L'Info Régionale de RTI 1 du 01 novembre 2023

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Transcription
00:00 Le 1er novembre de chaque année, des millions de fidèles catholiques à travers le monde
00:11 se rassemblent pour célébrer la Toussaint, journée dédiée à la commémoration des
00:16 saints et des matins chrétiens.
00:17 Ici à la paroisse Saint-Paul de Gonfréville dans la ville de Boaké, les fidèles commémorent
00:22 aussi cette journée spéciale.
00:23 Après la messe, je vais au cimetière municipal.
00:26 J'ai perdu mon père, ma mère, mes prières pour eux.
00:29 La fête de Toussaint, vraiment ça représente une grande chose pour moi.
00:33 Pour les parents décédés, ceux-mêmes à qui ils n'ont jamais eu à prier pour eux,
00:40 vraiment je vais penser à eux dans mes truies.
00:43 Dans son homélie, le père Atiwa Fulbert, curé de la paroisse, indique que tous doivent
00:48 aspirer à être parmi les saints.
00:50 La Toussaint est la fête célébrée pour tous les saints.
00:54 Il s'agit d'une solennité.
00:56 Demain, nous commémorons aux défunts de notre église qui sont partis.
01:03 Et même, nous commémorons aux défunts anonymes que nous ne connaissons pas.
01:07 Et nous les confions à Dieu pour qu'eux aussi, un jour, soient sanctifiés et parmi
01:14 les élus du ciel.
01:15 La Toussaint est aussi établie pour honorer ceux dont leurs vies exemplaires ont inspiré
01:20 d'autres à suivre le chemin de la foi.
01:22 Comme le dit notre foi, je crois en la communion des saints, dans le symbole des apôtres.
01:28 La Toussaint est aussi associée à l'hommage des défunts par le nettoyage des tombes.
01:32 On est venu nettoyer un peu la tombe des parents, papa, maman et puis les oncles.
01:39 C'est pour toujours dire aux parents qu'on les a aimés, on les aime et puis on les aimera
01:44 toujours.
01:45 La chaussure c'est la chaussure de mon cousin Chafara, le béni.
01:48 Donc je suis venu, je suis fouillé, dedans pour voir la chaussure qui me plaît et je
01:52 la porte pour faire l'entretien de sa tombe et puis c'est propre.
01:55 Quand il porte ça, il chante beaucoup.
01:56 Ça, c'est son préféré.
01:57 Julien Clément, mon Dieu beau-père, Julien Clément.
02:02 Le ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la couverture maladie universelle Pierre
02:13 Dimba, visite le chantier du nouveau CHR de Boakye.
02:16 Une visite en compagnie de deux autres membres du gouvernement.
02:20 Amadou Kone, maire de la commune de Boakye et Mamadou Touré en mission dans la ville.
02:26 L'ensemble des services dont dispose cet établissement est visité.
02:30 Une réalisation au goût des membres du gouvernement présents.
02:34 C'est l'année de la jeunesse et donc cette infrastructure qui va ouvrir dans quelques
02:38 jours apporterait un plus au niveau de la compétence des jeunes, de l'accession professionnelle
02:44 des jeunes.
02:45 On est très heureux vraiment qu'on ait ce genre d'infrastructure qui permettront
02:51 aussi de faire en sorte que nos compatriotes soient pris en charge très rapidement et
02:56 dans de très très bonnes conditions.
02:57 Pour le ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la couverture maladie universelle,
03:02 le nouveau CHR de la ville de Boakye vient réduire les distances parcourues par la population
03:08 et va permettre la prise en charge d'éventuels cas pendant la Coupe d'Afrique des Nations
03:14 de football.
03:15 Notre objectif c'est de renforcer nos systèmes de santé partout en Côte d'Ivoire
03:18 en créant des pôles où de façon holistique on peut prendre en charge les malades dans
03:24 des régions comme Boakye.
03:25 Tous ceux qui sont autour n'ont pas besoin d'aller à Biguam pour bénéficier de tous
03:29 les soins y compris les analyses les plus pointues.
03:32 Vous avez vu qu'on a eu en imagerie une IRM, un scanner, tout ce qu'il faut pour
03:37 soigner.
03:38 Nous sommes en partenariat avec cet FBI ami pour que pendant la canne on renforce également
03:42 les spécialistes.
03:43 Donc je pense qu'on est fin prêt au niveau de la santé.
03:45 Bâti sur une superficie de 10 hectares, le nouveau CHR de Boakye bénéficie d'un
03:51 plateau technique moderne avec dans son sein le plus grand IRM d'Afrique de l'Ouest.
