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Tous les jours dans le club de l'été, Europe 1 reçoit un invité au coeur de l'actualité médiatique.
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00:00 - Europe 1, le club de l'été. - Anissa Haddadi.
00:03 - Le club de l'été de Sylvie Tellier jusqu'à 11h sur Europe 1 à 9h30.
00:07 Vous le savez, c'est le rendez-vous du club avec notre invité média.
00:11 Ce matin, c'est l'un des journalistes les plus regardés de France qui est avec nous.
00:15 Il s'est peut-être levé un peu plus tôt que d'habitude.
00:17 Il nous donne rendez-vous du lundi au jeudi à 20h sur TF1.
00:20 Bonjour Julien Arnaud.
00:21 - Bonjour. Non, non, je me suis pas levé plus tôt que d'habitude.
00:24 - Non, comme d'habitude. Bonjour Julien.
00:26 Je vous présente Sylvie Tellier.
00:27 Vous vous connaissez, Julien Arnaud, avec Sylvie Tellier.
00:29 - Oui, on se connaît très bien. On s'apprécie beaucoup. Salut Sylvie.
00:32 - Salut. Bon déjà Julien, félicitations.
00:35 Les chiffres d'hier soir viennent de tomber.
00:37 5,3 millions de téléspectateurs, 32% de parts d'audience.
00:42 Les records s'enchaînent.
00:44 Mardi dernier, 6 millions de téléspectateurs étaient devant TF1.
00:47 34%, c'est la meilleure PDA depuis août 2022.
00:53 Vous avez de vrais fans qui vous suivent tous les étés, Julien Arnaud.
00:58 - C'est vrai que ce sont des chiffres qui font évidemment plaisir
01:00 parce qu'on est à plus de 30% d'audience depuis la semaine du 14 juillet maintenant,
01:05 avec des niveaux très élevés, vous avez rappelé, 34,4 avant-hier, 32 hier.
01:10 C'est surtout la preuve d'un travail de fond.
01:13 Moi, ça fait plusieurs années maintenant que je suis là l'été.
01:16 Ça fait plusieurs années qu'on voit bien que l'actualité ne se repose pas l'été.
01:20 Et donc, il y a une demande d'informations qui ne se tarie pas du tout.
01:25 Et nous, on est au rendez-vous et il y a plein de gens qui viennent voir l'actualité chez nous.
01:30 Donc, c'est évidemment très motivant, très stimulant
01:33 parce qu'on est des équipes qui bossent en l'été, comme vous un petit peu.
01:36 C'est toujours un ambiance un petit peu particulière
01:37 de voir qu'il y a autant de gens qui sont là pour nous regarder.
01:39 Ça nous motive énormément.
01:41 - Comment vous expliquez, Julien Arnaud, que les JT de l'été
01:44 rassemblent parfois plus de téléspectateurs que ceux du reste de l'année ?
01:49 - En fait, c'est parce qu'il y a souvent une actualité très, très forte.
01:55 En ce moment, il y a beaucoup d'incendies, et là, l'année dernière aussi.
01:59 Il y a le changement climatique qui s'opère beaucoup
02:02 et c'est particulièrement manifeste pendant l'été.
02:04 Et je crois que c'est un sujet auquel les gens sont de plus en plus sensibles.
02:09 Et lors des mois de juillet et d'août, avec les records de chaleur
02:11 et les conséquences terribles qu'on voit,
02:14 il y a plein de gens qui viennent voir ce qui se passe.
02:16 Ça les inquiète, à juste titre.
02:17 Donc, nous, on essaie de traiter cette information, de montrer ce qui se passe,
02:21 de remettre les choses un petit peu d'équerre.
02:23 Et ça explique qu'il y a autant de gens, je pense, qui viennent nous voir.
02:26 Après, j'espère aussi qu'ils viennent nous voir
02:28 parce qu'on leur propose une information de qualité
02:30 et que nos reportages sont bons le meilleur possible.
02:33 - Et de façon un peu légère, Julien, c'est parce que l'été,
02:36 on est à l'heure pour le JT.
02:38 Parce que l'hiver, je n'ai pas le temps.
02:39 Là, je peux te regarder.
02:41 - Il y a ça aussi qui joue à 20h.
02:43 On n'est plus détendu l'été.
02:45 - C'est vrai, c'est vrai.
02:47 Ça joue, effectivement.
02:48 Oui, le rythme de vie change en été.
02:51 Pour les gens, c'est vrai qu'on s'occupe peut-être des enfants
02:53 de façon un petit peu différente.
02:55 Donc, on a plus de temps, on est plus concentré.
02:57 Et là, pendant l'année, peut-être, il y a le JT,
03:00 mais en même temps, il faut faire le dîner, etc.
