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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ ! 

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Transcription
00:00 -T'es content, madame ? -Je suis comme un dingue, monsieur.
00:02 C'est vous, mon préféré, en plus.
00:03 -Ce fils, c'est qui, ce type ?
00:12 S'il est ce que je crois, je le tue.
00:13 -Il y a la vraie vie, et puis il y a les rêves,
00:20 ceux que je fais quand je dors.
00:21 -Continue, regarde.
00:28 Tant qu'il aura besoin de nous, on sera là pour l'aider, c'est clair ?
00:31 -T'inquiète pas, ça va bien se passer.
00:44 T'es un super mec.
00:45 -Parce que je suis pas une fils de pute !
00:48 -Qu'est-ce que j'ai crié, là ?
00:49 "Équipe de France", "Pourquoi pas les hommes dauphins" ?
00:51 -Non. -Horreur.
00:53 -Tu sais pas ce qu'on a vécu, là-bas !
00:54 Tu sais rien des Quarténor !
00:55 -Cette douleur, enfin, cette blessure que j'ai au fond de moi,
01:03 elle peut pas guérir, je crois.
01:04 -Clap. C'est magnifique.
01:08 -Bienvenue dans "Clique", Gilles.
01:13 Je suis trop content. -Moi aussi.
01:15 -Enfin, on est tous les deux face à face.
01:17 -C'est pas possible.
01:19 -C'est pas possible.
01:20 -C'est pas possible.
01:21 -On est tous les deux face à face.
01:23 -On tient juste d'entrer à signer une petite...
01:26 -Alors, qu'est-ce qui se passe ?
01:27 -Je suis né en 1976.
01:28 Je suis né en 1972.
01:30 Voilà. -Ah !
01:31 Première nouvelle. -J'ai vu ça sur la...
01:32 Je me suis dit, si je peux gratter 6 ans, c'est pas mal.
01:35 -On va dire 78.
01:37 -Ah, voilà ! 78, allez.
01:38 -On va pouvoir en deux. T'as 8 ans.
01:40 -Exactement.
01:41 -Gilles Lelouch a l'affiche du film "Sous d'un seul"
01:43 de Thomas Bidguin avec Mélanie Thiry.
01:44 Ça sort demain au cinéma.
01:45 C'est l'adaptation du roman de la navigatrice Isabelle Autissier,
01:49 qui est la première femme à avoir accompli un tour du monde en solitaire.
01:52 Thomas Bidguin, je le rappelle,
01:54 c'est le meilleur scénario pour "Un prophète" de Jacques Audiard.
01:57 Le pitch du film, c'est l'histoire d'un couple
01:59 qui part faire un tour du monde en bateau.
02:01 Suite à une tempête, leur bateau disparaît.
02:03 Ils se retrouvent seuls, coincés sur une île sauvage,
02:06 près de l'Antarctique.
02:07 Ils vont devoir lutter pour leur survie et celle de leur couple.
02:10 Et ça répond à cette fameuse question.
02:12 Avec qui aimeriez-vous passer du temps sur une île déserte ?
02:14 -Waouh !
02:16 Alors là, franchement, vous savez...
02:19 Passer du temps sur une île déserte...
02:21 Je l'ai un petit peu vécu,
02:23 on l'a un peu éprouvé avec Mélanie pendant le tournage.
02:25 Même si on avait une équipe autour de nous,
02:27 on était quand même très...
02:29 en immersion dans ces personnages et dans ce film,
02:31 de façon assez...
02:33 physique et psychologique.
02:35 Physique, j'entends en parlant,
02:37 le décor, l'Islande dans laquelle on a tourné,
02:39 qui est un pays incroyable, mais...
02:41 mais rude, rugueux.
02:43 -Deep, très deep.
02:44 -Archi-deep, mais en même temps...
02:48 mystique, quoi, chargé.
02:49 Il y a un truc...
02:50 Il y a autant de dureté que de poésie et de beauté dans ce pays.
02:53 C'est une espèce d'ambivalence permanence, comme ça.
02:57 -Est-ce qu'on y mange bien, au moins ?
02:58 -Non, c'est de la selle. -C'est ça ?
02:59 -Non, non. On y mange très, très mal.
03:01 Déjà, on y mange de la morue.
03:02 Pas de la morue, de la baleine.
03:04 Bon. -Mauvais délire.
03:05 -Mauvais délire. -Mauvais délire.
03:07 -Donc, non, l'Islande, c'est très, très beau.
03:09 J'invite tout le monde à y aller, mais pas pour sa gastronomie, non.
03:12 -C'est ça. -C'est sûr que non.
03:13 -Avant de parler de l'Islande,
03:14 on va se regarder un extrait du film "Sous d'un seul".
03:16 -Avec joie.
03:17 ...
03:24 -Le bateau est plus là ?
03:25 ...
