TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Vous avez acheté une maison il y a combien de temps ?
00:02 - En 2000.
00:03 - 2000, donc quand même pas mal de temps.
00:05 - Oui, oui, oui, oui, oui.
00:08 - Pourquoi vous l'avez mise en location à la base ?
00:10 - Je l'ai mise en location parce que c'est une maison qui a été séparée,
00:15 donc j'ai acheté une première partie en 2000
00:18 et j'ai acheté la deuxième partie qui est l'accès à la rue
00:21 parce qu'il y avait une servitude,
00:22 je passais dans les caves pour accéder à la rue.
00:25 Donc j'ai acheté cette deuxième partie de maison en 2000.
00:30 - C'est ça.
00:31 - En 2000, donc j'ai dû, la banque avec la maladie
00:34 ne m'a pas donné ce que je voulais non plus,
00:37 donc j'ai loué ma propre maison pour pouvoir donner vie à l'autre maison.
00:45 - Alors justement, pourquoi vous avez voulu la récupérer en fait ?
00:51 - Parce que j'ai pris la décision,
00:53 parce que ma mère ne peut plus rester en résidence autonomie.
00:58 - D'accord.
00:59 - Donc j'ai voulu la récupérer pour moi et pour ma mère.
01:05 - Alors, vous aviez des problèmes avec les locataires avant cette histoire ou pas du tout ?
01:09 - Pas du tout.
01:10 - Pas du tout.
01:11 - Des problèmes, des trucs qui me gênaient,
01:16 des petites choses qui me gênaient, leur mode de vie.
01:19 Ce sont des jeunes qui ont décidé de ne pas travailler,
01:23 donc automatiquement, ils n'ont pas la même vie que nous.
01:27 - En décembre dernier, quand vous avez expliqué aux locataires
01:29 que vous vouliez récupérer l'appartement, ils vous ont dit quoi ?
01:33 - Ah mais on ne peut pas.
01:34 - C'est-à-dire ?
01:35 - On n'a rien trouvé, on ne peut pas.
01:38 - Donc au début, ils ont accepté le préavis de 6 mois, non ?
01:42 - Ils ont, ah au début, mais bien sûr.
01:44 En plus, il m'a dit quand il a signé, il m'a dit "oui, vous m'en aviez parlé,
01:49 oui, oui, je comprends, vous m'en aviez parlé".
01:53 Donc oui, c'est vrai que je lui avais touché deux mots, oui, oui.
01:58 - Et quand vous êtes revenu 6 mois plus tard ?
02:00 - Et quand je suis... pas 6 mois, 5 mois et quelques jours,
02:04 parce que je l'ai appelé pour faire un prêt à état des lieux, sortant.
02:10 Et puis là, il me dit "mais non, non, non, non, non,
02:15 on n'est pas prêt, nous, on n'a rien trouvé, on ne part pas".
02:19 - Alors, donc il ne part pas, et vous, vous faites quoi, alors ?
02:23 - Et bien là, je lui dis "mais attends, attends, on s'est mal compris,
02:26 moi, je fais quoi, là ? Je fais quoi ?
02:27 Je n'ai plus une maison, je n'ai plus de toit, je suis à vous".
02:31 Et là, il m'a dit "c'est votre problème".
02:34 - Donc ça, c'est votre problème ?
02:35 - C'est mon problème.
02:37 - Donc là, qu'est-ce que vous faites à ce moment-là ?
02:41 - À ce moment-là, je me dis "j'y crois pas, j'y crois pas".
02:47 Je me dis "c'est pas possible".
02:49 Il y a six mois, il a signé et je contacte la DIL,
02:55 en France, ça doit être la NIL.
02:58 Nous, c'est la NIL, la DIL.
03:01 Je prends rendez-vous, qui me disent que par le fait,
03:06 la lettre est très correcte.
03:08 Et puis, son assistante sociale m'appelle une semaine après.
03:13 Donc en fait, on n'était vraiment qu'un jour,
03:16 à ce moment-là, on était vraiment 15 jours avant le déménagement.
03:19 - Alors, pourquoi vous avez décidé de dormir dans une tente, dans le jardin ?
