Enora Malagré, chroniqueuse

Europe 1

ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Enora Malagré, pour son arrivée au "Magazine de la Santé" sur France 5 et pour sa série documentaire sur C8 "Ces français qui…," dont le premier épisode sera diffusé le dimanche 24 septembre à 23h.   Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video                                                                  Retrouvez-nous sur :                                 | Notre site : http://www.europe1.fr                                 | Facebook : https://www.facebook.com/Europe1                                 | Twitter : https://twitter.com/europe1                                 | Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts                                 | Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Transcript

00:00 culture média.

00:02 Est-ce que vous reconnaissez cette petite musique, Énora Malagré ?

00:11 Non pas du tout ! Qu'est-ce que c'est ?

00:13 Parce que figurez-vous que vous allez beaucoup l'entendre cette année.

00:15 Mais c'est quoi ? C'est le magasin de la santé ?

00:17 C'est ça, je me disais tiens, mais je suis une nouvelle arrivante, donc je n'ai pas encore cette mélopée bien en tête.

00:25 Parce que vous êtes donc la nouvelle chroniqueuse du magasin de la santé sur France 5.

00:29 Répondez-nous comment ça s'est fait, parce que c'est assez surprenant de vous voir là.

00:31 Ah bon, vous trouvez ?

00:33 Bah oui !

00:34 Alors en fait, je connais Marina Cariño-Rocos depuis très longtemps.

00:37 Nous nous aimons beaucoup.

00:39 Et j'ai été invitée dans l'émission l'année dernière pour parler de l'endométriose,

00:43 qui est un de mes combats.

00:45 Et je crois que ça s'est si bien passé qu'ils m'ont offert un siège à la table.

00:50 C'est vrai que vous aviez parlé avec des mots très forts à l'époque de votre combat contre l'endométriose,

00:54 de l'impact que ça a sur votre vie, sur votre quotidien aussi.

00:57 J'avais réclamé la démission de Marlène Schiappa et apparemment on m'a entendue.

01:01 C'est ça, ça a fonctionné. Et ça les a convaincus pour vous embaucher derrière.

01:04 Oui, je crois qu'ils avaient besoin d'un petit billet d'humeur un peu engagé autour de la santé des femmes.

01:09 Et ça tombe bien parce que c'est un peu mon sujet depuis très longtemps.

01:12 Là j'ai parlé du droit aussi à l'avortement qui est menacé dans sa pratique en France,

01:17 voilà, il y a deux semaines.

01:19 Là je vais parler de la violence faite aux femmes.

01:21 Donc oui, je crois que c'était assez cohérent.

01:23 Je suis très heureuse de rejoindre cette équipe qui est d'une bienveillance et d'une gentillesse.

01:27 J'étais plus habituée dis donc.

01:29 Ah oui, ça vous change ?

01:30 Oui, c'était franchement...

01:31 Non mais je veux dire, pas par rapport à mes autres boulots,

01:33 mais je veux dire c'est vraiment agréable de travailler avec des gens gentils.

01:38 Voilà, je suis contente.

01:40 À quoi ça ressemble du coup, Enora Malagré, dans cette émission ? Petit extrait.

01:45 Alors Enora, on vous connaît en tant qu'actrice, en tant que chroniqueuse TV, radio.

01:48 Vous êtes également très engagée aux côtés de nombreuses associations féministes

01:52 et toute cette saison, vous allez relayer leur combat.

01:54 Et aujourd'hui, un cri d'alarme vraiment indispensable lancé par le planning familial pour le droit à l'avortement.

02:00 Oui, j'ai voulu en parler parce que moi-même j'ai avorté.

02:03 Je l'ai dit plusieurs fois.

02:05 Je ne le regrette pas malgré aujourd'hui que j'ai l'endométriose et des difficultés à avoir un enfant.

02:08 C'est une solution, voilà, à un moment dans sa vie.

02:11 Et le planning familial m'a beaucoup aidée à l'époque par leurs informations, par leur bienveillance.

