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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il revient avec Catherine Nay sur son interview de Brigitte Macron qui paraît dans Paris Match dans laquelle la Première dame raconte l'influence qu'elle peut avoir sur son mari, Emmanuel Macron.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Europe 1, Pascal Praud. - De 11h à 13h sur Europe 1, 0 à 80, 29, 21, c'est le numéro que vous composez pour réagir.
00:07 Et nous recevons Catherine Ney, qui est avec nous dans les studios.
00:10 Pascal, elle a recueilli les confidences de Brigitte Macron pour Paris Match.
00:14 - Bonjour Catherine Ney. - Bonjour Pascal. Bonjour Géraldine.
00:17 - Quel talent vous avez. Mais si, vous arrivez.
00:22 Moi je lis et je vous suis depuis longtemps, bien sûr.
00:25 À chaque fois que je lis un portrait ou une interview de vous, d'abord il y a énormément d'informations dedans,
00:32 et surtout des informations que les autres n'ont pas.
00:35 C'est-à-dire qu'elle vous a dit des choses sur son mari, en l'occurrence que je n'avais jamais lues nulle part.
00:44 Depuis 25 ans que je le connais, Brigitte Macron parle d'Emmanuel Macron, il n'y a pas un jour où il ne m'est étonné.
00:50 "Je n'ai jamais vu une mémoire pareille, visuelle, auditive, une telle capacité de stockage intellectuel.
00:55 J'ai eu beaucoup d'élèves très brillants, aucun n'avait ces capacités, je l'ai toujours admiré."
01:01 Cette phrase d'ailleurs est étonnante et à la fois terrible.
01:03 "J'ai eu beaucoup d'élèves très brillants, aucun n'avait ces capacités."
01:07 Je trouve que cette phrase, elle est étonnante.
01:10 - Oui, parce que d'abord en arrière-fond, elle révèle le métier qu'elle a adoré,
01:19 et où elle dit "je ne savais pas si je n'avais pas fait de classe que j'avais cette vocation".
01:23 Et elle dit "dans le fond quand je sortais de cours, je me demandais pourquoi j'étais si heureuse".
01:28 Enfin comme s'il lui arrivait presque quelque chose d'amoureux.
01:31 Et elle disait "c'est parce que j'avais besoin de leur regard, j'avais besoin de transmettre".
01:36 Alors elle a ce besoin de transmettre.
01:38 Et quand elle dit "pour moi le summum, c'est quand la sonne cloche que le cours est fini,
01:45 et que les élèves restent comme s'ils voulaient continuer".
01:48 Et elle a connu ça.
01:50 Donc elle a aimé transmettre, elle a aimé donner des leçons de théâtre,
01:54 elle a eu beaucoup d'élèves, elle aimait ses élèves,
01:57 et elle est tombée amoureuse de celui qui était hors norme.
02:02 Voilà, c'est ça.
02:03 - Et elle vous explique aussi dans cette interview les réticences au départ qu'elle a avec cette histoire d'amour.
02:10 C'est quelque chose dont elle ne parle jamais, et qui forcément nous intéresse,
02:14 parce qu'Emmanuel Macron est président de la République.
02:16 - Mais oui, parce qu'il ne peut pas en être autrement.
02:19 Parce que c'est vraiment... elle a quand même un tabou.
02:23 Mais vous voyez, quand elle me reçoit, je l'avais vue plusieurs fois,
02:27 mais là, elle était en train d'écrire son cours sur le XVIIIe siècle,
02:30 puis elle me dit "tenez, regardez", elle me montre une photo,
02:33 elle me dit "c'était le jour de mon mariage".
02:35 Mais ce n'est pas une photo avec le mari, c'est elle entourée des trois enfants,
02:40 qui ont l'air qui sont beaux, qui ont un coiffure assez solaire, qui ont l'air heureux.
02:45 Et le message subliminal, ça veut dire "regardez, le jour de mon mariage,
02:49 ils étaient de tout cœur avec moi".
02:51 Alors, pour elle, c'était essentiel.
02:55 Et par petite touche, elle me dit aussi que quand il y a eu au départ
03:03 ce sentiment qui a éclos, qui a été comme ça, et qu'elle se disait "c'est rédhibitoire",
03:08 moi je ne pouvais pas, il fallait qu'il parte.
03:10 Il fallait qu'il parte. D'ailleurs, elle a lutté, elle a essayé de lutter.
03:14 Il est parti à la terminale à Paris, et puis il a continué à lui écrire,
03:19 lui il était passionnément amoureux d'elle.
03:21 Donc c'est difficile, mais comment dire ça à ses enfants ?
03:25 Comment ? Voilà, il y avait l'opprobre, il y avait la famille.
