
04:39 Là, c'est dingue, les images qu'on a vues, mais quand on voit sur des années
04:41 tout ce que vous avez délivré ensemble...
04:43 - C'est un truc de fou. - Il y a beaucoup de déchets.
04:45 - Il y a des chutes. - Non, mais forcément.
04:46 Parce que quand on faisait "Oui FM", 6h, 9h, tous les matins,
04:50 je sais pas, une dizaine de sketchs, il faut en garder un par jour.
04:53 6 ans, il faut en garder peut-être 2, 2,5, 3 par jour.
04:56 Sur comédie, pareil, on devait en faire 4, 5 par jour.
04:58 - Deux saisons sur comédie avec 4 sketchs par jour.
05:00 - Je sais pas combien de centaines de sketchs on a fait, mais oui,
05:03 on se souvient des pépites, ce qui est bien quand on fait du quotidien.
05:05 - 14 remétrages ensemble aussi.
05:06 - Ouais, ouais. - Ouais, vas-y, on sait.
05:07 Je savais pas qu'on avait plein de confusions.
05:09 - Mais les gens se souviennent du meilleur, et c'est ce qui est cool.
05:13 - On va montrer des images parce qu'on peut pas s'en empêcher.
05:16 Quasiment tout est culte.
05:18 Là, il y a cette série qui sort sur Canal.
05:20 Le pitch, il est encore plus fou que les autres.
05:21 C'est "Bullied" et "Ripper" qui reprennent du service.
05:24 Pour une enquête mystérieuse, quelqu'un s'en prend au YouTuber,
05:28 qui va vous appeler les... - "Youtubeurs".
05:30 - Pourquoi ? Qui a trouvé ce nom ?
05:32 - "Youtube", je sais pas.
05:34 - Oui, "Youtube". - "Youtubeurs".
05:36 - Parce que "YouTube", c'est... - Pour l'amour du "you".
05:38 - Voilà. - Ouais.
05:39 - Ouais, c'est ça, ouais, ouais.
05:41 - Ça fait partie... Non, mais c'est des personnages qui sont à côté de la plaque,
05:43 qui connaissent pas Instagram, qui connaissent pas WhatsApp.
05:46 Donc forcément... - Donc ils vont dire "Youtubeurs"
05:47 ou "Leader YouTuber", c'est pour bien marquer le fait
05:49 qu'ils sont complètement à côté de la plaque.
05:51 - Il y a pas eu... Non, je sais pas comment on a trouvé ça, je sais pas.
05:53 Ça, c'est du brainstorming.
05:55 - Qui est-ce qui a trouvé le "queueu"... ?
05:56 - C'est Khad. - C'est moi, le "queueu".
05:58 Je suis obligé de le dire, parce que c'est en fait...
05:59 - Ah oui, c'est vrai. - C'est même pas moi,
06:00 c'est un copain, un jour, qui était...
06:03 Qui est plus, d'ailleurs, le pauvre.
06:05 C'est terrible. On a l'âge où on commence à avoir des copains qui disparaissent.
06:09 Non, non, c'est vrai.
06:11 Et qui, un jour, a sorti ce truc-là, "queueu".
06:14 Mais... Et puis, je sais pas, ça m'a...
06:16 Je l'ai sorti à Olivier un jour, peut-être...
06:18 Puis c'est resté, maintenant, c'est... Voilà.
06:19 Ça fait partie du langage de Bulid, quoi. "Queueu".
06:21 Et maintenant, c'est culte.
06:23 Mais qui veut tuer Internet ?
06:25 Pamela Rose.
06:26 Déjà culte, regardez un extrait.
06:28 Oui !
06:29 - Alors ? - Alors ?
06:40 Aucune trace d'effraction, pas d'empreinte, pas d'indice.
06:46 OK, donc ça, c'est ce que j'ai noté dans mon rapport.
06:48 Évidemment, vous l'avez pas lu.
06:50 Vous allez convoquer tous vos villageois sur la grande place
06:53 pour les interroger, là où, j'imagine, vous garez vos chevaux.
06:56 Puis vous enlevez les crotins, parce qu'on a pas de bottes.
06:58 Écoutez-moi bien, Simon Heger-Funkel.
07:02 Je vais pas convoquer 20 000 personnes en pleine journée.
07:04 - Hum ? - Et pourtant, je gouverne.
07:06 Ici, on roule tous en 4x4.
07:08 Bon, j'imagine que vous n'avez pas le système de vidéosurveillance.
07:11 Ça serait étonnant.
07:16 - Viens voir le digue. - Donc là, ce qui se joue dans cette scène,
07:18 c'est évidemment la supériorité du FBI.
