PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
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00:00 Bonjour Jérémy Thube, merci d'être avec nous.
00:02 Vous êtes directeur adjoint de la rédaction de la revue Causeur.
00:04 Il y avait un programme très très très millimétré effectivement pour le couple royal.
00:10 Charles III s'est exprimé ce matin au Parlement.
00:14 Il a poursuivi sa journée, il est allé à la cathédrale à Basile-Saint-Denis.
00:19 Également cet après-midi, il était encore avec Emmanuel Macron.
00:22 Enfin il y a tout un programme, c'est millimétré.
00:24 On a vu évidemment le dîner à Versailles hier.
00:26 Pourquoi ? Et c'est la question à laquelle on va essayer de répondre.
00:29 Pourquoi ? Pourquoi nous les Français sommes-nous tant passionnés par la Couronne britannique ?
00:35 Ouh, vous avez cinq heures pour la réponse.
00:39 Ça depuis longtemps, depuis longtemps.
00:43 Mais aujourd'hui il y a, je crois, la fascination.
00:47 Et ça a quelque chose à voir avec l'état de nos démocraties aujourd'hui.
00:52 On est fasciné par quelqu'un qui soit au-dessus de la politique.
00:56 Je pense que nos politiques nous déçoivent tellement
00:59 que quelqu'un qui est là, qui s'intéresse à nous, qui s'intéresse à la planète,
01:04 mais qui n'est pas là pour se faire élire, pour nous séduire, etc.
01:08 Oui, mais nous on a coupé la tête de nos trois.
01:10 On a un tête révolutionnaire en 1793 et on se passionne de l'actualité des têtes couronnées.
01:17 Est-ce qu'il n'y a pas un effet The Crown ?
01:20 Parce que moi par exemple, à titre personnel, la famille d'Angleterre c'était vraiment pas ma priorité.
01:24 Et maintenant que j'ai vu la série The Crown, si je croise le roi, je vais lui dire épisode 3.
01:29 C'était une forme d'hypnose subtile.
01:33 Oui, j'étais à pé. Ça a marché, sans doute.
01:38 Mais il y a aussi le fait qu'aujourd'hui, il y a ce drame de la disparition de la reine qui était tellement âgée.
01:49 Tout le monde veut savoir, est-ce que Charles va pouvoir la suivre ?
01:55 Est-ce qu'il va pouvoir endosser son roi ?
01:57 J'avais pas regardé la fin de la délinçage, je savais pas pour la reine.
01:59 Merci pour le spoil.
02:01 Oui, parce qu'en France, on aime bien dire un peu dans les médias qu'on s'intéresse pas à Charles.
02:06 Et en fait, c'est pas vrai.
02:07 La semaine dernière, Paris Match a titré Irremplaçable avec en une Elisabeth
02:11 et parlait finalement assez peu du roi Charles qui arrivait.
02:14 Et il se trouve qu'il passionne les Français.
02:17 Il a été 9 millions à le regarder quand il a été couronné.
02:19 C'était plus que pour les obsèques de la reine Elisabeth.
02:21 Et là, on va en parler.
02:22 Les audiences, etc.
02:24 Depuis qu'il est à Paris, depuis qu'il est en France, c'est costaud.
02:27 Donc voilà, les Français aiment le roi.
02:29 C'est peut-être à cause de The Crown, mais les Français aiment le roi Charles III.
02:32 Et 14 millions sur la BBC, également, de téléspectateurs.
02:35 Mais quand même, quand on regarde les lignes de presse, ce matin,
02:37 on a jeté un petit coup d'œil à la presse pour voir quelle a été la tonalité.
02:39 Quand on va sur la presse britannique, on s'aperçoit qu'il n'y a pas un mot ou quasiment pas une ligne.
02:45 On va voir quelques-unes que nous avons sélectionnées.
02:47 The Guardian, notamment, qui s'arrête sur des spécificités très, très britanniques.
02:55 Pas un mot de la visite d'État du roi.
02:58 On en a sélectionné plusieurs.
03:00 Le Mirror, également.
03:01 Il n'y a pas une ligne.
03:03 Nous, en France, le Parisien, aujourd'hui en France, effectivement,
03:06 on a parlé ce matin, mais ce n'est pas en pleine une.
03:08 Ça a été évoqué aussi dans le Figaro.
03:11 Mais en Grande-Bretagne, cette visite d'État semble passer inaperçue.
03:14 Oui, parce que nous, on a un roi.
03:16 Donc, on dit, c'est le roi.