03:33 -Je comprends pas ce que tu veux dire.
03:34 ...
03:38 -Il a peut-être dérivé, juste.
03:41 -Pas avec l'encre qu'on lui a mis, non.
03:42 C'est assez important. Chalutier, un truc comme ça.
03:44 Tu vois ?
03:45 -Tu crois qu'il aurait coulé ?
03:48 -Ça coule pas comme ça, un bateau.
03:50 -Il s'est pas envolé non plus ! -Je sais pas où il est !
03:52 Voilà ! Ça te va ?
03:53 ...
04:01 -Euh...
04:02 ...
04:07 -Qu'est-ce que t'as fait, là ?
04:08 -Rien. J'ai coupé le moteur.
04:11 -A l'intérêt d'économiser l'essence, si je peux dire.
04:13 ...
04:17 Il peut pas être bien loin. On va le trouver.
04:19 ...
04:22 -Dans cet extrait, c'est la réaction de Mélanie Laurent,
04:25 qui est dans le...
04:26 Le moteur coupé, elle est comme...
04:27 ...
04:29 Elle dit "Chérie, je le prends comme ça".
04:31 -Ouais, parce que ce qui est en plus dément dans le film,
04:33 c'est que lui, enfin, mon personnage,
04:35 qui joue le bonhomme, genre "j'ai pas peur",
04:39 en fait, il est effrayé, quoi.
04:40 En fait, il est effrayé et il va faire...
04:43 pas mal de mauvais choix.
04:45 Alors qu'elle, qui semble être celle qui est la plus apeurée,
04:48 finalement, c'est elle qui va...
04:50 qui va tenir ce couple et qui va probablement faire les...
04:53 avoir les bonnes solutions.
04:55 -Le choix, j'aimerais que ça soit le fil rouge de cet entretien,
04:58 parce que très peu de comédiens ont la casquette de réalisateur
05:02 et très peu sont capables d'être aussi généreux dans les deux.
05:05 Souvent.
05:06 Y a des... -Sympa.
05:07 -C'est vrai, y a des comédiens qui s'écrivent des films
05:09 qu'ils aimeraient faire, ce qui est naturel,
05:12 mais y a des comédiens qui se mettent au service de réalisateurs
05:15 comme si c'était leur film.
05:16 Et on a l'impression que, depuis quelque temps,
05:18 depuis que t'as le choix de faire les films que tu veux,
05:22 tu choisis comme un réalisateur tes rôles de comédien,
05:24 c'est-à-dire que tu vas choisir un sujet.
05:26 C'est le sujet qui va t'embarquer. -Ouais.
05:28 Oui, en fait, c'est une...
05:30 On va dire que c'est un mélange de...
05:33 de trois choix. Le premier, c'est le sujet, évidemment.
05:37 Le deuxième, ça va être le personnage.
05:41 Est-ce que c'est quelque chose que j'ai déjà fait ou pas,
05:44 qui me file le track ou pas ?
05:47 Mais la peur, en ayant quand même le sous-texte de se dire
05:52 "Ah, je pense que je peux y arriver",
05:54 autrement, c'est démesuré et débile.
05:56 Et la troisième, c'est "Est-ce que moi, j'irais voir ce film ?"
05:59 Voilà, ça répond toujours aussi à un désir de spectateur avant tout.
06:02 Est-ce que moi...
06:03 Voilà, y a des films...
06:06 que je n'ai pas faits parce que je ne suis pas dans la pose de les faire,
06:09 parce que c'est bien de le faire avec tel ou tel metteur en scène.
06:11 Oui, mais moi, je n'irais pas le voir.
06:13 Donc pourquoi je le ferais ?
06:14 -Ca, c'est l'ego de l'acteur ou du réalisateur qui parle ?
06:17 -C'est plutôt l'ego de l'acteur.
06:20 Parce que l'ego du réalisateur, en fait...
06:22 Déjà, vu que c'est mon troisième film en 20 ans,
06:26 il est plutôt calme, mon ego de réalisateur.
06:29 Mais c'est encore deux démarches très différentes,
06:32 voire même un peu opposées, en fait.
06:34 Tu parlais du fait que...
06:36 Y a un truc que je jouerais jamais dans mes films, par exemple.
06:39 Je ne crois pas.
06:40 Parce que c'est pas comme ça que j'ai appréhendé mon métier de réalisateur.
06:44 J'ai appréhendé mon métier de réalisateur dans les années 90 en faisant des clips.
06:48 -On va en parler dans un instant.
06:50 -Ouais.
06:51 -Le...
06:52 Ce qui est aussi intéressant dans le choix,
06:55 c'est de se dire, aujourd'hui, on peut monter un film
06:57 quand on a Gilles Lelouch.
06:58 On peut avoir des financements pour faire un film.
07:00 C'est d'aller vers des choses qui sont pas forcément évidentes.
07:04 -Ouais.