07:20 - Toujours. - Cliché.
07:21 - Sur les policiers. - Ben oui, mais ça, c'est humiliatoire.
07:26 - Toujours, vous avez pas remarqué ? - Toujours.
07:28 Regardez dans "Rambo", par exemple.
07:29 Le flic local, quand tout d'un coup, l'armée vient se mêler.
07:32 - C'est exactement ça. - Ou dans "X-Files", aussi.
07:34 - "X-Files", pareil. - Mais ça marche bien, ça.
07:36 - Les fédéraux détestent le flic. - Et d'être capable de dire
07:37 "Vous enlevez le crotin, parce qu'il y a pas de bottes."
07:39 - Oui. - Mais...
07:41 Mais moi, ce qui me fascine, c'est comment vous écrivez ça ?
07:44 - D'abord, on n'est pas seuls, puisqu'on a deux auteurs avec nous.
07:47 Martin D'Arundo et Julien Rapneau.
07:49 Et il faut pas oublier.
07:50 Et Julien, c'est celui de la première heure des premiers "Pamela Rose".
07:54 Et puis après, on a une technique avec Olivier.
07:57 On est "showrunners", nous. On "showrun".
07:59 C'est-à-dire, on partage la même loge.
08:01 On vit ensemble pendant le tournage.
08:03 On n'est pas chacun dans son coin.
08:04 On arrive le matin et on continue d'écrire.
08:07 On réécrit tout le temps, en fait.
08:09 - À l'américaine, finalement. - Oui, c'est ça.
08:10 - On réécrit, on réécrit.
08:11 - C'est un travail de fait un peu en amont, toi et moi.
08:14 Un mois avant le tournage. - On fait des passes.
08:16 - On fait des passes sur le scénario, sur les scénarios.
08:18 Et puis après, effectivement, dans les loges, le matin,
08:20 on se dit, est-ce qu'on est vraiment satisfait de la scène ?
08:22 Oui, non ?
08:22 - Sans changer le plan. - Non, non, non, bien sûr.
08:24 - Parce que tout ça est réalisé par Ludovic Colbeau-Justin.
08:27 - Et après, Ludovic Colbeau-Justin, le réalisateur, est très en demande aussi.
08:30 À un moment donné, s'il sent qu'il y a un petit creux,
08:32 quelque chose d'un peu moins drôle, selon lui, il nous demande notre avis.
08:35 Les gars, vous pouvez pas essayer de pimper ?
08:37 Parce qu'il y a des choses que vous, il n'y a que vous deux qui pouvez les faire.
08:40 Moi, quand je regarde un "Pamela Rose", j'ai l'impression de voir un millefeuille.
08:43 Un millefeuille de blagues, un millefeuille de sens,
08:45 et des vannes dans les vannes sous les vannes.
08:47 - Oui, oui, c'est possible.
08:48 - Vraiment, il y a un truc.
08:49 - Ça, on aime ça, on aime ça, on aime ça.
08:51 - Des vannes dans les vannes sous les vannes.
08:52 - Et par exemple, quand on voit Grégoire Ludig, qui fait le shérif,
08:56 j'ai l'impression que vous vous êtes juste dit,
08:57 on le prend parce qu'il ressemble au mec de "Stranger Things".
08:59 - Oui, alors aussi.
09:01 Non, parce que c'est un super acteur, mais c'est revenu en récurrence.
09:05 - Oui, évidemment.
09:06 - C'est revenu en récurrence sur le film de "Stranger Things" pendant la répétition.
09:09 - Ah oui, d'accord, carrément.
09:11 Mais on lui dit souvent le pot.
09:13 Mais surtout, c'est un très bon copain.
09:14 Et on est très fans de "Palmashow".
09:16 - Oui, très fans.
09:16 - On est vraiment, on en a participé tous les deux à des sketchs.
09:20 C'est les deux, parce qu'il y a aussi David qui est dans la série.
09:23 - C'est un peu les héritiers de Cade et Olivier,
09:25 parce qu'ils ont la même complicité.
09:26 - Oui, c'est pareil.
09:28 - Mais je pense qu'ils sont aussi potes que nous.
09:29 Ils sont aussi, ils ont, et ils sont super.
09:31 Et Grégoire et David qui jouent les deux dans la série, ils sont super acteurs.
09:34 Et puis, c'est un bonheur de travailler avec des gens comme ça.
09:36 - Ils sont sérieux.
09:37 - Ils ne se prennent pas la tête.
09:38 - Ils sont sérieux, ils sont pros.
