Il y avait une forme de "paix armée" depuis plusieurs mois entre Cyril Hanouna et Yann Barthès, mais depuis quelques jours, il semble que les armes soient à nouveau sortie de part et d'autres. Hier, par exemple lors de l'audition à la Commission de l'Assemblée, les équipes de Quotidien ont ciblé TPMP, sans jamais nommer l'émission :
Ainsi le producteur Laurent Bon a affirmé : "On essaie de faire une émission de télévision quotidienne avec les codes de la presse écrite", a déclaré Laurent Bon, qui souhaite faire une émission très préparée, le contraire" d'une "émission de débats ou de clash. L'utilisation d'un prompteur et d'une oreillette constituent pour nous un outil essentiel à la maîtrise de l'antenne, nous sommes convaincus que la télévision doit être le contraire de Twitter."
De son côté Yann Barthès a lui aussi ciblé Cyril Hanouna et son émission sans jamais le nommer : "Quotidien c'est zéro dérapage, zéro procédure de sanction, zéro amende, zéro mise en demeure de l'Arcom, zéro mise en garde et aucune procédure en diffamation."
Alors, hier soir, dans "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna a répondu, à sa façon et beaucoup plus directement à Quotidien:
"Je vais vous montrer la malhonnêteté de ces gens qui ont toujours dit qu'ils se fichaient des audiences. Regardez, lundi et mardi on était les premiers en audiences et pas seulement sur le dernier quart d'heure de fin, ça se sont les vraies audiences." Et d'expliquer que quand il a eu l'idée de diviser en 3 son émission TPMP pour avoir un affichage fort du côté des audiences, chez Quotidien, ils ont décidé, quelques mois plus tard, de faire pareil:
"Ils font exactement les mêmes heures, les mêmes parties que nous et exactement les mêmes heures de pub. Franchement, ils ne peuvent pas dire qu'ils se foutent des audiences et ensuite faire comme nous. Tout est malhonnête et c'est de l'arrogance. Moi, je suis frontale quand je dis les choses, eux c'est toujours insidieux, c'est toujours par derrière. Des messages sur les réseaux pour que l'Arcom se saisisse et nous sanctionne. Ils vont même jusqu'à dire à certains invités que s'ils viennent chez nous, ils n'iront pas chez eux !"
Ainsi le producteur Laurent Bon a affirmé : "On essaie de faire une émission de télévision quotidienne avec les codes de la presse écrite", a déclaré Laurent Bon, qui souhaite faire une émission très préparée, le contraire" d'une "émission de débats ou de clash. L'utilisation d'un prompteur et d'une oreillette constituent pour nous un outil essentiel à la maîtrise de l'antenne, nous sommes convaincus que la télévision doit être le contraire de Twitter."
De son côté Yann Barthès a lui aussi ciblé Cyril Hanouna et son émission sans jamais le nommer : "Quotidien c'est zéro dérapage, zéro procédure de sanction, zéro amende, zéro mise en demeure de l'Arcom, zéro mise en garde et aucune procédure en diffamation."
Alors, hier soir, dans "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna a répondu, à sa façon et beaucoup plus directement à Quotidien:
"Je vais vous montrer la malhonnêteté de ces gens qui ont toujours dit qu'ils se fichaient des audiences. Regardez, lundi et mardi on était les premiers en audiences et pas seulement sur le dernier quart d'heure de fin, ça se sont les vraies audiences." Et d'expliquer que quand il a eu l'idée de diviser en 3 son émission TPMP pour avoir un affichage fort du côté des audiences, chez Quotidien, ils ont décidé, quelques mois plus tard, de faire pareil:
"Ils font exactement les mêmes heures, les mêmes parties que nous et exactement les mêmes heures de pub. Franchement, ils ne peuvent pas dire qu'ils se foutent des audiences et ensuite faire comme nous. Tout est malhonnête et c'est de l'arrogance. Moi, je suis frontale quand je dis les choses, eux c'est toujours insidieux, c'est toujours par derrière. Des messages sur les réseaux pour que l'Arcom se saisisse et nous sanctionne. Ils vont même jusqu'à dire à certains invités que s'ils viennent chez nous, ils n'iront pas chez eux !"
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00:00 Je vais vous raconter quelque chose, parce que je vais vous montrer la malhonnêteté de ces gens.
00:04 Ils ont toujours dit qu'ils s'en fichaient des audiences.
00:07 C'est ce qu'ils disent toujours, nous on fait une émission de qualité.
00:09 Maintenant le premier talk de France, voilà, là c'est lundi, mardi, j'espère encore ce soir,
00:14 c'était TPMP, il n'y a même pas de débat, et ce n'est pas que sur le quart d'heure de fin,
00:17 sur toute l'émission, voilà, merci, vous pouvez prendre de 19h35, 40, tel démarre jusqu'à la fin, c'était PMP.
00:25 Voilà, donc, la malhonnêteté de ces gens, je vais vous raconter quelque chose et vous allez comprendre ici.
