Muriel Robin donne de ses nouvelles de Pierre Arditi après le malaise du comédien sur scène.
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00:00 9h30 sur BFM TV, des nouvelles de Pierre Arditi.
00:02 Nous sommes en ligne avec Muriel Robin.
00:04 Bonjour, cher Muriel.
00:06 - Oui, bonjour.
00:06 - Mille merci de nous dire quelques mots ce matin, je crois, pour nous rassurer parce que...
00:10 - Bah oui, ça paraît essentiel parce que vous reconnaissez bien la sélection fidèle
00:15 et la tendresse que le public a pour Pierre Arditi.
00:18 Il est chez lui, il a faim, malaise, vagal avec hypoglycémie.
00:22 Il n'avait pas mangé, il faisait chaud.
00:24 Bon, voilà, donc moi, je l'ai un peu grondé en lui disant "il faut manger, il faut boire".
00:28 Et on a eu très peur parce qu'on sait jamais quand il y a un malaise, évidemment, ce qui peut se passer.
00:33 Mais voilà, et je trouve très bien que le docteur lui ait demandé de se reposer une semaine.
00:38 Voilà, et on reprendra mercredi prochain.
00:40 - Ce qui signifie que vous envisagez d'ores et déjà de reprendre, voilà, dans quelques jours.
00:44 - Oui, bien sûr, bien sûr. Mercredi, on sera sur scène tous les deux.
00:47 Voilà, il est ce matin au téléphone, il est en pleine forme, il se souvient évidemment de ce qui s'est passé.
00:52 Voilà.
00:53 - Muriel, vous avez compris ce qui se passait sur le moment lorsque vous étiez sur scène ?
00:58 - Oui, oui, oui, j'ai bien vu qu'il partait, voilà, qu'il y avait un truc qui se passait.
01:04 Donc j'ai demandé à faire baisser le rideau.
01:06 Et puis après, il y a toujours le médecin qui est là, comme toujours dans chaque théâtre,
01:12 qui est venu, qui n'a pas pu nous rassurer parce qu'ils sont prudents sur le coup, on ne sait jamais.
01:16 Je sais que le mot "suspicion d'AVSD" a été prononcé, mais c'est normal
01:20 parce que tant qu'on n'a pas de réponse, il faut aller chercher le plus grave.
01:23 Mais finalement, ce n'était pas le plus grave, c'était le moins grave.
01:27 Et donc on est tous soulagés comme le buglis de Golêtre, je pense.
01:30 - Oui, parce qu'effectivement, ça a suscité une très vive émotion dès hier soir et ce matin encore.
01:35 C'est dire à quel point d'ailleurs Pierre Arditi est populaire, à quel point les gens l'adorent.
01:40 Et c'est vrai que c'est un marathonien du théâtre.
01:43 Donc il faut peut-être qu'il se repose un tout petit peu de temps en temps.
01:46 - Oui, oui, oui, c'est un, je dirais, c'est magnifique, c'est un ogre de la vie.
01:51 Voilà, et dès qu'il a ouvert les yeux, il a dit "Oui, mon texte" et on reprend demain.
01:56 Mais il faut freiner parce qu'il vit à ce côté aussi comme un enfant.
02:02 Il veut continuer à jouer, à s'amuser, à vivre.
02:05 Et voilà, en tout cas, il va bien.
02:07 C'était très important pour moi de prendre la parole.
02:10 Je ne l'aurais pas pris si c'était le plus grave.
02:13 Mais là, pour dire des bonnes nouvelles, franchement, c'est avec plaisir.
02:17 - Vous veniez de commencer cette pièce de Samuel Merchettri de Lapin au Théâtre Edouard XVI.
02:21 - Avec salle pleine tous les soirs.
02:23 Voilà, et on est très heureux.
02:25 Et on va patienter jusqu'à mercredi pour la reprendre et continuer à faire plaisir aux gens.
02:31 - Je ne sais pas si vous avez entendu certains témoignages de spectateurs qui étaient dans la salle hier soir,
02:35 mais qui ont d'abord cru que ça faisait partie du spectacle,
02:39 qui n'ont pas compris tout de suite ce qui passait.
02:42 - Bien sûr, bien sûr, parce que ça aurait pu, évidemment.
02:45 On aurait pu être dans une scène où un homme, tout d'un coup, perd pied.
02:49 C'est un univers qui pourrait tout à fait correspondre à celui de Samuel Benchetrit,
02:53 qui écrit de la comédie, parce que là, on est dans un moment de la pièce où on riait beaucoup,
02:58 et tout d'un coup basculait.
02:59 C'est ce qui arrive dans la pièce, d'ailleurs, un peu, mais ça bascule plus tard.
03:03 Moi, j'ai bien vu, en tout cas, que normalement, ce n'est pas comme ça que ça devait se passer.
03:08 Et on va dire plus de peur que de mal.
03:11 Pour Pierre d'abord, pour Evelyne, pour les siens, ses proches, et pour le public,
03:16 qui sait sûr, bien sûr, que la France entière aime profondément.
03:20 L'histoire est longue, et il a fait tant de belles choses.
03:23 Il nous a tellement fait plaisir que tout le monde a dû beaucoup s'inquiéter.
03:27 Je suis très heureuse de pouvoir rassurer tout le monde.
03:29 - Bon, vous l'embrassez pour nous.
03:31 - Je n'y manquerai pas. Je vais beaucoup l'embrasser.
03:33 - Merci mille fois, Mme Robin, pour ces nouvelles ce matin.
03:37 Parce que, comme vous l'avez compris, tout le monde a eu très peur,
03:40 le public en particulier.
03:43 Je vous remercie beaucoup d'avoir pris quelques minutes ce matin pour nous parler.
03:47 Merci mille fois.