09:39 - Ils ne se prennent pas la tête.
09:40 - Oui, ils ne se prennent pas la tête.
09:41 - Et c'est des travailleurs.
09:42 - Oui.
09:42 - Trop bossé.
09:44 - Comment ça parle, le travail, entre vous ?
09:45 Est-ce que c'est un coup de fil ?
09:47 Est-ce que c'est quelqu'un qui écrit une note, qui dit tiens, j'ai ça ?
09:50 - Là, tout à l'heure, en venant dans le texte, on a commencé à gratter.
09:53 Parce qu'on écrit la saison 2, là.
09:55 - Déjà ?
09:55 - Oui.
09:56 Bien avancé, déjà.
09:57 - Oui, on est déjà presque...
09:58 - Oui, non, c'est tout le temps, c'est des SMS, c'est des textos, c'est des messages,
10:01 c'est des réunions, mais pas trop de réunions, finalement.
10:04 Mais quand même, oui, on est tout le temps connectés sur le projet à venir, en fait.
10:07 En dehors du reste, parce qu'on se parle d'autres choses.
10:09 Mais oui, on est quand même pas mal connectés.
10:12 - Le travail, c'est la clé de voûte de l'histoire de Grégoire.
10:14 - C'est la santé, je crois que tu l'as dit.
10:17 Rien faire, c'est la préserver.
10:19 Henri Salvador.
10:20 - Et manger de l'ail, ça soigne.
10:23 J'aimerais qu'on vous regarde à l'époque en train de bosser.
10:26 C'est à l'époque, vous aviez commencé chez Jean-Luc Delarue.
10:29 - Parce que d'habitude, ça prend bien une journée, au moins une journée,
10:32 pour essayer de trouver une idée qui nous plaît à tous les trois,
10:35 qui nous permet de décrire tout de suite.
10:36 Là, on va s'y mettre.
10:37 Allez, vas-y, mets-toi !
10:38 Dès qu'on a un point commun entre les deux invités, on saute dessus
10:42 et on essaie de trouver une idée par rapport à ça.
10:45 Sur les invités, ça, c'est la condition sine qua non
10:47 pour pouvoir faire un sketch en live ou un reportage.
10:49 - Mais qui a eu l'idée des jouets ?
10:51 - L'idée, c'est Olivier.
10:53 C'est Olivier, surtout, l'idée des jouets.
10:55 Après, on l'a développée tous les deux, mais au débat, Olivier s'est dit,
10:58 tiens, parce que Jean-Luc nous a dit,
11:00 j'aimerais bien que vous trouviez une idée originale pour traiter l'actualité.
11:03 - Ce que ça raconte, cet archive, c'est que depuis le début,
11:06 vous faites très sérieusement des choses pas très sérieuses.
11:08 - Tout ça.
11:10 On ne peut pas arriver juste avec le talent, en se disant,
11:15 ne vous inquiétez pas, on est drôle.
11:18 Il faut qu'on travaille un peu en amont, un minimum,
11:21 pour rendre les choses drôles, les travailler, les malaxer, les changer.
11:25 On a appris ça au fur et à mesure des années à la radio et à la télévision.
11:29 - Qu'est-ce qui vous a apporté Jean-Luc Delarue ?
11:31 - La connaissance du métier.
11:33 Nous, on arrivait de l'Ouifm, quand même, c'était
11:36 yahou, on fait un peu ce qu'on veut.
11:38 Ce n'est pas vraiment cadré, mais en même temps, on avait du succès.
11:40 On faisait une émission directe à la radio, en public, sur Ouifm.
11:44 Et là, on est rentré dans un milieu hyper pro.
11:46 Et on a été hyper bien accompagné par Jean-Luc.
11:48 Et on a compris la télévision, en fait.
11:50 On a compris. OK, d'accord, c'est ça.
11:52 - On a été un peu brimé pour le coup.
11:54 On s'est senti contrôlé.
11:56 On n'était pas à Ouifm, on était passé de punk à "Tear for Fears".
12:01 - Non, mais c'est vrai.
12:02 - On était devenu très, on était très lissé.
12:04 C'est dommage, parce que les deux années qu'on a passées à France Télé,
12:07 à part la relation avec Jean-Luc qui était extraordinaire, vraiment,
12:10 le reste, dès qu'il y avait, on nous venait de regarder nos sketchs.
12:14 Ne dites pas ça.
12:15 - C'était plus compliqué, parce qu'on était en access prime time.
12:18 Donc, voilà, on s'est passé à...
12:19 - On a appris de la télé, oui.
