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ÉducationTranscription
00:00:00 [Applaudissements]
00:00:06 Mon intérêt est de vous donner des éléments pour vous permettre d'expliquer à d'autres
00:00:12 ces honteuses fraudes de la pseudo-science climatique.
00:00:16 Je soutiens toutes ces données, tous ces mots "honteuses fraudes de la pseudo-science climatique".
00:00:25 Ça va être un peu long. Je vous renvoie à la tyrannie des zéros.
00:00:31 Zéro carbone, zéro taux d'intérêt, zéro doute, zéro Ukraine, etc.
00:00:35 Par exemple donné par Charles Gave sur YouTube. Charles Gave n'est pas un excité, c'est un financier.
00:00:41 Mais il commence lui aussi à en avoir un peu assez. Et donc vous avez eu le zéro Covid, le zéro carbone,
00:00:48 le zéro taux d'intérêt, zéro Russie, zéro croissance et important d'avoir zéro doute.
00:00:56 Il faut croire au sottis qu'on vous raconte.
00:00:59 Et Jacques Delarossière, 93 ans, ancien directeur du FMI et de la Banque Européenne de reconstruction,
00:01:08 sort en 2022 un petit ouvrage de 160 pages en finir avec le règne de l'illusion financière pour une croissance réelle.
00:01:17 Il vous explique que le zéro taux d'intérêt, en fait, a empêché l'investissement rentable et durable et l'investissement productif.
00:01:28 Et ce zéro taux d'intérêt, et continue, c'est la responsabilité des banques centrales.
00:01:36 Donc ça favorise d'un côté la spéculation financière et de l'autre côté, ça tue l'investissement en grande partie.
00:01:42 Alors voilà le programme. Il est trop long, je le sais. Mais l'essentiel, je le dis d'abord.
00:01:52 Ensuite, vous aurez des préliminaires qui sont de nature géographique, presque des évidences, de cour.
00:02:00 Et enfin, on examinera la doctrine du GIEC. Mais pour bien l'examiner, il faut connaître un peu les préliminaires et les avoir entendus.
00:02:10 Alors d'abord des vocabulaires. PPM veut dire "partie par million".
00:02:17 Et c'est le nombre de molécules par million de molécules d'air, qui sont essentiellement de l'azote et de l'oxygène.
00:02:25 Le dioxyde de carbone qui a la nourriture des plantes, par conséquent la nourriture de tout ce qui vit sur Terre.
00:02:31 De vous, des herbivores, de ceux qui mangent les herbivores, etc.
00:02:36 Donc le dioxyde de carbone est aujourd'hui de 400 ppm, c'est-à-dire 4 molécules pour 10 000 molécules d'air.
00:02:46 La vapeur d'eau, elle, est de 26 000 ppm, ce qui fait 260 molécules, beaucoup beaucoup plus, par 10 000 molécules d'air en surface.
00:02:56 Un peu moins là-haut.
00:02:59 Et vous aurez des termes barbares, tels que gigatonnes, qui veut dire milliards de tonnes de carbone, ou d'autres choses.
00:03:09 Et 1 ppm de CO2 fait 2,12 milliards de tonnes de carbone.
00:03:16 C'est simplement que 1 ppm fait 2 milliards de tonnes.
00:03:22 Ce n'est pas plus compliqué que ça, au décimal près.
00:03:26 Et enfin, rapidement, un hexa, c'est 1 milliard de milliards.
00:03:32 Et la consommation totale d'énergie primaire sur notre globe, aujourd'hui, par l'humanité, correspond à 14 milliards de tonnes de pétrole, ou 600 hexajoules.
00:03:43 Excusez-moi de ces préliminaires, mais il faut avoir le vocabulaire pour s'y retrouver.
00:03:48 Et éventuellement, vous pouvez poser des questions à tout moment, pour faire répéter les bonnes valeurs.
00:03:56 Alors le CO2, c'est la nourriture des plantes.
00:04:00 H2O + CO2 + photosynthèse, lumière solaire, ça fait O2, de l'oxygène, et de la matière organique.
00:04:08 Et là, vous avez le Dr Itzo, qui vous montre ce qui se passe dans 4 serres, où l'on a fait pousser un pain de 2 ans, avec les mêmes conditions d'insolation et d'eau, mais avec différents teneurs en CO2.
00:04:25 Donc là, vous avez l'ambiante, vous rajoutez 40% de CO2, 80% de CO2, 120% de CO2.
00:04:32 Comme vous le savez, tous les horticulteurs néerlandais qui vous fournissent de très belles fleurs, les font pousser en renforçant un petit peu le CO2 sous leurs serres.
00:04:43 Et puis la fleur, quand elle a... bon, vous savez.
00:04:47 Alors le point important, c'est que depuis 1900 jusqu'en 2016, donc là, il y a une synthèse de toutes les observations faites, aussi bien par les forestiers que par les agriculteurs, que par tous les gens qui s'occupent d'agriculture.
00:05:10 Donc de la croissance de ce qu'on appelle la productivité primaire de la végétation, c'est-à-dire l'absorption de CO2 par la végétation sur tout le globe.
00:05:21 Et vous voyez que depuis 1900 jusqu'en 2022, en gros, vous avez +40%.
00:05:29 C'est un bienfait immense !
00:05:31 C'est +40% à manger pour tous ceux qui vivent sur Terre.
00:05:35 Je répète, pour les herbivores, ceux qui mangent les herbivores, etc.
00:05:40 Alors en 80 ans, on est passé de 3 molécules de CO2 par 10 000 molécules d'air à 4 molécules, c'est-à-dire de 3 ppm, de 300 ppm à 400 ppm.
00:05:54 Et comme on va le voir, cette croissance est pour les 5/6, non pas un effet des péchés de l'homme, mais un effet des températures un peu plus clémentes qui ont fait sortir de l'océan du carbone.
00:06:08 C'est là le point important.
00:06:11 Alors un petit exercice d'école primaire.
00:06:15 Vous avez un réservoir.
00:06:17 Quel est le flux entrant dans un réservoir ?
00:06:20 Il est égal au flux sortant + la variation du stock.
00:06:25 Jusque là, pas de difficulté.
00:06:27 Maintenant, quel est le flux sortant ?
00:06:30 Le flux sortant, s'il veut bien venir, c'est toujours 1/5 du stock, pour des raisons qu'on a vues tout à l'heure, en partie pour la végétation.
00:06:41 Le stock a augmenté, l'absorption par la végétation, la végétation est toujours affamée, a augmenté.
00:06:48 L'absorption par l'océan froid a aussi augmenté.
00:06:52 Le stock observé à l'observatoire du Monaloa est s'étancille de 415 ppm, ou 880 milliards de tonnes de carbone dans l'air.
00:07:04 Vous divisez par 5 et vous avez le flux entrant + la variation.
00:07:11 Le flux entrant, c'est 880/5 + la variation constatée du stock.
00:07:18 Puisqu'on a des mesures permanentes au Monaloa, on peut constater le stock entre le mois de janvier d'une année et le mois de janvier de l'année suivante.
00:07:28 Cette variation est de l'ordre de 4.
00:07:31 Donc le flux entrant, c'est 180.
00:07:34 De quoi est fait le flux entrant ? C'est là le point important.
00:07:37 Il est fait des dégazages naturels et des combustibles fossiles.
00:07:44 Le flux venu des combustibles fossiles est parfaitement donné par les statistiques économiques.
00:07:50 Et donc, les dégazages naturels, c'est 180-10 = 170.
00:07:55 C'est 17 fois le flux venant des péchés de l'homme, si je puis dire, de l'utilisation de combustibles par l'homme.
00:08:04 Et c'est à peu près autant du stock.
00:08:07 Donc c'est 5,5% du flux et 5,5% à peu près du stock.
00:08:12 Je ne vais pas rentrer dans les détails de calcul.
00:08:16 Alors pourquoi décarboner est un délire ?
00:08:19 La Commission européenne, le zéro carbone, la Ministre de la Transition écologique, etc.
00:08:25 veulent décarboner avec des objectifs zéro carbone pour 2035, 2050, etc.
00:08:30 interdire les voitures, etc.
00:08:33 Ça ne peut avoir d'effet que sur les 5,5% du CO2 de l'air qui vient effectivement des combustibles fossiles.
00:08:40 Ça ne peut pas avoir d'effet sur les 95% qui viennent des dégazages naturels pilotés par les températures
00:08:47 et qui sont une conséquence des températures.
00:08:51 L'Union européenne, Mme von der Leyen, fait 7% des émissions mondiales.
00:09:00 Par conséquent, vous avez dans l'air 7% de 23 ppm, ce qui fait environ 1,7 ppm
00:09:09 venant des émissions de l'Union européenne.
00:09:12 Et quel sera l'effet ?
00:09:15 L'effet, c'est -0,014°C si on détruit l'Europe, ce qui est bien parti.
00:09:23 Et même selon les formules affondées du GIEC.
00:09:26 La formule affondée du GIEC, je vous donne un exemple.
00:09:29 C'est un exemple de 1,37°C pour ajouter un peu de confusion.
00:09:32 Mais c'est 1/100°C.
00:09:36 Vous voyez, je monte ma main d'un millimètre, ça fait 1/100°C.
00:09:40 Parce qu'il fait plus chaud au plafond qu'au sol.
00:09:44 Donc vous voyez les délires totaux, totals.
00:09:48 Et la France, évidemment, c'est 1/1000°C.
00:09:51 Puisque la France, c'est 10% de l'Union européenne.
00:09:57 C'est absolument hallucinant.
00:10:01 Maintenant, une autre comptabilité élémentaire.
00:10:05 Vous avez trois grands réservoirs.
00:10:07 Vous avez l'océan, qui fait 92% du carbone qui circule.
00:10:12 Vous avez l'atmosphère, qui est simplement un lieu de transit.
00:10:15 Et puis vous avez la végétation et les sols, 6%.
00:10:24 On ne va pas venir.
00:10:27 Donc les réserves actuelles, estimées à 1 000 milliards de tonnes,
00:10:31 1 000 gigatonnes, avec les techniques actuelles de recherche et d'exploration,
00:10:35 ce sera peut-être multiplié par deux avec les techniques qu'on aura dans 20 ans.
00:10:43 Et on a donc trois réservoirs qui échangent à permanence.
00:10:47 Par conséquent, à long terme cette fois-ci, à très long terme,
00:10:53 dans l'atmosphère, vous aurez 900 divisé par 39 000,
00:10:58 plus 900, plus 2500, c'est-à-dire 2% de ce qui aura été injecté quelque part dans le circuit.
00:11:04 Simplement parce que vous avez trois réservoirs qui se mélangent lentement,
00:11:08 mais dont chacun est bien mélangé.
00:11:11 Pour des raisons diverses que je n'ai pas le temps d'expliquer.
00:11:14 Par conséquent, de 500 milliards de tonnes de carbone
00:11:18 laissées par les combustibles fossiles aujourd'hui, à peu près,
00:11:22 vous laisse 2% de 500, c'est-à-dire 11, ou 5 ppm dans l'atmosphère.
00:11:28 Ce qui est la moitié de la variation saisonnière au Monaloa.
00:11:33 Donc, et là encore, même à long terme, l'influence humaine est totalement négligeable.
00:11:40 Pourquoi ? Parce que vous avez trois réservoirs
00:11:43 avec un volume considérable de carbone dans l'océan.
00:11:48 Alors que nous dit le GIEC ?
00:11:50 Le GIEC postule que les océans et la végétation
00:11:54 savent discriminer les molécules selon leur certificat de baptême.
00:11:59 Et savent dire "toi tu es une molécule naturelle, je t'absorbe immédiatement.
00:12:05 Toi tu es une molécule devenant combustible fossile.
00:12:09 Vade retro satana, je ne te mangerai jamais."
00:12:14 Donc, l'hypothèse du GIEC est que 44% des émissions humaines
00:12:20 restent perpétuellement, éternellement dans l'air.
00:12:24 Et que la donation vient de cela.
00:12:28 C'est un peu surnaturel.
00:12:31 Ensuite, le GIEC vous dit qu'il y a +1°C
00:12:35 pour 600 milliards de tonnes de combustibles fossiles brûlés.
00:12:39 C'est à dire +1°C dans l'air pour +125 EPM.
00:12:45 Voilà ce que dit le GIEC.
00:12:47 Ce n'est pas pourvu de sens en physique, mais c'est la doctrine.
00:12:52 Mais du fait de la circulation entre les trois réservoirs,
00:12:56 de 1000 milliards de tonnes brûlées,
00:12:59 il reviendra 1000, que multiplie 2,2%, c'est à dire 22 gigatonnes.
00:13:05 Et le réchauffement sera de 22,8°C.
00:13:11 Ah, terrible !
00:13:14 Et puis la moitié a déjà été brûlée.
00:13:17 Donc à nouveau, vous avez une vérification
00:13:20 de ce que décarbonaient les grandes politiques dont on nous parle,
00:13:24 aussi bien à Bruxelles qu'à Paris, sont totalement délirantes.
00:13:28 Et à vain vos jepales sur les détails.
00:13:32 Alors ici, vous avez un résultat intéressant,
00:13:36 qui est en noir, vous avez le flux entrant - le flux sortant de l'atmosphère,
00:13:43 c'est à dire la croissance d'EPPM par 12 mois.
00:13:47 Et en bleu, vous avez les températures de l'océan, de la surface des mers,
00:13:52 dans la zone de dégazage océanique.
00:13:55 Oh, bizarrerie !
00:13:58 Le noir, c'est à dire la variation de la quantité de carbone,
00:14:04 la variation, pour les mathéuses, c'est la dérivée temporelle,
00:14:08 la dérivée par rapport au temps,
00:14:10 est superposable à la température.
00:14:15 Et vous avez une corrélation pas si mauvaise que ça,
00:14:18 malgré un grand nombre d'émissions de volcans
00:14:23 et d'autres accidents météorologiques.
00:14:27 Donc l'accroissement cumulé, parce que ce qui vous intéresse, c'est le cumul,
00:14:31 de même que lorsque je fais trois pas,
00:14:33 la distance que je parcours, c'est la somme de la vitesse que j'ai eue pour chacun de ces pas.
00:14:40 Et donc l'accroissement naturel cumulé au monaloa,
00:14:45 qui est 84 ppm depuis 1959,
00:14:50 est simplement l'addition des variations de mois par mois du stock naturel,
00:14:55 c'est-à-dire l'addition des éléments de la courbe noire,
00:15:00 divisé par 12, puisqu'il y a 12 mois dans une année.
00:15:04 Donc ce raisonnement est particulièrement simple.
00:15:06 Oui, ça va ? Non ? Il y a un problème ?
00:15:08 Non, je n'ai rien dit.
00:15:09 Mais n'hésitez pas.
00:15:11 Donc de même que le déplacement, c'est le changement de la position,
00:15:15 et le déplacement cumulé en mettant une heure,
00:15:19 dépend de si vous avez pu appuyer ou non sur l'accélérateur.
00:15:24 Chacune des minutes.
00:15:26 Donc le déplacement, c'est la somme des vitesses en mètres par minute
00:15:31 pendant chacune des 60 minutes de l'heure, par exemple.
00:15:36 Et là, plus il fait chaud, plus le CO2 s'échappe de l'océan,
00:15:39 pour des raisons physico-chimiques évidentes,
00:15:43 et ce carbone passe dans l'atmosphère, dans la végétation, dans les sols.
00:15:46 Et il en ressort des années plus tard, 40, 50, 60 ans, 100 ans.
00:15:52 Quand une grandeur physique est l'intégrale sur le temps de l'autre,
00:15:56 il y a une relation de cause, puisque ce sur quoi on a intégré,
00:16:01 c'est-à-dire le temps depuis 1870 ou depuis 1959,
00:16:06 vous donne effectivement la variation de la position.
00:16:11 Donc 95% des ppm de l'air sont une conséquence des températures de surface.
00:16:18 Et une conséquence peut difficilement être sa propre cause.
00:16:22 Seul le bon Dieu est sa propre cause.
00:16:25 Donc vous avez là quelques éléments qu'il faut que vous puissiez citer.
00:16:33 Que 95% de la croissance, 95% pardon, du CO2 de l'air,
00:16:43 c'est-à-dire 417 moins les 22 ou 23 ppm qui viennent effectivement de combustibles fossiles,
00:16:50 est simplement une conséquence de la somme des dégazages depuis Jules César.
00:16:58 Alors un petit mot quand même sur la désinformation,
00:17:05 puisque nous allons voir tout à l'heure le point de vue du GIEC.
00:17:09 En général les choses se passent en deux étapes.