03:01 Là, on se dit, on fera le dîner après le journal parce que c'est important.
03:04 Il faut voir exactement ce qui se passe.
03:06 Donc, les gens qui nous regardent sont peut-être aussi un petit peu plus actifs
03:09 dans leur façon de regarder le journal.
03:10 - Clément ?
03:11 - J'ai une question un peu moins journalistique,
03:12 mais je sais que tout le monde se pose la question.
03:14 Est-ce que, c'est le cas aussi en radio,
03:16 dans votre carrière, vous avez déjà placé des petites dédicaces
03:18 ou des mots à placer obligatoires dans vos annues ?
03:20 Vous dites, "Place le mot kangourou", un truc comme ça.
03:23 Est-ce que vous l'avez déjà fait ou pas dans votre carrière ?
03:25 Je voulais savoir.
03:26 - Je ne devrais pas vous le dire, mais bon, il y a prescription.
03:29 Mais oui, oui, ça m'est arrivé une ou deux fois.
03:31 Je veux dire, vraiment, je le fais, mais un peu honteux.
03:34 Ça se voit sur mon flash.
03:35 - Je le savais.
03:36 - Je le prononce, le mot, mais pourquoi un peu kangourou ?
03:39 - Je l'ai vu dans votre travail.
03:40 - On est solidaires.
03:41 Ce sont les équipes qui travaillent l'été
03:42 pendant que les copains sont en vacances
03:44 et qui nous envoient des défis.
03:45 Donc, on est solidaires, Julien Arnault.
03:46 - Exactement.
03:47 - Il y a quelques jours, le président de la République,
03:49 Emmanuel Macron, a accordé une interview
03:51 aux deux présentateurs du JT de 13h sur TF1,
03:54 Jacques Legraux et Nathanaël Deringues,
03:56 c'est un pour France 2.
03:57 Vous n'étiez pas trop frustré que ce soit une interview
04:00 à 13h et pas à 20h ?
04:02 - Oh, ben, j'aurais préféré que ce soit à 20h.
04:04 Évidemment, je ne vais pas vous dire le contraire.
04:06 Mais il se trouve que c'est une interview
04:08 qu'il a donnée depuis Nouméa, en Nouvelle-Calédonie,
04:10 donc avec le décalage horaire,
04:12 c'était beaucoup plus logique que ça tombe sur le 13h,
04:14 sinon ça aurait été une heure impossible pour lui.
04:16 J'imagine que c'est ça la raison numéro un.
04:19 - Vous êtes le visage du 20h de l'été,
04:22 mais l'année dernière, on vous a vu remplacer Jacques Legraux
04:24 quelques fois au 13h.
04:26 Il y a une vraie différence entre le 13h et le 20h ?
04:29 - Alors oui, il y a une vraie différence
04:30 et ça m'a apporté beaucoup.
04:31 J'ai adoré faire ça.
04:33 J'ai fait le 13h pendant deux mois, pratiquement.
04:36 Et il y a une vraie différence
04:38 parce que le 13h, vous êtes un peu plus dans l'air du temps,
04:41 vous essayez de humer les choses,
04:43 c'est un peu plus organique, instinctif.
04:45 Vous ressentez les choses,
04:47 que vous constatez,
04:48 que les bureaux en région font remonter,
04:51 ils vous disent "Tiens, on a remarqué que,
04:53 je ne sais pas, il y a moins de monde en terrasse,
04:56 il y a deux ou trois personnes qui vont parler de ceci,
04:58 qui vont parler de cela".
04:59 Sur le 20h, on va avoir plus besoin de s'accrocher
05:01 à un fait d'actualité,
05:02 peut-être plus précis, plus argumenté, plus chiffré.
05:06 Alors que sur le 13h, il y a plus de ressenti,
05:08 on va commenter davantage des sujets,
05:11 on va tenter plus de choses,
05:13 on va prendre peut-être un petit peu plus de risques
05:15 sur des sujets qui ne sont pas forcément
05:18 à l'œil de l'actualité à ce moment-là.
05:19 On se lâche un petit peu plus, si j'ose dire.
05:21 Tout ça, évidemment, de façon très journalistique et informative.
05:24 Et souvent, le 13h, il est assez précurseur de ce point de vue-là
05:27 parce qu'il a souvent des intuitions
05:29 qui sont ensuite validées par des chiffres,
05:31 par des études, par des résultats électoraux.
05:35 Et donc, le 13h, c'est passionnant pour ça
05:37 parce qu'on se fait confiance,
05:39 on fait confiance à nos intuitions éditoriales
05:41 et on se lance, on fait confiance aux bureaux,
05:43 aux régions qui nous font des remontées.
