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NewsTranscription
00:00 - Le portage de cadets à Sogodogo place à présent Magazine.
00:02 La nouvelle équipe gouvernementale est connue.
00:05 Le Premier conseil des ministres s'est tenu.
00:07 Plusieurs ministres de l'équipe sortante ont reconduit
00:10 de nouveaux visages.
00:11 Fond également leur entrée.
00:12 Pour quelles contributions a-t-on dû?
00:14 Les objectifs assignés par le chef de l'Etat au gouvernement,
00:17 Robert Begray-Mondez, sont clairs.
00:18 Poursuivre et consolider les performances que la Côte d'Ivoire
00:21 a enregistrées en matière de paix, de sécurité,
00:23 de stabilité politique, de croissance économique
00:25 et d'amélioration des infrastructures.
00:26 Avec notre invité, le professeur Saint-Pierre-Ioné Dion,
00:29 qui est un expert en politique, analyste,
00:30 nous regarderons au choix à porter sur ces hommes,
00:33 ceux qui sont restés, mais aussi ceux qui sont partis.
00:36 Mais avant, suivons ensemble le professeur,
00:37 cet élément du service à politique de RTI1,
00:40 qui nous renseigne sur des aspects en rapport
00:42 avec cette actualité.
00:44 - 30 ministres et 2 ministres délégués,
00:47 dont 6 femmes pour cette nouvelle équipe gouvernementale,
00:51 orchestrée par Robert Begray-Mondez.
00:54 La nouvelle ossature gouvernementale fait bouger
00:56 les lignes au niveau des personnalités
00:58 qui siègent au Conseil des ministres.
01:01 Le Premier ministre voit son portefeuille élargi
01:04 avec le sport et la gestion du cadre de vie.
01:07 4 ministres font leur entrée au gouvernement.
01:09 Il s'agit de l'ancien directeur du Trésor, Jacques Assaori-Conan,
01:12 désormais ministre de l'Environnement,
01:14 du Développement durable et de la Transition écologique.
01:17 Ibrahim Khalil Konaté, président du Conseil d'administration
01:19 de la Sodémie, qui devient ministre de la Transition numérique
01:22 et de la digitalisation.
01:23 Un nouveau ministère.
01:25 Sabouna Ouattara quitte le secrétariat exécutif
01:27 du Conseil de l'Entente pour occuper le poste
01:29 de ministre délégué, chargé de l'intégration africaine
01:32 et des Ivoiriens de l'extérieur.
01:34 Le diplomate Adjei Silas Mech, ambassadeur de la Côte d'Ivoire
01:37 au Congo, est le nouveau ministre délégué en charge du sport
01:40 et du cadre de vie.
01:42 5 ministres sortent du gouvernement.
01:45 Kwa Diokonam-Bertin de la réconciliation
01:46 et de la cohésion nationale.
01:48 Dans Opolin des sports, Jean Lukashi de l'Environnement
01:51 et quand Epiphan Zoro s'installe à la Haute Autorité
01:53 pour la bonne gouvernance.
01:55 Kandia Kamisoko Kamara, elle, prend les rênes du Sénat.
01:58 Le ministère des Affaires étrangères
01:59 et de l'intégration africaine de la diaspora
02:02 est désormais dirigé par Kaku Wadja-Leon.
02:04 On note quelques réajustements au niveau de certains ministères.
02:08 La ministre Kabanyali du plan et du développement
02:10 récupère l'économie quand Adama Koulibaly garde les finances
02:13 en plus du budget.
02:15 Moussa Sanogo, ministre du Portefeuille de l'État,
02:17 est désormais en charge du patrimoine de l'État
02:19 et des entreprises publiques.
02:20 Quand la ministre Belmondogo de la solidarité
02:23 et de la lutte contre la pauvreté s'occupe également
02:25 de la cohésion nationale.
02:27 Comme dans l'ancienne équipe gouvernementale,
02:29 trois ministres d'État.
02:31 Le ministre d'État, ministre de la Défense,
02:32 Tenebi Rahima Ouattara.
02:34 Le ministre d'État, ministre de l'Agriculture,
02:36 Kobe Nankwasi Adjoumani, qui aura également la charge
02:39 des productions vivières.