00:17:13 On commence par construire un monde parallèle,
00:17:16 dans lequel il y a une physique parallèle, une physico-chimie parallèle.
00:17:19 Et puis on fait des petits calculs, des modèles, ça a l'air scientifique.
00:17:25 Mais ça empêche effectivement d'accéder à une connaissance effective de la réalité.
00:17:32 Et c'est souvent très discordant avec les observations.
00:17:36 Mais cette représentation finit par se substituer à la réalité.
00:17:41 Et c'est bien ce qui se passe pour un certain nombre de choses.
00:17:44 Je ne parle pas d'hémiologie, sujet à la mode ces temps-ci,
00:17:48 je parle là de climatologie.
00:17:52 Et donc parmi ces représentations absurdes, mais qui empêchent d'accéder à la réalité,
00:17:58 vous avez un cycle du carbone qui efface les dégazages naturels.
00:18:03 On n'en parle pas, c'est simple.
00:18:05 Et puis un prétendu effet de serre, dont toutes les définitions, c'est hallucinant,
00:18:10 contiennent toutes une ineptie ou plusieurs, vis-à-vis de la physique de base.
00:18:17 Donc ces représentations absurdes sont faites pour empêcher de voir la réalité.
00:18:23 Et sont démenties par les observations.
00:18:26 Mais alors, on vous explique que les modèles valent mieux que les observations,
00:18:31 et on triture éventuellement les observations pour qu'elles coïncident avec ce que disent les modèles.
00:18:37 C'est pas nouveau, Francis Bacon en 1620 écrivait la même chose.
00:18:42 "Des constructions et des images mentales fausses sont édifiées sur des fondations fausses,
00:18:48 et à la fin ce sont des systèmes dépourvus de tout mérite qui paradent sur la scène du monde."
00:18:54 Je n'insiste pas, vous en connaissez maintenant plusieurs.
00:18:58 Alors, il y a un mot consensus.
00:19:01 Vous avez là le débat scientifique sur le réchauffement global, les passés.
00:19:09 On a trouvé que la globale loi minière réelle, et que nous en sommes la cause,
00:19:14 97% des scientifiques sont d'accord.
00:19:17 De même que 97% des évêques réunis en concile croient en l'existence de Dieu.
00:19:22 Pas de problème.
00:19:24 Mais c'est destiné à impressionner les non-scientifiques qui se disent
00:19:30 "Ah ben si 97% des scientifiques sont d'accord, je peux y aller."
00:19:35 Et puis surtout les politiques, pour qu'ils n'aient pas l'impression
00:19:41 qu'ils racontent des choses qui vont être démenties demain matin.
00:19:45 Et enfin, c'est évidemment le consensus.
00:19:50 Ça relève de l'idéologie, de la religion, mais ça n'a rien à voir avec la science.
00:19:56 La science c'est d'abord d'examiner les observations
00:19:59 et de regarder si elles collent avec ce qu'on en raconte.
00:20:04 Et vous avez la fabrique du consentement, différents YouTube de Anne Billerand,
00:20:09 qui a publié un ouvrage intéressant sur les affaires du Covid, avec un matteux.
00:20:15 "Il faut exciter les foules à entretenir la peur pour obtenir la soumission."
00:20:20 Donc elle explique ça en termes de philosophe un peu...
00:20:24 Bon, mais bon, elle l'explique, elle le dit.
00:20:29 Bon, donc vous avez maintenant l'essentiel.
00:20:32 5,5% du CO2 de l'air vient des combustibles fossiles.
00:20:36 95% vient du dégazage naturel piloté par les températures.
00:20:43 Alors maintenant, il y a, avant de pouvoir passer à la critique du GIEC,
00:20:46 un certain nombre de préliminaires un peu longs et ennuyeux,
00:20:49 mais qui sont, je dirais, un cours de culture générale.
00:20:53 D'abord un peu de géographie.
00:20:56 50% de la surface du globe est entre les tropiques, entre 30° Sud et 30° Nord.
00:21:04 7% ou 6,5% de la surface, entre 60° et 90°.
00:21:09 Donc ces représentations, ces cartes cartographiques peuvent vous tromper.
00:21:16 Et là, ce que je veux montrer surtout, c'est que 50% de la surface du globe
00:21:22 a des températures au-dessus de 24° sur l'océan et jusqu'à 34°.
00:21:28 Et que, par ailleurs, l'eau liquide salée se gèle vers -1° ou -2°.
00:21:36 Et donc vous avez -50° sur l'Antarctique, -30° sur le pôle Nord.
00:21:41 Et donc vous avez un gros contraste de températures.
00:21:46 Mais au fait, donc là vous avez une bonne vue des températures des océans.
00:21:52 Et c'est le 22 mars 2021. C'est publié toutes les semaines par RMSS.
00:22:00 Mais au fait, qu'est-ce que c'est qu'une température moyenne mondiale ?
00:22:04 C'est une idiotie. En effet, ça vous oblige à faire la moyenne des températures
00:22:09 du pôle Nord, du pôle Sud, du Sahara et de l'Indonésie.
00:22:15 Ça n'a aucun sens physique.
00:22:18 Et en plus, les températures en physique, ça s'apprend,
00:22:21 ne sont pas des grandeurs qu'on puisse additionner.
00:22:24 Additionner une température n'a aucun sens physique. Ce sont des grandeurs intensives.
00:22:30 Alors, il y a un bon américain qui est un peu inquiet de voir comment les choses se passent,
00:22:35 qui s'est amusé à tracer ces courbes entre le mois le plus froid et le mois le plus chaud,
00:22:41 pays par pays. Et vous voyez que 7 milliards, c'est le 8 milliards d'habitants,
00:22:48 ont des températures supérieures à 0° en hiver.
00:22:52 Ce n'est pas vrai tout à fait pour la Chine.
00:22:54 Et que leur faire 1° de plus ne leur déplairait pas.
00:22:59 Une globale mine température, température moyenne globale, c'est un non-sens, je le répète.
00:23:09 Et est-ce que +1° est perceptible ? +1°, c'est le petit téléban jaune en haut.
00:23:15 Et vous voyez que, bon, les Chinois ne diraient pas non.
00:23:19 Les Pakistanais ou les Indiens, en Inde, c'est juste avant la mousson.
00:23:26 Donc c'est en avril-mai qu'il fait le plus chaud,
00:23:29 puis ensuite vous avez les cataractes de la mousson qui viennent refroidir tout ça.
00:23:36 Alors la climatologie, c'est quelque chose qui est connu depuis Aristote,
00:23:41 et surtout depuis Alexandrie.
00:23:45 Héra-Tostène savait déjà calculer la longueur du Méridien,
00:23:51 savait déjà que la Terre était sphérique, ou presque,
00:23:54 et Claude Pouzeau-Lémet a fait une très bonne description géographique
00:23:58 de tout l'Empire romain, et ça vers 150 après Jésus-Christ.
00:24:03 Donc là, vous voyez la vraie classification du climat par les géographes.
00:24:08 Vous avez les zones équatoriales, où il pleut tout le temps,
00:24:14 les zones de mousson en rose claire, où il pleut uniquement en été,
00:24:19 lorsque le soleil arrive au-dessus de la zone.
00:24:22 La mousson indienne, elle commence en mai-juin et elle se termine en septembre.
00:24:29 La mousson chinoise, c'est un peu plus compliqué.
00:24:32 Et en vert, vous avez les climats méditerranéens,
00:24:36 vous en avez là, vous en avez là, où il ne pleut pas en été,
00:24:40 au contraire des zones de mousson.
00:24:43 Donc tout ça est bien catalogué, et c'est essentiellement une classification botanique,
00:24:48 parce que lorsque vous débarquez du bateau ou de l'avion,
00:24:51 vous savez que la végétation n'est pas la même du tout,
00:24:55 selon que vous êtes en Grèce ou en Irlande.
00:24:59 Et il n'y a pas évidemment de climat global ni de dérèglement climatique.
00:25:04 La notion de dérèglement climatique n'a aucun sens, c'est de la pure intoxication.
00:25:09 Et la notion d'un climat mondial moyen est évidemment une ineptie.
00:25:16 Il n'y a pas. Vous avez des climats,
00:25:21 et ce sont les frontières entre ces climats qui se déplacent plus ou moins vite.
00:25:25 Et voici un petit exemple en montagne,
00:25:28 parce que c'est là que vous pouvez le voir le plus facilement.
00:25:31 Vous avez des forêts d'arbres à feuilles caduques, des hêtres ou des chênes,
00:25:35 puis au-dessus vous avez des conifères qui commencent à apparaître,
00:25:38 puis plus rien que des conifères, avec les pincembroses en haut des pistes de ski
00:25:43 parce qu'ils tiennent encore à -42°C.
00:25:46 Et puis ensuite il n'y a plus rien, il y a la toundra.
00:25:50 Et entre 1876 et 1976, la première limite est montée d'environ 400 mètres,
00:26:00 la dernière limite est montée d'environ 220 mètres.
00:26:04 Et ça vous pouvez l'observer en montagne très facilement.
00:26:08 - Je l'ai connu en montagne.
00:26:12 - Donc voilà un exemple.
00:26:15 Les limites entre ces climats se déplacent tout le temps,
00:26:19 mais ce sont les limites entre ces climats.
00:26:22 Il n'y a pas un climat global moyen.
00:26:24 Ça n'a pas de sens.
00:26:27 Un petit mot quand même sur la Terre ferme.
00:26:31 L'océan c'est 361 millions de kilomètres carrés,
00:26:34 la Terre ferme 29% du globe,
00:26:37 là-dessus il y a des glaciers qui forment une grosse partie des terres désertiques
00:26:50 sans végétation du tout.
00:26:52 Donc en fait il n'y a d'habitables que 100 millions de kilomètres carrés.
00:26:55 Sur ces 100 millions de kilomètres carrés,
00:26:57 vous avez une partie en forêt, une partie en agriculture.
00:27:00 Et il n'y a de culture que 11 millions de kilomètres carrés.
00:27:03 Donc le pain que vous mangez correspond à environ 0,14 hectares,
00:27:08 1400 mètres carrés par humain.
00:27:11 Donc il y a intérêt quand même à ne pas faire des conneries
00:27:14 comme le gouvernement Sri-Lankais dit "je veux du bio, du durable".
00:27:18 Non, c'est la famine.
00:27:22 Donc vous avez ensuite évidemment l'importance du bétail
00:27:28 parce que, comme vous le savez, vous avez 8 protéines
00:27:31 que votre corps ne sait pas fabriquer et qui sont absolument indispensables.
00:27:35 Donc il faut manger un peu de viande ou avoir des suppléments médicaux adéquats.
00:27:40 Alors ça je vous l'ai déjà montré,
00:27:43 c'est les milliards de tonnes de carbone mangées chaque année par la végétation
00:27:47 qui expliquent pourquoi la constance,
00:27:53 pourquoi chaque année la végétation et l'océan
00:27:58 absorbent un cinquième du stock de l'air, ce qu'on a vu tout à l'heure.
00:28:03 Donc, je répète, plus de CO2 c'est plus à manger pour tout ce qui vit sur Terre.
00:28:11 Alors il y a des discussions un peu compliquées,
00:28:15 là je ne sais pas si je vais vous en parler tout de suite.
00:28:19 La végétation respire, comme vous.
00:28:22 Et la respiration de la végétation correspond à peu près à la moitié, pardon,
00:28:27 à la moitié de ce qu'elle a absorbé.
00:28:30 Mais elle respire toute la nuit et un petit peu en hiver.
00:28:34 Par conséquent, la production primaire nette
00:28:38 est la moitié de la grosse primary productivity de la production primaire brute.
00:28:44 Donc, pour l'absorption du CO2 de l'air,
00:28:50 puisque du Mona Loa on ne voit pas ce qui se passe en 24 heures à Paris
00:28:54 ou dans la forêt ardennaise,
00:28:56 ce qui importe c'est la moitié de ça.
00:28:59 C'est pour ça que j'écris un cinquième, 8,5% du CO2 en NPP est absorbé chaque année.
00:29:06 Nette primary productivity.
00:29:08 La consommation d'énergie, c'est un point important.
00:29:12 Vous voyez en rouge la variation de la population,
00:29:15 qui est passée de 3 à 8 milliards d'habitants.
00:29:18 En bleu, la variation de la consommation d'énergie primaire,
00:29:22 qui a été à peu près multipliée par 6.
00:29:25 En noir, la consommation de charbon, qui a été à peu près multipliée par 3.
00:29:30 Et ici, vous avez la consommation de pétrole et de gaz.
00:29:34 Le pétrole a été multiplié par 1,5 depuis 1980.
00:29:41 Le gaz, par contre, a beaucoup progressé,
00:29:45 dû à sa commodité pour la fabrication d'électricité
00:29:49 et dans certains pays, pour le chauffage et les cuisines.
00:29:54 Alors, les réserves.
00:29:57 Les réserves estimées par les statistiques du BP,
00:30:01 les voici, en pétrole et en gaz.
00:30:04 Et ici, vous voyez pourquoi le prix du gaz a commencé à augmenter.
00:30:11 C'est que les banques n'ont plus assez financé la recherche.
00:30:17 Par conséquent, le rapport consommation/réserve a un peu baissé
00:30:23 et il n'y a plus tout à fait assez de produits pour notre consommation,
00:30:28 du moins si on ferme les approvisionnements venant de Russie.
00:30:34 Alors, juste quelques exemples.
00:30:37 Ce que sont les recherches pétrolières actuelles.
00:30:41 C'est essentiellement dans l'océan profond.
00:30:46 Et vous voyez ici, réalisé par des Chinois,
00:30:50 qui sont évidemment intéressés au sujet,
00:30:53 la position de tous les gisements.
00:30:58 Et ici, il y a quelque chose qui nous intéresse particulièrement,
00:31:02 qui est le bassin d'eau profonde, dit de la Néo-Tetis,
00:31:06 qui existait il y a quelques 50 ou 100 millions d'années.
00:31:11 Et donc, c'est là qu'on cherche des observes profondes,
00:31:22 comme vous le voyez là, au large du Guyana.
00:31:26 Et pour les habitants du Guyana, il y en a 800 000.
00:31:29 C'est l'équivalent d'un milliard de dollars, un million de dollars par habitant,
00:31:33 s'ils parviennent à vendre leur pétrole.
00:31:37 Alors, point important, le gaz et le pétrole de schiste,
00:31:41 c'est une révolution technique de George P. Mitchell,
00:31:46 qui jusqu'à 97 ans presque s'est occupé de ça.
00:31:50 Et il l'a fait marcher en 1998, son premier puits.
00:31:57 Donc, il est allé forer à 2500 mètres de profondeur.
00:32:01 Et depuis, on a amélioré ça avec, comme vous le voyez, des forages horizontaux
00:32:06 qui permettent d'aller chercher la roche sur 3 km ou 4 km à la ronde,
00:32:12 sans avoir à installer une nouvelle tête de puits.
00:32:17 Bon, je passe sur les détails.
00:32:21 Alors, un petit peu de perspective sur les émissions de CO2,
00:32:25 puisqu'on nous dit, l'horreur, il faut arrêter les émissions de CO2.
00:32:30 Donc, là, vous avez l'historique.
00:32:36 Et l'Union Européenne, c'est l'épaisseur du trait, quasiment, malheureusement.
00:32:42 Et, évidemment, toutes les techniques connaissent une fin.
00:32:48 On ne continue pas à fabriquer des carrières à chevaux.
00:32:54 Par contre, savoir quand vont arriver les surgénérateurs,
00:32:58 genre Chris Malville, qui a marché il y a 20 ans, avant que les socialistes ne l'assassinent.
00:33:03 Et la fusion, pour laquelle il y a un certain nombre de start-up
00:33:08 qui démarrent avec de bonnes idées.
00:33:11 Ensuite, savoir si ça marche ou ça ne marche pas, c'est une autre affaire.
00:33:16 Donc, vous voyez des hypothèses montrant que, dès 2100,
00:33:20 il pourrait y avoir, effectivement, une forte réduction des émissions
00:33:24 par transition entre des combustibles fossiles et les surgénérateurs et la fusion contrôlée.
00:33:31 Fusion thermonucléaire.
00:33:34 Bon, donc là, c'est purement spéculatif, évidemment.
00:33:38 Je ne peux pas répondre quel sera le succès de ces start-up.
00:33:42 Elles sont très confiantes, mais ça, c'est pour leurs investisseurs.
00:33:46 On est là.
00:33:49 Et que vous ayez des surgénérateurs depuis 2035 ou depuis 2050,
00:33:56 ça ne change pas grand-chose à l'évolution jusque vers 2100.
