Notre envoyée spéciale à Tel-Aviv, Régine Delfour : «Maintenant, c'est la colère qui prédomine ici et dans le reste du pays» sur le plateau de l'Heure Des Pros 2 Week-End.
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00:00 Absolument, Eliott, en fait, ceux que nous avons interrogés nous ont dit qu'ils le comparent à 11 septembre,
00:06 par rapport à ce qui s'est passé aux États-Unis, voire pire, puisque je vous rappelle qu'Israël, c'est 9 millions d'habitants.
00:13 Ils n'ont jamais vu ça. Une femme me disait « Mais comment on peut enlever un vieillard de 90 ans ?
00:20 Comment on peut enlever aussi des enfants ? » puisqu'il y a ce traumatisme aussi de tous ces enlèvements
00:25 qui se sont produits il y a quelques jours. Et ils sont terrorisés. À Tel Aviv, aujourd'hui, nous étions dans un quartier
00:32 qui est théoriquement très vivant, qui est habitué par les habités, par la jeunesse. Il n'y avait presque personne
00:41 dans ce quartier. C'est le quartier de Florentine, au sud de Tel Aviv, puisqu'une roquette est tombée hier soir
00:48 et a détruit un immeuble. Ils ne comprennent pas ce regain de violence. Et puis ils ne comprennent pas comment
00:54 cela a pu arriver, comment les services israéliens n'ont pas vu cette attaque, puisque comment on peut entrer
01:02 dans le territoire d'Israël. Et c'est ce qu'ils nous ont dit. Ils sont en colère. Ils sont en colère. Au début, c'était évidemment
01:10 la peur, la sidération. Maintenant, c'est la colère qui prédomine ici, à Tel Aviv et puis dans le reste du pays, Eliott.
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