03:26 - Parce que ma fille, mes enfants m'ont bien sûr accueillie, c'est normal.
03:36 C'est normal.
03:36 Mais en même temps, j'ai appris qu'ils squattaient le jardin aussi.
03:42 En mon absence, c'était facile pour eux de squatter tout.
03:48 - Et la deuxième maison, c'est ça que je comprends pas ?
03:51 - La deuxième maison, en fait, elle n'était pas pratiquable.
03:54 Pour ma mère, ce n'était pas possible.
03:55 - D'accord. Donc vous aviez d'autres locataires dans cette maison ?
03:58 - Oui, oui, elle a trouvé preneur, oui.
04:00 Cette maison, oui, elle a trouvé preneur.
04:03 J'ai trouvé...
04:04 - Mais aujourd'hui, vous dormez où aujourd'hui ?
04:08 - Aujourd'hui, c'était les vacances, la semaine dernière, c'était les vacances.
04:11 Les enfants étaient partis en vacances, donc j'ai pu profiter des chambres.
04:16 Mais...
04:18 Et puis, ça tombait bien parce qu'il pleuvait.
04:22 - Parce qu'en fait, Véronique, elle a rendu la maison où elle était
04:25 en étant sûre que le locataire allait partir.
04:27 Et donc, elle s'est retrouvée sans rien, en plus,
04:29 avec votre maman, avec laquelle vous vouliez vivre.
04:32 Et si je ne m'abuse, il a encore été plus terrible
04:35 parce qu'il a fait venir des services de l'État en disant que c'était insalubre
04:39 et que vous deviez faire des travaux d'urgence.
04:41 - Il vous a obligé, c'est ça ? - Oui, oui.
04:42 - Voilà.
04:43 - Le Conseil constitutionnel a confirmé cette obligation pour le propriétaire
04:48 d'assurer l'entretien de la maison qui est squattée.
04:52 Bienvenue dans le pays de dingue.
04:54 C'est un pays de fou.
04:55 - Il faut lui enlever sa priorité.
04:56 C'est un pays de fou.
04:58 - Non mais franchement, quand on écoute votre histoire,
05:01 on se dit encore, mais je vous jure, c'est quoi ?
05:03 - Non mais je paye défoncié.
05:05 Enfin, je paye...
05:07 - C'est insupportable.
05:08 - J'ai travaillé.
05:09 Si j'ai eu un prêt, c'est parce que j'ai travaillé.
05:12 Quand on ne travaille pas, vous croyez que la banque...
05:15 - Pourquoi ils ne veulent pas travailler, les gens qui louent votre maison ?
05:17 Ils sont jeunes, vous avez dit, ils sont en pleine santé.
05:19 Pourquoi ils ne travaillent pas ?
05:20 - Ah mais parce qu'ils ne veulent pas.
05:22 - Pourquoi ils ne veulent pas ?
05:23 - Ils ne veulent pas parce que...
05:24 - Moi aussi, je ne veux pas manger des épinards.
05:27 - Qui paye le noyer ?
05:28 - Madame.
05:29 - Personne.
05:30 - La CAF.
05:31 - Attendez, écoutez, ça va être intéressant.
05:32 - La CAF en bonne partie.
05:33 - La CAF.
05:34 - Ah, bravo.
05:35 - Ces immigrés, c'est la CAF.
05:37 - Qui sait qui la finance, la CAF ?
05:38 - Ce sont des Français qui se font payer par la CAF.
05:41 Ça, vous n'en parlez jamais.
05:42 - Qui sait qui la finance ?
05:43 - Il faut enlever la nationalité.
05:44 - Qui sait qui la finance, la CAF ?
05:45 - Eh oui, qui sait qui la finance ?
05:46 - Vous voulez qu'on fasse une étude de ceux qui bénéficient le plus de la CAF ?
05:47 - Vous voulez l'argent, vous voulez trouver l'argent.
05:48 Il ne faut pas taper que sur les immigrés.
05:49 Il faut taper aussi sur les Français qui ne brûlent rien dans la journée, qui ne veulent
05:50 pas travailler, qui travaillent en armée.
05:51 - Vous êtes certain ?
05:52 - Eh oui, monsieur.