12:20 - Beaucoup de gens, on a appris énormément de choses.
12:22 Donc, effectivement, en termes d'écriture, on était un peu frustrés.
12:24 Maintenant, voilà, Jean-Luc nous a fait un cadeau vers la fin.
12:26 Il nous a offert un sitcom qui passait à minuit sur France 2,
12:30 qui s'appelait "Les 30 dernières minutes",
12:31 où on a pu délirer, faire absolument ce qu'on voulait.
12:33 On a testé plein de choses qui nous ont servi plus tard
12:36 en arrivant sur Comédie et plus tard en faisant du cinéma.
12:39 - Comédie, ça a été le vrai espace de liberté.
12:41 - Après, c'était Comédie.
12:43 On est passé de France Télé à Comédie, c'était génial.
12:46 Ah ben là, pour le coup, Comédie, là, c'est...
12:48 C'est là où Olivier, ça a commencé à, à mon avis, à apprendre à réaliser aussi.
12:53 Il réalisait tous les sketchs qu'on faisait.
12:55 Franchement, c'est là où il est parti dans son truc, il a réalisé.
12:59 Tu sais, tu montes, tu réalises.
13:00 - Et puis, voilà, Dominique Faugen nous a laissé l'opportunité de...
13:02 Voilà, on avait une idée le matin, on l'a tournée l'après-midi,
13:04 elle a été diffusée le soir.
13:05 - On peut parler d'un truc qui me gêne un peu de Comédie ?
13:07 - Ouais, vas-y, vas-y.
13:08 - Une vidéo qui me fait faire des cauchemars à chaque fois que j'y repense.
13:11 - Vas-y, vas-y.
13:12 - On regarde.
13:13 - C'est quoi ?
13:14 - Ah, c'est magnifique.
13:15 Ce petit vide qui déborde, là, regarde ça.
13:16 - C'est qui, déjà ?
13:17 - Ça, c'est le...
13:18 Les saucistes et les saucisses.
13:19 - Est-ce qu'on peut en parler ?
13:20 - Avec qui ?
13:21 - Avec les saucisses.
13:22 - Avec les saucisses.
13:23 - Avec les saucisses.
13:24 - Ah, oui, oui, ça a été un gros trauma pour ma fille, par exemple, pendant très longtemps.
13:36 Elle me dit "Papa, tu peux pas faire ce genre de choses".
13:38 Mon fils aussi, après, "Non, non, mais c'est pas possible".
13:40 Après, voilà, j'ai essayé d'exprimer ma partie féminine dans ce clip et je pense
13:46 que, voilà, j'ai un petit cul, j'ai un beau petit cul.
13:48 - Parce que Cade, on l'a vu.
13:50 - Oui, bah ouais.
13:51 - Il a tout fait, il a fait les manuels de l'habitace, il a tout fait.
13:54 - Manitas.
13:55 - Non, non, c'est Manitas.
13:56 - C'est Manitas de l'habitace.
13:57 - C'est qui, celui-là ?
13:58 - C'est un copain.
13:59 - C'est un cousin.
14:00 - C'est un cousin.
14:01 - C'est Manitas de l'habitace.
14:02 - C'est Manitas de l'habitace.
14:03 - Mais j'ai l'impression qu'il y avait toujours cette image de Cade, c'est l'électron libre
14:08 furieux, Olivier Poussin-Réserve.
14:09 - C'est vrai.
14:10 - Mais j'ai l'impression que quand Olivier, il va...
14:11 - Oui, oui, oui.
14:12 - Oui, mais Olivier est capable de...
14:13 Alors là, je suis obligé de raconter des trucs privés, mais je peux dire qu'il va très
14:17 loin.
14:18 Il peut aller beaucoup plus loin que moi en soirée, par exemple, à une époque.
14:19 - Oui, oui, oui.
14:20 - À une époque, oui.
14:21 - Non, non, mais Olivier, c'est le genre de type qui vous dit avant de sortir, "Je vous
14:24 préviens ce soir, je ne sors pas."
14:26 - "Je vous préviens ce soir, je ne rentre pas."
14:29 - En fait, c'est ça, Olivier.
14:30 C'est-à-dire qu'il a...
14:31 - Passé quelques bonnes soirées.
14:32 - Non, non, mais tout ça, toujours dans le respect.
14:37 Mais il est capable de ça, oui, bien sûr.
14:39 Moi, j'étais l'exubérant, toujours, de toute façon.
14:43 Moi, j'ai toujours dit, "Olivier, c'est le créateur, moi, je suis sa créatrice."
14:46 C'est comme ça que je définissais notre travail.
