Pascale de la Tour du Pin, journaliste

  • l’année dernière
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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Pascale de la Tour du Pin, journaliste, pour parler de "PAF" sa nouvelle émission sur C8 tous les jours à 17h50 pendant une heure.

Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct
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Transcript
00:00 Europe 1 Culture Media.
00:02 Bonjour à tous, bienvenue, je suis très heureuse de vous retrouver sur C8 pour PAF,
00:07 police de l'audiovisuel français.
00:10 C'est cette saison, à partir de 17h50, pendant une heure, on va décrypter avec les chroniqueurs
00:16 de PAF qui sont là aujourd'hui, il y en aura d'autres, vous verrez, toutes les images,
00:21 on vous donnera toutes les infos sur les médias.
00:24 Pascal Delatour-Dupin qui a mis du temps à se reconnaître elle-même.
00:28 Je me disais "mais qui est cette personne qui parle là ?"
00:30 C'est une voix que je connais.
00:32 C'était la première de PAF le 5 septembre dernier à 17h50 sur C8.
00:36 Comment vous vous sentiez à ce moment-là, Pascal Delatour-Dupin, pour cette toute première ?
00:40 Un peu de stress j'imagine, non ?
00:41 Mais pas tant que ça.
00:42 Pourquoi ? Parce que les équipes d'Âge d'Ozo m'ont mis très à l'aise.
00:46 Cyril m'a dit "l'essentiel c'est que tu prennes du plaisir" et je crois que quand on prend du plaisir,
00:49 on arrive à le faire partager aux téléspectateurs, aux auditeurs qui nous écoutent aujourd'hui.
00:54 Et je suis allée, bien sûr que j'avais...
00:56 Non mais je vais pas faire la maligne.
00:58 Vous étiez attendue au tournant aussi quand même.
00:59 Bien sûr que je savais que j'étais attendue au tournant.
01:01 Et je le suis toujours.
01:02 C'est normal, c'est le métier.
01:04 Voilà, une petite appréhension mais beaucoup de plaisir.
01:06 Et je disais que c'était un des transferts les plus surprenants de l'été.
01:09 Cyril Hanouna a raconté sur Europe 1 justement chez Pascal Pro, comment ça s'est fait ?
01:12 Pascal Delatour-Dupin, c'est vrai que moi je l'ai suivi depuis des années,
01:14 j'aime beaucoup ce qu'elle fait, c'était vraiment une journaliste que j'adorais.
01:17 Et elle m'a dit "je veux faire un rendez-vous avec toi".
01:18 Donc elle est venue me voir, j'étais en vacances.
01:20 Et on a fait deux heures de rendez-vous.
01:22 Quand elle est repartie elle m'a dit "écoute, je pense que...
01:24 Voilà, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose à faire et que la vraie actue se passe chez toi".
01:29 La vraie actue se passe chez Cyril Hanouna, c'est ce que vous lui avez dit ?
01:32 Alors on a beaucoup échangé avec Cyril et c'est vrai qu'il a aussi une façon de traiter l'actualité
01:37 qui est assez différente des schémas traditionnels.
01:40 Mais bon, quand il fait ses émissions politiques, finalement ça ressemble aux grandes émissions politiques.
01:44 Et il les fait très très bien ses émissions politiques.
01:46 Et vous personnellement, vous vouliez aller vers des émissions un peu plus divertissantes ?
01:50 Écoutez, j'y pensais, ça fait des années que j'y pensais.
01:53 Ça fait 20 ans que je faisais de l'info en continu.
01:56 Et bon, voilà, cette proposition est arrivée à ce moment-là.
02:01 Je n'y aurais pas pensé si vous m'aviez dit trois mois plus tôt "bon ben tu seras à la rentrée avec Cyril sur C'est Imité".
02:09 Mais vous en aviez envie pour aller le voir quand même ?
02:11 Oui, alors on a échangé, c'est-à-dire qu'on a échangé ensemble.
