Attaque au couteau à Arras: "Il va falloir agir pour que tous les étrangers qui présentent ce type de profils soient expulsés de notre territoire", pour Aleksandar Nikolic (RN)
La France est passée au niveau d’urgence “alerte attentat” après la mort d’un professeur, tué par un homme d'une vingtaine d'années armé d'un couteau dans une cité scolaire d'Arras. Fiché S pour radicalisation, l'assaillant était sous surveillance de la DGSI et un de ses frères avait été interpellé et écroué à l'été 2019 "dans le cadre d'un projet d'attentat déjoué puis de faits d'apologie".
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00:00 au pouvoir, comment vous auriez évité que ce qui s'est passé ce matin se déroule ?
00:04 Les responsabilités sont multiples depuis des années.
00:06 L'exemple de cette famille, il est symbolique.
00:10 Monsieur Ciotti s'exprimait tout à l'heure avec des grandes déclarations,
00:13 cette famille, elle arrivait en 2008.
00:14 Pourquoi elle arrive sur notre territoire ? Parce qu'elle fuit l'Ingouchi,
00:17 comme vous l'avez dit, parce que c'est une famille salafiste,
00:20 et ils étaient chassés en Russie.
00:23 Les Russes condamnaient ceux qui se rapprochaient de la radicalité islamiste salafiste,
00:29 comme c'était le cas de cette famille.
00:31 Donc ils sont venus dans notre territoire en sachant ça.
00:33 Ensuite en 2014, c'est une anomalie qu'ils puissent venir,
00:37 donc on accueille les salafistes, et qui sont revendiqués comme tel.
00:40 On sait exactement, Guillaume, pourquoi ils ont quitté la Russie ?
00:45 Ils ont considéré, mais c'est aussi la justice administrative,
00:49 qu'ils étaient persécutés, ils ont demandé l'asile.
00:53 Ils ont demandé l'asile pour Salafisme.
00:55 Après, le régime russe, je sais que vous pouvez avoir quelques bienveillances vis-à-vis de ce régime,
01:01 mais il n'est pas non plus une démocratie pure et parfaite,
01:06 et il peut y avoir des personnes qui fuient des traitements inhumains.
01:09 Oui, mais là en l'occurrence, c'était revendiqué comme tel.
01:11 C'est reconnu aujourd'hui, je vous le dis, lisez la Voix du Nord, c'est indiqué.
01:14 Ensuite, en 2014, ils doivent être expulsés.
01:16 Et là, on a de multiples personnes, des élus, notamment des élus élevés,
01:21 qui sont aujourd'hui vice-président, par exemple, à l'agglomération de Rennes,
01:25 maire adjoint à la mairie de Rennes, de multiples associations qui disent
01:30 "Ah non, mais cette famille est totalement intégrée, il n'y a aucun problème",
01:33 alors qu'on sait qu'ils étaient déjà salafistes.
01:35 Ça montre à quel point il y a une mauvaise foi de la part de toutes ces associations
01:39 qui sont prêtes à raconter n'importe quoi pour que ce type de personnes
01:43 qui sont dangereuses restent sur notre territoire.
01:45 Excusez-moi d'avoir une colère.
01:47 Ça, en l'occurrence, c'est un mauvais procès, puisque vous savez que...
01:49 Pourquoi c'est un mauvais procès ?
01:50 Parce que souvent, face à des drames, lorsqu'on recueille des témoignages ensuite,
01:53 et que ce soit dans des affaires liées au terrorisme ou pas,
01:56 il y a beaucoup de gens qui n'ont rien vu venir,
01:58 qui trouvaient que les personnes en question étaient en fait...
02:00 Mais cette famille n'y avait aucune ambiguïté, madame.
02:01 Et d'ailleurs, le résultat, c'est que les trois frères en question
02:04 sont proches, justement, non seulement du salafisme,
02:07 mais également du terrorisme islamiste.
02:09 Parce que quand vous avez le plus grand, qui est aujourd'hui en prison...
02:12 Le grand et le moyen. Le petit, on ne sait pas encore.
02:16 Mais en l'occurrence, ils étaient...
02:17 En l'occurrence, il a en garde à eux.
02:18 Oui, mais ils étaient dans le viseur des services de renseignement.
02:21 On va parler encore au conditionnel.
02:23 Mais le père aussi, il y avait des problèmes par rapport au père.
02:25 Et je vous le dis, dès la base, il y avait des problèmes par rapport à cette famille.
02:28 Mais c'est vraiment symbolique.
02:30 Et aujourd'hui, évidemment que tous ceux qui ont agi pour maintenir
02:33 cette famille sur notre sol, qui présentent de multiples dangers,
02:36 s'ils sont fichés S, et si encore hier, il y a eu un entretien avec cette personne,
02:42 justement parce qu'ils présentent un risque,
02:44 et qu'on ne se pose pas plus de questions,
02:46 c'est qu'on a quand même un problème dans notre pays.
02:48 Il y a de multiples personnes qui présentent ce type de profil.
02:52 Et oui, il va falloir agir pour que tous les étrangers
02:55 qui présentent ce type de profil sont expulsés de notre territoire.
02:58 Parce que c'est la base, après, aussi la lutte contre les associations complices,
03:02 contre des mosquées complices.