14:47 - Mais j'ai surtout l'impression que le plus fou des deux, c'est celui qui en monte le moins.
14:50 - Ben, Olivier est plus fou, sans doute.
14:52 - Oui, non.
14:53 - Mais il est plus discret.
14:54 - On est dingue tous les deux.
14:55 - Et puis, c'est un normand, lui.
14:56 Il fait gaffe, il est...
14:57 - Non, et puis après, moi, je savais que quand on créait des personnages comme ça sur Comédie,
15:02 dans la grosse émission, je savais que ça allait être supplimé par Kad.
15:06 Honnêtement, "Maladie à Zé Labita", ça aurait été moins drôle avec moi parce que
15:10 Kad, il a su trouver le truc, il a ramené plein de choses.
15:12 C'était très bien comme ça.
15:14 Cette complicité, ce partage des rôles était magnifique.
15:17 - Oui, non, c'est vrai.
15:18 - Regrettons rien.
15:19 - Le moment, pour moi, le plus beau de votre histoire, c'est ça.
15:20 - J'appelle quelqu'un qui a beaucoup compté pour moi et pour toi aussi.
15:26 Car sans ta carrière, je ne serais pas là.
15:30 Or, sans moi, tu ne serais pas là.
15:32 Et même si sans toi, je ne serais pas là non plus, on peut quand même dire que sans
15:35 lui, tu ne serais pas moi.
15:36 Enfin, là.
15:37 Bref.
15:38 Tu ne serais pas là, tu m'as compris.
15:41 Pour te remettre ce César, je vais essayer de tenir, j'appelle mon père Mohamed Rémi
15:47 Merad, dit l'italien.
15:48 C'est l'honneur de te remettre ce César du public.
16:04 - Merci, Mohamed.
16:05 - Je voulais surtout te remercier dans ton film italien, où tu as tracé une grande
16:10 partie de ma vie.
16:11 Je te remercie infiniment.
16:12 - Je sais, je sais, je sais.
16:13 Merci, Mohamed.
16:14 - Oui, c'était des moments marquants, qu'on n'oubliera jamais, évidemment.
16:21 Mais mon père était comme ça, vraiment, que ce soit à la télé, dans la ville, aucune
16:25 ni impressionnée ni rien.
16:28 Et en même temps, très fier de notre réussite.
16:31 - Et tu voulais voir "Cheri" sur ton chanson, je suis sûr.
16:34 - Oui, oui, oui.
16:35 Maintenant, c'est moi qui chiale, évidemment, puisque depuis, il s'est passé des choses.
16:39 Mais surtout, mon père était extrêmement heureux d'Olivier, qu'on se soit rencontrés.
16:45 Franchement, les parents, on a tous peur pour nos enfants.
16:47 C'est quoi le chemin qu'ils vont prendre ? Quelles rencontres ils vont faire ? C'est
16:50 bien de dire "je vais être artiste", quand vous dites ça à votre père.
16:53 - C'est vrai ce que tu dis.
16:55 - "Papa, je vais être Jerry Lewis."
16:57 Oui, bien sûr, c'est ça.
16:58 J'ai rencontré Olivier, c'était fini.
16:59 L'histoire, elle est faite.
17:00 - Non, mais ça rassurait nos parents.
17:02 C'est une certitude du fait qu'on soit deux, qu'on soit un duo.
17:05 - Même ta mère, j'étais proche de ta mère.
17:07 - On était proche de nos parents.
17:08 - C'est marrant quand même.
17:09 - Ça les rassurait énormément, en fait.
17:10 Si il y a un truc qui ne va pas, il y a l'autre qui est là et vice versa.
17:13 Et donc, leurs enfants n'étaient pas lâchés dans la nature, seuls.
17:16 - Non, il y a aussi quelque chose de très beau, c'est que la comédie, c'est un genre
17:21 qui est sous-estimé au César.
17:22 Elle a utilisé cette plateforme-là pour une récompense sur une comédie et faire monter
17:28 le daron de son meilleur pote.
17:29 - Oui, oui.
17:30 - C'était rock'n'roll.
17:32 - C'était rock, oui.
17:33 C'est sûr.
17:34 Moi, j'étais tellement heureux de cette...
17:37 Puisqu'ils viennent, mon père vient et tout.
17:40 Je me rappelle, il m'avait demandé un petit Ricard en coulisse.
17:42 - C'est vrai ?
17:43 - Oui.
17:44 Il y avait ma mère dans la salle aussi.
17:45 Non, non, c'était marrant.
17:46 C'était un bon moment.
17:47 - Oui, c'était super.