03:56 Le coût de cet hôpital est estimé à 40 milliards de CFA.
04:01 A ce jour, les travaux du chantier sont achevés à 97%.
04:06 L'installation des équipements a commencé.
04:08 A l'école primaire publique Corso de Sucre 2 dans la direction régionale de l'éducation
04:20 nationale et de l'alphabétisation de Ferkessé-Dougou, une élève fait la fierté de l'établissement.
04:25 Son nom, Bonny Aminata.
04:27 Une petite fille alerte et de gourdie qui prend toujours plaisir à étudier.
04:32 Aujourd'hui, elle récolte le fruit de son ardeur au travail et rêve grand.
04:37 Avant d'aller à l'école primaire, j'étais en classe partielle.
04:41 J'ai bien travaillé, on m'a fait partie dans l'école sur quatre et à ce moment-là,
04:46 j'ai fait la classe 6e de 2.
04:48 Je veux être docteur.
04:50 L'ONG travaille avec des enseignants bénévoles récoltés qui ont le niveau déjà du BEPC.
04:56 Le PAPS nous assure le financement pour leur formation.
05:01 Le PAPS a su l'équipement des classes et va jusqu'à nous donner les moyens pour
05:07 la prime mensuelle des enseignants.
05:09 La petite Bonny Aminata en est la parfaite illustration.
05:13 Après ses classes passerelles, elle a intégré l'école classique à l'EPP sur le Sucre
05:19 C4 où elle va préparer l'entrée en 6e et l'examen du CPE cette année scolaire
05:24 2023-2024.
05:25 C'est une seconde chance que cette petite fille de 11 ans a su saisir grâce aux classes
05:31 passerelles.
05:32 Un enfant non scolarisé est un adulte analfabète en devenir.
05:37 Les classes passerelles permettent justement à l'état de Côte d'Ivoire de récupérer
05:42 ses enfants et de leur accorder ce droit à l'éducation.
05:47 Quatre organisations non gouvernementales spécialisées bénéficient du soutien du
05:51 PAPS en termes de moyens financiers et matériels nécessaires pour la création de classes
05:57 passerelles ou écoles de la seconde chance dans les six régions d'intervention du
06:01 projet que sont la Bagoué, le Béret, le Bounkani, le Kabadougo, le Poro et le Kyologo.
06:07 Les instituteurs, les directeurs d'école et la chaîne d'encadrement que constituent
06:12 le conseiller pédagogique et les inspecteurs de l'enseignement prescolaire et primaire
06:16 sont un important dispositif dans l'atteinte des objectifs du PAPS.
06:21 A leur bénéfice, un assortiment d'activités est mis en œuvre pour améliorer les pratiques
06:27 d'apprentissage des élèves.
06:28 Il y a eu une formation en lecture et deux formations en mathématiques.
06:33 J'ai des guides, des guides pédagogiques, des codables, des chiffrables.
06:41 Chaque mois, on organise des journées pédagogiques dans toutes les écoles du projet sur un thème.
06:48 Quand on fait nos bibliothèques de visite, on voit vraiment les maîtres respectent ces
06:51 différentes pratiques.
06:52 Aujourd'hui, les résultats de l'apprentissage de la lecture écriture et des mathématiques
06:57 sont satisfaisants grâce à la méthode PAPS, au projet Mon Enfant Premier à l'école.
07:03 Ces deux disciplines déterminantes de l'éducation de base sont enseignées et apprises à partir
07:10 de nouveaux outils conçus par les équipes de la direction de la pédagogie et de la
07:14 formation continue des PFC sous tutelle du ministère de l'éducation nationale et de
07:20 l'alphabétisation.
07:21 Il faut ajouter à ça les guides que nous avons.
07:24 On peut dire que ça diminue véritablement le travail de l'enseignant.
07:28 On souhaite que ce projet l'apprenne toute la nation, de sorte que tout le monde bénéficie
07:35 du bienfait de PAPS.
07:36 Nos élèves vont pouvoir comprendre ce qu'ils font, ils vont pouvoir aimer ce qu'ils font,
07:40 ils ne vont plus avoir la phobie de la lecture, ils ne vont plus avoir la phobie des mathématiques.
07:45 Ils sont au centre et ils sont des acteurs actifs du processus d'apprentissage.
07:51 À l'objectif d'amélioration des résultats d'apprentissage dans les écoles primaires
07:55 bénéficiaires du PAPS s'ajoute au celui de renforcer l'accès à l'éducation prescolaire.