00:34:00 Comme vous voyez, il faudra quand même consommer les réserves fossiles disponibles
00:34:05 et même les étendre un peu en améliorant les techniques de forage.
00:34:09 Faut que je parle plus fort, oui ?
00:34:12 - Non, vous avez du fond. - Ah bon, merci de me le dire.
00:34:16 Et donc, passer de 23 ppm fossiles, qui est pour le moment ici à un peu plus,
00:34:22 n'aura aucun effet climatique. On passerait de 23 à 40,
00:34:26 puisque, je répète, une molécule dans l'air a une espérance de vie de 5 ans,
00:34:33 c'est-à-dire une demi-vie de 3 ans et demi,
00:34:36 qu'au bout de 3 ans et demi, il reste 50% de ce que vous avez injecté dans l'air au temps T0.
00:34:41 Au bout de 7 ans, il en reste le quart.
00:34:43 Au bout de 14 ans, il reste le quart du quart, c'est-à-dire le 16ème.
00:34:47 Donc, alors le désir climatique depuis 1963 et ses motivations.
00:34:55 Voyons un peu. Le climat est devenu le sujet central,
00:34:58 car les autres terreurs inventés depuis 1960 par les écologistes et leurs prédécesseurs
00:35:05 ont été démentis par l'expérience vécue.
00:35:08 Les ennemis du genre humain s'attaquent donc à l'énergie et à l'agriculture.
00:35:12 L'énergie, c'est le feu. L'agriculture, c'est le CO2. C'est la nourriture des plantes.
00:35:18 Le feu a fait le développement humain depuis 500 000 ans.
00:35:22 Vous avez quelqu'un qui a une bipède, la bipède libère les mains,
00:35:26 les mains permettent de faire des outils et permettent éventuellement d'entendir le feu.
00:35:31 On a eu le feu sacré à Rome entre Numa Pompilius à environ 700 et puis Théodose à plus 400.
00:35:40 Dans 1100 ans, les Vestales ont entretenu le feu sacré jour et nuit à Rome.
00:35:46 Puis dès que Théodose a fermé le temple de Vesta, les barbares sont arrivés et Rome a disparu.
00:35:54 Elle a été pillée par Alaric et a disparu de la circulation, si je puis dire.
00:36:00 L'agriculture, c'est le CO2, la nourriture des plantes, la nourriture de tout ce qui vit sur Terre.
00:36:05 Mais comme on a vu tout à l'heure, il y a 1400 m² de surface cultivable par bipède.
00:36:12 1400 m², ça suppose quand même que lorsqu'on fait de l'agriculture sérieuse,
00:36:17 on remette un peu d'engrais de manière à rendre à la terre cultivée l'azote, le phosphore et la potasse qu'on lui a retirées.
00:36:28 Pour faire des engrais, essentiellement azotés, il faut de l'énergie.
00:36:31 Il y a une équivalence absolue entre l'engrais et l'énergie.
00:36:35 Oui, la cuisson des aliments a permis à nos lointains ancêtres de dégager, de marcher moins fort.
00:36:47 Et par conséquent, ils ont pu remplacer de fortes mâchoires par des lobes frontaux.
00:36:54 C'est ce qu'explique M. Le Roi Gourand, dans son ouvrage, qui a toujours fait autorité, il y a 60 et quelques années.
00:37:03 Alors l'histoire des pseudo-sciences à l'océan des catastrophes.
00:37:07 Donc on a eu la science du matérialisme dialectique et du matérialisme historique.
00:37:11 Cet horizon indépassable de la pensée humaine, selon M. Paul Sartre.
00:37:15 Ça fait 200 ou 300 millions de morts.
00:37:18 Et ça a donné lieu à la pseudo-science, par exemple, de l'Issanko.
00:37:23 Entre 1920 et 1945, la science des races montrait la supériorité de la race allemande.
00:37:32 Bon, depuis 1957, on a commencé les mesures continuelles au Monaloa.
00:37:39 Et dès 1963, une ONG, qui est devenue WWF, The Conservation Foundation,
00:37:48 a financé une conférence sur les CO2 pour annoncer que les émissions humaines allaient faire monter horriblement le niveau des mers,
00:37:55 allaient faire monter les températures de 12°C, voire de 23°C !
00:37:59 Et en 1972 avait eu le rapport au Club de Rome,
00:38:05 qui prophétisait l'épuisement de toutes les ressources agricoles, minières, etc.
00:38:10 Avant l'an 2000, bon, en 1980, vous avez eu le Waldsterben, la mort des forêts.
00:38:19 Oui, mais les forêts sont toujours là, malgré les pluies acides,
00:38:23 qui d'ailleurs, certaines, conviennent très bien aux arbres parce qu'elles les débarrassent de leurs parasites.
00:38:29 Puis en 1984, vous avez eu le Trudosone,
00:38:32 qui allait amener l'humanité à avoir partout des cancers de la peau.
00:38:36 Ben non, c'est une ânerie.
00:38:39 Alors, qui sont les gens qui ont tiré les ficelles derrière tout ça ?
00:38:43 Qui ? Maurice Strong, secrétaire général adjoint de l'ONU,
00:38:47 créateur de l'Agence des Nations Unies pour l'Environnement en 1972,
00:38:51 c'est pas d'hier, hein ?
00:38:52 du GIEC en 1988,
00:38:55 et du sommet de Rio en 1992.
00:38:59 Notre seul espoir pour la planète est l'effondrement des civilisations industrielles.
00:39:04 Notre responsabilité n'est-elle pas de provoquer cet effondrement ?
00:39:09 Les modes de vie et de consommation de la classe moyenne,
00:39:12 qui mangent de la viande,
00:39:14 qui emploient des combustibles fossiles,
00:39:16 des appareils domestiques,
00:39:17 des climatiseurs,
00:39:18 et à des maisons en banlieue,
00:39:20 ne sont pas durables.
00:39:22 Tout être humain a aujourd'hui la responsabilité de choisir
00:39:25 entre la force de la nuit et la force de la lumière.
00:39:29 Nous devons donc absolument transformer nos attitudes.
00:39:33 Je l'appelle la sobriété, oui.
00:39:35 Comme dit Madame Borne.
00:39:37 Et montrer un respect renouvelé pour les lois supérieures de la divine nature.
00:39:42 Oh !
00:39:44 Et, bon, je ne vais pas lire en détail,
00:39:48 tous ces gens veulent exterminer l'humanité.
00:39:52 Donc, Paul Ehrlich, qui est encore vivant, je crois,
00:39:57 avait publié en 1970
00:40:00 la bombe de la population.
00:40:03 Un cancer est une multiplication non contrôlée de cellules.
00:40:06 L'explosion de la population est une multiplication incontrôlée de personnes.
00:40:11 Nous devons donc non plus traiter les symptômes,
00:40:14 mais éradiquer le cancer.
00:40:17 Cette opération, ne dit pas si avec du cyclone B ou de la ricine,
00:40:21 demandera des décisions apparemment brutales
00:40:24 à prendre sans sentimentalité.
00:40:27 Bon, ça parle de soi et tout le reste est de l'eux-mêmes.
00:40:31 Donc, tous les gens du Sierra Club, qui était une grande ONG,
00:40:35 et qui existe encore, une grande ONG environnementaliste,
00:40:39 Earth First, le WWF, le principe disait
00:40:44 "Si j'étais réincarné, je voudrais l'être sous la forme d'un virus mortel,
00:40:47 afin de réduire la population humaine."
00:40:50 Bon, ils l'ont écrit, c'est pas des...
00:40:53 C'est le vaccin qui fait ça.
00:40:55 Je vous laisse en juger.
00:40:58 Alors, à côté de ça, vous avez des gens qui veulent le fric et le pouvoir,
00:41:02 ça va sans dire.
00:41:04 Et la revue Science, en juillet 2012, il y a 10 ans,
00:41:08 "Les sociétés humaines doivent maintenant changer de cours
00:41:11 et s'éloigner des points critiques de basculement du système climatique de la Terre,
00:41:16 qui pourrait conduire à des changements rapides et irréversibles."
00:41:21 Voilà qui impose "réorienter et restructurer totalement les institutions nationales."
00:41:27 Oui, effectivement, ils ont envahi toutes les institutions gouvernementales,
00:41:33 en vue d'un gouvernement plus efficace du système,
00:41:36 avec des pouvoirs planétaires coercitifs.
00:41:40 C'est un point important.
00:41:45 En Allemagne, le WGBU,
00:41:50 qui est le conseil scientifique, Wissenschaf, Kirchherr, Bayrat,
00:41:54 pour les changements globaux de l'environnement,
00:41:57 de Mme Merkel,
00:41:59 réclame un état d'urgence, la suspension des libertés et des parlements,
00:42:04 pour que les experts du climat puissent vérifier la compatibilité avec le climat
00:42:08 de toute la législation.
00:42:11 C'est bien, hein ?
00:42:14 C'est décrit.
00:42:16 Un rapport de 453 pages, bien motivé.
00:42:20 Et puis Corinne Lepage, jamais en retard,
00:42:24 en 2006, dans "EcoResp2",
00:42:26 prônait une carte carbone individuelle annuelle.
00:42:30 On y est presque. On y est déjà.
00:42:33 Alors, évidemment, le pouvoir, il y a le fric.
00:42:39 Donc vous avez là toute une série d'institutions.
00:42:42 Le Postdammer Institut für Klimaforschung, le PIC,
00:42:46 Climate Analytics, New Climate Institute, etc.
00:42:51 qui réclament 1000 milliards de dollars par an, dès 2020, pour sauver le climat.
00:42:56 Et qui, ne se l'oublie pas,
00:42:58 ils réclament une division par 10 des flux financiers
00:43:02 venant des fondations philanthropiques américaines,
00:43:05 qui les nourrissent grassement depuis une trentaine d'années.
00:43:09 C'est la fondation Rockefeller et les fondations en parenté qui financent tout ça.
00:43:14 Et vous avez ici la tête des gens qui gèrent les Climate Bonds,
00:43:19 de Pascal Lamy, etc.
00:43:21 Toutes ces Climate Works Foundation, Bloomberg Philanthropics,
00:43:26 donc toutes les fondations philanthropiques américaines,
00:43:29 ont été priées de financer des études climatiques
00:43:32 et surtout de la propagande de désinformation climatique.
00:43:36 La Caire Foundation, Children Investment Fund Foundation,
00:43:40 donc toutes sortes d'organisations philanthropiques américaines,
00:43:44 abondamment dotées en milliards de dollars,
00:43:48 qui déversent des milliards de dollars de propagande chaque année.
00:43:51 C'est énorme.
00:43:53 Bon, maintenant vous savez à quoi vous en tenir.
00:43:57 Un peu de physique. Ah, c'est le plus compliqué.
00:44:00 L'infrarouge thermique.
00:44:05 En cas où vous ne le saurez pas, vous êtes lumineux.
00:44:07 Vous êtes lumineux, oui, parce que vous rayonnez à votre propre température,
00:44:12 qui est celle de la peau.
00:44:14 Votre peau rayonne.
00:44:15 Et là, vous voyez un monsieur qui est peut-être un peu froid,
00:44:18 puisque sa peau est à 33°C,
00:44:20 un monsieur qui est peut-être un peu trop chaud,
00:44:22 parce que sa peau est à 36-37°C.
00:44:24 Et c'est le thermomètre sans contact que vous pratiquez depuis un certain temps,
00:44:28 au moins depuis le Covid.
00:44:32 Alors je passe une bande de fréquence dite infrarouge thermique,
00:44:36 dans laquelle vous êtes lumineux.
00:44:38 Qui est très distincte de la bande solaire,
00:44:44 qui contient la bande visible.
00:44:46 Alors, le point important sur lequel tous les charlatans essaient de vous entuber,
00:44:52 est le suivant.
00:44:54 Un transfert de chaleur par échange de rayonnement thermique.
00:44:58 C'est entre ma main gauche et ma main droite.
00:45:00 Ma main droite envoie 500W/m² à ma main gauche.
00:45:03 Ma main gauche envoie 500W/m² à ma main droite.
00:45:06 Y a-t-il un transfert de chaleur ?
00:45:09 La réponse est non,
00:45:11 parce que le transfert de chaleur,
00:45:13 c'est simplement, comme entre des comptes en banque,
00:45:16 le bilan de ce qui est échangé.
00:45:18 Par contre, si ici c'est à 20°C,
00:45:21 effectivement, j'alimente la chaleur du mur,
00:45:24 parce que je lui envoie ma chaleur à 500W/m²,
00:45:28 et le mur qui est à 15°C me renvoie un peu moins.
00:45:32 Donc, quand on vous parle de flux de rayonnement,
00:45:37 méfiez-vous, un flux de rayonnement unidirectionnel
00:45:41 n'a pas de sens en transfert de chaleur.
00:45:44 Sauf celui tout là-haut de l'atmosphère,
00:45:48 en haut de l'atmosphère, qui rayonne vers le cosmos.
00:45:51 Parce que le cosmos, à peu près vide,
00:45:53 n'émet rien, ou très peu,
00:45:55 et pas dans ces bandes de fréquence-là.
00:45:57 Par conséquent, vous avez des échanges
00:46:02 entre la surface et l'atmosphère,
00:46:05 oui, à peu près équilibrés,
00:46:07 parce que la surface n'est pas à une température très différente
00:46:10 de celle de l'atmosphère à 1 m au-dessus de la surface.
00:46:14 Par contre, là-haut, effectivement, ça refroidit.
00:46:18 Parce que le cosmos n'émet rien.
00:46:21 J'ai été à peu près clair sur ce point essentiel.
00:46:26 Alors maintenant, la notion de gaz opaque.
00:46:32 Alors là, également, c'est un sujet d'emberlificotage
00:46:37 et de falsification très considérable.
00:46:40 Un gaz opaque, au température de la Terre,
00:46:43 on n'est pas dans une étoile,
00:46:45 ne transporte pas de chaleur. Pourquoi ?
00:46:47 Parce que chaque couche de ce gaz opaque
00:46:51 absorbe autant qu'est-ce qu'il émet vers le haut et vers le bas.
00:46:55 Il absorbe ce qui vient du dessus,
00:46:58 il absorbe en partie ce qui vient du dessous,
00:47:01 et il émet à peu près autant vers le haut et vers le bas.
00:47:06 Par conséquent, dans un gaz opaque,
00:47:10 vous n'avez pas de transport de chaleur.
00:47:13 Je vais avec des complications,
00:47:19 on peut y passer deux heures, mais bon, c'est ça le principe.
00:47:23 Un gaz opaque ne transporte pas de chaleur,
00:47:26 seule la peau, comme la peau de ces messieurs,
00:47:29 rayonne vers le cosmos.
00:47:31 Par contre, la peau de ces messieurs rayonne vers la surface de la Terre,
00:47:35 mais la surface de la Terre, océanique au 3/4,
00:47:38 rayonne à peu près autant que la température de surface.
00:47:42 Des complications près.
00:47:44 Donc là, vous êtes ramenés à un corps vivant,
00:47:48 avec un aliment, un excrément.
00:47:51 L'aliment, c'est le flux solaire,
00:47:54 qui est dans des bandes de fréquence, qui provoque la photosynthèse,
00:47:57 et le flux absorbé par l'air et la surface
00:48:00 est quelque part entre zéro, au pôle, en hiver par exemple,
00:48:03 il n'y a pas de soleil,
00:48:05 et 1200 watts par mètre carré,
00:48:07 quand vous êtes sur l'équateur,
00:48:09 sur le feu Zénith.
00:48:11 Et on admet qu'en moyenne, c'est 240 watts par mètre carré,
00:48:15 si le globe est sur 24 heures,
00:48:17 quoi que cette moyenne soit parfaitement trompeuse
00:48:20 et dépourvue de sens.
00:48:22 Pourquoi ? Parce que ces 1200,
00:48:27 sur la zone équatoriale, est zéro au pôle.
00:48:30 Donc faire des moyennes, là encore,
00:48:32 c'est s'exposer à être trompé.
00:48:35 Ensuite l'excrément,
00:48:37 c'est le rayonnement thermique du globe vers le cosmos,
00:48:40 qui est en fait émis par la vapeur d'eau,
00:48:42 entre 6 et 10 km, et par les nuages.
00:48:45 Plus des petites complications,
00:48:47 parce qu'il est un petit peu émis par la surface.
00:48:50 Et les deux flux sont globalement égaux,
00:48:52 à mieux qu'un millième près sur une année.
00:48:55 C'est dire que la nature fait bien les choses,
00:48:58 et qu'elle se débrouille pour que la vapeur d'eau
00:49:01 se transporte, transporte de la chaleur,
00:49:03 entre la zone chaude et la zone froide,
00:49:06 de manière à ce que l'excrément soit à peu près uniforme
00:49:09 sur toute la Terre.
