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00:00 Plusieurs sondages montrent que les trois quarts des français sont favorables à une massification
00:04 de l'usage des caméras. - Et ils se disent même prêts à aller plus loin avec la reconnaissance faciale ou l'intelligence artificielle.
00:09 Mais il y a un obstacle au développement de ces technologies.
00:12 C'est la CNIL, la Commission Nationale Informatique et Liberté, gendarme de ces usages, aux grands dames de la ville de Nice.
00:19 Avec 4000 caméras, elle est la plus équipée de France. Son premier adjoint, Anthony Boré, regrette que la CNIL empêche de faire plus.
00:26 - Je crois que la CNIL, qui est une autorité indépendante qui date de 1978, repose sur des lois obsolètes.
00:33 Nous serions aujourd'hui en capacité d'identifier plus de délinquants.
00:38 Par exemple, lorsqu'on nous signale quelqu'un avec un pull rouge, de pouvoir rentrer simplement le pull rouge dans le logiciel
00:45 et pouvoir identifier ce délinquant de manière beaucoup plus rapide.
00:48 Aujourd'hui, on ne nous le permet pas.
00:50 Quand nous avons une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer, parfois on recherche,
00:53 on ne nous autorise pas à mettre sa photo dans un logiciel pour la retrouver.
00:56 Voilà des usages pour lesquels la reconnaissance faciale, l'intelligence artificielle pourraient nous aider.
01:02 Et donc, il faut sans doute, là aussi, réformer la loi informatique et liberté pour pouvoir y parvenir.
01:06 - Anthony Boré au micro-européen d'Antoine Bienveau à Montréal.