17:48 - C'est un bon moment.
17:49 Je suis content de le revoir, même si je suis toujours très ému parce que voilà,
17:52 entre l'histoire avec Olivier et mon père maintenant, qui m'a quitté pendant le tournage
17:56 du Flambeau.
17:57 La dernière image que mon père a eu de moi, c'est en FaceTime, c'était mon personnage
18:02 du Flambeau.
18:03 - C'est un beau cadeau.
18:04 - Vous vous rendez compte ?
18:05 J'ai appelé mon père qui partait et je me souviens, donc il m'a vu comme ça en patoche.
18:11 Vous voyez le personnage du Flambeau.
18:12 - Ça l'a fait marrer.
18:13 - Il s'est marré, oui.
18:14 Mais ça me fait bizarre de dire que c'est la dernière image.
18:17 J'ai l'impression que c'était patoche.
18:18 - Oui, mais la dernière image qu'il a eu de toi, c'est qu'il a souri.
18:21 - Ça, c'est des trucs très intimes que je vous dis là.
18:23 - Non, mais même sourire, ça...
18:25 Moi, quand je vous vois ensemble, j'ai envie d'être comme ça avec mes potes plus tard,
18:27 de se dire, est-ce que ça va nous conserver de toujours rigoler ?
18:31 On a ce rapport, je crois.
18:32 - J'ai l'impression, oui.
18:33 Je pense qu'on ne prendra jamais trop les choses au sérieux tant qu'on sera ensemble.
18:38 Ça, c'est sûr.
18:39 C'est peut-être un peu les défauts qu'on a, c'est qu'on a parfois, on essaye de passer
18:42 au-dessus de tout ce qui est grave.
18:43 - C'est pour ça qu'on s'est posé cette question toute simple.
18:46 Est-ce que rire, ça empêche de vieillir ?
18:48 Il y a des fous rires qui traversent les époques et transcendent les générations.
18:52 Des séquences cultes qui ne vieillissent jamais.
18:54 - Elle ne s'appelle pas Clémentine, elle s'appelle...
18:56 Et c'est d'ailleurs à ça qu'on reconnaît les plus grands, car vieillir dans l'humour,
19:02 c'est un exercice périlleux.
19:03 Et quoi de mieux que de s'entourer des nouvelles générations pour capter l'air du temps ?
19:07 - Une étape particulièrement bien.
19:08 Oui.
19:11 Bien vieillir dans l'humour, mais aussi bien vieillir grâce à l'humour.
19:15 Car on le sait, le rire, c'est bon pour la santé.
19:19 - Les chercheurs américains ont même montré que le simple fait de sourire
19:22 pourrait prolonger l'espérance de vie de 7 ans.
19:24 - On sait que rire, ça va doper le système immunitaire,
19:27 ça va nous faire du bien même sur le plan cardiovasculaire,
19:31 ça va nous faire du bien moralement, ça va nous faire du bien intellectuellement.
19:35 Donc peut-être que les gens qui rient souvent sont des gens tout simplement qui vont mieux.
19:39 - Mais paradoxalement, à mesure qu'on vieillit, on rit de moins en moins.
19:42 Ainsi, près d'un quart des plus de 65 ans avouent rire moins d'une fois par jour
19:45 contre plus de 10 fois par jour pour les 18-24 ans.
19:49 Alors est-ce que rire, finalement, ça maintient jeûne ?
19:52 - Est-ce que rire, ça maintient jeûne ?
19:55 - Moi, je pense que ça agit, oui, ça agit sur l'humeur en tout cas.
19:59 - Sur la tête, oui, sur le moral.
20:01 - Je sais pas si ça va nous aider jusqu'à 200.
20:03 - Maintenant, le corps est vieilli, je peux te dire.
20:05 - Moi, je trouve que ça va, les gars.
20:07 - Tout à l'heure, j'ai fait de la moto-taxi, j'ai pris ma jambe comme ça pour monter sur la moto.
20:10 J'arrivais plus à monter parce que j'allais dire, il fallait que je mette de mes bras pour mettre ma jambe.
20:13 - J'ai toujours tes bras pour porter ta jambe.
20:17 - Comment vous les voyez maintenant ?
20:19 Parce que la nouvelle série de Pamela Rose, ça s'intéresse à l'humour, aux influenceurs.
20:23 Comment vous les voyez, cette génération-là ?
20:25 - Ils ont un outil formidable, qui leur permet d'arriver et de grimper plus vite.
20:30 Nous, on avait la radio à l'époque de WeFM pour se faire repérer
20:33 et arriver, par exemple, chez Jean-Luc Delarue.
