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Transcription
00:00 Nous accueillons avec vous notre invité ce matin en direct en studio.
00:03 Nous sommes avec Stéphane Tulipani, le PDG du groupe Auréliens.
00:06 Le pôle de santé du Nord de la métropole orléanaise, la clinique Auréliens, installée à Saran.
00:10 Bonjour Stéphane Tulipani.
00:12 Bonjour.
00:12 Auréliens a 10 ans. L'ouverture c'était le 13 août 2013.
00:16 Le regroupement de plusieurs cliniques privées de l'agglomération, les Murlins, la Reine-Blanche, les Longues-Allées.
00:22 Un pôle privé au Nord pour contrebalancer le pôle public au Sud.
00:28 C'était ça au départ l'idée ?
00:30 Alors je ne dirais pas contrebalancer, plutôt pour apporter une vraie complémentarité sur le territoire d'Orléans.
00:36 Effectivement nous avions 6 entités juridiques réparties sur toute l'agglomération.
00:40 Et l'idée à la base qu'ont eu les tutelles, c'était de dire nous allons reconstruire le CHRO au Sud d'Orléans.
00:48 L'important c'est d'avoir une vraie complémentarité au Nord de la Loire.
00:52 Et effectivement ce regroupement des 6 entités juridiques a permis de faire cette vraie complémentarité
00:57 puisque grosso modo le CHRO peut s'occuper de tout ce qui est au Sud et nous nous occupons de tout ce qui est au Nord.
01:04 Au départ sur le papier c'était peut-être pas forcément gagné d'installer à Saran, ville communiste, un pôle de santé privé ?
01:11 Oui effectivement. Tout en sachant que c'était une stratégie géographique et de prise en charge.
01:19 Avec la proximité de l'autoroute et de la tangentielle.
01:24 Et effectivement la ville de Saran est ressortie par rapport à ses disponibilités en terrain et à son positionnement.
01:32 Mais au bout de 10 ans ça se passe très très bien.
01:38 Nous avons une vraie synergie avec la mairie et aujourd'hui on fait partie du paysage sarané.
01:44 Donc c'est un pari réussi.
01:46 En termes d'activité Orléans, 10 ans après, c'est quel volume d'activité ?
01:50 Combien de patients accueillis chaque année ? Combien de professionnels ?
01:54 Nous sommes passés à plus de 100 000 patients accueillis par an.
01:58 Ce qui fait d'Orléans l'une des premières cliniques de France.
02:02 Et effectivement nous avons commencé, si je me souviens bien des chiffres du début, à quelques centaines de praticiens.
02:11 Aujourd'hui on a plus de 170 médecins libéraux qui exercent.
02:15 Et on a plus de 1100 personnes qui collaborent sur le site à l'heure actuelle.
02:19 Une des particularités d'Orléans, vous êtes aussi connue et reconnue dans toute la région et même un peu au-delà,
02:24 c'est ce service SOS Main qui fait la renommée de la clinique aussi.
02:30 Toutes les spécialités font la renommée de l'Orléans.
02:33 Nous avons bien évidemment un service spécialisé pour les urgences mains.
02:38 Qui aujourd'hui a un rayonnement qui va au-delà même du Loiret et qui est quasiment sur la région centre.
02:44 Puisqu'aujourd'hui nous atteignons à peu près 13 000 mains par an.
02:49 Ce qui est énorme avec une équipe de chirurgiens reconnues.
02:57 Donc on va encore se développer puisqu'on a ouvert l'année dernière une quatrième salle mains pour les urgences mains.
03:04 Et donc l'objectif est de passer à plus de 15 000 mains assez rapidement.
03:08 Les urgences, de manière générale, on l'entend sur France Bleu Orléans ce matin,
03:12 ce service des urgences il est à flux tendu ?
03:15 Il est à flux tendu parce que tous les services d'urgence sont à flux tendu.
03:19 Et effectivement la situation que connaît le centre hospitalier d'Orléans aujourd'hui
03:25 a un impact direct sur notre fonctionnement.
03:29 Donc l'objectif encore une fois c'est d'assurer la prise en charge sur tout le territoire.
03:35 Donc il y a une synergie et une complémentarité, une coopération
03:39 qui fait qu'on essaie d'assurer un service des urgences pour la population.
03:44 Avec un manque d'infirmières, vous aussi, un problème de recrutement comme partout ?
03:48 Oui, il y a un vrai problème, mais ça a déjà été dit sur ces antennes,
03:52 il y a un vrai problème au niveau de la pénurie de personnels soignants, notamment infirmiers.
03:58 Pas assez de formation aujourd'hui, donc ça se développe, tant mieux,
04:02 mais il y aura quand même un délai d'attente.
04:05 Et on est une région assez sinistrée sur le paramédical et le médical.
04:09 Donc on fait avec nos moyens et je pense qu'aujourd'hui,
04:13 toute la collaboration qu'on peut mettre en place nous permet de tenir face à cette situation.
04:18 Cette collaboration, cette coopération avec le CHR, l'hôpital d'Orléans-la-Source
04:24 qui va passer CHU, hôpital universitaire, avec quelle retombée pour vous, vous en attendez quoi ?
04:30 Déjà c'est une bonne chose et puis c'est assez logique quand même,
04:34 puisque nous sommes la capitale sanitaire de la région,
04:38 donc c'est quand même assez logique que l'on ait un CHU.
04:41 On en attend beaucoup, puisque effectivement, ça va certainement permettre de développer
04:46 la formation et le recrutement et l'attractivité des personnels médicaux et paramédicaux.
04:52 Donc forcément, on voit ça d'un bon œil et bien évidemment,
04:56 comme je l'ai dit au directeur général du CHRO, Olivier Boyer,
04:59 on sera là pour les accompagner dans cette aventure si besoin il en est.
05:05 En tout cas, nous on voit ça d'un bon œil et ça ne peut faire que du bien
05:08 à la prévention sanitaire du territoire.
05:10 Merci beaucoup Stéphane Tulipani, président directeur général du Pôle Santé Orléans.
05:14 Bonne journée.

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