03:30 Mais quel scandale, vous voyez ?
03:32 Et donc, elle a affronté tout ça, et elle a mis dix ans à ce que les choses
03:37 se concrétisent officiellement, vous voyez ?
03:39 Donc ça a été pour eux aussi une lutte, disons.
03:44 - Alors le principe de cette émission, évidemment, c'est d'avoir des invités de l'actualité,
03:48 mais d'échanger avec les auditeurs.
03:50 Donc on va marquer une pause, et c'est peut-être le moment également
03:53 de remercier les auditeurs une nouvelle fois.
03:55 Les chiffres d'audience de la radio ont été publiés aujourd'hui par Médiamétrie,
03:58 Europ1 est en forme, la grande famille Europ1 s'agrandit.
04:02 Nous sommes particulièrement heureux et fiers de souhaiter bienvenue
04:06 aux 84 000 nouveaux auditeurs qui écoutent tous les jours l'émission
04:10 que vous êtes en train d'écouter.
04:12 Pour info, l'audience globale d'Europ1 est en hausse également.
04:16 Ça nous fait plaisir, et j'imagine, Catherine, vous qui êtes si attachée à cette station,
04:22 de la voir aujourd'hui repartir dans le bon sens, c'est une bonne chose.
04:28 - Mais on le sent aussi dans l'atmosphère de la rédaction depuis plusieurs mois.
04:32 - Écoutez, moi je le dis parce que je ne connaissais pas cette maison,
04:36 je suis arrivé en septembre, une nouvelle fois je dis que j'ai été accueilli formidablement,
04:40 mais il y a une énergie, une jeunesse, une qualité, une envie qui est extrêmement agréable,
04:47 et notamment, c'est vrai, il y a beaucoup de jeunes gens qui ont envie de faire ce métier,
04:54 de bien le faire, donc c'est un plaisir.
04:56 - Mais vous savez, l'Europe c'est quelque chose d'unique,
04:58 parce que quand vous regardez aujourd'hui dans toutes les chaînes de télé,
05:00 dans toutes les radios, ceux qui en sont les vedettes sont tous des anciens d'Europe.
05:04 C'est une pouponnière, c'est une école.
05:08 - Eh bien on va espérer qu'il n'y ait plus d'anciens d'Europe dans les autres stations,
05:13 et que les anciens d'Europe soient sur Europe ces prochaines années.
05:18 C'est également le moment de saluer Florian Carasso Mayan,
05:25 et non pas Florian Carayou Cayassou Marron, comme je l'ai dit hier.
05:31 - On l'a chargé toute la journée !
05:32 - Oui, exactement, Olivier Guenec, c'est un peu grâce à vous bien sûr, je veux dire,
05:36 mais bien sûr que si, nous sommes venus ensemble, amis !
05:39 - C'est vrai, c'est vrai !
05:40 - Nous avons besoin que vous soyez...
05:42 - Je suis votre petit chewing-gum, je m'accroche à vous, comme ça !
05:44 - En tout cas, vous êtes essentiel à la bonne humeur, à l'intelligence de cette émission,
05:50 parce que la bonne humeur c'est de l'intelligence, la fantaisie.
05:53 Il est 11h50, on marque une pause, à tout de suite !
05:55 - 11h13, c'est Pascal Proévou sur Europe 1.
05:57 - Europe 1.
05:59 - Pascal Proévou.
06:00 - Merci de nous rejoindre sur Europe 1, 11h13, c'est Pascal Proévou sur Europe 1.
06:03 Réagissez au 0180 29 21, nous sommes, Pascal, avec Catherine Ney,
06:07 qui a recueilli les confidences de Brigitte Macron pour Paris Match.
06:10 - C'est la une de Paris Match, Brigitte Macron, j'ai l'influence qu'une femme peut avoir sur son mari.
06:15 Ses confidences exceptionnelles à Catherine Ney, qui est avec nous,
06:18 et vous allez pouvoir échanger avec Catherine. Bonjour Lionel !
06:20 - Oui, bonjour Monsieur Proé, et toutes mes félicitations à vous et à votre équipe.
06:24 - Eh ben, vous êtes gentil, merci beaucoup !
06:26 - Parce que je vous suis, télé et radio, je vous suis.
06:29 - Eh ben, vous êtes adorable. Une question ou une remarque pour Catherine ?
06:33 - Une remarque, bon, j'ai pas lu le Paris Match, mais disons que pour moi,
06:39 c'est une dame qui m'a énormément déçu, parce que c'est soi-disant quelqu'un qui était un...
06:44 elle était prof, et vu la conjoncture actuellement avec le décès de certains profs,
06:50 les suicides, elle n'a pas bougé une minute.