05:45 Je me suis rendu compte aussi que ce n'étaient pas du tout
05:46 les mêmes gens qui regardaient.
05:49 Pour vous raconter une anecdote,
05:51 moi, ça fait des dizaines d'années
05:52 que je vais dans la même ville en Normandie
05:54 et que je vais faire mon marché tous les matins
05:57 et aucun commerçant des marchés,
05:58 alors qu'ils me connaissent par cœur,
05:59 ne m'a jamais parlé de télé.
06:01 Et j'ai fait le 13h et au bout d'une semaine de 13h,
06:04 je reviens et les mêmes commerçants,
06:05 ils étaient en arrêt,
06:06 ils ont perdu deux pulsations de battements de cœur
06:09 parce qu'ils m'ont dit "mais vous êtes le monsieur du 13h"
06:12 et d'un seul coup, j'étais devenu un demi-dieu.
06:15 Donc c'était très frappant et on voit qu'il y a effectivement,
06:18 vous vous adressez à différentes France
06:20 et vous ne vous adressez pas aux gens de la même façon.
06:22 Donc non, c'était passionnant, très intrusif.
06:24 - Un mot sur votre rentrée, Julien Arnaud,
06:26 vous ne prenez jamais de congés, décidément,
06:27 puisqu'on vous retrouve sur LCI en septembre.
06:29 Un œil sur le monde.
06:31 C'est toujours du lundi au jeudi, de 20h à 22h ?
06:34 - Exactement, ça continue, un œil sur le monde
06:36 avec les meilleurs experts possibles.
06:40 Je pense que c'est ça qui a fait que ce rendez-vous
06:43 a plus que doublé son audience sur l'année dernière
06:45 et je suis très très content de ça
06:46 parce qu'honnêtement,
06:48 les sujets internationaux sont passionnants.
06:49 Alors c'est vrai qu'on est beaucoup sur l'Ukraine
06:52 et donc on apprend énormément de choses sur la géopolitique
06:54 et sur le monde militaire,
06:56 mais on est aussi sur d'autres pays.
06:58 En ce moment, ce qui se passe au Niger par exemple,
06:59 c'est sûr qu'on l'aurait traité dans un œil sur le monde
07:02 parce qu'on voit que le sujet ukrainien
07:05 résonne partout dans le monde.
07:06 Et je vous disais tout à l'heure
07:07 que les sujets environnementaux,
07:09 les gens sont de plus en plus sensibles.
07:10 Les sujets géostratégiques et militaires aussi,
07:12 on voit bien qu'il y a une curiosité très très forte,
07:14 un intérêt très très fort, une inquiétude.
07:16 Et sur LCI, on essaie de les informer au maximum
07:18 avec des experts de très haut niveau
07:20 pour expliquer que tous ces sujets, au fond, sont liés.
07:23 Ce qui se passe en Ukraine a des répercussions en Afrique
07:25 et donc au Niger, via Wagner.
07:28 Il y a aussi la Chine, il y a aussi les États-Unis
07:30 et ce sont des sujets qui sont passionnants,
07:32 même pour moi, journalistiquement, à traiter.
07:34 Moi j'ai choisi ce métier pour apprendre des choses
07:36 et pour essayer d'être au-delà des petites polémiques.
07:38 Il y a deux balles sur les réseaux sociaux
07:39 qui font de la mousse pendant deux heures sur Twitter
07:41 et franchement j'en avais vraiment marre de ça.
07:43 Donc être sur des sujets de fond comme ça,
07:45 sur un temps long et prendre le temps de l'expertise,
07:47 tous les soirs, c'est passionnant.
07:49 Et il y a plein de gens qui me parlent de cette émission
07:51 et qui la regardent vraiment avec beaucoup d'intérêt,
07:53 ça me touche beaucoup.
07:54 - Merci beaucoup Julien Arnaud.
07:55 A tout à l'heure, donc, 20h sur TF1.
07:58 - Pour la dédicace.
07:59 - Et notre petite dédicace au Club de l'été, évidemment.
08:02 - Je vais essayer de dire kangourou, mais je suis bien.
08:04 - Kangourou ! Alors regardez le 20h,
08:06 regardez le 20h ce soir sur TF1, s'il y a kangourou,
08:09 ça sera pour le Club de l'été d'Europe 1.
08:10 - Exactement. - Merci beaucoup Julien Arnaud.
08:12 - Merci à vous. - A très bientôt sur Europe 1.
08:13 Dans un instant, restez avec nous, le doudou de Sylvie Tellier.
08:16 A tout de suite et ne manquez pas les programmes d'Europe 1
08:19 et surtout des 15h au cœur de l'histoire.