03:18 Lui, on le connaît.
03:19 Mais vous, non.
03:20 Donc, c'est spécial.
03:21 En même temps, on en parle d'un point de vue strictement politique.
03:24 Eh bien, c'est très bien pour les relations franco-britanniques qu'il continue.
03:28 Mais pas plus.
03:29 C'est-à-dire, tout le glamour, ça, on connaît déjà.
03:32 C'est très bien.
03:33 On approuve.
03:34 Mais on connaît.
03:35 Vous connaissez.
03:36 C'était sympa de voir le « qui est invité ? ».
03:38 Moi, j'ai adoré de me dire, « Alors, il y a qui ? Pourquoi ? »
03:40 Didier Drogba.
03:41 C'est génial de se dire…
03:42 Je trouve ça marrant de se dire, « Pourquoi un tel y est ? »
03:44 Et lui, il n'est pas invité.
03:45 J'ai regardé dans la boîte aux lettres s'il y était.
03:47 Vous ne l'avez pas reçu, votre Bristol ?
03:49 Non, je ne l'ai pas reçu.
03:50 Je leur dirai.
03:51 En plus, j'aurais pu faire des vannes.
03:52 Moi, mon rêve, c'était d'aller au dîner, d'éteindre la lumière et de leur faire…
03:55 T'as resté là-bas.
03:56 Ce n'est pas Versailles, ici.
03:57 Ah, si, pardon, je rallume.
03:58 C'était Versailles.
03:59 C'était Versailles, ici.
04:00 Regardez, « Assez Libération », Charline Paris.
04:03 C'est pas mal, c'est bien trouvé.
04:06 Référence à la série, Emeline Paris.
04:07 Merci.
04:08 Pour ceux qui ne savent pas, et pour ceux qui n'ont pas lu…
04:10 Regardez quand même les audiences des chaînes d'info, notamment hier, et des JT.
04:14 Ça a très, très bien marché.
04:15 Et ça va certainement continuer de marcher aujourd'hui.
04:18 Ça va s'afficher sur votre écran, notamment BFM.
04:22 Alors ça, c'est l'édition spéciale de France 2.
04:24 1,6 million, 21,4 % de part de marché.
04:28 Et puis sur les chaînes d'info, BFM TV est monté à 1 million de téléspectateurs,
04:32 plus d'un million, 1,1 million à 19h50 hier.
04:36 Passion pour cette couronne britannique.
04:38 Oui, et j'ai, je pense, une révélation à faire qui va vous plaire.
04:42 Oui, dites-nous tout.
04:43 Parce qu'évidemment, le roi devait venir en France en premier, mais il a dû aller en Allemagne.
04:47 Oui, mais à cause de la mobilisation contre la réforme des retraites.
04:51 Mais en tout cas, donc, en Allemagne, il a fait un tabac.
04:54 Ah bon ?
04:55 Il a fait un tabac.
04:56 Il vendait des clopes.
04:57 Il vendait des clopes.
04:58 Il n'était pas aussi berlinois que ça.
05:00 Mais il a fait un tabac.
05:01 Il a des ancêtres allemands.
05:03 D'accord ?
05:04 Mais je crois qu'on peut dire qu'il a fait un tabac encore plus grand ici.
05:09 Mais pourquoi vous dites ça ?
05:10 Pourquoi ?
05:11 Sur quoi vous vous basez pour pouvoir affirmer ça ?
05:15 Sur l'audience.
05:17 Ah, sur l'audience, d'accord.
05:18 Oui, absolument.
05:19 Et la ferveur que j'ai vue.
05:20 On se dit des choses.
05:21 Depuis le décès de sa maman, tout le monde, la reine Elisabeth II,
05:24 tout le monde s'est interrogé, s'est demandé quel successeur il allait être.
05:28 C'est vrai que là aussi, même les Français, 60 % des Français s'étaient dit attristés du décès d'Elisabeth II.
05:34 Finalement, il semble remporter le pari, non ?
05:37 Tout à fait, tout à fait.
05:39 Mais je reviens à ce que vous disiez tout à l'heure du programme chronométré.
05:43 Parce que si on étudie ce programme, qui est tellement riche,
05:46 on voit bien que pour lui, la France est spéciale.
05:50 La France est différente.
05:52 Il veut consacrer le plus de temps, d'énergie possible à cette relation.
05:57 C'était la France qui devait être le premier pays qu'il devait visiter après avoir été couronné.