02:16 Vraiment, je crois que sans elle j'aurais été bien désœuvrée.

02:19 Désœuvrée, n'importe quoi, j'aurais dû dire des empareilles, pardon.

02:22 En tout cas, vous êtes toujours aussi à l'aise, même si évidemment on n'est plus dans le même exercice que celui que vous aviez dans TPMP.

02:29 Vous êtes moins éruptive, évidemment, un peu plus sérieuse.

02:32 Oui, TPMP c'était du divertissement et puis j'avais quand même pour mission de camper ce petit zébulon un peu agressif

02:40 que j'ai campé avec beaucoup de bonheur, vraiment.

02:43 C'était un personnage ?

02:44 Oui, bah oui, heureusement, sinon j'aurais peu d'amis.

02:49 Non, non, mais c'était formidable.

02:52 J'ai passé sept ans aux côtés de Cyril, merveilleux, et aujourd'hui voilà, là je me gagne la sagesse aussi.

02:59 Et là c'est vrai que c'est quelque chose qui me ressemble un peu plus.

03:02 Et passer de Cyril Hanouna à Marina Carrère-Dancousse, là on est quand même sur deux salles, deux ambiances.

03:06 C'est vrai, mais ils ont en commun la joie par contre.

03:10 Ils sont tous les deux aussi drôles dans la vie, j'entends.

03:13 Et voilà, oui oui, c'est vrai que c'est pas tout à fait la même chose, mais ça me correspond.

03:17 Ça vous manquait la télé ou pas ?

03:18 Non, pas du tout.

03:19 Moi j'avais pas spécialement envie d'y retourner, parce que je fais beaucoup de théâtre quand même maintenant,

03:24 et un peu de cinéma maintenant, et puis d'autres choses, donc c'était pas une envie profonde.

03:29 Mais je m'étais toujours dit que si on me soumettait un projet chouette, j'y retournerais, la porte n'était pas fermée.

03:35 Et là je trouve que c'est vraiment tellement cohérent avec mes engagements et ce que je suis devenue,

03:40 que voilà, vraiment je suis hyper contente, vous n'avez pas idée.

03:43 Et ça n'est pas votre seul projet, Enora, mais on parle du reste après la session de rattrapage d'un gars que vous connaissez un petit peu,

03:49 je crois, Jean-Luc Lemoyne.

03:50 A tout de suite sur Europe 1.

03:51 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 avec Thomas Hill et avec votre invité, Thomas, vous recevez ce matin Enora Malagré,

03:58 que l'on retrouve maintenant dans le magazine de la Santé sur France 5.

04:00 Oui, qui est donc dans le mag de la Santé pour un petit édito, on peut le décrire comme ça, le choix d'Enora.

04:05 Absolument.

04:06 Petit édito, et puis vous n'avez pas totalement quitté C8, c'était la surprise, puisqu'on vous retrouve le 24 septembre

04:11 dans une série de documentaires que vous réalisez et que vous narrez aussi, c'est votre voix, "Ces Français qui nous nourrissent".

04:17 Alors, je ne suis pas du tout, du tout de retour sur C8.

04:20 En fait, c'est juste un one shot, j'ai réalisé ce documentaire il y a deux ans.

04:24 Et pendant deux ans, je les ai un peu harcelés pour qu'ils le diffusent, parce que voilà, c'est un documentaire extrêmement sérieux

04:31 sur la pénibilité du travail de nos agriculteurs, avec certains protagonistes qui sont vraiment, vraiment dans le mal.

04:38 Bon, ils n'ont pas voulu le diffuser pour plein de raisons, voilà, c'est la chaîne.

04:42 Et là, miracle, enfin, deux ans après, ça sort.

04:45 Donc je suis assez contente, bon, ça arrive évidemment un peu tard à mon goût, on est toujours impatient de...

04:50 De le mettre à l'antenne, bien sûr.