02:17 Ça marchait très bien à BFM TV.
02:19 Je n'avais pas de volonté de partir.
02:21 Vous faisiez le déjeuner sur BFM ?
02:22 Je faisais le déjeuner, ça marchait très bien.
02:23 Et j'avais une heure supplémentaire en plus cette saison.
02:26 Donc voilà, c'est Cyril qui a toujours plein d'idées, qui fourbille d'idées effectivement,
02:30 qui a pensé à moi.
02:34 Vous n'en aviez pas marre du coup de BFM ?
02:36 Non, je n'en avais pas marre de BFM.
02:37 Mais bon, il y a un moment où vous vous dites, voilà, on me propose quelque chose de très différent,
02:42 on réfléchit à sa vie, parce que c'est aussi un choix personnel.
02:45 Voilà, un choix personnel.
02:47 Et je me suis dit "ok, bon, go".
02:49 Je fais confiance à Cyril, c'est un très bon producteur.
02:51 Il est très impressionnant, Cyril.
02:53 Non, je vous le promets, parce que vous voyez effectivement l'animateur télé,
02:56 qui est incroyable, qui a une énergie incroyable.
02:58 Mais derrière, c'est aussi un producteur qui a une vision des médias.
03:02 Et moi, c'est vraiment ça qui me fait basculer.
03:04 Quels conseils il vous donne, Cyril, au quotidien ?
03:06 De prendre du plaisir, je vous jure que c'est vrai.
03:08 Il me dit "prends du plaisir, ma chérie".
03:10 Prends du plaisir et tu vois.
03:12 Et voilà, c'est vrai que si on prend du plaisir, il a raison là-dessus.
03:16 Il a raison.
03:17 Vous, vous souriez, vous vous entendez super bien dans ce studio, pas sur ce plateau.
03:21 C'est vrai que ça aide.
03:22 Ça aide, bien sûr.
03:23 Bon, on va continuer à parler de votre émission.
03:25 Paf, police de l'audiovisuel français,
03:27 juste après la session de rattrapage de l'excellent Jean-Luc Lemoyne.
03:30 A tout de suite sur Europe 1.
03:31 Culture Média sur Europe 1.
03:32 Thomas Hill avec votre invité.
03:34 Vous recevez Pascal Delatour-Dupin qui présente Paf !
03:36 C'est tous les jours à 17h50 sur C8.
03:39 Oui, alors Pascal, j'ai mes sources à C8, comme partout.
03:42 On m'a dit que vous aimiez bien vous ambiancer un peu avant les émissions
03:45 en dansant sur le plateau.
03:46 C'est vrai, ça ?
03:47 C'est énorme.
03:48 C'est-à-dire que j'ai découvert ce que c'était qu'un public.
03:50 Et le chauffeur de salle qui s'appelle Lionel, qui est juste exceptionnel,
03:53 arrive à mettre une ambiance en quelques minutes.
03:56 Et c'est vrai que ça porte, en fait.
03:58 Et ce n'est pas une frustration, d'ailleurs, de ne pas être avec le public sur votre plateau ?
04:01 Il est juste derrière, il suit l'émission.
04:03 Et ce n'était pas possible pour vous d'aller directement sur le grand plateau ?
04:06 Sur le grand plateau, la question ne s'est pas posée.
04:07 J'avais mon plateau, ils l'ont ajusté.
04:09 On est en mouvement permanent.
04:11 Oui, c'est le début.
04:12 Voilà, on est en mouvement permanent, on l'ajuste et on améliore tous les jours le studio.
04:16 Et comment vous vous sentez dans ce nouvel exercice ?
04:19 Parce que c'est un vrai changement, on le disait.
04:20 C'est un vrai changement, je m'amuse beaucoup.
04:22 Je m'amuse beaucoup et la matière est plus légère que la matière d'info, effectivement.
04:25 Tous les jours, l'effet d'hiver, la guerre, la politique,
04:28 ce sont des matières qui sont lourdes, des matières exigeantes.