02:40 Et enfin, la ministre de la Fonction publique,
02:42 Anne Desirée Ouloto, promue ministre d'État.
02:47 Alors un élément proposé par Alexis Boudraogo
02:48 du service politique de la rédaction de RTI 1.
02:51 Professeur, tout de suite, cet élément,
02:53 que retenir justement de l'ossature
02:55 de ce nouveau gouvernement qui, Alexis l'a rappelé,
02:58 offre six places aux femmes ?
03:00 L'ossature n'a pas fondamentalement changé.
03:04 On s'est rendu compte que Mme Kamara passe au Sénat.
03:10 La comptabilité nous montre qu'il y a une place en moins.
03:13 Pour un défenseur de la parité comme moi,
03:16 on pourrait dire qu'on n'a pas vraiment bougé.
03:18 Mais lorsqu'on regarde la consistance des portefeuilles
03:21 et les responsabilités que le chef de l'État confie aux femmes
03:24 dans ce gouvernement, on peut déjà se satisfaire.
03:27 La parité est un processus.
03:29 On est dans une dimension processuelle.
03:30 Et espérons qu'avec le temps, le travail fait par ces femmes
03:34 à qui le président de la République renouvelle sa confiance
03:37 pourra permettre donc aux autres femmes de valeur de ce pays
03:40 d'entrer dans le gouvernement pour accroître le nombre de femmes.
03:43 Alors, professeur, bien avant la formation de ce nouveau gouvernement,
03:46 on a assisté à la nomination à l'élection de cadres du gouvernement,
03:49 et bien à des postes importants.
03:51 J'ai nommé M. Gilbert Kafanakone comme haut représentant du chef de l'État,
03:55 M. Ali Koulibaly comme grand chancelier,
03:56 l'ex-ministre des Affaires étrangères Kandia Kamara,
03:58 élu président du Sénat, et Epiphan Zoro à la tête de la haute autorité
04:02 pour la bonne gouvernance.
04:03 Alors, plusieurs membres de l'ancien gouvernement
04:04 appelaient à des fonctions tout aussi importantes.
04:06 Quels enseignements doit-on tirer de ces mouvements ?
04:09 L'enseignement important, c'est de comprendre que nous sommes en politique.
04:14 On fait un remaniement pour réorganiser,
04:18 pour ajuster, pour réajuster.
04:20 Mais le point important que je note dans ce qui vient d'être fait pour moi,
04:25 c'est que le chef de l'État nous rappelle à son magistère,
04:28 et c'est important de le noter,
04:30 il nous rappelle qu'il est le maître du jeu.
04:35 Il nous rappelle que c'est lui qui a les cartes en main,
04:39 qu'il les distribue en fonction de l'horizon qu'il vise.
04:43 Il est ce qu'on appelle en politique le maître des horloges.
04:46 Le maître des horloges ?
04:47 Il est le maître des horloges parce que c'est celui qui éclaire l'horizon.
04:51 C'est celui qui rappelle les valeurs,
04:53 c'est celui qui dit ce qui est important, ce qui est urgent.
04:56 C'est celui qui montre la direction,
04:58 parce que c'est lui qui a été élu par le peuple de Côte d'Ivoire
05:01 et c'est lui qui doit rendre compte.
05:03 Sur cette base, il nous rappelle que c'est lui qui donne l'ordre,
05:08 qui définit l'ordre et c'est lui qui principalement détient le calendrier.
05:13 Quand il constate qu'on peut placer telle personne à tel niveau
05:18 pour faire tel travail, c'est lui qui apprécie
05:20 parce que c'est lui qui a la carte des talents.
05:22 Je crois que ce qu'il vient de faire, c'est de rappeler à chacun
05:26 qu'il n'a pas perdu de vue le cap
05:29 et qu'il veut y arriver avec efficacité
05:31 en redisposant les êtres et les choses.
05:34 Alors professeur, toutes ces nominations,
05:35 élection d'ancien membre du gouvernement,
05:37 des postes aussi élevés, laissaient clairement entrevoir
05:40 que les postes qu'ils occupaient seraient tout de suite occupés
05:43 par de nouveaux visages ou inféodés à d'autres ministères, n'est-ce pas ?