06:52 Elle était obligée de bouger, parce qu'il y avait son ancien ministre,
06:56 qui était vraiment un rat des pâquerettes, mais sinon, elle a jamais rien dit.
07:01 Si, il faut dire comme tout le monde dit, c'est pas bien, il faut plus recommencer.
07:04 Et là, je trouve que c'est quelqu'un qui m'a énormément déçu,
07:07 qui a déçu beaucoup de gens. La plupart des gens, ils disent,
07:10 à part aller chez Louis Vuitton, c'est tout ce qu'elle sait faire.
07:12 - Non... - Donc, voilà.
07:14 - Non, c'est pas bien, c'est médiocre.
07:15 - Non, mais alors là, Monsieur Dallisay...
07:17 - Non, non, juste par rapport à ce qu'on voit, Madame !
07:20 - Ah oui, voilà, mais voilà. Mais il y a ce que vous voyez, ce que vous croyez voir,
07:23 et la réalité des choses, parce que c'est une femme qui ne veut pas apparaître dans la lumière.
07:29 Mais je commence mon portrait en la montrant devant une école qu'elle a créée
07:35 au début du quinquennat précédent, une école qui s'appelle Live,
07:40 où elle réunit en France, à Marseille, à Roubaix,
07:47 bientôt dans cinq villes de France, chaque année, grâce, payée par LVMH,
07:52 sans avantages fiscales pour le faire, des gens qui sont sortis de l'emploi,
07:59 qui ont plus de 25 ans, et de tous âges, et qui ont un projet, un projet de professionnel,
08:06 et pour l'obtenir, elle leur fait... Il y a des cours qui sont gratuits,
08:11 où elle vient faire des cours de littérature, où c'est des cours de connaissances générales,
08:21 parce qu'à la fois il y a les mathématiques, il y a l'anglais, il y a la bureautique,
08:24 enfin tout ce qu'il faut aujourd'hui pour trouver un emploi.
08:26 Ce sont des stages de cinq mois, avec des heures de cours tous les jours,
08:30 de 9h30 à 16h, puis les cinq mois suivants, on les suit.
08:34 Elle voit chacun en tête à tête, elle a eu un lien avec elle,
08:38 et depuis quatre ans, elle a vu 1041 personnes, c'est-à-dire ce sont des gens de tous âges,
08:44 mais aussi de tous niveaux, et elle a voulu que ces sessions de 60 personnes environ,
08:49 soient d'ensemble pour parler, pour s'approcher mutuellement,
08:54 et se nourrir des expériences des uns des autres,
08:57 et ces gens-là ont retrouvé un emploi.
08:59 Ça veut dire qu'elle est engagée, et qu'avec Jean-Michel Blanquer,
09:03 peut tous les problèmes de l'éducation nationale, elle en parlait,
09:07 mais elle ne peut pas à elle seule, je veux dire, en tous les cas, elle était très engagée.
09:14 On croit qu'elle ne fait rien, elle travaille beaucoup.
09:16 - On va marquer une pause, Lionel, vous allez rester avec nous.
09:19 Ce que vous voulez dire à Catherine Ney, c'est qu'elle a une mauvaise influence sur son mari,
09:22 c'est ça que vous voulez dire. - Ou pas d'influence ?
09:24 - Non, elle n'a aucune influence, aucune pour moi.
09:28 Je pensais qu'elle avait une influence vis-à-vis de son âge par rapport à son mari,
09:33 en disant voilà, mais je veux dire, c'est pas possible,
09:37 parce que vivre ce qu'on vit actuellement, non, c'est qu'elle n'a pas vécu avant,
09:41 alors je suis désolé.
09:42 - On marque une pause, et puis on revient dans une seconde.
09:46 Catherine Ney avec nous encore jusqu'à 12h10, vous pouvez acheter Paris Match.
09:50 Pour moi, un garçon si jeune, c'était rédhibitoire,
09:53 j'ai été prise dans un ouragan intérieur, ce sont des phrases qu'elle dit.
09:57 Elle parle d'elle-même, et c'est vrai qu'il y a une curiosité sur elle,
09:59 et une curiosité aussi sur le couple, forcément,
10:02 et également sur la personnalité d'Emmanuel Macron,
10:05 qui est parfois indéchiffrable.
10:08 Nous en parlons dans une seconde.
10:10 - Merci d'avoir été avec nous, c'était Pierre Trésor, c'est Pascal Fraud,
10:12 et vous sur Europe 1 et pour poser vos questions à Catherine Ney,
10:14 vous composez son numéro de téléphone.
10:16 Pascal Pro, au 01 80 20 39 21.

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