04:52 De le mettre à l'antenne, mais l'essentiel c'est qu'il puisse être diffusé, et j'espère que ça pourra aider,

04:57 notamment Serge, qui est un des protagonistes de ce documentaire.

05:00 - Vous avez suivi les agriculteurs dans leur quotidien ?

05:02 - J'ai suivi trois agriculteurs, pardonnez-moi, mais qui ne travaillent pas de la même façon,

05:08 et après ils se rencontrent à la fin.

05:10 Excusez-moi, je parle n'importe comment, je suis un peu réveillée.

05:12 - Non, c'est très bien, ne vous inquiétez pas.

05:13 - Et à la fin, donc, ils se rencontrent, il n'y a pas d'incarnation, bien sûr,

05:16 et ils parlent ensemble de leurs angoisses communes, de leurs espoirs communs.

05:19 Je suis très, très fière de ce documentaire, j'en ai réalisé d'autres, je ne sais pas s'ils seront diffusés,

05:23 peut-être encore dans deux ans.

05:24 - Ce sera sur quoi, les prochains thèmes ?

05:26 - Sur les animateurs.

05:27 J'ai mis un animateur, j'ai mis Cyril Féraud, un animateur qui travaille dans les campings,

05:33 et une jeune femme qui anime dans les EHPAD et avec les personnes handicapées.

05:36 En fait, on se rend compte qu'ils font le même travail, ils ne sont pas payés.

05:39 Tout à fait pareil.

05:41 Mais ils ont, il y a des, pareil, il y a des angoisses communes, c'est assez touchant aussi.

05:47 - Et c'est nouveau pour vous la réalisation ?

05:49 - Oui, de documentaire, oui, et je compte bien en faire d'autres, je ne veux pas en parler,

05:54 mais j'ai d'autres projets en vue, oui, et j'y ai pris beaucoup de plaisir.

05:59 - Et alors la série, elle est produite par H2O, la société de production de Cyril Hanouna,

06:03 est-ce que ça veut dire que vous allez continuer à travailler ensemble ?

06:06 - Là, ça me semble un peu compliqué dans la mesure où je suis sur France Télévisions,

06:10 donc j'espère pouvoir faire des documentaires plutôt dans la maison France Télé,

06:15 mais après, Cyril étant un peu mon parrain...

06:18 - Oui, il peut vous rappeler demain.

06:20 - Complètement, il vous rend chou.

06:21 - C'est vrai que vous étiez un des piliers de son émission, j'imagine qu'on vous pose encore la question tous les jours.

06:26 Est-ce que vous pourriez envisager de revenir un jour à TPMP,

06:29 ou c'est pour vous complètement derrière vous, c'est terminé, terminé ?

06:32 - Cette question, ma gasse ! Non, non, mais non, je suis partie il y a 7 ans, imaginez-vous.

06:37 - Oui, mais ça vous colle à la peau quand même, même si ça fait 7 ans.

06:40 - Non, plus maintenant, plus maintenant.

06:42 Là, vraiment, à part les médias, franchement, je vous le dis, plus personne ne m'en parle.

06:45 C'est incroyable, c'est uniquement les médias, c'est pas contre vous du tout,

06:49 mais je veux dire, plus personne ne m'en parle. Les gens me parlent de théâtre, me parlent de l'endométriose, etc.

06:52 Mais plus personne. Je crois que vraiment, ça y est, c'est vraiment derrière moi.

06:55 Et non, j'y retournerai pas, déjà, Place aux Jeunes, ils ont une bande qui cartonne,

06:59 donc il n'y a pas de raison que j'y revienne.

07:01 - Il n'y a pas de sensation de manque particulier ?

07:03 - Oh bah non, mais ça va, en plus, je pense qu'on m'a bien vue, je crois, on m'a bien entendue.

07:07 Je pense que les gens, en plus, ne seraient pas très contents de me retrouver, je crois.

07:10 - J'essaye de glaner des petites infos pour mon journal des médias.

07:13 La radio, parce que vous en avez fait énormément, notamment ici.

