Attaque en Israël : le gouvernement français, prudent, s'attache à ne pas importer le conflit

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Transcript

00:00 Il y aura donc des franco-israéliens sur le front.

00:02 Nous savons déjà qu'il y a parmi les victimes des Français.

00:05 Officiellement deux morts, trois selon le député à l'air des Français de l'étranger Meir Habib.

00:10 Ça reste à confirmer.

00:11 Le Quai d'Orsay signale 14 disparus, dont un enfant de 12 ans,

00:15 probablement otage du Hamas dans la bande de Gaza.

00:17 900 morts, 2600 blessés.

00:19 C'est le bilan encore provisoire.

00:22 Des familles entières ont été décimées, assassinées à leur domicile.

00:25 La barbarie des terroristes palestiniens a provoqué une onde de choc.

00:30 Hier, des manifestations de soutien aux Israéliens

00:32 et de lutte contre le terrorisme ont été organisées dans une dizaine de villes en France.

00:36 À Paris, des milliers d'anonymes ont répondu à l'appel du CRIF,

00:39 le Conseil représentatif des Juifs de France.

00:41 Dans la foule, également des membres du gouvernement.

00:44 Mais Jacques Serret, l'exécutif veut rester prudent dans ses démonstrations de solidarité

00:48 pour ne surtout pas importer le conflit en France.

00:51 Oui, si Emmanuel Macron exprime sa solidarité avec Israël,

00:54 les démonstrations de soutien des membres du gouvernement

00:56 font-elles l'objet d'intenses réflexions en coulisses ?

00:59 On ne veut surtout pas importer le conflit en France,

01:02 décrivent un conseiller d'exécutif.

01:04 Si dans dix jours ou un mois Gaza est rasée,

01:06 il faudra que l'on puisse assumer ce que l'on a dit au début, explique un autre.

01:10 D'où les tergiversations qui ont animé certains cabinets ministériels,

01:14 Matignon et l'Elysée,

01:15 pour déterminer si la présence de tel ou tel ministre

01:18 au rassemblement organisé par le CRIF à Paris était pleinement justifiée.

01:22 C'est ainsi que de l'aveu d'un proche conseiller du président,

01:25 le séminaire franco-allemand à Hambourg nous arrange bien.

01:28 Fin de citation.

01:29 Bruno Le Maire, Éric Dupond-Moretti ou encore Gabriel Attal,

01:31 les ministres les plus importants étant aux côtés du chef de l'État Outre-Rhin,

01:35 tous avaient officiellement une bonne raison de ne pas être aux trocadéros.

01:39 Charge porte-parole du gouvernement Olivier Véran

01:41 ou encore au ministre chargé de l'Industrie Roland Lescure

01:44 d'assurer le service minimum.

01:45 Une certaine idée due en même temps pour ne pas réveiller

01:48 les quartiers les plus sensibles, trois mois après l'épisode des émeutes.

01:52 Jacques Serret du service politique d'Europe.