20:36 Aujourd'hui, je me demande même d'ailleurs si les gens qui font des choses drôles de l'humour sur YouTube
20:42 ont envie forcément de changer de média et d'aller à la télévision.
20:45 - Ils n'ont pas forcément besoin.
20:47 - Ils passent peut-être directement de YouTube à la scène et voire au cinéma après.
20:51 - Par exemple, dans la musique, je trouve que c'est assez incroyable.
20:54 Moi qui faisais de la musique avant, je me rappelle, nous on prenait une cassette
20:57 et on allait dans les maisons de disques.
20:59 Là, j'ai mon beau-fils, Luigi, que je salue, qui est un très bon musicien.
21:03 Son morceau est sur Apple Music.
21:06 Nous, on ne pouvait pas faire ça.
21:08 - Même le métier de directeur artistique a changé.
21:10 - Ça va trop vite. Il n'y a plus rien.
21:12 - Aujourd'hui, c'est des gens qui vont sur YouTube, qui regardent les vues.
21:14 - C'est dingue.
21:15 Je trouve à la fois que le problème, c'est qu'il y a de tout.
21:17 Il y a du très bon et forcément, il y a du très mauvais.
21:20 - Parlez de l'amitié, assumez ses sentiments et même la jalousie.
21:23 On va vous faire une interview "friends", les amis.
21:25 - OK. - Allez, c'est parti.
21:27 - C'est quoi la plus grosse somme que vous ayez empruntée l'un à l'autre ?
21:34 - Oh, zéro.
21:36 - Zéro.
21:37 - C'est quoi le truc intolérable que vous tolérez chez l'autre ?
21:40 - Oui, c'est plus intolérable que le retard.
21:43 Il est tout le temps en retard.
21:44 Enfin, moins maintenant.
21:46 - La digression.
21:47 - C'est quoi le meilleur plat qu'il vous ait jamais cuisiné ?
21:50 - Pardon ?
21:51 - C'est quoi le meilleur plat qu'il vous ait jamais cuisiné ?
21:53 - Il y a 2-3 mois, il a fait à la campagne un bon poulet, mais il y a longtemps.
21:58 - Moi ? - Oui, toi, oui.
21:59 Même Coralie m'a dit qu'il était trop bon, le poulet.
22:01 - Ah, c'est vrai. Toi, par contre, tu m'as jamais vraiment dit.
22:03 - Non, jamais, non.
22:04 - C'est quand, la dernière fois, vous lui avez dit "je te l'avais dit".
22:07 - Oh là là, ça c'est sur le tournage, je pense.
22:11 Sur le tournage, je ne sais pas pourquoi, mais je lui ai dit "à toi, je te l'avais dit".
22:14 "A toi, je te l'avais dit".
22:16 Je ne sais pas, c'est quand on tourne en temps en travaillant.
22:18 - Pareil, je ne sais pas. Franchement, je ne sais plus.
22:21 - C'est qui le premier de vous deux qui aura 60 ans ?
22:24 - C'est moi.
22:25 - Vous connaissez vos dates d'anniversaire ?
22:27 - Oui, 5 janvier.
22:28 - 27 mars.
22:30 - Qu'est-ce que vous allez vous faire pour vos 60 ans mutuellement ?
22:32 Vous allez être très vulgaire.
22:33 - Alors, lui, il ne sera pas là.
22:35 - Je ne serai pas là pour son anniversaire et je serai là pour ton anniversaire.
22:38 - Tu seras pour le bien ?
22:39 - Oui, pour le bien.
22:40 - 27 mars, tu seras là.
22:41 - Moi, j'ai une petite idée.
22:43 - Moi, je ne sais pas encore, du tout.
22:45 - J'ai une idée, mais je ne peux pas le dire.
22:47 - En attendant, on allait faire un tour sur les réseaux de chacun.
22:50 - C'est pourri, il n'y a rien.
22:52 - Si, si, regardez, c'est le clic sur.
22:55 - C'est des conneries.
22:56 - On a cliqué sur vous, Kadé et Olivier, et on pose de la moquette sur Dave.
23:04 - Bravo, Lillian !
23:05 - Et on a vu que sur vos réseaux, vous nous partagez des confessions intimes,
23:08 des passions un peu obsessionnelles.
23:10 - Quel est le plat de votre enfance, Kadmérade ?
23:12 - Le couscous, évidemment.
23:13 - Que trouve-t-on toujours dans votre frigo ?
23:15 - Du couscous, ça me vient.
23:16 - Votre plus beau repas, Kadmérade ?