00:32 Ils ont toujours dit, nous on s'en fout des audiences, les audiences ça nous intéresse pas,
00:35 on veut juste faire une émission de qualité.
00:38 Moi il se trouve que, je le dis, je suis un spécialiste des audiences, je vous le dis,
00:43 même les autres chaînes, vous pouvez venir ici, les autres chaînes, les autres directeurs de chaînes m'appellent
00:47 pour me dire, Cyril, parce que les audiences, vous savez, c'est des calages aussi,
00:50 c'est-à-dire que quand on envoie la pub à telle heure, et puis il y a ce qu'on appelle des copyrights,
00:54 c'est-à-dire que c'est des parties d'émission, dès qu'on met un copyright, mes diamétries, ils prennent en compte,
01:00 donc ils disent que c'est une troisième ou une deuxième partie d'émission.
01:03 Et un jour, je suis dans mon bureau, je vous le dis, et je regarde et je suis avec mes équipes,
01:08 et je dis, vous voyez, la P1 c'est un carton, la P2 ça marche très bien,
01:13 mais, regardez, quand on revient de pub, on met très longtemps à remonter en audience.
01:19 Donc ce qu'on va faire, c'est qu'on va revenir de pub, on va continuer la P2,
01:25 on va vérifier si on peut mettre un copyright pendant l'émission,
01:28 c'est-à-dire une coupure pendant l'émission pour dire que c'est une autre partie,
01:30 et on va le faire au moment où on est le pic d'audience.
01:32 Et je dis, à quelle heure est le pic d'audience ?
01:34 Ils regardent et je dis, c'est 20h49.
01:36 Eh bien les gars, à partir de demain, on mettra le copyright à 20h49.
01:40 Je l'ai fait.
01:43 Donc je l'ai fait moi, et donc ils ont dit qu'ils s'en foutaient des audiences.
01:46 Et donc à partir de ce moment-là, forcément, en affichage tous les jours,
01:50 ils prenaient, ils étaient loin devant.
01:53 Et donc qu'est-ce qu'ils ont fait ?
01:55 Trois semaines après un mois, ils ont fait exactement pareil que nous,
01:58 c'est-à-dire qu'ils ont fait un copyright, donc ils s'en foutent des audiences,
02:00 mais ils font exactement pareil que nous.
02:02 On a découpé l'émission en trois, P1, P2, P3.
02:05 Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont fait exactement pareil que nous,
02:07 et vous remarquerez, ils font exactement les mêmes heures de pub, etc.
02:13 Ils essaient vraiment de se caler sur nous.
02:15 Ils ont raison.
02:16 Mais moi, ce qui me dérange, moi, qu'on dise oui, les audiences m'intéressent,
02:20 et oui, c'est une récompense, comme quand on est à l'école, on a une bonne note.
02:24 Et puis comme c'est quand même une manière aussi d'intéresser le plus de monde possible.
02:28 Si on intéresse le plus de monde possible, c'est qu'on a fait un bon travail.
02:31 Je le prends comme ça.
02:32 Après, il y a des émissions très, très bien,
02:34 qui font des audiences plus confidentielles, mais qui sont aussi de qualité.
02:37 Mais il y a des gens qui disent, nous, on prend le parti justement
02:40 de faire vraiment des émissions où on ne veut pas d'audience.
02:42 Mais si tu dis, je ne veux pas faire d'audience, tu ne fais pas ça.
02:45 Tu dis que les audiences ne t'intéressent pas.
02:47 Donc, c'est tout est.
02:49 Moi, ce qui me gêne, je vous le dis, Thomas Bénadier, c'est la malhonnêteté de ces gens.
02:53 C'est tout est malhonnête.
02:55 C'est l'arrogance.
02:56 C'est ce que je vous ai toujours dit.
02:57 Moi, je n'aime pas l'arrogance.
02:58 Moi, vous savez, quand j'ai quelque chose à dire à quelqu'un,
03:00 et c'est peut-être mon défaut, vous le voyez ici, je lui dis,
03:03 et on passe à autre chose, mais je suis frontal.
03:07 D'ailleurs, je l'ai appelé un jour, Yann Barthez,
03:08 parce qu'il avait fait un truc sur moi.
03:10 Je le dis, je n'ai pas besoin.
03:12 Eux, c'est toujours insidieux.
03:14 C'est toujours des petits coups par derrière.
03:16 Et c'est des petits trucs sur les réseaux pour que l'Arkom s'intéresse à nous
03:19 et des dénonciations à l'Arkom et des petits trucs sur les invités
03:22 où ils leur disent, ah, si vous allez chez Hanouna, vous ne venez pas chez nous.
03:25 Parce qu'il y a eu plein d'invités qui m'ont dit ça.
03:27 Qui m'ont dit, si vous allez chez Hanouna, tant pis, vous ne venez pas chez nous.
03:31 Je lui dis, écoutez, nous, on ne nous invite pas.
03:32 Donc, la question ne se pose pas.
03:34 - Ah bah maintenant, je suis déçue alors.
03:35 - Vous ne le direz pas chez eux.
03:36 [Musique]