00:49:11 J'insiste, les moyennes n'ont guère de sens.
00:49:15 Ce qui importe, c'est les contrastes de température.
00:49:19 Les contrastes de température,
00:49:21 vous pouvez les faire laisser dans votre cuisine,
00:49:23 en mettant une casserole d'eau à moitié sur le chauffage.
00:49:26 Le contraste de température met l'eau en mouvement,
00:49:29 et l'air aussi.
00:49:31 On va y revenir en détail.
00:49:33 Bon, là je passe sur le spectre solaire.
00:49:36 Vous avez l'infrarouge, le visible, l'ultraviolet.
00:49:39 L'infrarouge est absorbé en partie par la vapeur d'eau.
00:49:43 C'est évidemment extrêmement variable.
00:49:47 Voilà un exemple japonais.
00:49:49 À une heure de Sapporo,
00:49:51 qui est à la même latitude que Hyundai,
00:49:53 en diffus, le solaire diffus,
00:49:56 vous voyez que ça varie entre 0 et 2000 kJ/m²/h,
00:50:03 selon l'heure de la journée.
00:50:05 Donc ça varie beaucoup selon les nuages.
00:50:07 Ce n'est pas une découverte.
00:50:09 Vous vivez ça tous les jours.
00:50:11 Et puis, en visant directement le soleil,
00:50:14 également c'est entre 0 et 3000,
00:50:17 à Sapporo à 43° Nord en juillet.
00:50:22 Là également, pas de surprise,
00:50:24 vous vivez ça tous les jours.
00:50:26 Mais cette grande variabilité vous impose d'être méfiant
00:50:30 quand on vous présente des moyennes,
00:50:32 et en force de rire, des moyennes mondiales.
00:50:34 Ça n'a pas de sens.
00:50:36 Le rayonnement thermique infrarouge de l'air
00:50:40 vers la surface.
00:50:42 Vous savez, la peau de l'air,
00:50:44 les derniers 100 mètres de l'air
00:50:46 qui rayonnent vers la surface,
00:50:48 comme ça, la surface et l'air,
00:50:52 vous voyez que ça varie beaucoup moins,
00:50:55 puisque là c'est jour et nuit,
00:50:57 ça dépend beaucoup de la quantité de vapeur d'eau
00:51:00 dans l'atmosphère, des nuages, etc.
00:51:03 Et le bilan moyen est en faveur de l'air,
00:51:06 comme entre vos comptes en banque,
00:51:08 un gauche, un droite,
00:51:10 l'air, la surface est peut-être un peu plus chaude que l'air.
00:51:14 Et donc la surface cède de la chaleur à l'air,
00:51:19 même s'il y a des flux très considérables
00:51:23 entre l'air et la surface, et la surface et l'air.
00:51:26 Ce qui importe c'est la différence,
00:51:28 comme entre les comptes en banque.
00:51:30 Et donc voici la représentation mentale,
00:51:33 pas trop idiote, que vous pouvez en avoir.
00:51:35 Vous avez l'aliment, une partie qui est absorbée
00:51:38 par la vapeur d'eau et par les nuages et par tout un tas de choses,
00:51:41 ce qui arrive en surface.
00:51:43 Ici c'est les échanges entre l'air et la surface,
00:51:47 à peu près nul.
00:51:49 Et à droite, vous avez le caloduc,
00:51:53 qui transporte de la chaleur vers la couche,
00:51:57 qui alimente le rayonnement du haut de la vapeur d'eau,
00:52:00 la peau de la vapeur d'eau là-haut,
00:52:02 et qui fait le rayonnement du globe vers le cosmos.
00:52:06 - L'excrément ?
00:52:08 - C'est-à-dire l'excrément.
00:52:10 Un feu infrarouge thermique fourni au cosmos,
00:52:13 qui est essentiellement fourni par la vapeur d'eau.
00:52:15 Je n'ai pas le temps de rentrer dans les détails.
00:52:18 Un petit...
00:52:20 Alors, un point que vous ne trouverez dans aucun manuel récent,
00:52:24 évidemment ça se trouve dans les manuels soviétiques
00:52:27 des années 1950,
00:52:29 n'est pas dans les manuels récents français.
00:52:33 C'est que la pression fait la température.
00:52:37 Ça, vous le savez,
00:52:39 quand vous gonfliez des pneus de bicyclette,
00:52:42 la pompe finissait par être un peu chaude dans le creux de la main.
00:52:46 Là de même,
00:52:48 le rapport de la température de surface
00:52:52 à la température de la peau, c'est-à-dire la température ici,
00:52:55 à la température là-haut,
00:52:56 est égal au rapport de pression à une certaine puissance.
00:52:59 Et...
00:53:01 Ce rapport dépend essentiellement du chauffage par la vapeur d'eau,
00:53:07 de l'atmosphère,
00:53:09 c'est-à-dire de ce qui est là,
00:53:11 et de la condensation de la vapeur d'eau
00:53:14 qui lâche de la chaleur.
00:53:16 Jusque là, c'est à peu près clair ?
00:53:19 Ça va ?
00:53:21 Bon, je n'insiste pas.
00:53:24 Vous avez des complications qui s'appellent ici
00:53:26 la fenêtre de la vapeur d'eau
00:53:28 dans laquelle passe effectivement un peu du rayonnement direct
00:53:31 de la surface vers le cosmos.
00:53:34 Mais essentiellement, c'est la vapeur d'eau.
00:53:37 Donc, je répète, la vapeur d'eau,
00:53:40 en moyenne, 28 kg par m²,
00:53:42 le CO2, c'est 6,5.
00:53:45 Elle s'évapore, se refroidit la surface.
00:53:47 Elle est transportée du chaud vers le froid,
00:53:50 dans le mouvement de l'air.
00:53:52 Elle se condense, ça dégage de la chaleur, là-haut.
00:53:55 Là-haut, elle se condense dans les nuages.
00:53:58 Et elle fournit la presque totalité du rayonnement de la troposphère
00:54:01 fourni au cosmos, en gros, 95%.
00:54:05 Et il y a un cycle très rapide,
00:54:07 avec 8 jours en moyenne,
00:54:09 entre l'évaporation et la précipitation.
00:54:12 Alors, pour vous montrer que je ne raconte pas des balades d'hiverne,
00:54:15 voici un schéma japonais montrant
00:54:18 où se situe l'évaporation.
00:54:20 Vous voyez que ça peut faire -200 W/m².
00:54:23 -200 W/m², c'est beaucoup !
00:54:26 Et puis, il apparaît de -200 W/m²,
00:54:30 et si vous augmentez la température de l'eau de 1°C,
00:54:33 ça vous fera -14 W/m².
00:54:36 Donc, ça permet de stabiliser la température de l'eau.
00:54:39 Et ça la stabilise de manière très remarquable
00:54:42 dans la zone intertropicale.
00:54:45 Je passe sur les détails de stockage transitoire de chaleur dans l'océan,
00:54:49 qui est important.
00:54:51 Puis, vous avez de la convection.
00:54:54 La convection, c'est un peu long, vous ne pouvez pas le lire,
00:54:57 c'est du genre -50 W/m².
00:55:00 Donc, la somme de l'évaporation et de la convection
00:55:03 fait monter de la chaleur de la surface vers le haut.
00:55:07 Et ça alimentera l'extrêmement,
00:55:10 c'est-à-dire le rayonnement de la vapeur d'eau vers le cosmos.
00:55:13 Bon, je passe.
00:55:15 C'est simplement le transfert de chaleur
00:55:18 de la zone où il y a du soleil vers les zones où il y en a beaucoup moins.
00:55:22 Alors, ça c'est compliqué, mais il faut quand même que je vous le montre.
00:55:27 Qu'est-ce que c'est ?
00:55:29 C'est en fonction de la température de surface,
00:55:32 la température de l'air.
00:55:35 Donc, quand vous montez dans un avion et que le pilote vous dit
00:55:38 "Je suis à 12 km et la température est de -53°C",
00:55:41 ben oui, c'est vrai. Pourquoi ?
00:55:44 Parce que la température est une fonction de la pression.
00:55:47 Elle décroît avec la pression.
00:55:50 Donc la température de rayonnement de la vapeur d'eau, elle est là-haut,
00:55:53 la température de la surface, elle est là.
00:55:56 Et ici, vous avez ce qu'il faut pour définir la peau,
00:56:01 c'est-à-dire les 400 premiers grammes de vapeur d'eau.
00:56:04 Quand je dis 400, ça peut être 500, enfin c'est...
00:56:07 Donc ça vous dit que, par exemple, pour le cas tropical,
00:56:10 04, 04, 04, 04,
00:56:13 vous aurez ici une température de -18°C,
00:56:21 qui rayonnera vers le cosmos.
00:56:24 Alors ça, c'est un vrai calcul fait raie par raie
00:56:28 avec toutes les complications du calcul de rayonnement.
00:56:32 Et en gros, c'est la même chose.
00:56:36 La peau, le haut de la vapeur d'eau,
00:56:38 sera refroidie en rayonnant vers le cosmos.
00:56:41 Le CO2, lui, c'est essentiellement depuis la stratosphère.
00:56:44 Et dans la stratosphère, vous avez pour chaque petite couche,
00:56:47 égalité, c'est au-dessus de 20 km, ou 18 km.
00:56:51 - C'est haut, hein ? - Comment ?
00:56:53 - C'est haut, hein, la stratosphère ? - Ben oui, c'est 18 km,
00:56:56 ou 16 km en zone tropicale,
00:56:59 et 8 km en zone polaire.
00:57:02 Donc on s'en moque, d'une certaine manière,
00:57:06 parce que la stratosphère est équilibrée couche par couche.
00:57:09 L'aliment que chaque couche absorbe
00:57:11 est égal à l'excrément qu'elle rayonne vers le cosmos.
00:57:14 Donc on peut négliger la stratosphère,
00:57:16 elle est toujours équilibrée.
00:57:18 Ce qui nous intéresse, c'est là où on vit,
00:57:20 c'est-à-dire l'anthroposphère.
00:57:22 Alors ici, c'est pour vous montrer
00:57:26 que l'idée que le rayonnement vers le cosmos
00:57:29 est uniformément réparti sur la Terre,
00:57:32 parce que la nature fait bien les choses,
00:57:34 ça s'appelle la loi de Simpson,
00:57:36 ça date de 1927, c'est un météorologiste anglais,
00:57:39 qui a trouvé que, oui,
00:57:41 le rayonnement de la vapeur d'eau vers le cosmos
00:57:44 était à peu près indépendant de la position et de la latitude.
00:57:47 Quand je dis à peu près, c'est à plus ou moins 50%,
00:57:50 comme vous voyez.
00:57:52 Plus ou moins, pardon.
00:57:54 Plus ou moins 50 watts par mètre carré.
00:57:56 Mais en gros,
00:57:58 entre 60 sud et 60 nord,
00:58:00 vous avez, c'est réparti entre 200 et 300 watts par mètre carré.
00:58:05 Donc, l'excrément, si je puis dire,
00:58:08 est bien réparti,
00:58:10 en dehors des zones polaires un peu capricieuses,
00:58:14 est bien réparti sur les 50 + 38 + 38,
00:58:18 86% de la surface, qui sont là.
00:58:21 Là est uniforme,
00:58:24 alors qu'évidemment, l'insolation, l'ensoleillement,
00:58:27 il est plus fort sous les tropiques et sous le soleil.
00:58:33 Alors, un petit espoir pour encore,
00:58:37 sans son atmosphère,
00:58:39 on arrêt les températures de la Lune.
00:58:41 Température moyenne de la Lune,
00:58:44 comme vous voyez, la Lune, dès qu'il n'y a plus de soleil,
00:58:47 ben,
00:58:49 ça tombe ici
00:58:51 à -180°, -200°C.
00:58:56 Donc, il fait très froid sur la face non éclairée de la Lune.
00:59:00 Et très rapidement encore, en fonction de l'heure.
00:59:04 Donc, la température moyenne de la Lune,
00:59:08 c'est du genre -70°, -175° au pôle.
00:59:13 Et pourquoi est-ce que je vous raconte ça ?
00:59:16 Parce que vous verrez partout,
00:59:18 dans les manuels,
00:59:21 que la température moyenne d'une Terre,
00:59:24 sans atmosphère, mais avec des nuages !
00:59:27 Ah !
00:59:28 Sans atmosphère, mais avec des nuages,
00:59:30 serait de -18°.
00:59:34 C'est même dans Wikipédia.
00:59:36 Donc, vous êtes bien assis ?
00:59:39 Comment une Terre sans atmosphère peut-elle avoir des nuages ?
00:59:42 Sans vapeur d'eau, hein ?
00:59:44 Sans atmosphère, sans gaz à effet de serre, sans vapeur d'eau,
00:59:47 serait à -18°,
00:59:49 et vous avez l'effet de serre qui fait monter la température
00:59:52 à +15°, température moyenne.
00:59:55 Tout ça, c'est des idiocies.
00:59:57 La Lune vous le démontre.
00:59:59 Donc, tous ces gens qui vous parlent de +33°,
01:00:01 = 15 - -18°,
01:00:03 et qui vous parlent de -18°,
01:00:05 sont des gens latins.
01:00:07 Alors, sur la Terre,
01:00:11 vous avez l'égalisation
01:00:13 grâce au mouvement de l'air et de la vapeur d'eau,
01:00:15 et vous avez une différence de température
01:00:18 qui est simplement le gradien de gravitation telle,
01:00:20 ou l'effet de la pression.
01:00:22 Et ici, sur Vénus,
01:00:25 vous avez une masse d'air
01:00:27 100 fois supérieure à celle de la Terre.
01:00:29 Donc, il ne faut pas vous étonner
01:00:31 que la température de surface et la température de rayonnement
01:00:34 soient bien plus fortes,
01:00:36 et que ça vous donne 460°
01:00:38 en surface de Vénus,
01:00:40 d'ailleurs de manière totalement uniforme,
01:00:42 face éclairée et face non éclairée.
01:00:50 Bon,
01:00:52 pas grand chose à rajouter,
01:00:54 si ce n'est de vous rappeler quand même
01:00:56 que les variations saisonnières
01:00:58 de la température de surface,
01:01:00 en France, ici,
01:01:02 vous voyez sur ce carré-là,
01:01:04 je ne sais pas si mètre saison carré,
01:01:06 46 de 40 et quelques watts par mètre carré en hiver,
01:01:12 et 260 en été.
01:01:15 Mais par contre,
01:01:18 le rayonnement vers le cosmos,
01:01:20 il est toujours entre 200 et 260,
01:01:22 que ce soit en hiver ou en été.
01:01:24 Par conséquent,
01:01:26 alors que la surface de la Terre reçoit 40,
01:01:28 la surface ici,
01:01:30 là-haut,
01:01:32 ça émet plus de 200 ou 220,
01:01:34 même en hiver.
01:01:36 Donc, les 180 qui manquent,
01:01:38 ils viennent évidemment du transfert de chaleur,
01:01:40 par la vapeur d'eau et par le mouvement de l'air.
01:01:43 Je passe sur la côte d'Ivoire.
01:01:47 En côte d'Ivoire, vous avez évidemment
01:01:49 un peu plus d'ensoleillement,
01:01:51 vous n'avez pas 40, même 200 au minimum,
01:01:53 et puis, vous avez toujours
01:01:55 entre 200 et 280
01:01:57 pour l'excrément,
01:01:59 c'est-à-dire ce qui est rayonné vers le cosmos.
01:02:01 Donc, c'est presque la même valeur qu'en France,
01:02:06 vous pouvez comparer ce qui est en bas et ce qui est en haut,
01:02:09 alors que, ici, vous avez 40,
01:02:12 là, vous avez 200.
01:02:15 Donc, les variations saisonnières,
01:02:17 c'est l'insolation ou l'ensoleillement.
01:02:21 Insolation peut être un peu trop anglaise.
01:02:24 Donc, les températures de surface,
01:02:26 je rabâche, rabâche, rabâche,
01:02:28 c'est la gravitation, l'effet de la gravitation,
01:02:30 de la masse de l'air,
01:02:32 sur Terre comme sur Vénus,
01:02:34 et puis, l'effet de l'insolation,
01:02:36 sur Terre, sur Vénus, il n'y a quasiment pas d'insolation.
01:02:39 Et vous pouvez prédire la température de surface
01:02:44 simplement à partir de l'insolation,
01:02:46 je n'insiste pas,
01:02:48 là, ça vous montre pour la température minimum
01:02:51 et la température maximum, puisque, comme vous le savez,
01:02:53 il y a deux températures par jour,
01:02:55 un minimum, un maximum.
