L'ancien chef du raid, Jean-Michel Fauvergue, a commenté les déclarations de Manuel Valls sur l'attentat d'Arras : «L'administration, à cette époque-là, a fait le job».
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00:00 – Si, c'est constant, bien sûr qu'on y voit clair,
00:02 c'est justement aujourd'hui où on y voit clair,
00:04 c'est une situation qui est constante,
00:07 c'est-à-dire que dans cette affaire-là,
00:09 je trouve que Valls, moi j'aime beaucoup Manuel Valls,
00:14 et je voudrais d'ailleurs souligner que pendant les primaires
00:18 où il s'est présenté, il n'y avait que deux personnes
00:21 qui ont soulevé les problèmes des extrémistes radicalisés,
00:27 des frères musulmans, des salafistes et autres,
00:30 et c'est Valls et Susko Morizet de son côté.
00:34 Ensuite ça a été repris par le très beau discours d'Emmanuel Macron,
00:38 le discours des mureaux suivis de la loi qui ne va pas assez loin,
00:41 je le reconnais, mais qui aurait dû être voté par tous,
00:44 ça n'a pas été le cas pour une opposition
00:49 qui se trouvait à droite et à l'extrême droite, sur les séparatismes.
00:52 Non, ce que je voulais vous dire c'est qu'aujourd'hui,
00:54 si on est en face du problème et on le prend en pleine figure ce problème-là,
00:57 c'est-à-dire que l'administration à cette époque-là a fait le job
01:02 et cette famille-là était sur le point d'être expulsée,
01:05 eh bien ça a été interrompu par un certain nombre d'associations,
01:10 toujours les mêmes, que j'aurai la décence de ne pas nommer ici,
01:14 mais qu'est-ce qu'on connaît ?
01:16 – La CIMAAD.
01:17 – Oui, voilà, toujours les mêmes,
01:19 et qui empêchent les pouvoirs publics de faire leur job,
01:23 elles sont responsables, et ce qu'il y a d'extraordinaire,
01:26 c'est que dans un reportage que ceux qui nous écoutent retrouveront sur internet,
01:30 eh bien cette année-là, quand il y a eu ce refus d'expulser,
01:34 vous aviez aussi une chef d'établissement qui s'est opposée à cette expulsion-là.
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