04:33 C'est vrai que là, je m'amuse, on va se dire les choses.
04:35 Franchement, il n'y a rien de grave.
04:37 C'est plaisant, ça, ce côté-là.
04:39 Et franchement, je travaille avec une équipe incroyable.
04:42 J'ai découvert un univers que je ne connaissais pas, la boîte de production.
04:45 H2O.
04:46 H2O, en l'occurrence.
04:47 La moyenne d'âge, 25-30 ans.
04:49 Non mais je vous jure, j'ai l'impression d'être un brontosaure.
04:52 Bah, BFM, ce n'est pas des vieux.
04:55 Non, bien sûr que non, ce n'est pas des vieux.
04:57 On est tous à peu près du même âge.
04:59 Mais là, c'est beaucoup plus jeune.
05:01 C'est beaucoup plus jeune.
05:02 Ils bossent, c'est incroyable, dans une ambiance très détendue.
05:05 Mais ça bosse, ça bosse, ça bosse, ça bosse.
05:07 Ils sont hyper motivés, c'est hyper agréable.
05:09 Ce qui vous change aussi, c'est que physiquement, vous êtes debout.
05:11 Ah bah non, je suis toujours debout.
05:13 J'ai toujours fait mes émissions debout, mais ça ne se voyait pas,
05:14 parce qu'il y avait le desk devant moi.
05:16 J'ai toujours fait des émissions debout.
05:18 Est-ce que l'émission telle que vous la faites aujourd'hui,
05:20 c'est ce que vous vouliez faire, ou est-ce que vous voyez encore des améliorations ?
05:23 Ah bah, des améliorations, il y en aura toujours.
05:25 Moi, je pense qu'une émission, elle doit être en mouvement.
05:27 Je l'ai placée de début, ça fait à peine deux semaines,
05:29 et encore la première semaine, elle a été un peu écourtée.
05:31 Donc, j'en ai fait 5, 6, 7, 8, c'est rien.
05:33 Oui, c'est le tout début.
05:34 Donc, il faut tout mettre en place.
05:36 Et alors, on le disait tout à l'heure avec Jean-Luc,
05:38 vous êtes entouré de deux chroniqueurs chaque jour.
05:40 Est-ce que c'est vous d'ailleurs qui les choisissez, ces chroniqueurs ?
05:42 On en discute, effectivement.
05:43 Et puis, on les fait tourner parce qu'on a un panel de chroniqueurs et de chroniqueuses,
05:47 qu'on peut faire tourner, bien sûr.
05:48 Et donc, vous commentez avec eux toute l'actu des médias,
05:51 même si j'ai remarqué que depuis quelques jours,
05:53 vous avez élargi un petit peu le spectre en allant aussi sur des sujets de société.
05:57 Pourquoi ce changement ?
05:58 Parce qu'en fait, on revoit ce qui se passe à la télévision,
06:01 beaucoup de reportages, beaucoup d'émissions de témoignages,
06:04 on prend cette matière-là, et après nous, on la tire en plateau également.
06:09 On part d'un reportage ou d'une émission,
06:11 et on va sur des sujets qui sont plus conso, plus ouverts.
06:15 J'aime bien ça aussi.
06:17 Est-ce que ça fonctionne mieux en audience ?
06:19 Je sais que Julien, monsieur audience, enfin quand il les a,
06:22 c'est intéressé aux audiences de PAF.
06:24 Qu'est-ce que ça donne ?
06:25 Le jour de son lancement, le 5 septembre,
06:27 PAF avait attiré 346 000 téléspectateurs, 3,6 % du public.
06:32 Depuis, on oscille entre 210 000 et 270 000,
06:35 parfois 280 000, 290 000, le plus souvent vers 240 000, 250 000.
06:39 Une part d'audience comprise entre 2 et 3 %, mais plus souvent 2,5.
06:42 Est-ce que c'est dans les clous de ce que vous espériez faire pour ce programme ?