06:03 Malheureusement, il n'avait pas pu venir pour les raisons qu'on a évoquées.
06:06 Quelques inconvénients, oui.
06:07 Et on lui a découvert l'humour.
06:09 Moi, j'ai écouté ce matin toutes les informations.
06:11 Et il y a une punchline qui est magnifique où il dit d'ailleurs,
06:13 il dit "vous en France, vous avez du vin, nous en Angleterre, on a de l'humour.
06:16 On a tous besoin les uns des autres".
06:17 Je trouve ça génial.
06:18 Et je veux dire, le côté so-British qui était génial.
06:21 Oui, mais en plus, plus on boit du vin, plus on devient drôle.
06:26 Oui, c'est sûr.
06:27 Alors, à l'heure, vous avez votreération.
06:29 Merci beaucoup.
06:31 Tout va bien.
06:32 Florian.
06:33 L'un de ses grands défis au roi, on le sait, c'est de conquérir la jeunesse de son pays.
06:37 Parce qu'il y a 7 Anglais sur 10 qui considèrent que la monarchie est ringarde et ne sert plus à rien.
06:41 Et en fait, il voulait vraiment venir en France en premier, surtout pour ça.
06:45 Parce que la France, quand on est en Angleterre, ça peut faire brancher,
06:48 ça peut aller dans son sens.
06:50 Et j'ai une petite info à vous donner.
06:53 On l'a vu beaucoup s'afficher avec certains joueurs de football,
06:57 avec le président du Paris Saint-Germain.
06:58 Et le Paris Saint-Germain a communiqué sur sa venue.
07:00 Il va signer là-bas ?
07:01 Il ne va pas signer là-bas.
07:02 Mais il s'est intéressé à la fondation PSG.
07:06 Il s'est intéressé à un club qui est extrêmement populaire chez les jeunes,
07:09 et chez les jeunes en Angleterre.
07:10 Ils ont 70 millions d'abonnés sur Insta.
07:13 C'est à peu près l'ensemble des trois plus gros clubs londoniens en Angleterre.
07:18 Donc pour lui, et c'est lui, ça n'a pas été dit,
07:20 qui est à l'initiative de cette rencontre,
07:22 il se murmure au PSG que c'est Macron lui-même qui lui aurait soufflé,
07:25 parce que Macron a visité cette fondation il y a quelques mois.
07:28 Il avait été conquis par l'ambition de cette fondation
07:32 qui vient notamment en aide aux enfants en difficulté.
07:34 Et il se murmure qu'il sera sur Europe 2 demain matin.
07:36 Je n'osais pas le dire.
07:39 Il faut quand même rendre hommage à l'État français,
07:44 et aussi, peut-être pour une fois, je ne sais pas,
07:47 mais à M. Macron, parce qu'ils ont mis le paquet eux-mêmes.
07:50 Ils ont vraiment investi beaucoup.
07:53 Et cet accueil, c'est vraiment, non déplaisant des révolutionnaires,
07:57 c'est un accueil royal.
07:58 - Bien sûr.
07:59 Mais alors justement, que pensez-vous de ce dîner,
08:02 cette réception à Versailles hier ?
08:04 Évidemment, c'est décrié.
08:06 On a parlé du vin, notamment les bouteilles de vin.
08:09 - Du homard bleu.
08:10 - Des sommets, le homard.
08:11 - C'était trop cul, mais c'était sympa.
08:12 - Comment c'est vu outre-Manche ?
08:15 C'est normal, quoi.
08:17 - Oui, oui, tout à fait.
08:18 C'est normal.
08:19 - Chez nous, ça glisse un peu, mais outre-Manche, c'est normal.
08:22 - On sait que ces personnages importants,
08:24 ils font ça par devoir.
08:26 Mais le plus remarquable hier, c'est qu'on a ignoré le protocole.
08:29 On a commencé en retard.
08:31 On a fini très tard, sans doute, l'humour et le vin aidant.
08:35 Et ce départ par rapport au programme chronométré,
08:40 ça, c'est très positif, à mon avis.
08:42 - Là aussi, il y a une volonté de plaire aux jeunes
08:45 parce qu'on voit que ce dîner, c'était aussi un show people
08:48 parce qu'il y avait eu Grande qui était là,
08:50 il y avait Charlotte Gainsbourg, il y avait Mick Jagger.
08:52 Et le seul média vidéo français accrédité pour filmer cet événement,
08:57 c'était Gala, un magazine people, qui a diffusé ça sur TikTok.
