Huit adolescents, âgés de 13 à 17 ans, ont été interpellés dans le cadre de l'enquête relative à des chants antisémites entonnés dans le métro parisien le 31 octobre et relayés sur les réseaux sociaux.
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00:00 Donc vous entendez qu'il y a des jeunes, des très jeunes, qui peuvent se permettre de chanter des chants antisémites, d'insulter les juifs dans le métro.
00:08 Si vous étiez face à eux, qu'est-ce que vous auriez envie de leur dire ?
00:13 - Disons que je l'admets pas du tout. Comment ont-ils pu apprendre cela ? C'est parce qu'ils l'entendent chez eux.
00:22 C'est les parents qui parlent et eux, ils ne font que répéter. Ils ne savent même pas ce qu'ils disent. Ils ne comprennent même pas les mots, la plupart du temps, ce que ça représente.
00:31 Je pense que, comme on l'appelle, on a de la chance d'être en France, ils ont de la chance d'être en France, d'aller à l'école laïque et qu'ils ont beaucoup à apprendre.
00:44 - Donc c'est de l'ignorance, c'est de la bêtise ? - C'est de l'ignorance.
00:49 - Mais en 2023, dans le métro, on entend des insultes antisémites. Qu'est-ce que ça vous fait ?
00:57 - En définitive, ils sont fiers de le répéter. Ils sont fiers. - Justement, c'est ça le problème.
01:05 - Mais je pense que tout vient des parents. Tout vient des parents.
01:09 - Donc c'est-à-dire que si on s'occupe de ces jeunes, il faut aussi s'occuper des parents ? - Oui.
01:13 - Comme ils sont mineurs, les parents devront en répondre aussi de ce qu'ils ont fait. - Exactement. Ils répètent ce qu'ils ont entendu.
01:19 - Qu'est-ce que vous avez ressenti ? - D'ailleurs, même au point de vue langage, les mots grossiers également, ils ne savent pas ce que ça veut dire.