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Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois
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##L_EDITO_POLITIQUE-2023-11-15##

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News
Transcription
00:00 - L'édito politique avec vous, Françoise de Goyes. Bonjour Françoise. - Bonjour Patrick.
00:06 - Le conflit au Proche-Orient, la politique française déboussolée, à commencer par Emmanuel Macron.
00:11 On en a beaucoup parlé depuis vendredi et samedi derniers.
00:15 Sa décision de ne pas participer à la marche, mais aussi ses interviews et des déclarations controversées,
00:21 ce que disait d'ailleurs Philippe Bidjerre hier matin à ce même micro.
00:25 Déboussolée et il y a l'invitation au parti à se retrouver à Saint-Denis.
00:31 Et cette invitation, ça prend l'eau un peu.
00:34 - Oui, alors Patrick, ça va faire un peu chaise vide, voyez.
00:36 Puisque ni Olivier Faure, le patron du PS, ni Manuel Bompard, le patron de LFI,
00:40 ni Éric Ciotti pour les Républicains, qu'on entendra chez Jean-Jacques Brodin tout à l'heure,
00:44 eh bien ils ne seront là. Ils boycottent les deux partis de gouvernement
00:48 et la principale force de gauche en termes de députés.
00:51 Ça fait beaucoup quand même. Ils ont bien raison, ai-je envie de dire, de boycotter.
00:54 Pourquoi viendrait-il se prêter une nouvelle fois à cette opération de communication de l'Elysée ?
00:59 Pour parler de quoi Patrick ? Du Proche-Orient ?
01:01 Aucun de ces partis d'abord n'est d'accord avec l'autre et surtout,
01:04 comment savoir ce que pense vraiment Emmanuel Macron ?
01:06 Vous venez de le dire, il est passé d'un soutien total à Israël,
01:09 à une dénonciation totale d'Israël en 15 jours sur la BBC,
01:13 avant de redire au président Herzog le lendemain matin tout son soutien, le président israélien.
01:18 Franchement, une poule n'y retrouverait pas ses petits.
01:21 De quoi pourrait-il parler ? De la loi immigration ?
01:24 On a bien compris là encore que le chef de l'État a laissé faire mumuse la droite,
01:28 ai-je envie de dire, au Sénat pendant quelques jours,
01:30 en lui permettant par exemple de supprimer l'aide médicale d'urgence,
01:34 une suppression qui est une véritable... - Une médicale d'État.
01:36 - D'État, qui est une véritable hérésie en matière médicale et en matière de droits humains.
01:41 Mais que nous dit Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé ?
01:45 Eh bien, ça sera rétabli à l'Assemblée Nationale.
01:47 Ahmadou est de la droite au Sénat et chercher les voix de la gauche sur la régularisation,
01:51 par exemple des travailleurs sur les métiers en tension.
01:54 Pas belou, donc inutile d'aller à Saint-Denis pour passer des heures et des heures
01:59 à essayer de décrypter les circonvolutions rhétoriques et en figurique du chef de l'État.
02:04 - Bon, donc il y a le boycott, d'accord,
02:07 mais il y a une situation intérieure aussi qui est quand même complexe, compliquée.
02:11 - Oui, qui s'aggrave et qui se détériore.
02:14 La marche contre l'antisémitisme, Patrick, a été un immense révélateur,
02:17 car pour les Français, à 70%, il n'y avait aucun doute, aucune matière,
02:21 à Pinaillé, il fallait aller à cette marche avec tout le monde,
02:25 y compris le Rassemblement National.
02:27 Ça ne veut pas dire, Patrick, que les Français sont devenus le péniste subitement comme ça,
02:31 mais ils considéraient que la lutte contre l'antisémitisme,
02:34 eh bien, était placée au-dessus des querelles politiques.
02:37 Finalement, cette marche a été sabotée,
02:39 et je ne suis pas d'accord avec l'ami Philippe Béthger,
02:41 elle a été sabotée par deux grands saboteurs.
02:43 D'abord Emmanuel Macron, qui a fait savoir qu'il n'y allait pas,
02:47 alors qu'en fait, on ne lui avait rien demandé.
02:49 Il n'y allait pas, il l'a fait savoir,
02:51 imaginez le chef de l'État, s'il était venu,
02:53 ce n'est pas 100 000, mais 150 000 personnes.
02:55 Donc ça, c'est un premier sabotage de cette marche.
02:57 Et puis Jean-Luc Mélenchon, bien sûr,
02:59 qui n'a eu de cesse de la détruire avant, pendant et après.
03:02 Malgré cela, la marche a été un succès,
03:04 et démontre une fois de plus la fracture
03:07 entre les manœuvres politiques, les appareils politiques et le pays.
03:12 Véritablement, Macron-Mélenchon, saboteur de cette marche,
03:15 c'est notamment, je le rappelle au chef de l'État,
03:17 qu'il incombe d'assurer la concorde civile,
03:19 et les louvoiements, les contorsions d'une partie des élus de ce pays
03:23 et le chef de l'État en tête,
03:25 eh bien, participent de cette fracture.

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