05:46 Mais tout à fait.
05:47 Tout participe de la réorganisation, tout participe de la vision stratégique.
05:52 Gérer un État, c'est du management stratégique.
05:55 C'est lui qui a la vision, c'est lui qui sait où il va
05:57 et c'est lui qui forme l'équipe nécessaire pour y aller
06:01 en gérant les talents, en gérant les capacités
06:04 et les compétences des uns et des autres.
06:05 Et c'est normal que certains, après avoir servi,
06:08 passent à une étape supérieure et c'est normal que d'autres
06:11 qui étaient dans l'ombre ou dans l'antichambre fassent leur entrée,
06:14 qu'ils soient à la lumière pour montrer de quoi ils sont capables.
06:17 Alors dès le départ de grands noms du gouvernement
06:20 qui ont tout de suite, on peut le dire,
06:22 ouvert la voie au jeu des pronostics,
06:24 ont de la formation du nouveau gouvernement,
06:26 y compris de celui du choix du Premier ministre.
06:29 Vous êtes-vous laissé aller à ce jeu des pronostics
06:31 comme bon nombre d'ivoiriens ?
06:34 Je fais rarement ce genre de jeu
06:36 parce que j'ai une certaine vision du leadership
06:39 qui fait que le leader est dans l'imprévisibilité.
06:44 C'est lui qui a la vision, c'est lui qui observe.
06:47 Il n'a pas la même manière de voir que nous
06:49 et il est à la fois dans la hauteur et dans la profondeur.
06:55 Nous sommes souvent au niveau superficiel.
06:58 Oui, on dira personne n'a vu Begré Mambé venir,
07:02 mais c'est normal qu'on n'ait pas vu Begré Mambé venir.
07:05 Parce que des Megré Mambé, autour du chef de l'État,
07:09 je suppose qu'il y en a beaucoup.
07:11 C'est lui qui détermine le calendrier,
07:13 je viens de le dire.
07:14 C'est lui qui sait à quel moment il a besoin
07:16 de telle personne pour avancer.
07:18 C'est lui qui sait à quel moment il doit placer
07:20 telle personne à un autre niveau
07:22 pour donner plus d'efficacité à l'action globale.
07:24 Donc pour moi, la surprise, non.
07:27 Begré Mambé n'est pas nouveau en Côte d'Ivoire,
07:29 il a un historique.
07:31 On ne montre pas l'éléphant du doigt.
07:32 Donc Begré Mambé, quand on le voit,
07:34 on n'a pas à dire pourquoi Begré Mambé.
07:36 C'est un haut cadre de ce pays,
07:38 c'est un collaborateur très proche du chef de l'État.
07:40 Et à un moment ou à un autre, le chef de l'État décide
07:43 d'où il a besoin de vous et de comment il veut que vous travailliez.
07:46 Alors regardons à présent de plus près ce nouveau gouvernement,
07:49 d'un nouveau visage qui a donc été présenté dans l'élément
07:51 qui a précédé, à titre de rappel,
07:52 eh bien, Kaku Wadja Léon Adam en remplacement de Kandia Kamara,
07:56 qui sera assisté par un ministre délégué chargé de l'intégration
07:58 africaine des Ivoiriens de l'extérieur,
08:00 Ouatta Bonawattara, l'entrée de Jacques Assaoui,
08:02 connant l'environnement et les transitions écologiques,
08:04 Ibrahim Khalil Konaté, transition numérique et digitalisation,
08:08 Haji Silas, un ministre délégué en charge du sport et du cadre de vie,
08:11 des ministres qui voudront assurément ou certainement
08:13 faire la preuve de leurs compétences.
08:15 Mais c'est ce qu'on attend d'eux.
08:18 Et quand le chef de l'État vous fait passer de l'ombre
08:22 pour ainsi dire à la lumière, c'est parce qu'il croit en vous
08:26 et c'est parce qu'il pense que vous pouvez passer à une étape
08:28 où vous pouvez vous mettre avec vos compétences et vos qualités intrinsèques
08:32 au service de vos concitoyens.
08:35 Ce sera donc à eux de prouver, mais je ne doute pas qu'ils se rendent compte
08:40 que ce n'est pas seulement une nomination,
08:42 ce n'est pas seulement une fonction, c'est une charge,
08:46 c'est même une dignité, la dignité de se mettre au service de son pays.