01:02:57 Il ne faut surtout pas les mélanger,
01:02:59 et encore moins faire des moyennes.
01:03:01 Donc, je récapitule,
01:03:03 vous avez une uniformisation géographique
01:03:05 sur la Terre et sur Vénus,
01:03:07 du rayonnement thermique vers le cosmos
01:03:09 par le mouvement de l'air
01:03:11 et par la position de la vapeur d'eau,
01:03:13 une excellente régulation.
01:03:15 La masse de l'air,
01:03:17 le chauffage de l'air par la vapeur d'eau
01:03:19 font le gradient de température de notre atmosphère.
01:03:21 Et la variation saisonnière,
01:03:23 comme vous le savez, c'est simplement l'insolation.
01:03:25 Il fait plus froid quand il y a moins de soleil.
01:03:27 Ce n'est pas une découverte.
01:03:29 - Je vous le coupe, parce qu'on peut en profiter
01:03:33 pour faire une petite pause de cinq minutes.
01:03:35 - Je termine ça.
01:03:37 Alors, un mot sur
01:03:39 le rayonnement du globe fourni au cosmos,
01:03:42 il y a juste quelques slides.
01:03:44 La première, au fait,
01:03:46 qu'est-ce qui régule ?
01:03:48 Il y a un gros stockage océanique.
01:03:50 Mais ce stockage océanique,
01:03:52 quand vous faites l'analyse,
01:03:54 vous montre que
01:03:56 le flux reçu par l'océan
01:03:58 varie d'un dixième,
01:04:00 de deux dixièmes,
01:04:02 ou de trois dixièmes de W/m².
01:04:04 Alors que ce qui est reçu du soleil,
01:04:06 en moyenne,
01:04:08 là encore avec la notion de moyenne,
01:04:10 qui n'a pas de sens,
01:04:12 c'est 300.
01:04:14 Par conséquent, vous avez une régulation
01:04:16 au millième près,
01:04:18 grâce à du stockage océanique transitoire.
01:04:20 Et si vous regardez maintenant
01:04:26 le flux de chaleur venant
01:04:28 du fond des océans vers l'océan,
01:04:30 c'est-à-dire vers 2 000 m, 3 000 m, 4 000 m,
01:04:32 vous avez un petit flux de chaleur
01:04:34 de l'ordre de 80 mW/m².
01:04:36 1 pour mille près,
01:04:38 aliment = excrément.
01:04:40 Puisque la différence, elle serait stockée
01:04:42 dans l'océan.
01:04:44 L'océan est le seul endroit
01:04:46 où on peut stocker de la chaleur
01:04:48 de manière raisonnable.
01:04:50 L'atmosphère, c'est l'équivalent de 2 m d'eau
01:04:52 de mer, ou 2 m et demi.
01:04:54 Alors Mme Valérie Masson-Delmotte
01:04:58 écrit "Plus la concentration
01:05:00 de gaz à effet de serre augmente à l'atmosphère,
01:05:02 plus celle-ci est efficace
01:05:04 pour piéger
01:05:06 le rayonnement infrarouge,
01:05:08 réduisant les émissions infrarouges
01:05:10 vers l'espace,
01:05:12 ce qui entraîne un réchauffement de la surface
01:05:14 planétaire et des basses couches
01:05:16 de l'atmosphère."
01:05:18 Ça c'est de la science !
01:05:20 Mais est-ce que les observations disent la même chose ?
01:05:22 Les observations disent
01:05:26 plus 4 W/m² en 40 ans.
01:05:28 Le piégeage, il est négatif.
01:05:32 Voilà.
01:05:34 Mme Masson-Delmotte,
01:05:36 comme vous le savez,
01:05:38 est une centralienne
01:05:40 qui raconte des sottises parce qu'elle a été présidente
01:05:42 du comité de rédaction du GIEC.
01:05:44 Alors ce qui est essentiel,
01:05:48 c'est de savoir où est la peau.
01:05:50 La peau qui rayonne là-haut.
01:05:52 Alors c'est facile à calculer
01:05:54 quand on a des bases de physique.
01:06:00 On voit que pour la vapeur d'eau,
01:06:02 c'est là.
01:06:04 Ici, il y a surtout des nuages.
01:06:06 Et pour le CO2, selon que vous aviez
01:06:08 400 ppm ou 800 ppm,
01:06:10 c'est là ou c'est là.
01:06:12 Parce que quand vous rajoutez un peu de CO2,
01:06:16 c'est plus haut, plus froid.
01:06:18 Alors que la vapeur d'eau,
01:06:22 elle a une quantité extrêmement variable
01:06:24 en fonction de la température
01:06:26 et ne dépend pas de la température de surface.
01:06:28 Donc doubler les ppm de CO2,
01:06:30 le CO2 rayonne
01:06:32 de plus haut et de plus froid.
01:06:34 Puisque là, ça vous va.
01:06:36 Puisque vous avez une troposphère
01:06:38 où ça fait -6,5°C
01:06:40 par kilomètre.
01:06:42 Estampillé par l'invasion civile.
01:06:44 Par conséquent, doubler les ppm de CO2,
01:06:48 passer de là à là,
01:06:50 ça augmente un petit peu, ça diminue un peu
01:06:52 le rayonnement dans le cosmos.
01:06:54 Et ça diminue de combien ?
01:06:56 Pour doubler les ppm
01:06:58 à 2 ppm par an,
01:07:00 passer de 400 à 800,
01:07:04 ça fait 200 ans. On est bien d'accord.
01:07:06 Donc 200 ans,
01:07:08 1,8 W/m²
01:07:10 diffusé par 200 ans,
01:07:12 ça fait 0,009 W/m².
01:07:14 9 mW/m² par an.
01:07:18 Mais la vapeur d'eau,
01:07:24 elle, elle régule 20 W/m² par an.
01:07:26 Parce que 100 g, -100 g sur la vapeur d'eau
01:07:32 au-dessus de 700 mB, là-haut,
01:07:34 la peau va baisser un petit peu,
01:07:36 elle va être plus chaude, et ça rayonnera plus.
01:07:38 Et ça rayonnera beaucoup plus
01:07:40 parce que la vapeur d'eau,
01:07:42 elle rayonne quasiment sur tout le spectre,
01:07:44 alors que le CO2 rayonne sur 1 THz.
01:07:46 C'est aussi bête que ça.
01:07:52 Donc la vapeur d'eau rayonnera de plus bas et de plus chaud,
01:07:54 +1°C.
01:07:56 Alors là, je vous passe les épaisseurs optiques,
01:08:00 sauf s'il y a des physiciens de la salle
01:08:02 qui veulent absolument que l'on leur fasse le numéro.
01:08:04 J'ai mentionné tout à l'heure
01:08:10 que la Terre a une orbite elliptique
01:08:12 autour du Soleil,
01:08:14 donc ça varie selon la saison
01:08:16 entre 1410 W/m²
01:08:18 et 1320 W/m²
01:08:20 pour le flux solaire
01:08:22 tombant au-dessus de l'atmosphère
01:08:24 à la verticale.
01:08:26 Maintenant la vapeur d'eau,
01:08:28 elle régule,
01:08:30 grâce à la copalicité avec l'océan,
01:08:32 un flux solaire moelleux
01:08:34 rétrodiffusé de l'ordre de
01:08:36 20 W/m² par an, sur l'année.
01:08:38 Donc elle reçoit beaucoup.
01:08:40 La Terre reçoit beaucoup
01:08:44 en hiver,
01:08:46 parce que c'est 1410,
01:08:48 et puis en juin,
01:08:50 là c'est 1320,
01:08:52 le flux solaire est moindre.
01:08:56 Donc vous avez un déséquilibre
01:08:58 transitoire entre l'aliment
01:09:00 et l'excrément.
01:09:02 Mais à la fin de l'année, tout est corrigé au millième près,
01:09:04 avec un stockage
01:09:06 transitoire dans l'océan.
01:09:08 Donc vous voyez que
01:09:10 ce que raconte Mme Valérie Masson-Delmotte
01:09:12 est très contestable,
01:09:14 d'une part parce que c'est contraire aux observations,
01:09:16 et d'autre part
01:09:18 parce que l'effet de plus de CO2
01:09:20 c'est 9 mW/m² par an.
01:09:22 La régulation
01:09:26 entre l'aliment et l'excrément,
01:09:28 elle porte sur une différence de
01:09:30 20 W/m² pendant l'année.
01:09:32 Donc savoir si les 9 mW
01:09:34 sont visibles
01:09:36 alors que vous avez 20 mW
01:09:38 de l'autre,
01:09:40 20 W par an de l'autre,
01:09:42 bon,
01:09:44 on a vu 2 000 fois plus,
01:09:46 2 200 fois plus.
01:09:48 C'est juste une petite démonstration,
01:09:52 c'est des illustrations.
01:09:54 J'ai dit que lorsque vous chauffiez
01:09:56 la casserole sur le feu
01:09:58 et puis que vous aviez de l'autre côté
01:10:00 un truc froid,
01:10:02 l'eau se met en mouvement.
01:10:04 Alors ici, vous avez
01:10:06 sous les tropiques, une hauteur
01:10:08 de 16 km pour l'atroposphère,
01:10:10 au-dessus c'est l'astrosphère,
01:10:12 et en arctique, de 8 km.
01:10:14 Et évidemment, tout ça est turbulent.
01:10:16 Alors qu'est-ce qui se passe ?
01:10:20 On va vous montrer une table tournante
01:10:22 avec une bassine d'eau
01:10:24 et au milieu un verre rempli de glaçons.
01:10:28 Donc voilà la table tournante,
01:10:32 avec une zone polaire bien manifeste,
01:10:34 et ici un verre à glace.
01:10:36 Et puis on va mettre un peu de couleur,
01:10:40 un peu de bleu et un peu de rouge
01:10:42 pour signaler la zone saude et la zone froide.
01:10:44 Et puis on fait tourner la table, évidemment.
01:10:48 Et qu'est-ce qu'on voit ?
01:10:50 On voit de la turbulence.
01:10:52 Puis cette turbulence se développe,
01:10:54 et c'est ce qui se passe sur Terre.
01:10:58 C'est simplement le mouvement turbulent
01:11:00 de l'air et aussi des océans
01:11:02 avec des anticyclones mobiles polaires
01:11:08 et ici des pressions qui remontent,
01:11:10 qui rapportent de la vapeur d'eau
01:11:12 et de la chaleur vers les hautes latitudes.
01:11:14 Donc vous avez l'effet de la turbulence
01:11:20 que vous voyez bien joliment
01:11:22 avec un transfert de chaleur
01:11:26 de la zone tropicale vers les pôles.
01:11:28 Et c'est ça le mouvement
01:11:30 qui fait le mouvement et qui fait le climat.
01:11:36 Et grâce à l'informatique,
01:11:38 le site Ventusky et quelques autres
01:11:40 vous montrent en permanence
01:11:42 - si j'avais un accès Wifi,
01:11:44 je pourrais vous le montrer -
01:11:46 des anticyclones et des dépressions.
01:11:50 Donc vous pouvez les suivre en temps réel
01:11:54 sur votre ordinateur
01:11:56 avec des anticyclones
01:11:58 au-dessus de 1015 millibars
01:12:00 et des dépressions.
01:12:02 Celle-là est à 911, elle commence à faire frais.
01:12:04 1967 millibars.
01:12:06 C'est rien de nouveau
01:12:08 parce que ça fait quand même 3 siècles
01:12:10 qu'on sait que le baromètre
01:12:12 vous donne le temps qu'il fait.
01:12:14 Avec ici, il est écrit "tempête".
01:12:16 Effectivement, les marins n'aiment pas
01:12:18 quand on arrive en dessous de 950 millibars.
01:12:20 On se carapate.
01:12:24 Ici, c'est "pluie", "pluie", "variable",
01:12:28 "beau temps", "beau fixe", "très sec".
01:12:30 Voilà la version moderne.
01:12:32 Mais tout ça,
01:12:34 c'est simplement
01:12:36 la représentation de ce qui se passe
01:12:38 dans un milieu turbulent
01:12:40 comme l'atmosphère.
01:12:42 Et je citerai...
01:12:44 Je renverrai au site
01:12:46 de Hassen Areki, que vous connaissez sans doute,
01:12:48 qui a édité il y a 10 ans
01:12:50 un ouvrage pas mal,
01:12:52 "Climat, mensonge et propagande",
01:12:54 qui est peut-être encore disponible
01:12:56 en numérique,
01:12:58 et qui est un élève
01:13:00 de Marcel Leroux,
01:13:02 qui est mort en 2008,
01:13:04 et qui a dit
01:13:06 "Les échanges méridiens commandent
01:13:08 les changements climatiques".
01:13:10 C'est une évidence.
01:13:12 Ce ne sont pas des valeurs moyennes
01:13:14 avec du CO2 là-haut.
01:13:16 C'est vraiment la valeur
01:13:18 des échanges turbulents qu'on vient de voir.
01:13:20 Donc la circulation des tourbillons
01:13:22 et leur cyclisme de temps qu'il fait,
01:13:24 le climat découle de ces fréquences,
01:13:26 à ces variables, saison par saison,
01:13:28 on est en régime turbulent.
01:13:30 Et là je vous donne un exemple européen.
01:13:32 Les différences de température
01:13:36 entre 10 années autour de 1935
01:13:38 et 10 années autour de 1900.
01:13:40 Donc vous voyez
01:13:42 qu'il y a eu un fort réchauffement
01:13:44 en Finlande
01:13:46 et dans le nord de la Suède,
01:13:48 et un fort refroidissement en Ukraine.
01:13:50 Bon.
01:13:52 Pourquoi ? Parce que les
01:13:54 circulations atmosphériques de l'époque
01:13:56 faisaient qu'il y avait
01:13:58 un rapport de chaleur
01:14:00 venant du tropique
01:14:02 en Suède et en Norvège,
01:14:04 et puis que là il y avait
01:14:06 plutôt des anticyclones qui passaient.
01:14:08 Et puis c'est l'inverse,
01:14:10 entre 1975 et 1935,
01:14:12 -2°C, -3°C
01:14:14 sur la Finlande.
01:14:16 Ah !
01:14:18 Entre 1935
01:14:20 et 1975.
01:14:22 Et puis entre 2000 et 1975,
01:14:24 là c'est l'Espagne qui s'est refroidie,
01:14:26 parce qu'elle voyait passer
01:14:28 des anticyclones un peu plus froids,
01:14:30 et c'est cette zone-là qui s'est réchauffée.
01:14:32 Ça c'est en été.
01:14:34 Non, c'est en hiver.
01:14:36 Et en été, voilà, donc vous voyez qu'il n'y a pas de
01:14:38 rapport immédiat entre l'hiver et l'été
01:14:40 parce que la circulation atmosphérique
01:14:42 est très différente en hiver et en été.
01:14:44 C'est pas une découverte.
01:14:46 Et que les
01:14:50 variations de température découlent
01:14:52 effectivement des variations
01:14:54 du mouvement moyen de l'air
01:14:56 turbulent.
01:14:58 Et pour signaler, et j'ai terminé,
01:15:02 presque, ce chapitre,
01:15:04 on s'est aperçu
01:15:06 qu'il y a eu une diminution
01:15:08 de 2% de la couverture nuageuse.
01:15:10 Entre 60%
01:15:14 et puis 63%,
01:15:16 ce qui est tout à fait considérable.
01:15:18 Donc,
01:15:20 je termine, récapitulation,
01:15:22 aliment solaire,
01:15:24 excréments infrarouges thermiques,
01:15:26 la vapeur d'eau fait le boulot,
01:15:28 elle transporte de la chaleur
01:15:30 de la zone chaude
01:15:32 vers la zone froide,
01:15:34 et c'est là, donc,
01:15:36 qu'elle égalise l'excrément,
01:15:38 si je puis dire, entre 200 et 300 W/m².
01:15:40 C'est la peau de la vapeur d'eau là-haut
01:15:42 qui produit
01:15:44 les derniers 400 W/m².
01:15:46 Qui produit les derniers 400 g
01:15:48 de vapeur d'eau sur le 25 kg/m²,
01:15:50 les derniers 400 g/m²
01:15:52 qui font le rayonnement vers le cosmos.
01:15:54 Parce que, ailleurs,
01:15:56 c'est complètement opaque.
01:15:58 Et enfin,
01:16:00 on a vu que
01:16:02 les températures de surface varient
01:16:04 entre -30 et +30,
01:16:06 que la température de surface,
01:16:08 c'est l'effet de la gravitation,
01:16:10 c'est-à-dire la masse de l'air
01:16:12 ou de la pression atmosphérique,
01:16:14 et que les échanges méridiens
01:16:16 turbulents déterminent les climats.