09:01 Il y a eu plus de 2-3 millions de vues.
09:03 C'est eux qui l'ont vendu ensuite aux chaînes info, etc.
09:06 Et ça aussi, il se dit que le roi était au courant
09:09 et que c'est quelque chose qui a été voulu
09:11 parce qu'il y a une destination de lecteurs, de téléspectateurs,
09:15 d'un jeune public en particulier.
09:17 Donc ça aussi, il y a cette volonté de dépoussiérer vraiment
09:20 les visites protocolaires.
09:22 - Dépoussiérer des courantes botaniques.
09:24 - Moi, je trouve tout ceci tellement gênant.
09:26 Moi, ça me dérange.
09:28 - Oui, parce que c'est un peu rincé.
09:30 - C'est un peu indécent, selon moi.
09:32 Vu la situation économique et tout actuelle, moi, ça me dérange.
09:37 - Je pense que c'est plutôt un bon investissement.
09:40 - Parce que la somme dépensée par rapport à la dette française
09:43 est presque inexistante.
09:45 Mais les investissements qui vont conduire à des relations
09:48 commerciales, ça va enrichir tout le monde.
09:51 - Ça ne tiendrait qu'à moi, j'aurais ramené une addition
09:53 au milieu de la table en disant "Monsieur le roi, on partage".
09:56 On partage, chacun met ce qu'il peut.
09:58 - C'est fictif, on dit.
09:59 - Et l'on remet le pourboire.
10:01 - Oui, tant mieux, on en a bien besoin.
10:03 - C'est important, effectivement, de réchauffer.
10:05 Quel est l'état des relations entre le couple royal
10:08 et Emmanuel Macron et Brigitte Macron, est-ce qu'on le sait?
10:11 - D'après ce qu'on voit, selon le langage corporel,
10:14 les relations sont excellentes.
10:17 - Attendez, attendez, ils ont toutes les caméras du monde
10:20 braquées sur eux, c'est normal qu'ils affichent
10:22 une entente cordiale. Est-ce que vraiment...
10:24 - Je ne sais pas ta caractère, parce que le langage corporel
10:27 parle, et même avec toutes les caméras du monde,
10:30 s'il y a quelque chose qui ne va pas, ça se voit
10:33 à 15 km à la ronde.
10:36 - C'est très bien, ils se plaisent ensemble,
10:39 on joue au ping-pong ensemble, c'est presque comme un camping.
10:43 Tout ça, c'est ce qu'on appelle en anglais "a loving".
10:48 - D'accord.
10:50 - Il y a de l'amour.
10:52 - Je n'ai pas vu le ping-pong et le camping hier.
10:54 Je n'ai pas tout vu non plus.
10:56 - On vous a préservé certaines images.
10:58 - Merci à vous.
11:00 - Je ne suis pas du tout d'accord, je suis plutôt d'accord
11:03 avec le monde qui parle d'une mise en scène et d'une entente cordiale,
11:06 parce qu'ils se voient surtout pour essayer de réparer
11:09 ce qui peut encore l'être après le Brexit,
11:11 et je ne suis pas sûr que ce soit les meilleurs amis du monde,
11:14 et je ne suis pas sûr que l'ambiance soit aussi chaleureuse.
11:17 - Je pense que vous avez tort, et je pense que l'histoire
11:20 me donnera un résultat.
11:22 - On est en train de se rembrouiller.
11:24 - On le verra demain, monsieur.
11:26 - Votez-moi, s'il vous plaît.
11:28 - J'aimerais qu'on regarde ce qui s'est dit sur les réseaux sociaux,
11:31 parce que votre avis nous intéresse, évidemment.
11:33 Il y a eu beaucoup, beaucoup d'images qui ont été tournées en dérision,
11:36 beaucoup de commentaires.
11:38 On va peut-être commencer par le premier tweet.
11:41 Alors, que dit-il ? Transfert validé pour Charles.
11:44 On en parlait.
11:46 Qui portera les couleurs du PSG.
11:48 On en parlait tout à l'heure, regardez cette image.
11:51 Effectivement, c'est un boom, avec un boom qui est affiché.
11:55 Pareil, on a retrouvé le président entre tweets,
11:58 on a retrouvé le président Leroy en neuf heures,
12:01 après leur dîner d'État à Versailles.
12:03 Regardez cette photo qui a été publiée.
12:05 - C'est une soirée évidente.
12:07 - C'est ça, c'est assez marrant.