07:16 - A la radio, j'y reviendrai bien. D'ailleurs, merci de me proposer ce poste, Thomas.

07:19 Je vais vous dire oui, pour parler santé chez vous, je suis hyper contente.

07:23 Merci beaucoup. En plus, vous avez vu, je ne suis pas chère.

07:26 Vraiment, merci les copains.

07:28 - Non mais vous avez travaillé dans la maison ?

07:30 - Oui, j'ai travaillé avec Laurent Ruquet sur Europe, j'ai fait pas mal de choses, j'ai fait beaucoup de radio.

07:33 Virgin Radio, Radio Nova, surtout pendant très longtemps.

07:36 Donc oui, alors la radio...

07:38 - Ça, pourquoi pas ?

07:39 - Oh mais vraiment, mais...

07:40 - Avec plaisir, merci.

07:41 - Je vous en supplie.

07:42 C'est un média que j'aime beaucoup, oui.

07:44 - Et est-ce que vous regardez encore la télé ?

07:46 Est-ce que vous vous intéressez encore aux médias ?

07:48 Ou même ça, c'est un peu derrière vous ?

07:49 - Je m'y intéresse, bien sûr.

07:51 Ça fait partie, en plus, de mon travail pendant 7 ans.

07:53 Donc c'est marrant, parce que quand je regarde la télévision, je la regarde peu.

07:57 J'ai toujours ce réflexe de me dire,

07:59 par exemple, quelles sont les audiences le lendemain, si j'ai aimé le programme, par exemple.

08:03 Enfin, je suis encore un petit peu...

08:05 - Tu es encore critique.

08:06 - Par contre, je la regarde moins, parce que je suis fort occupée.

08:11 Je la regarde beaucoup en replay, plutôt.

08:13 Je pense que c'est le mode de consommation de pas mal de gens, d'ailleurs, aujourd'hui.

08:16 - Une petite question sur Twitter.

08:17 - Avec le hashtag #Europe1, il y a Élise qui vous demande,

08:20 on vous voit beaucoup au théâtre.

08:22 Est-ce qu'une fiction à la télé, dans une série ou autre, serait envisageable ?

08:25 - Alors, ça serait évidemment envisageable.

08:27 Je pense que ça arrivera, j'espère.

08:30 Pour l'instant, ça serait...

08:32 Je vais faire mes débuts au cinéma, dans Valentin.

08:34 - Ah oui ? Pourquoi ?

08:35 - Je vais jouer un micro rôle, mais très cool, dans le film de Marjane Satrapi.

08:39 Et après, je vais faire un très joli rôle dans la prochaine comédie de Fred Kiering.

08:43 Donc, c'est... Voilà.

08:44 - Et puis, théâtre aussi ?

08:45 - Théâtre, oui, toujours.

08:46 - Donc, vous continuez, vous partez en tournée ?

08:47 - Oui, à partir de janvier, dans une magnifique pièce

08:49 qui s'appelle "Le bal des vautours", mise en scène par Olivier Massé.

08:52 J'ai hâte !

08:53 Le théâtre, ça, c'est vraiment ce que je préfère au monde.

08:55 - C'est une des raisons qui a fait que vous avez quitté TPMP, d'ailleurs.

08:58 C'est ce que vous disiez, vous vouliez aller monter sur scène.

09:00 - Oui, c'était mon premier métier, en fait.

09:02 Moi, finalement, la télé, ça a été plutôt une parenthèse.

09:04 Avant, j'étais comédienne, et là, j'y retourne.

09:07 - Eh bien, bravo pour cette nouvelle vie, Enora Malagré.

09:09 - Merci.

09:10 - On vous retrouve donc dans le Mac de la Santé,

09:12 et puis le 24 septembre sur C8 pour cette série "Ces Français qui nous nourrissent".

09:16 Merci d'être venue nous voir ce matin.

09:18 - Merci pour votre accueil.

09:19 - A très bientôt, Enora.

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