07:05 -Comment est-ce qu'on arrive à porter ça, en fait ?
07:07 -En fait, c'est une...
07:11 C'est une question de foi et de...
07:14 de volonté et de cinéphilie, en fait.
07:19 En vrai.
07:20 Je veux dire, oui, on peut enchaîner...
07:22 des films qui pourraient prétendre être un peu les mêmes
07:26 ou avoir une forme de recette
07:27 ou aller vers une comédie un peu plus grasse,
07:29 parce qu'on pense que...
07:31 Mais je crois pas que... Moi, j'ai jamais vraiment raisonné en termes d'entrée.
07:34 Ça a même été plutôt à chaque fois des hasards heureux, tu vois.
07:36 C'est exceptionnel, les entrées.
07:39 C'est pas quelque chose qu'on peut anticiper, qu'on peut réfléchir,
07:42 je crois pas une seconde.
07:43 C'est un miracle, en fait.
07:44 -T'as été quand même dans des gros films.
07:46 Moi, je suis prêt à la comparaison. -Ouais, j'ai vraiment eu du cul, quoi.
07:49 -Je suis prêt à la comparaison avec un jeu vidéo.
07:51 Quand on finit "Mario",
07:52 le plus kiffant, c'est d'aller faire les quêtes annexes.
07:54 -Ouais, oui, oui.
07:57 Oui, oui.
07:58 -Là, j'ai l'impression que depuis quelques temps,
07:59 t'es dans les quêtes annexes. -Bah oui, c'est exactement ça.
08:01 C'est qu'en fait, il faut, dans la mesure du possible,
08:04 il faut pouvoir se servir de sa chance
08:06 pour aller vers des choses plus inédites, plus risquées.
08:10 Et puis, il faut qu'y ajouter sa chance, quoi.
08:12 Il faut la caresser, quoi.
08:13 Quand on a de la chance, il faut pas la mépriser en disant
08:15 "Comme ça, c'est la vie."
08:17 Non. Moi, j'ai eu beaucoup de chance,
08:18 et j'essaye, au contraire, de la faire fructifier
08:21 dans des choses parfois plus discrètes,
08:24 moins évidentes.
08:27 -Et la reconnaissance, tu la situes où ?
08:29 Où est-ce que tu vas la chercher ?
08:32 -Euh...
08:33 Dans les yeux des gens que j'aime.
08:36 En fait, en vrai.
08:37 C'est un peu une réponse à le Michel Berger,
08:39 mais c'est vrai.
08:41 -Y a un piano juste là, justement.
08:43 -Ouais, je ne le connais pas.
08:44 Mais non, mais c'est vrai, c'est...
08:46 C'est pas tant...
08:47 En tout cas, c'est pas par rapport aux gens
08:49 qui font le même métier que moi,
08:50 parce que finalement, ils sont dans les mêmes quêtes que moi,
08:52 donc c'est compliqué.
08:53 On peut pas être jugé parti, c'est compliqué, je trouve.
08:56 Je crois pas au prix, particulièrement.
08:59 Euh...
09:00 Ouais, je crois que c'est plutôt l'étonnement dans les yeux
09:03 des gens qui me connaissent très, très bien,
09:05 ou quand tout d'un coup, on se dit "alors là,
09:07 je t'ai pas vu arriver",
09:08 ou "là, y a quelque chose qui est jouissif".
09:10 -La reconnaissance du métier, c'est aussi les Césars.
09:13 Y a eu plusieurs nominations.
09:15 Et j'ai l'impression que tu vas toujours quand même
09:17 avec un regard un peu d'enfant.
09:19 Est-ce que c'est de l'humilité ou est-ce que c'est "bon,
09:21 si ça vient, c'est bien" ?
09:23 -Oui, parce que de toute façon, c'est une espèce de loterie.
09:27 C'est une loterie hyper appréciable, le jour où on est nommé,
09:33 c'est super sympa, et puis ça s'arrête là.
09:35 En fait, c'est quand même un tout petit peu ridicule
09:39 d'imaginer qu'il y a un meilleur acteur,
09:41 y a celui qui est le meilleur de toute l'année.
09:44 Non.
09:45 Et en fait, j'ai jamais vraiment été non plus au tableau d'honneur
09:49 quand j'étais lycéen ou qu'est-ce, donc...
09:51 Je suis pas un habitué des prix.
09:53 Ça veut pas dire que je crache dessus, loin de là.
09:56 Mais je m'en fous un peu.
09:57 -Il y a aussi quelque chose dont j'aimerais qu'on parle,
10:01 c'est, pour moi, t'es un grand soliste.
10:03 On t'a vu dans plein de bandes,
10:04 mais t'es quelqu'un d'assez soliste, en fait.