12:09 Mais il y a pas mal d'humour là-dedans aussi,
12:11 sur les réseaux sociaux.
12:13 Voilà, ces photos qui ont été détournées.
12:15 Et regardez, alors ça aussi, on adore,
12:17 pour les Parisiens qui râlent tout le temps
12:19 parce qu'il y a des embouteillages.
12:21 Certains se sont exprimés avec bien cette photo.
12:23 Que disent-ils ?
12:25 Il y a de nombreuses rues de Paris qui étaient interdites
12:27 pour la vaccination à l'occasion de la visite.
12:29 Et regardez, il y a Anne Hidalgo.
12:31 Et certains constatent qu'il y a un problème.
12:33 Où sont les embouteillages ?
12:35 - Je prends très rarement la voiture.
12:37 J'ai dû emmener mon chat hier.
12:39 Je vais rarement pas aller dans la voiture.
12:41 Je l'ai fait hier, je sais pas pourquoi.
12:43 J'ai mis 1h45 à faire 2 kilomètres.
12:45 J'avais oublié que le roi venait.
12:47 Donc la prochaine fois, s'il peut envoyer un petit SMS.
12:49 - Il vous prendra dans sa voiture.
12:51 - Merci beaucoup.
12:53 - Voilà, regardez effectivement les autres tweets.
12:55 Il y a le tweet de Macron avec Charles III.
12:57 Ça aussi, c'est détourné.
12:59 Il y a beaucoup d'humour, beaucoup d'imagination
13:01 à chaque fois sur les réseaux.
13:03 Je sais pas, je suis pas sûre.
13:05 On va aller vérifier l'information.
13:07 Clément, je sais pas si c'est un montage.
13:09 Qui a fait ce montage ?
13:11 C'est assez amusant.
13:13 Et puis, on me dit que c'est un internaute
13:15 dans l'oreillette, sans blague.
13:17 Le roi avait annulé sa première visite
13:19 à la suite des manifestations de la réforme des retraites.
13:21 Ceux qui n'ont pas oublié.
13:23 Regardez certains internautes
13:25 où on voit effectivement le roi et Emmanuel Macron
13:27 qui enterrent cette arbre
13:29 et où ils disent "on enterre nos retraites".
13:31 Il y a aussi des messages politiques
13:33 qui sont passés à ce niveau-là.
13:35 On s'amuse beaucoup effectivement
13:37 sur les réseaux sociaux de cette visite.
13:39 Finalement, même sur les réseaux sociaux,
13:41 on est passionné par cette couronne britannique.
13:43 Et pareil pour les funérailles de la reine.
13:45 Ça avait fait des cartons d'audience.
13:47 C'était en septembre.
13:49 C'était il y a un an, ces funérailles
13:51 d'Elisabeth II qui a pris le monde entier.
13:53 - Il y a des gens qui regardent l'actu
13:55 juste pour dire "OK, qu'est-ce que je peux mettre de drôle ?"
13:57 Et voilà, hashtag ça.
13:59 Et c'est ce qui nous fait marrer.
14:01 - Oui, c'est ce qui nous fait marrer.
14:03 Nous, on aime bien et on ne voulait pas
14:05 d'empaff tous ces extraits.
14:07 Regardez les funérailles d'Elisabeth II.
14:09 18 millions et demi de téléspectateurs
14:11 au total.
14:13 Et 7 millions et demi en France.
14:15 Ça, c'était pour la BBC.
14:17 Et nous, 7 millions et demi de téléspectateurs.
14:19 - Et les mariages, les mariages royaux.
14:21 - Les mariages royaux.
14:23 Effectivement, font couler beaucoup d'encre.
14:25 Et nos journaux adorent raconter les histoires.
14:27 On est plus Harry et Meghan.
14:29 - Les histoires sulfureuses.
14:31 On est friandes, ça.
14:33 C'est ça aussi.
14:35 Je pense que l'attachement,
14:37 ce que les gens aiment aussi avec le roi Charles,
14:39 c'est que c'est quand même un roi assez irrévérencieux
14:41 qui n'a jamais véritablement respecté le protocole,
14:43 qui a toujours eu des histoires scabreuses,
14:45 ne serait-ce qu'avec sa nouvelle épouse Camilla.
14:47 - Ah oui, pour le mariage de William Hickady.
14:49 - C'est typique d'un roi.
14:51 Les rois, ils sont comme ça.
14:53 - C'est-à-dire ?
14:55 - Ils sont chauds.
14:57 - Oui, exactement.
