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Tous les jours dans le club de l'été, Europe 1 reçoit un invité au cœur de l'actualité médiatique.
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00:00 Le Club de l'été, avec Benjamin Castaldi sur Europe 1 jusqu'à 11h.
00:03 Notre invitée média du jour est reconnaissable avec une voix chaleureuse, bienveillante.
00:07 Depuis deux ans c'est elle qui confesse les invités dans "En aparté" sur Canal+.
00:11 Bonjour Nathalie Lévy.
00:12 - Bonjour, merci de m'accueillir.
00:14 - De rien, vous êtes en vacances ?
00:16 - Oui, là j'ai une petite angine, figurez-vous.
00:18 - Ah bah oui, l'angine des vacances, la fameuse.
00:20 - Exactement, l'angine de la clim.
00:22 - L'angine de la clim.
00:24 On est avec Benjamin Castaldi, un petit mot.
00:26 - Bonjour Benjamin. - Ça va bien ?
00:28 - On a fait Drucker ensemble.
00:30 - Vous avez fait Drucker, oui.
00:32 Vous avez sorti également un livre "Chers grands-parents".
00:35 On va beaucoup parler de grands-parents, les grands-parents de Benjamin.
00:39 Pourquoi ce livre ?
00:41 Il y a 37 personnalités qui évoquent leurs souvenirs liés aux grands-parents.
00:44 Pourquoi ce livre et pourquoi les grands-parents ?
00:46 - On en avait d'ailleurs parlé avec Benjamin autour de Michel Drucker déjà à l'époque.
00:51 Parce que bien sûr c'est plus qu'un pont de la vie de Benjamin.
00:54 C'est un peu pareil de mon point de vue.
00:56 Parce que j'avais une relation très très forte avec ma grand-mère, Rosine.
01:00 J'ai écrit un premier ouvrage qui lui était dédié en quelque sorte.
01:04 Et puis j'ai à cœur, c'est vrai, de redonner de la lumière aux anciens.
01:08 Je pense que c'est peut-être une question d'atavisme, peut-être une question aussi de société.
01:13 C'est-à-dire que selon moi, c'est une place qui manque pour eux.
01:18 On essaie de bâtir de la transmission, de construire sa famille, d'avancer dans le temps.
01:25 En dépit des convulsions de la société.
01:27 Et je trouve qu'il manque ce temps-là, il manque ce temps de pause, il manque ce temps de la transmission,
01:32 il manque ce temps des valeurs, il manque ce temps de la nostalgie familiale,
01:35 du dialogue avec la petite et la grande histoire.
01:38 Parce que souvent les grands-parents c'est aussi la grande histoire, même plus que souvent.
01:42 Et voilà, c'est une manière pour moi d'être, j'allais dire, c'est pas un défi.
01:49 C'est pas vouloir être à contre-courant d'une société avant-gardiste
01:53 ou d'une société qui est tournée exclusivement vers les nouvelles technologies.
01:56 C'est pas du tout mon sujet.
01:57 Mais pour moi, ce sont tellement des fondations, c'est tellement structurant pour moi d'avoir eu cet apport-là,
02:05 d'avoir eu ce rapport-là, que j'avais à cœur d'entendre un certain nombre de personnalités,
02:12 de Yannick Noah à Caroline Receveur, de Jean-Christophe Ruffin à June Gaillet,
02:17 de Sylvie Vartan à Patrick Bruel.
02:19 J'avais à cœur de les faire parler eux aussi de ces histoires très souvent puissantes
02:25 et au cours desquelles, eux comme moi ont aussi mis quelques larmes en se racontant,
02:30 parce qu'ils se rendent compte, une fois qu'ils rouvrent ce livre, ce carnet de famille,
02:35 que ces anciens ont été fondamentaux dans leur construction.
02:40 Donc voilà, ça fait partie moi en tout cas de ma manière d'avancer
02:46 et j'ai envie, c'est vrai, de perpétuer ce souvenir-là, cet héritage-là,
02:52 qui est un héritage immatériel et qui me semble être important aujourd'hui dans une société un peu agitée,
02:58 un peu complexe, un peu... - Un peu twitterisée.
03:00 - Un peu bale de chiante, parfois, voilà.
03:02 - Un peu twitterisée. Est-ce que c'est un livre qui pourrait devenir un documentaire ou sous une autre forme ?
03:08 - J'y travaille.
03:10 (rires)
03:12 - Je crois qu'on a pu le voir qui progresse.
03:16 - Oui, c'est pareil. Vous allez dire que peut-être que j'ai un petit côté désuet,
03:21 mais je l'assume volontiers. C'est vrai que pour moi, c'est quelque chose de très intemporel
03:26 et pas d'événementiel et j'avoue que j'ai envie, c'est vrai, de traduire ça en images.
03:34 Et puis vous savez, pour les artistes, alors pour Benjamin, s'il acceptait de venir,
03:38 pour même des... - L'invitation est lancée, Nathalie.
