Sophie Audugé.

  • l’année dernière
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00:00 Bonjour à tous, je vous invite à vous abonner à cette chaîne, à aimer, à partager, à
00:05 commenter ces vidéos, c'est très important, c'est une manière de nous soutenir.
00:09 Merci à vous tous.
00:10 Bonjour Sophie Audugé.
00:11 Bonjour.
00:12 Et merci beaucoup d'être avec nous, vous êtes déléguée générale de SOS Education.
00:17 Alors je vais raconter une petite histoire à nos auditeurs, on est tombés là-dessus
00:21 hier par hasard.
00:23 Je sais pas, vous vous rappelez sans doute des compteurs pour enfants que vous pouviez
00:27 vous-même trouver dans les bibliothèques municipales par exemple, moi quand j'étais
00:31 petite j'avais la chance d'en avoir un qui venait même dans notre parc de jeux qui
00:34 nous racontait dehors, comme ça, qui nous lisait des livres dehors et tous les enfants
00:37 étaient autour de lui.
00:38 Et bien la mairie de Paris, en coordination avec la mairie du 13ème et la DILCRA, la
00:43 Ligue de l'enseignement et la préfecture de Paris, ont organisé une lecture de comptes.
00:48 Alors jusqu'à là on est tous ravis, c'est une excellente idée, voilà, une lecture
00:52 de comptes pour les enfants des 3 ans, prévue notamment pour celle-ci samedi 11 mars.
00:58 Alors vous avez une jolie affiche, en mars cultivons l'égalité, bon déjà on comprend
01:04 pas bien ce que vient faire l'égalité dans l'histoire de la lecture des comptes,
01:07 et puis on lit encore un petit peu cette affiche.
01:09 La comteuse est une drag queen.
01:12 Samedi 11 mars, de 11h à midi, des 3 ans, découvrez notre sélection de livres jeunesse
01:18 véhiculant des messages de paix et de tolérance.
01:20 Lecture surprise.
01:22 Réalisée par une drag queen, la DELISH.
01:25 Et la DELISH, c'est une drag queen bien connue qui fait des lectures de comptes, d'ailleurs
01:30 elle a déjà opéré sur Radio Nova, qui lui a tendu le micro avec une autre du collectif
01:35 Payette.
01:36 Ecoutez tiens, sa lecture de comptes pour Radio Nova.
01:39 C'est le grand carnaval dans la forêt et dans la maisonnette de la famille ours, tout
01:47 le monde prépare son déguisement.
01:49 Papa ours se trouve terrible en grand méchant loup.
01:53 Et toi petite ours ? Demande papa ours.
01:57 Moi, je me déguise en boucle d'ours.
02:00 Quoi ? En boucle d'ours ? Avec une jupe rose et des couettes blondes ? Oh non non non,
02:08 tu ne préfères pas te déguiser en autre chose ? En chevalier courageux, avec une armure
02:14 et une grosse épée ?
02:15 Non, il préfère mettre une jupe rose évidemment.
02:18 On comprend le choix également du texte.
02:20 Sophie Audugé, comment vous réagissez à cette initiative chapotée par la mairie ?
02:27 Ecoutez, je pense comme beaucoup de parents.
02:31 Mais malheureusement Clémence, désolée de vous dire ça, mais c'est excessivement
02:36 fréquent en ce moment.
02:38 On a déjà eu cette situation à Bordeaux, à Toulouse.
02:42 Il y a actuellement à Rennes un mouvement de parents qui s'oppose à des spectacles
02:50 auxquels on va emmener les enfants sur des histoires de garçons qui se ressentent filles
02:55 et qui vont faire des mutations.
02:57 On a également des ateliers maquillage sensoriel.
03:02 Tenez-vous bien, accessibles pour les 18 mois à 4 ans.
03:08 Ecoutez, je crois que ce qui pose vraiment un problème, évidemment c'est le fait
03:16 d'utiliser les enfants pour revendiquer des droits, qui sont des droits des drag queens,
03:26 à avoir un accès à l'école pour diffuser une idéologie qui est celle en fait qu'il
03:34 n'y a pas d'hommes et de femmes et que les enfants doivent grandir dans cette conviction-là
03:41 et qu'il est possible de se maquiller, de porter des perruques et que ça ne pose aucun
03:46 problème et que c'est la normalité.
