Cyril Hanouna était ce midi l'invité de "C Médiatique" sur France 5 pour la rentrée du magazine du France 5 qui entame ainsi sa saison 2. Interrogé sur des erreurs qui ont été commises par TPMP au début de la saison, par Benoît Daragon du Parisien, il n'a pas hésité à ironiser sur le quotidien qui avait annoncé "avoir retrouvé Xavier Dupont de Ligonnes". "Tout le monde fait des erreurs" a affirmé Cyril Hanouna affirmant que non seulement Le Parisien en avait fait mais également France Télévision.
Et de lancer : "Pourquoi quand on fait les mêmes sujets que BFM TV eux font 200.000 téléspectateurs et nous 1,5 millions ? Qu'est ce qui fait la différence ? Nous ce qu'on veut c'est de la confrontation ! Je suis sensible au fait d'intéresser les gens. C'est ça mon objectif."
jeanmarcmorandini.com vous propose de regarder ce passage de l'émission de ce midi
Et de lancer : "Pourquoi quand on fait les mêmes sujets que BFM TV eux font 200.000 téléspectateurs et nous 1,5 millions ? Qu'est ce qui fait la différence ? Nous ce qu'on veut c'est de la confrontation ! Je suis sensible au fait d'intéresser les gens. C'est ça mon objectif."
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00:00 - Cyril Hanouna, le jour de la rentrée, vous receviez en direct un dénommé Imda Bougatta, un parent d'élève qui vient défendre le droit de sa fille à porter l'abaya à l'école.
00:08 Il affirme sur votre plateau que l'abaya n'est pas un vêtement religieux. Le lendemain, Le Point révèle que c'est un activiste religieux qui a tenu des propos antisémites sur Facebook.
00:16 Mardi soir, vous avez diffusé dans TPMP des vidéos qui tournaient sur les réseaux sociaux depuis 24 heures.
00:21 - Ça, tout le monde a fait de l'or. - Des zombies à Rouen qui prouveraient que le fentanyl, une drogue qui fait déjà des ravages à San Francisco, arrive en France.
00:27 - Quelques heures avant l'émission, Libération publiait pourtant un papier pour dire que ces vidéos montraient des personnes handicapées ou des personnes alcoolisées.
00:36 - Mais quand vous découvrez ces erreurs, Cyril Hanouna, quelle est votre réaction ? Est-ce que vous passez un savon à vos équipes ?
00:42 - Pas du tout. Alors, je passe très rarement des savons à mes équipes parce qu'ils font un travail exceptionnel en quotidienne.
00:46 Et je peux vous dire qu'au contraire, ils font un travail de fou. Je leur dis juste les gars, vérifiez un petit peu avant.
00:51 - Vérifiez un petit peu, c'est peut-être pas suffisant. - Mais sur l'image des drogues, écoutez, vous savez, je gère mon émission comme je veux.
00:56 - Mais vous avez une responsabilité, comme le disait Mélanie. - Oui, oui, j'ai une responsabilité, mais ça, il y en a plein qui ont mis cette image.
01:01 Ecoutez-moi bien, quand le Parisien, vous travaillez au Parisien, quand ils ont fait la une avec "On a retrouvé Glavier de Pont de Ligonnès", je pense que c'était beaucoup plus grave de se tromper d'image.
01:07 - Mais je crois qu'ils se sont fait leur mea culpa. - Mais nous aussi, on l'a fait le lendemain.
01:11 Sur l'activiste, Éric Nolot, en plateau, ça a été très très compliqué pour l'activiste qui était en plateau, et je peux vous dire, il y a eu des arguments.
01:18 Nous, ce qu'on veut, c'est de la confrontation en plateau. Voilà, c'est pour ça.
01:22 Et ce monsieur-là, il est venu chez nous, et Éric Nolot l'a mis devant ses contradictions.
01:26 - Aujourd'hui, c'est ça la télévision. - Pourquoi vous ne le présentez pas comme un activiste ? C'est peut-être plus ça, alors, la question.
01:31 - Non, non, non, mais nous, on l'a présenté parce qu'il ne venait pas pour ça. Il venait pour l'interdiction de la baille à l'école.
01:35 - Vous mévoyez bien le lien entre l'activisme religieux et la présenter la baille à l'école. - Ça, c'est les éditorialistes.
01:39 Éric Nolot, et il y avait ce jour-là Yann Moix, et Éric Nolot, ça a été très violent avec lui sur le plateau.
01:45 Pourquoi, pourquoi, je vais vous poser une question, pourquoi on fait les mêmes sujets que BFM, on fait les mêmes sujets que beaucoup d'émissions,
01:53 pourquoi nous, on fait 1,5 million à 2 millions, et pourquoi ils font 200 000 ou 300 000 ?
01:58 - Mais alors justement, ça, c'est intéressant. Est-ce que ça veut dire que... - Qu'est-ce qui fait la différence ?
02:01 - Mais alors, on sait que vous êtes très sensible aux audiences, mais comme tous ceux qui font du business en télé et qui veulent, évidemment, être regardés.
02:07 - Non, non, mais moi, je ne suis pas sensible aux audiences. - Est-ce que cette course à l'audience, du coup, justifie...
02:11 - C'est un peu ce que vous dites, là, est-ce que ça justifie de faire dire n'importe quoi à l'antenne ?
02:15 - Je suis sensible au fait d'intéresser les gens, et moi, je vous le dis, nous, dans TPMP, on intéresse les gens.
02:21 Ce n'est pas une course à l'audience. Nous, c'est le fait d'intéresser le plus de gens.
02:23 Les audiences, ça ne veut rien dire. Les audiences, ça veut dire quoi ?
02:25 Ça veut dire, est-ce que vous avez intéressé un maximum de gens sur votre sujet, ou bien est-ce que les gens n'ont pas été intéressés parce que vous n'étiez pas attractifs ?
02:32 Moi, quand j'ai fait des émissions sur les présidentielles, en termes de... sur les jeunes, c'est l'émission qui a le mieux marché.
02:39 Je me disais, au moins, les jeunes, ils ont pu voir tous les candidats à la présidentielle d'une autre manière et se dire comment on va voter.
02:45 - Oui, on va en venir d'ailleurs, c'est vrai, sur vos envies de proposer des émissions politiques.
02:48 - Aujourd'hui, il y a beaucoup de fantasmes sur TPMP. Pourquoi ?
02:51 Aujourd'hui, TPMP, et je le dis, et parfois, on me dit, tu es le Ibrahimovitch de la télé, parce que des fois, tu sors des phrases, on ne les comprend pas.
02:59 - Et puis des fois, c'est difficile de vous couper. Je voulais juste dire que le résultat...
03:02 - Je suis animateur aussi.