03:42 - Bien sûr. Mais voilà, pour des politiques, pour des intellectuels,
03:46 pour évidemment des stars de cinéma ou de la chanson, etc.,
03:48 ils échapperaient de fait au cirque médiatique.
03:51 C'est-à-dire que quand on parle immersion familiale, nostalgie,
03:55 on n'est pas du tout dans la même dynamique, on n'est pas...
03:59 Il n'y a rien de tabou, il n'y a rien de vulgaire, il n'y a rien d'ordinaire.
04:03 Ils vont venir rendre hommage à leurs anciens et par là, pour autant,
04:06 ils vont se raconter infiniment, énormément.
04:09 Mais il n'y a pas ce côté, j'allais dire, parfois qui peut les gêner,
04:14 qui peut... Voilà, où ils ont des freins parce que ça va trop pondir sur leur couple
04:19 ou sur, j'en sais rien, ou sur leur foyer.
04:22 On n'est pas du tout dans le même rapport à l'intime.
04:26 Et j'aime bien aussi cette idée-là.
04:28 - "En apparté" est en vacances sur Canal+.
04:30 Pour l'instant, ça revient le 11 septembre prochain.
04:32 Est-ce que c'est aussi une émission pour échapper un peu au cirque médiatique ?
04:35 Est-ce que la forme, qui est beaucoup sur votre voix et sur l'invité,
04:38 on ne vous voit pas ? Est-ce que ça échappe aussi à ce côté cirque ?
04:42 - Oui, c'est vrai, c'est aussi une immersion, c'est aussi quelque chose de...
04:46 On temporise, on est dans une sorte d'écrin,
04:50 on est sur une sorte d'atoll.
04:53 Selon moi, je suis assez curieuse de ressentir ce que vivent ces invités.
04:58 Moi, j'ai regardé ce programme, vous savez, pendant des années.
05:01 - "Pascal Clark", hein ?
05:02 - Voilà. J'avais très envie de s'être enjambée vers l'intime,
05:07 moi qui venais de l'information.
05:09 Et c'est vrai que c'est à la fois décontenançant, je pense, ce programme,
05:15 pour un invité, ce qui m'avait vu parfois, c'est vrai, avec François Damien,
05:20 soit avec d'autres, de les voir très désorientés.
05:22 En même temps, c'était extrêmement touchant.
05:24 J'aime bien apercevoir que les gens qui sont dans la lumière,
05:28 ils ont aussi des vies qui nous ressemblent,
05:31 qui traversent des choses compliquées,
05:33 qu'ils ont cette humanité partagée.
05:36 C'est une émission qui est faite pour tout le monde.
05:39 Je peux comprendre que certaines célébrités n'aient pas nécessairement envie de se livrer,
05:42 mais l'idée, c'est pas de les malmener, c'est pas de les trahir du tout.
05:47 C'est pas du tout mon enjeu, c'est pas du tout mon sujet.
05:50 - Vous avez des noms pour la rentrée ?
05:53 - Oui, j'ai des noms.
05:56 J'ai un nom qui peut faire rêver,
05:59 en tout cas qui est très séduisant, c'est Eva Longoria,
06:02 qui vient nous voir,
06:05 à qui on a eu déjà un petit peu affaire pour préparer,
06:09 qui est absolument incroyable,
06:11 qui est d'un dynamisme, d'un talent,
06:13 qui est extrêmement couteau suisse en définitive,
06:15 qui sort ce film "Flamène Haute",
06:18 qui est une histoire aussi très inspirante.
06:20 Et voilà, je sais qu'on a à cœur d'aller vers des internationaux.
06:25 Ça s'est déjà produit avec Jeff Goldblum,
06:27 qui est venu nous voir la saison dernière.
06:29 Et voilà, on y va de plus en plus,
06:31 et c'est très réjouissant, parce que, vous savez,
06:33 les artistes internationaux, quand ils disent oui,
06:35 alors il y a beaucoup de tractation avant,
06:37 je vais pas vous raconter l'histoire,
06:39 mais quand ils disent oui... - Ils sont à fond ?
06:41 - Ouais, et vraiment, ça c'est très enthousiasmant,
06:44 parce que voilà, ils font le show,
06:47 et la durée, ce qu'elle est,
06:49 mais on a toutes les temporalités, toutes les couleurs,
06:52 toutes les humeurs, et c'est très très appréciable.
06:55 - Merci Nathalie, on vous retrouve donc à partir du 11 septembre
06:57 pour une nouvelle saison de "En Aperté"
06:59 du lundi au vendredi 20h30 en clair sur Canal+.
07:01 Un "Toy Boy" avec chers grands-parents aux éditions Alba Michel.
07:04 Merci d'avoir été avec nous, malgré cette petite angine.
07:07 Dans un instant Benjamin Calsevdy, nous continuons de parler de vous,
07:09 de théâtre, de bande dessinée, de drap, de plage également.