10:07 Comment est-ce qu'on évolue toujours affilié à des bandes
10:10 alors que finalement, moi, j'ai pas l'impression,
10:12 en tout cas de ce que je vois,
10:14 et quand on voit la trajectoire globale,
10:17 que tu sois affilié à une seule bande ou même à une bande tout court ?
10:20 -Non, en fait, ça a pu être le cas un petit peu au début de ma carrière,
10:24 quand on m'associait avec Guillaume, Marion,
10:27 puis après, Jean, mais c'est normal,
10:29 parce qu'en fait, c'est un peu aujourd'hui,
10:31 quand on voit Pierre Nineff, François Civil, Jonathan Cohen,
10:34 il y a des bandes qui se créent comme ça
10:37 parce que le métier d'acteur est un métier assez solitaire, finalement.
10:41 Donc parce qu'on se retrouve dans un, deux, trois, quatre projets,
10:44 on a vite fait de vous associer à une bande.
10:46 Mais la bande, c'est aussi un truc hyper inhibant.
10:49 Il faut savoir en sortir très vite, justement,
10:52 pour pas être cloisonné là-dedans, pour pas être réduit à ça,
10:55 pour pas vivre en autarcie avec sa bande et son univers.
10:59 Au contraire, moi, j'ai toujours pensé que le cinéma, c'était...
11:03 J'ai toujours trouvé que c'était intéressant de briser les chapelles.
11:06 Et par exemple, quand j'ai fait "Le Grand Bain",
11:08 j'ai adoré mélanger plein d'acteurs qui venaient d'horizons extrêmement différents,
11:12 de prendre Mathieu Amalric avec Benoît Poulvord,
11:16 Philippe Catherine, Albon Ivanov,
11:17 Jean-Luc Anglade, enfin, je veux dire,
11:19 ces gens-là n'ont rien à voir les uns avec les autres.
11:21 Y insérer mon ami Guillaume Canet.
11:23 Donc, ouais, ouais, tout ça, c'est...
11:25 -Mais là, il a vecti sur une chaise roulante pour lui faire dire des horreurs.
11:28 -Ah bah, Léila, Virginie, ouais, ouais.
11:30 Léila, c'était exceptionnel. C'était passionnant.
11:33 Parce qu'en fait, je me souviens que le premier jour de tournage,
11:36 elle osait pas trop y aller.
11:38 Elle les insultait, mais gentiment.
11:39 Je lui disais "Non, non, non, amuse-toi, vas-y à fond."
11:42 Elle me dit "Je peux vraiment y aller ?"
11:43 Je lui dis "Vas-y ! Fais comme dans la vie, voilà."
11:45 (Rires)
11:47 "Fais comme dans la vie."
11:48 Et là, elle s'est éclatée.
11:49 C'était un rêve de la voir sur le tournage, Léila.
11:52 -Quand on se mange un tel carton,
11:54 que le Grand Bain, avec un sujet qui est pas...
11:57 Là, sur le papier, si on écrit le pitch du Grand Bain,
12:00 c'est pas le truc le plus évident de la Terre.
12:03 -Mais même quand j'en parlais, quand on me disait "T'écris quoi ?"
12:06 Je me souviens, j'étais avec mon pote Ahmed à midi,
12:08 quand on écrivait le film, et je me souviens que quand on pitchait le film
12:12 à des gens, ils nous regardaient en faisant genre...
12:14 "Ouais, c'est gentil, ton sujet."
12:15 Des mecs qui vont faire des annotations synchronisées.
12:18 Ils voyaient pas le côté drôle du truc,
12:20 ils voyaient pas le côté touchant du truc,
12:21 ils voyaient qu'un sujet de bildé, en fait.
12:24 Donc c'est vrai que...
12:26 Ça a été une succession de...
12:29 de feux verts assez hallucinants, ce film.
12:32 Assez hallucinants.
12:33 Le premier feu vert, c'est Mathieu Amalric qui me dit oui
12:35 sans même avoir lu le scénario.
12:37 C'est le premier acteur que je vois pour le film,
12:39 donc là, c'est déjà une histoire de...
12:41 Bon, ensuite, c'est le tournage qui est exceptionnel.
12:44 Tout...
12:44 Cette réunion de tous ces talents,
12:47 ça se fait dans une espèce de...
12:49 Je sais pas, de coolitude absolue.
12:51 Il y a pas d'ego, il y a pas de relou, il y a pas de machin.
12:54 C'est juste que cool.
12:57 Je m'attendais même, je me disais
12:58 "Quand est-ce qu'il y a une merde qui va me tomber dessus ?
12:59 C'est pas possible que ce soit aussi kiffant de faire un film comme ça."
13:03 "Khan" qui nous est tombé dessus,
13:05 alors que j'avais jamais mis les pieds là-bas avec un film à moi, quoi.
13:08 Et très peu avec le film des autres.
13:10 Et puis le succès populaire, que j'ai vraiment, vraiment, vraiment,
13:14 sincèrement pas du tout anticipé.