01:16:18 Avec la couverture nuageuse,
01:16:20 et tout un tas de choses,
01:16:22 et que les tourbillons,
01:16:24 comme on a vu, les rouges et les bleus,
01:16:26 ne se mélangent pas.
01:16:28 Ils restent séparés,
01:16:30 bien séparés.
01:16:32 Merci.
01:16:34 Bon, je vais encore enfoncer
01:16:36 quelques portes ouvertes,
01:16:38 mais qui sont totalement
01:16:40 ignorées, des manuels
01:16:42 universitaires traitant
01:16:44 du réchauffement climatique.
01:16:46 Première porte ouverte, vous avez
01:16:48 deux températures par jour,
01:16:50 le min et le max.
01:16:52 Voilà, par exemple,
01:16:54 Lyon en juillet.
01:16:56 Vous voyez les températures.
01:16:58 Ici, c'est le minimum, minimum.
01:17:00 Le minimum, c'est 6°C en juillet
01:17:04 à Lyon, et le maximum,
01:17:06 41°C.
01:17:08 Ça laisse une petite marge.
01:17:10 Alors, le trait vert,
01:17:12 c'est entre le minimum
01:17:14 observé en moyenne
01:17:16 sur le mois,
01:17:18 ici, de 1922,
01:17:20 et le maximum observé
01:17:22 sur le mois de 1922.
01:17:24 Donc, vous avez une bonne dizaine de degrés
01:17:26 entre la moyenne mensuelle
01:17:28 sur juillet
01:17:30 du minimum, et la moyenne
01:17:32 mensuelle sur juillet du maximum.
01:17:34 Avec des extrêmes,
01:17:36 donc, je répète,
01:17:38 entre 6°C et 41°C.
01:17:40 Donc, quand on vous dit
01:17:42 +1°C, +2°C,
01:17:44 et la planète s'est foutue,
01:17:46 ah,
01:17:48 vous avez 35°C de dynamique
01:17:50 entre le minimum et le maximum.
01:17:52 Bon, même chose
01:17:54 pour Lyon en janvier,
01:17:56 c'est entre -22°C et +20°C,
01:17:58 encore 40°C de dynamique
01:18:00 entre les extrêmes.
01:18:02 Et puis,
01:18:04 vous avez 5, 6, 10°C
01:18:06 entre la moyenne mensuelle
01:18:08 du min et la moyenne mensuelle
01:18:10 du max.
01:18:12 Par conséquent, +1°C ou +2°C,
01:18:14 c'est ce que l'on voit
01:18:16 d'une année à l'autre.
01:18:18 Et on voit même, d'une année à l'autre,
01:18:20 de grosses différences.
01:18:22 Ici, par exemple, le min émettait
01:18:24 à -8°C, et là,
01:18:26 il passait à +2°C.
01:18:28 C'est +10°C d'une année à l'autre.
01:18:30 Quand on vous dit un réchauffement de 2°C,
01:18:32 et c'est la fin du monde,
01:18:34 2°C par rapport à 1750 !
01:18:36 Ce n'est pas 2°C par rapport à maintenant.
01:18:38 De 1°C par rapport à maintenant.
01:18:40 Vous le vivez tous les jours.
01:18:42 Enfin, il ne faut quand même pas se foutre du monde.
01:18:44 Ça, c'est Metz, en Lorraine.
01:18:46 Et là, vous avez donc
01:18:48 les températures de novembre,
01:18:50 en Lorraine,
01:18:52 depuis 1992,
01:18:54 et sur un faux climat.
01:18:56 Je n'insiste pas,
01:18:58 mais vous voyez que c'est entre -12°C et +24°C.
01:19:00 C'est pour ça que j'ai apporté ma doudoune.
01:19:02 (rires)
01:19:04 Alors, depuis 9000 ans,
01:19:06 les températures ici,
01:19:08 au large de l'Islande,
01:19:10 sont un carotage,
01:19:12 et où, selon le type
01:19:14 de phoramineifère,
01:19:16 de phytoplankton,
01:19:18 on détermine la température
01:19:20 qu'il faisait.
01:19:22 C'est une reconstitution de température,
01:19:24 et vous voyez que ça a baissé de 3°C,
01:19:26 ou 2,5°C,
01:19:28 depuis 9000 ans, 8000 ans.
01:19:30 Même chose
01:19:32 dans les détrons indonésiens.
01:19:34 Donc on peut dire que nous sommes,
01:19:36 pour le moment, à 2°C en dessous,
01:19:38 3°C en dessous,
01:19:40 de ce qu'on appelle l'optimum climatique
01:19:42 holocène, où il y avait,
01:19:44 effectivement, grâce au cycle de Milankovitch,
01:19:46 50 W/m² de plus
01:19:48 au pôle orange-juin.
01:19:50 50 sur
01:19:52 500 et quelques,
01:19:54 c'est pas négligeable.
01:19:58 Et ici,
01:20:00 le grand glacier d'Aleche,
01:20:02 vous voyez bien qu'il y a
01:20:04 des cycles de 1000 ans,
01:20:06 avec l'optimum climatique
01:20:08 du temps du roi Minos,
01:20:10 celui de Jules César,
01:20:12 l'optimum médiéval,
01:20:14 un peu après Charlemagne,
01:20:16 et l'optimum contemporain.
01:20:18 Et 2/3 de la régression
01:20:20 récente du glacier d'Aleche,
01:20:22 qui est le plus grand glacier européen,
01:20:24 qui fait quelques kilomètres en Suisse,
01:20:26 date d'avant 1957,
01:20:28 sans le CO2.
01:20:30 Et ce qui s'est passé depuis,
01:20:34 il a régressé de 1000 mètres de plus,
01:20:36 mais 2/3 de la régression
01:20:38 date d'avant le CO2.
01:20:40 Et voilà ce qui nous attend.
01:20:44 Alors ça c'était il y a 20 000 ans,
01:20:46 et c'est le futur, dans 2000, dans 3000 ans,
01:20:48 ou je ne sais pas quand,
01:20:50 parce qu'il y a des avis divergents sur le sujet.
01:20:54 Mais on n'y coupera pas,
01:20:56 c'est 3 kilomètres de glace
01:20:58 au-dessus de l'Europe du Nord.
01:21:00 Ben oui, c'est comme ça.
01:21:02 Et vous voyez qu'à l'époque,
01:21:04 il n'y avait plus d'arbres
01:21:06 que dans ce verre profond.
01:21:08 Là c'était de la steppe
01:21:10 ou de la toundra.
01:21:12 Voilà ce qui nous attend,
01:21:14 si on n'a pas mis au point
01:21:16 les bons surgénérateurs
01:21:18 et les bons réacteurs thermonucléaires
01:21:20 pour nous tenir un peu chaud,
01:21:22 dans je ne sais pas combien de temps.
01:21:24 Bon, le vrai cycle du carbone,
01:21:28 je vais aller très très vite
01:21:30 parce qu'on a déjà parlé.
01:21:32 Quand vous sortez dans la rue
01:21:34 ou que vous allez dans la forêt,
01:21:36 vous avez une dynamique de 100 ppm par jour.
01:21:38 Parce que pendant la journée,
01:21:40 les plantes absorbent le CO2,
01:21:42 et pendant la nuit, elles respirent.
01:21:44 Donc vous avez une dynamique
01:21:46 que vous voyez là,
01:21:48 qui est de l'ordre de 100 ppm.
01:21:50 Et évidemment,
01:21:52 pour faire des mesures un peu correctes,
01:21:54 il a fallu aller se mettre
01:21:56 au milieu du Pacifique,
01:21:58 à 3500 m,
01:22:00 bien loin de toute espèce de végétation,
01:22:02 ou au pôle sud,
01:22:04 bien loin de toute espèce de végétation.
01:22:06 De manière à avoir
01:22:08 une courbe à peu près pas trop chahutée.
01:22:10 Donc au Monaloa,
01:22:14 vous avez une dynamique saisonnière
01:22:16 de -7 ppm de mai à octobre,
01:22:18 +9 ppm d'octobre à mai, etc.
01:22:20 Et le truc le plus surprenant,
01:22:24 c'est qu'on avait
01:22:26 ces mesures là,
01:22:28 et dès 1963,
01:22:30 la Conservation Foundation
01:22:32 a convoqué
01:22:34 quelques scientifiques
01:22:36 pour leur faire dire
01:22:38 qu'on allait à la catastrophe,
01:22:40 +12°C si jamais
01:22:42 on consommait les réserves de combustible fossiles.
01:22:44 Parce que ça, c'était évidemment
01:22:46 piloté par le combustible fossile.
01:22:48 C'était leur principe de base.
01:22:50 Ils avaient ces courbes là,
01:22:52 rien de plus.
01:22:54 Donc il y avait quand même
01:22:58 un petit peu de préméditation,
01:23:00 c'est ce que j'essaie de vous dire.
01:23:02 Bon, ça on l'a déjà vu.
01:23:06 Ça, c'est simplement
01:23:08 pour rappeler que le CO2 des gaz,
01:23:10 parce que la pression dans l'eau
01:23:12 est supérieure à la pression dans l'air,
01:23:14 donc vous avez de la mousse sur votre boc.
01:23:16 Si par contre vous mettez le boc au freezer,
01:23:18 le patron vous dira que
01:23:20 ça ressemble plutôt à ce qui se passe à droite.
01:23:22 Et dans l'eau de mer, la pression partielle,
01:23:26 parce que c'est ça qui compte,
01:23:28 du CO2 est 4 fois plus grande ici
01:23:30 que là.
01:23:32 4 fois.
01:23:34 Donc entre les deux, vous avez la pression dans l'atmosphère.
01:23:36 Donc il y a une zone qui dégaze,
01:23:38 et une zone qui absorbe.
01:23:40 C'est inévitable.
01:23:42 Et c'est ce qui dégaze,
01:23:44 et simplement le prolongement
01:23:46 d'un mouvement dans l'océan,
01:23:48 sur lequel je ne vais pas vous
01:23:50 prendre trop longtemps,
01:23:52 puisque dans l'eau,
01:23:54 également, vous avez une différence de température
01:23:56 qui est le moteur des flux.
01:23:58 Bon, ça je passe.
01:24:00 Alors il est hallucinant,
01:24:02 en 2013,
01:24:04 Marina Levy, elle a eu le culot,
01:24:06 de faire sa thèse sur
01:24:08 les échanges de carbone à l'intérieur de l'océan.
01:24:10 Traditionnellement, on dit
01:24:12 ça c'est zéro.
01:24:14 Vous avez un océan de surface
01:24:16 qui cause avec l'air,
01:24:18 mais l'océan de surface a une toute petite capacité.
01:24:20 C'est 1000 milliards de tonnes.
01:24:22 Alors que là, c'est 39 000,
01:24:24 ou 38 000 milliards.
01:24:26 Et elle a dit, mais non,
01:24:28 c'est pas comme ça.
01:24:30 Donc elle a dit,
01:24:32 "Aux latitudes tempérées, la descente du carbone inorganique
01:24:34 dissout, et la chute de particules organiques
01:24:36 maintiennent une sous-saturation",
01:24:38 donc ça absorbe,
01:24:40 "tandis que le dict
01:24:42 carbone inorganique dissout remonte dans la bande
01:24:44 tropicale, et dans l'océan austral,
01:24:46 ça dégaze.
01:24:48 Et c'est 3 à 5 fois plus grand
01:24:50 que les estimations précédentes."
01:24:52 Les estimations précédentes
01:24:54 étaient dûment fabriquées, ça va sans dire.
01:24:56 Donc voilà,
01:24:58 du courage d'oser
01:25:00 publier que tout ce qu'on
01:25:02 lui racontait était des conneries.
01:25:04 Donc je vous ai
01:25:06 déjà montré cette figure.
01:25:08 Absorption, dégazage,
01:25:10 absorption par la végétation,
01:25:12 et dégazage avec
01:25:14 un certain retard. Vous m'entendez au fond ?
01:25:16 - Oui. - Oui.
01:25:18 Avec un certain retard de l'ordre d'une trentaine
01:25:20 ou d'une quarantaine d'années, le temps que
01:25:22 les feuilles descendent dans la serre, que l'humus,
01:25:24 etc., etc.
01:25:26 Et comme je l'ai
01:25:28 déjà dit, vous n'avez que
01:25:30 2% pour l'atmosphère,
01:25:32 donc si vous remettez 1 000 milliards de tonnes
01:25:34 dans le cycle,
01:25:36 peu importe où,
01:25:38 vous n'aurez que 2%
01:25:40 de 1 000 milliards de tonnes, c'est-à-dire 20 milliards de tonnes,
01:25:42 c'est-à-dire 10 ppm.
01:25:44 Point barre.
01:25:46 Aucune importance.
01:25:48 C'est moins que la dynamique annuelle,
01:25:50 saisonnière.
01:25:52 Bon, ça on l'a déjà vu.
01:25:54 C'est le point important que la somme
01:25:56 des accroissements,
01:25:58 c'est la somme des déplacements,
01:26:00 et par conséquent
01:26:02 que le CO2 de l'air est une conséquence
01:26:04 de la pression qu'on a
01:26:06 eu sur l'accélérateur,
01:26:08 c'est-à-dire de la température de surface.
01:26:10 Bon, ça,
01:26:14 j'insiste pas.
01:26:16 Déjà, je l'ai déjà dit.
01:26:18 Ça aussi, je l'ai déjà dit.
01:26:22 Et ce qui ne m'importe pas, c'est maintenant
01:26:24 justifier les 5 ans. Ben les 5 ans,
01:26:26 ils se trouvent dans le rapport du GIEC,
01:26:28 avec quelques corrections.
01:26:30 D'abord, en pré-industriel,
01:26:32 vous lisez, quand vous faites les calculs,
01:26:34 que ça fait 4,97 ans.
01:26:36 Bon, ça compte.
01:26:38 Entre eux,
01:26:40 le stock, et ce qui est absorbé
01:26:42 chaque année par
01:26:44 les océans et par la végétation.
01:26:46 C'est sur le tableau, hein.
01:26:48 C'est pas moi qui l'invente.
01:26:50 Ensuite, en 1993,
01:26:52 date correspondant
01:26:54 au rapport, la même chose,
01:26:56 4,97 ans.
01:26:58 - Et ça, c'est la durée ?
01:27:00 - L'espérance de vie.
01:27:02 C'est-à-dire qu'une molécule peut espérer
01:27:04 survivre avant d'être
01:27:06 bouffée 5 ans.
01:27:08 Ou que ça demi-vit, c'est-à-dire
01:27:10 qu'elle a une chance sur deux d'être absorbée
01:27:12 avant 3 ans et demi. Parce que 2 à la puissance
01:27:14 -3,5, etc. Bon.
01:27:16 Bon, donc,
01:27:20 ici, vous voyez que
01:27:22 en réalité, c'est 275.
01:27:24 Vous voyez les scrocris
01:27:26 habituels qui consistent à
01:27:28 vouloir avoir un océan de surface
01:27:30 complètement séparé d'un océan profond.
01:27:32 Bon, je passe sur les calculs
01:27:34 de flux et voilà ce que
01:27:36 ça donne. Vous voyez que le flux
01:27:38 naturellement dégazé est passé
01:27:40 de 60 à 80 et que le flux
01:27:42 des dégazages anthropiques
01:27:44 est passé de 1 à 4.
01:27:46 Enfin, des dégazages de la combustion des fossiles.
01:27:50 Par conséquent, l'éléphant dans la pièce,
01:27:54 c'est le passage de 60
01:27:56 à 80.
01:27:58 Et ça, le géant ne veut pas
01:28:00 en entendre parler parce qu'il ne resterait plus
01:28:02 qu'à fermer boutique.
01:28:04 Et quand on calcule le stock,
01:28:08 voilà ce que ça donne. Donc ça,
01:28:10 c'est un stock calculé à partir
01:28:12 de températures intertropicales
01:28:14 et à droite,
01:28:16 la partie naturelle
01:28:18 et en noir foncé,
01:28:20 le total
01:28:22 naturel plus anthropique.
01:28:24 Bon, on peut faire
01:28:26 quelques vérifications rapidement parce que
01:28:28 j'abuse de votre temps.
01:28:30 Une première vérification que les combustibles fossiles
01:28:32 ne font que 5,5%,
01:28:34 c'est par les rapports
01:28:36 isotopiques.
01:28:38 Donc le GIEC vous dit des tas de choses
01:28:40 sur les rapports isotopiques mais il ne fait pas le calcul.
01:28:42 Oh que c'est surprenant
01:28:44 parce que le calcul est très simple.