05:53 - Vous voulez savoir vraiment qui bénéficie le plus de la CAF ?
05:54 - Monsieur, vous êtes certain ?
05:55 - Eh oui, il faut enlever la nationalité.
05:58 C'est un gratteur.
05:59 - Vous êtes certain ?
06:00 - Non, on ne vous entend pas.
06:01 - Si ce sont des Français aux étrangers, ils doivent être sanctionnés comme ils le
06:06 méritent.
06:07 - Comment on fait ?
06:08 - Ils doivent être sanctionnés d'être expulsés.
06:10 - Ils ne peuvent pas être expulsés parce que là, c'est la traite hivernale en plus.
06:12 - Ils ne peuvent pas être expulsés, mais en même temps, j'ai eu l'assistante sociale
06:19 au téléphone qui m'a dit qu'il y avait des propositions de logement.
06:23 - C'est ça qui est fou.
06:24 - Ils ne veulent pas se barrer ?
06:25 - Ils ne me donnent pas l'impression de vouloir partir.
06:29 - Donc là, aujourd'hui, vous faites quoi ?
06:31 - Aujourd'hui, j'attends que quelqu'un bouge.
06:34 J'attends, j'attends, j'attends.
06:37 Peut-être que je vais construire finalement au fond de mon jardin un petit cabano endu
06:46 ou je ne sais pas.
06:47 - C'est affligeant.
06:48 - Je vous dis, c'est affligeant.
06:49 - C'est affligeant, oui.
06:50 - Ils ont pas de traite hivernale, c'est le bouclier nucléaire.
06:52 - Ces gens-là n'ont pas une once d'humanité quand ils vous voient dans votre jardin, quand
06:55 ils voient votre état de santé ?
06:56 - Non, non, mais je pense qu'ils ont joué.
06:58 - Mais quand j'ai cru comprendre que vous étiez atteint d'un cancer, c'est quand ils
07:02 voient votre état de santé, ils n'en ont rien à faire.
07:04 - Ils ont un bon plan.
07:05 - Ils ont la carte, ils restent là, ils ne bougent pas.
07:07 - C'est fénard.
07:08 - On espère que ça va.
07:09 - Il y a plein de téléspectateurs qui réagissent à 20h31 à votre histoire.
07:14 Et donc aujourd'hui, statu quo, vous vous dites que vous construisez une petite cabane
07:18 dans le jardin et eux, pendant qu'ils vont être dans votre appart, en fait.
07:21 - Oui, tout à fait.
07:22 - Mais je croyais qu'il y avait une loi anti-squat.
07:24 - Non, mais ils sont considérés comme locataires mauvais payeurs.
07:27 Ils sont inexpulsables pendant la trêve hivernale, sauf s'il y a un relogement.
07:30 C'est ce que vous espérez.
07:31 - Oui, oui.
07:32 - Ils auront trouvé un relogement.
07:33 - Ah oui, mais ils ne sont pas obligés de l'accepter.
07:35 - Ils sont pas obligés de l'accepter.
07:38 - Les squateurs ont plus de droits que madame.
07:45 - Non, mais c'est sûr.
07:46 - On leur trouve un logement ? Non, non, ça ne plaît pas à ce pays.
07:49 - Déjà, on leur trouve, ce qui est le cas de...
07:52 - Ils n'ont même pas cherché.
07:53 - On leur a trouvé.
07:54 - On leur trouve, on leur trouve.
07:55 - On leur trouve après qu'il y ait quelqu'un qui se...
07:56 Non, non, non, laissez tomber, on ne va pas le prendre.
07:57 - Ils demandent des travaux dans la maison qui squatte, parce que ce n'est pas terrible.
07:58 - Vous savez que...
07:59 - Non, mais la maison est insalubre depuis justement juin.
08:00 Pourquoi elle n'était pas insalubre avant ?
08:01 - Bien sûr.
08:02 - Et puis si elle était insalubre avant...
08:03 - Quand ils l'ont prise, elle n'était pas insalubre.
08:04 - Il paraît qu'ils laissent couler l'eau des robinets pour faire monter vos factures,
08:17 en plus.
08:18 - Oui, oui, oui.
08:19 Ah oui, mais c'est...