13:16 Dans ma tête, si je faisais "Un million spectateurs", j'étais au Brésil.
13:20 -Comme un autre acteur. -Comme un autre acteur.
13:23 -Comment on s'encaisse à un tel succès, en fait ?
13:25 -Sans y réfléchir. -Ouais.
13:28 -En fait, c'est pas sur le moment qu'on...
13:30 Parce que c'est pas palpable.
13:32 Un succès...
13:35 Un succès de théâtre,
13:38 on a les gens tous les soirs qui viennent vous voir,
13:40 un succès musical, il y a des concerts, il y a des trucs et des machins.
13:44 Un film, les gens vont dans les salles, donc...
13:46 À moins d'être un ouf et de prendre son scooter
13:48 et de faire toutes les salles de France pour regarder les gens,
13:51 il y a un truc qui est quand même un petit peu hors de sa vie,
13:53 qui se construit hors de ta vie.
13:54 -Mais le quotidien, il change.
13:56 T'es quand même un acteur extrêmement sensible.
13:59 J'imagine que c'est plus pareil dans la rue.
14:01 -Ouais, non, c'est plus pareil dans la rue.
14:03 Mais...
14:05 Mais globalement, c'est plutôt cool.
14:07 Globalement, c'est plutôt cool, je m'en plains pas du tout.
14:10 J'ai pas de relou qui va me taper dans l'épaule.
14:13 "Ah, mon gilou !" Ça a été le cas à un moment donné.
14:15 Ça l'est beaucoup moins. Les gens sont hyper sympas.
14:18 Et en fait, honnêtement...
14:19 Moi, j'ai milité pour ça toute ma vie, en fait, en vrai.
14:25 J'ai toujours voulu faire ce métier,
14:27 et puis quand ce métier explose et que ça fonctionne,
14:30 c'est quand même kiffant d'être, je sais pas,
14:32 le matin sur son scooter à un feu rouge
14:34 et qu'il y ait des gens dans leur voiture qui font...
14:36 Bon, il y a pire !
14:39 -Faire du fric sans jamais tâcher l'image de ta clique.
14:41 -Tant qu'à faire !
14:42 -Je parle de ça parce que c'est un extrait d'un morceau
14:45 qui s'appelle "For My People", "That's My People",
14:47 un classique du rap français, de NTM.
14:50 Tu avais réalisé ce clip, il y a des images qui passent derrière.
14:53 Ça va arriver, vous inquiétez pas, c'est incroyable, c'est la technique ici.
14:56 Juste...
14:58 J'aimerais juste revenir sur ce clip, comment il s'est fait ?
15:01 Comment ça s'est orchestré ?
15:02 Parce que c'est un hommage à la culture du graffiti.
15:05 Ça aurait pu être le clip de "Paris sous les brons".
15:08 Et c'est un morceau sur lequel j'ai envie de t'interroger,
15:11 parce que quand on entend les paroles de Kool Shen,
15:14 elles peuvent s'adresser à toi aujourd'hui.
15:16 -En fait...
15:17 En fait, avec mon pote Tristan Orway, qui est un ami d'enfance
15:21 avec qui j'ai réalisé mes courts-métrages,
15:23 tous mes clips et mon premier long-métrage "Narco",
15:26 on a commencé à réaliser des clips de pop,
15:30 et puis de la pop, on est passé au hip-hop,
15:32 et on est passé de MC Solar à Saint-Supacrou,
15:35 et tout d'un coup,
15:37 NTM, c'était la consécration absolue.
15:41 Et en écoutant le morceau, en fait,
15:43 ça m'a remémoré mon adolescence,
15:47 ni plus ni moins.
15:49 Parce que quand j'étais ado, en fait, je venais...
15:51 J'ai fait du Graff, du Tag.
15:53 Je traînais avec une bande qui s'appelait à l'époque
15:56 les VEP, les Vandalons de Puissance,
15:58 avec Brian, qui était ONO, qui était producteur de rap aussi,
16:02 qui a produit la clique et des Algees.
16:04 Et bref, je venais de cette culture-là quand j'étais adolescent.
16:07 Et en fait, quand j'ai écouté le morceau de NTM,
16:10 je me suis dit qu'il y avait un hommage génial à faire
16:13 à tous ces Graffeurs qui ont bercé mon adolescence,
16:15 que je voyais quand je prenais les trains de banlieue pour aller à Paris,
16:17 sortir le week-end, et que je voyais les bandeaux, boxeurs, etc.,
16:20 sur les quais.
16:22 Je me suis dit...
16:23 En fait, c'est un bon...
16:26 C'est un bon moyen de raconter aussi
16:29 l'errance, la nuit, en bande,
16:31 mais avec un idéal, quand même,
16:33 avec un idéal aussi artistique,
16:35 qui n'est pas juste un truc pour...