03:48 Et donc là il y a déjà un problème, c'est-à-dire qu'on impose à des enfants sans l'accord
03:53 des parents des idéologies, des modes de vie sur lesquels évidemment les parents ont
03:58 quelque chose à dire puisqu'ils sont les seuls décideurs de l'éducation de leurs
04:04 enfants.
04:05 Le deuxième problème évidemment c'est que tout ça se fait avec de l'argent public,
04:09 c'est-à-dire avec l'impôt des Français.
04:11 Vous le savez très bien parce que vous nous donnez régulièrement la parole, mais un
04:15 étudiant notamment qui défend une école qui instruit n'a pas le droit par l'administration
04:21 française d'émettre des reçus fiscaux, ce qui est absolument scandaleux.
04:24 Nous ne touchons pas à un euro de subvention publique évidemment, mais ces structures-là,
04:30 ce sont des associations, ce sont des personnalités, des drag queens ou des associations drag queens
04:35 qui ont d'ailleurs d'autres activités qui sont conformes si vous voulez à leur
04:41 objet quelque part, que ce soit des organisations de queer parties, il y a un mélange des genres
04:48 là qui est quand même très dangereux et très gênant, et ça, ça se fait avec l'argent
04:52 public.
04:53 Donc il y a une volonté de choquer, de montrer qu'en fait, effectivement, il y a un pouvoir
05:01 absolu des fonds publics aujourd'hui pour en faire ce que veut la mairie, sans du tout
05:07 demander l'accord finalement décontribuable.
05:10 Et évidemment, ce qui est le pire de tout ça, c'est en utilisant les enfants comme
05:16 évidemment pancarte, enfants sandwich d'idéologie et d'une vision de la société dont les
05:27 enfants évidemment ne peuvent pas ni s'emparer en en comprenant les enjeux, ni si vous voulez
05:36 avoir une vision à peu près concrète de ce que ça signifie pour eux et sur les rôles
05:44 de chacun, sur le rapport à la lecture.
05:47 C'est effectivement énormément de motifs, si vous voulez, qui amènent aujourd'hui
05:56 énormément de parents à être en colère.
05:59 On reçoit toutes les semaines en ce moment des parents qui nous alertent sur ce type
06:04 d'événement dans leur ville, ce type d'événement dans leurs écoles, ce type d'événement
06:09 ou de spectacle dans lequel les écoles emmènent leurs enfants et qui nous demandent comment
06:16 ils peuvent faire d'ailleurs, est-ce qu'ils peuvent ne pas les envoyer, est-ce qu'ils
06:19 peuvent refuser qu'il y ait ce genre d'intervention ?
06:21 Parce qu'il y a également des interventions sur ce que Papandia appelle l'éducation
06:27 à la sexualité, qui n'est pas du tout de ce registre-là, mais bien un endoctrinement
06:33 à quelque chose qui est dans l'air du temps, il faut le dire aussi, c'est-à-dire une
06:38 mode trans, une mode queen, et ça malheureusement, je crois qu'il faut que les parents s'opposent
06:46 avec une détermination, une fermeté totale, car l'État n'a pas le droit de prendre
06:55 les enfants pour les endoctriner ou pour faire l'éducation à la place des parents.
07:03 Ça c'est absolument scandaleux, d'autant plus avec l'argent des Français, ce qui
07:06 est là à la double peine quand même.
07:08 Et vous avez raison, Sophie Audugé, c'est tout le travail de SOS Éducation, je rappelle,
07:12 c'est un terme que vous utilisez souvent, de dire que l'enfant doit être protégé
07:16 dans un sanctuaire, et que ce n'est pas maintenant que ce genre d'association et
07:22 d'idéologie doivent arriver jusqu'à eux.
07:26 L'éducation, c'est l'éducation, on ne doit pas élargir à d'autres thématiques
07:31 comme celle de la sexualité transgenre, etc.
07:36 Merci encore Sophie Audugé, je rappelle, le très bon travail de SOS Éducation, et
07:42 vous luttez notamment, et surtout en ce moment, sur ces questions de transition de genre,
07:47 qui sont de plus en plus prégnantes en France, vous le rappeliez.
07:50 Merci beaucoup Sophie Audugé.
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