01:28:46 -30
01:28:48 commutatif 5,5%
01:28:50 et -7,35
01:28:52 multiplié par le dégazage naturel, ça fait ce qui est
01:28:54 observé, point barre.
01:28:56 -6,1,
01:28:58 observer. Si vous suivez le GIEC
01:29:00 qui vous dit que la moitié des émissions
01:29:02 restent dans l'atmosphère,
01:29:04 vous auriez -13,7.
01:29:06 C'est simplement une règle de 3.
01:29:08 Ce n'est pas très compliqué
01:29:10 mais ils ne veulent pas la faire
01:29:12 parce que
01:29:14 il fermerait boutique.
01:29:18 Deuxième vérification,
01:29:20 l'explosion du volcan Pinatoulo
01:29:22 a provoqué une baisse
01:29:24 de température.
01:29:26 Et pendant la baisse
01:29:28 de température, il y a eu
01:29:30 0,5 ppm par 12 mois.
01:29:32 Et puis,
01:29:34 deux ans après, c'est remonté au normal
01:29:36 de 2 ppm par 12 mois.
01:29:38 Bon, c'est un indice.
01:29:40 Ensuite, il y a une histoire de corrélation.
01:29:44 S'il y a des financiers dans la salle qui pratiquent
01:29:46 la théorie temporelle, on leur fera
01:29:48 la démonstration.
01:29:50 Mais vous voyez qu'entre les émissions
01:29:52 anthropiques et puis les croissances
01:29:54 des ppm au monaloa,
01:29:56 il n'y a pas de rapport
01:29:58 évident. Par contre, il y a un rapport
01:30:00 évident entre le bleu et le rouge.
01:30:02 Le bleu, c'est la température
01:30:04 et le rouge, c'est les accroissements.
01:30:06 La dérivée,
01:30:08 les accroissements des ppm
01:30:10 au monaloa qui sont superposables.
01:30:12 Bon, je n'insiste pas.
01:30:14 Et puis,
01:30:16 la vérification par le Covid.
01:30:18 Vous la voyez.
01:30:20 La vérification par le Covid,
01:30:22 il y a eu
01:30:24 -8 ou -7%
01:30:26 d'émissions en 2020.
01:30:28 Surtout au premier
01:30:30 semestre.
01:30:32 Et ces -7%,
01:30:34 c'est la courbe rouge.
01:30:36 Vous voyez qu'elle est très supérieure
01:30:38 à ce qui s'est passé
01:30:40 les années suivantes où c'était le retour
01:30:42 à la normale. Donc, il n'y a pas
01:30:44 d'effet Covid.
01:30:46 Pourtant, on a fait la vérification
01:30:48 à vraie grandeur que de
01:30:50 mettre à l'arrêt dans la
01:30:52 pauvreté une part et la moitié de l'humanité,
01:30:54 aucun effet.
01:30:56 Donc, décarboner est un délire.
01:30:58 Bon,
01:31:00 maintenant, il faut examiner la doctrine du GIEC.
01:31:02 Donc, on va le faire
01:31:04 assez vite. La doctrine
01:31:06 est résumée ici.
01:31:08 Le réchauffement en degrés
01:31:10 et le cumul des émissions.
01:31:12 Bon,
01:31:14 le cumul des émissions
01:31:16 a-t-il un rapport avec les PPM dans l'air ?
01:31:18 On a vu que c'était
01:31:20 5,5%.
01:31:22 Mais,
01:31:24 pour le GIEC, c'est la totalité de l'accroissement.
01:31:26 Et puis,
01:31:30 les températures moyennes mondiales exprimées en anomalie.
01:31:32 Ça aussi,
01:31:34 c'est un truc bizarre
01:31:36 qui empêche de voir
01:31:38 que c'est le contraste des températures
01:31:40 qui fait le mouvement turbulent
01:31:42 de l'air et de l'eau.
01:31:44 Le contraste des températures qui met en mouvement
01:31:46 l'air et l'eau.
01:31:48 C'est pas une température moyenne.
01:31:50 Et que ce qui fait
01:31:52 la variation du climat, c'est effectivement
01:31:54 la variation des mouvements
01:31:56 de l'air et de l'eau.
01:31:58 Ici, on a déjà vu
01:32:00 sur le cycle du carbone,
01:32:02 les dégâts naturels, on ignore.
01:32:04 Les 5/6 de la croissance
01:32:06 du PPM viennent pourtant
01:32:08 des dégâts naturels.
01:32:10 On ignore.
01:32:12 Et puis, il y a le forçage radiatif
01:32:14 qui est là, est un mythe
01:32:16 extraordinaire, on va le voir.
01:32:18 Bon.
01:32:20 Alors, le GIEC
01:32:22 vous dit, c'est la même courbe,
01:32:24 il vous dit
01:32:26 il y a une limite absolue à ne pas dépasser,
01:32:28 c'est la limite à 2°C
01:32:30 qui vous laisse 46 ans à 10 milliards
01:32:32 de tonnes par an.
01:32:34 Bon.
01:32:36 Mais c'est simplement
01:32:38 la différence
01:32:40 entre
01:32:42 les abscisses
01:32:44 actuelles et celles
01:32:46 qu'ils disent correspondre à +2°C,
01:32:48 c'est-à-dire +2°C
01:32:50 par rapport à 1850, +1°C
01:32:52 par rapport à maintenant.
01:32:54 Alors, il y a quand même un os
01:32:56 dans leur calcul,
01:32:58 ceux qui n'osent pas dire que ça,
01:33:00 c'est dû à l'Homme.
01:33:02 Pourquoi ? Parce que
01:33:04 à cette époque-là, vous avez eu
01:33:06 +0,69°C
01:33:08 entre
01:33:10 1911 et 1944
01:33:12 pour 35 milliards de tonnes
01:33:14 de fossiles
01:33:16 et 4 360 milliards de tonnes
01:33:18 de dégazage naturel.
01:33:20 Donc là,
01:33:22 vous voyez, là-haut en gris, ils disent
01:33:24 le domaine gris
01:33:26 autour de la ligne centrale
01:33:28 montre une estimation
01:33:30 de ce qui a été causé
01:33:32 par l'Homme. Donc là, il n'y a pas de gris.
01:33:34 Par contre, là, il y en a.
01:33:36 Donc, il vous explique
01:33:38 que ce n'est que depuis 1950
01:33:40 ou un peu après qu'on commence à avoir
01:33:42 effectivement des effets anthropiques.
01:33:44 Ça, c'est naturel,
01:33:46 mais on n'en parle pas.
01:33:48 Alors, effectivement,
01:33:50 on a eu, sur les 33 ans
01:33:52 avant 2022
01:33:54 ou 2021,
01:33:56 0,45°C, pas 0,69°C
01:33:58 pour
01:34:00 274 milliards de tonnes de carbone,
01:34:02 8 fois plus que précédemment.
01:34:04 Et là, c'est anthropique,
01:34:06 là-bas, ça n'est pas.
01:34:08 Comprenez que pour un.
01:34:10 Si 1911-1944, c'est naturel,
01:34:12 et bien supérieur
01:34:14 à la croissance de température observée
01:34:16 entre 1988 et 2011,
01:34:18 pourquoi 88-2011 ne serait-il pas
01:34:20 naturel ?
01:34:22 Vous pouvez vous poser la question, quand même.
01:34:24 Explication,
01:34:26 c'est que les prétendus modèles sont incapables
01:34:28 de reconstituer ça.
01:34:30 Tout bêtement.
01:34:32 Donc, comme le GIEC se base sur des
01:34:34 modèles et des concepts,
01:34:36 il préfère ne plus en parler,
01:34:38 ne peut en parler de ce qui s'est passé
01:34:40 avant 1950.
01:34:42 Alors, la fraude
01:34:44 de température moyenne mondiale en anomalie,
01:34:46 j'insiste pas,
01:34:48 vous avez des stations météo,
01:34:50 et là, vous faites des
01:34:52 températures moyennes, saison par saison,
01:34:54 et vous avez
01:34:56 par station,
01:34:58 une plage de -8° à +8°.
01:35:00 On a vu tout à l'heure sur l'Europe
01:35:02 que de temps en temps, c'était l'Ukraine, de temps en temps, c'est la
01:35:04 Laponie qui se réchauffe.
01:35:06 Et donc, d'une année à l'autre,
01:35:10 ça fait +8° ou -8°.
01:35:12 Comment ?
01:35:14 La Normandie, il faut regarder.
01:35:16 Tout ça est documenté.
01:35:18 Regardez infoclimat.fr.
01:35:20 Vous aurez tout.
01:35:22 Et puis, on se fait ensuite...
01:35:24 Pardon.
01:35:28 Ensuite, on calcule
01:35:32 une moyenne
01:35:34 mondiale globale.
01:35:36 Alors là, c'est quand même...
01:35:38 On vous abuse grossièrement.
01:35:40 Parce que qu'est-ce que c'est qu'une moyenne mondiale ?
01:35:42 Entre le Sahara et l'Himalaya ?
01:35:46 Entre le Pôle Sud et...
01:35:48 et la Normandie ?
01:35:50 Quel sens ça a ?
01:35:52 Aucun sens.
01:35:54 Mais ça permet d'avoir une courbe
01:35:56 en dixième de degré.
01:35:58 Alors ce truc-là
01:36:00 sert simplement à permettre
01:36:02 aux fabricants de modèles délirants
01:36:04 de comparer le modèle à lui-même.
01:36:06 Parce que la référence
01:36:08 qui est la normale,
01:36:10 ce que j'appelle la normale,
01:36:12 c'est la moyenne des données
01:36:14 du modèle, ou la moyenne des données observées.
01:36:16 Donc quand vous dites
01:36:18 "anomalie", c'est simplement la différence
01:36:20 entre ce qu'on appelle la normale et les observations.
01:36:22 Ou ce qui sort du calcul.
01:36:24 Alors voilà...
01:36:28 Voilà le modèle
01:36:30 de l'Institut Pierre-Simon Laplace
01:36:32 à Paris, au 51 Yvelines.
01:36:34 Il est 2 degrés trop froid.
01:36:36 Ah !
01:36:38 Bizarre ! Pourtant ça réchauffe.
01:36:40 Mais si maintenant vous travaillez en anomalie,
01:36:42 vous allez comparer le modèle
01:36:44 à lui-même, et vous ne verrez plus rien.
01:36:46 Vous ne saurez pas
01:36:48 qu'il est 2 degrés trop froid.
01:36:50 Ce qui est un peu gênant quand même.
01:36:52 Mais... silence !
01:36:54 Ça c'est le modèle de la NASA.
01:36:56 Lui, il est 2 degrés trop chaud.
01:36:58 Mais même truc.
01:37:00 En anomalie,
01:37:02 vous comparez le modèle à lui-même, à sa propre moyenne,
01:37:04 et donc vous ne voyez rien.
01:37:06 C'est un truc, hein ?
01:37:08 Un truc intéressant.
01:37:10 Alors, voilà.
01:37:14 En mine et en max, vous faites la moyenne
01:37:16 sur les stations terrestres.
01:37:18 Vous avez quand même une dynamique de 26 degrés.
01:37:20 Entre le mois le plus froid,
01:37:22 la température mine la plus froide,
01:37:24 et la température max la plus chaude.
01:37:26 Donc,
01:37:28 quand vous avez une dynamique de 26 degrés,
01:37:30 vous dites +1 degré ou +2 degré, je m'en tamponne.
01:37:32 Ou -1 degré ou -2 degré.
01:37:34 Ça peut commencer à devenir mauvais,
01:37:36 mais si vous êtes à Verkhoyansk,
01:37:38 il fait déjà -50 degrés en hiver.
01:37:40 Bon. Par contre,
01:37:42 quand vous avez un truc comme ça,
01:37:44 vous pouvez raconter n'importe quoi,
01:37:46 puisque vous avez une dynamique
01:37:48 de l'ordre de 1 degré.
01:37:50 Et donc,
01:37:52 tout ce truc, c'est un trucage
01:37:54 de calculer les anomalies.
01:37:56 C'est-à-dire l'écart
01:37:58 à la moyenne.
01:38:00 Et voici pour les...
01:38:06 je ne sais combien de modèles,
01:38:08 entre 1916 et 1945.
01:38:10 C'était une époque où ça chauffait,
01:38:12 comme on l'a vu tout à l'heure. Là, ça ne chauffe pas beaucoup.
01:38:14 Et vous voyez que les modèles
01:38:16 diffèrent entre eux de 3 ou 4 degrés.
01:38:18 Mais quand on présente
01:38:20 les choses en anomalies,
01:38:22 c'est-à-dire en écart à la moyenne,
01:38:24 ça permet de tout casquer, de tout masquer.
01:38:26 Bon. Sur le site de l'Ucarbone,
01:38:30 on a déjà mentionné
01:38:32 abondamment les fraudes. Voilà ce que dit
01:38:34 le GIEC. On ne saurait douter
01:38:36 que ce soit causé par les activités
01:38:38 humaines, que
01:38:40 la fraction des émissions
01:38:42 anthropiques accumulées dans l'atmosphère,
01:38:44 c'est environ 44% des émissions.
01:38:46 Et que la moitié des émissions
01:38:48 restent dans l'atmosphère depuis
01:38:50 1750.
01:38:52 Ben non ! Elles ont été
01:38:54 absorbées
01:38:56 parce qu'il y a une durée de vie, une demi-vie,
01:38:58 de 3 ans et demi. Et rien
01:39:00 ne distingue les émissions
01:39:02 et les dégazages naturels.
01:39:04 Mais vous voyez que
01:39:06 le GIEC, lui, veut que
01:39:08 les émissions, que les plantes et les
01:39:10 océans aient le pouvoir surnaturel
01:39:12 de distinguer les molécules
01:39:14 de carbone selon leur octode baptême.
01:39:16 C'est des absurdités.
01:39:18 Alors,
01:39:20 pourquoi est-ce qu'il raconte ces sottises ?
01:39:22 C'est en supprimant
01:39:24 les sols et en supprimant l'océan
01:39:26 avec toutes sortes de
01:39:28 contorsions et de modèles,
01:39:30 on parvient à dire "ben oui,
01:39:32 j'ai plus que deux
01:39:34 fois la même quantité d'air,
01:39:36 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:38 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:40 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:42 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:44 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:46 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:48 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:50 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:52 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:54 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:56 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:39:58 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:00 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:02 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:04 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:06 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:08 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:10 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:12 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:14 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:16 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:18 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:20 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:22 j'ai plus que deux fois la même quantité d'air,
01:40:24 bon ça je passe sur l'épi de carbone,
01:40:28 c'est un habillage de ce que la moitié des émissions
01:40:32 restent perpétuellement dans l'air,
01:40:34 là monsieur Bréon dit 46%,
01:40:37 c'est impossible, c'est insensé,
01:40:40 parce qu'il a oublié les 170 milliards de tonnes
01:40:46 naturellement dégazées,
01:40:48 les 180 et je ne sais combien absorbées chaque année,
01:40:52 donc vous avez la mise en œuvre
01:40:55 de ce que le cofondateur de Greenpeace disait,
01:40:57 la vérité c'est sans importance,
01:40:59 ce qui importe c'est ce qu'on fait croire aux gens.
01:41:02 Voilà, le CO2 tue, Greenpeace !
01:41:10 Alors on a vu la fraude des températures en anomalie,
01:41:14 la fraude où on ignore les dégazages naturels
01:41:17 qui sont 20 fois supérieurs aux émissions entropiques,
01:41:20 et maintenant on va dire un mot de l'effet de serre
01:41:23 sur le forçage radiatif,
01:41:25 qui est un truc encore du monde parallèle,
01:41:28 ce n'est pas la réalité.
01:41:30 Alors le forçage radiatif c'est extraordinaire,
01:41:33 c'est l'énergie créée à partir de rien,
01:41:35 qui tombe du ciel,
01:41:37 et qui vous tombe sur la tête,
01:41:39 sans réaction chimique, sans réaction nucléaire.
01:41:42 Ah, quel truc extraordinaire !
01:41:46 C'est un peu surnaturel.
01:41:49 Alors ce qu'on lit dans les manuels,
01:41:51 c'est que les gaz à effet de serre
01:41:53 chauffent la surface une deuxième fois,
01:41:55 et que ça s'ajoute effectivement au flux solaire.
01:41:58 C'est hallucinant !
01:42:00 Pas de réaction chimique ni nucléaire,
01:42:02 et vous avez un flux qui tombe du ciel.
01:42:05 Et c'est écrit par le petit camarade Yves Martin,
01:42:08 décédé, qui dit "Vous avez un apport énergétique
01:42:12 de 2 watts par mètre carré supplémentaire."