08:51 Alors professeur, qui dit nouveau gouvernement,
08:52 dit forcément départ de certains ministres.
08:54 En dehors de ce, à citer plus haut, l'on note le départ de Claude Dandropoulin,
08:58 donc anciennement en charge des sports, depuis donc juillet 2018
09:02 et qui cède son fauteuil au nouveau chef du gouvernement,
09:04 Beugre Manbet, qui nous rappellons, à l'instant sera assisté d'un ministre délégué.
09:07 Nous avons également Kouadio Konan-Bertin, dit KKB,
09:10 et Jean-Luc Assy en charge de l'environnement et du développement durable
09:13 qui ne font plus partie de l'équipe.
09:14 Selon votre regard d'analyse politique,
09:16 quelles pourraient être les raisons qui ont fini par avoir raison de ces personnalités ?
09:20 Alors, ce qu'on ne fait pas souvent,
09:24 c'est de dire merci à ceux qui s'en vont,
09:28 avant d'accueillir ceux qui viennent.
09:30 Quelles que soient les raisons pour lesquelles ils sortent du gouvernement,
09:33 il faut déjà reconnaître qu'ils ont fait leur part
09:36 dans le continuum de la construction nationale.
09:39 Ils ont servi, ils ont rendu service à leur pays.
09:42 Pour le ministre KKB et pour le ministre Assy,
09:45 peut-être le chef de l'État s'est-il rendu compte
09:48 qu'il fallait passer à une autre étape.
09:52 Peut-être qu'il n'y avait plus de pertinence à maintenir les choses dans l'État.
09:55 Peut-être.
09:56 Pour le ministre Dengho Polin, sans doute y a-t-il eu la faute.
10:02 La faute des BMP ?
10:02 La faute des BMP, pas l'erreur, la faute des BMP.
10:06 Vous imaginez bien tout le choc émotionnel
10:09 que cela a pu créer au niveau des populations ivoiriennes.
10:12 Vous imaginez davantage au niveau du chef de l'État
10:14 ce que cela a pu provoquer à son niveau,
10:17 surtout qu'il s'agit du stade à la San Juan.
10:19 Et quand on sait que la Côte d'Ivoire s'apprête à accueillir un événement important
10:22 comme la Coupe d'Afrique de la Nation.
10:23 C'est pour cela que très tôt, quand on gère un État,
10:26 il y a la culpabilité et la responsabilité.
10:29 Le principe de subsidiarité,
10:32 qui fait que vous confiez des tâches à vos collaborateurs d'un niveau inférieur,
10:36 cela ne vous exonère pas de la responsabilité.
10:38 Les coupables ont été trouvés,
10:40 mais il fallait aussi que les responsables soient aussi sanctionnés.
10:44 Et il me semble, je peux me tromper,
10:46 que le responsable c'est celui qui répond d'eux.
10:49 Donc quand le coupable a été trouvé,
10:51 il faut aussi que l'on montre que le responsable, lui aussi,
10:54 doit être monté du doigt et doit être à l'aise.
10:56 Celui qui répond d'eux, je vais rebondir sur c'est moi.
10:58 Alors une nouvelle équipe gouvernementale qui compte trois ministres d'État,
11:01 le ministre de la Défense, Tanibirai Mawattara,
11:03 le ministre de l'Agriculture, Kobanako Asiad Jumani,
11:04 le ministre de la Fonction publique, Anne Désirée,
11:06 ou l'OTO, des portefeuilles tout aussi sensibles pour la bonne marche de la Nation,
11:10 confiés à ce qu'on pourrait parler d'As des As.
11:15 On pourrait les dire ainsi.
11:16 Moi je considère que ce sont les artilleurs du système du chef de l'État.
11:21 Il n'y a pas de système sans des piliers.
11:23 Il n'y a pas de système sans des hommes forts, sans des lieutenants fidèles.
11:26 Il n'y a pas de combat sans artilleurs.
11:29 Ce sont les artilleurs, ce sont les fidèles du chef de l'État.