23:18 - Je vais être très original, c'est le couscous de chez mon père.
23:21 - Mais aussi des vidéos intimes, un peu trop d'ailleurs.
23:23 - D'ailleurs, Kad, c'est un souci quand même, vous vous filmez d'un peu trop près.
23:27 - Vous auriez bien besoin de lunettes.
23:28 - Demandez à Olivier, il les porte à merveille.
23:30 - En même temps, tout vous va, tout comme Kad.
23:33 - En cliquant sur vous, on s'est rendu compte que chacun avait ses propres talents.
23:36 - La chanson pour Kad.
23:37 - Alors, quand on dit "la chanson", c'est vraiment que vous n'en connaissez qu'une seule.
23:40 - Trois, quatre.
23:42 - On the road again, again, again, again.
23:47 - Again, again.
23:49 - On the road again, again.
23:51 - Des goûts musicaux qui font le bonheur de Marcel, qui vous accompagne en tournée.
23:54 - Ça va, Marcel ?
23:56 - Ça va.
23:57 - Ça va, Marcel ?
24:00 - Alors que vous, Olivier, votre talent, c'est clairement les animaux.
24:03 - Avec des talents de dressage hors du commun.
24:05 - Est-ce que tu vas aller voir les touches 3 ?
24:07 - T'es bien patch.
24:09 - Un talent vraiment impressionnant, puisque vous arrivez même à faire parler les ours.
24:12 - Ah oui, oui, je vous préviens, c'est bluffant.
24:15 - Je commence le tournage de Just Jigolo avec Kad le 3 septembre.
24:20 - Des talents que vous mettrez certainement à disposition lors d'une nouvelle enquête.
24:23 - On the road again, again.
24:26 - Ta gueule, ta gueule, Michel.
24:28 - Kad, Olivier, 1 minute 30, un compte à rebours, un maximum de questions pour un maximum de réponses.
24:33 - Allez, c'est parti.
24:34 - Quel autre métier auriez-vous voulu faire ?
24:36 - Pilote d'avion.
24:38 - Chanteur de rock.
24:40 - Est-ce que vous savez imiter une personnalité ou un animal ?
24:42 - Oui, très mal.
24:45 - Oui, très mal.
24:46 - Non, mais c'est tellement ringard... Non, j'en ai pas envie.
24:49 - Daricol.
24:50 - Vas-y, Daricol.
24:51 - Peuvis-cavaillou.
24:52 - Non, moi j'en ai pas, j'en ai pas.
24:53 - Est-ce que vous préférez dormir avec quelqu'un qui ronfle ou qui pète ?
24:57 - Qui ronfle.
24:58 - C'est quoi la punition que vous n'oublierez jamais ?
25:01 - La punition ?
25:03 - J'ai été accusé d'un vol que je n'avais pas commis.
25:08 - Je ne m'en souviens pas.
25:10 - Le lait avant les céréales ou les céréales avant le lait ?
25:13 - Le lait avant les céréales.
25:14 - Le lait avant les céréales ou le céréales avant le lait ?
25:19 - Céréales avant le lait.
25:20 - C'est quoi le plus grand tu l'amour ?
25:21 - Le plus grand tu l'amour ?
25:26 - Le racisme.
25:27 - Est-ce qu'il y a quelque chose que vous allez faire avec vos mains ?
25:30 - Pardon ?
25:31 - Qu'est-ce que vous allez faire de vos mains ?
25:32 - Bricoler, moi je bricole pas mal.
25:33 - Musicien, musique.
25:35 - C'est quoi le cauchemar que vous n'oublierez jamais ?
25:38 - Quand j'étais petit, un cauchemar d'une agression qui m'a travaillé chez moi.
25:46 - Avant ?
25:48 - Ouais, c'est vrai, quand j'étais petit.
25:49 - Moi j'ai des cauchemars récurrents mais j'en ai pas...
25:51 - Il y a souvent des fauves, des lions.
25:53 - Des cauchemars.
25:55 - C'est quoi le...
25:56 - Quoi ?
25:57 - Il y a des lions qui reviennent comme ça.
25:58 - C'est quoi le pitch d'une journée parfaite ?
26:00 - Le pitch d'une journée, lever pas trop tôt, pas trop tard.
26:06 - Pas trop tard.
26:07 - Continuer.
26:08 - 7h30, lire la prêche jusqu'à 9h, 9h30 et puis après passer deux-trois coups de fil et travailler l'après-midi et arrêter à 17h.
26:15 - Ah ouais, c'est ça ta journée de la ?
26:16 - Ouais.
26:17 Merci à tous !

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