08:20 - Il faut les triquer, ça.
08:21 - Il suffit que je fasse du bruit, des bruits de vaisselle ou des bruits de...
08:27 Je travaille le bois en ce moment, j'ai taillé ma haie.
08:30 J'en ai profité pour...
08:31 - Pour lui ?
08:32 - Oui, j'ai taillé ma haie.
08:33 - J'en ai profité pour lui.
08:35 - Oui, j'ai taillé ma haie, oui.
08:36 Donc évidemment, ça fait du bruit, une tronçonneuse.
08:37 - Ça lui dérange.
08:38 - Christophe, oui.
08:39 - Donc oui, il suffit que je fasse du bruit à 9h le matin.
08:40 Ils ne vont pas l'accepter.
08:41 Ils vont se manifester d'une autre façon et la seule façon pour eux de se manifester,
08:42 c'est...
08:43 - Bah alors, il faut pourrir leur quotidien, quoi.
08:44 - Voilà.
08:45 - Il faut pourrir leur quotidien.
08:46 - Mais après, c'est pas à vous de vous excuser de...
08:47 - Gilles, attends parce que j'ai envie...
08:48 Gilles, le défenseur de la justice, il a dit que...
08:49 - Défendez-les de mon madame.
09:10 - Ce sont des causes perdues.
09:11 - Non.
09:12 Ce sont des locataires mauvais payants, on est d'accord.
09:13 Ils ne sont pas considérés légalement comme des squatteurs.
09:14 - Je ne peux pas entendre ça.
09:15 Pour moi, c'est des squatteurs.
09:16 Pour moi, c'est des squatteurs.
09:17 - Vous voulez.
09:18 - Voilà.
09:19 Pour moi, c'est des mecs hors la loi.
09:20 Voilà.
09:21 - Même pire.
09:22 - Pour moi, c'est des mecs qui sont assez décisifs.
09:23 - Déjà.
09:24 - Simplement, ils...
09:25 - Pour moi, c'est des squatteurs.
09:26 Oui, je m'en fous.
09:27 Allez, vas-y, fais ta loi, vas-y.
09:28 - Sauf que la loi interdit de les expulser jusqu'au 31 mars.
09:29 Ils seront là jusqu'au 31 mars.
09:30 - Arrête un peu.
09:31 Il faut qu'ils dégagent.
09:32 Arrête un peu.
09:33 - Mais c'est pas possible.
09:34 - Arrête un peu avec tes lois.
09:35 - Non, mais après l'émission, quand vous allez rentrer chez vous, vous allez constater
09:42 que la porte a été fracturée et qu'ils sont allés parler d'un problème français.
09:49 - Il a dit qu'il n'allait pas le souhaiter.
09:50 - Il a dit qu'il resterait tranquillement dehors.
09:51 - Arrêtez.
09:52 - Je suis persuadé.
09:53 - Arrêtez.
09:54 - Je suis tout à fait convaincu.
09:55 - La dernière fois, il a dit un truc qui m'en rappelle.
09:56 Il a dit un truc qui était incroyable.
09:57 - Mettez-vous un peu dans la réalité du quotidien de milliers de Français parce que là, c'est
10:03 jeune, comme beaucoup, tombent sur des gens, sur une personne seule, malade.
10:07 Ils tombent sur des gentils.
10:08 - Oui, je pense que je vais vous dire quelque chose amicalement.
10:09 - Les Français sont gentils.
10:10 Ce sont des gens patients.
10:14 Mais la patience, elle a ses limites.
10:16 Un jour, ça finira mal.
10:17 Un jour, un propriétaire va prendre des mesures plus musclées, plus viriles, plus coercitives
10:23 et ça sera le drame.
10:24 Pourtant, des cas comme ceux-là, il y en a beaucoup, on tire la sonnette d'alarme.
10:29 A chaque fois, c'est un véritable scandale et rien ne bouge.
10:32 Rien ne bouge.
10:33 - Vous préférez que vous fassiez pression sur les sénateurs et les autres parlementaires
10:37 pour qu'on arrête de...
10:38 - C'est à cause de la loi.
10:39 C'est à cause de la loi qui est injuste.
10:42 [Musique]