14:59 Ils ne sont pas là pour obéir à toutes les règles.
15:01 - William a l'air d'être plutôt sage.
15:03 - C'est qui, votre préféré ?
15:05 - Donnons-lui le temps.
15:07 - Donnons-lui le temps.
15:09 - Ou alors, on ne le sait pas encore.
15:11 - Il y en a qui vont trop loin, à mon avis.
15:13 Mais on n'en parle pas.
15:15 - Et Harry, comment est-il perçu maintenant, outre-Manche ?
15:17 Est-ce que c'est toujours le chef des Britanniques ?
15:19 - Harry ou William ?
15:21 - Harry.
15:23 - Harry, il est...
15:25 - Blacklister.
15:27 - Il est blacklister égayé ?
15:29 - Oui, oui, tout à fait.
15:31 - Parce que les Britanniques lui parlaient de donner ses écarts,
15:33 mais là, c'est terminé.
15:35 - Non, non, non, parce qu'on peut avoir des écarts,
15:37 mais se mettre dans une position,
15:39 une posture où on critique justement la main
15:41 qui vous donne à manger, ça, non.
15:43 - C'est inacceptable.
15:45 - En France, c'est le préféré, parce que justement,
15:47 il a cassé un peu les codes en se disant
15:49 "Je suis né dans cette famille royale,
15:51 même si je suis né là, je vais faire ce qui me plaît dans la vie."
15:53 - Casser les codes, c'est une chose,
15:55 une hypocrisie flagrante, ça, c'est le chef des Britanniques.
15:57 - Mais il n'a pas juste choisi l'amour.
15:59 - Ah là là, c'est joli, mon ami, romantiquement.
16:01 - On verra si ça dure, l'amour.
16:03 - Ah oui, oui, c'est ça, vous vous dites ça, voilà,
16:05 ça finira mal.
16:07 - Vous êtes romantique, c'est ça.
16:09 - Je crois qu'on me drague, là.
16:11 - C'est vrai, effectivement, les deux frères qui sont très,
16:13 très différents.
16:15 - Vous êtes bien aimable, mais il y a des limites, quand même.
16:17 - Ils sont très différents, les deux frères,
16:19 finalement, très différents. On a William qui rentre
16:21 complètement dans le rang, Kate aussi,
16:23 enfin, Kate, il n'y a rien à dire, en fait, sur...
16:25 - Irréprochable.
16:27 - Irréprochable.
16:29 - Ah oui, et le couple a une meilleure cote de popularité
16:31 que le roi lui-même.
16:33 Donc, tout le monde les adore.
16:35 Ça, c'est extraordinaire.
16:37 - Mais ils ne commettent aucune faute.
16:39 - Oui, je crois ça.
16:41 - Ils ne commettent aucune faute.
16:43 Ça, on s'en fout jusque-là.
16:45 Est-ce que ça va mieux entre les deux frères,
16:47 vous savez ou pas ?
16:49 - Euh, non.
16:51 - Pour de vrai, hein, parce que...
16:53 - Non, ça ne va pas bien, non.
16:55 - Ça ne va pas bien.
16:57 - Non, non.
16:59 - Ça ne reste plus à part.
17:01 - Et il faudra attendre longtemps avant que les choses changent.
17:03 - Oui.
17:05 - La rupture, et c'est comme ça dans les familles, parfois.
17:07 - Ah ben, Liam, c'est celui qui fait les bêtises,
17:09 donc ça doit être un riche.
17:11 - Oui, je crois, je suis d'accord, oui.
17:13 - Et la visite demain à Bordeaux, trois jours.
17:15 Trois jours, le roi aura tout fait avec Camilla.
17:17 Et puis on a vu Camilla aussi, très proche aussi de Brigitte Macron.
17:19 - Mais...
17:21 - Elles ont eu des activités communes aujourd'hui.
17:23 - Oui, oui, oui, oui, oui.
17:25 - Au Nouveau-Brittanoy, à l'Université Nationale.
17:27 - En fait, d'après ce conseil de ces deux femmes,
17:29 d'après leur situation,
17:31 il y a beaucoup de monde qui se ment,
17:33 qui critique, mais elles ont l'air d'être,
17:35 toutes les deux, des femmes très sympathiques.
17:37 Très sympathiques.
17:39 Et qui font des efforts,
17:41 et qui ont toutes les raisons de s'entendre.
17:43 - Ben, visiblement, l'amitié franco-britannique est au beau fixe.
17:45 Grâce notamment à cette visite d'État.
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