16:37 Quand on faisait du Graff et qu'on faisait du Tag,
16:38 en fait, c'était pas juste pour foutre la merde.
16:40 Il y avait quand même une volonté de s'exprimer, d'exister,
16:42 de crier son nom, quel qu'il soit, en fait.
16:45 Et il y avait quelque chose que je trouvais
16:47 qui correspondait bien à cette chanson-là
16:50 et à l'hommage d'une certaine génération.
16:52 -À l'époque, ils disaient, pour nous, le hip-hop,
16:54 c'est une manière de tuer l'ennui et de palper l'infini.
16:57 -Ouais. Ouais, c'est ça.
16:59 En fait,
17:00 que ce soit les NTM, notre génération, etc.,
17:04 c'est vrai qu'on était un peu à la naissance de ce mouvement-là,
17:06 et en fait, c'était le hip-hop, le Graff,
17:11 le breakdance et compagnie, il y avait une forme de poésie là-dedans,
17:14 comme un rempart à un truc définitif, en fait.
17:18 Non, les choses n'étaient pas définitives,
17:21 elles étaient possibles.
17:24 En fait, le hip-hop, le mouvement hip-hop,
17:25 c'était la possibilité d'un ailleurs et d'un inconnu.
17:29 -Le morceau se termine par Koolshen qui dit "L'horloge a tourné".
17:33 Ça glace le sang quand tu dis ça.
17:34 Est-ce que toi, tu te le dis des fois ?
17:36 Est-ce que tu regardes "L'horloge qui a tourné" ?
17:38 -Ouais, ouais.
17:40 Moi, j'ai eu 50 ans les derniers et ça m'a mis une petite taille.
17:44 Bien sûr.
17:45 Oui, et puis c'est...
17:47 C'est qu'en fait,
17:51 on bouge, on vieillit,
17:54 et puis surtout, quand on est des artistes,
17:57 on a quand même une espèce de côté genre gamin éternel, quoi,
18:03 à traîner avec ses potes et machin, etc.
18:05 Oui, mais bon, les potes, il y en a de moins en moins.
18:07 On a de plus en plus d'enfants,
18:09 on a de plus en plus de responsabilités.
18:12 Et voilà, donc on s'éloigne de plus en plus de l'innocence
18:16 et probablement de l'enthousiasme qui va avec.
18:19 L'insouciance, voilà.
18:21 En fait, c'est ça qui pose problème.
18:24 Plus on vieillit, plus on perd cette forme d'insouciance
18:26 qui est quand même très, très kiffante.
18:28 -Il y a un héritage NTM et un héritage du clip de Gilles Lelouch
18:33 d'"That's my people".
18:35 DJ Snake, l'artiste français le plus écouté dans le monde,
18:38 a annoncé son Stade de France.
18:39 Et à quel clip il fait référence ? Au tien.
18:42 -Voilà.
18:43 (Musique)
18:46 (...)
18:49 (...)
18:52 (...)
18:56 (...)
18:59 (...)
19:02 (...)
19:05 (...)
19:08 (...)
19:12 (...)
19:15 (...)
19:18 (...)
19:21 (...)
19:24 (...)
19:28 (...)
19:31 -Immense fierté. -Ah ouais.
19:33 -C'est la classe. -C'est la classe.
19:34 -DJ Snake, je vous le rappelle... -Pourquoi "The final show" ?
19:37 C'est pas le dernier, non ? -C'est pas le dernier,
19:39 mais c'est comme "The final countdown". Voilà.
19:41 -Cette référence.
19:42 -Et puis c'est le boss dauphin, DJ Snake, tout simplement.
19:45 -C'est le boss dauphin de la musique. -Absolument.
19:47 -Les places sont en vente à partir de jeudi, ça va être incroyable.
19:51 Ca te fait quoi de voir un artiste comme ça, qui fait hommage,
19:53 qui fait une référence à une de tes réalisations ?
19:55 -En fait, oui, c'est ma réalisation, mais c'est surtout...
19:58 Surtout à NTM, en fait.
20:00 Donc en fait, ce qui est kiffant, c'est de faire partie d'un...
20:03 d'un mouvement qui compte et qui est...
20:06 Et qui est beau, quoi.
20:07 -Comme DJ Snake. -Comme DJ Snake.
20:10 -On va parler d'amour, juste après ce sujet.
20:14 -Il y a les amoureux fusionnels qui ne peuvent pas se quitter d'une semelle.
20:16 Il y a ceux qui ne jurent que par la technique scandinave
20:19 d'équo-être séparés, et il y a même ceux qui préfèrent les lits séparés.
20:22 -Avouez que pour des jeunes mariés, faire chambre à part serait d'un effet déplorable.
20:25 -Mais au-delà de la chambre à coucher, vivre en couple peut parfois se transformer en cauchemar,
20:29 et ce, pour tout un tas de raisons.