08:00 Dans cette perspective, le PAPS a permis la construction d'infrastructures au pré-scolaire.
08:06 Après cinq ans de mise en œuvre, ce sont 117 centres pré-scolaires communautaires
08:12 et pré-primaires qui ont été construits, équipés et pourvus de blocs latrines.
08:16 Les enseignants de qualité y ont été affectés et ces établissements bénéficient d'un
08:21 système de suivi de l'enfant.
08:23 Si l'enfant n'a pas l'âge requis et qu'il va au CPI, il va s'indiquer cet enfant sur
08:30 le plan social, sur le plan socio-affectif, sur le plan intellectuel, sur le plan physique,
08:37 l'enfant aura un retard énorme sur son développement psychologique.
08:42 Centre après-scolaire communautaire et école primaire PAPS, les communautés bénéficiaires
08:47 s'en félicitent au regard de l'impact de ces centres d'apprentissage dans le fonctionnement
08:53 desquels elles s'impliquent confortablement et sur lesquels aussi elles portent une haute
08:58 attention vu que le PAPS a opéré un transfert de compétences aux communautés dans une
09:04 démarche de développement participatif.
09:06 Aujourd'hui avec PAPS, ces bâtiments c'est les enfants eux-mêmes qui ont envie d'aller
09:10 à l'école.
09:11 Les enfants viennent d'eux-mêmes sans que les parents ne se déplacent avec l'enfant.
09:15 Donc il faut dire que PAPS, en tout cas, a changé.
09:18 PAPS nous a vraiment aidés.
09:19 A ce jour, 150 communautés dépourvues d'infrastructures ont vu leurs enfants accéder à l'éducation.
09:26 4 518 enfants des écoles passerelles seront réintégrés dans les établissements formels
09:33 cette année scolaire 2023-2024.
09:36 De l'avis des pédagogues, une bonne perspective pour l'accroissement de l'accès à la maternelle
09:42 et l'amélioration de la qualité des apprentissages et des résultats scolaires.
09:46 Abiatie a une quinzaine de kilomètres d'Aboissau au sud-est du pays.
10:00 Ici réside Francine, mère de cinq enfants, trois étudiants et deux élèves.
10:05 Elle peine à assurer la scolarité de ses enfants, faute de moyens.
10:09 C'est difficile parce que nous n'avons pas de travail fixe.
10:12 Nous nous débrouillons.
10:13 Quand les pêcheurs voient la pêche, ils prennent beaucoup de poissons.
10:17 Nous aussi, ce que nous vendons comme les restaurants, ça marche.
10:21 Mais ça fait pratiquement deux ans que ça ne marche plus.
10:26 Francine n'est pas la seule parente dans cette situation.
10:30 Nombreux sont les parents dans cette région qui ont du mal à faire face aux frais liés
10:34 à la scolarisation de leur progéniture.
10:36 Pour les soulager, Viviane Sisoko, opératrice économique, a offert à plus de 700 élèves
10:42 d'Abiatie et de 14 autres villages du sud-Komoé des kits scolaires.
10:46 Une façon pour elle de redonner le sourire aux parents et aux élèves.
10:50 Je sais l'importance de l'éducation pour nos enfants et je sais la difficulté que
10:55 c'est aussi pour certains parents de pouvoir assumer les charges qui impliquent de mettre
11:00 un enfant à l'école.
11:01 Un geste fortement apprécié par les responsables d'école, chefs de communauté, responsables
11:07 de jeunesse, parents et élèves.
11:09 Le cadeau que j'ai reçu, c'est pour me permettre de travailler à l'école.
11:13 Merci pour tout.
11:14 Nous sommes tellement heureux de recevoir ces kits que nous ne savons même pas quoi
11:18 faire.
11:19 Infiniment merci à Mme Sisoko.
11:20 Il y a longtemps que nous sommes là et nous n'avons jamais vu ce genre de dons.
11:24 C'est la première fois.
11:25 On aimerait que ça continue tous les jours.
11:28 Vu que nous-mêmes notre route est inaccessible, c'est difficile pour les parents même d'aller
11:33 en ville et avoir la possibilité même d'acheter des fournitures des enfants.
11:38 C'est dans une ambiance festive teinté de danse traditionnelle que la cérémonie
11:43 de remise de kits scolaires aux élèves de 15 villages du sud-Komoé a pris fin.
11:47 Merci à vous.
11:48 Merci à vous.
11:49 Merci à vous.
11:50 Merci à vous.
11:50 *Musique*

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