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Le philosophe, Alain Finkielkraut, réagit sur l'interdiction du port de l'abaya à l'école : «Le ministre de l'Education nationale a eu raison d'interdire l'abaya».

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Transcription
00:00 Oui, parce qu'il faut remonter loin.
00:02 En 1989, deux élèves du lycée de Creil
00:07 sont exclus parce qu'elles veulent porter le voile en classe.
00:10 Ça fait énormément de bruit.
00:13 SOS racisme, le MRAP proteste.
00:16 Ainsi que tous les clergés,
00:18 le Premier ministre saisit le Conseil d'État.
00:25 La décision du Conseil d'État consiste à dire
00:28 que ce n'est pas aux élèves de respecter le principe de neutralité,
00:32 mais de faire preuve de prosélytisme.
00:34 Moyennant quoi, les cas litigieux se multiplient.
00:37 Jacques Chirac nomme une commission en 2003
00:40 pour décider de la chose.
00:42 La commission Stasi finit par statuer.
00:45 Après avoir reçu énormément de gens,
00:48 et notamment des proviseurs ou des professeurs,
00:51 confrontés au phénomène du communautarisme,
00:54 et après cela, il y a une loi, la loi 2004,
00:57 interdisant les signes religieux ostensibles à l'école.
01:00 La baïa, c'est une autre modalité du voile.
01:03 D'ailleurs, les jeunes filles arrivent voilées,
01:05 elles enlèvent le voile et elles veulent rentrer avec la baïa,
01:09 qui est un vêtement venu d'Arabie saoudite.
01:12 Alors, que fait-on ?
01:14 Je pense que le ministre de l'Éducation
01:16 a eu raison d'interdire la baïa,
01:19 en vertu de la loi de 2004,
01:22 notamment parce que ce n'est pas un signe comme un autre,
01:28 c'est un signe qui manifeste la suggestion des femmes.
01:33 (Générique)
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