20:31 -Je veux vivre seule, seule, seule, tu comprends ?
20:33 Je veux pouvoir péter dans mes draps tranquilles, rentrer à n'importe quelle heure,
20:35 bouffer sur un coin de table, inviter des copains,
20:37 faire le ménage seulement une fois par an, si ça me chante.
20:39 -Et c'est sûrement pour ça que de plus en plus de couples font le choix de vivre séparément,
20:42 car lorsqu'on ne supporte plus de vivre sous le même toit,
20:44 décohabiter peut être une alternative à la séparation et donner un second souffle.
20:48 -La décision de plus vivre ensemble, elle a été liée en partie à la charge mentale.
20:52 C'est micro-engueulade.
20:53 Elle prène quand même pas mal de place, et en fait, on s'est dit que c'était un peu dommage.
20:57 -On les appelle "cellicouple" ou "couple non-cohabitant",
21:00 et ils cassent les schémas classiques du couple, un mariage, une maison, des enfants.
21:04 -Sérieux, sérieux, Eric a gagné le match.
21:09 -J'ai mis 3 buts !
21:10 -Eric a gagné le match !
21:12 -Mais vivre chacun de son côté, ça a un coût financier,
21:15 car 2 logements veut dire aussi 2 loyers,
21:17 une solution que tout le monde n'a pas le luxe de se permettre.
21:20 Alors maintenant qu'on sait tout ça et qu'on sait aussi que les Français divorcent moins qu'avant...
21:23 -C'est pas une coïncidence, c'est un plan.
21:26 -Eh bien, on se demande si ce n'est pas parce qu'ils ont trouvé la solution miracle
21:29 et si, finalement, pour vivre heureux en couple,
21:31 est-ce qu'il ne faudrait pas vivre séparés ?
21:33 -Question, est-ce que pour vivre heureux en couple, il faudrait pas vivre séparés ?
21:37 -C'est une question que vous me posez à moi.
21:39 -Spécialiste de l'amour, on va parler tout à l'heure.
21:42 -Oui, probablement, probablement.
21:44 Pour éviter tout ce qui est quotidien...
21:46 -Pas l'émission, l'amour.
21:49 -Oui, oui, l'amour, oui.
21:51 Non, mais pour éviter tout ce qui est du domaine de l'usuel,
21:57 de la répétition, de "j'ai mal aux dents",
22:00 "je pue de la gueule", "je suis fatigué".
22:03 Si on peut éviter tout ça et garder la suite scientifique molle
22:06 de ce qu'est la passion,
22:08 l'entraînement amoureux et l'emballement et les belles idées, oui.
22:12 Mais ça, c'est de la théorie.
22:13 Moi, je sais que j'aime bien, en fait,
22:16 la beauté et ce qu'il y a de plus laid aussi.
22:21 Donc je prends en tout.
22:22 Je préfère vivre à deux en ayant des petits coups de canif
22:25 que séparés en se racontant une histoire de conte de fées.
22:30 -Est-ce que toi, tu pourrais laisser des gens filmer ta vie ?
22:33 -Ah non.
22:34 Non, ça, c'est la seule limite du truc.
22:36 Non, et puis je...
22:38 Non, je suis trop public pour ça.
22:41 Je trouve qu'en fait, on est tellement déjà exposé
22:45 quand on est comédien, enfin bref.
22:47 On donne déjà beaucoup de soi,
22:49 donc si en plus, on s'évite d'avoir une vie privée,
22:51 ça devient compliqué. -Et comment tu te protèges ?
22:53 -J'ai même les réseaux sociaux.
22:55 Moi, je suis déjà un peu très méfiant et très en retrait.
22:58 -Justement, on a cliqué dessus.
23:00 C'est le clic sur les réseaux sociaux de "Ville de Loulou".
23:02 (Musique)
23:06 On a cliqué sur vous, Gilles Lelouch.
23:08 Gilles, le bon pote du cinéma français.
23:10 "Civil", "Du jardin", "Canet".
23:11 Vous chantez même avec la reine de la R-chanson, Léla Bechti.
23:15 (Musique)
23:18 Et même les plus grandes intervieweuses bégayent
23:21 juste en vous voyant.
23:22 -Acteur de plus en plus incontournable,
23:24 vu que vous avez eu dans "Bac Nord".
23:26 -Et plus étonnant, vous avez aussi une grosse cote avec Les Annes.
23:29 Cependant, cette fée, il n'a pas plu à tout le monde,
23:31 notamment à Pierre Ninet, avec qui vous avez entretenu une guerre.
23:34 Impitoyable !
23:35 -C'est un optimisme que lui n'aura jamais.
23:38 Il n'y a pas un endroit où il peut gagner.
23:39 Ça s'appelle la jeunesse.
23:40 Je vais l'écrater.
23:41 Ça s'appelle "J'ai encore du temps".