01:42:15 Ah oui ? Il tombe d'où ?
01:42:17 Du ciel !
01:42:19 Ici, Greenhouse Warming !
01:42:21 3 watts par mètre carré !
01:42:23 2,9 !
01:42:25 Mais ça fait des bombes atomiques d'Hiroshima !
01:42:28 3 milliards de ou 2 milliards, je ne sais combien,
01:42:30 de bombes atomiques d'Hiroshima !
01:42:32 Vous y croyez à ça ?
01:42:34 C'est des absurdités choquantes !
01:42:37 Donc voilà l'explication du GIEC,
01:42:41 plus parfaite confusion,
01:42:43 et surtout, c'est une quantité
01:42:45 qui n'est ni observable,
01:42:47 ni définie correctement,
01:42:50 elle est à la tropopause,
01:42:52 elle ne s'obtient que par des calculs
01:42:54 ou des simulations.
01:42:56 Comme ça, vous ne pouvez pas vérifier,
01:42:58 c'est une quantité mythique,
01:43:00 non observable,
01:43:02 pas une grande erreur qu'on puisse vérifier,
01:43:04 et qui découle de calculs qu'on veut bien faire.
01:43:07 Donc vous avez les scores écrits
01:43:09 en marche organisée, là,
01:43:11 et on suppose que la température
01:43:14 et l'humidité de l'air,
01:43:16 ou la vapeur d'eau,
01:43:18 restent inchangées pendant 200 ans.
01:43:20 C'est extraordinaire !
01:43:23 Et ensuite, on fait du mal aux mouches
01:43:26 en calculant des dixièmes
01:43:29 ou des centièmes de watts
01:43:31 par mètre carré.
01:43:33 Et donc vous avez là des calculs très savants,
01:43:36 ça a l'air de la science,
01:43:38 mais c'est vraiment hallucinant !
01:43:41 Des répartitions de probabilités,
01:43:44 enfin tout un tas de trucs.
01:43:46 Ici aussi, là, on fait du mal aux mouches,
01:43:48 vous voyez,
01:43:50 on calcule avec deux décimales
01:43:52 des effets imaginaires
01:43:55 qui ne peuvent pas exister.
01:44:00 C'est la chaleur qui tombe du ciel.
01:44:03 Et puis, ce qui est observé,
01:44:07 c'est effectivement que, contrairement
01:44:09 à ce qu'a dit la femme Valérie Masson-Delmotte,
01:44:11 il n'y a pas une diminution du rayonnement du globe
01:44:14 vers le cosmos, mais une augmentation,
01:44:16 observée par les satellites, depuis 40 ans.
01:44:19 Donc, ce qui me raconte, n'a aucun sens.
01:44:22 Comment ?
01:44:23 - Donc un refroidissement.
01:44:25 - C'est plus compliqué que ça
01:44:27 parce qu'il y a eu un moins de nuages.
01:44:29 - Si on rayonne vers le cosmos, ça veut dire qu'on...
01:44:32 - Que la vapeur d'eau a baissé,
01:44:34 que la couche rayonnante a un peu baissé.
01:44:37 - Donc on a perdu un peu d'énergie, quand même.
01:44:40 - Donc on a perdu un peu d'énergie,
01:44:42 mais on en retrouve quand même 0,3 W/m² dans l'océan.
01:44:45 Ce n'est pas aussi pire que ça aurait pu être,
01:44:50 si je puis dire.
01:44:52 Mais, évidemment, vous avez des explications
01:44:55 embarrassées là-dessus.
01:44:57 Dans le cinquième rapport du GIEC,
01:44:59 ça a disparu du sixième.
01:45:01 Bon, donc, représentation mentale.
01:45:05 Voilà l'effet de serre qu'on vous demande de croire.
01:45:08 Une vitre suspendue dans le vide.
01:45:10 Mais vous, vous ne vivez pas dans le vide.
01:45:12 Vous ne vivez pas non plus dans une vitre.
01:45:14 Vous vivez dans un air opaque
01:45:16 qui est rempli de vapeur d'eau.
01:45:18 Voilà.
01:45:20 Et avec une température en bas
01:45:23 et une température en haut
01:45:25 déterminées par la gravitation,
01:45:27 c'est-à-dire la pression atmosphérique.
01:45:29 C'est aussi bête que ça.
01:45:31 Et ça n'a rien à voir avec ces histoires à la con...
01:45:34 [rires]
01:45:36 ... d'une vitre suspendue dans le vide
01:45:39 qui pourtant est dans tous les manuels.
01:45:42 De manière hallucinante,
01:45:44 sauf quelques manuels russes un peu anciens.
01:45:46 Bon, voilà ce qu'enseigne
01:45:48 M. Dufresne aux élèves...
01:45:50 [voix de femme] "C'est un peu manipulé, tout ça."
01:45:52 Ah, c'est une grosse arnaque.
01:45:54 Une vitre dans le vide
01:45:56 représentée de l'air turbulent chargé de vapeur d'eau.
01:45:59 Enfin, c'est insensé.
01:46:01 Bon.
01:46:02 Je passe parce qu'on va pas y passer la nuit.
01:46:05 Et donc ça a une illustration de...
01:46:09 On commence par construire une représentation
01:46:12 qui empêche d'accéder à une connaissance effective de la réalité.
01:46:15 Et une fois qu'on est débarrassé de la réalité et des observations,
01:46:19 cette représentation se substitue à la réalité
01:46:23 et ça s'appuie, bien sûr, sur tous les modèles informatiques que vous voulez.
01:46:27 Et tous les raisonnements que vous voulez.
01:46:29 Mais simplement, c'est démenti par les observations.
01:46:31 Mais on vous explique que c'est comme ça.
01:46:34 Que vous êtes un mauvais penseur, c'est...
01:46:36 Bon.
01:46:37 Et puis, Benoît Riteau dit
01:46:39 "La rhétorique apocalyptique tournant désormais en boucle,
01:46:42 aucune référence au réel n'est plus nécessaire."
01:46:45 Donc, on se moque, on annonce des cyclones,
01:46:48 des dépressions, enfin tout ce que vous voulez,
01:46:51 des sécheresses et des inondations.
01:46:53 Il y en a toujours eu et il continue à y en avoir.
01:46:57 Mais c'est l'apocalypse.
01:46:59 Et chaque sécheresse ou chaque inondation
01:47:01 est la démonstration du réchauffement climatique.
01:47:04 Voire même chaque refroidissement, chaque gros coup de froid.
01:47:08 Alors...
01:47:09 - Comment alors ?
01:47:10 - Comment ?
01:47:11 - Je veux dire, vous nous faites peur là, maintenant.
01:47:13 - Alors maintenant, le raisonnement bidon, faux et archi-faux.
01:47:16 Alors oui, doubler le CO2, ça réduit un peu le rayonnement.
01:47:20 Mais on a vu que c'était négligeable par rapport aux 20 W/m²
01:47:23 que la vapeur d'eau corrige chaque année.
01:47:27 Chaque année.
01:47:28 Et maintenant, le rayonnement bidon,
01:47:31 pour rétablir l'équilibre entre le solaire absorbé
01:47:34 et l'infrarouge thermique fourni au cosmos,
01:47:36 entre l'aliment et l'excrément,
01:47:38 il faut que ça chauffe là-haut.
01:47:40 Ben non.
01:47:41 Il suffit de mettre un peu moins de vapeur d'eau.
01:47:45 Et comme ça chauffe là-haut,
01:47:47 il peut y avoir plus de vapeur d'eau,
01:47:49 parce que les eaux se claperont.
01:47:51 Donc ça réduit encore le cosmos.
01:47:53 Donc il faut que ça chauffe encore plus et encore plus.
01:47:56 Et vous avez toutes sortes de guignols.
01:47:58 Donc voilà, une démonstration.
01:48:00 La boucle infernale est satanique
01:48:02 qui accroît la sensibilité climatique au CO2.
01:48:05 Mais là, on est sortis de la réalité.
01:48:07 On est dans la représentation délirante.
01:48:10 Ce que Mme Villarion appelle la paranoïa.
01:48:13 Et puis même, ça conduit à l'emballement du climat.
01:48:19 Et M. James Hansen vous dit "les océans vont bouillir".
01:48:25 Vous y croyez ?
01:48:27 Et c'est ce qui s'est passé sur Vénus.
01:48:29 C'est pas possible.
01:48:30 C'est déconnant.
01:48:31 Ah pardon.
01:48:32 En réalité, il n'y a jamais de réchauffement par le CO2
01:48:39 parce que c'est la vapeur d'eau qui régule et la couverture nuageuse.
01:48:43 Et sur Vénus, c'est la masse de l'air qui joue.
01:48:46 Le bar.
01:48:48 La gravitation.
01:48:52 Bon, alors l'extrême en produit par la vapeur d'eau, ça on l'a déjà vu.
01:48:56 C'est-à-dire que c'est de l'ordre de 0,3 W/m²
01:48:59 avec un réchauffement jusqu'en 1950, un refroidissement, etc.
01:49:04 Vous l'avez vu aussi sur l'Europe occidentale.
01:49:07 Ça on l'a vu.
01:49:08 Ça on l'a vu.
01:49:10 Et vous voyez que là-haut, il n'y a pas eu, à 300 mB,
01:49:15 il n'y a pas eu de variation de la température.
01:49:18 Alors on peut discuter dans tous les sens
01:49:20 parce qu'on peut s'observer par satellite.
01:49:22 Mais en gros, il n'y en a pas.
01:49:24 Alors que les modèles vous disent "ça chauffe, il y a le hot spot".
01:49:28 C'est ce qu'on a vu tout à l'heure.
01:49:31 Il y a plus de vapeur d'eau, donc il faut que ça chauffe.
01:49:34 Là, ça s'emballe.
01:49:35 Ben non, pas vraiment.
01:49:37 Là-bas, la stroposphère, ça n'a pas beaucoup bougé,
01:49:41 ça a bougé un peu, mais c'est à cause de la solation.
01:49:44 Et on a vu qu'en 1998, il y a eu un peu moins de couverture nuageuse.
01:49:50 Je ne vous parle pas assez fort ?
01:49:52 Ça va ?
01:49:53 Excusez-moi.
01:49:54 Et la quantité de vapeur d'eau, là-haut, elle a baissé un peu,
01:49:59 ce qui explique très bien pourquoi la vapeur d'eau qui fait le gros du rayonnement vers le cosmos,
01:50:03 si elle rayonne de plus bas et plus chaud, ça rayonne plus.
01:50:07 C'est la comparaison de la courbe bleue et de la courbe rouge que je vous rappelle là-haut.
01:50:11 Bon.
01:50:13 Je passe là-dessus, on l'a déjà vu.
01:50:17 Ça, on l'a déjà vu.
01:50:19 Et c'est juste pour rappeler, parce que c'est un sujet important.
01:50:23 Et donc, voilà les principaux faits.
01:50:26 5,5% du CO2 de l'air vient des combustibles fossiles.
01:50:30 Inutile de faire de diète de pétrole, charbon, gaz, essence, etc.
01:50:35 Parce que le gros de l'accroissement, les 5/6,
01:50:40 et 95% du CO2 de l'air, c'est simplement l'intégrale sur le temps des températures passées
01:50:46 de la zone de dégazage.
01:50:48 L'air est opaque en infrarouge thermique, c'est là-haut que la source de l'excrément est à 7 km.
01:50:53 La relation température/pression, totalement ignorée récemment.
01:51:01 Et c'est la quantité de vapeur d'eau là-haut qui régule et qui dynamiquement
01:51:05 le flux rayonné vers le cosmos.
01:51:08 Évidemment, on manipule le langage, on manipule les esprits.
01:51:14 Ça, vous le connaissez parfaitement.
01:51:17 Et voilà ce que l'on raconte.
01:51:21 Une météorologue prévoit un climat apocalyptique pour 2050, etc.
01:51:25 C'est décliné par toutes les méthodes pour -0,009 W/m²/an.
01:51:32 Vous voyez le climat apocalyptique ?
01:51:35 Et voilà les bulletins des "Atomic Scientists"
01:51:41 qui, avec l'air d'enterrement et la couleur des crocs morts,
01:51:45 viennent vous expliquer qu'il est 2 minutes et demi avant la fin du monde.
01:51:52 - C'est un film avec coulisse ?
01:51:56 - C'est pour ça, pour 9 mW/m²/an.
01:52:00 Et là, vous avez madame, je ne sais plus comment elle s'appelle, Évelyne,
01:52:05 qui vient vous faire la météo.
01:52:07 Elia qui vient faire la météo du 18 août 2050
01:52:10 avec l'air absolument délose.
01:52:12 Il fait 40° partout.
01:52:14 Vous allez souvent en Espagne pour avoir 40° sur la plage.
01:52:20 Et ici, nos enfants vont-ils voir la fin de l'humanité
01:52:25 à cause du réchauffement climatique ?
01:52:27 Des experts affirment que oui.
01:52:30 Tout ça pour 9 mW/m²/an.
01:52:34 Et là, vous en avez déjà parlé, c'est la propagande la plus hontée.
01:52:39 Donc, tout ça est connu depuis M. Édouard Bernays,
01:52:43 neveu de Sigmund Freud.
01:52:46 La manipulation consciente et intelligente des opinions
01:52:49 et des habitudes des masses joue un rôle important.
01:52:52 Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible
01:52:55 forment le gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays.
01:52:59 C'est une évidence, mais il faut quand même le rappeler.
01:53:04 Et ça, c'est "Engineering of Consent" qui a été publié en 1947
01:53:09 par le même Bernays, qui est mort à 103 ans en 1995.
01:53:14 Là, c'est le Freud. Quelqu'un me parlait de Freud.
01:53:20 L'apocalypse...
01:53:32 L'apocalypse climatique menace...
01:53:34 Pardon. Le Freud.
01:53:36 Non, c'est pas le Freud.
01:53:40 Non, c'est le Figaro de 2008,
01:53:43 où Jean Covici vient vous dire "l'apocalypse climatique menace".
01:53:46 La réalité observée, c'est plus un dixième de degré
01:53:50 entre 1979 et 2008.
01:53:53 Ah, quel apocalypse !
01:53:55 Un dixième de degré ! Vous vous rendez compte ?
01:54:00 Et Jean Covici fait fort.
01:54:03 Plus de... Ah, ici c'est...
01:54:05 Jean Covici, à la Fondation Nicolas Hulot.
01:54:09 Si la température monte de 15 degrés, tout le monde meurt !
01:54:13 Mais pourtant, il y a 13 degrés entre les températures moyennes de Paris,
01:54:18 qui est 9,6 degrés, et celles de Rio, 23 degrés de Rio de Janeiro.
01:54:23 Et vous voyez que, à Rio, la température moyenne de Feri est de 27 degrés,
01:54:30 et pourtant, vous allez volontiers, si vous y arrivez, voir le Mardi Gras.
01:54:34 J'ai terminé.
01:54:37 Donc vous avez une désinformation énorme,
01:54:43 avec des conséquences infinies, évidemment,
01:54:46 sur la diabolisation du pétrole, du charbon et du gaz,
01:54:51 qui continuent à exister, qui continueront à exister,
01:54:55 soit en réserve, et surtout en Inde et en Chine,
01:54:59 jusqu'à ce qu'on ait effectivement la maîtrise des surgénérateurs
01:55:06 qui donnent 3 000 ans d'énergie, 3 000 ans,
01:55:10 avec simplement le stock qu'on a en France en bidon d'uranium appauvri.
01:55:15 3 000 ans d'électricité.
01:55:18 Et puis avec la fusion contrôlée,
01:55:21 que ce soit du bord et des neutrons, ou que ce soit autre chose.
01:55:27 - Il y a un petit peu plus fort, c'est le...
01:55:29 - Oui.
01:55:30 - Un frérot qui est perturbé.
01:55:32 - Ah. On a, un, le surgénérateur avec les réserves françaises,
01:55:37 quelque part dans le Midi, ces 3 000 ans d'électricité, gratuite,
01:55:43 enfin, il n'y a pas besoin de donner un coup de pioche,
01:55:45 l'uranium appauvri est disponible, il y a 300 000 tonnes.
01:55:49 Et deux, si vous avez les surgénérateurs, pardon,
01:55:54 les réacteurs à fusion contrôlée,
01:55:59 deutérium-tritium ou deutérium-bore,
01:56:04 là, on en a pour des millénaires,
01:56:10 et on pourra affronter la prochaine glaciation.
01:56:13 Mais ça, c'est pendant 2 000 ans.
01:56:15 Voilà. Merci de votre patience.
01:56:18 [Applaudissements]