11:33 Ils font leur travail, ils l'ont bien fait,
11:36 et le président pense qu'ils peuvent continuer là où ils sont
11:39 pour rendre son travail plus efficace.
11:40 Alors professeur, la majeure partie des membres du gouvernement ont été reconduits,
11:43 la plupart des membres du gouvernement,
11:44 ceci est la preuve de la confiance que continue de leur témoigner le chef de l'État.
11:48 Il l'a d'ailleurs appelé au Conseil des ministres.
11:51 C'est normal.
11:52 Doivent-ils redoubler d'ardeur au travail ?
11:54 Mais c'est ça le danger de la confiance.
11:56 Quand quelqu'un vous renouvelle sa confiance,
11:58 ça veut dire aussi qu'il attend davantage de vous.
12:00 Et donc on attend d'eux qu'ils fassent plus, qu'ils fassent mieux,
12:05 parce que c'est là-bas qu'il les attend.
12:06 Et professeur Dion, le nouveau Premier ministre Robert Beugré-Mambé
12:09 et son gouvernement, est-ce qu'on peut le dire,
12:11 ils sautent les deux pieds dans l'arène ?
12:13 Parce que le travail à venir est important, la tâche est lourde.
12:16 La tâche est lourde.
12:16 Une grande mission les attend.
12:17 D'autant plus lourde qu'il s'agit de la Côte d'Ivoire,
12:19 qui n'est pas n'importe quel pays,
12:21 d'autant plus lourde aussi parce qu'ils sont au service d'un monsieur
12:23 qui est très exigeant, qui s'appelle le président de la République,
12:26 Alassane Ouattara.
12:27 Donc il y a cette double pression qui fait qu'il faut qu'ils aillent vite,
12:31 parce que je crois qu'il leur a dit qu'il faut qu'ils accélèrent.
12:34 Accélérer, ce n'est pas se reposer.
12:36 Effectivement, consolider les acquis et accélérer le développement économique
12:40 de la Côte d'Ivoire, ce sont les consignes que leur a données le chef de l'État.
12:42 Et ces consignes sont très claires et c'est à eux de se mettre au travail.
12:45 On terminera juste par cette petite interrogation.
12:47 Le chef de l'État, le président Alassane Ouattara,
12:49 leur a demandé également de faire preuve d'humilité,
12:51 de proximité avec les populations afin de mieux les servir.
12:54 Il est important de le rappeler, n'est-ce pas ?
12:57 C'est fondamental de le rappeler.
12:59 Vous savez, dans la mythologie grecque, greco-romaine, que j'aime bien,
13:03 il y a ce qu'on appelle la chaise de l'oubli.
13:05 C'est une chaise, quand vous vous asseyez dans cette chaise,
13:08 vous oubliez tout jusqu'au souvenir de vous-même.
13:11 Le pouvoir, c'est comme la chaise de l'oubli.
13:13 Donc le chef de l'État est en train de leur dire,
13:15 quand je vous donne une parcelle du pouvoir que le peuple m'a donné,
13:19 il ne faut pas vous oublier, mais il ne faut pas oublier le peuple qui vous a soutenu
13:23 jusqu'à aujourd'hui et le peuple pour lequel vous devez travailler.
13:27 Donc il faut rappeler constamment aux uns et aux autres l'humilité.
13:31 Dans l'humilité, il y a "humis", vous êtes à terre
13:34 et les gens voient ce que vous faites, mais ne pas vous placer à une hauteur
13:36 où vous pensez que vous ne devez rien à personne.
13:38 Il leur dit, vous devez tout aux Ivoiriens et il faut vous mettre à leur service.
13:42 - Et c'est sur ces mots que se referment les pages de ce magazine, Madame, Monsieur.
13:45 On pourrait assurément passer plus d'une heure à cet exercice,
13:48 tant il y a de choses à dire.
13:49 Pour notre part, nous nous arrêterons ici.
13:51 Merci de nous avoir suivis.
13:52 Nous recevions à l'instant le professeur Saint-Augustin Lédion,
13:54 philosophe, politique, analyste,
13:56 pour un décryptage de la nouvelle équipe gouvernementale et ses missions.
13:59 Merci de nous avoir suivis.
14:01 Dieu garde la Côte d'Ivoire.