23:43 -Quand on clique sur vous, on voit aussi le roi de la promo,
23:45 qui est plus souvent dans la boîte à questions que dans sa propre maison.
23:48 -Il vient souvent ici ?
23:49 -Ah !
23:49 -Une boîte à questions dans laquelle vous dévoilez votre capacité
23:52 à prendre l'accent du Sud pour le film "Bac Nord".
23:54 -Oh, j'ai toujours été vraiment une très mauvaise naxa.
23:57 -Mais en cliquant sur vous, on voit aussi votre actu,
23:59 notamment le carton que vous avez fait
24:01 lors des éliminations de Noël des Champs-Elysées.
24:03 -Bonsoir, Paris !
24:04 (Cris de joie)
24:06 -Juste avant, c'était Anne Hidalgo qui s'exprimait.
24:08 C'est simple, on n'a jamais vu les Champs-Elysées aussi calmes.
24:10 -Ça fait du bien. Merci beaucoup, madame la maire.
24:12 On peut vous applaudir.
24:14 -Mais ce qui a généré le plus de clics,
24:16 ce sont vos annonces pour le film "L'amour ouf",
24:18 où vous avez enchaîné tout type de demandes.
24:20 Tout cela pour apprendre par un site spécialisé dans le cinéma.
24:23 -Au minimum 3 heures pour le film français le plus ambitieux de 2024,
24:26 "Tout savoir sur l'amour ouf".
24:28 -Eh bien, 3 heures avec des bagnoles et des slibards.
24:30 Moi, je signe de suite "Panko".
24:32 Hâte de voir ça sur grand écran.
24:34 -Ca, c'est du bon boulot, les gars.
24:35 -Et pas de rien. Avec plaisir.
24:37 -Au choix, Gilles Lelouch, nous racontez le pitch de "L'amour ouf"
24:41 ou défiez Pierre Ninet ?
24:42 -Défier Pierre Ninet ?
24:46 -Alors, on y va.
24:47 (Rires)
24:49 -Quelle salope !
24:50 On a beaucoup rigolé.
24:51 Et c'est pas fini.
24:53 Vous voulez que je vous pitche "L'amour ouf" ?
24:54 -Ouais.
24:55 En imitant Pierre Ninet.
24:57 -En imitant Pierre Ninet ?
24:58 -Je peux pas.
25:00 J'ai une voix trop virile pour ça.
25:02 -C'est pas bien.
25:03 -Je vais pas y arriver.
25:04 En fait, c'est une histoire d'amour
25:07 qui se passe dans les années 80 puis 90.
25:11 C'est une histoire d'amour sur 20 ans
25:13 d'une jeune fille qui change de lycée
25:17 et qui va tomber amoureuse
25:19 d'une espèce de petit voyou zonard qui traîne comme ça,
25:22 qui fait pas grand-chose de sa vie,
25:24 et qui, de fil en aiguille, de petit zonard,
25:27 va devenir un vrai voyou,
25:29 et de vrai voyou, un gangster.
25:31 Et hélas, il va être accusé d'un crime qu'il n'aura pas commis.
25:33 Bref, c'est une histoire d'amour contrarié.
25:37 C'est aussi, on va dire,
25:41 tendre que violent.
25:44 C'est un film qui oscille comme ça entre chaud, froid, permanent.
25:47 Et c'est en fait un mélange de genres.
25:50 Moi, j'adore tous les genres de cinéma.
25:53 Et j'ai fait vraiment le film que j'avais envie de voir.
25:56 En fait, ni plus ni moins.
25:58 Ça fait 14 ans que je pense à ce bouquin.
26:00 En fait, c'est Benoît Poulvorde,
26:03 après Narco, qui m'a fait lire ce livre.
26:05 C'est un livre irlandais que j'ai adapté.
26:07 - Et en fait... - Je crois qu'il y a
26:09 une bande-son assez dingue.
26:11 Il va y avoir une bande-son assez patate, ouais.
26:15 En fait, il va y avoir beaucoup de rock, new wave, machin,
26:17 dans les années 80,
26:19 et beaucoup de hip-hop, de rap dans les années 90.
26:21 Le rap que je préfère, évidemment, comme un vieux que je suis.
26:25 - Mais... - C'est quoi, par exemple,
26:27 un morceau de rap de vieux ?
26:29 C'est Notorious B.I.G., c'est Rihibyen Rakim,
26:31 c'est LL Coupe D'Year, c'est E.P.M.D., c'est large.
26:34 Ça fait dur de se dire que c'est du rap de vieux.
26:36 Oui, ça fait mal.
26:39 On a hâte, Gilles Lelouch,
26:41 de se revoir pour L'Amour Ouf. Très, très hâte de le voir.
26:43 Merci beaucoup d'être venu dans le livre.
26:45 Merci à vous.
26:47 Merci à tous !

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