06:45 Vous avez un objectif ?
06:46 Moi, surtout, si la chaîne est contente, si Cyril est content, c'est l'essentiel.
06:49 Je vous le dis franchement, c'est ça.
06:50 Parce que j'avais pas de curseur.
06:51 Oui, ils sont très contents.
06:52 Ça marche très bien sur les cibles, également sur les jeunes.
06:57 Non, non, ils sont contents, évidemment.
06:58 Il y a des paliers, on va continuer à grimper, bien sûr.
07:01 Et alors, en plus de PAF, vous êtes aussi parfois autour de la table de "Touche pas à mon poste".
07:05 Alors là, théoriquement, normalement, vous devez donner votre avis.
07:07 Ce que vous faisiez pas du tout dans votre ancienne vie.
07:10 Comment vous appréhendez ce nouvel exercice ?
07:12 Alors ça, c'est un vrai... Là, le challenge, il est vraiment là.
07:15 Ils ont été sympas, parce que Cyril et la production ont mis un drapeau suisse,
07:20 si vraiment il y a des sujets qui sont vraiment un peu compliqué à gérer.
07:23 C'est dur de donner son avis quand on n'a pas l'habitude ?
07:25 Bien sûr, bien sûr que c'est très dur.
07:26 Alors je pose des questions aux invités, je réagis.
07:29 Donnez des infos.
07:30 Je donne des infos.
07:31 Vous vous en tirez comme ça pour l'instant.
07:33 Mais il y a un moment, il va falloir donner votre avis, non ?
07:35 Non, non, je le donne.
07:37 Je donne mon avis, je vous jure.
07:39 Je mets mon petit panneau, oui ou non, comme tout le monde.
07:41 Le plus souvent possible.
07:43 J'ai sorti une fois le drapeau suisse.
07:44 Pour la première.
07:46 Est-ce que vous avez d'autres projets, d'autres envies sur C8 ou dans le groupe Canal ?
07:51 Mais c'est de toute manière une matière en mouvement permanente.
07:54 Il faut savoir que Cyril a énormément d'idées, notamment son émission politique.
07:57 Il a bien l'intention d'y monter.
08:00 On en discute, évidemment, mais il y a plein de choses qui vont venir.
08:03 C'est-à-dire que ça bouge énormément.
08:05 Il y a PAF, il y a TPMP, puis il y a plein d'autres rendez-vous.
08:09 Pour lequel Cyril réfléchit, bien sûr.
08:12 Il y a quelques années, on le disait, vous avez fait un mouvement de BFM.
08:15 Vous êtes allé à LCI, présentez la matinale, et puis vous êtes revenu sur BFM.
08:18 Est-ce que là, vous vous dites peut-être qu'un jour je reviendrai sur BFM ?
08:21 Je ne me pose pas la question.
08:23 Franchement, je ne me pose pas la question pour l'instant.
08:25 Ça fait deux semaines, trois semaines à peine.
08:27 Mais est-ce qu'un retour vers l'info, c'est quelque chose d'envisageable ?
08:30 Moi, je ferme la porte à rien du tout.
08:31 La preuve, effectivement, avec ce mouvement, je ne ferme pas la porte.
08:35 De toute manière, l'info, c'est ma matière première.
08:38 Je viens de là.
08:39 20 ans d'info, je viens de là.
08:41 Et d'ailleurs, ça me sert dans mon métier.
08:43 Énormément pour le rythme de l'émission, la construction de l'émission.
08:45 Ça me sert énormément.
08:47 Pascal Delatour, Dupin, restez avec nous.
08:49 Vous êtes l'invité de Culture en Média.
08:51 Je suis là jusqu'à 10h.
08:53 Eh bien, si vous ne bougez pas, vous allez assister dans un instant
08:55 au journal des médias de Julien Pichonnet.
08:57 C'est à 9h30.
08:59 - On va vous suivre, à tout de suite.

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